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ISCAE
ÉVALUATION DES SOCIÉTÉS
Part 3
Enseignant : M. Hassan
DARBANE
Année universitaire : 2011
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Les différentes notions de valeur
2
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Les valeurs de rendement
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Les valeurs de rendement
• Les méthodes patrimoniales reposent sur les montants des postes du bilan
et les bénéfices actuels . Le bilan présente l’inconvénient d’être une notion
statique qui n’intègre pas les perspectives futures de l’entreprise. La valeur
ainsi calculée ne traduit donc pas les anticipations des investisseurs en ce
qui concerne la rentabilité future.
• Les valeurs de rendement consistent à rechercher la valeur des fonds
propres à partir soit des dividendes soit des flux de liquidités futurs
QUESTION :
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Les valeurs de rendement
• Les méthodes patrimoniales reposent sur les montants des postes du bilan et
les bénéfices actuels . Le bilan présente l’inconvénient d’être une notion
statique qui n’intègre pas les perspectives futures de l’entreprise. La valeur
ainsi calculée ne traduit donc pas les anticipations des investisseurs en ce qui
concerne la rentabilité future.
• Les valeurs de rendement consistent à rechercher la valeur des fonds propres
à partir soit des dividendes soit des flux de liquidités futurs
QUESTION :
ENTREPRISE
Rémunéré ses
Possède des biens Est redevable de Exploite une ou
créanciers et ses
et des créances dettes plusieurs activités
actionnaires
L’entreprise est propriétaire d’un patrimoine L’entreprise génère des activités qui lui
et a des obligations procurent des flux économiques grâce à des
investissements financé par ses actionnaires
qu'elle devra rémunérer
Notion patrimoniale née d’une codification Notion économique qui prend appui sur
juridique sur laquelle la comptabilité fonde l’analyse des flux et d’une Notion Financière
ses bases fondée sur l’analyse des capitaux investis et
leur structure en relation avec les marchés
financiers 6
!6
Les approches de valeur de
rendement
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Le coût du capital
1
Le coût du capital: introduction
6 Résumé et conclusions
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Le coût du capital
• Questions principales:
– Qu’entend-on par «coût du capital» ?
– Comment pouvons-nous arriver à l’estimer ?
• Introduction
1.
Vocabulaire — Les termes suivants sont tous synonymes:
a.
Rendement requis
b.
Taux d’actualisation approprié
c.
Coût du capital (ou coût des fonds)
2.
Le coût du capital est un coût d’opportunité — il dépend avant tout de
l’utilisation des fonds, et non de leur source.
3.
Pour l’instant, supposons que la structure du capital de la société (rapport
de dette-fonds propres) est constante.
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Les flux monétaires des actions ordinaires et la théorie
fondamentale de l’évaluation
• En 1938, John Burr Williams a énoncé ce que nous appelons aujourd’hui la théorie
fondamentale de l’évaluation des actifs financiers (T-FEAF):
La valeur de tout actif financier est égale à la valeur actualisée de tous les flux monétaires
futurs générés par cet actif.
• Pour les actions ordinaires, cette théorie implique les égalités suivantes:
D1 P1 D2 P2
P0 = + P1 = +
(1 + i ) (1 + i )1
1 (1 + i ) (1 + i )1
1
D1 D2 P2
En substituant pour les prix, nous avons P 0 = + +
1 2
(1 + r ) (1 + r ) (1 + r ) 2
D1 D2 P2
P0 = 1
+ 2
+
(1 + r ) (1 + r ) (1 + r ) 2
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Les flux monétaires des actions ordinaires et la théorie
fondamentale de l’évaluation
LE COÛT DES FONDS PROPRES
• Selon la T-FEAF, la valeur d’une action ordinaire à un moment donné dans le temps n’est égale qu’à la
valeur actualisée des dividendes futurs générés par l’actif.
• Si tous les dividendes futurs sont les mêmes, la valeur actualisée de ce flux de dividendes n’est en fait
qu’une perpétuité.
• La valeur actualisée d’une perpétuité est égale à
C/r ou, dans notre cas, D1/r.
• Question: Les actions ordinaires de XYZ versent des dividendes de 1,00 DH par année. On ne s’attend à
aucune croissance de ce dividende.
Si le rendement exigé par le marché est de 10 %, quel est le prix de l’action aujourd’hui?
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Les flux monétaires des actions ordinaires et la théorie
fondamentale de l’évaluation
LE COÛT DES FONDS PROPRES
• Selon la T-FEAF, la valeur d’une action ordinaire à un moment donné dans le temps n’est égale qu’à la
valeur actualisée des dividendes futurs générés par l’actif.
• Si tous les dividendes futurs sont les mêmes, la valeur actualisée de ce flux de dividendes n’est en fait
qu’une perpétuité.
• La valeur actualisée d’une perpétuité est égale à
C/r ou, dans notre cas, D1/r.
• Question: Les actions ordinaires de XYZ versent des dividendes de 1,00 DH par année. On ne s’attend à
aucune croissance de ce dividende.
Si le rendement exigé par le marché est de 10 %, quel
est le prix de
l’action aujourd’hui?
• Question: Si les paramètres du problème ne changent pas, quel sera le prix du titre dans un an?
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Les flux monétaires des actions ordinaires et la théorie
fondamentale de l’évaluation
LE COÛT DES FONDS PROPRES
• Réponse:
• Dans un an, le prix de l’action, P1, sera égal à la valeur actualisée de tous les
dividendes futurs qui restent à être versés.
Étant donné des dividendes constants, D2 = D1 , et
P1 = D2/r = 1,00 DH/0,10 = 10,00 DH.
En d’autres mots, si les données du problème ne changent pas (aucun
changement dans les flux monétaires anticipés et même taux d’actualisation), la
valeur d’un titre dont les flux monétaires sont constants ne changera jamais.
Autrement dit, il n’y a aucune raison d’anticiper des gains en capital sur ce titre.
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Les flux monétaires des actions ordinaires et la théorie
fondamentale de l’évaluation
LE COÛT DES FONDS PROPRES
• En réalité, les investisseurs s’attendent qu’une entreprise (ainsi que ses dividendes) croisse dans le
temps. Comment peut-on alors évaluer une action dont les dividendes ne sont pas égaux?
• Tant que le taux de croissance inter-période, g, demeure constant, nous pouvons utiliser
le modèle d’une perpétuité croissante:
D1 D2 D3 D0 (1 + g )1 D0 (1 + g ) 2 D0 (1 + g ) 3
P 0 = 1
+ 2
+ 3
+ .... = 1
+ 2
+ 3
+ ...
(1 + r ) (1 + r ) (1 + r ) (1 + r ) (1 + r ) (1 + r )
D0 (1 + g ) D1
P0 = =
r−g r−g
• En laissant D1 = 1,00 DH, r = 10%, mais en supposant que les dividendes croissent au
taux de 5% par année, quel devrait être le prix du titre aujourd’hui?
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L’évaluation des actions ordinaires: le cas de la croissance
constante (fin)
LE COÛT DES FONDS PROPRES
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L’évaluation des actions ordinaires: le cas de la croissance
constante (fin)
LE COÛT DES FONDS PROPRES
• Question:
Quel serait le prix du titre si le taux de croissance n’était que de 3 %?
• Réponse:
D 1
1,00 DH
P0 = ______ = __________ = 14,29 DH
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Relation entre le prix de l’action et le taux de croissance des
dividendes (g)
D1 = 2 ; R = 20 %
200.0
150.0
Prix de l'action
100.0
50.0
0.0
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20
Taux de croissance
D 1
RE = + g
P 0
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Exemple: Estimation du taux de croissance du dividende
Variation
Année
Dividende
en DH
en %
N
4,00DH
-
-
N+1
4,40
0,40
10%
N+2
4,75
0,35
7,95
N+3
5,25
0,50
10,53
N+4
5,65
0,40
7,62
moyen
Taux de croissance
X i − X (i + 1)
(10,00 + 7,95 + 10,53 + 7,62)/4 = 9,025%
=
Taux variation
X (i + 1)
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Définition du risque
• Ecart-type entre son rendement attendu et son rendement observé.
risque et rendement.
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HISTORIQUE DES RENDEMENTS (1926-1999)
LE COÛT DES FONDS PROPRES
Définition du risque
De plus en plus le rendement est élevé, de plus en plus le risque est élevé.
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Principe :
• l'investisseur qui craint le risque, exige des rendements supérieurs s’il doit
prendre un risque accru,
• le prix des actions à risque élevé est fixé de manière à produire des
rendements attendus plus élevés que ceux des actions à moindre risque.
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
◦ Risque diversifiable : peut être éliminé en investissant dans de
nombreux projets différents, ou en détenant des actions de
nombreuses companies différentes.
◦ Risque non diversifiable : ne peut pas être éliminé, et doit donc
être inclus dans la prime de risque.
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Utilité :
Le MÉDAF :
• quantifie le rendement additionnel, ou prime de risque, nécessaire pour
supporter le risque accru
• définit un rapport risque-rendement formel reposant sur le principe selon
lequel seul le risque du marché, mesuré par le coefficient Beta, importe.
Selon le MÉDAF, le prix des actions est établi de manière à ce que :
RENDEMENTS ANTICIPÉS = TAUX SANS RISQUE + PRIME DE RISQUE
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Méthode de calcul :
• Supposons le problème d'un investisseur qui doit investir son épargne entre 2 actifs:
- (1-b) Bonds du trésor (à peu près sans risque):
Rendement = Rf (i.e. risk free)
- b
en action
avec un rendement r attendu = Rm (i.e. marché)
Et un rendement actuel = rm)
Problème
Cherche à déterminer b
où b = fraction épargne investie dans actions
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Méthode de calcul :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Méthode de calcul :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Méthode de calcul :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Coefficient BETA :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
QUESTION :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
QUESTION :
Une augmentation de l'endettement conduit à ... le coefficient
bêta ? Pourquoi ?
Accroitre
réduire
n'affecte pas
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Une augmentation de l'endettement conduit à ... le coefficient
bêta ? Pourquoi ?
Accroitre
réduire
n'affecte pas
REPONSE :
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RISQUE DIVERSIFIABLE VS. NON DIVERSIFIABLE
Définition du risque
Coefficient BETA :
Par exemple :
• Un Beta de 0,75 signifie qu’une entreprise est à 75% aussi volatile que
l’ensemble du marché des capitaux.
• Si le marché grimpe de 10%, le titre de l’entreprise grimpera de 7,5% et
inversement.
Le coefficient Beta mesure donc le degré auquel les actions de cette entreprise
partagent le même risque que l’ensemble du marché.
Définition du risque
Coefficient BETA :
• Si β vaut 1, l’action n’est pas plus volatile que le marché, et la prime de risque
du titre vaudra celle du marché.
• Si β vaut 2, la prime de risque de l’action vaudra le double de celle du marché.
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Exemple: l’approche de la courbe risque-rendement
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
1.
Prenez un actif financier sans risque dans le journal — plusieurs utilisent le taux des bons du Trésor,
échéance 1 an, disons 6%.
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Exemple: l’approche de la courbe risque-rendement
1.
Prenez un actif financier sans risque dans le journal — plusieurs utilisent le taux des bons du Trésor,
échéance 1 an, disons 6%.
=
0,06 + 1,40 x 2 %
=
8,80 %
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
Le coût de l’endettement
1. Le coût de l’endettement, RD, est le taux d’intérêt sur les nouvelles créances.
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
1. Le coût de l’endettement, RD, est le taux d’intérêt sur les nouvelles créances.
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
QUESTION :
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
QUESTION :
Réponse
commentée Oui car cela accroît le risque de l'action, l'endettement grève les coûts fixes
(les frais financiers) qui augmentent le point mort et donc la sensibilité de
l'entreprise en cas de récession.
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
1.
Les actions privilégiées sont des perpétuités, donc leur coût représente:
RP = D/P0
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LE COÛT DE L’ENDETTEMENT ET DES ACTIONS PRIVILÉGIÉES
1.
Les actions privilégiées sont des perpétuités, donc leur coût représente:
RP = D/P0
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LE COÛT MOYEN PONDÉRÉ DU CAPITAL
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Exemple: CMPC de la société A.B.Z
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Exemple: CMPC de la société A.B.Z
Valeur marchande de la dette = 521 000 000DH + 543 000 000DH + 226 000 000DH = 1,29 milliard de D
• CMPC = (0,79 x 0 ,144) + (0,21 x 0,062 x 0,65) = 0,1222 ≈ 12,2% 46
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LE COÛT DU CAPITAL PAR PROJET OU PAR DIVISION
◦ Coût du capital des divisions
◦ Approche relative aux sociétés non diversifiées
◦ Approche subjective
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Courbe risque-rendement et coût moyen pondéré du capital
Rendement
espéré (%)
Courbe risque-rendement
= 8%
Acceptation
16
B erronée
15
CMPC = 15%
14 A
Rejet
erroné
Rf = 7
Bêta
A = 0,60 firme = 1,0 B = 1,2
Si une société utilise son CMPC pour prendre des décisions pour tous les
types de projets, elle aura tendance à accepter des projets risqués et à rejeter
à tort des projets plus sûrs. 48
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Courbe risque-rendement – approche subjective
= 8%
20
Risque élevé
A (+6%)
CMPC = 14
10
Rf = 7 Risque moyen
Risque
(+0%)
faible
(–4%)
Bêta
Avec l’approche subjective, la société classe les projets selon diverses catégories
de risque. Elle détermine ensuite le taux d’actualisation nécessaire à l’évaluation
du projet en additionnant (si le risque est élevé) ou en soustrayant (si le risque est
faible) un facteur de réajustement au CMPC de la société. 49
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RÉCAPITULATION DES CALCULS DU COÛT DU CAPITAL
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RÉCAPITULATION DES CALCULS DU COÛT DU CAPITAL
• Le coût moyen pondéré du capital
• Le CMPC est le rendement exigé global de la firme considérée dans son ensemble. Il
correspond au taux d’actualisation des flux monétaires qui comportent le même risque
que la société.
• On calcule le CMPC de la façon suivante:
CMPC = (E/V) x RE + (D/V) x RD x (1 - Tc)
où Tc correspond au taux d’imposition des sociétés, E est la valeur marchande du
capital de la société, D est la valeur marchande de la dette de la société et V = E + D.
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EXERCICE 1
• Si la société évalue un nouveau projet d’investissement qui comporte les mêmes risques
qu’un projet typique de la société, quel taux devrait-elle utiliser pour actualiser les flux
monétaires du projet ?
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SOLUTION 1
Réponse:
VD(obligation) = 100 000* (1 000DH) (0,89) = 89 000 000DH
V = 60 0000 0000 + 245 000 000 + 89 000 000= 394 000 0000DH
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ÉVALUATION DU GOODWILL
LA NOTION DE GOODWILL
Question
Nous posons : RN =120
1.Actualiser le revenu Net de la société EVALUX sachant que:
• RN = 120
• Taux d’actualisation = 10%
2.Pourquoi une suite de rente perpétuelle revient a être révisé par le taux?
3.Démontrer votre réponse
Réponse
= a (1 + i ) −1 + a (1 + i ) −2 + ...... + a (1 + i ) − n
= a (1 + i ) − n (1 + (1 + i ) + ...... + a (1 + i ) n −2 a (1 + i ) n −1
−n (1 − (1 + i ) n a (1 + i )1
= a (1 + i )
1 − (1 + i ) (1 + i )
((1 + i ) n ) − 1 (1 − (1 + i ) −n )
= a (1 + i ) −n =a
i i
Il s'agit d'une suite perpétuelle de bénéfices égaux à 120 actualisés au taux de 10 % ; cette valeur actuelle
est égale au capital qui, placé au taux de 10 %, rapporterait un revenu égal à 120.
L'évaluation par le patrimoine donne bien le même résultat que l'évaluation par les flux de profits, c'est-à-
dire un prix de 1200.
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SOLUTION 1 (FIN )
Réponse:
• Pour un projet de même risque que la société, le CMPC est un taux d’actualisation approprié.
Donc:
RP = 6/ 60 = 10%
= 12,41%
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Exercice 2
• Une société dont le financement se fait entièrement par fonds propres songe
aux projets suivants:
Projet Bêta
Rendement espéré (%)
W
0,60
11
X
0,85
13
Y 1,15
15
Z
1,50
19
Le taux des bons du Trésor est de 5% et le rendement espéré du marché, de
14%.
a.
Quels projets ont un rendement attendu plus élevé que le coût du capital
de la
société de 14% ?
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Exercice 2
• Une société dont le financement se fait entièrement par fonds propres songe aux projets
suivants:
Projet Bêta
Rendement espéré (%)
W
0,60
11
X
0,85
13
Y 1,15
15
Z
1,50
19
Le taux des bons du Trésor est de 5% et le rendement espéré du marché, de 14%.
a. Q
uels projets ont un rendement attendu plus élevé que le coût du capital de la société de 14% ?
c.
Le(s)quel(s) des projets seraient acceptés ou rejetés par erreur si on utilisait le coût du capital dans son
ensemble comme taux de rendement minimal ?
REPONSE:
56
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Exercice 2
a. Q
uels projets ont un rendement attendu plus élevé que le coût du capital de la société de 14% ?
c.
Le(s)quel(s) des projets seraient acceptés ou rejetés par erreur si on utilisait le coût du capital dans son
ensemble comme taux de rendement minimal ?
REPONSE:
b. En utilisant le coût moyen pondéré du capital comme taux de rendement minimum, on accepte Y
et Z. Maintenant, calculons le taux de rendement requis en considérant le risque avec la courbe
risque-rendement:
Projet W
=0,05 + 0,60(0,14 - 0,05) = 0,104 < 0,11, donc on accepte W.
Projet X
=
0,05 +0,85(0,14 - 0,05) = 0,127 < 0,13, donc on accepte X.
Projet Y
=
0,05 + 1,15(0,14 - 0,05) =0,153 > 0,15, donc on rejette Y.
Projet Z
=
0,05 + 1,50(0,14 - 0,05) = 0,185 < 0,19, donc on accepte Z.
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Exercice 2
• Une société dont le financement se fait entièrement par fonds propres songe aux projets
suivants:
Projet Bêta
Rendement espéré (%)
W
0,60
11
X
0,85
13
Y 1,15
15
Z
1,50
19
c.
Le(s)quel(s) des projets seraient acceptés ou rejetés par erreur si on utilisait le coût du capital dans son
ensemble comme taux de rendement minimal ?
REPONSE:
a. Les projets Y et Z, avec des rendements espérés de 15% et 19%, présentent des rendements plus élevés que le
coût en capital de la société (14%).
b. En utilisant le coût moyen pondéré du capital comme taux de rendement minimum, on accepte Y et Z. Maintenant,
calculons le taux de rendement requis en considérant le risque avec la courbe risque-rendement:
Projet W
=0,05 + 0,60(0,14 - 0,05) = 0,104 < 0,11, donc on accepte W.
Projet X
=
0,05 +0,85(0,14 - 0,05) = 0,127 < 0,13, donc on accepte X.
Projet Y
=
0,05 + 1,15(0,14 - 0,05) =0,153 > 0,15, donc on rejette Y.
Projet Z
=
0,05 + 1,50(0,14 - 0,05) = 0,185 < 0,19, donc on accepte Z.
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SOLUTION 2
• Ainsi, le projet ne doit être entrepris que si son coût est inférieur à 63,82 DH.
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SENSIBILITÉ DES ACTIONS
Depuis quelques temps, le gestionnaire de trésorerie de la société s’intéresse aux actions de
la société ABCOM, société cotée sur Euronext.
La rentabilité observée en bourse de cette action lui semble fortement volatile.
Il a réunit des informations concernant le cours de cette action et la valeur de l’indice SBF
2 5 0 pour l’année passée (voir annexe). Quelques calculs ont déjà été réalisés sur
tableur.
Travail à faire
1 - A quoi correspondent les variables calculées Rm et Ra dans le tableau statistique ?
Vérifier pour une ligne donnée.
2 - Exprimer la droite de régression des Ra en Rm sous la forme : R’a = α + β . Rm
3 - Quelle est la signification du coefficient β ? Expliquer à partir d’un exemple.
4 - Sachant que le taux de rentabilité espéré du marché pour les années à venir est estimé à
1 5 % et que le taux de rentabilité sans risque (taux des OAT) est de 5 %, calculer le taux
de rentabilité exigé par les actionnaires de cette société en appliquant le relation du MEDAF.
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Annexe : Informations relatives à l’indice SBF 250 et à l’action ABCOM pour l’exercice passé
62
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SENSIBILITÉ DES ACTIONS
1 - Signification de Rm et Ra
Rm correspond au taux de rentabilité mensuel observé du marché.
Vérification pour janvier 3 260 - 3 768 = 0.013800425
3 768
Ra correspond au taux de rentabilité mensuel observé de l'action.
Vérification pour janvier 147 – 136 = 0.080882353
136
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SENSIBILITÉ DES ACTIONS
2 - Droite de régression
R’a
= α + β . Rm
β = Covariance ( Ra ; Rm) = 1.5002
Variance (Rm)
Avec
Moyenne (Rm) = -0,20620 = -0.017183
12
Moyenne (Ra) = -0,39470 = -0,032892
12
Covariance (Ra ; Rm) = 0,081610- (-0,017183 . -0,032892) = 0,006236
12
Variance (Rm) = 0,053426 - (-0,017183 . -0,017183) = 0,004157
12
α = Moyenne(Ra) - β . Moyenne(Rm) = -0,0071
R’a = -0,0071 + 1,5002 . Rm
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SENSIBILITÉ DES ACTIONS
3- Signification du coefficient β
Pour une variation du taux de rentabilité du marché de 1%, le taux de
rentabilité de l'action augmente de 1,5%.
L'action est donc beaucoup plus sensible que le marché.
Le coefficient β représente la sensibilité du taux de rentabilité de
l'action à une variation du taux de rentabilité du marché.
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SENSIBILITÉ DES ACTIONS
4- MEDAF
Relation du MEDAF
Nous avons : E(Ra) = Rf + [E(Rm) - Rf] . β a
= 0,05 + (0,15 - 0,05) . 1,5 = 20%
avec :
E(Ra)
Taux de rentabilité espéré de l'action
E(Rm)
Taux de rentabilité espéré du marché
15%
Rf
Taux de rentabilité sans risque
5%
βa
Sensibilité du titre au marché
1,5
Compte tenu du risque spécifique de l'action, les actionnaires exigent un taux de
rentabilité de 20%, soit une prime de risque par rapport au marché de 5%
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!67