DROIT

PENAL
GENERAL

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 Questionnaires-Réponses de Droit Pénal Général

1) Donnez la définition de l’amnistie : c’est une mesure purement généreuse reposant

sur des considérations sociales et humaines.

2) Quelle est la justification de l’amnistie ?

L’amnistie trouve son origine dans le souci des gouvernants d’apaiser les passions à l’issue de
certaines périodes troublées.
L’idée de départ est donc que certains crimes ou délits peuvent être commis dans un contexte
passionnel et sans obligatoirement procéder d’une intention criminelle crapuleuse

3) Quels sont les caractères de l’amnistie ?

L’amnistie est réelle, générale et impersonnelle.
REELLE : car elle concerne les infractions dont elle considère la nature, le mobile, la peine
infligéable, la date de commission.
GENERALE ET IMPERSONNELLE : elle ne concerne pas un individu nommément désigné par la
loi, mais des délinquants déterminés d’après la nature et les circonstances des infractions qu’ils
ont commises.

4) Quelles sont les différentes formes de l’amnistie ?

On a : l’amnistie pure et simple – L’amnistie judiciaire – L’amnistie conditionnelle.

5) Quels sont les effets de l’amnistie ?

L’amnistie efface le caractère délictueux des faits mais les laisse subsister. – Fait cesser la peine
et efface la condamnation – Fait cesser les poursuites ou empêche la mise en mouvement de
l’action publique – Laisse subsister la responsabilité civile – Ne produit ses effets qu’à partir de
la date de sa promulgation. Ainsi elle ne peut donner lieu à une quelconque réparation à l’égard
du condamné amnistié. – L’effacement de la condamnation entraîne sa disparition du casier
judiciaire, y compris du bulletin N° 1

6) Qu’appelle-t-on cause de non imputabilité ?

Il s’agit de circonstances personnelles à l’auteur d’une infraction qui font que la faute dont il
s’est rendu coupable ne peut lui être imputée.

7) Quelles sont les causes de non imputabilité ?

La loi prévoit expressément 2 cas qui sont : La démence qui est la défaut de conscience – La
contrainte qui est le défaut de liberté d’action.

8) Quels sont les états voisins de la démence ?

On a : la neurasthénie – La dépression nerveuse – La kleptomanie – La pyromanie – Le
somnambulisme – L’ivresse.

9) Donnez la définition des faits justificatifs.

Il s’agit des circonstances définies par la loi qui lorsqu’elles accompagnent l’exécution d’un
acte constituant normalement une infraction légalisent cet acte et donc effacent son caractère
délictueux et dégagent ainsi l’auteur de toute culpabilité et responsabilité pénale et civile.

10) Quels sont les différents faits justificatifs ?

On a : La légitime défense – L’ordre de la loi et le commandement de l’autorité légitime l’état de
nécessité.

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 11) Qu’est-ce que la légitime défense ?
C’est le droit reconnu par la loi, de se défendre ou de défendre autrui contre une agression
actuelle, injuste en utilisant les moyens de défense strictement nécessaires.

12) Quels sont les éléments constitutifs de la légitime défense ?

La légitime défense implique la réunion de 3 éléments à savoir : une agression injuste – Un
danger actuel – Que la riposte soit proportionnée à l’attaque.

13) Qu’est-ce que l’état de nécessité ?

C’est l’infraction que commet un individu pour sauvegarder la vie d’autrui ou des biens d’un
péril imminent.

14) Quels sont les éléments constitutifs de l’état de nécessité ?

- Un péril imminent imposant une solution rapide
- Equilibre entre le péril écarté et le mal écarté
- Absence de faute à l’origine du péril.

15) Quelles sont les différentes sortes d’immunités ?

On a : L’immunité parlementaire – L’immunité diplomatique – L’immunité judiciaire –
L’immunité familiale.

16) Quels sont les cas particuliers de la minorité pénale dans le cas des causes
de non-imputabilité ?
Mineurs de 10 ans et moins : non poursuivis – Mineurs de 13 ans : excuse absolutoire de
minorité – Mineurs de 10 à 13 ans ne font l’objet que de mesures de protection, d’assistance, de
surveillance et d’éducation – Mineurs de 16 à 18 ans : excuse atténuante ou absolutoire dans
les conditions prévues par le code de procédure pénale.

17) Quelles sont les conséquences de la démence et de la contrainte ?

Comme le fait justificatif, la démence et la contrainte peuvent être admises à tout moment au
procès pénal. – La démence ne sera admise qu’après examen de l’individu par un expert – Elles
suppriment la responsabilité pénale mais laissent subsister la responsabilité civile. Ce sont des
causes de non responsabilité. En conséquence les co-auteurs ou complices qui ont agi hors
l’état de démence ou de contrainte sont pleinement responsables.

18) Quels sont les éléments constitutifs de la tentative ?

La tentative est constituée lorsque 3 éléments sont réunis : - Un commencement d’exécution –
L’acte est interrompu pour une raison indépendante de la volonté de l’auteur – Le but
recherché n’est pas atteint.

19) Qu’est-ce que le commencement d’exécution ?

C’est le début d’un acte qui révèle la volonté irrévocable de son auteur de commettre une
infraction nettement déterminée.

20) Quels sont les cas assimilés à la tentative ?

On a : le délit manqué et le délit impossible.

21) Quels sont les différents cas dans lesquels l’auteur de l’acte matériel de
l’infraction n’atteint pas son but ?
On a : La tentative – le délit manqué – le délit impossible.

22) Qu’est-ce que le délit manqué ?

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C’est l’infraction qui a manqué son effet par suite de la volonté indépendante de son auteur
alors que le résultat était réalisable.

23) Quels sont les éléments constitutifs du délit manqué ?

Un acte matériel entièrement exécuté – But recherché non atteint – Le résultat était possible –
Résultat manqué involontairement.

24) Qu’est-ce que le délit impossible ?

Ce délit se différencie du délit manqué par un seul élément. Dans le délit manqué le résultat
était possible alors que dans le délit impossible le résultat était impossible.

25) Quels les éléments constitutifs du délit impossible ?

Un acte matériel entièrement exécuté – But recherché non atteint – Le résultat manqué
involontairement – Résultat était impossible..

26) Qu’est-ce que la responsabilité pénale ?

On parle de responsabilité pénale lorsqu’un individu est fautif et conscient de l’acte qu’il a posé.
Il faudra donc qu’il soit reconnu coupable et que la faute lui soit imputable c’est-à -dire que
l’intention coupable soit aussi reconnue.

27) Qu’est-ce que la culpabilité ?

C’est le fait d’être reconnu coupable d’une faute pénale. Pour ce faire 2 conditions sont
nécessaires : Etre l’auteur de l’acte matériel de l’infraction et que l’acte matériel soit la
conséquence de la faute intentionnelle ou non, commise par l’auteur.

28) Qu’est-ce que l’imputabilité ?

C’est le fait de savoir si la faute commise peut être mise sans hésitation au compte de l’auteur.
Pour ce faire l’auteur doit avoir agi en toute conscience, avoir agi librement.

29) Qu’est-ce que le recel ?

Il s’agit de la situation de celui qui, sciemment, procure une aide à l’auteur d’un crime ou d’un
délit, postérieurement à l’accomplissement de l’infraction. On l’appelle délit de conséquence.

30) Quels sont les éléments constitutifs du recel ?

Pour que le recel soit constitué, il faut la réunion de 3 éléments dont une infraction principale
(crime ou délit) – un acte de recel – une intention coupable (le fait de connaître la provenance)

31) Quels sont les différents de recel ?

On a : Le recel de choses : cacher des choses provenant d’un crime ou d’un délit. – Le recel de
cadavre : cacher un cadavre résultant d’un crime ou d’un délit. – Le recel de malfaiteurs :
procurer un refuge aux auteurs d’un crime. – Le recel d’enfant : cacher un enfant enlevé.

32) Qu’est-ce que le sursis ?

Le sursis est une mesure facultative. Son but est de faciliter l’amendement et la réinsertion d’un
délinquant primaire en suspendant l’exécution de la peine pendant 5 ans.

33) Quelles sont les conditions d’octroi du sursis ?

Pour être octroyer 2 conditions doivent être réunies : un délinquant primaire – une peine
correctionnelle ou de police.

34) Quels sont les effets du sursis ?

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Le sursis suspend l’exécution de la peine pendant un délai de 5 ans à compter du jour où la
condamnation est devenue définitive – Le sursis n’est applicable qu’à peine principale – le
condamné qui en bénéficie n’est soumis à aucune mesure de surveillance.

35) Quelles sont les causes de non responsabilité pénale ?

On a : les faits justificatifs (la légitime défense, L’ordre de la loi et le commandement de
l’autorité légitime, L’état de nécessité) et les cas de non imputabilité.(La démence, la
contrainte)

36) Quels sont les cas particuliers de la minorité pénale ?

La majorité pénale est de 18 ans – Les mineurs de 16 à 18 ans bénéficient de l’excuse
atténuante ou absolutoire – Les mineurs de 10 à 13 ans ne peuvent faire l’objet que de mesures
de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation.

37) Qu’est-ce que la complicité ?

C’est la situation dans laquelle se met un individu qui, en toute connaissance de cause, par
dons, promesses, menaces, instructions, fourniture d’armes ou autres moyens, a aidé ou assisté
l’auteur d’une information dans sa préparation ou au moment de sa commission.

38) Qu’est-ce que l’infraction ?

C’est une violation la loi, frappée d’une peine et résultant d’un acte externe, positif ou négatif,
exécuté par un auteur responsable ayant agi hors de l’accomplissement d’un devoir ou de
l’exercice d’un droit.

39) Quels sont lés éléments constitutifs de l’infraction ?

Une infraction n’est constituée que lorsque 3 éléments sont réunis : élément légal – élément
matériel – élément moral.

40) Donnez la définition de la Loi – le Décret – de l’Arrêté

La loi est le texte de base. Votée par l’Assemblée Nationale et promulguée et par le chef
exécutif.
Le décret est un texte réglementaire, c’est-à -dire qu’il est pris par le pouvoir exécutif sans
approbation de l’Assemblée Nationale. Il doit toujours reposer sur la loi.
L’Arrêté est aussi un texte réglementaire par les ministres, le préfet, le maire.

41) Qu’est-ce le délit pénal ?

Le délit pénal ou faute pénale est une violation de la loi qui peut ou non causer un préjudice à
un tiers.

42) Qu’est-ce que le délit civil ?

Le délit civil ou faute civile réside dans un fait qui cause un préjudice à autrui. Il a un caractère
strictement privé.

43) Qu’est-ce que la faute disciplinaire ?

C’est une violation des règles particulières à une profession, une fonction ou une collectivité.
44) Quels sont les éléments constitutifs de la complicité ?
Pour qu’il y ait complicité, il faut la réunion de 3 éléments qui sont : - Un fait principal
punissable – Un acte de complicité – Une intention coupable.

45) Quelles sont les conditions d’octroi de la libération conditionnelle ?

Pour être octroyée elle doit réunir 3 conditions : avoir exécuté une partie de sa peine – s’être
bien conduit – présenter de bonnes chances de réinsertion.

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 46) Qui peut décider de l’octroi de la libération conditionnelle ?
Le Ministre de la Justice sur avis du Ministre de l’Intérieur

47) Quels sont les effets de la libération conditionnelle ?

Elle n’a d’effets que sur la peine. Elle n’efface, ni ne modifie la condamnation.

48) Quelles sont les causes d’effacement des condamnations ?

Il y a 3causes d’effacement des condamnations : l’amnistie – la grâ ce amnistiante – la
réhabilitation

49) Quels sont les différents systèmes de classification des infractions ?

On a 4 systèmes de classification : classification basée sur l’élément légal, basée su l’élément
matériel, basée sur l’élément moral, basée sur la peine ou classification tripartite.

50) Qu’est-ce que la peine ?

Une peine est une punition infligée au nom de la société à un auteur responsable d’une
infraction pénale.

51) Quelles sont les fonctions de la peine ?

La peine a 2 fonctions essentielles : une fonction morale – une fonction utilitaire.

52) Quels sont les caractères de la peine ?

La peine est basée sur 4 principes essentiels : elle est légale – elle est égale – elle est
personnelle – elle est morale.

53) Quels sont les différents types de classification des peines ?

On peut retenir 3 types de classification des peines : la classification juridique (on distingue les
peines principales - complémentaires – les mesures de sû reté) – classification légale (c’est la
plus importante et la plus couramment utilisée, car elle e servi de base au classement des
infractions. Elle comprend les peines criminelles – les peines correctionnelles – les peines de
police) – La classification objective dans laquelle on distingue 6 catégories de peines selon leur
objet. Ce sont : La peine corporelle – Les peines privatives de liberté – Les peines restrictives de
liberté – Les peines privatives de certains droits – Les peines pécuniaires – Les peines
humiliantes.

54) Donnez la définition de la libération conditionnelle

La libération conditionnelle est une mesure de suspension de l’exécution de la peine. Comme le
sursis, c’est une mesure de surveillance facultative. Elle n’efface jamais la condamnation.

55) Quel est l’objet de la libération conditionnelle ?

Comme le sursis, la libération conditionnelle a pour but de faciliter l’amendement et la
réinsertion sociale du condamné.
Mais les moyens sont différents. Au lieu de promettre une récompense au condamné s’il se
conduit bien, on lui accorde cette récompense s’il s’est bien conduit pendant l’exécution d’une
partie de sa peine. On le menace d’accomplir la partie de la peine qui lui a été remise s’il
rechute. Une nouvelle condamnation s’ajouterait alors.
La libération conditionnelle s’applique à des individus qui ont commis une faute trop grave
pour pouvoir bénéficier de ce même sursis ou qui ne sont pas des délinquants primaires.

56) Donnez la définition de l’amnistie : c’est une mesure purement généreuse

reposant sur des considérations sociales et humaines.

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 57) Quelle est la justification de l’amnistie ?
L’amnistie trouve son origine dans le souci des gouvernants d’apaiser les passions à l’issue de
certaines périodes troublées.
L’idée de départ est donc que certains crimes ou délits peuvent être commis dans un contexte
passionnel et sans obligatoirement procéder d’une intention criminelle crapuleuse

58) Quels sont les caractères de l’amnistie ?

L’amnistie est réelle, générale et impersonnelle.
REELLE : car elle concerne les infractions dont elle considère, la nature, le mobile, la peine
infligeable, la date de commission.
GENERALE ET IMPERSONNELLE : elle ne concerne pas un individu nommément désigné par la
loi, mais des délinquants déterminés d’après la nature et les circonstances des infractions qu’ils
ont commises.

59) Quelles sont les différentes formes de l’amnistie ?

On a : l’amnistie pure et simple – L’amnistie judiciaire – L’amnistie conditionnelle.

Quels sont les effets de l’amnistie ?

L’amnistie efface le caractère délictueux des faits mais les laisse subsister. – Fait cesser la peine
et efface la condamnation – Fait cesser les poursuites ou empêche la mise en mouvement de
l’action publique – Laisse subsister la responsabilité civile – Ne produit ses effets qu’à partir de
la date de sa promulgation. Ainsi elle ne peut donner lieu à une quelconque réparation à l’égard
du condamné amnistié. – L’effacement de la condamnation entraîne sa disparition du casier
judiciaire, y compris du bulletin N° 1

60) LES CAUSES DE NON IMPUTABILITE

Définition : Il s’agit de circonstances personnelles à l’auteur d’une infraction qui font que la
faute dont il s’est rendu coupable ne peut lui être imputée.

61) Quelles sont les causes de non imputabilité ?

La loi prévoit expressément 2 cas qui sont : La démence qui est la défaut de conscience – La
contrainte qui est le défaut de liberté d’action.

62) Quels sont les états voisins de la démence ?

On a : la neurasthénie – La dépression nerveuse – La kleptomanie – La pyromanie – Le
somnambulisme – L’ivresse.

63) Donnez la définition des faits justificatifs : Il s’agit des circonstances définies
par la loi qui lorsqu’elles accompagnent l’exécution d’un acte constituant normalement une
infraction légalisent cet acte et donc effacent son caractère délictueux et dégagent ainsi l’auteur
de toute culpabilité et responsabilité pénale et civile.

64) Quels sont les différents faits justificatifs ?

On a : La légitime défense – L’ordre de la loi et le commandement de l’autorité légitime l’état de
nécessité.

65) Qu’est-ce que la légitime défense ?

C’est le droit reconnu par la loi, de se défendre ou de défendre autrui contre une agression
actuelle, injuste en utilisant les moyens de défense strictement nécessaires.

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 66) Quels sont les éléments constitutifs de la légitime défense ?
La légitime défense implique la réunion de 3 éléments à savoir : une agression injuste – Un
danger actuel – Que la riposte soit proportionnée à l’attaque.

67) Qu’est-ce que l’état de nécessité ?

C’est l’infraction que commet un individu pour sauvegarder la vie d’autrui ou des biens d’un
péril imminent.

68) Quels sont les éléments constitutifs de l’état de nécessité ?

- Un péril imminent imposant une solution rapide – Equilibre entre le péril écarté et le mal
écarté – absence de faute à l’origine du péril.

69) Quelles sont les différentes sortes d’immunités ?

On a : L’immunité parlementaire – L’immunité diplomatique – L’immunité judiciaire –
L’immunité familiale.

70) Quels sont les cas particuliers de la minorité pénale dans le cas des causes
de non-imputabilité ?
Mineurs de 10 ans et moins : non poursuivis – Mineurs de 13 ans : excuse absolutoire de
minorité – Mineurs de 10 à 13 ans ne font l’objet que de mesures de protection, d’assistance, de
surveillance et d’éducation – Mineurs de 16 à 18 ans : excuse atténuante ou absolutoire dans
les conditions prévues par le code de procédure pénale.

71) Quelles sont les conséquences de la démence et de la contrainte ?

Comme le fait justificatif, la démence et la contrainte peuvent être admises à tout moment au
procès pénal. – La démence ne sera admise qu’après examen de l’individu par un expert – Elles
suppriment la responsabilité pénale mais laissent subsister la responsabilité civile. Ce sont des
causes de non responsabilité. En conséquence les co-auteurs ou complices qui ont agi hors
l’état de démence ou de contrainte sont pleinement responsables.

72) Quels sont les éléments constitutifs de la tentative ?

La tentative est constituée lorsque 3 éléments sont réunis : - Un commencement d’exécution –
L’acte est interrompu pour une raison indépendante de la volonté de l’auteur – Le but
recherché n’est pas atteint.

73) Qu’est-ce que le commencement d’exécution ?

C’est le début d’un acte qui révèle la volonté irrévocable de son auteur de commettre une
infraction nettement déterminée.

74) Quels sont les cas assimilés à la tentative ?

On a : le délit manqué et le délit impossible.

75) Quels sont les différents cas dans lesquels l’auteur de l’acte matériel de
l’infraction n’atteint pas son but ?
On a : La tentative – le délit manqué – le délit impossible.

76) Qu’est-ce que le délit manqué ?

C’est l’infraction qui a manqué son effet par suite de la volonté indépendante de son auteur
alors que le résultat était réalisable.

Eléments constitutifs du délit manqué : Un acte matériel entièrement exécuté – But

recherché non atteint – Le résultat était possible – Résultat manqué involontairement.

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 77) Qu’est-ce que le délit impossible ?
Ce délit se différencie du délit manqué par un seul élément. Dans le délit manqué le résultat
était possible alors que dans le délit impossible le résultat était impossible.

Eléments constitutifs du délit impossible : Un acte matériel entièrement exécuté – But

recherché non atteint – Le résultat manqué involontairement – Résultat était impossible..

78) Qu’est-ce que la responsabilité pénale ?

On parle de responsabilité pénale lorsqu’un individu est fautif et conscient de l’acte qu’il a posé.
Il faudra donc qu’il soit reconnu coupable et que la faute lui soit imputable cà d que l’intention
coupable soit aussi reconnue.

79) Qu’est-ce que la culpabilité ?

C’est le fait d’être reconnu coupable d’une faute pénale. Pour ce faire 2 conditions sont
nécessaires : Etre l’auteur de l’acte matériel de l’infraction et que l’acte matériel soit la
conséquence de la faute intentionnelle ou non, commise par l’auteur.

80) Qu’est-ce que l’imputabilité ?

C’est le fait de savoir si la faute commise peut être mise sans hésitation au compte de l’auteur.
Pour ce faire l’auteur doit avoir agi en toute conscience, avoir agi librement.
81) LE RECEL
Définition : Il s’agit de la situation de celui qui, sciemment, procure une aide à l’auteur d’un
crime ou d’un délit, postérieurement à l’accomplissement de l’infraction. On l’appelle délit de
conséquence.

82) Quels sont les éléments constitutifs du recel ?

Pour que le recel soit constitué, il faut la réunion de 3 éléments dont une infraction principale
(crime ou délit) – un acte de recel – une intention coupable (le fait de connaître la provenance)

83) Quels sont les différents de recel ?

On a : Le recel de choses : cacher des choses provenant d’un crime ou d’un délit. – Le recel de
cadavre : cacher un cadavre résultant d’un crime ou d’un délit. – Le recel de malfaiteurs :
procurer un refuge aux auteurs d’un crime. – Le recel d’enfant : cacher un enfant enlevé.

84) LE SURSIS
Le sursis est une mesure facultative. Son but est de faciliter l’amendement et la réinsertion d’un
délinquant primaire en suspendant l’exécution de la peine pendant 5 ans.

85) Quelles sont les conditions d’octroi du sursis ?

Pour être octroyer 2 conditions doivent être réunies : un délinquant primaire – une peine
correctionnelle ou de police.

86) Quels sont les effets du sursis ?

Le sursis suspend l’exécution de la peine pendant un délai de 5 ans à compter du jour où la
condamnation est devenue définitive – Le sursis n’est applicable qu’à peine principale – le
condamné qui en bénéficie n’est soumis à aucune mesure de surveillance -
87) Quelles sont les causes de non responsabilité pénale ?
On a : les faits justificatifs (la légitime défense, L’ordre de la loi et le commandement de
l’autorité légitime, L’état de nécessité) et les cas de non imputabilité.(La démence, la
contrainte)

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 88) Quels sont les cas particuliers de la minorité pénale ?
La majorité pénale est de 18 ans – Les mineurs de 16 à 18 ans bénéficient de l’excuse
atténuante ou absolutoire – Les mineurs de 10 à 13 ans ne peuvent faire l’objet que de mesures
de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation.

89) LA COMPLICITE

90) Définition : C’est la situation dans laquelle se met un individu qui, en toute
connaissance de cause, par dons, promesses, menaces, instructions, fourniture d’armes ou
autres moyens, a aidé ou assisté l’auteur d’une information dans sa préparation ou au moment
de sa commission

91) Définissez l’infraction : C’est une violation la loi, frappée d’une peine et
résultant d’un acte externe, positif ou négatif, exécuté par un auteur responsable ayant agi hors
de l’accomplissement d’un devoir ou de l’exercice d’un droit.

92) Quels sont lés éléments constitutifs de l’infraction ?

Une infraction n’est constituée que lorsque 3 éléments sont réunis : élément légal – élément
matériel – élément moral.

93) Définition de Loi – Décret – Arrêté

La loi est le texte de base. Votée par l’Assemblée Nationale et promulguée et par le chef
exécutif.
Le décret est un texte réglementaire, cà d qu’il est pris par le pouvoir exécutif sans approbation
de l’Assemblée Nationale. Il doit toujours reposer sur la loi.
L’Arrêté est aussi un texte réglementaire par les ministres, le préfet, le maire.

94) Qu’est-ce le délit pénal ?

Le délit pénal ou faute pénale est une violation de la loi qui peut ou non causer un préjudice à
un tiers.

95) Qu’est-ce que le délit civil ?

Le délit civil ou faute civile réside dans un fait qui cause un préjudice à autrui. Il a un caractère
strictement privé.

96) Qu’est-ce que la faute disciplinaire ?

C’est une violation des règles particulières à une profession, une fonction ou une collectivité.

97) Quels sont les éléments constitutifs de la complicité ?

Pour qu’il y ait complicité, il faut la réunion de 3 éléments qui sont : - Un fait principal
punissable – Un acte de complicité – Une intention coupable.

98) Quelles sont les conditions d’octroi de la libération conditionnelle ?

Pour être octroyée elle doit réunir 3 conditions : avoir exécuté une partie de sa peine – s’être
bien conduit – présenter de bonnes chances de réinsertion.

99) Qui peut décider de l’octroi de la libération conditionnelle ?

Le Ministre de la Justice sur avis du Ministre de l’Intérieur

100) Quels sont les effets de la libération conditionnelle ?

Elle n’a d’effets que sur la peine. Elle n’efface, ni ne modifie la condamnation.

101) .Quelles sont les causes d’effacement des condamnations ?

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Il y a 3causes d’effacement des condamnations : l’amnistie – la grâ ce amnistiante – la
réhabilitation

102) Quels sont les différents systèmes de classification des infractions ?

On a 4 systèmes de classification : classification basée sur l’élément légal, basée su l’élément
matériel, basée sur l’élément moral, basée sur la peine ou classification tripartite.

103) Qu’est-ce que la peine ?

Une peine est une punition infligée au nom de la société à un auteur responsable d’une
infraction pénale.

104) Quelles sont les fonctions de la peine ?

La peine a 2 fonctions essentielles : une fonction morale – une fonction utilitaire.

105) Quels sont les caractères de la peine ?

La peine est basée sur 4 principes essentiels : elle est légale – elle est égale – elle est
personnelle – elle est morale.

106) Quels sont les différents types de classification des peines ?

On peut retenir 3 types de classification des peines : la classification juridique (on distingue les
peines principales - complémentaires – les mesures de sû reté) – classification légale (c’est la
plus importante et la plus couramment utilisée, car elle e servi de base au classement des
infractions. Elle comprend les peines criminelles – les peines correctionnelles – les peines de
police) – La classification objective dans laquelle on distingue 6 catégories de peines selon leur
objet. Ce sont : La peine corporelle – Les peines privatives de liberté – Les peines restrictives de
liberté – Les peines privatives de certains droits – Les peines pécuniaires – Les peines
humiliantes.

107) Définissez la libération conditionnelle : La libération conditionnelle est une

mesure de suspension de l’exécution de la peine. Comme le sursis, c’est une mesure de
surveillance facultative. Elle n’efface jamais la condamnation.

108) Quel est l’objet de la libération conditionnelle ?

Comme le sursis, la libération conditionnelle a pour but de faciliter l’amendement et la
réinsertion sociale du condamné.
Mais les moyens sont différents. Au lieu de promettre une récompense au condamné s’il se
conduit bien, on lui accorde cette récompense s’il s’est bien conduit pendant l’exécution d’une
partie de sa peine. On le menace d’accomplir la partie de la peine qui lui a été remise s’il
rechute. Une nouvelle condamnation s’ajouterait alors.
La libération conditionnelle s’applique à des individus qui ont commis une faute trop grave
pour pouvoir bénéficier de ce même sursis ou qui ne sont pas des délinquants primaires.

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