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Cours de droit des affaires

R. YASSIL
Semestre V
2020/2021
I- Programme du semestre

1. Droit des sociétés


2. Difficultés d’entreprise
3. Instruments de paiement et de crédit
II- Récapitulatif/ introduction

Les fondements du droit des affaires


 La circulation des richesses
 La recherche de profit (spéculation)
 L’entreprise (l’existence d’une organisation)

Quelques réflexions :
- Le régime des mineurs et incapables
- Le régime matrimonial des marocains et des étrangers
- La qualité de commerçant et le droit de société
- Distinguer les formes de sociétés et les formes
d’entreprises
- Y a-t-il des différences entre commerçant, artisan,
industriel ?

1. le régime des mineurs et incapables


Distinguer mineur et incapable.
Article 13 c.com : L'autorisation d'exercer le commerce par le mineur et la
déclaration anticipée de majorité prévues par le code du statut personnel, doivent
être inscrites au registre du commerce.
Article 14 c.com : Le tuteur testamentaire ou datif ne peut exploiter les biens du
mineur dans le commerce, qu'après autorisation spéciale du juge conformément
aux dispositions du code du statut personnel.
L’étranger :
Ancien article 15 C. commerce : Est réputé majeur pour exercer le commerce
tout étranger ayant atteint dix-huit révolus, même si sa loi nationale prévoit un
âge de majorité supérieur à celui qui est édicté par la loi marocaine.

Ancien article 16 : Lorsqu'un étranger n'a pas l'âge de majorité requis par la loi
marocaine et qu'il est réputé majeur par sa loi nationale, il ne peut exercer le
commerce qu'après autorisation du président du tribunal du lieu où il entend
exercer...

Distinguer les différentes formes de représentation légale


Article 231 C. famille :
La représentation légale est assurée par :
- le père majeur ;
- la mère majeure, à défaut du père ou par suite de la perte de la
capacité de ce dernier ;
- le tuteur testamentaire désigné par le père ;
- le tuteur testamentaire désigné par la mère ;
- le juge ;
- le tuteur datif désigné par le juge.

2.Les droits patrimoniaux entre époux :


Article 49 C. famille :
Les deux époux disposent chacun d’un patrimoine propre. Toutefois,
les époux peuvent se mettre d'accord sur les conditions de fructification et
de répartition des biens qu'ils auront acquis pendant leur mariage.
Cet accord fait l'objet d'un document distinct de l ‘acte de mariage.
A défaut de l’accord susvisé, il est fait recours aux règles générales
de preuve, tout en prenant en considération le travail de chacun des
conjoints, les efforts qu’il a fournis et les charges qu’il a assumées pour
fructifier les biens de la famille.

Qu’en est-il des étrangers ?


Article 42 code de commerce : Les commerçants personnes physiques doivent
mentionner dans leur déclaration d'immatriculation:
… le régime matrimonial du commerçant étranger.

3. La qualité de commerçant et droit de société :

Est-il obligé d’acquérir la qualité de commerçant pour créer


son entreprise ?
La loi interdit l’exercice d’une activité commerciale à une personne
donnée dans une finalité de protection de l’ordre public à travers de véritables
obligations légales.
- L’interdiction d’exercer le commerce ;
- L’incompatibilité de certaines activités avec l’exercice du commerce ;
- La déchéance commerciale ;
- La capacité commerciale.

4. Différentes formes d’entrprises


L’entreprise est une unité organisationnelle de production de biens et de services
jouissant d'une certaine autonomie de décision.
Au Maroc :
Chiffres affaires
TPE moins de 3 M dhs
PE Entre 3 et 10 M dhs
PME Entre 10 et 175 M dhs/ ou plus
300 salariés. (ancien 75 M dhs)
GE Plus de 175 M dhs

En Europe :
CA Effectif
Micro Moins 2 M euros Moins 10 salariés
entreprise
TPE Moins 20 M euros Moins 20 salariés
PME Moins 50 M euros Moins de 250
salariés
ETI Moins 1.5 MM euros Moins de 5000
salariés
GE Plus 1.5 MM euros + 5000 salariés

≠ La société est un statut juridique prévu par les lois sur les
sociétés commerciales :
S.A S.N.C
S.A.R.L S.C.S
S.C.A S.E.P
Chapitre I : Le droit des sociétés commerciales

Définition du contrat de société par le DOC marocain (Article 982) :

« La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes


mettent en commun leurs biens ou leur travail, ou tous les deux à la fois,
en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter ».

La définition du droit français :


« La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui
conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des
biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de
l'économie qui pourra en résulter ».

Article 984 : La société ne peut être contractée :


1° Entre le père et le fils soumis à la puissance paternelle ;
2° Entre le tuteur et le mineur, jusqu'à la majorité de ce dernier
…;
3° Entre le curateur d'un incapable … et la personne dont ils
administrentles biens…
Article 985 : Toute société doit avoir un but licite. Est nulle de
plein droit toute société ayant un but contraire aux bonnes mœurs, à
la loi ou à l'ordre public.
Article 986 : Est nulle de plein droit, entre musulmans, toute
société ayant pour objet des choses prohibées parla loi religieuse.
Différence entre société civile et société commerciale :

- Objet social à caractère - Objet social à caractère


exclusivement civil ; commercial ;

- régit par les règles du droit civil


(DOC) ; - régit par le droit des sociétés et le
DOC ;
- la compétence d’attribution :
tribunal de droit commun ; - compétence d’attribution au tribunal
- les associés n’ayant pas la qualité de de commerce ;
commerçant, il n’existe pas de - la capacité juridique est exigée ;
restriction à la capacité de devenir
associé ;
- le capital social n’impose pas de
montant minimum ; - le capital social est fixé par la loi et
inscrit dans les statuts ;

Exemple de société civile :


La société civile professionnelle :
Deux associés/professionnels minimum ;
Aucun capital minimum exigé ;
Tous les associés sont des professionnels ;
Apport en nature ou en numéraire ou autres (meubles, clients, archives,
documentation…) ;
Apport en industrie n’est pas autorisé ;
Inscription dans un registre spécial (pour les avocats détenu par le barreau = ordre)
;

La société civile immobilière :


Une SCI est un contrat de société par lequel plusieurs personnes (les associés)
décident de mettre en commun un ou plusieurs biens immobiliers afin d'en
partager les bénéfices ou de profiter de l'économie qui pourrait en résulter, tout en
s'engageant à contribuer aux pertes.
Exemples :
Gérer une indivision familiale ;
Acquérir un bien immobilier avec un prix préférentiel (éviter la copropriété).
► Obligation d’être immatriculée au registre de commerce ! Et soumission à l’IS.

N.B : il faut distinguer :


Société et communauté (ou quasi société) = indivision
Volonté de s’associer = affectio societatis
Contrat de société et contrat de travail.
Société et fonds de commerce = bail, acquisition, domiciliation.
Société et association.
Les sociétés commerciales
Elles sont divisées en deux types fondamentaux : sociétés de capitaux et sociétés
de personnes, et de type mixte : la SARL.
Distinction :
Les sociétés de personnes ou fermées Les sociétés de capitaux ou ouvertes
Leurs caractéristiques : Leurs caractéristiques :
- Elles sont conclues « intuitu - Conclues sans considération de la
personae » c'est-à-dire en personne des associés ;
considération de la personne des - responsabilité des associés limitée à
associés ; son apport ;
Responsabilité indéfinie et solidaire - les actions sont négociables ;
- Le décès de l’un des associés - le décès de l’un des associés n’influe
entraine la dissolution de la société ; pas sur la vie de la société.
- Les parts sociales sont incessibles
sauf accord unanime des associés ;
- L’associé a la qualité de
commerçant.
Leurs formes juridiques : Leurs formes juridiques :
- La SNC (société en nom collectif) : - La SA (société anonyme) : le type
Pas de capital minimum ; les associés même des Sociétés de capitaux.
acquiert la qualité de commerçant ; ils - La SCA (société en commandite par
répondent solidairement et action) : regroupe deux types
indéfiniment du passif social. d’associés : les commandités
- la SCS (société en commandite (commerçants) et les commanditaires
simple) : (non commerçants).
Regroupe deux types d’associés : les
commandités (commerçants) et les
commanditaires (non commerçants).
La SARL (société hybride) :
- Le caractère « intuitu personae » y est présent ;
- Les associés ne peuvent céder librement leurs parts sociales à des
tiers ; sauf au conjoint et enfants.
- La responsabilité de l’associé est limitée à hauteur de son apport.

Le contrat de société :
La société est un contrat nécessitant la réunion de quatre conditions de validité :
1. le consentement réel et non vicié :
C’est la volonté des parties doit être éclairée, libre et sincère. Donc non entachée
de vices :
L’erreur : sur la personne des associés, sur la forme de société, sur les apports…
Le dol : des agissements trompeurs avec volonté de nuire ayant entraîné le
consentement d’une des parties (capital ?)
La violence : une contrainte physique, morale ou économique exercée sur une
personne dans le but de provoquer son consentement.
2. la capacité juridique :
C’est l’aptitude d’une personne physique à être titulaire de droits et à les exercer
(Mineur, émancipation, majeur sous tutelle).
3. un objet et une cause licite :
L’objet social est l’activité de la société. Il doit être déterminé, réalisable, licite
et indiqué dans les statuts.
Exemple :
« Activité de transport de personne et généralement, toutes opérations

industrielles, commerciales, économiques, financières, civiles, mobilières


ou immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à

l’objet social ou à tout objet similaire, connexe ou complémentaire ».

La cause est le motif pour lequel les associés ont décidé de constituer une société.
Elle doit exister et être licite.

En outre, le contrat de société doit respecter d’autres conditions de constitution :


 Une pluralité d’associés : L’affectio societatis : c’est l’intention de
s’associer. Il permet de distinguer la société et l’indivision et le contrat de
travail. (≠ société unipersonnelle : acte de volonté unilatérale) ;
 Un apport ;
 Un partage du résultat/ profit ;
 Une contribution aux pertes.
 Un contrat écrit (statuts) par acte authentique ou sous seing privé;
 La publication. BO (bulletin officiel) JAL (journal d’annonces légales).

Les apports :
Ce sont des biens (sommes d’argent, fonds de commerce, véhicule, immeuble,
brevets …) que l’associé s’engage à mettre à la disposition de la société en vue de
l’exploitation commune.
En contrepartie de son apport, l’apporteur se voit remettre par la société des parts
ou des actions.

N.B : l’apport fixe la limite de l’obligation de l’associé. Il représente la limite


de son engagement vis-à-vis d’une SA ou une SARL (≠l’associé en nom
collectif ou le commandité est tenu indéfiniment quelque soit le montant de
son apport).

Toute stipulation qui attribuerait à un associé une part dans les pertes
supérieure à la valeur de son apport est nulle.
La société est également nulle lorsque la totalité des gains est attribuée à l’un
des associés.

Les catégories d’apports :


1. L’apport en numéraire (liquidités) :
Le plus simple et le plus fréquent. Cette opération se réalise par le
versement d’une somme d’argent (espèces, chèques).
Distinguer :
- La promesse d’apport ou souscription des parts ou des actions.
- La réalisation de la promesse d’apport ou libération, c'est-à-dire le
versement effectif de la somme (pour une SA : verser le quart au
moins lors de la souscription et au plus tard 3 ans après
l’immatriculation).

2. L’apport en nature
Concerne les biens meubles ou immeubles, corporels ou incorporels
(marchandises, fonds de commerce, brevets d’invention, locaux, droit
au bail, etc.).
N.B : L’évaluation de l’apport en nature est très délicate = le
commissaire aux apports qui est un professionnel indépendant
procède au chiffrage du bien en engageant sa responsabilité.
Pour la SARL, la présence du CAA est-elle obligatoire ?

Quid de l’apport en société d’un fond de commerce ?

L'extrait de cession du fond de commerce est publié en entier et sans délai


par le secrétaire-greffier, au Bulletin officiel (BO) et dans un journal
d'annonces légales (JAL).
Cette publication est renouvelée par l'acquéreur entre le huitième et le
quinzième jouraprès la première publication.
Dans les 15 jours après la seconde insertion (publication), tout créancier
fera connaître par une déclaration au secrétariat-greffe du tribunal, la somme
qui lui est due.
A défaut par les coassociés de former, dans les trente jours qui suivent
la seconde insertion, une demande en annulation de la société ou de l'apport, la
société est tenue solidairement avec le débiteur principal au paiement du
passif déclaré et dûment justifié.

3. l’apport en industrie/ TRAVAIL :


Consiste en l’engagement pris par un associé de consacrer tout ou partie
de son activité à la marche des affaires sociales.
- L’évaluation des apports en industrie est l’étape la plus compliquée
car il s’agit d’évaluer un apport immatériel.
- La clause des statuts consacrée aux apports en industrie doit
comporter:
 l’identité de l’associé concerné,
 la définition exacte des connaissances, du travail ou des services
mis à disposition de la société,
 les modalités liées à cette mise à disposition : durée, évaluation…
 les droits éventuellement reçus en contrepartie.
N.B :
a. L’apport en industrie est interdit :
- Dans la SA ;
- Dans la SCS et SCA pour les commanditaires.
b. L’apporteur en industrie obtient une part dans les bénéfices et
contribue aux pertes à hauteur de l’apport de l’associé le moins
élevé.
c. L’apport en industrie n’entre pas dans la composition du capital
social.
d. Les titres reçus en contrepartie d’un apport en industrie ne
peuvent pas être cédés ou transmis. Ils sont nominatifs. Lorsqu’il
quitte la société, les droits qu’il a reçus en contrepartie de son apport
en industrie sont annulés.

Cas particuliers de sociétés/groupements


A. Les sociétés sans personnalité morale

1. La société en Participation (société occulte)‫شركة المحاصة‬

C’est une société qui n’existe que dans les rapports entre associés. C’est
donc une société qui ne se révèle pas aux tiers.
Exemples :
- Deux copains décide de lancer une idée et voir ce qui va en résulter
financièrement, lancer une affaire ;
- Deux particuliers ont envie de mettre en place une opération
commerciale pour une période donnée ;
- Une société en SARL souhaite se rapprocher de deux commerciaux
pour lancer un nouveau produit sur le marché. Toutefois, celle-ci n’a
pas l’intention de modifier sa structure actuelle, ni à ce qu’ils
deviennent associés de cette SARL ;
- Un fonctionnaire/un professionnel désirant opéré dans le monde des
affaires sans que son nom n’y soit apparent.

LES PRINCIPAUX POINTS POUR LA CREATION D'UNE SEP.

Définition Société que les associés décident de ne pas


immatriculer.
Contrat Un contrat écrit qui fixe libement de la constitution
et du fonctionnement de la société
Personnalité Pas de patrimoine social ;
morale Pas de personnalité morale ;
Incapacité d’ester en justice
Pas de dénomination sociale
Formalité Conditions de validité du contrat de société ;
Durée déterminée ou indéterminée ;
Pas de publcité exigée.
Gérance Un ou plusieurs gérants choisi parmi les associés ou
les tiers
Apport Obligation d’effectuer un apport (nature, numéraire
ou industrie) ;
Les apports restent la propriété des associés ;
Si la société acquiert un bien durant son existence,
les associés sont considérés propriétaires indivisaires
dudit bien.
Si la société est dissoute : règlement de compte (et
non une liquidation) est opéré entre associés.

2. La société créée de fait


- Société dans laquelle certaines personnes se comportent, entre elles et aux yeux
des tiers, comme de véritables associés.
- C’est le juge qui décide de l’existence de la société.

- Celui qui souhaite démontrer qu’elle existe doit en rapporter la preuve.Cette


preuve repose sur 3 critères :

- des apports ;

- le partage des bénéfices et des pertes.

3. La société de fait
Une société qui a été annulée ou radiée du RC (arrivé à terme par exemple) et qui
continue cependant son activité, sans demander l’immatriculation.
- C’est le juge qui décide l’existenced’une société de fait.
Conséquences :
- Le juge décide la nullité de la société et son liquidation.
- A l’égard des tiers, validité des actes passés et responsabilité des associés
indefinie et solidaire.
B. La holding

La Holding : une société qui détient des titres de participation


lui permettant de diriger et de contrôler l’activité des entités
dont elle détient les titres.

- les sociétés holding passives qui se contentent de détenir des


participations dans d’autres sociétés,

- les sociétés Holding active ou animatrice : elle assure la


direction d’un groupe.

 détenir des participations dans des sociétés ;


 fournissent des services à leurs filiales.

Exemples: YNNA HOLDING (groupe Chaabi); Attijariwafa Bank (AWB).

Filiales AWB:
Bank Assafa ( banque participative, créée en 2017)20.

Wafa Assurance

Wafasalaf

Wafabail

Wafa LLD

Wafa Immobilier

Wafacash.
3. Le GIE (loi avril 1999)

Le G.I.E est un groupement constitué entre deux ou plusieurs


personnes morales ou physiques pour une durée déterminée ou
indéterminée en vue de mettre en œuvre tous les moyens propres à
faciliter ou à développer l'activité économique de ses membres(il est au
service de ses membres).
L'activité du groupement doit se rattacher à l'activité économique de ses
membres etne peut avoir qu'un caractère auxiliaire par rapport à celle-
ci.

Formalité Nécessité d’un écrit (statuts) ;


Publicité requise
Immatriculation obligatoire au RC
Capital Possibilité de constitution sans capital ??

Contribution Les membres d’un GIE sont indéfiniment et

aux pertes solidairement responsables des dettes du groupement


(et non de ses membres).
Objet social L'activité du groupement doit se rattacher à
l'activité économique de ses membres.
Droits des Droit de profiter de l’activité du groupement ;

membres Droit d’information et de communication ;


Droit de se retirer avec l’accord des autres
membres.
Fonctionnement du groupement :
- Gérer par un ou plusieurs administrateurs, personnes physiques ou
morales (désignation d’un représentant permanent). Il sont appellés
« administrateurs ».
- Ils sont responsables individuellement ou solidairement du non respect
des lois , des fautes de gestion ou de la violation des statuts.
- Les membres du GIE sont réunis dans une assemblée générale pour
prendre les décisions relatives au groupement.
- Les décisions de l'assemblée sont prises aux conditions de quorum et
de majorité fixées par le contrat. A défaut, ses décisions sont prises à
l'unanimité de tous les membres.
N.B :
- Quorum ‫النصاب القانوني‬: portion du capital qui doit être détenue
par les associés afin que l’assemblée puisse valablement délibérer.
- Majorité ‫ األغلبية في التصويت‬: nombre de voix nécessaire au vote
d’une décision (absolue, qualifiée (2/3 des voix), relative).

EXEMPLES de GIE marocains:


- Le Groupement pour un Système Interbancaire Marocain de
Télécompensation (GSIMT) :
Chargé de la gestion des instruments de paiement, de l’échange des
valeurs entre ses 18 membres.
- CEVAL (Lafarge HolcimCiments, Ciment du Maroc, AsmentTemara) :
collectera les cendres volantes (matière première du ciment), analysera
leur qualité et les distribuera en fonction des besoins de chaque
cimentier, ce qui facilitera la gestion et la logistique.
Formalité de création de sociétés commerciales :
1. Certificat négatif : obligatoire pour toute société sauf les
entreprises individuelles (230 dirhams).
Il est délivré par l'OMPIC pour une durée d'un an.
- Passé ce délai d'un an, les certificats négatifs retirés et non
déposés pour inscription au registre du commerce sont annulés.

- Passé un délai d'un mois, les certificats négatifs non retirés sont
annulés.

2. Etablissement de statuts(≠ personne physique et succursale) :


- faire l’objet social le plus large possible, et inclure une activité
d’import-export (c’est essentiel pour l’obtention du compte en dirhams
convertible) ;
- imprimer en petit caractères, de nombreuses copies vont devoir
être légalisées, avec un timbre fiscal de 20 dhs par page.
3. Etablissement des bulletins de souscriptions - une promesse
d’apport en espèce- (SA, SCA)
4. Blocage du montant du capital libéré (pour les SA, SCA et
SARL avec un K +100.000).
Au moins le ¼ du capital devra être bloqué au moment de la
création et le reliquat dans un délai de 5 ans pour la SARL et 3 ans
pour la SA.
5. Dépôt des actes de création et formalités d'enregistrement
(Direction Régionale des Impôts) ;
6. Inscription à la taxe professionnelle (TP) et Identifiant Fiscal
(IF) sans frais (le contrat de bail ou le certificat de domiciliation de
l’entrepriseest obligatoire) ;
7. Immatriculation au registre de commerce (350 dhs) ;
8. Affiliation à la CNSS sans frais ;
9. Publications officielles (J.A.L et B.O dans un mois de
l’immatriculation) : 4 dirhams par ligne publiée (une quarantaine, en
général) au Bulletin Officiel, et 10 dirhams par ligne publiée dans le
journal.

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