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PREAMBULE - 4
3| RECHERCHE D’INFRACTIONS - 9
3.1 ¬ Présentation - 9
3.2 ¬ Le tableau de recherche d’infractions - 9
3.21 ¬ Composition - 9
3.22 ¬ Rappel des articles à connaître - 12
3.23 ¬ Exemples de tableaux de recherche d’infractions - 13
4| CAS PRATIQUE - 22
4.1 ¬Présentation - 22
4.2 ¬Objectif - 22
4.3 ¬Méthodologie - 22
4.31 ¬ Lecture - 23
4.32 ¬ Compréhension - 23
4.33 ¬ Élaboration de la réponse - 24
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6| POINTS PARTICULIERS – 27
- Concernant le décompte des alinéas - 27
- Concernant l’article 222-13 du Code pénal - 28
- Concernant l’infraction « participation à une association de malfaiteurs » - 29
ANNEXES
- Exemple de devoir (sujet/corrigé) - 30
- Sanctions - 37
- Fiche de correction - 38
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PRÉAMBULE
La procédure pénale (PP) étudie la manière de poursuivre et de juger l’auteur d’une infraction. Mais au préalable, il faut avoir identifié
avec exactitude les faits commis. Il est donc primordial de connaître les éléments permettant de matérialiser ces faits, c’est le but du Droit Pénal
Spécial (DPS). C’est ce qui va conditionner le cadre d’enquête que vous choisirez et les prérogatives qui seront alors les vôtres en tant qu’Offi -
cier de Police Judiciaire (ex : audition filmée ou non, en fonction du cadre d’enquête et de la qualification retenue).
Comme la PP et le Droit Pénal Général (DPG), le DPS a un caractère légaliste qui résulte de l’application du principe de la légalité des dé -
lits et des peines, issu de l’article 111-3 du Code Pénal (« nul crime, nulle peine sans loi »). Ainsi, les infractions sont définies par la loi avec la
plus grande précision.
En DPS, la qualification des faits joue un rôle central. Par exemple, quand le procureur de la République reçoit votre compte-rendu, il se
pose immédiatement la question de savoir quelle qualification pénale correspond aux faits qui lui sont présentés.
Avant d’engager sa procédure, l’Officier de Police Judiciaire doit également s’interroger sur sa saisine :
- Quels sont les faits rapportés ou constatés ?
- Sont-ils réellement matérialisés, peuvent-ils être qualifiés pénalement ?
- S’agit-il d’un crime ou d’un délit ?
- Tel fait constitue-t-il un élément matériel d’une infraction ou une circonstance aggravant le fait principal ?
Vos raisonnements sur les sujets et exercices proposés par le Centre de Production Multimédia de la Gendarmerie Nationale (CPMGN)
puis, plus tard, l’étude des faits auxquels vous serez confrontés sur le terrain, s’avèrent en somme un mécanisme intellectuel de comparaison
entre des faits commis par l’auteur avec ceux réellement incriminés par la loi.
Cela implique une parfaite connaissance des différentes infractions pénales et de leurs éléments constitutifs.
A votre niveau, ces connaissances (ou méconnaissances!) auront une incidence directe sur la suite de votre action. Que ce soit en ce qui
concerne la procédure engagée, le compte-rendu au magistrat ou les propositions que vous pourrez lui faire.
Des particularités ou subtilités existent en DPS, que vous ne retrouverez pas systématiquement au sein des articles du Code Pénal. D’où
l’intérêt d’étudier les fiches de documentation du programme OPJ.
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L’autre intérêt d’une bonne maîtrise des éléments composant les infractions réside dans la rédaction, au fond, des procès-verbaux. Ceux-
ci devront faire état de l’ensemble des éléments factuels (les faits constatés ou décrits, et leurs circonstances), permettant de matérialiser et de
qualifier les incriminations correspondantes. Les faits commis devront être comparés avec les éléments matériels constitutifs de l’infraction rete-
nue.
Ce sont ces procès-verbaux qui seront ensuite transmis puis étudiés par le magistrat. Est-il concevable que ceux-ci soient incomplets ou
imprécis parce qu’il y manque ce type d’indications ?
Profitez de cette année de formation pour acquérir un maximum de connaissances et, armé de ces acquis, vous saurez faire preuve d’au -
tonomie, d’efficacité et d’une plus grande assurance. Autonomie et force de proposition seront vos qualités.
Pour votre réussite, un cadre vous est donné par la méthodologie DPG-DPS. Ce cadre a pour objet de faciliter vos études. Respectez-le
et vous gagnerez en temps et en lisibilité.
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2.1 – Victime(s)
De quel type d’infraction s’agit-il (d’une atteinte aux personnes, aux biens,
QUOI ? Les faits
ou contre la Nation, l’État et la paix publique) ?
Ce sont les causes qui ont conduit un individu à commettre son acte. Elles
POURQUOI ? Le mobile des auteurs ne doivent pas être confondues avec le but poursuivi, c’est à dire
l’intention coupable et la volonté.
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2.2 – Auteur(s)
3 - RECHERCHE D’INFRACTIONS
3.1 - PRÉSENTATION
La recherche d’infractions est décomposée dans un tableau analytique sur l’imprimé n°651-4-102 Ed.1-SDG/MFI – Recherche d’infrac -
tions. Cette forme a pour but d’inculquer une méthodologie rationnelle et fiable par la mise en évidence des éléments constitutifs des qualifica -
tions retenues.
La première question est généralement libellée ainsi : « Indiquez la qualification pénale, les éléments constitutifs et les éléments de
preuves se rapportant à chacune des infractions susceptibles d’être relevées à l’encontre des personnes impliquées ». Certaines précisions sont
quelquefois apportées à cette question.
3.21 - Composition
Un tableau est dressé pour chaque infraction tentée ou commise. Si plusieurs mis en cause sont impliqués avec les mêmes éléments
constitutifs, il n’est pas nécessaire de faire plusieurs tableaux. Dans cette hypothèse, un seul tableau est complété pour tous les auteurs.
Chaque tableau est précédé de la mention « Infraction susceptible d’être relevée à l’encontre de... et de... (si pluralité d'auteurs) ». Le tableau est
composé de trois colonnes.
- Elément légal : il s’agit de lister précisément les articles du code pénal, prévoyant et réprimant l’infraction, en détaillant les alinéas et/ou
la numérotation1. La mention « dernier alinéa » n’est pas acceptée. Il est demandé de viser l’article qui donne la définition de l’infraction, les ar-
ticles relatifs aux éventuelles circonstances aggravantes, les articles relatifs aux peines.
Exemple du vol :
La définition du vol est donnée par l’article 311-1 du Code pénal (CP) : « soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ».
Cette formule contient les éléments matériels constitutifs du vol - « simple ». Il est puni des peines énoncées à l’article 311-3 (peine
« simple »). Les articles 311-4 à 311-10 CP définissent les différentes circonstances aggravantes du vol et les peines « aggravées ».
- Pour un vol en réunion (dit « aggravé ») seront donc visés : l’article 311-1 CP (la définition) - puis l’article 311-4, alinéa 1 (la peine « ag-
gravée ») et 1° (la circonstance aggravante), soit les articles 311-1 et 311-4 alinéa 1, 1° du code pénal.
En fonction de l’infraction :
- il convient d’indiquer également les articles de la tentative (121-4 al.1, 2° et 121-5 du CP), de la complicité (121-6 et 121-7 al.1 ou 2 du
CP), de la personne morale (121-2 du CP) ;
- et les articles donnant les définitions de certaines circonstances entraînant l’aggravation des peines : bande organisée (132-71 du CP),
guet-apens (132-71-1 du CP), préméditation (132-72 du CP), effraction (132-73 du CP), escalade (132-74 du CP), armes (132-75 du CP), ra -
cisme (132-76 du CP), homophobie (132-77 du CP), conjoint (132-80 du CP), …
Seules les peines principales seront visées (pas de récidive, de peines complémentaires ni de sûreté).
Par convention, certains articles sont à viser dans leur intégralité. Ils concernent la personne morale, les armes, le conjoint, le recel, l’im -
munité et l’agression sexuelle.
- Elément matériel : il s’agit de préciser les éléments énumérés dans l’article du code pénal par décomposition analytique de la loi, en se
référant aux connaissances acquises dans les fiches de documentation ;
Lorsqu’une ou plusieurs circonstances aggravantes sont constatées, il appartient au candidat d’en détailler également les éléments pré-
cis, sous le titre : « Circonstance aggravante ». Toutes les circonstances aggravantes attachées à l’infraction considérée doivent être relevées,
lorsque les peines attachées à ces circonstances sont de même nature, même lorsqu’elles dépassent le nombre minimum exigé par la loi pour
assurer la répression la plus sévère.
Exemple : L’article 311-4 alinéa 13 du Code Pénal prévoit que le vol est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende lors-
qu’il est commis dans trois des circonstances aggravantes énumérées par le texte. Or, si dans le thème, quatre circonstances aggravantes
peuvent être relevées, le candidat devra toutes les mentionner, quand bien même trois auraient suffi pour assurer la répression maximale.
A titre d'information : dans la réalité, l’enquêteur devra relever toutes les infractions et circonstances aggravantes qu’il estimera consti -
tuées et c'est le magistrat qui choisira ensuite la qualification qu’il considère comme étant la plus pertinente pour engager les poursuites.
- Elément moral : cet élément ne doit pas être confondu avec le mobile de l’auteur. Il peut s’agir d'une infraction intentionnelle ou non in-
tentionnelle .
Escalade : 132-74 CP
Racisme : 132-76 CP
Homophobie : 132-77 CP
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► Infraction tentée
Lorsque l’infraction relevée est une tentative, il est nécessaire de le préciser dans le tableau à différents endroits :
- Dans la partie relative à la « dénomination de l’infraction », le terme « tentative » doit précéder l’infraction.
Exemple : tentative de vol.
- Dans l’élément légal, en plus des textes prévoyant et réprimant l’infraction, les articles régissant la tentative devront également être vi -
sés, à savoir, les articles 121-4, al. 1 et 2° et 121-5 du Code pénal.
La tentative n’étant punissable que dans les cas prévus par la loi en matière délictuelle, le candidat doit alors également citer l’article du
Code pénal qui réprime la tentative.
Exemple pour le vol : article 311-13 du Code pénal. Cette précision n’a évidemment pas lieu d’être lorsque l’infraction relevée est un
crime puisque la tentative en matière criminelle est toujours punissable.
À la suite de l’élément matériel, et après avoir détaillé les circonstances aggravantes s’il y a lieu, le candidat doit opérer selon le même
processus que celui qui est exigé pour le détail de l’élément matériel de l’infraction. Il doit ainsi décomposer les conditions de la tentative
punissable et relever, dans la colonne de droite, les faits concrets du thème qui s’y rapportent.
Les tableaux suivants, donnés à titre d’exemple, illustrent la manière de présenter les divers éléments relatifs aux sujets traités. Ils sont
donnés à titre d’exemple pour la forme, sans forcément être à jour sur le fond.
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Élément légal :
TENTATIVE DE Infraction prévue et réprimée par les articles 121-4,
VOL, AGGRAVÉ al. 1, 2°, 121-5, 311-1, 311-4, 1°, 10°, alinéa 13 et
311-13 du Code pénal.
_____________
Élément matériel :
Délit - X et Y sont surpris s’affairant sur la remorque
- soustraction frauduleuse ;
- d’une chose mobilière ; d’un camion pour y dérober des parfums de luxe.
- appartenant à autrui. Les parfums sont la propriété de Z.
Circonstance(s) aggravante(s) :
► La complicité
Dans le cas d’une complicité, il est nécessaire de le préciser dans le tableau à plusieurs endroits :
- Dans la partie relative à la « dénomination de l’infraction », le terme « complicité » doit précéder l’infraction.
Exemple : complicité de meurtre.
- Dans l’élément légal, en plus des textes prévoyant et réprimant l’infraction, les articles du code pénal relatifs à la complicité devront éga -
lement être visés, à savoir, les articles 121-6 et 121-7, al. 1 ou al. 2 selon le cas.
- Dans l’élément matériel, le candidat doit opérer selon le même processus que celui qui est exigé pour le détail de l’élément matériel de
l’infraction. Il doit ainsi décomposer les conditions de la complicité et exposer, dans la colonne de droite, les faits concrets du thème les étayant.
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- un meurtre
- X tue* Z
* (préciser avec les éléments du thème)
Élément moral :
- Infraction intentionnelle - Y connaît les intentions de X et a conscience
que les faits commis sont réprimés par la loi.
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► La personne morale
Dans le cas de la responsabilité d’une personne morale, il est nécessaire de le préciser dans le tableau à plusieurs endroits :
- Lorsqu’une infraction met en cause la responsabilité pénale d’une personne morale à titre autonome ou avec celle d'une personne phy -
sique, il faut également le préciser dans la phrase d’en-tête « Infraction susceptible d’être relevée à l’encontre de la personne morale lambda» ou
« Infraction susceptible d’être relevée à l’encontre de X et de la personne morale lambda».
- Dans l’élément légal, en plus des textes prévoyant et réprimant l’infraction, l’article 121-2 du Code pénal régissant la responsabilité pé -
nale de la personne morale devra également être visé.
- Il appartient au candidat d’en détailler également les éléments constitutifs, sous le titre : « Eléments constitutifs de la responsabilité de la
personne morale ».
- S’il s’agit de la responsabilité pénale d’une collectivité territoriale (article 121-2 alinéa 2 CP), ajouter la phrase : « La personne morale
agit dans le cadre d’une activité susceptible de faire l’objet d’une délégation de service public. »
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S’il s’agit de la responsabilité pénale d’une collectivité territoriale (article 121-2 alinéa 2 CP), ajouter la phrase :
(1)
« La personne morale agit dans le cadre d’une activité susceptible de faire l’objet d’une délégation de service public. »
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- réalisé avec violence, contrainte, menace ou sur- - ils maintiennent Z allongée sur le lit.
prise.
Circonstance aggravante
- X et Y agissent ensemble.
- Infraction commise en réunion ;
- X et Y menacent chacun leur tour Z avec un cou-
- avec usage ou menace d’une arme ;
teau.
Élément moral :
- Infraction intentionnelle - X et Y commettent volontairement un acte
sexuel réprimé par la loi.
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► La coaction
Lorsque la même infraction est relevée, à l’identique, à plusieurs personnes (en cas de coaction), il convient simplement de mentionner en
amont du tableau : « Infraction susceptible d’être relevée à l’encontre de ... et de ... ».
Si une circonstance aggravante personnelle peut être relevée uniquement à l'encontre de l'un des deux coauteurs, le candidat n’est pas
obligé pour autant de faire deux tableaux. Il peut, au sein du même tableau, préciser au niveau des éléments de preuve : « Circonstance aggra-
vante personnelle ne s’appliquant qu’à... ».(Cf. tableau supra)
Si l’auteur d’une infraction est susceptible de bénéficier d’une cause d’irresponsabilité ou d’atténuation de la responsabilité pénale, l’infrac -
tion commise est à relever. L’article sera visé et une mention sera ajoutée dans l’élément moral (ex : infraction intentionnelle, « susceptible d’être
couverte par la légitime défense, la contrainte, etc...)
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4 - CAS PRATIQUE
Le cas pratique est une épreuve consistant à mettre le candidat en situation d’appliquer la théorie abordée dans la leçon étudiée à partir
de faits concrets.
Elle est présentée sous la forme d’une situation décrivant des faits divers auxquels le gendarme est confronté, soit parce qu’une victime
lui demande conseil, soit parce qu’il est saisi de l’enquête et qu’il doit s’appuyer sur ses connaissances relevant du droit pénal spécial ou du droit
pénal général dans le cadre de la procédure.
4.3 - MÉTHODOLOGIE
Elle est l’aboutissement d’un processus intellectuel qui permet l’élaboration d’une réponse structurée et argumentée. Il ne s’agit donc pas
de transcrire sur une copie un flot d’idées pour répondre à la question posée, mais bien d’ apporter une réponse, construite, argumentée, co-
hérente et lisible.
Tout au long du cycle, l’accent devra être porté sur l’apprentissage de la méthode applicable au cas pratique et sur l’effort de rédac-
tion qui est attendu de la part du candidat.
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Dans un but pédagogique, avant d’apporter la solution juridique qui s’applique au thème, le candidat sera amené à répondre à une ou plu -
sieurs questions d’ordre théorique, mais qui demeurent néanmoins en rapport avec le thème.
Exemple : après avoir défini les infractions de vol, d’escroquerie, d’extorsion et d’abus de confiance, vous préciserez à la victime quelle
est l’infraction qui pourrait être reprochée à X dans le cas d’espèce et pourquoi.
Le candidat doit simplement répondre à la question qui lui est posée (imprimé n°651-4-101 Ed.1-SDG/MFI)
4.31 – Lecture
Relecture du thème en ayant pris connaissance des questions, il convient alors pour le candidat de présélectionner les éléments de ré -
ponse qui peuvent le guider dans le thème. Il faut arriver à déceler parmi les faits, ceux qui présentent un intérêt, puis les qualifier, c’est-à-dire
les faire rentrer dans une catégorie juridique.
Le candidat est invité à souligner ces termes importants : il s’agira de concepts directement dotés d’une signification juridique (exemple : le
médecin a relevé une incapacité totale de travail de dix jours ; Monsieur X a pénétré par effraction, etc.). Les mots utilisés devront être interpré-
tés à la lumière des connaissances acquises (exemples : l’individu a forcé la porte au moyen d’une pince Monseigneur : il peut se déduire de
cette phrase que le vol a été commis par effraction ; ou, le conducteur a foncé sur le policier avec sa voiture dans l’unique but de le tuer : le véhi-
cule est ici utilisé comme une arme par destination).
4.32 - Compréhension
Le candidat doit être sûr de bien comprendre la question afin de pouvoir apporter la réponse appropriée. C’est donc à ce stade
qu’il est invité à utiliser son brouillon. Ainsi, il lui est conseillé d’inscrire sommairement la règle de droit et une ébauche de réponse.
Si le candidat, à la première lecture, n’a pas encore une idée de la réponse à apporter, il peut chercher les règles de droit qui vont lui per -
mettre de formuler sa réponse à l’aide du Code pénal.
Par conséquent, sur son brouillon, le candidat ne doit pas hésiter à inscrire, même brièvement, toutes les notions juridiques qu’il lui
semble nécessaires d’aborder pour répondre à la question. Il discriminera par la suite les éléments superflus pour ne garder que ceux qui pré -
sentent un réel intérêt dans la solution applicable au thème.
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Le candidat doit répondre directement à la question posée en respectant sa structure. Il doit toujours procéder de la même manière : ex-
poser la règle de droit applicable, puis la solution propre au cas d’espèce qui est retenue.
Répondre aux questions posées dans l’ordre. Si le candidat ne sait pas répondre à une question, il peut directement passer à la suivante
en pensant à bien inscrire le numéro de la question qu'il traite.
Le candidat n’est pas tenu d’élaborer un plan pour chaque réponse, ni de faire apparaître des titres et des sous-titres à l’intérieur de cha -
cun de ses développements.
De la même manière, le candidat doit répondre à la question en entrant directement dans le vif du sujet. Il n’a pas à rédiger de phrase
d’accroche, ni même d’introduction et de conclusion. En revanche, il doit toujours finir sa réponse par la solution qu’il retient pour le cas d’es -
pèce.
La réponse à la question peut parfois nécessiter de développer plusieurs notions théoriques. Dans une telle hypothèse, le candidat devra
conserver une structure dans sa rédaction en exposant ses idées les unes après les autres (exemple : la tentative d’empoisonnement est-elle
constituée dans le présent cas ? Il faut que le candidat explique en premier lieu que l’empoisonnement est une infraction formelle, qu’il la défi-
nisse et qu’il explique pourquoi, puis, dans un second temps, il exposera les grands principes de la tentative avant de les appliquer concrètement
aux faits qui lui sont soumis). Lorsque la réponse se fait en plusieurs temps, comme dans cet exemple, le candidat doit toujours exposer la théo -
rie, puis faire le parallèle avec les faits du thème. À la fin de son développement, il exposera la solution qu'il pense être la bonne.
Le candidat doit donc faire un effort pour structurer sa réponse et développer les points du cours les uns après les autres. Pour ce faire, il
doit partir de la règle juridique la plus générale (puis démontrer en quoi elle s’applique au thème), puis la décliner au fur et à mesure pour parve -
nir à la solution finale.
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En tant que formateur OPJ, votre rôle est d’accompagner les candidats jusqu'à l'examen. Il s’agit entre autres, par l’analyse puis la correc-
tion et la notation des travaux rendus, de pointer les faiblesses et les réussites. Le but est que les candidats s'améliorent au fil du temps, sans se
décourager. Respectez les règles de notation - notamment les sanctions imposées – tout en gardant votre propre regard critique et jugez avec
mesure et discernement de la cohérence et de la logique du travail fourni (par exemple : l’obligation de sanction d’un libellé incorrect ne veut pas
dire que les termes utilisés par le candidat doivent être strictement conformes à ceux du corrigé. Voyez si ses mots sont justes et pertinents pour
traduire les faits relevés).
Sur le fond, l’ensemble des 20 points attribués est détaillé à l’intérieur du corrigé. Le nombre de points applicables à chacune des parties
peut varier d’un devoir à l’autre. En effet, la répartition des points est proposée en fonction de la difficulté attachée à l’une ou à l’autre des ques -
tions posées. Le barème de notation pour chaque partie peut ainsi varier. Le correcteur doit suivre la répartition des points telle qu’elle est
indiquée dans le corrigé.
En ce qui concerne la notation de la première partie (recherche d’infractions) :
Certaines erreurs entraînent des retraits de points, qui s’imposent au correcteur. Ainsi :
- La note de zéro sera appliquée en cas de mauvaise qualification des faits (crime ou délit) ; d’absence d’un élément constitutif de l’infrac-
tion, d’absence des éléments constitutifs de la tentative ou de la complicité ; de relevé d’une tentative ou d’une complicité non constituée ; d’in-
fraction relevée à la mauvaise personne.
- La note attribuée à l’infraction sera divisée par deux en cas d’absence d’une ou de plusieurs circonstances aggravantes ; de relevé d’une
ou de plusieurs circonstances aggravantes non matérialisées ; d’une circonstance aggravante considérée comme élément constitutif de l’infrac-
tion « simple ».
- Un retrait d’un point, sur la note attribuée à l’infraction, sera opéré en cas d’élément légal incorrect.
- Un retrait de 0,5 point, sur la note attribuée à l’infraction, sera effectué si le libellé de l’infraction s’avère incorrect.
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- Un retrait de 0,5 point, sur le total des points de la recherche d’infractions, sera réalisé en cas de relevé d’une infraction non matériali -
sée.
La note minimale de chaque infraction sera de zéro (aucun point négatif ne peut être attribué).
Un manque de maîtrise de l’expression écrite (syntaxe, orthographe, présentation, lisibilité...) peut jeter le discrédit sur la qualité
rédactionnelle des futurs Officiers de Police Judiciaire, notamment auprès des magistrats.
Il importe donc que le candidat soit conscient que sa préparation à l’examen représente une occasion d’améliorer ses capacités rédaction -
nelles.
Les objectifs à atteindre dans ce domaine sont faciles à définir : améliorer la forme et le style, même si les résultats ne sont pas toujours
aisés à obtenir.
Ainsi, le correcteur apprécie la copie dans son ensemble, et décide ou non d’un retrait maximal de trois points sur la note totale.
L’évaluation de la forme du devoir ne peut entraîner l’attribution de points supplémentaires.
6 – POINTS PARTICULIERS
La méthode de décompte des alinéas, utilisée lors de la rédaction de nos corrigés, respecte les recommandations de la circulaire du
20/10/2000 et du service Natinf.
Un alinéa est identifié par un renvoi à la ligne et un retrait, quel que soit le signe placé devant la nouvelle ligne ou à la fin de la
ligne qui précède.
Exemple :
Un alinéa → « Art 222-8 L'infraction définie à l’article 222-7 est punie de vingt ans de réclusion criminelle lorsqu'elle est commise :
Un alinéa → 1° Sur un mineur de quinze ans ;
Un alinéa → 2° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique
ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
Un alinéa → 3° Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
Un alinéa → 4° (L. n°2003-239 du 18 mars 2003, art.60) « Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un membre
ou un agent de la Cour pénale internationale, un militaire de la gendarmerie nationale, un fonctionnaire de la police nationale, des
douanes, de l'administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l'autorité publique, un sapeur-pompier profession
nel ou volontaire, un gardien assermenté d'immeubles ou de groupes d'immeubles ou un... »
N.B : Le premier alinéa commence par « L’infraction définie à l’article 222-7... », sans considération du numéro de l’article (Art 222-8).
Peu importe le signe placé à la fin de la ligne précédente ou au début de la nouvelle ligne, un alinéa est identifié par un retour à
la ligne et un retrait.
La méthode de décompte veut que, chaque fois qu’un alinéa est identifié par un chiffre arabe ou romain, ou une lettre, il sera
nommé par ceux-ci. Sinon, il sera nommé par le chiffre ou le nombre, correspondant à sa place au sein de l’article, après décompte
des alinéas.
Exemples :
Les violences n'ayant entraîné aucune incapacité totale de travail, sont prévues par l'article R. 624-1 du Code pénal et punies des peines
prévues pour les contraventions de 4e classe, et les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, pré-
vues par l'article R. 625-1 du Code pénal , sont punies des peines des contraventions de 5e classe et, quand certaines circonstances sont
réunies, deviennent des délits prévus et réprimés par les articles 222-13 et suivants du Code pénal. Ainsi, chaque circonstance de l'ar-
ticle 222-13 CP correspond à une circonstance aggravante des violences simples et non à un élément matériel.
Il faut considérer, comme le dispose le Code pénal, les circonstances prévues aux 1° et suivants de l'article 222-13 CP, non pas comme
des éléments matériels mais comme des circonstances aggravantes des violences simples (C4 et C5). Toutefois, les articles relevés ne le se-
ront, que dans la cadre de cet article, et pas ceux des contraventions. Dés lors, qu’une infraction relèvera de l'article 222-13 CP, elle sera
obligatoirement aggravée.
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Exemple :
INFRACTION : Violences ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à huit jours sur un mineur de quinze ans.
Il faudra mentionner dans la première colonne : "violences aggravées ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à huit jours" ; puis dans
la seconde colonne, ELEMENT MATERIEL : Des violences sont commises envers une personne - Ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à
huit jours constatée par un certificat médical - CIRCONSTANCE AGGRAVANTE : commises sur un mineur de quinze ans.
Cette infraction a ainsi pour but de pallier le principe du droit français selon lequel on ne peut incriminer, au titre de la tentative d’infraction,
les actes préparatoires de celle-ci. A défaut de renoncer à cette règle, le législateur a songé, pour lutter contre la criminalité d’un groupement
d’individus, à ériger cette préparation en infraction autonome, punissable indépendamment de la commission des crimes ou des délits auxquels
tendent les membres de ce groupement.
La participation à une association de malfaiteurs peut apparaître en préambule d’un nombre important d’infractions (contre les biens,
contre l’État, la Nation et la paix publique) à la seule condition que celles-ci soient punies d’au moins cinq ans d’emprisonnement.
Pour relever l’infraction de « Participation à une association de malfaiteurs », et préciser son élément légal et son élément matériel, les
candidats OPJ doivent aussi rechercher la ou les infractions préparées, afin d’en déterminer la qualification pénale et les peines attachées.
Ainsi, les candidats OPJ renseigneront, dans la deuxième colonne, sous l’élément matériel « But du groupement ou de l’entente », les
renseignements suivants :
- Préparation d’un crime ou d’un délit (à préciser) puni de dix ans ou d’au moins cinq ans (à préciser) d’emprisonnement ;
- Libellé et élément légal de l’infraction préparée.
Exemple : - But du groupement de l’entente : Préparation d’un délit puni de dix ans d’emprisonnement. « Vol aggravé » : Infraction prévue
et réprimée par les articles 132-73, 311-1, 311-4, 1°, 8°, 10°, 311-5, 3° et al.5 du code pénal »
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ANNEXES
Sujet
Travail demandé
Indiquez la qualification pénale, les éléments constitutifs et les éléments de preuve se rapportant à chacune des infractions susceptibles
d'être retenues à l'encontre des personnes impliquées.
Sujet
Etudiants, Pierre et Théo occupent ensemble un studio les jours de semaine, puis ils rentrent dans leur famille pour les week-ends. Tous deux
amateurs de vieilles mécaniques, ils sont tout heureux de participer à la remise en état d’une Peugeot 304 cabriolet de 1973 appartenant à Marcel, Marcel, le
grand-père de Pierre.
Pierre.
Ils retrouvent alors Marcel dans un abri situé sur un terrain inoccupé, où se trouve également un vieux Solex que Pierre et Théo tentent de ré- ré-
nover sous l’œil expert de Marcel,
Marcel, qui doit s’absenter pour le week-end. Il s’adresse à son petit-fils : « J’ai libéré l’abri pour que tu puisses travailler sur
le Solex. Je ne veux pas que tu prennes le cabriolet ni que tu y mettes les mains ! Tu vois, il est bâché et garé devant la maison. Nous terminerons la
carrosserie ensemble la semaine prochaine ! »
Le lendemain, les deux jeunes hommes s’affairent sur le deux-roues pendant une bonne partie de la journée. Puis, pendant que Théo continue
de s’affairer, seul, sur le Solex, Pierre s’avance vers le cabriolet. Il s’aperçoit que la portière n’est pas verrouillée et que la clé est restée sur le contact.
Pierre s’assoit au volant de la Peugeot en pensant au bonheur qu’il ressentirait à partir en balade. Après quelques minutes, il démarre et vient faire le
tour du terrain devant Théo,
Théo, qui reste sidéré. Après en avoir fait deux fois le tour, Pierre vient stopper le véhicule devant Théo et il lui dit : « Viens, on
va faire un tour, vite fait ! » Théo répond : « Non, tu es fou ! Ton grand-père t’a prévenu, il ne veut pas que tu la prennes ! Il va hurler ! » Pierre insiste
et Théo finit par céder. Il prend place à côté de Pierre,
Pierre, qui file ensuite sur les routes de campagne. Après avoir roulé plusieurs kilomètres, le moteur
s’arrête, en panne d’essence. Déroutés et inquiets, les deux amis poussent la voiture, à l’abri, dans un chemin forestier, puis ils rentrent à pied. Ils dé -
cident de taire leur aventure et regagnent leur studio avant le retour de Marcel qui, découvrant la disparition de sa voiture, alerte la gendarmerie et
porte plainte pour vol. Le véhicule est retrouvé rapidement et rendu à son propriétaire, sans dommage.
Des résidents disent aux gendarmes qu’ils ont vu Pierre traverser le village au volant de la Peugeot, son ami assis à coté de lui. Pierre et Théo
sont enjoints de s’expliquer. Ce qu’ils font, tout en affirmant : « On n’a rien fait d’illégal ! On ne risque rien ! »
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Travail demandé
Question n°1 :
Après avoir donné la définition de la complicité, vous en citerez les éléments constitutifs.
Question n° 2 :
Expliquez les notions caractérisant la soustraction frauduleuse. Puis, en résumant les faits et en vous appuyant sur les éléments constitutifs de
l’infraction commise, exposez la réponse qui peut être donnée quant aux affirmations de Pierre et de Théo (indiquez à quelles bases légales vous vous
référez).
BAREME DE NOTATION
Total 20 points
Quant aux sanctions à appliquer et pour l’appréciation de la forme du devoir (orthographe, syntaxe, présentation, lisibilité), reportez-
vous à la fiche de correction en dernière page du corrigé.
33
Élément moral :
- Paul accepte les fonds que lui donne Rémi
Infraction intentionnelle et les utilise sciemment à son profit, malgré sa
promesse de les remettre à Alain.
Alain.
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Circonstance aggravante
- Rémi déchire la robe en plusieurs mor-
mor-
- Accompagné d’un acte de destruction. ceaux.
2 – DEUXIEME PARTIE : QUESTIONS PRATIQUES DE DROIT PÉNAL GÉNÉRAL ET/OU DE DROIT PÉNAL SPÉCIAL
Question n°1
Après avoir donné la définition de la complicité, vous en citerez les éléments constitutifs.
Réponse :
Définition de la complicité :
Est complice d'un crime* ou d'un délit* la personne qui, selon l’article 121-7 alinéa 1 du code pénal, en a, sciemment, facilité la prépara -
tion ou la consommation, par aide ou assistance.
Est également complice la personne qui, selon l’article 121-7 alinéa 2 du code pénal, aura provoqué à une infraction*, par don, promesse,
menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir, ou qui aura donné des instructions pour la commettre. Dans tous les cas, le fait n'est pas répré -
hensible en soi, il le devient seulement en raison du but poursuivi, qui est la commission d’une infraction pénale.
* L’alinéa 1 exclut donc la contravention, alors que l’alinéa 2 l’inclut, citant le seul terme « infraction ».
Question n° 2
Expliquez les notions caractérisant la soustraction frauduleuse. Puis, en résumant les faits et en vous appuyant sur les éléments constitu -
tifs de l’infraction commise, exposez la réponse qui peut être donnée quant aux affirmations de Pierre et de Théo (indiquez à quelles bases lé-
gales vous vous référez).
Réponse :
La soustraction frauduleuse recouvre deux notions. D’une part, la volonté, ou simple conscience, chez l’auteur, de soustraire une chose
qu’il sait appartenir à autrui, contre le gré ou à l’insu de son propriétaire, et, d’autre part, l’intention de s’approprier cette chose, c’est-à-dire d’en
disposer librement. Cette appropriation peut n’être que temporaire. Pierre décide d’utiliser le véhicule de son grand-père pour une balade en
campagne. Il agit délibérément, conscient que Marcel le lui a interdit, et sans l’en informer. Dès lors, Pierre commet pleinement les faits de vol,
en matérialisant tous les éléments qui constituent ce délit pénal. Soit, une soustraction frauduleuse – puisqu’il s’approprie un bien contre le gré
de son propriétaire – d’un bien mobilier, un véhicule automobile, appartenant à Marcel. Par conséquent, Pierre s’est bien rendu coupable d’un
acte illégal, un vol prévu et puni de peines d’emprisonnement et d’amende, par les articles 311-1 et 311-3 du code pénal. Seulement, le code pé -
nal, en son article 311-12, prévoit une immunité en cas de vol dans le cadre familial. Il s’ensuit que ce délit ne peut donner lieu à des poursuites
pénales quand il est commis par une personne au préjudice de son conjoint, d’un ascendant ou d’un descendant. Aussi, bien qu’il s’en soit rendu
coupable, Pierre ne sera pas poursuivi pour ce vol, puisqu’il bénéficiera des dispositions relatives à l’immunité familiale. Théo quant à lui répond
favorablement et volontairement aux demandes de son ami, en prenant place à ses cotés dans le cabriolet Peugeot, tout en sachant que Pierre
agit contre le gré de son grand-père. Il a donc bien conscience de monter à bord d’un véhicule soustrait à Marcel contre sa volonté. En décidant
de rester dans le véhicule et de suivre Pierre dans sa balade, il bénéficie alors consciemment d’un véhicule volé. Le délit de recel prévu à l’ar -
ticle 321-1 alinéa 2 du code pénal peut donc lui être imputé. Car, en effet, selon les dispositions relatives à l’immunité familiale, cette immunité
s’applique seulement à la personne concernée, à Pierre en l’occurrence, sans s’étendre aux autres participants à l’infraction. Autrement dit, cette
immunité ne profite pas au coauteur, ni au complice, ni au receleur. Ainsi, Théo est susceptible d’être poursuivi pour recel de vol, même si l’in-
fraction d’origine, le vol commis par Pierre, n’est pas punissable.
Rappel :
En terme de méthodologie DPS, la notion « qualification de l’infraction » est à mettre en relation avec l’article 111-1 du code pénal
(classification tripartite). Aussi, la « qualification » sera soit crime,
crime, soit délit.
délit. A ne pas confondre avec le libellé,
libellé, l’intitulé
l’intitulé des faits (vol, viol ag-
ag-
gravé, meurtre, agression sexuelle...)
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SANCTIONS
Sanctions - notation
Mauvaise qualification des faits (crime / délit)
Absence d’un élément constitutif de l’infraction(1)
Absence des éléments constitutifs de la tentative 0 à l’infraction
ou de la complicité,
Mention d’une tentative ou d’une complicité non
constituée
Infraction relevée à la mauvaise personne
Absence d’une ou plusieurs circonstances aggra-
aggra-
vantes,
Circonstance aggravante non matérialisée,
Circonstance aggravante non mentionnée comme
telle (ex : circonstance aggravante notée comme
élément constitutif de l’infraction « simple »). Retrait de la moitié des points (à retirer des points attribués à l’infraction)
l’infraction)(2)
Élément légal incorrect Retrait de 1 point (à retirer des points attribués à l’infraction)
l’infraction)(2)
Relevé d’une infraction non matérialisée Retrait de 0,5 point (soustrait du total de la recherche d’infractions)
Libellé de l’infraction incorrect Retrait de 0,5 point (à retirer des points attribués à l’infraction)
l’infraction)(2)
(1)
Il pourra s’agir de l’absence de l’élément légal, de l’élément matériel ou de l’élément moral. Mais aussi de l’un des éléments matériels constitutifs
de l’infraction.
(2)
Si plusieurs de ces retraits doivent être opérés sur une infraction, chacun de ces retraits doit être fait sur le total des points prévus pour l’infraction
(notée généralement sur 2 ou sur 3). La note minimale pouvant être attribuée à chaque infraction sera égale à zéro.
Pour les autres erreurs commises, non prévues dans ce tableau, la notation est laissée à l’appréciation des formateurs (retraits de points ou simples rappels).
38
FICHE DE CORRECTION
TOTAL FINAL / 20
OBSERVATIONS