UCAO/ Saint -Michel

Droit des societes

Cas pratiques:

N°1: Les époux Fall et leurs enfants Fatou 28 ans et Ibou 17ans, voudraient créer une société
familiale sous la forme d'une SNC (société en nom collectif). Ils décident d'investir toute leur
fortune pour la constitution de cette société et aimeraient connaître les caractéristiques de
cette forme sociétaire aussi, ils vous demandent si leur projet est réalisable? Justifiez votre
réponse.

N°3: Mansour, Gamou, René et Henri; quatre commerçants, décident de constituer une
société en nom collectif. Ils demandent à leur ami Fodé diplômé d'une école de commerce d'y
participer. N'ayant pas de fonds, Fodé leur propose comme apport son savoir faire.

Mansour apporte la somme de 500 000 f CFA, Gamou , la somme de 1 000 000 fCFA, René
et Henri apportent respectivement un fonds de commerce évalué à 2 000 000f CFA et un
véhicule de 3000000 f CFA.

1°) Quels sont les types d'apports de ces associés?

2°) Déterminez le montant du capital

3°) Comment vont s'appeler les titres sociaux?

Henri est nommé gérant par les statuts. Suite à un désaccord avec les autres associés, ces
derniers décident de le révoquer.

3°) Quelle sera la conséquence de cette révocation?

Fodé voudrait quitter la société et vous demande s'il peut vendre ses parts sociales ?

N°8: Martin, riche commerçant installé à Dakar veut s’associer avec ses amis Abraham
fonctionnaire à Rufisque et Fallou exploitant d'un magasin à Mbour. Ils décident d’en faire
une S.N.C.

1°) Les trois associés peuvent-ils constituer une société de cette forme ? Justifiez votre
réponse.

2°) Finalement la société est créée avec un nouvel associé, David, un commerçant.
Martin est nommé gérant de la société par les statuts..
Quelques mois plus tard, Fallou décède des suites d’une maladie. et laisse deux héritiers,
Omar âgé de 16 ans et Ibou âgé de 21 ans.

Les statuts comportent une clause selon laquelle un cas de décès d’un associé, la société va
continuer avec les associés qui sont agrées.

3°) Peuvent-ils agréer les héritiers de Fallou?

4°) Dans le cas contraire que conseillez vous aux associés?

Suite à un conflit, les associés décident de révoquer le gérant, Martin.

5°) Quelles seraient les conséquences de cette révocation sur la société?

Annexe: AUDSC/GIE

Art.276.- Les statuts organisent la gérance de la société. Ils peuvent désigner

un ou plusieurs gérants, associés ou non, personnes physiques ou morales, ou
en prévoir la désignation dans un acte ultérieur. Si une personne morale est
gérante, ses dirigeants sont soumis aux mêmes conditions et obligations et
encourent les mêmes responsabilités civiles et pénales que s’ils étaient gérants
en leur nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la
personne morale qu’ils dirigent. A défaut d’organisation de la gérance par les
statuts, tous les associés sont réputés être gérants.

Art.279.- Si tous les associés sont gérants, ou si un gérant associé est désigné
par les statuts, la révocation de l’un d’eux ne peut être faite qu’à l’unanimité
des autres associés. Cette révocation entraîne dissolution de la société, à
moins que sa continuation ne soit prévue dans les statuts ou que les autres
associés ne la décident à l’unanimité.

Art.280.- Le gérant associé révoqué peut décider de se retirer de la société en

demandant le remboursement de ses droits sociaux dont la valeur est fixée, à
défaut d’accord entre les parties, par un expert désigné par le président la
juridiction compétente statuant à bref délai. Le gérant qui n’est pas nommé
par les statuts, qu’il soit associé ou non, peut être révoqué par décision de la
majorité en nombre et en capital des associés. Si le gérant dont la révocation
est soumise au vote des associés est lui-même associé, la décision est prise à la
majorité en nombre et en capital des autres associés.
les actes de commerce

Cas n°7

Des ressortissants d’un village situé dans la zone des Niayes ont décidé de se lancer dans la
culture des fruits et légumes sur un terrain que leur a donné le président de leur
communauté rurale.

Ainsi, ils ont créé une société commerciale SARL dont l’objectif est la production et la vente
de fruits et légumes.

Au cours de l’année 2015, ils ont réalisé leur première récolte qui s’élève à cinq tonnes de
fruits et trois tonnes de légumes. Cette récolte a été totalement vendue à un commerçant
grossiste qui a payé au comptant.

1. Les actes ainsi réalisés par la société et consistant à produire et à vendre des fruits et
légumes peuvent-ils être considérés comme des actes de commerce ?
2. Si les actes étaient réalisés, non pas par la société, mais par les jeunes eux-mêmes,
seraient-ils considérés comme des actes de commerce ? Motivez vos réponses.

les conséquences attachées au statut de commerçant

Cas n°5:

Michel a livré à Bathie propriétaire de l’hôtel « la plage » situé à Ngaparou, entre janvier
2010 et février 2011 puis entre décembre 2014 et juin 2016, des matelas, des draps de
lits, des nappes et des torchons, pour les montants respectifs de 3 millions de FCFA et de
2 millions de FCFA. Les commandes ont été passées par téléphone. Bathie refuse de
régler les commandes au motif qu’il n’est tenu à aucune obligation, n’ayant pas passé les
commandes par écrit. Mais Michel invoque les factures de livraison et les bons de
commande. Peut-il espérer au paiement de ces factures ?
 Cas n°6
M. Ndiaye est un commerçant qui a rempli toutes les conditions exigées pour être
considéré comme tel. Cependant il n’est pas inscrit au registre du commerce et du
crédit mobilier.
L’Etat du Sénégal décide d’octroyer à chaque commerçant la somme de 500 000 au
titre des subventions pour encourager le secteur du commerce.
M. Ndiaye, pensant avoir rempli toutes les conditions exigées pour être commerçant,
estime devoir bénéficier de la subvention.
Pensez-vous qu’il a des chances de bénéficier de la subvention ? Motivez vos
réponses.

Cas n°3

M. Diallo est étudiant en 1er année de capacité en droit et consacre tout son temps à ses
études.

Néanmoins, chaque deux ans il profite de l’organisation de la foire international de la foire

international de Dakar pour acheter des marchandises qu’il revend aux visiteurs de la foire.
Avec cette activité, il fait des bénéfices substantiels lui permettant de faire face à de
nombreux problèmes financiers.

M. Diallo, du fait de l’activité qu’il exerce, peut-il être considéré comme un commerçant ?