Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Intro :
Déf : Tentative : article 121-5 du Code pénal : « La tentative est constituée dès lors
que, manifestée par un commencement d’exécution, elle n’a été suspendue ou n’a
manqué son effet qu’en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son
auteur ».
Le cheminement criminel se décompose en : pensée criminelle + Plannification +
préparation+ commencement d’exécution+ consommation ». ( les 3 premiers sont des
actes préparatoires) , et si le législateur veut punir les actes préparatoires il doit les
ériger en infraction spécifique.
C’est cette dernière étape qui consomme l’infraction. Cependant le droit pénal
français ne punit pas seulement les personnes qui arrivent à cette étape, en effet un
agent peut voir sa R engagée, alors qu’il n’a pas exécuté son projet criminel. En
dehors de ces cas spécifiques, il faut un commencement d’exécution pour que la
tentative soit punissable. Les éléments de la tentative sont : Le commencement
d’exécution et l’absence de désistement volontaire.
PBL : A quel moment ma pensée criminelle s’est suffisamment extériorisé pour que
puisse intervenir la sanction pénale ?
· . La faute ordinaire peut être définie comme la violation d'un devoir, réalisée par un acte
positif ou par une abstention et de façon plus ou moins consciente. Le code pénal contient
diverses modalités de la faute pénale: selon les dispositions de l'article 121-3 de ce code, on peut
distinguer la mise en danger délibérée de la personne d'autrui, l'imprudence ou la négligence et
le manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement,
ainsi que la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de
sécurité imposée par la loi ou le règlement et, enfin, la faute caractérisée.
La formule «mise en danger délibérée de la personne d'autrui» se retrouve dans les
articles 221-6, alinéa 2, du code pénal sur l'homicide involontaire. Elle constitue alors
une circonstance aggravante de ces infractions.
La mise en danger correspond au dol éventuel : sans vouloir un résultat, l'agent a
consciemment pris un risque grave en agissant de telle façon qu'il savait que le
dommage pourrait se produire mais, le sachant, il a cependant agi . C'est le cas d'un
conducteur automobile qui, à la suite d'un pari, aura circulé à contresens sur
l'autoroute et aura causé la mort d'un autre automobiliste.
· . Dans l'imprudence et la négligence, l'agent n'a pas prévu la survenance du dommage (V.
Violences involontaires). II a omis de prendre les précautions qui s'imposaient. L'acte qui est
marqué d'imprudence ou de négligence peut résulter d'une prise consciente de risque. C'est le
cas d'un médecin qui ne prend pas avant l'opération les précautions conformes aux données
acquises de la science.
B. Les rapports de la faute ordinaire face à la faute civile
En ce qui concerne les délits contenus dans le code pénal, les délits matériels ont
disparu. Du fait de la rédaction de l'article 121-3, tout délit suppose l'intention, la
négligence ou la mise en danger .
Pour ce qui est des délits définis en dehors du code pénal, c'est l'article 339 de la loi
d'adaptation no 92-1336 du 16 décembre 1992 (D. 1993.40) qui a supprimé ces délits
matériels. Selon cet article, « tous les délits non intentionnels réprimés par des textes
antérieurs à l'entrée en vigueur de la présente loi demeurent constitués en cas
d'imprudence, de négligence ou de mise en danger délibéré de la personne d'autrui,
même lorsque la loi ne le prévoit pas expressément».
Désormais, dans des matières essentiellement techniques comme les douanes,
l'environnement, le travail, la chasse, la partie poursuivante devra prouver l'intention
de l'agent, une imprudence ou une mise en danger délibérée. Toutefois, dans la
pratique, cette modification a peu de conséquence. Ces délits étant mis à la charge de
professionnels qui doivent avoir connaissance de la réglementation, il est aisé pour le
parquet de démontrer que le prévenu a violé le texte en connaissance de cause
B. Maintien des contravention matériels
Il existe dans le code pénal des contraventions intentionnelles, comme les violences
n'entraînant pas une incapacité de plus de huit jours (C. pén., art. 625-1). De même,
on peut y trouver des contraventions d'imprudence, comme les atteintes involontaires
à l'intégrité de la personne n'ayant pas entraîné une incapacité de plus de trois mois
(art. 625-2). Le principe reste que l'agent est présumé fautif s'il a accompli le geste
interdit par le texte. Aussi, l'article 121-3, alinéa 5, du code pénal ne fait-il aucune
allusion à la nécessité d'une intention, d'une imprudence ou d'une mise en danger
délibérée. Il se contente d'affirmer « qu'il n'y a point de contravention en cas de force
majeure ».
Dissertation : Le trouble mental
En application du droit français et plus spécifiquement du code pénal: toute personne
sous l’emprise de troubles mentaux au moment des faits (c'est-à-dire lors de la
réalisation de l’infraction comme des coups et blessures ou un homicide) peut être
déclarée irresponsable en application de l’article 122-1 du code pénal. « Parmi les
causes d’irresponsabilité pénale, il faut distinguer les faits justificatifs des causes de
non imputabilité. Les faits justificatifs sont des causes objectives de non
responsabilité: ils proviennent de circonstance extérieure à l’auteur de l’infraction. Ils
sont l’ordre ou l’autorisation de la loi, le commandement de l’autorité légitime, la
légitime défense et l’état de nécessité. Les causes de non imputabilité sont des causes
subjectives d’irresponsabilité : elles trouvent leur origine dans la personne même de
l’auteur des faits incriminés. Il s’agit des troubles psychiques, de la minorité et de
l’erreur de droit.» (1) . Ainsi, le dit article précise les dispositions suivantes: «N'est
pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un
trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de
ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique
ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes
demeure punissable; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance
lorsqu'elle détermine la peine et en fixe le régime.»
PBL: Si une personne sous l’empire de troubles mentaux au moment des faits peut
être déclarée irresponsable ?
I. Le trouble mental cause de disparition de l’imputabilité de la responsabilité pénale A. La nature du trouble mental
irresponsabilisant
A. L’atténuation de la répression
Le législateur appréhende les situations dans lesquees la perte des facultés mentaes est
partielle. Cette hypothèse n’était pas envisagée dans l’ancien Code. Elle englobe ce
que l’on appelle les « demi-fous », dont le discernement est obscurci par une maladie
mentale. Leurs facultés mentales ne sont pas inexistantes, elles sont seulement
inopérantes.
Il est le plus souvent admis aujourd’hui que ces troubles mentaux ne sont pas des
causes d’irresponsabilité pénale mais relèvent de l’article 122-1 du Code pénal.
En cas d’altération passagère des facultés mentales, aucune cause d’irresponsabilité
pénale ne peut donc jouer en faveur du délinquant. Il demeure pénalement
responsable de ses actes.
B. La pénalisation du trouble mental
Les mineurs de plus de 16 ans peuvent faire l’objet de condamnations pénales dans les
mêmes conditions que les mineurs de 13 à 16 ans (circonstances de l’espèce et
personnalité du mineur). En cas de crime, le mineur relève de la cour d’assises des
mineurs. La juridiction peut lui refuser le bénéfice de l’excuse de minorité, compte
tenu de l’espèce et de sa personnalité. Le Conseil constitutionnel a consacré
l’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs et de la primauté de l’action
éducative (décision, 29 août 2002), mais par une décision du 3 mars 2007, à
l’occasion de l’examen de loi sur la prévention de la délinquance il a précisé que les
principes reconnus par les lois de la République en matière de justice des mineurs,
n’ont jamais conduit à consacrer la règle selon laquelle les sanctions devraient être
évitées au profit de mesures éducatives, mais que au contraire « les dispositions
originelles de l’ordonnance du 2 février 1945 n’écartaient pas la responsabilité pénale
des mineurs et n’excluaient pas des mesures telles que le placement, la surveillance, la
retenue ou pour les mineurs de plus de 13 ans la détention ». On peut donc remarquer
que de la part du Conseil constitutionnel, mais aussi du législateur, s’opère un
durcissement sensible de l’excuse atténuante de minorité.
B] Un durcissement sensible de l’excuse atténuante de minorité
On peut observer un durcissement sensible de l’excuse atténuante d’une part par les
lois récemment promulguées, et par une réforme annoncée.
1) L’apparition de limitations législatives de l’excuse atténuante de minorité
L’une des critiques récurrentes du droit positif français est l’absence de fixation d’un
âge de la responsabilité pénale, dans la mesure où il n’est fait référence qu’à la notion
de discernement. Cette absence serait contraire aux dispositions de l’article 40-3 de la
Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 qui impose «
d’établir un âge minimum au-dessous duquel les mineurs seront présumés n’avoir pas
la capacité d’enfreindre la loi pénale ». La Commission Varinard a été mise en place
pour réformer l’ordonnance de 1945, le 4 avril 2008. Elle a pour objectif, notamment,
de fixer cet âge minimum. Le rapport a été rendu le 3 décembre 2008, qui comprend
70 propositions dont l’élaboration d’un code de la justice pénale des mineurs, et la
fixation de la minorité pénale à 12 ans. Par conséquent, la notion de discernement
disparaitrait pour laisser place à une présomption d’irresponsabilité pénale du mineur
de moins de 12 ans. Le mineur de moins de 12 ans serait présumé ne pas être capable
de discernement, et celui de plus de 12 ans capable de discernement. Cette proposition
semble durcir la pénalité des mineurs entre 12 et 16 ans, car ils seront présumés
capables de discernement, alors qu’actuellement, la loi ne présume pas cette capacité,
c’est au juge de l’établir. Mais surtout, la commission préconise des sanctions plus
fermes et plus rapides, le terme de « mesure » laisserait place au terme de « sanction
».
Dissertation : L’erreur inévitable sur le droit
L’erreur sur le droit est prévue par l’article 123-3 du Code pénal de la façon suivante :
« N’est pas pénalement responsable la personne qui justifie avoir cru, par une erreur
sur le droit qu’elle n’était pas en mesure d’éviter, pouvoir légitimement accomplir
l’acte ».
L’erreur sur le droit est une innovations majeurs du nouveau Code pénal, il n’existait
pas de disposition équivalente au sein de l’ancien Code pénal, même si la JP de
certaines juridictions de fond semblait l’admettre.
Une partie de la doctrine a regretté qu’à l’instar de l’erreur sur le droit, l’erreur sur le
fait n’ait pas été consacrée à l’occasion de la réforme.
A l’instar des autres causes d’atténuation ou d’irresponsabilité pénale, il appartient à
la personne poursuivie de démontrer que les différentes conditions de l’erreur sur le
droit sont réunies. L’article 122-3 Du Code pénal le précise d’ailleurs expressément
en indiquant que la personne doit justifier qu’elle a commis une erreur.
PBL : Lorsque l’auteur d’une infraction a agi sous l’empire d’une erreur, peut on
admettre que sa responsabilité soit écartée dès lors que sa volonté a été altérée ?
I. La disparition de la responsabilité en cas d’erreur inévitable sur le droit
L’erreur peut porter sur n’importe quelle règle de droit, il peut s’agir d’un texte pénal
ou non. L’erreur sur le droit a notamment été retenue en raison de l’ignorance de
l’article 76 du Code civil, invoquée par l’inventeur d’un trésor qui se l’était
entièrement approprié, au lieu d’en remettre la moitié, comme le prévoit, cette
disposition, au propriétaire du terrain. Le plus fréquemment, l’erreur est susceptible
d’être invquée dans des matières techniques et complexes, dont la réglementation est
changeante et difficilement accessible.
Il en est ainsi en droit de l’urbanisme, de l’environnement ou du travail. La JP se
prononce relativement fréquemment en droit du travail. Toutefois, il paraît peu
probable que l’erreur sur le droit puisse être retenue concernant les infractions
naturelles, inhérentes à toute société organisée.
B. La condition de l’erreur inévitable
Il est certain qu’un règlement puisse venir déroger à un autre règlement prévoyant une
contravention. Ensuite la question est incertaine concernant la possibilité pour un
règlement de déroger à une loi. A priori, en raison de la hiérarchie des normes, cela
parait impossible sauf exception, à savoir notamment l’article 174 du décret du 20 mai
1903. A noter que le décret du 20 Mai 1903, a été abrogé et remplacé par une
disposition similaire à l’occasion de l’adoption de la loi du 3 Aout 2009 relative à la
gendarmerie.
II. Les limites de l’ordre de la loi
A. L’autorisation administrative
Si l’agent n’est pas soumis à l’autorité d’un supérieur hiérarchique, ou s’il est
intervenu de sa propre initiative sans commandement de son supérieur, l‘ordre de la
loi peut à lui seul entraîner l’irresponsabilité pénale de l’agent, à condition qu’il n’ait
pas dépassé les limites des pouvoirs que la loi lui a confiées.
Ainsi, le médecin qui déclare une maladie contagieuse, comme le lui ordonne la loi,
ne peut se voir reprocher une violation du secret professionnel.
· Dissertation : Le commandement de l’autorité légitime
L’article 122-4 du Code pénal prévoit : « n’est pas pénalement responsable la
personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est
manifestement illégal »
Cette cause d’irresponsabilité est fondée sur le devoir d’obéissance.
L’autorité est entendue au sens strict d’une autorité publique. Donc, dans une
entreprise privée, l’ordre d’un supérieur n’est pas une cause d’irresponsabilité car il
ne s’agit pas du commandement d’une autorité légitime. Le problème du
commandement de l'autorité légitime naît lorsque l'ordre est illégal.
Traditionnellement, la jurisprudence distingue l'ordre simplement illégal (cela ne
saute pas aux yeux) de l'ordre manifestement illégal. C'est la théorie de l'apparence
dans le premier cas. L'exécutant bénéficiera d'une cause de justification, mais cette
cause disparaîtra dès lors que l'ordre sera manifestement illégal.
PBL : Peut on formuler une reproche pénal à celui qui a commis un acte commandé
par une autorité légitime ?
· I. L’irresponsabilité pénale de l’auteur
· A. L’existence d’une autorité
L’autorité légitime au sens de l’article 122-4 du Code pénal est une autorité publique,
civile ou militaire, c’est-à-dire investie de pouvoirs de puissance publique.
L’irresponsabilité ne saurait exister si le commandement émane d’une puissance
privée : père à enfant, employeur à employé.
L’autorité doit être légitime : cela signifie que le commandement doit avoir été donné
par une autorité compétente, régulièrement investie du pouvoir de donner de tels
ordres. Exceptionnellement, lorsqu’une autorité incompétente présente toutes les
apparences de la légitimité, l’irresponsabilité n’intervient que si les actes accomplis «
comportaient la stricte application des ordres reçus » à l’exclusion de toute initiative.
B. Un acte justifiable
Lorsqu’il s’agit d’une agression contre une personne : Il peut s’agir de la personne qui
riposte, qui est agressé ou d’une autre personne, et que la personne qui riposte veut
défendre. Et il pourra l’a défendre d’une agression physique ou morale ; la légitime
défense sera valable.
Lorsqu’il s’agit d’une agression contre les biens : la justification ne sera admise que si
l’atteinte aux biens étaient de nature correctionnelle ou criminelle.
Il faut pour se défendre légitimement, il faut que l’agression soit :
-injuste
· - actuelle ou imminente : Réaction après l’agression, c’est plus de la légitime défense, mais de
la vengeance, le fait de fabriquer un piège pour protéger ses biens n’est accepté seulement si le
piège est proportionné : Affaire Legras, CA Reims, 1978 : Transistor piégé pour tuer un voleur.
La légitimedéfense doit être vraisemblable, c’est-à-dire que le Bonus pater familias=
le bon père de famille placé dans la même situation se serait lui aussi cru attaquer et
aurait réagi de la même façon.
B. La nécessité d’une riposte légitimée
La légitime défense est nécessaire quand il n’y avait pas d’autres solutions, et la fuite
n’est pas considérée comme un choix par la jurisprudence, elle n’est pas érigée en
obligation légale.
La légitime défense est proportionnée quand la riposte est proportionnée à la gravité
de l’infraction qu’on pouvait légitimement craindre.
L’infraction commise en défense doit avoir été intentionnelle et c’est l’astuce de
l’affaire Legras : l avait dit que c’était intentionnelle, il n’était pas au tribunal
correctionnel, mais il est passé en Cour d’assise devant les jurés. Les jurés qui l’ont
acquitté grace au concept de légitime défense => Il n’ya pas de jurés devant le
tribunal correctionnel, et si il avait dit qu’il n’avait pas voulu tuer le voleur, il se serait
retrouver condamner pénalement pour homicide non intentionnelle.
II. La preuve de la légitime défense
La légitime défense, au même titre que toutes les causes d’irresponsabilité pénale,
soulève des problèmes de preuve.
Selon l’article 122-5 du Code pénal : c’est a celui qui conteste la légitime défense,
c’est-à-dire la partie poursuivante, de démontrer que la défense est disproportionnée,
alors que dans le second cas c’est à celui qui invoque le fait justificatif de démontrer
qu’il y’a proportion.
C’est également ce que précise la circulaire générale présentant les nouvelles
dispositions du Code pénal : pour la défense des biens il appartient à la personne
poursuivie de démontrer que le principe de proportionnalité a été respecté, alors qu’en
matière de légitime défense des personnes c’est au ministère public de prouver que les
moyens de défense sont disproportionnés ».
B. La présomption de la légitime défense
L’objet du danger encouru, il doit constituer une menace pour un droit, un bien ou un
intérêt de l’agent ou d’autrui. On entend par là toute menace sérieuse aux droits d’une
personne physique ou morale, par ex lorsque la vie ou l’intégrité physique d’une
personne risque d’être compromises. Le danger peut aussi concerner un bien.
Le danger peut doit ensuite être actuel ou imminent : càd qui est sur le point de se
produire et que la commission d’une infraction va empêcher de se réaliser. Il s’agit
d’une appréciation personnelle de la situation.
Le danger constitutif de l’état de nécessité doit résulter d’un évènement précis ,
exceptionnel et imprévu. En aucun cas le danger ne doit être stable, ou durable,
Le péril doit être injuste : càd s’il n’est pas posé par la loi. Il doit être imprévisible :
l’agent ne doit pas s’être mis lui-même dans la situation de nécessité.
B. L’absence de faute antérieure comme caractère subjectif du danger
A. Un acte necessaire
Pour que l’acte principal soit punissable, il faut qu’il porte sur : un fait incriminée et
que l’infraction soit tentée ou consommée.
-Un fait incriminé : Affaire 26 Avril 1988 : affaire suicide « mode d’emploi », qui a
été poursuivi pour incitation au suicide, puisque de nombreux jeunes se sont suicidés
en utilisant les conseils.
-L’infraction tentée ou consommée : 25 Octobre 1962 : affaire Schieb et Lacour : Des
auteurs qui avaient fait mandat à des tueurs pour assassiner quequ’un, mais les tueurs
n’avaient pas tenté ou consommer l’infraction et les auteurs n’étaient pas inquiétés car
il n’y avait pas de fait principal. Mais il s’agit maintenant d’une infraction autonome
de mandat criminel prévu à l’article 221-5 du Code pénal.
B. Une participation à l’acte principal par le complice nécessaire
Il y’a des cas particuliers , ou une personne peut se retrouver complice d’un auteur
impuni. L’auteur peut être impuni si il décède, si il bénéficie d’une amnistie
personnelle, ou si il agit sous l’empire d’un trouble mental, et à ce moment, seul le
complice incriminé.
Un autre cas, tel que si la complicité n’est incriminée que lorsque l’infraction
principale est punissable, cela ne signifie pas que cette infraction doit être
effectivement punie. En effet, l’infraction principale doit être punissable. Or ce n’est
pas le cas si elle est prescrite, si elle fait l’objet d’une amnistie oou même s’il existe
une cause d’irresponsabilité pénale.
B. Caractère punissable de l’infraction principale
La jp de la ch criminelle du 13 juin 1972, n’est pas la seule à avoir ouvert une brèche
dans a distinction complicité et coaction ou en tout cas à avoir montré les limites de la
distinction. En effet, une jp ancienne du 24/08/1827, parle de « coactivité
correspective » dans le cas u une personne assistant l’auteur dans la consommation de
l’infraction coopère nècessaireemnt à la perpétration de l’infraction comme auteur.
Cette jp qui semble assez isolée ne sème pas moins le doute dans la différence entre
complicité et coaction.
Par ailleurs, la jp rejette les hypothèses de complicité, ainsi que la tentative de
complicité.
La différence entre coaction et complicité semble assise, bien que les limites des deux
notions apparaissent d’hypothèses complexes. Plus encore, la remise en question de
ces deux notions qui se ressemblent de plus en plus semble envisagée.
B. L’assimilation du complice au coauteur
C’est surtout à des fins répressives que la jp dénature les règles traditionnelles de la
complicité en assimilant le complice au coauteur.
Ainsi la jp a considéré que le provocateur était l’auteur de l’infraction en se plaçant
sur le terrain de la notion d’auteur moral. Par ailleurs , la pratique a considéré que
lorsque el complice a eu run rôle déterminant, et s’il existe entre les intervenants une
simultanéité d’action et une assistance réciproque, le complice devient coauteur.
Parfois c’est pour étendre le champ de la répression que le complice est qualifié de
coauteur. Tel est le cas en cas de contravention pour laquelle la complicité n’était
admise, sous l’empire de l’ancien code pénal, que de façon très exceptionnelle.
· Dissertation : la responsabilité pénale des personnes morales
L’instauration de la responsabilité pénale des personnes morales est l’innovation
essentielle du nouveau Code pénal.
Il est parfois enseigné que l’idée de prévoir la Responsabilité des personnes morales a
été confortée par la catastrophe de la gare de Lyon. Finalement, ces décisions n’ont fat
que contribuer à renforcer le sentiment de frustration dans l’opinion publique. C’est le
fameux « syndrome du lampiste » qui contribue à condamner la dernière personne
physique étant intervenu avant la manifestation du dommage et non la personne
morale, véritable responsable.
La responsabilité pénale des personnes morales, instaurée par le nouveau code pénal,
a été progressivement étendue et repose sur des éléments spécifiques.
PBL : Comment le régime de la responsabilité pénale des personnes morales s’est
progressivement renforcé depuis sa création ?
· I. Une étendue progressive du régime juridique de la responsabilité pénale des personnes
morales
A. L’existence d’une personne morale
L’article 121-2 ne vise que les personnes morales notion essentiellement juridique et
non pas à la différence d’autres Etats étrangers, les groupements, notion plus
économiques.
L’Etat est la seule personne morale ne pouvant pas etre déclarée responsable
pénalement.
Les groupements dépourvus de la personnalité juridique ne sont pas R° pénalement.
Ainsi les socétés crées de fait et les sociétés en participation sont irresponsables
pénalement car elles sont dépourvues de la personnalité juridique.
L’infraction doit avoir été commise pour el compte de la personne morale pour que la
responsabilité pénale de celle-ci puisse être engagée.
Cette dernière ne peut donc pas être engagée si l’organe ou représentant a agi dans
son intérêt personnel ou encore si la personne morale en est la victime.
La responsabilité est engagée si l’organe ou le représentant a agi au nom et dans
l’intérêt de celle-ci.
Tel est le cas si ‘infraction a généré un profit, qu’il s’agisse d’un gain obtenu ou d’une
perte évitée.
B. L’existence d’une infraction
Beaucoup pensent que c’est un droit artificiel qui dénature le droit pénal, ainsi on a
deux conceptions de la doctrine :
Arguments favorables : Le Conseil constitutionnel en 1954 a déclaré qu’une personne
morale était une réelle personne juridique = argument juridique. Pour l’argument
politique criminelle : la criminalité s’est développé au XXème siècle au travers des
personnes morales, et donc il paraît naturel de pouvoir les punir aussi.
Arguments défavorables : La valeur profonde du droit pénal c’est d’être porteur d’une
éthique et pas que sanctionner l’imputabilité morale constituant l’infraction n’a plus
aucun sens dans le cadre de la responsabilité pénale des personnes morales. En plus, il
y’a un risque de masquer es vraies coupables physiques de l’infraction pénale. Ca
porte atteinte au principe de la responsabilité des peines : « nul ne peut être
pénalement Responsable que de son propre fait ».
B. Le régime de peine spécifique aux personnes morales
Elle concerne toutes les personnes morales sauf l’Etat, il y’aura Responsabilité pour
infraction commises par ces organes ou par ses représentants et qui ont agi pour le
compte de la personne morale.
Il y’a imputation automatique de l’infraction de la personne physique à la personne
morale.
Parfois, la faute simple suffit à engager la responsabilité pénale de la personne morale
là ou pour une personne physique il aurait fallu une faute intentionnelle.
Le tribunal compétent pour juger de la responsabilité pénale des personnes morale
sera : - le tribunal du lieu de l’infraction ou le tribunal du siège social de la société.
Sanction qu’encourt des personnes morales : contrôle judiciaire et interdiction
d’émettre des chèques d’une simple amende et dissolution.