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❖ DÉFINITION
❖ SOURCES
I – CONTRÔLE DE CONNAISSANCES
3)Quelles sont les différences des usages de droit avec les usages de fait ?
9)Qu’est-ce qu’un acte uniforme ? Quels sont les actes uniformes pris à ce jour ?
« Les actes uniformes sont directement applicables et obligatoires dans les Etats Parties,
nonobstant toute disposition contraire de droit interne, antérieure ou postérieure »
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UMECI
❖ NOTION
❖ RÉGIME JURIDIQUE
I – CONTROLE DE CONNAISSANCES
1) L’acte uniforme portant sur le Droit commercial général a-t-il défini l’acte de commerce ?
2) Quelle est la différence entre un acte de commerce par nature, un acte de commerce objectif,
un acte de commerce par accessoire et un acte mixte ?
3) Justifiez l’argument selon lequel « l’achat d’objets mobiliers pour les revendre » est dit acte de
commerce par excellence.
5) L’énumération développée par les articles 3 et 4 de l’AUDCG est-elle limitative ? Justifiez votre
réponse.
Cas 1 :
Mr. DOMI est commerçant à Abidjan. Il exploite une boutique de fleurs au Plateau.
Actuellement, il est en litige avec trois de ses clients :
-Mme AÏCHA lui a acheté une centaine de bouquets pour le mariage de sa fille qu’elle ne
veut pas lui régler sous prétexte que les fleurs étaient fanées.
- Ayant acheté une dizaine de pommiers, Mr. YACOUBA, agriculteur à Bouaké, exige le
remboursement car non conforme à la commande.
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Quelle est la nature des contrats passés par Mr. DOMI et devant quelle juridiction doit-il
assigner ses clients ? De combien de temps dispose-t-il pour assigner ses clients et quels
modes de preuve peut-il utiliser ?
Cas 2 :
Mr. KADHAFI est commerçant à Abidjan où il exploite une concession d’une grande
marque automobile. Il vous demande de l’aider à déterminer la nature juridique de
chacun des actes et faits qu’il vous indique comme suit :
Cas 3 :
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SÉANCES 4 ET 5 : LE COMMERÇANT
❖ CONDITIONS GÉNÉRALES
I – CONTROLE DE CONNAISSANCES
Article 2 AUDCG : « Est commerçant celui qui fait de l’accomplissement d’actes de commerce
par nature sa profession ».
« Le mineur, sauf s'il est émancipé, ne peut avoir la qualité de commerçant ni effectuer des
actes de commerce… ».
3) Quel est le régime de la nullité des actes commerciaux accomplis par le mineur ?
4) Quelle innovation apporte l’article 7 alinéa 2 AUDCG (nouveau) quand il dit ceci :
«…Le conjoint du commerçant n’a la qualité de commerçant que s’il accomplit les actes visés aux
articles 3 et 4 ci-dessus, à titre de profession et séparément de ceux de l’autre conjoint ».
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En 2013, l’activité de Madame GBAIRAI a connu une forte baisse du chiffre d’affaires, à
cause de la crise socio-politique. Mais, en 2016 malgré une amélioration générale (au plan
national) des activités économiques, le commerce de madame GBAIRAI naguère
florissant ne prospère toujours pas.
Aussi, en 2019, Madame GBAIRAI décide-t-elle de diversifier son commerce car, outre la
vente des pagnes hollandais « oeildemarivale », elle se livre à la vente de l’eau minérale
« Kônôbênidimy », mise en bouteilles.
La satisfaction de Madame GBAIRAI est grande, parce que plusieurs restaurants qui
avoisinent le local qui abrite les deux activités s’approvisionnent régulièrement chez elle.
En conséquence, elle réalise depuis six mois, beaucoup de bénéfices grâce à la vente de
l’eau, à tel enseigne qu’elle parvient non seulement à supporter toutes les charges des deux
commerces. De même, elle parvient à subvenir également aux besoins de sa famille.
Après injonction de payer demeurée sans réponse, l’usine de fabrication d’eau décide
d’intenter le 4 décembre 2023 une action en paiement contre la Dame GBAIRAI. Devant
le Tribunal, Madame GBAIRAI est parvenue à ne justifier que son commerce de vente de
pagnes hollandais, au cours des débats.
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Attendu, selon l'arrêt attaqué (Versailles, 14 septembre 2006), que M. X..., salarié de la
société Technigaz entretien, a donné sa démission ; qu'il s'est alors installé à son compte
en qualité de plombier chauffagiste ; que la société Technigaz entretien l'a assigné aux
fins de cessation d'agissements de concurrence déloyale ; que M. X... se prévalant de son
statut d'artisan a soulevé l'incompétence du tribunal de commerce au profit du tribunal
de grande instance ;
Attendu que la société Technigaz entretien fait grief à l'arrêt d'avoir dit que le tribunal
de commerce était incompétent pour statuer sur les demandes qu'elle avait formées à
l'encontre de M. X... et d'avoir renvoyé la cause et les parties devant le tribunal de grande
instance, alors, selon le moyen, que l'activité de fourniture de services, non exclusivement
intellectuelle et exercée à titre habituel et lucratif, revêt un caractère commercial ; qu'en
estimant que M. X..., plombier chauffagiste, ne pouvait être qualifié de commerçant, tout
en relevant que l'intéressé exerçait à titre habituel et lucratif une activité de "production,
transformation et prestations de services", à laquelle s'ajoutait une activité accessoire
"d'achat de matières premières elles-mêmes revendues", ce dont il résultait que M. X...
avait bien la qualité de commerçant, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales
de ses constatations et a violé l'article L. 110-1,6° du code de commerce ;
Mais attendu que l'arrêt retient que M. X... travaillait seul, sans l'apport d'une main
d'œuvre interne ou externe, qu'il exerçait de manière prépondérante une activité de
production, transformation et prestation de services dont il tire l'essentiel de sa
rémunération, et que l'achat pour revendre de marchandises représentait, pour l'année
2004, pour lui seulement l'équivalent d'environ 5 % de son résultat d'exploitation, c'est-
à-dire était accessoire et marginale ; qu'en l'état de ces constatations et appréciations, la
cour d'appel, qui a fait ressortir que M. X... était un travailleur indépendant dont les gains
provenaient essentiellement du produit de son travail personnel et qu'il ne spéculait ni sur
les marchandises ni sur la main d'œuvre, a pu statuer comme elle a fait ; que le moyen
n'est pas fondé ;
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SÉANCE 6 : L’ENTREPRENANT
I – CONTROLE DE CONNAISSANCES
7)Il ressort de l’article 30 alinéa 1er que l’entreprenant est « une personne physique ».
Cela signifie-t-il définitivement qu’une personne morale ne peut jamais être
« entreprenant » ?
9)À supposer que l’entreprenant puisse devenir commerçant, peut-il revenir à son statut
antérieur d’entreprenant ?
II – DISSERTATION (À RENDRE) :
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I. LE FDC
III. LA CLIENTÈLE
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du magasin. Elle lui indique également qu’elle a un salarié qui l’aide dans son activité
commerciale. Qu’elle a contracté une dette de 150. 000 FCFA avec un fournisseur, mais
que le compte en banque de la boutique est créditeur de 200.000 FCFA. Enfin, qu’elle
dispose d’un stock de meubles d’une valeur de 150.000 FCFA et qu’elle vient d’acheter
un nouvel ordinateur. Mme BACHELOR voudrait savoir si tous ces éléments vont lui être
automatiquement cédés lors de l’achat du fonds de commerce qui doit être conclu
incessamment.
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