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ÉVALUATION EN

DROIT
COMMERCIAL
RÉPONSES :

I/ SAVOIR DIFFÉRENCIER LES STATUTS


PROFESSIONNELS
Vue qu'il  s'agit d'un lauréat de l'ENCGT qui veut se lancer dans les
affaires avec une activité de recyclage des veilles roues des véhicules à
moteur et vélos, le meilleur choix de statut professionnel sera le statut
auto-entrepreneur créer récemment par le gouvernement pour
encourager la création d'entreprise et qui offre plusieurs avantages tels
que: la simplification de la procédure de création en effet cette
procédure ne prend que quelque minute et consiste à déclarer l'activité
seulement pour avoir une visibilité vis à vis de l'état et des tiers d'autre
part, la possibilité d'exercer à domicile ( plus besoin d'avoir un local pour
exercer), l'ouverture à toute les nationalité, l'absence d'un coût de
fermeture, le droit de facturer les prestations, une fiscalité généreuse (
taux fixée 0.5% du CA annuel pour les artisans, les commerçants et les
industriels et 1% du CA pour les fournisseurs de services), de plus l'auto
entrepreneur est dispensé de payer des taxes s'il n'a pas dégagé de
rentrées monétaires et enfin, il est dispensé de présenter un bilan
comptable à l'administration fiscale.

II/ ACTIVITÉS COMMERCIALES ET CONTRATS


COMMERCIAUX

Salim dégage un bénéfice régulier à partir de  son activité, de plus la


nature de son activité rentre dans l'article 6 du code de commerce donc
ce qu'il fait n'est pas légal. Pour que son activité devient légal, il faut qu'il
face une déclaration à la chambre de commerce et qu'il s'enregistre
dans le registre de commerce sous un statut juridique . En faisant cela, il
va protégé  ses droits, celles de ses clients et exercer son activité
légalement.
III/ TRIBUNAL COMPETENT

Situation N°1
La société commerciale BIBA fabrique et commercialise des objets en bois à
Tanger. Elle a livré une commande à Ali qui équipe sa maison de vacances à
Mohammedia (il est installé à Casablanca).). Le montant de la facture s’élève
à 100  000 DH. Mais Ali n'a payé que 50  000 DH à la livraison et refuse de
payer le reste malgré le délais accordé par l'entreprise.  Donc il s'agit d'un
litige de consommation entre un commercial et une personne civil qui
d’après la proposition de loi modifiant l'article 202 de la loi n°31-08 du 18
février 2011  se traite dans les tribunaux de première instance. En effet, le
Code de commerce stipule que lorsque l'acte est commercial pour un
contractant et civil pour l'autre, les règles du droit commercial ne
s'appliquent qu'à la partie pour qui l'acte est commercial," sauf disposition
spéciale contraire", En ce qui concerne la compétence territoriale, l'article
202 de la loi  n°31-08 prévoit qu'en cas de litige entre le fournisseur et le
consommateur, et nonobstant toute condition contraire, la juridiction
compétente est le tribunal dont relève le domicile du consommateur ou son
lieu de résidence ou la juridiction du lieu où s’est produit le fait ayant causé
le préjudice au choix du consommateur. Donc la société BIBA doit porté
plainte contre ALI auprès du Tribunal de première instance de Casablanca
ou celui de Mohammedia ( où a lieu le préjudice).
Situation N°2
Sihem,étudiante, a acheté un ordinateur neuf qui est tombé en panne 3
jours après sa réception. Elle l’apporte au vendeur commerçant, qui refuse
de le reprendre.  Dans ce cas, c'est une personne civile qui porte plainte
contre un commercial à cause d'un litige de consommation donc d’après la
proposition de loi modifiant l'article 202 de la loi n°31-08 et le code de
commerce qui stipule que lorsque l'acte est commercial pour un contractant
et civil pour l'autre, les règles du droit commercial ne s'appliquent qu'à la
partie pour qui l'acte est commercial," sauf disposition spéciale contraire", le
consommateur a le choix de porter plainte contre le commerçant soit
auprès du tribunal de commerce soit auprès du tribunal de première
instance . Mais d’après l'article 6 de la LOI N° 53-95 INSTITUANT DES
JURIDICTIONS DE COMMERCE,les tribunaux de commerce sont compétents
pour connaître des demandes dont le principal excède la valeur de 20.000
dirhams, or la valeur de l'ordinateur n'est que de 7000 DH donc Sihem doit
porter plainte contre le commerçant auprès du Tribunal de Première
Instance.
IV/ FONDS DE COMMERCE

Puisque Noreddine n'exploite le local que depuis un peu plus d'un ans, il
n'a pas le droit de de renouveler le contrats de baille qui nécessite au
moins 2 ans d'utilisation( car c'est la durée minimale pour constituer une
clientèle).Donc Rachid a le droit de récupérer le local mais il doit mettre
en demeure le locataire en précisant la raison qu’il invoque et accorder un
délai pour l’éviction à compter de la réception de la mise en demeure .Ce
délai est de 15 jours si le motif est le non-paiement des mensualités
locatives ou si le local menace de tomber en ruine. Le délai est toutefois
de trois mois si le motif est la récupération pour usage personnel, la
démolition et la reconstruction, l’extension ou la surélévation, ou encore
pour une raison sérieuse du fait de la violation des stipulations du
contrat.Passé ce délai, Rachid a le droit de saisir la justice pour
l’homologation de la mise en demeure et ce à l’intérieur d’un délai de 6
mois, courant à partir de la fin du délai accordé au locataire. En ce qui
concerne les droits de Noreddine, il a le droit d'usage, le droit de
prétendre à la propriété commerciale s'il dépasse 2 ans. Il a aussi le droit
de sous-louer le local mais avec un montant ne dépassant pas le montant
qu'il paie lui même au bailleur sinon le bailleur a le droit de demander la
révision du loyer.

V/ EFFETS DE COMMERCE
La société commerciale ABCLD tire pour la première fois une lettre de
change le 10/08/2020, d'un montant de 10 000 dirhams sur la société
CBA, à échéance le 10/10/2020.
Or le tiré( la société CBA) ne sera pas tenu d'une "obligation cambiaire"
tant qu’il n’aura pas signé la lettre de change, et rien n'oblige le tiré à
accepter, il est libre de refuser ou accepter la lettre de change. Tandis
que pour le billet à ordre, le souscripteur( débiteur) s'engage à payer le
bénéficiaire un montant précis à une date déterminée. De même, le
chèque est un instrument de paiement qui constate par un écrit, l’ordre
donné par le tireur au tiré «banquier » de payer à un bénéficiaire sur
présentation de l’écrit, la somme qui y est portée et qui proviendra de
fonds lui appartenant déposés sur un compte ouvert chez le tiré. Donc
on peut dire que le billet à ordre ou le chéque sont des choix plus sûr.

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