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e cas pratique met l’étudiant dans la situation d’un avocat, d’un consultant juridique ou

d’un expert accroché pour une affaire présentant des difficultés juridiques. L’objectif de
cet exercice est de montrer au correcteur une capacité de raisonnement, de construction
et de réflexion. Ce qui importe ici, c’est le raisonnement. En claire, ce sont les différentes
étapes de votre argumentation pour aboutir à la solution qui sont évaluées.

Comme on peut le constater, l’exercice du cas pratique demande non seulement de


connaitre son cours mais aussi de maitriser la méthode et d’avoir une capacité de
raisonnement logique.

Dans cet exercice, la première étape fondamentale est la lecture attentive du cas. Lors de
la 1ère lecture, vous ne devrez pas avoir de stylo en main car il faut se concentrer sur la
lecture sans souligner quoi que ce soit. Lors de la deuxième lecture, vous pouvez
souligner les faits les plus importants tous en vous faisant une idée des thèmes à
aborder et de l’esprit générale du cas. Vous devez donc opérer un tri entre les faits
inutiles et les faits pertinents. Ainsi, il convient d’éviter d’ajouter des données factuelles
qui n’existent pas dans le cas car ce qui n’est pas dit, ne doit pas être supposé. Lors de la
rédaction d’un cas pratique, il convient de faire preuve de rigueur car un exposé clair est
déjà un élément de séduction du correcteur. En toute état de cause, la présentation en
vue de la solution au cas obéit à un schéma à 3 niveaux :

- L’exposé des faits pertinent : ce sont uniquement les faits nécessaires à la


résolution du cas pratique qui seront confronté par la suite à la règle de droit que
vous aurez exposé
- L’exposé de la règle de droit : parfois, une question est posée directement par le
cas pratique et dans ce cas vous devez formuler juridiquement le problème posé.
L’exposé de la règle de droit doit être fait pour chaque hypothèse envisagé. Doit
figurer dans l’exposé de la règle de droit, le texte de loi.
- La confrontation des faits à la règle de droit exposé : après l’exposé de la règle de
droit vient la confrontation de la règle au fait de l’espèce. Les étudiants y voient
souvent une évidence pourtant il faut démonter en quoi les conditions de la règle
de droit sont réunies en l’espèce.

C’est après ces 3 étapes que l’on assiste à la présentation de la réponse à la question
posé et ce de manière claire, précise et concise
Sujet

les étudiant de l’ UCAC option EG créent une Association dont l’objet est de leur
permettre de partir en vacance dans d’autres ville du pays à des prix très compétitif. Le
succès est tel que l’association enregistre dès la première année d’importante bénéfice.
Les agences de la ville voudraient réagir, elles vous demandent ce qu’elles peuvent faire.

De la lecture des faits, il en ressort que les étudiant de L’UCAC ayant crée une association
pour aller en vacance à des prix compétitif, réalisent d’énorme bénéfice et les agences de
la villes aimerait savoir quelle reaction peut être la leur face à cela. Le pl’roblème
juridique qui se pose est celui de savoir de quel action ces agences dispose à l’encontre
des étudiant

D’après l’acticle 2 l’acte uniforme OHADA relatif au commerce est commer et d’après
l’article

D’après les faits , les étudiant ne font pas de l’accomplissement de l’acte de commerce
par nature leur profession puisqu’ils ont pour profession principale leurs Etude et que
l’activité commerciale est secondaire et attaché a leurs études. De plus étant donné que
l’on ne va pas en vacance chaque jours mais à une seul période, leur activité n’est donc
pas accomplit de facon régulière telque le suggère l’arcticle 2. En conséquence, les
agence de la ville peuvent poursuivre l’association pour exercice illégale et abusive de
l’activité commerciale

Cas n°2

Un poissonnier vend son fonds de commerce à une personne qui voudrait exercer
l’activité de cordonnier

- Qu’elle est d’après vous l’intérêt pour le cordonnier d’acheter le fonds de


commerce
- Le poissonnier devra il laisser au cordonnier son matériel et son outillage.
- Que constituent les chambres froides ? appartiennent-elles au poissonnier

Cas n°3
Par exploit d’huissier en date du 22 mars 2001, madame ZOUZOUA à donné congé sans
renouvellement du bail et sans offre d’indemnité d’éviction au motif que madame SEWA
locataire a modifié la destination du local prévu au contrat notamment en y installant
une boite de nuit avec des nuisances sonores pour les tiers. Devant le tribunal, il a été
démontré que la bailleresse avait été informé de l’installation d’une boite de nuit et que
cette dernière l’avait même encouragé. Du coup pendant l’audience madame ZOUZOUA
invoque comme motif de la mise en congé le fait que le preneur n’avait pas souscrit d
police d’assurance stipulé au contrat.

1. Le tribunal peut-il valider le congé sans autres indemnités données a madame


SEWA
2. Pendant cette querelle judiciaire, le bail de madame Nathalie, l’autre locataire de
madame ZOUZOUA est arrivé à expiration sans qu’elle n’adresse une demande de
renouvellement au bailleur. Peut-elle invoquer le bénéfice du droit au
renouvellement de ce bail ?

Cas n°4

Mr Kenneth est propriétaire d’un fonds de commerce situé à douala Bonanjo spécialise
dans la vente d’équipement de maison ce commerce crée en janvier 2008 marche bien.
Seulement obsédé par le désire d’aller à l’étranger, il a joué et a gagné à la loterie

Américaine. Il décide de partir pour les Etat unis en janvier 2010. Inquiet sur le sort de
son commerce, il vient vers vous afin que vous l’éclairiez sur les règles qui peuvent
l’aider dans une telle situation le fond de commerce peut être vendu, cédé ou loué

Plus encore, il voudrait savoir si le propriétaire d’un fonds de commerce ayant conclu un
bail commercial peut se voir opposé le refus du renouvellement du bail du fait de sa non
présence au Cameroun.

Mr Kenneth a passé une commande à la société D & Son company pour la fourniture de
100 imprimante livrés seule 45 étaient vendable, les autres comportant des défauts
rendant leur revente impossible. Ce dernier inquiet vient vous voir dans l’optique de
savoir les possibles solution qui s’offrent à lui à l’égard de la société vendeuse.
Revenu au Cameroun en Mai 2015, il décide de créer à bafoussam un commerce
spécialisé dans la vente des liqueurs ; il voudrait savoir dans quel juridiction doit il
procéder à l’immatriculation et quels sont les avantages qui en découle

Cas n°5

Maitre Jason avocat à douala a un important porte feuille d’entreprise commerciale de la


ville outre son activité de conseille, certaine entreprise client lui donne regulièrement
mandat de dédouaner leurs marchandises au port de douane. Cette activité secondaire
faisant l’objet d’une facturation séparé. Votre éclairage est alors sollicicité sur les points
suivant :

1. Comment qualifier l’activité de dédouanement des marchandise ? cette activité


est elle compatible avec sa profession d’avocat
2. Depuis 2ans, maitre Jason n’a reçu aucun payement relatif à l’activité de
dédouanement des marchandises. Il envisage d’agir en recouvrement forcé de ses
créances. A cet effet, il dispose d’un procès-verbal de transcription des SMS de
relance adressé au débiteur et d’une comptabilité régulièrement ténue des
opération concerné. Ces éléments vous paraissent-ils suffisant pour le succès de
l’action judiciaire envisagé
3. L’une des entreprise cliente de maitre Jason envisage quitter Douala pour
s’installer à Dschang quelles sont les formalités qu’imposerait un tel déplacement
étant donné par ailleurs que ladite entreprise a bénéficié de 2 crédit de la BICEC
d’une part et d’Afriland first banc d’autre part, garanti par des nantissement de
son fonds de commerce

Maitre Jason, Avocat de profession exerce une activité de conseillé pour des sociétés
de la ville. Par ailleurs, il exerce une activité secondaire de dédouanement des
Marchandises pour certaines de ces sociétés, lesquelles lui offrent une rémunération
distincte pour ce service. Les problèmes juridiques qui se posent sont tout d’abord
celui de la qualification de l’activité de dédouanement ? aussi faudrait savoir si elle
est compatible avec sa profession première d’avocat. De plus n’ayant reçu aucune
rémunération de cette activité qu’il a fidèlement exécuté serait-il judicieux pour
maitre d’agir en justice avec des preuve en SMS et comptabilité ?
D’après l’articleArt.169.- L’intermédiaire de commerce est une personne physique ou
morale qui a le pouvoir d’agir, ou entend agir, habituellement et professionnellement
pour le compte d’une autre personne, commerçante ou non, afin de conclure avec un
tiers un acte juridique à caractère commercial. De ce fait, Le mandat reçu par me
Jason pour le dédouanement des marchandises pour le compte de ces sociétés lui
confèrent donc la qualité d’intermédiaire de commerce. De plus, En tant qu’IC il se
heurte à

Art.170.- qui dispose que L’intermédiaire de commerce est un commerçant ; il est


soumis aux conditions prévues par les articles 6 à 12 du présent Acte uniforme.
Portant un intérêt au 9ème article de cet intervale, il en ressort que, le métier d’avocat
est incompatible à celui d’avocat. Dans le cas d’espèce l’activité d’intermédiair e de
commerce mené pa M jason est incompatible avec sa proféssion d’avocat.

De plus n’ayant reçu aucune rémunération de cette activité qu’il a fidèlement exécuté
serait-il judicieux pour maitre d’agir en justice avec des preuve en SMS et
comptabilité ?

D’après le principe de la liberté de preuves, l’acte de commerce peut être prouvé par
tout moyen même par SMS. Me Jason ayant envoyé des SMS qu’il peut prouver et
ayant tenu une comptabilité régulière de ces activités peut avec succès.

Cas n°1

Les etudiants de l’UCAC par leur association de voyage utilisent des prix très compétitif
chose qui nuis au agence de voyage qui aimerait savoir ce qu’il peuvent faire

La concurrence est déloyal lorsque la société met des prix auquels il enregistrent des
pertent et peuvent être sanctionné.

Les agences de la ville peuvent intenter une action contre ladite association si la
concurrence est déloyal au cas contraire il ne le peuvent pas

Cas n°2

Au regard des faits Le cordonnier qui achète le fonds de commerce voudrai savoir en
quoi cela lui sera bénéfique. Par ailleurs il est aussi question de savoir si le poissonier
est tenu de laisser son matériel et son outillage qui constituent des meuble corporelle.
Aussi un intérêt est porter sur la nature de la chambre froide pour le fond de commerce
et son propriétaire

D’après l’acte uniforme le cédant d’un fonds de commerce qui est le commerçant est
tenu de vendre avec le matériel si l’acheteur du fonds veut continuer dans la même
activité au cas contraire il n’est pas tenu.

Dans le cas d’espèce, nous constatons un changement d’activité qui transforme la


destination du fonds de commerce de la poissonnerie à la cordonnerie. le materielle du
poissonnier n’est plus adéquat pour cette nouvelle activité par conséquent le
commerçant n’est pas tenu de le laisser. En ce qui concerne la chambre froide elle
renvoie a une installation ou amménagement et argencement operé sur le fond de
commerce. Elle est dévenu immeuble par destination et n’est par conséquent plus la
propriété du poissonnier

Cas n°3

A la lecture des faits il en ressort que Mme ZOUZOUA sous motif de changement de la
destination prévu par le contrat de bail décide d’une mise en congé de Mme SEWA sans
indemnité d’éviction. Cependant il est constaté que Mme ZOUZOUA avait connaissance
de la destination prévu par Mme SEWA et soulève à ce moment la non souscription par
Mme SEWA d’une Assurance comme motif de son éviction sans indemnite. Il se pose ici
le problème de savoir si le tribunal pourrait valider cette ? éviction Mme Nathalie l’autre
l’autre locataire pourrait elle se prévaloir d’un droit au renouvellement de son bail sans
notification préalable de Mme ZOUZOUA

D’après l’article 123 l’acte uniforme aucune stipulation du contrat ne peut faire échec au
droit au renouvellement. De ce fait Mme ZOUZOUA ne peut pour motif de non
souscription d’assurance pour procéder à une éviction sans indemnité de Mme SEWA.
Par conséquent le tribunal ne saurait valider l’éviction de cette dernier sans payement
d’indemnité (lire 123)

Pour bénéficier du droit au renouvellement du bail une sollicitation doit être fait au
bailleur. Cette sollicitation doit être faite par signification d’huissier de justice ou
notification par tout moyen permettant d’établir la réception effective par le
destinataire ; ceci au plus tard 3 mois avant la date d’expiration du bail. À la lumière de
l’article 124, le non-respect de ce délai de 3mois entraine la déchéance du droit au
renouvellement du bail

Se référant à l’article 124, Mme Nathalie est déchu de son droit au renouvellement du
bail. Elle ne peut jouir de son droit au renouvellement car son bail est arrivé à expiration
sans qu’elle ne notifie sa bailleresse Mme ZOUZOUA son désir de renouvellement

Cas n°4

Corrections du prof

A la lecture des faits il ressort que… ou de l’analyse il ressort que…

Article 3. Lorsqu’il y’a prestation de service qui donne les bénéfices il sont dans une acte
de commerce. Ce qui n’est pas sensé être leur profession. Etudiant est leur qualification
ce devient une activité accessoire plus principal Article 2. S’il était inscrit dans le registre
de commerce et avait le titre de commerçant, il pouvait être concurrent et les agence ne
pouvait rien faire jusqu’à ce qu’ils posent un acte de concurrence illicite

Créent une association qui les permet d’aller en vacances. On ne part pas en vacances
tous les jours de l’année donc l’activité n’est pas régulière.

L’association ne fait pas des activités commerciales, ne fait pas de bénéfice, ne partage
pas le bénéfice

Il peuvent engager la responsabilité de l’association pour exercice illégale et abusive de


l’activité commerciale des étudiants selon L’article 2

Cas N°2

Le bénéfice du droit au maintien dans les lieux à travers le phénomène du


renouvellement du droit au bail et pourra à la longue bénéficier de la clientèle du
poissonnier (article 136)

Un problème ce pose à savoir si le matériel renvoie à tous ce qui réalisation mobilier.


frigo etc. Outillage est l’ensemble d’instruments nécessaire pour mener l’activité. (article
137 et 136
Dans le fond il y’a des aménagements. Si on fait des aménagement ayant une fixité avec
l’immeuble de tel sorte que la sépartation va entrainer une destruction partielle de
l’immeuble dont il devient un immeuble par destination. Etant un immeuble par
destination le bien n’appartient pas au poissonnier mais au propriétaire

Cas n°3

Des lecture conjugé de L’article 123 et 127 de l’OHADA, il ressort que

Madame ZOUZOUA à fait. Ces actions sont contraire. Le motif avancé par madame
ZOUZOUA est un motif inopérant. Le motif d’assurance elle ne l’a pas évoqué dans
(l’exploit) de l’hussier mais uniquement devant le juge. On ne peut valider sans
indemnité d’éviction. (suite de ma part)

Cas n°4

La loi dispose, le contrat stipule

Monsieur Keneth est inquiet du sort de son fond raison pour laquelle il est mieux de
parler de location gérance que de sous location car le sous locataire aura plus
d’autonomie. Se limite à LG

2 Le locataire gérant n’a pas le droit au renouvellement. Le droit appartient au


propriétaire du fond. (138). Pour bénéficier du renouvellement il doit exploiter
2ans avoir respecter la destination, que le bailleur ne dispose pas des motifs
légitime (reconstruction, devenir propriétaire ou un membre de sa famille).
3 D’après l’article 250, le vendeur est tenu, en outre, de s’assurer de la conformité
des marchandises à la commande et d’accorder sa garantie. (K : Aucune
stipulation de contrat ne peut faire obstruction à l’acte uniforme (par exemple la
mention INTERDIT DE RETOURNER LE PRODUIT n’a pas valeur lorsque pas
conforme ou indiqué))
4 Le RCCM est tenu par le greffe du TPI de l’endroit de l’installation de votre
activité. (51).
Cas n°5
- Article 192. Incompatibilité. Article 9.
- Entre 2 commerçant et non commerçant 1 commerçant. Liberté de preuve ART
5. Commerçant non commerçant commencement d’écrit
- Article 44 et Article 51. 1èr formalité est la radiation. Le processus de radiation
de la première immatriculation doit se faire après publication pour les créanciers
(confer cours).
Les actes accomplis par une personne en situation d’incompatibilité n’en restent
pas moins valables à l’égard des tiers de bonne foi.
(Art 8 Ceux-ci peuvent, si bon leur semble, se prévaloir des actes accomplis par
une personne en situation d’incompatibilité, mais celle-ci ne peut s’en prévaloir.

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