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Pour réussir un cas pratique, il est impératif d’en maîtriser la méthodologie. Exercice phare
des études de droit, le cas pratique permet d’apprécier l’aptitude des étudiants au
raisonnement juridique. Entre mobilisation des connaissances et application pratique, voici
tous nos conseils en 5 étapes essentielles pour réussir cet exercice juridique 📖.
Sommaire :
😎 3 astuces bonus pour réussir son cas pratique 🎁 Exemples de cas pratique
Le cas pratique est un exercice juridique par lequel votre correcteur va chercher à évaluer votre
raisonnement juridique. En réalité, la « bonne réponse » importe peu. Vous devez avoir une
argumentation consciencieuse et juridique qui démontre un raisonnement logique.
Autrement dit, vous devez démontrer à votre examinateur que vous maîtrisez parfaitement la
méthodologie.
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📖Comme pour n’importe quelle méthodologie d’exercice juridique, vous devez préparer un
brouillon qui soit concis et clair. Concis car vous ne devez pas perdre trop de temps (n’oubliez
pas que vous devez rédiger votre cas pratique) ; clair car la clarté de vos propos rédigés au propre
qui en dépendra.
Avant toute chose, vous devez lire attentivement votre cas pratique afin d’en sélectionner les
faits pertinents. Cette lecture vous permettra de dégager les faits utiles à la résolution de votre
cas pratique.
Chaque terme utilisé est important. Néanmoins, vous devez faire un tri : ce fait est-il nécessaire à
la résolution de votre cas ?
Comme tout bon étudiant en droit qui se respecte, armez-vous de vos stabilos afin de décider les
faits que vous retiendrez.
Spoiler alert : c’est sûrement inutile de vous le rappeler, mais votre sujet ne doit pas devenir une
œuvre d’art. Surligner c’est bien ; colorier votre copie, un peu moins.
Faîtes une première lecture sans stabilos pour ne pas être tenté de tout surligner. Faîtes
ensuite une seconde lecture où vous surlignerez tout ce qui vous semble essentiel à la résolution
de votre cas.
Attention ! Interrogez-vous également sur ce qui n’est pas dit expressément. Quelques
éléments de faits peuvent ne pas être directement énoncés pour que vous puissiez raisonner
conformément à différentes hypothèses ou pour que vous puissiez défendre une position, même
sans avoir toutes les informations nécessaires pour résoudre pleinement votre cas.
N’hésitez pas à le préciser sur votre brouillon, vous en aurez peut-être besoin dans la suite de vos
développements.
Aussi, un brouillon n’est pas une retranscription du litige que l'on vous présente. D’une part,
celui-ci doit vous permettre de traiter ce que nous appellerons « les faits préalables » qui
donneront lieu aux « questions préalables ».
D’autre part, il doit contenir les faits préliminaires déterminants pour la résolution de votre cas :
ce seront les fondations de votre argumentaire.
Par exemple, prenons Hermione et Ron. Ils sont mariés depuis le 11 décembre 1990, sans
contrat préalable. Durant leur mariage, ils ont acheté une maison dans le sud de la France, dotée
d’une façade rose d’une valeur de 500 000 euros.
Le 11 octobre 2021, ils décident de divorcer. Ils viennent vous consulter pour régler leur
situation patrimoniale.
Ici, le sujet est orienté dans l'optique de résoudre la situation patrimoniale entre deux époux lors
de la dissolution du mariage. Dans votre brouillon, devront apparaître :
Les dates : organisées chronologiquement (voir infra) ;
Les parties : protagonistes de l’histoire, du conflit, du litige ;
Le lieu : « en France » ;
L’organisation de leurs rapports passés : en l’espèce, « mariés », « sans contrat
préalable » ;
L’organisation de leur rapport actuel : « divorcés ».
Ces faits préalables doivent susciter en vous des interrogations.
Ce sont des ex-époux, qui se sont mariés le 11 décembre 1990, sans contrat préalable…
Quel était leur régime matrimonial ?
Quelle(s) loi(s) s’appliquai(en)t pendant leur mariage ?
Pour pouvoir demander la liquidation d'un régime matrimonial, il est nécessaire que la
dissolution du mariage soit constatée. Le divorce est-il une condition de dissolution de la
communauté ? Quelle est sa date ?
Dans un deuxième temps, il convient de sélectionner les faits au cœur du problème. En
l’espèce, il s’agit de « la maison » « achetée durant le mariage » valant « 500 000 euros ».
En revanche, il y aura toujours des faits qui ne seront pas pertinents et inutiles. Le fait que la
maison soit « dotée d’une façade rose » ne vous apporte rien d’un point de vue juridique.
Après avoir lu votre cas pratique et relevé les faits pertinents, vous devez faire une chronologie
des faits (de la date la plus ancienne à la plus récente) sur votre brouillon. Le droit étant évolutif,
vous devez vérifier s’il y a eu :
Des réformes ;
Des nouvelles lois ;
Des dispositions transitoires.
Un des pièges du cas pratique est de se tromper dans le droit applicable à l’espèce. Une date
mal placée, et vous n’appliquerez pas les bonnes règles.
Et si jamais le cas pratique ne comporte pas de dates exactes, comment faire ? Jeunes
Pamplemousses, ne paniquez pas, chaque problème à sa solution !
Si une date n’est pas expressément formulée, le mieux à faire est de traiter le cas pratique à
la date à laquelle vous l’effectuez. Pour reprendre notre exemple, si Ron et Hermione viennent
vous voir le 21 octobre 2021, traitez le cas au regard du droit applicable à cette date.
Petite astuce : demandez toujours conseil à vos professeurs. Chacun a sa méthodologie, ses
attentes et elles peuvent varier d’une matière à l’autre et/ou d’une université à l’autre.
Attention : il y a souvent des travaux législatifs sur des projets ou propositions de loi. Cela
signifie que les règles ne sont pas encore incorporées au droit positif. Il est possible qu’on vous
demande de prévoir l’application de la règle déterminée concernant une période à laquelle le
projet de loi pourrait s’appliquer.
Le plus souvent, on vous fera raisonner sur le droit positif. Toutefois, il peut y avoir un sujet
avec une question bonus (ou une question à la fin du cas pratique) où l’on pourra vous demander
de confronter le droit en vigueur avec le droit antérieur ou avec le droit futur.
Une fois les faits relevés et organisés chronologiquement sur votre brouillon, votre travail de
juriste en herbe commence.
👩⚖️Faire un rappel juridique des faits, c’est passer d’un énoncé vulgarisé à un énoncé
juridiquement qualifié. Autrement dit, vous transformez un texte compréhensible par le commun
des mortels en un texte compréhensible par la communauté des juristes.
Cette étape de la méthodologie est fondamentale car sans qualification, vous aurez du mal à
trouver les règles applicables qui vous aideront dans la résolution de votre cas.
Étape 2 : qualifier ce qui lie les parties, c’est-à-dire leur engagement. En l’espèce, il
s’agit d’une promesse. Mais faut-il s’arrêter simplement à ce que dit l’énoncé ? Rappelez-
vous, ce qui n’est pas dit expressément peut être déterminant pour la suite de la résolution
de votre cas pratique.
Certes, une promesse a été signée. Mais dans votre cours de droit des obligations, vous avez vu
(normalement) qu’il existait deux types de promesses et que celles-ci ne sont pas définies
juridiquement de la même façon. Ce qui signifie également qu’elles n’ont pas le même régime
juridique.
La promesse est-elle synallagmatique ou unilatérale ? Les cocontractant semblent s’être mis
d’accord (c’est là que vous devez déduire des faits une qualification déterminée de l’acte sur
lequel repose le lien qui unie les parties), donc il est fort probable qu’il s’agisse d’une promesse
synallagmatique.
Étape 3 : qualifier les choses sur lesquelles peut porter le litige. Dans notre sujet, la
qualification était donnée dans l’énoncé : un « bien immobilier ». Mais vous auriez aussi
pu avoir une armoire (=un meuble meublant).
Vous l’aurez compris, une erreur à cette étape peut fausser l'entièreté de votre cas pratique.
Chaque fait est amené à entrer dans une catégorie juridique spécifique, qui elle-même appelle des
règles déterminées et des régimes liés.
Soyez un fin détective, un Sherlock Holmes du droit, qui sache ranger dans une case juridique
précise les informations qui vous seront soumises, car oui tout est implicitement ou explicitement
sous vos yeux.
Chaque indice parsemé sous le langage des mortels devrait vous permettre de vous guider dans le
monde des juristes.
Vrai ou faux : Le cas pratique, c’est l’exercice où les profs de droit se prennent pour des
humoristes ? Vrai pour 94% d’entre vous (d’après un sondage sur @pamplemousse_magazine,
pour 760 répondants).
Une fois toutes les étapes précédentes accomplies, vous devez rédiger vos faits de façon claire
et concise. Cela ne doit pas dépasser quelques lignes. Pourquoi ?
D’un côté, la surabondance n’est que l’expression de la maladresse ;
De l’autre côté, la synthétisation excessive exprime la carence.
À vous de trouver le bon équilibre. Encore une fois, celui-ci dépend de toutes les informations
dont vous disposez dans le sujet de votre cas pratique. Si vous avez 5 situations à qualifier, vous
n’aurez pas le même nombre de lignes que s’il y a une seule situation.
La sélection des faits, leur qualification juridique et leur rédaction doivent vous permettre
de commencer à saisir le(s) problème(s) de droit. Si vous n’en voyez aucun, vous êtes sûrement
passé à côté d’une information importante.
Si vous avez de la chance, l’étape de la détermination des problèmes de droit sera servie sur
un plateau par votre professeur. En effet, dans certains cas pratiques, ils sont présents dans
l’énoncé. Dans ce cas-là, ne cherchez pas midi à quatorze heures, vous n’aurez qu’à reprendre les
problèmes énoncés (et les reformuler si besoin).
En revanche, si tel n’est pas le cas, il est impératif que vous les déterminiez de façon
méticuleuse. Vous ne pouvez pas répondre à une question si elle n’est pas posée… Cela devrait
vous éviter de sauter cette étape de la méthodologie.
Dès lors, vous devrez déterminer le ou les problème(s) juridiques que soulèvent les faits de
l’espèce et les rédiger sous forme de question(s).
Par exemple : Ginny, 17 ans, se marie avec Harry en 2017 sans l’accord de ses parents, qui la
trouvaient encore trop jeune. Dès qu’ils ont eu vent dudit mariage, les parents de Ginny se sont
opposés à cette union.
Dans le cas pratique ci-dessus, il est indiqué que l’épouse est mineure et n’a pas obtenu
l’accord parental pour se marier. Dès lors, elle risque la nullité de son mariage. Le problème de
droit en l’espèce serait alors de savoir si un mariage contracté entre un majeur et une mineure peut
être annulé. La question pourrait être alors : « Le mariage entre un époux majeur et une épouse
mineure encourt-il la nullité ? ».
À noter que plusieurs questions peuvent être attendues (cela varie en fonction des sujets) !
Même s’il est fortement valorisé de structurer son cas pratique sous forme de plan à l’aide de
chaque sous-question, il est impératif que vous alliez vous renseigner sur les attentes de votre
professeur.
Dans l’exemple précité la question était celle de la nullité du mariage. Vous pouvez alors vous
poser la question de l’intérêt à agir, mais aussi celle du délai. Vous pourrez alors utiliser ces
nouvelles questions pour former votre plan.
Exemple :
Rappel juridique des faits ;
Problématique principale ;
o I/ Intérêt à agir
Syllogisme
o II/ Délai pour agir
Syllogisme
o III/ La nullité du mariage
Syllogisme
🔍Pour résoudre votre cas pratique, une fois que vous avez cerné le problème de droit, vous
devez identifier quelles sont les règles de droit applicables.
Place au travail de recherche ! À l’aide de vos cours, des codes, des sites internets, etc., vous
trouverez les règles de droit permettant de résoudre votre cas pratique.
Ces règles peuvent venir de nombreuses sources, mais nous vous conseillons de les rechercher
dans cet ordre :
Dans la Constitution et les textes internationaux ;
Dans les lois ;
Dans les règlements ;
Dans la jurisprudence : elle peut vous aider à déterminer quelle(s) solution(s) pourraient
être envisageable(s) si un cas similaire a déjà été traité ;
Dans la doctrine : elle vous donnera différents points de vue sur votre sujet, ce qui vous
permettra de prendre de la hauteur et de traiter le sujet avec un œil plus professionnel.
Il s’agit ici de regrouper les règles pertinentes qui mèneront à la réponse de la
problématique que vous avez dégagé.
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🖊Une fois toutes les informations recueillies, voici la dernière étape de votre méthodologie :
vous pouvez (et devez) conclure votre syllogisme.
Rédaction de la majeure
Comme dit précédemment, la majeure doit être rédigée de façon pyramidale. Celle-ci
correspond aux arguments juridiques qui vous permettront de trancher le problème de droit et de
le résoudre.
Rappelez-vous vos cours de L1 et la belle pyramide de Kelsen. Certaines normes ont plus de
poids que d’autres. Il convient de les ranger de manière structurée.
Tout d’abord, commencez par citer les règles constitutionnelles applicables à votre énoncé.
Celles-ci seront rarement demandées, mais s’il y en a, elles seront les bienvenues.
Ensuite, citez la loi, soit toutes les règles que vous avez préalablement trouvées dans vos codes
(Code civil, Code du commerce, Code de la consommation, Code monétaire et financier, etc).
Attention : ne citez pas tout et n’importe quoi. Citez seulement les règles applicables à votre cas
pratique. C’est comme les stabilos, il ne faut pas en abuser.
🔍Petite astuce : si plusieurs lois sont amenées à apparaître dans votre majeure, nous vous
conseillons de partir de la loi qui pose le principe général à la loi la plus spécifique. Ainsi, votre
argumentaire sera plus structuré et vos idées aussi.
Ceci étant fait, aidez-vous de la jurisprudence. Elle vous permettra de voir comment les lois que
vous avez pu citer préalablement ont été appliquées dans le temps. Encore une fois, il ne s’agit pas
de citer toutes les jurisprudences sur le sujet. Sélectionnez celles qui ont une véritable pertinence
pour votre cas pratique.
Petites précisions pour nos Pamplemousses : une jurisprudence pertinente est une
jurisprudence qui va coller aux faits ou qui va apporter un éclairage sur le cas pratique. Nul
besoin d’en résumer les faits, contentez-vous de citer l’apport de la jurisprudence.
Enfin, vous pouvez ajouter de la doctrine. Celle-ci viendra renforcer la position que vous
défendez, par exemple, s’il existe des divergences prégnantes en jurisprudence.
Une fois ce travail effectué, vous devez revenir au monde des moldus. Il faut expliquer, de façon
claire et précise, pourquoi ces fondements juridiques s’appliquent concrètement à votre cas et
comment ils vont vous aider à le résoudre.
Témoignage : « Pendant toute ma L2, j’enchainais les mauvaises notes dans mes cas pratiques,
sans réellement réussir à comprendre pourquoi. Je connaissais mon cours sur le bout des doigts.
C’est seulement après avoir retravaillé ma méthodologie de fond en comble que j’ai compris que
la structure était plus importante que la réponse », Alyson, L3 Droit.
Dans ce paragraphe, il s’agit d’appliquer les règles de droit aux faits de l’espèce. Vous devez
argumenter, montrer un raisonnement logique. Vous devez arriver à la résolution du cas
pratique. Continuez de garder un vocabulaire juridique, les prénoms sont par exemple bannis.
N’oubliez pas d’envisager toutes les réponses possibles, surtout lorsque les faits restent très
vagues. Si dans l’exemple du mariage de Ginny et Harry nous n’aurions pas indiqué son âge mais
formulé « Ginny, de son jeune âge », vous auriez dû envisager l’hypothèse où l’épouse était
mineure et celle où elle était majeure.
Pour ce qui est de la structure de la rédaction, privilégiez une rédaction telle que :
L’énoncé de la règle de droit ;
L’exposé des faits s’y rapportant ;
La conclusion que vous tirez de l’application de la règle aux faits.
Exemple :
En l’espèce, la loi fixe la majorité à 18 ans (art. 388 C. civ.). L’épouse ayant 17 ans, elle est
considérée comme mineure aux yeux de la loi.
De plus, selon les articles 144 et 148 du Code civil, une mineure ne peut pas se marier sans
l’accord parental. Ses parents n’étant pas d’accord, elle s’est mariée sans celui-ci. La loi
sanctionne l’absence de consentement des parents du mineur pour se marier par la nullité du
mariage.
L’article 182 du Code civil dispose que la nullité en question est relative : « le mariage ne peut
être attaqué [...] que par ceux dont le consentement était requis, ou par celui des deux époux qui
avait besoin de ce consentement. » Le consentement requis est celui des parents. La mère de
l’époux en tant que parent a donc bien intérêt à agir.
La loi (art. 181 C. civ.) exige un délai de cinq ans pour agir contre cette union. Les époux se sont
mariés en 2017, la mère aura alors jusqu’à 2022 pour agir.
Rédaction de la conclusion
La rédaction de la conclusion n’est pas une étape exigée par tous les professeurs. Dans de
nombreuses méthodologies, elle se confond avec la mineure.
Selon certains chargés de TD, cette étape peut être sautée en l’incorporant à la fin de la mineure.
Si néanmoins elle est exigée par vos professeurs, il s’agira simplement d’une ou deux phrases
donnant la réponse à la problématique.
Exemple : La mère de l’époux pourra agir dans un délai de 5 ans, soit jusqu’à 2022. Si tel est le
cas, le mariage sera normalement annulé.
😎Parce que nous voulons vous donner toutes les clés pour réussir votre cas pratique, voici 3
conseils en plus de notre méthodologie pour bien maîtriser cet exercice juridique :
Structurez au maximum votre devoir : vos professeurs ont beaucoup de copies à
corriger. Essayez de faire la différence en rendant une copie qui soit structurée, aérée et
qui donne envie de lire ;
Utilisez les termes appropriés : la rigueur fait la différence sur une copie. Au moment de
la qualification juridique des faits, il faut penser à exploiter les termes juridiques les plus
adéquats qui se retrouveront tout au long du devoir ;
Vérifiez les éléments points par points : n’allez pas trop vite, même lorsque les éléments
sont évidents. Par exemple, si l’on dit qu’un mineur ne peut pas se marier, il faut déjà
vérifier s’il y a eu un mariage (en l’espèce, s’il y a écrit « a célébré son union à la Marie »,
cela signifie qu’il y a bel et bien eu mariage… À 17 ans, la majorité est fixée à 18 ans…
Elle est donc mineure).