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1- QUI PROCEDE A L’ENQUETE PRELIMINAIRE ?
- par les APJ des dans tous les cas où ils font des actes de police judiciaire
- par les OPJ :
- sur instruction ou réquisition du procureur de la république
- sur instruction de leurs chefs hiérarchiques
- d’office à la suite de constatations, plaintes et dénonciations
- en cas de crime ou délit flagrant comportant une peine d’emprisonnement (si l’Opj n’opte pas pour le
flagrant délit)
- en cas de réquisition du chef de maison
- pour la mise à exécution des mandants de justice
- en matière de contravention ou délit punissable d’une simple amende
- en cas de crime non flagrant
- en cas de délit non flagrant passible d’une peine d’emprisonnement
- dans certains cas particuliers pour établir l’absence d’infraction pénale
4- QUE FAIT L’ENQUETEUR DES QU’IL A CONNAISSANCE D’UNE INFRACTION FLAGRANTE OU NON ?
L’enquêteur :
C’est un document officiel de la gendarmerie détenu par les gendarmes de la départementale dans laquelle il
consigne les informations. Il est destiné à enregistrer au fur à mesure le développement de l’enquête faite sur
place qui sera rapporté dans le P.V.
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- l’examen en critique de cette déclaration
- la question
- la clôture de la déclaration
7- EN QUOI CONSISTE LA CLOTURE DE LA DECLARATION ?
Elle consiste pour l’enquêteur à lire le texte de la déclaration afin de s’assurer de la bonne rédaction et de la
bonne orthographe du texte enregistré. Il demande ensuite au témoin de relire lui-même sa déclaration et de
faire savoir s’il persiste, n’a rien à y changer, à y ajouter ou à y retrancher. La déclaration est ensuite signée par le
témoin et l’enquêteur.
Elle dépend :
- du témoin lui-même
- de l’objet du témoignage
- des conditions d’observation et de formation du témoignage
9- CITEZ LES DIVERSES CATEGORIES DE DELINQUANTS
- le délinquant d’habitude
- le délinquant professionnel
- le délinquant d’occasion
- le délinquant passionnel
- le délinquant par idéologie
- le délinquant aliéné
10- QUELS SONT LES MOBILES DES CRIMES ET DELITS ?
- l’intérêt
- la vengeance
- la passion
- l’orgueil
- le fantasme
- les vices
11- A QUOI PEUT S’ATTACHER LE MODE D’OPERER DU DELINQUANT POUR ATTEINDRE SON BUT ?
L’audition des témoins doit porter non seulement sur l’infraction, sur l’affaire mais aussi sur tout ce qui est
possible de l’expliquer, de l’éclairer :
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- sur le fait lui-même
- sur ce qui s’est passé avant le fait
- sur ce qui s’est passé après le fait
- sur la victime
- sur l’inculpé ou la personne soupçonnée
- sur les objets et documents saisis.
13- QUELS SONT LES DIVERS TEMOINS A ENTENDRE DANS LE CADRE D’UNE AFFAIRE JUDICIAIRE ?
Ce sont :
15- EN COMBIEN DE CATEGORIES SONT CLASSES LES PV DU POINT DE VU DE LEUR FORCE PROBANTE ?
- les PV valables comme simples renseignements
- les PV valables jusqu’à preuve contraire
- les PV valables jusqu’à inscription de faux
Elles tendent à la recherche des pièces à conviction (objets, documents, indices) qui peuvent éclairer le juge sur
les circonstances de la commission de l’infraction te sur l’identité de son auteur.
Les indices sont les traces matérielles que laissent ou emportent les auteurs d’une infraction. Elles permettent
d’identifier les coupables et de mettre hors de cause un innocent.
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18- COMBIEN DE GROUPES D’INDICES DISTINGUE-T-ON ?
Elles consistent dans la description détaillée de l’état des lieux au moment ou a été constatée l’infraction.
La garde à vue est une mesure par laquelle un OPJ maintient à sa disposition une personne dans le but de faciliter
l’enquête qu’il dirige.
Elle est décidée par un enquêteur ayant la qualité d’OPJ à l’exclusion de tout agent de police judiciaire.
24- QUELLES SONT LES RAISONS POUVANT DECIDER L’OPJ APPRENDRE UNE MESURE DE GARDE A VUE
DANS L’ENQUETE DE FLAGRANT DELIT ?
-toute personne à laquelle interdiction a été faite de s’éloigner des lieux du crime ou du délit
b- Pour indices graves et concordants de culpabilité à l’égard de toute personne qui parait susceptible
d’être inculpée.
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25- QUELS SONT LES LIEUX OU PEUT ETRE EXERCEE LA GARDE A VUE ?
C’est le procureur de la république qui décide de la visite médicale en matière de garde à vue.
- soit par la remise en liberté obligatoire dès l’expiration du délai de 48h dans les délais d’une garde à vue
pour les nécessitée de l’enquête.
- soit par la mise en route pour être conduite devant le procureur ou le juge de section ou éventuellement
devant le juge d’instruction.
Cette mise en route doit intervenir dès l’expiration du délai de 48h ou 96h s’il y a eu prolongation.
La mallette de police judiciaire est un coffret métallique en aluminium de dimension 40x25x18 cm. Elle contient
des matériels disposés en deux compartiments dont l’un est amovible. Ces matériels peuvent être classés en 3
catégories :
Elles consistent à examiner méthodiquement et minutieusement les lieux dans lesquels l’infraction a été
commise.
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- la description fidèle des lieux du méfait
- la recherche des indices
- la recherche des pièces à conviction
- la reconstruction de la scène du méfait
- le contrôle des dires des personnes entendues
32- QUELLES SONT LES DEDUCTIONS POUVANT ETRE FAITES DES CONSTATATIONS ?
Les déductions pouvant être faites des constatations sont en général de 3 ordres :
- la façon dont le fait a été commise
- le mobile
- l’auteur
Le croquis est avant tout un plan représentant le lieu et les objets vus par un observateur situé au-dessus d’eux. Il
peut être dressé soit d’après les observations des enquêteurs, soit à partir d’une carte, un plan cadastral ou d’un
plan privé. Il fournit surtout des renseignements relatifs aux distances.
La perquisition est l’opération qui consiste à rechercher et saisir des éléments matériels de preuve ou de
comparaison pouvant servir à la manifestation de la vérité.
- condition de lieu : la perquisition doit être effectuée au domicile d’une paraissant avoir participé au
crime ou délit, d’une personne pouvant détenir même de bonne foi des pièces ou objets relatifs aux faits
incriminés
- condition de temps : la perquisition doit être commencée pendant le temps légal de jour (4h à21h)
- condition de forme : la perquisition doit se déroulée en présence de la personne au domicile de laquelle
l’opération a lieu (ou en présence soit de représentant, soit de deux témoins requis).
37- QUELLES SONT LES DEUX FORMES DE FOUILLES ?
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- la fouille perquisition qui a pour objet de rechercher sur la personne qui en fait l’objet tout ce qui peut
être utile à la manifestation la vérité
- la fouille sûreté qui a pour objet de rendre inoffensive la personne fouillée
38- QUELLES SONT LES PERSONNES POUVANT ETRE REQUISES LORS DE L’ENQUETE DE FLAGRANT
PAR L’OPJ ?
- des personnes capables de procéder à des constatations d’ordre technique telles des mécaniciens,
médecins, armuriers………
- des personnes capables d’effectuer des travaux matériels telles les serruriers, terrassiers, puisatiers…..
39- QU’EST-CE QUE LA DACTYLOSCOPIE ?
C’est l’opération qui consiste à identifier les individus uniquement à l’aide de leurs empreintes digitales
40- CITEZ LES TECHNIQUES UTILISEES POUR LA RECHERCHE DES COUPABLES DE CRIME OU DELIT.
- la diffusion du renseignement
- la poursuite
- les barrages
- les battues
- le siège et l’investissement d’une maison
Les barrages ont pour but de barrer la route à un malfaiteur qui, disposant d’un moyen de locomotion, s’est enfui
après avoir commis son crime ou son délit.
Il se compose de :
Nous avons :
- les barrages systématiques mis en place lorsque la direction de fuite est inconnue ou mal déterminée.
Ils sont déclenchés sur l’ordre du commandant supérieur de la gendarmerie ou du commandant de légion
du lieu de l’infraction
- les barrages orientés mis en place lorsque la direction de fuite est connue de façon quasi certaine.
44- DE QUOI DEPEND L’EFFICACITE DES BARRAGES ?
45- QUELS SONT LES IMPERATIFS AUXQUELS DOIT REPONDRE L’EMPLACEMENT DES BARRAGES ?
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- être peu éloigné de la brigade pour permettre une mise en place rapide
- être sur un point de passage obligé pour n’être pas contourné
- ne pas être situé dans une agglomération (cas d’ouverture de feu)
- ne pas être visible de trop loin pour ne pas permettre au malfaiteur de faire demi-tour.
46- QUEL EST LE BUT DE LA BATTUE ?
Elle a pour but d’explorer méthodiquement une zone préalablement délimitée dans laquelle un malfaiteur est
fortement présumé réfugier.
Elle tend à la découverte de tous les individus recherchés par l’identification de tous les inconnus rencontrés au
cours des services effectués par les brigades. Elle consiste :
Le transfèrement est l’action de conduire une ou plusieurs personnes régulièrement appréhendées, d’un lieu à un
autre en assurant leur garde et leur protection.
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52- QUAND DIT-ON QU’UN TRANSFEREMENT EST MILITAIRE, ADMINISTRATIF ?
- Le transfèrement est dit militaire pour les militaires appréhendés pour crimes et délits relevant des
tribunaux militaires.
- Le transfèrement est dit administratif lorsqu’il s’agit de reconduire à la frontière, qui a fait l’objet d’un
arrêté de refoulement
53- EN QUOI CONSISTENT LES TRANSFEREMENTS JUDICIAIRES ?
Ils consistent :
- à conduire devant un magistrat une personne appréhendée en flagrant délit ou gardée à vue à la suite
d’une enquête préliminaire
- à conduire devant un magistrat ou une maison d’arrêt une personne appréhendée en vertu d’un mandat
de justice, d’une ordonnance de prise de corps, d’un extrait de jugement ou d’arrêt, d’une contrainte par
corps.
- à conduire d’un établissement pénitentiaire à un autre une personne déjà détenue.
54- QU’EST-CE QUI PEUT JUSTIFIER UN TRANSFEREMENT ?
Un transfèrement ne peut être effectué que s’il est justifié soit par :
- un PV
- un mandat de justice ou assimilé
- une réquisition de l’autorité judiciaire (pour le transfèrement d’un établissement à un autre)
56- QUELLES EST LA CONDUITE A TENIR LORSQU’UN PRISONNIER TOMBE MALADE EN COURS DE
ROUTE ?
Lorsqu’un prisonnier tombe malade en cours de route et si la gravité de son état le nécessite :
- suspendre le transfèrement dans une localité siège d’une brigade ou d’un poste de gendarmerie ou
disposant d’une prison ou d’un hôpital
- informer l’autorité administrative locale qui prendra les mesures nécessaires
- dresser PV
57- QUEL CONDUITE TIENT LE CHEF D’ESCORTE EN CAS DE DECES D’UN INDIVIDU TRANFERE ?
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- alerter le CB du lieu qui rend compte au commandant de compagnie dans la circonscription auquel
l’événement s’est produit.
- aviser l’autorité administrative et l’inviter à faire procéder à l’inhumation après examen du corps par un
médecin, pour déterminer les causes de la mort.
- signer l’acte de décès et s’en faire délivrer copie
- dresser PV indiquant les circonstances dans lesquelles le décès s’est produit.
- joindre à ce PV le certificat médical, la copie de l’acte de décès et les pièces de transfèrement concernant
la personne décédée.
58- QUE FAIT LE CHEF D’ESCORTE EN CAS DE REBELLION OU TENTATIVE D’EVASION ?
Le chef d’escorte doit enjoindre aux rebelles, au non de la loi de rentrer dans l’ordre par les mots HALTE OU JE
FAIS FEU.
Si cette injonction n’est pas écoutée, faire usage des armes pour arrêter les fuyards ou les révoltés.
- se mettre à la poursuite de la personne évadée tout en laissant un nombre suffisant de gendarmes pour
garder les autres détenus et les conduire à destination.
- requérir si besoin est les agents de l’autorité et les citoyens de lui prêter aide et assistance
- faire alerter la brigade du lieu dont le CB avertira le commandant de compagnie, le procureur et le sous-
préfet
- dresser un PV relevant les circonstances dans lesquelles l’évasion s’est produite.
- joindre à ce PV les pièces concernant la personne évadée.
Il y a flagrant délit :
Est assimilé au crime ou délit flagrant tout crime ou délit commis dans une maison dont le chef requiert le
procureur de la république ou un opj de le constater.
62- DONNEZ LES CAS OU IL EST EFFECTUE UNE ENQUETE DE FLAGRANT DELIT.
En cas de :
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- crime flagrant
- délit flagrant passible d’une peine d’emprisonnement
- réquisition du chef de maison lors d’un crime ou délit flagrant ou non commis dans sa maison
63- DONNEZ QUELQUES POUVOIRS DE L’OPJ DANS L’ENQUETE DE FLAGRANT DELIT.
Ce sont :
- Pour les constatations, s’il y a urgence, il peut requérir une personne qualifiée.
- Il a un pouvoir de coercition sur les biens (perquisition et saisies d’autorité)
- Il a un pouvoir de coercition sur les personnes ; ainsi il peut défendre à une personne s’éloigner du lieu du
crime ou délit jusqu’à la clôture de vos opérations (sous peine d’amende).il peut convoquer une personne
pour comparaître devant lui. Si elle ne satisfait pas à cette obligation, il en donne avis au PR qui peut l’y
contraindre par la force publique.
- Il peut poursuivre ses investigations (auditions, perquisitions, saisies) dans le ressort du tribunal de 1°
instance et dans ceux des tribunaux limitrophes.
En cas d’urgence, sur réquisition du PR, il peut procéder aux opérations prescrites par ce magistrat en un point
quelconque du territoire national.
Par quels moyens les brigades de gendarmerie peuvent-elles être informées de la commission d’une
infraction ?
Elles peuvent être informées par constatation directe – par avis – par dénonciation – par plainte – par réquisition
du chef de maison et aussi par commission rogatoire.
Quelles sont les dispositions à prendre avant tout transport sur les lieux d’une infraction ?
Le CB ou l’OPJ avant de se transporter sur les lieux de l’infraction doit : Informer le PR ou le Juge de Section en se
conformant en se conformant aux instructions données – Rendre compte à ses chefs hiérarchiques – Alerter les
autorités administratives locales et les personnes susceptibles d’apporter leur aide (médecin, ou infirmier d’Etat,
etc.)
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LES PREUVES EN MATIERES REPRESSIVES
On a : Les constatations matérielles – L’aveu – Les écrits – Les présomptions – Les témoignages.
Les procès-verbaux sont classés du point de vue de leur force probante en trois catégories : - les PV valables
comme simples renseignements – les PV valables jusqu’à preuve du contraire – les PV valables jusqu’à
inscription de faux. En effet, tout PV ou rapports n’a de valeur probante que lorsqu’il est régulier en la forme, si
son auteur a agi dans l’exercice de ses fonctions et s’il a rapporté sur une matière de sa compétence qu’il a vue,
entendue ou constatée personnellement.
LA PERQUISITION
Définition : C’est l’opération qui consiste à rechercher et saisir des éléments matériels de preuve ou de
comparaison pouvant servir à la manifestation de la vérité.
Condition de lieu : La perquisition doit être effectuée au domicile d’une personne paraissant avoir participé au
crime ou délit, d’une personne pouvant détenir, même de bonne foi des pièces ou objets relatifs aux faits
incriminés.
Condition de temps : La perquisition doit être commencée pendant le temps légal de jour (4 heures à 21 heures)
Les constatations consistent à examiner méthodiquement et minutieusement les lieux dans lesquels l’infraction a
été commise.
Les constatations ont pour objet : La description fidèle es lieux du méfait – La recherche des indices – La
recherche des pièces à conviction – La reconstitution de la scène du méfait – Le contrôle des dires des personnes
entendues.
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Les principaux points à établir par témoignage sont ceux portés sur le fait lui-même – sur ce qui s’est passé avant
le fait – sur ce qui s’est passé après le fait – sur la victime – sur la personne soupçonnée ou l’inculpé – sur les
objets et documents saisis.
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LA FOUILLE CORPORELLE
La fouille présente 2 formes : la fouille perquisition est assimilée à la perquisition et est soumise aux mêmes
règles que celle-ci sauf, en ce qui concerne le respect des heures légales. Elle a pour objet de rechercher sur la
personne qui en l’objet tout ce qui peut être utile à la manifestation de la vérité.
La fouille sûreté qui a pour objet de rendre inoffensive la personne fouillée en lui retirant tout ce qui pourrait lui
permettre de frapper, blesser ou neutraliser les gendarmes, de s’évader, d’attenter à ses jours, de causer un
accident.
Les transfèrements les plus fréquents sont les transfèrements judiciaires. Ils consistent : A conduire devant un
Magistrat une personne appréhendée en flagrant délit ou gardée à vue à la suite d’une enquête préliminaire.
– A conduire devant un Magistrat ou une maison d’arrêt une personne appréhendée en vertu d’un mandat de
justice, d’une ordonnance de prise de corps, d’un extrait de jugement ou d’arrêt, d’une contrainte par corps – A
conduire d’un établissement pénitentiaire à un autre une personne déjà détenue
Définition : C’est une mesure par laquelle l’OPJ maintient à sa disposition une personne dans le but de faciliter
l’enquête qu’il dirige. La personne qui en fait l’objet est privée de sa liberté.
La durée normale de la garde à vue est de 48 heures. S’il existe des indices graves et concordants de nature à
motiver son inculpation l’OPJ doit conduire cette personne devant le PR. Ce délai de 48 heures peut être prolongé
de 48 heures supplémentaires, par autorisation du PR ou du juge d’Instruction.
-Soit par la mise en liberté obligatoire de la personne dès l’expiration du délai 48 heures le cas d’une garde à vue
pour nécessité d’enquête.
-Soit pour la mise en route pour être conduit devant le PR, le Juge de Section ou le Juge d’Instruction
éventuellement.
A qui incombe la responsabilité des lieux dans lesquels se trouve une personne gardée à vue ?
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Lorsqu’une personne gardée à vue doit être placée en chambre de sûreté, ou dans la salle de garde à vue d’une
unité, la responsabilité de sa surveillance incombe aux éléments chargés de la sécurité du lieu où cette personne
est gardée
Toute mesure de garde à vue prise à l’encontre d’une personne doit être mentionnée sur le PV d’audition de cette
personne et sur le registre des gardes à vue de la brigade en indiquant :
- Les motifs de la garde à vue (nécessité d’enquête ou indices graves et concordants de culpabilité)
- Le jour et l’heure de la garde à vue – Le lieu où la garde à vue s’est déroulée
- La durée de chaque audition (heure du début et de la fin)
- Jour et heure de la fin de la garde à vue (remise en liberté ou mise en route pour être conduit devant le
magistrat compétent).
Ces mentions doivent être émargées par la personne intéressée. En cas de refus il en est fait mention.
On a :
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LES SCELLES
Définition : c’est la conservation des pièces à conviction provenant d’une saisie d’objets ou de documents sur les
lieux d’un crime ou d’un délit.
• LE SCELLE OUVERT c’est celui qui ne permet pas l’examen de l’objet sans briser le scellé. Il est utilisé
pour les faibles volumes ou des pièces confidentielles (bijoux, documents)
• LE SCELLE FERME c’est celui permet l’examen de l’objet saisi sans briser le scellé (arme) et est utilisé
pour les objets encombrants.
Quelles sont les personnes qui peuvent autoriser la visite médicale d’une personne gardée à vue ?
Un médecin désigné par le PR – L’OPJ pour sa propre garantie – Sur demande, un membre de la famille de la
personne gardée à vue. – la personne gardée à vue elle-même.si elle se plaint ou paraît souffrir ou si
préalablement à cette audition, elle présente des troubles ou blessures qu’il importe de constater ou de soigner.
Quels sont les lieux dans lesquels peut s’exercer la garde à vue ?
* Pour nécessités d’enquête on a soit : sur les lieux de l’enquête – dans un local de la Sous-préfecture – dans un
bureau d’une brigade de gendarmerie, d’un commissariat de police.
*En raison d’indices graves et concordants de culpabilité on a soit en plus des lieux cités ci-dessus, dans une
chambre de sûreté d’une caserne de gendarmerie ou commissariat de police.
NB : En aucun cas, la personne gardée à vue ne peut être retenue dans les locaux pénitentiaires, lesquels ne
reçoivent que les inculpés, prévenus ou condamnés
Les techniques utilisées sont : La diffusion du renseignement – La poursuite – Les barrages – Les battues – Le
siège et l’investissement d’une maison.
On parle de recherches spéciales si dans un délai de 15 jours un individu recherché pour avoir commis une
infraction n’a pas été retrouvé et que de nouvelles recherches s’étendent partout où cet individu à des attaches.
On parle d’identification systématique lorsque les recherches se généralisent et complètent les recherches
spéciales quand le ou les auteurs d’une infraction recherchés depuis lors n’ont pas été retrouvés dans un temps
assez court.
Un malfaiteur se réfugie dans une maison et s’y barricade. Sa capture représente alors une opération
délicate et dangereuse. Que faites-vous en tant que commandant de brigade ?
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Le commandant de brigade doit : Rendre compte à son commandant de compagnie en lui précisant : Les
caractéristiques de l’affaire – La personnalité du malfaiteur – Les difficultés à prévoir dans l’opération à monter –
Faire surveiller la maison afin qu’aucune personne ne puisse entrer ou sortir sans être aperçue – inviter le
malfaiteur à se rendre par l’intermédiaire d’une personne le connaissant et pouvant avoir de l’influence sur lui –
Se renseigner sur la disposition des lieux – A l’arrivée du commandant de compagnie, le commandant de brigade
lui rend compte des dispositions prises et des renseignements recueillis
En cas de rébellion ou tentative d’évasion, quelles sont les dispositions que doit prendre le chef
d’escorte ?
Enjoindre aux rebelles, au nom de la Loi, de rentrer dans l’ordre par les mots « Halte ou je fais feu ». Si cette
injonction n’est pas écoutée, faire usage des armes pour les arrêter – Ne pas tirer si l’évasion est due à un défaut
de surveillance.
En cas d’évasion, quelles sont les dispositions que doit prendre le chef d’escorte ?
En cas d’évasion le chef d’escorte doit poursuivre la personne évadée en laissant des éléments pour garder les
autres prisonniers et les conduire à destination – Requérir d’autres agents ou toute personne pouvant lui prêter
de l’aide et assistance – Alerter la Brigade du lieu du fuyard – Dresser un PV indiquant les circonstances dans
lesquelles l’évasion s’est produite – Joindre à ce PV les pièces concernant l’évadé.
Quelles sont les dispositions à prendre en cas de maladie d’une personne en cours de transfèrement ?
En cas de maladie d’une personne transférée, cas de prisonnier à la malade à la résidence : Le faire examiner par
un médecin – S’il estime nécessaire le faire transporter soit à l’établissement pénitentiaire le plus proche – Soit à
l’hôpital le plus proche avec toujours des militaires à côté – Dresser PV constatant la maladie.
Les barrages ont pour but de barrer la route à un malfaiteur qui, disposant d’un moyen de locomotion, s’est enfui
après avoir commis son crime ou son délit.
Il y a 2 formes de barrages : Les barrages systématiques qui sont mis en place lorsque la direction de fuite du
malfaiteur est inconnue ou mal déterminée – Les barrages orientés qui sont mis en place lorsque la direction de
fuite du malfaiteur est connue de façons quasi-certaines.
Elle a pour but d’explorer méthodiquement une zone préalablement délimitée dans laquelle un malfaiteur est
fortement présumé s’est refugié. Elle est composée d’éléments de bouclage – d’éléments latéraux – d’éléments de
ratissage
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Le transfèrement est l’action de conduire, une ou plusieurs personnes régulièrement appréhendées, d’un lieu à
un autre, en assurant leur garde et leur protection. *Un transfèrement est dit judiciaire lorsqu’il est effectué sur
l’ordre ou pour le compte des autorités judiciaires civiles. *Un transfèrement est dit Militaire, pour les militaires
appréhendés pour crimes et délits relevant des tribunaux militaires. *Un transfèrement est dit Administratif,
lorsqu’il s’agit de reconduire à la frontière, un étranger qui a fait l’objet d’un arrêté de refoulement
Quelles sont les dispositions à prendre en cas de décès d’une personne transférée ?
Le chef d’escorte alerte le CB du lieu de décès – Avise l’autorité administrative locale et invite à faire procéder à
l’inhumation, après examen du corps par un médecin afin de déterminer les causes de la mort – Signe l’acte de
décès et se fait délivrer copie – Dresse PV indiquant les causes du décès – Joint à ce PV le certificat médical, l’acte
de décès et les pièces de transfèrement concernant le décédé.
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LES INDICES
Définition : Un indice est une trace que l’auteur d’une infraction laisse ou emporte sur lui après son forfait.
Vous êtes enquêteur. Après la commission d’un vol au quartier Kennedy de Daloa, vous êtes désigné par
les prises d’auditions des accusés. Que faites-vous à la clôture des différentes auditions que vous prenez ?
Je lis le texte de la déclaration afin d’être rassuré de la bonne rédaction et de la bonne orthographe du texte
enregistré – Je demande ensuite au témoin de relire lui-même sa déclaration et lui faire savoir s’il persiste, n’a
rien à y changer, à y ajouter, ou à y retrancher – J’enregistre les rectifications ou précisions complémentaire – Je
fais signer la déclaration par le témoin et je signe en dernier.
QUESTIONNAIRE DPG
Constitue une infraction tout fait, action ou omission, qui trouble ou peut troubler l’ordre publique en
portant atteinte aux droits légitimes soit des particuliers, soit des collectivités et
Qui comme tel est sanctionné.
1. ELEMENT LEGAL
2. ELEMENT MATERIEL
3. ELEMENT MORAL
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Le délit civil: C’est une faute qui n’est pas punie par la loi, mais qui donne lieu à des réparations de
préjudice.
La faute disciplinaire: c’est une violation des règles particulières à une profession, une fonction, une
collectivité.
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-
17) Quel sont les faits justificatifs qui suppriment l’infraction et La responsabilité pénale?
❖ La légitime défense,
❖ l’ordre de la loi
❖ l’autorité légitime
❖ l’état de nécessité
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22) Qu’est ce qu’une circonstance atténuantes ?
Ce sont des circonstances liées à la diminution d’une peine infligée a l’auteur d’une infraction.
QUESTIONNAIRES DE PP
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Il prescrit par voie de réquisition à tous les OPJ présents de poursuivre leurs opérations. – Il peut effectuer lui-
même les opérations
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- Le désistement
- L’autorité de la chose jugée (jugement devenu définitif)
- La transaction (accord de gré à gré entre la victime et l’auteur)
- L’acquiescement (adhésion expresse ou tacite à la décision judiciaire)
- La prescription.
20) Citez les cas dans lesquels l’action civile survit à l’action publique.
On a :
22) Donnez la composition du Ministère public près le tribunal de 1ère instance et son appellation.
On a : Le Procureur de la république – Le PR adjoint – Les substituts. Appellation : Parquet de 1ère instance.
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