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Enfin, pour ceux qui passe l’oral-écrit, la démarche est la même que pour un oral. Un bref
propos introductif et ensuite, votre réponse. Même remarque que pour le cas pratique.
Structurez le raisonnement, ne livrez pas une copie monobloc. Pensez à aérer, à sauter des
lignes, à revenir à la ligne, etc.
Ne s’agissant pas d’une dissertation, le plan traditionnel I_ A-B II_ A-B n’est pas requis.
Afin de vous éclairer, je vous livre le sujet de l’an passé (déjà sur l’ENT) et ce que l’on pouvait
y placer comme développements.
Votre dévouée,
C. Bénard
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Sujet :
En utilisant les différentes parties de votre cours, vous présenterez les différents moyens de
contrôle sur les dirigeants qui existent dans la SA (société anonyme – moniste ou dualiste)
Analyse du sujet : vus le constatez, comme je vous l’ai dit à plusieurs reprises, ce n’est pas
une subdivision identifiée du cours mais cela nécessite de puiser dans différentes parties de
celui-ci.
Pour les deux formes, possibilités d’évoquer les règles de cumul des mandats, à la marge.
Sinon, pour les deux formes, les conventions réglementées bien évidemment.
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Fiches méthodologiques
Dalloz Etudiant
LE CAS PRATIQUE
I. Travail préparatoire
II. Rédaction
– d'abord, bien comprendre le problème juridique que soulève la situation de fait qui est
relatée ;
I. Travail préparatoire
Au fond, trois étapes doivent nécessairement jalonner la résolution d'un cas pratique.
Exposé du problème de droit. La démarche adéquate pour franchir avec succès cette
difficulté initiale consiste, pour commencer, à sélectionner parmi les faits de l'espèce ceux
qui présentent un intérêt et à les qualifier, c'est-à-dire les faire entrer dans une catégorie
juridique. Une fois, ce travail de sélection et de qualification opéré, il faut identifier la ou les
questions de droit que pose le cas d'espèce et les exposer avec clarté et précision. Ce
premier passage de la situation de fait à l'exposé du problème juridique étant franchi, il
convient de déterminer la ou les règles juridiques applicables.
Énoncé de la solution abstraite. Après avoir exposé le problème de droit, il s'agit d'indiquer
la règle de droit applicable au cas d'espèce. Ici, il ne s'agit pas encore de donner la solution
du problème juridique que pose le cas pratique mais de formuler la règle abstraite qui
permettra de le résoudre.
Application de la règle abstraite au cas concret. Cette dernière phase de l'exercice consiste à
appliquer au cas d'espèce la règle juridique abstraite précédemment énoncée, en expliquant
et en justifiant les réponses que vous préconisez. Il est important de comprendre que ce qui
importe à ce stade, c'est moins l'exactitude de la réponse qui est proposée que la qualité de
l'argumentation et la cohérence de la démarche intellectuelle. L'essentiel n'est pas d'affirmer
une solution, mais de l'expliquer et de la justifier par un raisonnement rigoureux et une
argumentation précise. À tel point, qu'il est opportun, si du moins le cas d'espèce le permet,
d'envisager les diverses solutions qui peuvent être apportées en discutant du bien-fondé de
chacune.
II. Rédaction
https://fiches-dalloz-etudiant-fr.gorgone.univ-toulouse.fr/methodologie/fiches-de-
methodologie/detail/fiche/194/h/aad2aa1359541d9c51b9363d4afcd3db.html
LE COMMENTAIRE D'ARRÊT
I. Travail préparatoire
II. Conception du plan
Il s'agit de rédiger ce que l'on appelle une « note de jurisprudence ». De telles notes sont
publiées par les « arrêtistes », entendez : les commentateurs d'arrêts, dans les grands
recueils de jurisprudence (Recueil Dalloz, Semaine juridique, par exemple) à la suite des
décisions rapportées. Le travail que vous avez à présenter diffère cependant quelque peu de
celui des « arrêtistes », car ceux-ci ont à commenter des décisions récentes, de telle sorte
que leurs recherches, quant à la législation, à la jurisprudence et la doctrine, s'arrêtent
nécessairement dans le temps à la décision annotée, tandis que l'on vous demande souvent
de commenter un arrêt déjà ancien, de telle sorte que vous ne devez pas limiter vos
recherches aux textes, aux décisions et études antérieures à cet arrêt.
– l'explication de la décision : il faut, à ce stade, montrer que l'arrêt a été compris, ce qui
suppose des connaissances approfondies, lesquelles doivent être confrontées avec les
éléments spécifiques de la décision ;
– une réflexion sur la décision : après avoir démontré que vous avez compris la décision, il
s'agit de montrer que vous savez réfléchir. Ainsi, en utilisant vos connaissances doctrinales et
jurisprudentielles, il convient de mener une discussion en vue d'apprécier cette décision au
regard du droit positif, d'en effectuer la critique, d'en mesurer les conséquences juridiques,
sociales, politiques, économiques, morales, etc.
Remarques
Il faut éviter :
– de paraphraser la décision ;
II est temps, alors, d’exposer clairement la question de droit que la décision commentée a
tranchée. Il s'agit là d'une étape déterminante non seulement de l'introduction, mais aussi
du commentaire. Le correcteur, à la lecture des lignes consacrées à l'exposé de la question
de droit pourra immédiatement constater si, oui ou non, vous avez bien compris la décision
que vous prétendez commenter. Il faut, en effet, bien comprendre que toute la difficulté de
cet exercice spécifique qu'est le commentaire d'arrêt réside, outre l'explication de la
décision et la réflexion que celle-ci vous inspire, dans la découverte de la question qui a été
tranchée. Si vous vous trompez sur cette question de droit, si vous ne réussissez pas à
l'identifier ou si vous l'exposez de manière imprécise ou confuse, il ne fait guère de doute
que votre commentaire sera voué à l'échec. Aussi, faut-il apporter un grand soin et une
particulière attention à cette étape de l'introduction.
Une fois franchie, l'étape en question doit être suivie de l'exposé de la solution que la
décision commentée a apporté à la question de droit. Exceptionnellement, notamment s’il
s'agit d'un arrêt de principe, il n'est pas interdit d'ouvrir les guillemets et de reproduire le
motif de la décision dans lequel cette solution est donnée. L'introduction se termine par
l'annonce du plan des développements qui vont suivre.
Sens, valeur, portée. Enfin, le commentaire d'arrêt suppose la confection d'un plan. Quant
au fond, on signalera que, pour l'essentiel, commenter un arrêt consiste à :
– en apprécier la valeur : il s’agit en quelque sorte de « juger les juges ». Cet examen critique
de la décision suppose, lui aussi, des connaissances approfondies qui doivent conduire à
émettre un jugement de valeur sur l'interprétation de la règle de droit qui a été retenue par
la juridiction dont la décision est commentée. Ce qui nécessite une culture juridique
suffisamment maîtrisée pour connaître les opinions doctrinales qui ont été émises à propos
de la question de droit tranchée par la décision et de la solution rendue par cette dernière.
Dans ces développements, dans lesquels l'accent est mis sur la réflexion, il convient de
réfléchir sur la rectitude juridique de la décision, sur sa cohérence logique, sur sa conformité
au droit positif, à l'équité, à la morale, à l'idée de justice et aux impératifs économiques et
sociaux ;
Pour résumer:
Le travail préparatoire qui constitue l’introduction et votre commentaire doit comporter cinq
éléments :
Reste que, au-delà de cette diversité, quelques règles générales peuvent être dégagées :
– lorsque l'arrêt ne tranche qu'une question de droit, le plan de son commentaire peut être
utilement articulé autour des trois masses de développement que sont l'étude de sons sens,
de sa valeur et de sa portée. En ce qui concerne, la répartition de ces masses à l'intérieur des
parties et des sous-parties de votre plan, une règle s’impose : l’explication du sens de la
décision doit être effectuée dans la première partie du commentaire. Quant à la valeur et à
la portée de l’arrêt, tout dépend des espèces :
– soit l’arrêt à commenter s’inscrit dans une longue évolution jurisprudentielle, ou bien en
constitue le point de départ ou le point d’orgue, et alors, il sera judicieux de consacrer une
partie de votre commentaire à la portée de l’arrêt. Dans cette hypothèse, l’étude de la
valeur de l’arrêt pourra être traitée dans la première partie du plan, à la suite de l’explication
de son sens ;
– lorsque l’arrêt tranche plusieurs questions de droit, une démarche différente pourra
inspirer la construction de votre plan. Ces questions se formalisent dans les différents
moyens développés par le demandeur au pourvoi. Dans une telle hypothèse, les différentes
parties de votre plan peuvent être consacrées à l’étude de chacune de ces questions, en
regroupant le cas échéant, celles qui présentent des points communs.
https://fiches-dalloz-etudiant-fr.gorgone.univ-toulouse.fr/methodologie/fiches-de-
methodologie/detail/fiche/193/h/a4467b76e69d3b8ad5ab9f43cb74a3c5.html