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FONDAMENTAUX DU DROIT

REPERES METHODOLOGIQUES
1. La définition de l’épreuve (4 heures d’économie/droit)
Durée de l’épreuve 1h30 pour le droit
Contenu de Porte sur
l’épreuve - l’étude d’une ou de plusieurs situations pratiques
- et/ou le commentaire d’un arrêt
- et/ou l’analyse d’un contrat
- et une ou plusieurs questions.

2. Avant l’épreuve
L’épreuve nécessite une préparation rigoureuse.
L’apprentissage des Le droit est une matière complexe dont il est nécessaire de connaître les règles de façon
connaissances. précise.
La compréhension Si les notions abordées par le programme doivent être sues, il convient en outre de
des règles juridiques comprendre le sens des règles.
L’épreuve ne consiste pas à énumérer des éléments de connaissance, mais à les exposer de
façon à en démontrer l’utilité théorique et pratique.
En conséquence, il faut s’entraîner à apprendre et à comprendre.

3. Le jour de l’épreuve
La lecture préalable - Prendre connaissance de l’ensemble du sujet pour repérer le contenu des questions
du sujet abordées et leur difficulté relative.
- Répartir le temps entre chaque question pour pouvoir traiter le sujet dans sa totalité et
prévoir un temps de relecture.
Le traitement des Pour chaque question :
questions - Lire la question avec attention,
- Mettre les mots clés en évidence,
- Repérer la ou les compétences à mettre en œuvre,
- Mobiliser sur une feuille de brouillon ses connaissances,
- Appliquer la méthodologie relative à chaque type d’exercice
Le brouillon - Noter sur un brouillon succinct (dont seul le recto est utilisé) les schémas, les plans, les
arborescences, les mots clés nécessaires au traitement du sujet.
- Ne pas rédiger le brouillon afin de gagner du temps.
- Numéroter les feuilles de brouillon : l’organisation est un facteur de réussite.
La présentation de la Sur la copie à rendre :
copie - Préciser le type de question traitée et le dossier correspondant
- Identifier clairement les questions : donner un titre à chaque question,
- Ecrire lisiblement et sans faute d’orthographe,
- Numéroter les pages.
Après la rédaction - Prendre dix minutes en fin d’épreuve pour relire la copie,
de la copie - Veiller à corriger les fautes d’orthographe et de syntaxe.

4. La forme de l’épreuve

L’épreuve peut contenir trois types d’exercices :


- Etude d’une situation juridique, cas pratique
- Et /ou Analyse d’un arrêt
- Et/ou Analyse d’un contrat
- Et : Réponse structurée à la question juridique liée à la veille
Qualifier et analyser un contrat
L’analyse d'un contrat permet de cerner la teneur des engagements des parties qui l'ont souscrit mais
aussi de résoudre les problèmes relatifs aux litiges qui peuvent survenir à propos de sa formation ou de
son exécution.
La démarche comporte plusieurs étapes :
1. Lire attentivement le contrat. Identifier les mots-clés des extraits du contrat présenté pour
parvenir à déterminer sa nature exacte.

2. Analyser le contrat :
- qualifier juridiquement le contrat, c'est-à-dire nommer précisément le contrat (contrat de vente, de
location, de travail, etc.) ;
- en définir l'objet (vente d'un bien meuble ou immeuble, contrat de travail ou contrat de sous-traitance,
etc.) ;
- identifier les parties au contrat et leur qualité respective (dans ta vente, qui est le vendeur, qui est
l'acquéreur...) ;
- apprécier ses conditions de validité : le contrat est-il valable ? Réunit-il les conditions requises
(consentement des parties concernées, capacité juridique et contenu licite et certain du contrat
proposé) ?
- situer le contrat dans l’espace et le temps : préciser la date et le lieu de signature (pour déterminer les
règles juridiques applicables au moment de sa conclusion) ;
- caractériser le contrat : est-ce un contrat synallagmatique ou unilatéral ? instantané ou à exécution
successive ? consensuel ou solennel ?
- expliquer les obligations des parties au regard des différentes clauses que le contrat contient et vérifier
les conditions de validité des clauses prévues (ex. : la clause de non-concurrence pour le contrat de
travail) ;
- dégager les effets du contrat sur chacune des parties : quelles sont les conséquences en cas
d'inexécution ou de mauvaise exécution du contrat ? Le contrat peut-il être reconduit et à quelles
conditions ? Etc.
- préciser les signataires du contrat et, en cas de formalités légales imposées, vérifier les conditions de
forme qui seraient applicables (ex. : un acte établi sous signatures privées impose que chaque
contractant reçoive un exemplaire du contrat).

3 Rédiger la ou les réponse(s) aux différentes questions posées :


- mobiliser les règles de droit connues et faire le lien avec les questions posées ;
- appliquer les règles au contrat présenté, en tenant compte des spécificités de la situation juridique
envisagée.
L’ÉTUDE D’UNE SITUATION PRATIQUE
Le « cas pratique » présente un ensemble de faits soulevant des problèmes juridiques qui sont laissés à
l’appréciation d’un spécialiste (ici, le candidat) qui doit proposer une solution.
La résolution d’un cas pratique nécessite un raisonnement rigoureux qui se développe en plusieurs étapes.
Les objectifs Il est demandé au candidat de trouver la solution qu’apporterait un tribunal s’il avait à juger le cas,
ce qui doit permettre :
- d’exprimer le problème de droit posé
- et les principes juridiques auxquels la situation se réfère (règles juridiques)
- avant de proposer une solution concrète. (application des règles juridiques)
Les qualités Des connaissances précises sont nécessaires pour parvenir à la résolution du problème de droit. Il
à mettre en faut donc connaître les règles de droit ; leurs effets ; leurs conditions d’application ; leurs exceptions.
œuvre : Le vocabulaire juridique doit être maîtrisé et la terminologie employée adaptée à la situation à
objectivité résoudre.
et précision
Le travail • L’examen des faits
préparatoire Une lecture attentive des termes du sujet permet de comprendre les faits.
La situation n’est pas toujours claire dès la première lecture. Pour comprendre l’énoncé il est donc
nécessaire de faire apparaître sur votre feuille de brouillon :
- la chronologie des événements, en dessinant éventuellement un axe des temps,
- les rapports des personnes entre elles.
Pour résoudre le cas pratique, il faut procéder à la qualification juridique des faits : Qualifier
juridiquement consiste à traduire en termes juridiques une situation (des faits) régie par le droit,
dans le but de déterminer la règle de droit applicable.

Exemples :
Donnée de fait : Amandine a été embauchée comme assistante dans la SARL Dupont
Qualification juridique : Amandine travaille comme assistante dans la SARL Dupont, elle est
salariée de cette société (qualification juridique). Les règles du Code du Travail lui seront
applicables (règle de droit applicable)
Donnée de fait : un automobiliste double un véhicule en franchissant une ligne blanche.
Qualification juridique : L’automobiliste qui réalise un dépassement interdit, commet une faute
pénale (qualification juridique) qui sera punie par le Code de la Route (règle de droit applicable)

Exercice de qualification juridique :


Situations Qualification juridique
Karima a acheté une télévision à la
FNAC.
Messieurs Richard et Robert ont
créé une entreprise de type SARL.
Celle-ci est née officiellement le 10
juillet 2017

Madame Richard a pris un local


pour son activité professionnelle

• L’examen du problème juridique


Compte tenu de la question, il faut déterminer nettement le problème juridique soulevé.

• La recherche des règles applicables


À partir de la qualification juridique du problème, il faut rechercher les règles qui organisent la
matière et qui vont permettre de résoudre ce problème.
• La recherche des solutions
Le candidat doit apporter une solution pratique au problème posé. Il s’agit donc d’appliquer la règle
juridique au problème soulevé par l’énoncé.
L’application d’une règle de droit à une situation donnée s’appuie sur un raisonnement
syllogistique.
Les juristes pour résoudre un problème de droit ont recours au syllogisme juridique.
Un syllogisme est « un raisonnement qui contient trois propositions (majeure, mineure et
conclusion) et tel que la conclusion est déduite de la majeure par l’intermédiaire de la mineure »
Petit Larousse

➢ Exemple : Complétez l’exemple suivant et indiquez à droite de chaque flèche laquelle des trois
propositions constitue, la majeure, la mineure et la conclusion :
- Tous les hommes sont mortels ➔
- Or les grecs sont des hommes ➔
- Donc les grecs sont mortels ➔

 Attention, il faut éviter les faux syllogismes fondés sur une majeure complètement fausse !!
- Tous les habitants du Nord sont blonds.
- Or Marc habite le Nord
- Donc Marc est blond
Ce syllogisme est complètement faux dans la mesure où la proposition majeure est totalement
fausse !

Dans le cas d’un syllogisme juridique :


• La majeure est la règle de droit applicable
• La mineure est constituée par les faits constatés et qualifiés
• La conclusion est la confrontation de la majeure et la mineure qui permet de donner
la solution
Exercice :
Vous complèterez l’exemple suivant de syllogisme juridique, puis vous indiquerez à droite de chaque
flèche, quelle proposition constitue la majeure, la mineure et la conclusion :
• Les sociétés sont dotées de la personnalité juridique à compter du jour de leur
immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) ➔
• Or, la société Artemiss a été immatriculée au registre du commerce et des sociétés le 12
décembre 2016 ➔
• Donc,

• L'entrepreneur individuel est en principe responsable sur l'ensemble de ses biens,


personnels ou professionnels, du paiement de ses dettes, qu'elles soient personnelles ou
professionnelles. ➔
• Or, David est entrepreneur individuel et son entreprise ne peut plus faire face à ses dettes.

• Donc,

L’étude d’un cas pratique est une occasion particulièrement adaptée pour mettre en pratique la
qualification juridique des faits et le raisonnement syllogistique.
La rédaction Si le cas comporte plusieurs questions, chaque question doit faire l’objet d’une présentation
méthodologique qui suit un plan précis. Le syllogisme est apprécié par les correcteurs.
- Faits (mineure) : résumé des faits de l’énoncé déterminant la question posée et qualification des
A faire
faits.
apparaitre
sur la copie
- Règle juridique (majeure) : présentation des règles applicables par référence aux textes
juridiques, à la jurisprudence. Dont le problème juridique : énonciation du problème en le qualifiant
juridiquement
- Application(mineure) et conclusion : exposé de la solution par application de la règle à la
situation pratique propos.
APPLICATIONS
Application 1 :
Monsieur Yvon Dusseigneur est un homme politique connu, député de la région PACA. Il est propriétaire d’un
ensemble immobilier situé dans l’un des plus beaux quartiers de Nice et d’une maison de campagne dans l’arrière-
pays niçois. Depuis quelques mois, ses week-ends à la campagne sont gâchés. En effet, son voisin, après avoir passé
une convention avec la SPA, a obtenu des pouvoirs publics l’autorisation d’aménager dans sa propriété un refuge pour
animaux errants. Le refuge est particulièrement bruyant. Les aboiements de chiens sont absolument incessants, de
nuit comme de jour. Des chats faméliques rôdent désormais dans le jardin des Dusseigneur. Il y a quelques semaines
(en l’absence de la famille Dusseigneur, fort heureusement!), un molosse paraissant très dangereux s’est enfui
pendant quelques heures du refuge, terrorisant le couple de gardiens employé par M. Dusseigneur, au point que le
couple menace de quitter ses fonctions si aucune mesure n’est prise.
Question : Indiquez si et sur quel fondement juridique Monsieur Dusseigneur peut agir en justice contre son voisin.

Annexes (non données le jour de l’examen) :


Article 544 du Code civil « La propriété est le droit de jouir et de disposer de la manière la plus absolue »
Arrêt de la Cour de cassation, 19 novembre 1986 : « Vu le principe suivant lequel nul ne doit causer à autrui un
trouble anormal de voisinage […]

Application 12 : Trouver la règle de droit applicable


La famille Candide est originaire de Bretagne de père en fils, depuis plusieurs générations. Le grand-père vient de
mourir : il laisse sa femme, deux fils et une fille, une bergerie et des hectares de terre.
Un de ses petits-fils de 25 ans s’est marié il y a peu de temps. Il tient un commerce de fruits et légumes avec sa
femme.
Un des membres de sa famille vient d’être arrêté après avoir dérobé un véhicule.
Tous les membres de la famille majeurs ont voté aux dernières élections municipales.
1. Traduisez en langage juridique les termes (ou ensembles de termes) soulignés.
2. Quels sont les divers droits évoqués dans la situation pratique ?
3. A quelle branche du droit les droits évoqués appartiennent-ils ?

Application 3 Cas pratique


Dans quelques jours, Monsieur Dusseigneur sera grand-père. On sait que ce sera une fille et il en est très heureux. Son
fils et sa belle-fille, Nathalie Maire, ont l’intention de la prénommer Belle et de lui transmettre le nom de famille de sa
mère.
Questions :
1. Indiquez si Belle Marie pourra demander à changer de prénom si un jour elle constate qu’il lui vaut d’être
l’objet de moqueries.
2. Précisez dans quelles conditions il sera possible de transmettre à Belle Maire le nom de sa mère.

Annexes :
Code civil, article 60
« Toute personne qui justifie d'un intérêt légitime peut demander à changer de prénom. La demande est portée devant
le juge aux affaires familiales à la requête de l'intéressé ou, s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur en tutelle, à la requête
de son représentant légal. L'adjonction, la suppression ou la modification de l'ordre des prénoms peut pareillement
être décidée.
Si l'enfant est âgé de plus de treize ans, son consentement personnel est requis. »
Code civil, article 311-21
« Lorsque la filiation d'un enfant est établie à l'égard de ses deux parents au plus tard le jour de la déclaration de sa
naissance ou par la suite mais simultanément, ces derniers choisissent le nom de famille qui lui est dévolu : soit le
nom du père, soit le nom de la mère, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux dans la limite d'un nom
de famille pour chacun d'eux. En l'absence de déclaration conjointe à l'officier de l'état civil mentionnant le choix du
nom de l'enfant, celui-ci prend le nom de celui de ses parents à l'égard duquel sa filiation est établie en premier lieu
et le nom de son père si sa filiation est établie simultanément à l'égard de l'un et de l'autre. En cas de désaccord
entre les parents, signalé par l'un d'eux à l'officier de l'état civil, au plus tard au jour de la déclaration de naissance
ou après la naissance, lors de l'établissement simultané de la filiation, l'enfant prend leurs deux noms, dans la limite
du premier nom de famille pour chacun d'eux, accolés selon l'ordre alphabétique.[…] »
L’ANALYSE D’UNE DECISION DE JUSTICE
L’étude d’une décision judiciaire consiste à dégager avec précision les règles de droit utilisées pour résoudre un litige
qui a été soumis à l’appréciation d’une juridiction. Le plus souvent la décision de justice à étudier émane de la Cour
de cassation. Elle rend des arrêts :
- De rejet (Cour rejette le pourvoi) lorsqu’elle estime que les arguments du demandeur ne permettent pas de
remettre en cause le raisonnement juridique appliqué par les juges du fond. Ils ont bien appliqué la règle de
droit qui s’imposait.
- De cassation (Cour casse une décision), elle indique aux juges de fond qu’ils ont mal appliqué le droit
La première chose à faire, quand on analyse une décision de justice, est donc de lire la décision rendue (rejet ou
cassation).
L’étude d’une décision de justice pourra consister à présenter une analyse d’arrêt méthodologique ou à répondre à
des questions relatives à un arrêt.
Analyse d’une Il est donc nécessaire de connaître la structure d’un arrêt et d’en comprendre le sens. La
décision de méthodologie doit être maitrisée et respectée pour pouvoir répondre aux questions sans faire de
justice contresens.
L’analyse d’une décision de justice comporte 5 étapes.
1. Les parties au Rechercher les parties au procès : identifier le demandeur, le défendeur et la juridiction.
procès
2. Les faits Exposer sommairement et l’ordre chronologique les faits, c’est-à-dire, ce qui s’est passé et ce qui
a conduit les parties devant les tribunaux.

2. Le Présenter dans l’ordre chronologique les décisions successives qui ont précédé celle qui fait l’objet
déroulement de de d’étude (premier degré, appel, cassation, cour de renvoi, par exemple). A chaque fois, il
la procédure convient de relever la date et le dispositif (sens de la décision).
antérieure Il est souvent nécessaire de procéder par voie de déduction.
Lorsque la Cour de Cassation casse l’arrêt d’une cour d’appel, il est possible d’en déduire la
solution retenue par ladite cour d’appel ; lorsque la Cour de cassation rejette le pourvoi formé
devant elle, il est tout aussi possible d’en déduire qu’elle retient les arguments développés par la
cour d’appel pour rendre sa décision.
L’arrêt de la cour d’appel est dit infirmatif lorsqu’il sanctionne le jugement rendu au premier
degré, il est au contraire confirmatif lorsqu’il reprend la solution retenue par les juges du premier
degré.
4. Le ou les Identifier le ou les problèmes soulevés : sur quelles règles juridiques s’appuient-elles ?
problèmes de
droit soulevés
5. L’analyse de la Rechercher compte tenu des prétentions des parties, les arguments (les « motifs ») et la solution
décision retenus par la juridiction (« le dispositif ») pour trancher le litige.
Structure des arrêts de la Cour de cassation
Arrêt de La structure de l’arrêt de rejet :
rejet La Cour ;
Attendu selon l’arrêt attaqué que… (faits,
procédures, dispositif et motifs de l’arrêt
d’appel attaqué)
Motifs
Alors que… (critiques adressées par le pourvoi
à l’arrêt d’appel, arguments du défendeur)

Mais attendu que… (Raisonnement de la Cour


de cassation)

Par ces motifs : Dispositif


Rejette le pourvoi formé contre l’arrêt de la
Cour d’appel.

Les motifs
- Énonciation des éléments de fait et de procédure retenus par la Cour d’appel : « Attendu que… »
- Présentation des éléments de l’arrêt d’appel contestés par le pourvoi : « Alors que… »
- Raisonnement de la Cour de Cassation qui marque l’opposition entre son propre raisonnement et
le raisonnement du pourvoi : « Mais attendu que… »
Le dispositif : Il rejette le pourvoi.

Arrêt de La structure d’un arrêt de cassation :


cassation La Cour ;
Vu l’article… de la loi…
Visa

Attendu selon l’arrêt attaqué que …

Attendu que - pour accueillir la demande…


- pour débouter la demande… Motifs
Qu’en statuant ainsi, alors que…
la Cour d’appel a violé le texte susvisé.

Par ces motifs :


Casse et annule l’arrêt rendu le … par la Cour d’appel de…,
Remet en conséquence, quant à ce, la cause et les parties en
l’état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait Dispositif
de droit, les renvoie devant la Cour d’appel de…

Le visa
L’arrêt vise le texte de loi qui fonde la cassation : « Vu l’article… »
Les motifs
- Exposé des éléments de fait et de procédure de l’arrêt d’appel : « Attendu que »
- Contenu de la décision attaquée : « Attendu que.. »
- Raisonnement propre de la Cour de cassation : « Qu’en statuant ainsi, alors que… »
Le dispositif : il casse et annule
Depuis Juridiction, date
fin 2019 Demandeur(s) : X
Même Défendeur(s) : Y
structure
pour Faits et procédure
arrêt de 1. Selon l’arrêt attaqué
rejet et 2.
de
cassation Examen des moyens
Sur le premier moyen,
Énoncé du moyen

Réponse de la Cour
Vu l’article X du code Y

Et sur le second moyen


Énoncé du moyen
Réponse de la Cour
Vu l’article X du code Y

PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur la seconde branche du premier moyen, la
Cour :
CASSE ET ANNULE,
Ou
REJETTE
Présentation des arrêts nouvelles instructions de la Cour de cassation depuis fin 2019

Expression « en substance »
signifie que l’idée ou le propos
est résumé à l’essentiel. A
l’inverse, « in extenso »
indique que les propos sont
rapportés dans leur intégralité.
Source : https://www.courdecassation.fr

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