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Droit Commercial
S4 - 2023
CAS 1 :
M. Karim est salarié dans une usine de fabrication d’automobiles. Comme
c’est un passionné de voitures d’occasions, il lui arrive régulièrement, de faire
de bonnes affaires d’achats et de revente entre particuliers. Ces opérations
lui procurent souvent des revenus assez conséquents.
M. Karim pense que son activité demeure civile et il ne se considère pas
comme commerçant car il n’est pas immatriculé au registre du commerce.
Vérifier l’incompatibilité :
M. Karim doit faire son choix entre : l’activité civile et l’activité
commerciale.
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CAS 2:
Alain est un âgé de 16 ans lorsqu’il reçoit en héritage de son père qui est
décédé l’imprimerie qui se trouve à Rabat. Alain qui avait l’habitude d’aider
son père durant son temps libre dans l’imprimerie, souhaite pouvoir exploiter
ce commerce.
Est-ce possible ? Rappeler le problème juridique posé dans le cas.
Solution :
1-Faits :
Alain souhaite pouvoir exploiter l’imprimerie de son père décédé vu qui avait
l’habitude d’aider son père durant son temps libre. Toutefois Alain n’a que 16
ans.
Dans la situation présente, il s’agit des conditions juridiques de l’exercice du
commerce posées aux personnes, notamment la condition de la capacité
juridique et les étrangers.
2- Rappel de la règle de Droit :
Pour pouvoir exercer le commerce, il faut jouir de la capacité juridique qui est
fixée à 18 ans en droit marocain (Article 209 Moudawana) et la capacité
commerciale : Ne pas tomber sous le coup d’une déchéance ou d’une
incompatibilité.
3- Application de la règle de droit au cas :
En appliquant la règle de droit qui fixe la capacité juridique à 18 ans, Alain ne
peut pas reprendre ce commerce (l’imprimerie de son père). Ce qui mènera
le juge à mettre le fonds de commerce (l’imprimerie) en location-gérance en
attendant qu’Alain accède à la majorité. Toutefois, il existe deux exemptions :
Cas du Mineur anticipé et Cas du mineur doué,
Dans notre cas nous sommes devant un mineur émancipé. Le mineur
musulman ou son représentant légal peut donc demander au tribunal de
déclarer sa majorité de manière anticipée à 16 ans (Article 218 de la
Moudawana).
Cette déclaration Tarchid ou émancipation, autorise le mineur anticipé à
exercer le commerce sous certaines conditions.
Mais comme les faits ne précisent ni la confession d’Alain ni sa nationalité
nous sommes donc devant :
- Si Alain est de nationalité marocaine de confession hébraïque, Il obéira
à la loi de son statut personnel. Il est majeur à 20 ans mais peut exercer
une activité commerciale à sa puberté si son tuteur légal l’autorise.
- Si Alain est un étranger résidant au Maroc, selon l’article 16 CC, quand
un étranger n’a pas l’âge de la majorité requis par la loi marocaine et
qu’il est réputé majeur par sa loi nationale, il ne peut exercer le
commerce qu’après autorisation du tribunal (Ex : sa loi dit majeur à 16
ans).
Aussi, il faut noter que les étrangers n’ont pas le droit d’exercer le
commerce sauf autorisation administrative.
M. Ali souhaite créer seul une entreprise de fast Food à Marrakech. Toutefois il
s'inquiète. En effet, il possède une ferme à Marrakech ainsi qu’une maison
dans laquelle il réside avec sa famille, et une résidence secondaire à Dar
Bouazza.
1-Faits :
M. Ali souhaite créer une entreprise, sans aucun associé, tout en protégeant
son patrimoine personnel.
Dans ce cas nous somme devant une entreprise individuelle.
Une activité professionnelle peut être exercée par un seul individu, inscrit au
registre de commerce et responsable indéfiniment sur ses biens propres des
dettes de son entreprise.
L’individu est alors propriétaire d’un fonds de commerce personnel qui
constitue un élément de son patrimoine.
L’entrepreneur et l'entreprise constituent donc une seule et même entité sur
le plan juridique. L’entreprise est juridiquement confondue avec son
dirigeant :
- L’entreprise individuelle n’a donc aucune existence juridique propre.
- L’entreprise individuelle n’a donc pas de patrimoine propre.
- La responsabilité de l’entrepreneur est, par conséquent, très étendue :
L’ensemble du patrimoine de l’entrepreneur garanti de l’ensemble de
ses dettes.
- L’entreprise individuelle : entreprise à haut risque ?
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CAS 4:
Solution :
L'entreprise individuelle :
Elle sera alors le seul maître à bord pour diriger son entreprise. L'avantage est
que la constitution et le fonctionnement de l’entreprise individuelle sont
simples. Toutefois, il n'y a pas de capital social, car dans ce cas le patrimoine
de l'entrepreneur et l'entreprise sont confondus et la responsabilité est
illimitée. Comme toute entreprise individuelle, sa responsabilité est illimitée.
Les créanciers pourront saisir les biens professionnels comme personnels en
cas de dette non honorée.
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