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Et particulièrement,
D’une manière ou d’une autre, nous devenons en réalité ce que nous décidons devenir.
Nos choix déterminent le type de personne que l’on veut devenir mieux, le type de carrière
professionnelle que l’on veut embrasser etc. Le degré de connaissances que l’on a impacte
considérablement sur nos choix.
Certes, ça n’a toujours pas été une évidence de fixer déjà à l’entame de ses études de
Droit (en première année de graduat) que je ferai tel ou tel autre département, c’est presque
souvent à la fin de la deuxième année que l’on se fait le choix d’un département sous
plusieurs motifs.
Ce petit recueil est destiné aux étudiants en Droit en phase de l’étape cruciale qu’est le
choix du département dont tout étudiant est soumis après ses deux premières années
d’études. Étant conscient des dangers de l’ignorance ainsi que des conséquences d’un choix
précipité, nous offrons à nos jeunes Frères & Sœurs étudiants en Droit par ce petit recueil : les
informations basiques sur chaque département, les opportunités générales et les spécificités
essentielles pour pouvoir mieux affronter le département choisi sans bien-sûr ignorer
l’expérience de ceux qui vous ont précédés . Car l’ignorance tue. Il faudrait mieux être
informé sur chaque département pour savoir lequel correspond le mieux à vos aptitudes mieux
vos connaissances profondes aussi, à la carrière professionnelle que vous souhaitez embrasser.
Le choix du département ne se fait qu’en 3e année d’études en Droit. Plusieurs sont de
ceux qui se sont rendu compte qu’après la fin de leur 3 e année qu’ils ne sont pas là où ils
devaient être. Malheureusement, après l’affichage de la liste de départements point n’est
possible de faire marche en arrière encore moins un transfert.
Notre vœu est qu’à la fin de la lecture de ces pages que vous soyez capable de faire en
âme et conscience le choix qui va vous identifier pour le reste de votre cursus académique et
qui certainement vous poursuivra après la faculté. Nous estimons donc bien chanceux
quiconque le lira au moment opportun car à vrai dire, c’est le fait que nous n’ayons pas eu
cette chance qui nous a emmené à rédiger ce petit recueil.
INTRODUCTION
Le Droit n’est certes pas la seule option mais reste parmi les options la plus aptes et ce,
parce qu’il conduit à exercer des missions très diversifiées, le Droit est l’un des secteurs qui
passionnent et attirent de nombreux étudiants.
Plusieurs de ceux qui choisissent la faculté de Droit, sont passionnés de la justice voire
le barreau mais un faible pourcentage ne s’en serve que pour d’autres fins.
C’est pour dire qu’un diplômé en Droit n’est pas tenu de ne travailler que dans le
sphère de la justice dont on retrouve : le juge, le magistrat, les huissiers, les greffiers , les
avocats, les défenseurs judiciaires, juristes, notaires, secrétaire juridique, attaché territorial
etc.
Cependant à la différence d’autres étudiants, un diplôme de Droit peut faciliter
l’octroi de n’importe quel emploi compatible notamment les finances, les ressources
humaines etc.
Le Droit est un rempart qui protège les personnes, garantit les règles du vivre
ensemble, le droit est les devoirs de chacun, les conditions d’une société apaisée et est aussi
une réponse à la légitime demande de sécurité.
Pourtant, mieux vaut ne pas s’engager dans ce cursus à la légère : le niveau des études
y est particulièrement exigeant.
Faire respecter le Droit, veiller à l’application des décisions de justice, défendre les
intérêts d’un particulier, assurer la sécurité juridique d’une entreprise tels sont les objectifs
principaux de cette étude.
Il est donc vrai, que le Droit en lui-même sans considération des orientations
spécifiques des départements ouvre à plusieurs opportunités de la vie autant qu’il ne garantit
pas ces opportunités, mais l’on sait qu’en optant pour n’importe quel département, on peut
devenir avocat, magistrat du parquet, juge etc.
Sinon, la spécialité que caractérise notre monde moderne fait qu’une carrière
professionnelle est gratifiante si elle repose sur des spécialistes. La société accorde plus de
crédits aux spécialistes plutôt qu’aux généralistes. Il s’agira alors de n’est pas seulement être
avocat mais avocat spécialiste en …, juge spécialiste en… etc.
Et la diversification des départements tend à nous offrir différentes spécialités, du droit
public en passant par le droit privé sans oublier le droit économique et social ainsi que les
droits de l’homme.
Partie 1
Les études de Droit sont très exigeantes. Il existe plusieurs diplômes sans valeur dans
ce secteur car plusieurs ne prennent pas les enjeux au sérieux.
Pour ceux qui comptent réussir en suivant cette filière, voici ce qu’il vous faut
nécessairement :
CHAPITRE I : PENDANT SON CURSUS UNIVERSITAIRE
Elle rejoint un peu l’autonomie, l’amont de travail d’un étudiant en droit ou d’un juriste ne
peut être réalisé sans organisation. Cela implique également de la rigueur ainsi qu’un sens du
travail relativement aiguisé. Les professionnels de Droit sont souvent poussés à consulter
divers documents différents pour telle ou telle autre affaire.
L’organisation du travail lors des études peut être un bon moyen de se préparer à la vie
professionnelle dans le Droit. Suivre un programme de révision tout au long de l’année est
fortement conseillé vis-à-vis du travail que les étudiants ont en faculté de droit.
Pour cela, il faille penser à organiser ses heures de cours dans l’auditoire, ses heures
d’étude personnelle après l’auditoire et même ses activités d’avant l’auditoire pour ne pas
manquer le temps de s’occuper de ses activités académiques.
Section III : AIMER ÉCRIRE
Au sein d'une faculté de droit, les étudiants sont poussés à lire, mais également à écrire. Le
goût de l’écriture, mais également le fait d’avoir un bon stylo à la main peut faire la
différence.
De la rédaction des notes de cours, des travaux pratiques jusqu’aux travaux de fin de
cycle, mémoire etc. Les études universitaires comme celle de Droit exigent d’un étudiant, une
certaine aptitude à l’écriture.
Et pour cela, à défaut d’avoir un ordinateur où tout noter, un smartphone serait très
abordable en termes de rapidité, de sécurité et de précision dans la prise des notes, les
applications téléphoniques comme office, Google Doc., Word feront l’affaire.
Sinon, la voie traditionnelle est toujours envisageable et pour se faire des cahiers, des
papiers duplicateurs feront aussi l’affaire bien qu’ils ne fournissent pas les mêmes garanties
comme les supports technologiques susmentionnés.
🚫 Attention !
Pour tout étudiant en droit, l’aventure débute avec les deux premières années en
graduat où l’étudiant est assimilé à une personne étant dans une phase d’initiation.
Après quoi, il devra choisir le sphère dont il voudrait approfondir ses connaissances
car dit-on celui qui veut être maître en tout finit par être maître en rien puisqu’en effet, l’on ne
suit pas plusieurs lièvres à la fois.
Certes le Droit est un mais le Droit n’a pas qu’une seule spécialisation. À chacun sa
spécialité. Se spécialiser ne veut nullement dire ignorer ce qu’est l’ossature de l’autre
département. Se spécialiser doit s’entendre comme :
Se rendre plus compétent dans un domaine ou un travail particulier ou réduire un
domaine d’activité pour le rendre plus performant.
La spécialisation proprement dite ne débute guère à la 3e année des études en Droit.
Apres avoir été initié les deux premières années au monde de Droit, les étudiants
suivent des enseignements assez généralistes du droit en licence pour, plus tard dans la
formation, suivre des cours plus spécifiques en master : maîtrise. Le choix du master se fait
souvent en fonction de l’option/ département choisie au cours d’une licence de droit.
Mais avant la spécialisation, vient une étape d’orientation générale des connaissances
sur le droit et l’étape cruciale, c’est au niveau de G3 avec : le choix du département.
De la répartition du summa divisio, le Droit se divise en deux branches distinctes : le
droit public et le droit privé. Le premier concerne les rapports des personnes publiques (telles
que l’État par exemple) avec des personnes privées ou d’autres personnes publiques. À
l’inverse, le droit privé va aborder les contentieux entre les personnes privées uniquement.
Puis, est né une branche de droit mixte. Une branche mélangeant ou combinant un peu
de deux tout en étant autonome : le Droit économique.
Actuellement, la faculté de Droit de l’université de Kinshasa regorge quatre départements ou
répartition au sein de cette faculté :
1. L'OPTION DROIT PUBLIC : scindée en deux départements dont le département de
droit international public et de droit public interne.
2. L’OPTION DROIT PRIVÉ ET JUDICIAIRE : scindée en deux départements dont le
département de droit privé judiciaire et de droit pénal et criminologique
3. LE DÉPARTEMENT DE DROIT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL et
4. LE DÉPARTEMENT DES DROITS DE L’HOMME.
Partie 2.
Le droit privé et judiciaire est sans doute la branche du droit le plus ancien et le
premier à faire l’objet d’une codification en Rome antique (voir la loi de XII Tables).
C’est un droit donc très rigoureux et pas facile à la compréhension ce qui fait que
même au sien de cet option, la réussite est très laborieuse mais très honorifique.
Il se scinde en 2 départements : Le département de droit privé judiciaire et le droit
pénal et Criminologie.
Le droit privé et judiciaire est sans doute la branche du droit la plus ancienne et le
premier à faire l’objet d’une codification en Rome antique (voir la loi de XII Tables).
C’est un droit donc très rigoureux et pas facile à la compréhension ce qui fait que
même au sien de cet option, la réussite est très laborieuse mais très honorifique.
I. Connaissances approfondies :
1. Il faut avoir une maîtrise essentielle et suffisante en :
- Droit civil (Les personnes, Les biens et les obligations),
- Procédure civile,
- Droit coutumier,
- Droit VIH/ SIDA,
- Droit de la protection de l’enfant
2. Avoir une attitude regardante vers le droit OHADA qui ne cesse de modifier le droit privé
judiciaire.
II. Métiers ou opportunités de vie :
Après un cursus de Droit privé, un licencié (de l’ancien système) peut :
- Devenir avocat, Juge, greffier et huissier de justice ;
- Être spécialiste en Conflit parcellaire, en toutes questions de droit civil et de
procédure ;
- Devenir liquidateur de la succession ;
- Devenir conservateur des titres immobiliers ;
- Devenir conseiller juridique au niveau des familles ;
- Devenir administrateur des biens d’autrui et aussi dans des institutions privées ou
publiques (comme les écoles etc.) etc.
- Devenir directeur d’un centre pénitentiaire,
- Devenir professeur au sein du département,
- Devenir médiateur en droit de la famille Etc.
Rappelons simplement que le droit privé régit les relations entre les personnes privées,
qu’elles soient physiques ou morales (entreprises notamment). Il traite des intérêts privés et se
subdivise en de nombreuses branches, comme le droit social, le droit civil, le droit pénal.
Expérience :
Le choix d’un département dans une Université doit être fait sur base de deux critères :
_scientifique_ et _sociologique_. Le critère scientifique ou objectif du choix d’un
département met en exergue les connaissances rudimentaires dont dispose un étudiant et qui
peuvent lui permettre de s’acclimater au choix opéré. Ainsi, en ce qui me concerne, mon
choix opéré pour le département de droit privé et judiciaire était tributaire de l’amour que je
manifestait aux cours comme le droit civil les personnes, les obligations, les biens et
l’introduction générale à l’étude du droit privé. La maîtrise du moins approximative desdites
notions m’ont facilité la tâche dans le choix d’un département. En effet, le critère scientifique
est celui qui doit guider tout étudiant dans le choix à opérer dans le futur. En sus, le critère
sociologique ayant trait aux réalités extra scientifiques d’un département concerne
génériquement les comportements des enseignants et des chefs de département. Le
département de droit privé et judiciaire est très exemplaire sur ce plan car la médiocrité n’a
guère caractérisé ce département dont l’excellence dépasse le seuil normal d’admissibilité.
En conclusion, voilà ce que je peux dire en ce qui concerne l’expérience vécue dans ce
département.
Héritier Idrissa KASONGO licencié en Droit/DPJ, UNIKIN 2020-2021.
Le droit pénal a pour objet la lutte contre la criminalité. Le droit pénal, ou droit
criminel, est une branche du droit qui réprime des comportements antisociaux — les
infractions — et prévoit la réaction de la société envers ces comportements.
L’avocat pénaliste exerce son talent oratoire devant les tribunaux pénaux (tribunal
correctionnel, cours d’assises, cours d’appels et cour de Cassation). Meurtres, vols, agressions
en tous genre, viols, escroqueries, etc. Il conseille et assure la défense des victimes comme
des auteurs présumés de crimes et de délits. Que cela soit pour des comparutions immédiates,
des gardes à vues ou encore des procès interminables, son quotidien est loin d’être rose.
I. Connaissances approfondies :
Il faut avoir une maîtrise essentielle et suffisante en :
- Psychologie en Droit,
- Droit pénal général,
- Droit pénal spécial,
- Procédure pénale,
- Criminologie,
- Droit de la protection de l’enfant.
II. Métiers ou opportunités de vie :
Les débouchés professionnels d’une licence en droit pénal
Par rapport au droit privé et judiciaire, le droit public est relativement un droit jeune
qui n’a jamais cessé de se constituer.
Hier on ne parle que du conseil d’État comme Juridique administratif mais aujourd’hui
c’est devenu tout un ordre sans compter une naissance prochaine d’un ordre Juridictionnel
constitutionnel.
Le droit public se définit comme la branche du droit s’intéressant au fonctionnement et
à l’organisation de l’Etat (droit constitutionnel notamment), de l’administration (droit
administratif), des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre
ces derniers et les personnes privées. Les fondements de la branche du droit public sont le
droit constitutionnel et le droit administratif. Le juriste en droit public doit donc maîtriser ces
grands principes à la perfection.
Il s'agit ici d'un prestigieux, un droit du tapis rouge comme l’affirme si bien ses
adeptes car il ouvre une franche opportunité à une carrière politique d’une part et d’autres
parts à une carrière dans l’administration publique tant au niveau interne qu’international.
Scindé également en deux, au sein de ce département se trouve deux grandes options.
Il se développe aussi au sein des Cabinets et entreprises car il permet de traiter des
sujets au cœur de l’activité économique tels que le droit de l’énergie, le droit de l’urbanisme,
les contentieux constitutionnels ou encore le droit de l’aide sociale.
I. Connaissances approfondies :
1. Il faut avoir une maîtrise essentielle et suffisante en :
Expérience
Mon choix de département a été largement influencé par l’admiration que j’éprouvais pour
les professeurs de Droit public et l’intérêt que je portais pour les questions liées à
l’organisation et au fonctionnement de l’Etat. Alors je pense que le Droit public interne est le
département le mieux indiqué pour quiconque voudrait approfondir ces matières. Ceci dit,
n’ont pas tort ceux qui affirment que le Droit public est proche de la politique, surtout dans
sa branche de Droit constitutionnel. Pour finir et s’agissant du fonctionnement du
département, je pense que les autorités ne font pas assez pour l’ordre dans l’administration si
bien que lors des délibérations, il y a trop de plaintes au sujet de la remise des coupons et de
la transcription des côtes.
LONGONYA Chris licencié en Droit/ DPI, UNIKIN 2019-2020.
À l’opposé du droit public interne, celui-ci met d’accès sur les relations entre États
mais aussi des organisations internationales, des ONG internationales sans oublier les rapports
entre des individus de nationalité différentes qui font intervenir les règles de Droit
international.
I. Connaissances approfondies :
1. Il faut avoir une maîtrise essentielle et suffisante en :
- Droit constitutionnel général,
- Droit constitutionnel congolais,
- Introduction générale à l’étude du Droit : Droit public,
- Droit administratif,
- Science politique,
- Structures (politiques africaines),
- Droit International public et
- Les relations internationales.
2. Il faut en plus d’être attentif sur les actualités politiques sur la scène nationale comme à
l’international.
II. Métiers ou opportunités de vie :
- Devenir avocat, juge, officié du ministère public,
- Devenir administrateur dans des institutions publiques (DGI, REGIDESO, des
Entités territoriales décentralisées) etc.
- Devenir consultant et conseil juridique auprès des organismes internationaux,
- Devenir conseiller des organes politiques dans le domaine du droit international,
- Devenir juge à la cour internationale de justice, à la cour pénale internationale,
procureur près la cour pénale internationale,
- Devenir politicien engagé (ambassadeur, consul député, gouverneur etc.).
Expérience :
A la vérité, le DIP n’est peut-être pas le meilleur département qui soit, mais tout étudiant
curieux devrait le choisir. En effet, en G1 et en G2 il n’y a aucun cours fondamentalement
consacré au droit international. En choisissant le DIP comme département mystère, j’ai
découvert à la suite que le droit international est la seule discipline qui permet de voir le
droit au-delà des limites de son pays. Le monde au 21e siècle est fondé sur les
interdépendances entre les Etats et les perspectives sont faites sur la limitation des
souverainetés. De ce fait, les internationalistes sont les juristes du présent et du futur pour
aider le pays à mieux jouer sa partition dans le concert des nations. De plus, avec la
multitude des traités internationaux ratifiés par la RDC, le droit international est désormais
la voie obligée pour la complétude de tout juriste, pénaliste, économiste, constitutionnaliste,
etc. Seuls les internationalistes ne font pas double emploi.
Licencié en Droit/ DIP, UNIKIN 2019-2020.
Chapitre III. DÉPARTEMENT DE DROIT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
Les possibilités de métiers visées sont donc très variées (droit ou économie) : Avocat, Notaire,
Magistrat, Greffier, Inspecteur du travail ou des impôts, chargé d’études marketing,
professeur des écoles, contrôleur comptable et financier, conseilleur clientèle en assurance,
agent administratif de banque, etc.
Expérience :
Lorsqu’il nous a été demandé de relever les motivations qui nous ont poussé à opter pour le
département de Droit Economique et Social au sein de la faculté de droit à l’Université de
Kinshasa, plusieurs évènements nous ont à ce choix mais la plus grande motivation réside
dans la technicité et la spécificité des matières qui sont étudiées dans ce département en
l’occurrence : le droit minier, le droit pénal des affaires, la gestion des entreprises, le droit
de la concurrence et j’en passe.
Fasciné la manière dont les ainées manipulaient et aimaient ces matières, nous nous sommes
pourquoi ne pas se jeter à l’eau et là c’était le début d’un nouveau périple et une nouvelle
expérience juridique.
Parlant d’expérience il nous a aussi été demandé de pouvoir en épingler quelques-unes, de ce
fait étant en 5ème année de droit et en 3 ème année au sein dudit département nous donnerons
une expérience par année :
En 3ème année ou communément dit G3, c’était l’une de mes belles promotions
avec une cohésion et amour mais aussi par un travail acharné. Ce fut une très belle
expérience mais avec quelques difficultés pour notre première rédaction académique,
voilà pourquoi il faut très bien se documenter et faire une meilleure recherche ;
La 4ème année ou L1, l’année la plus périlleuse avec des matières pour murir et
asseoir définitivement les rudiments juridiques reçus (Conseil : Il faudrait ici bosser
pas sérieusement mais très sérieusement pour avoir gain de cause) ; et
Enfin en dernière année étant novice, nous ne pouvons pas beaucoup placer
mot mais au regard des années antérieures le mieux pour un étudiant à ce niveau
d’être en règle avec l’Université et bien pouvoir travailler rapidement son mémoire.
Aux personnes désireuses mais hésitant pour faire un choix nous vous conseillons fortement
de bien pouvoir choisir le département de droit économique et social, de ne pas se fier aux
on-dit mais de travailler consciencieusement et de bien profiter afin d’en sortir expert.
Comme le précédent, les droits de l’homme étant que branche quasi-autonome soit
presque autonome a vue sa naissance que récemment.
Cela se justifie d’une part par l’étendu parfois incalculable des droits de la personne
qu’ils soient dérogatoires ou non, fondamentaux ou une simple liberté publique, qui ne saurai
être contenu par le droit constitutionnel des libertés mais aussi de la particularité de ces droits
qui peuvent être ceux de la première génération ou de la deuxième etc., aussi ces droits sont
distingués en fonction des domaines de la vie sociale où ils s’y retrouve. Par exemple, le droit
à l’éducation, le droit à un environnement sain, etc.
L’étendu et la particularité de ces droits humains requière requiert donc une étude
approfondie et particulière d’où la raison d’être de l’enseignement en droit de l’homme.
Mais à la question de savoir s’il faudrait en faire un département nous disons que la
raison même de la création des départements au sein de la faculté de droit comme la nôtre est
de fixer l’attention de l’étudiant sur un domaine spécifique de droit en vue de sa spécialisation
dans la pratique judiciaire ou même dans le cas où l’option du troisième cycle serai
envisageable.
Et donc par cela, le département de droits de l’homme a pour but de former des
spécialistes en droits de l’homme pour qu’ils soient outillés, juridiquement, dans la défense de
ces droits au niveau international qu’interne.
I. Connaissances approfondies :
1. Il faut avoir une maîtrise essentielle et suffisante en :
- Droit constitutionnel général,
- Introduction générale à l’étude du Droit : Droit public,
- Droit administratif,
- Libertés publiques,
- Droit de l’environnement,
- Droit international privé
- Droit International public et
- Les relations internationales.
Expérience :
Les droits de l’homme sont des normes qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les
êtres humains. Ils régissent la façon dont nous vivons en société et les uns avec les autres,
ainsi que la relation qui lie les individus aux gouvernements et les obligations des
gouvernements envers eux.
Ce département, fait fond sur l’ensemble de remparts contre la barbarie et l'injustice. Les
droits de l'Homme garantissent que les règles démocratiques qui permettent le bien vivre
ensemble sont respectées dans un pays. Affaiblir les droits de l'Homme, c'est affaiblir la
démocratie et renforcer les risques d’injustices.
Animé par le sens de l’humanisme au vu des réalités avérées dans la société où j’ai grandi,
être défenseur des droits de l’Homme reste ce qu’il y’a de plus noble pour moi.
Mais aussi et surtout, la manière dont les cours sont dispensés : un effectif très minimum
(plus ou moins qu’une cinquantaine de personnes par promotion) facilitant la
compréhension lucide de la matière et un contact direct entre les éminents spécialistes qui y
sont Professeurs et les étudiants.
Faire partie de la première promotion de ce département à l’Université de Kinshasa fut l’un
des choix dont je ne m’en suis jamais repenti.
Licenciée en Droit / DH, UNIKIN 2020-2021
Quelques conseils pour trouver sa voie :
1. Pour bien vous orienter et ne pas regretter vos choix, il vous faut élaborer un projet
professionnel qui vous motive au cours des années de Licence. Etudiez ce qui vous
plaît, soyez curieux, renseignez-vous sans a priori sur toutes les options,
spécialisations et métiers qui vous attirent.
2. Ne vous spécialisez pas trop vite afin de garder un large choix le plus longtemps
possible et de conserver la possibilité de changer d’orientation si besoin.
Comme en ce qui concerne les métiers, les domaines d’activités où exercer en droit sont
divers et variés. On peut notamment citer : les finances, Les ressources humaines, La sécurité,
La santé, La justice, L’urbanisme, Les droits de l’homme, Etc.
3. Il n’existe pas des départements faciles. Pour devenir expert dans un domaine, il faut
devenir ami des livres. Un juriste est un éternel étudiant. En plus de ce qui se donne à
l’auditoire, il faut avoir l’esprit des recherches.
Toujours approfondir les connaissances dans son domaine de prédilection, dans le domaine où
l’on compte œuvrer, se spécialiser.
La passion ne suffit pas : la compétence est ce qu’il y’a de plus noble dans une carrière
professionnelle. Y’a rien de plus horrible que de voir un juriste beugler au prétoire. Tout
s’apprend. Commencez votre apprentissage et devenez spécialiste !
CONCLUSION
L’homme n’est en vrai que la somme de ses choix. Pour De Jacques Delille, le choix
et la conscience ne sont qu’une seule et même chose. C’est pour dire : il est improbable
d’opter pour un choix meilleur sans la prise de conscience.
À ce stade, chaque étudiant doit être en mesure de se définir en répondant de manière
limpide à la question qui veux-je devenir :
- Publiciste,
- Privatiste,
- Pénaliste,
- Juriste d’affaires ou
- Juriste des droits humains ?
Plusieurs personnes qui succombent aux premiers icebergs en abandonnant leurs
études sont ceux ayant suivis une filière dont ils n’ont jamais été amoureux.
Le malheur est que certains choisissent le département par affinités. Une affinité soit
avec les dirigeants : professeur, assistant, chef de travaux (en vue de pouvoir se faire aider en
grimpant facilement de promotion en promotion avec des mentions alléchantes) ; ou encore
une affinité avec des amis et ou collègues dont on ne voudrait s’en séparer ( dans ce cas, il n’y
a en réalité qu’une personne qui effectue un choix en fonction de ses ambitions et les autres
‘amis/collègues’ le suivent : en réalité chacun a sa destiné l’on ne peut pas se créer la fonction
d’accompagnateur des destinés). Pour d’autres par contre, c’est le parent ou tuteur qui en
décident : sans tenir compte des aptitudes ou atouts du concerné (ceci emmène plusieurs
étudiants à une prédiction car ne sachant pas eux-mêmes ce qu’ils font ni pourquoi ils le font).
La plupart de ceux qui suivent ces manœuvres finissent par faire des transferts ceux
qui s’en rendent compte tôt (quand ceci est encore possible) et pour d’autres
malheureusement, ils ne s’apitoient qu’aux sorts en regrettant.
Certes, l’on peut bénéficier du coup de main d’un aîné, parent ou ami en vue de se
décider mais la décision finale devrait émaner de nous en tenant compte de plusieurs aspects
dont vous ne pourrez cerner que si vous prenez le soin : d'investiguer, d'observer,
d’échanger afin de découvrir, pour ensuite comparer.
C’est ainsi que dans le souci que nos jeunes collègues et camarades ne tombent pas
dans le piège de l’obscurité du lendemain dont certains de nos camarades de la promotion se
sont malheureusement retrouvés, nous avons mis en face vous des informations basiques
concernant chaque département pour vous faciliter à effectuer votre choix. Soyez donc
conscient, ouverts et curieux !
En espérant pouvoir vous retrouver bientôt pour un nouvel article, nous espérons que
ce petit recueil vous sera d’une grande aide.
TABLE DES MATIERES
DÉDICACES.............................................................................................................................................1
AVANT-PROPOS......................................................................................................................................2
INTRODUCTION......................................................................................................................................3
Partie 1...................................................................................................................................................4
QUELLES SONT LES QUALITES A ACQUERIR POUR UNE BONNE FIN D’ETUDES DE DROIT?....................4
Section I : L’AUTONOMIE....................................................................................................................4
Section II : L’ORGANISATION..............................................................................................................4
Section III : AIMER ÉCRIRE..................................................................................................................4
CHAPITRE II : APRÈS SON CURSUS UNIVERSITAIRE.............................................................................5
Partie 2...................................................................................................................................................7
ETUDIANTS, LES QUESTIONS À VOUS POSER AVANT DE CHOISIR UN DÉPARTEMENT...........................7
Chapitre I. OPTION DROIT PRIVÉ ET JUDICIAIRE ( DPJ ).....................................................................8
Section 1 LE DÉPARTEMENT DE DROIT PRIVÉ JUDICIAIRE..............................................................8
Section 2 LE DÉPARTEMENT DE DROIT PÉNAL ET CRIMINOLOGIQUE (DPC)...................................9
Chapitre II. L’OPTION DROIT PUBLIC................................................................................................11
Section 1 LE DÉPARTEMENT DE DROIT PUBLIC INTERNE (DPI).....................................................11
Section 2 LE DÉPARTEMENT DE DROIT INTERNATIONAL PUBLIC (DIP).........................................12
Chapitre III. DÉPARTEMENT DE DROIT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL....................................................13
Chapitre IV. DÉPARTEMENT DES DROITS DE L’HOMME...................................................................15
Quelques conseils pour trouver sa voie :..............................................................................................19
CONCLUSION........................................................................................................................................19
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................................22