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Chapitre 3
Au départ, le code de commerce a été conçu pour les actes de commerces, qui confèrent à leur
auteur la qualité de commerçant.
La notion d'actes de commerce n'était pas définie de manière abstraite, mais sous forme
d'énumérations routinières d'actes réputés de commerce.
Il existait cependant une distinction entre les actes de commerce objectifs et les actes de
commerce subjectifs.
Les premiers sont commerciaux même s'ils ne se produisent qu'une seule fois.
Exemple : achat de meubles pour la revente
Les seconds sont commerciaux en raison de leur répétition
Exemple : les entreprises immobilières
Dans cette catégorie on retrouve tous les actes accomplis par un commerçant, qui par la
qualité de celui-ci deviennent des actes de commerce.
Cette présomption est réfragable, le commerçant dispose de la faculté d'établir que l'acte
litigieux a une cause étrangère au commerce.
On y retrouve aussi les actes mixtes ci-dessus expliqués.
Comme par exemple, la souscription d'une police d'assurance sera civile dans le chef de
l'assuré, mais présentera un caractère commercial dans le chef de la compagnie d'assurance.
Étant donné que c'est la nature de l'acte contre lequel on veut agir qui implique la matière
compétente et les preuves des engagements souscrits, de là, dépendra la compétence
matérielle en cause. (Droit civil ou droit commercial).
Donc, la dite définition de commerçant était plus compréhensible:
" sont commerçants ceux qui exercent des actes qualifiés commerciaux par la loi et qui en font
leur profession habituelle, soit à titre principal, soit à titre d'appoint".
Il fallait donc trois conditions pour avoir la qualité de commerçant;
1. Accomplissement d'actes de commerce,
2. À titre professionnel,
3. En son nom, et pour son compte.
Actuellement, il y a abrogation des notions de commerçant et d'actes de commerce. On
parlera uniquement d'entreprises dans la nouvelle législation.
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Chapitre 3
2.1 LE CONSOMMATEUR
"Toutes personnes physiques qui agit à des fins qui n'entrent pas dans le cadre de son activité
commerciale, industrielle, artisanale ou libérale."
2.2 L'ENTREPRISE
Le titulaire de professions libérales, c'est un régime particulier par rapport aux autres
entreprises, les règles en matière de pratiques du marché et protection du consommateur
restent similaires aux autres entreprises, sauf par exemple la vente à perte qui leur est permise
mais interdite pour les entreprises (CDE art IV 116)
Définition:
Une entreprise est une entité qui produit des biens et/ou des services avec ou sans esprit de
lucre.