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 Intelligibles : compréhensibles immédiatement

 Fiables : exempts d’erreurs ou d’omissions significatives


 Comparables : dans le temps et/ou inter-entreprises
• Les états financiers sont un moyen pour l’analyse financière et non une
fin en soi.
• Produire des états financiers est-il suffisant pour comprendre le
fonctionnement ou avoir une idée sur la santé d’une entreprise?
• Il est nécessaire de procéder à une analyse financière …
• Qu’est ce que l’analyse financière?
• Utiliser l’information comptable pour comprendre le fonctionnement global de l’entreprise.
• Construire certaines mesures pour « décrypter » l’information brute et élaborer une grille
d’analyse de la performance financière d’une entreprise.
• Diagnostic en vue de prises de décision stratégique
• Analyse prévisionnelle pour éviter les dysfonctionnements : anticiper le risque
• Maîtriser l’information financière
• Savoir l’utiliser pour élaborer un diagnostic financier d’une entreprise
• Quels outils et méthodes permettant d’apprécier la santé financière et le
risque d’une entreprise.
• Fournir une boite à outils!
• Diagnostiquer le passé pour comprendre le présent et prévoir l’avenir.
• Pour évaluer une entreprise, il faut analyser son cycle comptable et ses
états financiers.
• Le but majeur d’une entreprise est de générer une richesse et pour
atteindre cet objectif, il est nécessaire d’avoir des investissements qui
doivent être financés par des moyens internes ou externes
• Il n’y a pas un modèle unique pour l’analyse financière ; il s’agit de
mettre en place une démarche logique et cohérente.
• Présentation schématique

• Le bilan comptable indique, à un moment donné, l’état des actifs (emplois) et des capitaux propres
et passifs (ressources) d’une entreprise.
• Il permet d’évaluer la structure financière de l’entreprise
• Il fournit une image du fonctionnement de l’entreprise en présentant le
niveau atteint par les flux de ressources et d’emplois.
• Il conduit à distinguer les postes selon le cycle auquel ils se rattachent :
l’exploitation, l’investissement et le financement
• Le bilan est dit fonctionnel parce que les postes y sont classés suivant
leur fonction dans l'entreprise:
• La fonction investissement
• La fonction financement
• La fonction exploitation
Ainsi, le bilan fonctionnel peut être schématisé comme suit :
Cycle d’exploitation Cycle d’investissement Cycle de financement
- Opération d’achat, de - Commence avec - Il est la contrepartie des
production, de vente de l’acquisition des biens et se deux cycles précédents
produits de l’entreprise termine par leur cession ou - il s’agit de trouver les
- Les règlements, les flux de leur déclassement fonds nécessaires pour
liquidité correspondant - sa durée dépend donc des faire face aux décalages
- Le décalage dans le temps spécificités techniques de qui surviennent entre les
entre ces diverses opérations l’activité, des progrès sorties et les entrées de
expliquent la présence, dans le technologiques, mais aussi trésorerie liées aux
bilan des stocks , des créances de la politique opérations des cycles
clients, des dettes fournisseurs d’investissement de d’exploitation et
et des dettes sociales l’entreprise d’investissement.
- L’apparition d’un besoin de - Cela concerne les fonds
financement ou, plus rarement, propres et les dettes
d’un excédent de financement
lié à l’exploitation est fonction
du type d’activité, des usages
en matière de crédit clients et
fournisseurs, de la qualité de
gestion de ces postes
• Calcul des soldes significatifs :
• Pour l’analyse de la structure financière, l’on calcule souvent les soldes suivants :
• Le fonds de roulement net global (FRNG)
• Le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)
• Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
• La trésorerie nette (TN)
Emplois stables Ressources
Emplois hors exploitation
Ressources stables hors exploitation

FRF BFRHE

Certains postes ne sont ni stables ni liés à l’exploitation; ce sont essentiellement


La différence entre les ressources liées au cycle de financement
Les fournisseurs d’immobilisation et les dettes fiscales concernant l’impôt sur les sociétés
(capitaux propres, dettes financières excepté les concours bancaires
Ils sont regroupés sous l’intitulé besoin en fonds de roulement hors exploitation.
courants) et les immobilisations (cycle d’investissement) constitue le
fonds de roulement fonctionnel

Ressources Emplois de
Emplois d’exploitation trésorerie Ressources
d’exploitation de trésorerie
BFRE T
La trésorerie T, constituée des emplois de trésorerie (disponibilités,
Les emplois d’exploitation (stocks, créances d’exploitation), lorsqu’ils ne
valeurs mobilières de placement) et des ressources de trésorerie
sont pas entièrement financés par des ressources d’exploitation
(concours bancaires courant), peut être excédentaire (E>R) ou déficitaire (E<T)
(dettes envers les fournisseurs) engendre un besoin de financement,
le besoin en fonds de roulement d’exploitation
• FRNG = Capitaux permanents – Actifs non courants
• BFRE = Actifs courants d’exploitation – Passifs courants exploitation
• BFRHE = Actifs courants hors exploitation – Passifs courants hors exploitation
• BFR = BFRE+BFRHE
• TN = Trésorerie d’actifs – Trésorerie de passifs
Le schéma suivant fait apparaître ces soldes significatifs

Nous remarquons que : FRNG = BFR+TN


• Le fonds de roulement net global est l’excédent des capitaux
permanents sur les actifs non courants, ou encore la partie des
ressources stables employée à financer les actifs courants.
• Le BFR provient des opérations engendrées par le cycle
d’exploitation. Il se décompose en BFRE et en BFRHE.
• Dans cette analyse, la trésorerie résulte de la différence entre le fonds
de roulement et le besoin en fonds de roulement.
TN = FR-BFR
Application

TAF : Dresser le bilan fonctionnel et calculer les soldes


• L’analyse de l’état de résultat permet d’évaluer la performance de
l’entreprise.
• Pour affiner l’analyse et mieux expliquer la formation du résultat
d’une entreprise, l’on procède au calcul des soldes intermédiaires de
gestion.
• Il s’agit d’un découpage du compte de résultat en soldes significatifs
expliquant le résultat net.
⇨ Pour mieux étudier et évaluer la performance d’une
entreprise, on transforme l’état de résultat en soldes
intermédiaires de gestion.
Les soldes intermédiaires de gestion
- Marge commerciale
- Production
- Valeurs ajoutée
- L’excédent brut d’exploitation
- Le résultat d’exploitation
- Le résultat courant
- Le résultat exceptionnel
Voir tableau SIG
Indicateurs de SIG Prélèvement par
Externe : performance Production
commerciale CA
- Consommation intermédiaire Fournisseurs
ACTIVITE Interne : création de richesse Valeur ajoutée
- Charges de personnel Personnel

Performance économique EBE


• qualité de gestion -DAP Equipement
• comparaison interentreprises

Idem, y compris politique Résultat d’exploitation


d’amortissement -FF Banque
Exploitation courante RCAI
Résultat Impact coût financement + Résultat exceptionnel
-IS Etat
Résultat d’opération s RNC
hétérogènes + DAP

Epargne encaissable dégagée CAF


pendant l’exercice -Dividendes Actionnaires

Épargne encaissable pour faire Autofinancement Entreprise


face à :
• remboursement emprunt
• renouvellement matériel
•Croissance ou restructuration
• risque
SIG Signification

Marge commerciale Mesurée par la différence entre les ventes de marchandises et le coût d’achat des
marchandises vendues. Elle concerne les entreprises de négoce et les firmes
industrielles qui achètent des marchandises pour les revendre en l’état.
Permet d’apprécier la performance d’une activité commerciale.
Production Somme des productions vendues, stockée et immobilisée
Bon indicateur de l’activité réelle de l’entreprise.

Valeur ajoutée Mesure la richesse créée par l’entreprise, son poids économique et constitue un critère
de taille intéressant.
Exprime l’effet des politiques commerciale et d’approvisionnement sur les résultats.
Son importance par rapport à la production chiffre le degré d’intégration de
l’entreprise.
L’excédent brut d’exploitation Représente le résultat engendré par le cycle d’exploitation avant amortissement et
provisions. Il permet de mesurer la performance économique de l’entreprise. Sa
comparaison avec la VA souligne l’impact de la politique de personnel sur les résultats.
Les anglo saxon parle d’EBITDA proche de l’EBE.
Le résultat d’exploitation Mesure la performance industrielle ou commerciale de la firme, la ressources dégagée
par les opérations de gestion courante.
On parle d’EBIT (Earnings Before Interest and Taxes) ou celui d’Operating Profit. doit
incorporer les produits financiers (qui proviennent des actifs financiers, composante de
l’actif économique).
Ecart entre REX et EBE chiffre l’incidence de la politique d’investissement corporel sur
les résultats.
Le résultat courant Représente la performance de l’activité économique et financière de l’entreprise, sa
comparaison avec d’exploitation fournit une indication de l’effet de la politique
financière sur le performance de l’entreprise.
Le résultat exceptionnel Résultat des opérations à caractère non répétitif, comme les cessions d’actifs
La capacité d’autofinancement

Mesure la performance d’une entreprise


= ressource créée au cours de l’exercice qu’elle est susceptible de conserver pour
s’autofinancer.

= revenu qui reste acquis à l’entreprise après rémunération de l’ensemble de ses


partenaires : personnel, créanciers, administration publiques.
Permet de faire des comparaisons avec entre des firmes.
Les ratios sont :

- Des Indicateurs de croissance


- Des Indicateurs de rentabilité
- Des Indicateurs d’équilibre
Indicateurs de croissance
 croissance de l’activité
Mesurée par la variation relative du chiffre d’affaires,
traduit le dynamisme commercial
À compléter par l’analyse de la croissance nominale et
réelle de la valeur ajoutée.
 croissance des moyens
Augmentation relative des effectifs moyens et du
nombre d’heures ouvrées de personnel
Accroissement relatif du capital investi
Indicateurs de rentabilité
Rentabilité économique (du point de vue de l’entreprise) et
rentabilité financière (celui de l’actionnaire)
La rentabilité économique ou Return On Asset (ROA) est
exprimé par le résultat économique (résultat d’exploitation +
produits financiers) rapporté à l’actif du bilan patrimonial au
début de l’exercice.
Résultat économique Résultat économique Chiffre d’affaires
Actif
= Chiffre d’affaires
X Actif
La rentabilité financière ou Return On Equity
Est la rentabilité des capitaux propres, rapport entre le résultat
net et les capitaux propres.
La création de valeur réalisée par l’entreprise se mesure en
comparant la rentabilité (ROE) et le coût (Ck) des capitaux
propres.
Indicateurs d’équilibre
La survie de l’entreprise suppose le maintien de l’équilibre
financier
- l’autonomie financière doit être préservée ce qui suppose des
capiteux propres supérieurs aux dettes à long terme (plus d’un
an); le ratio DLT/CAF qui exprime la capacité de
remboursement doit rester inférieur à 3
- L’actif circulant doit être supérieur aux dettes à court terme.
« Gouverner, c’est prévoir »

Le budget est élaboré par et pour tous les services, sous la coordination du service Contrôle de
Gestion et sous la responsabilité finale de la Direction Générale.

Deux grandes philosophies dans l’élaboration d’un budget s’affrontent :

 la première s’appuie essentiellement sur une conception de répétition de l’histoire


 la seconde, appelée BBZ Budget Base Zéro, consiste à faire abstraction du passé, uniquement en
fonction, des objectifs à atteindre.
Définition de la gestion budgétaire :
« Mode de gestion consistant à traduire en programme d’actions chiffrés
appelés budgets, les décisions prises par la direction avec la participation
des responsables »

Dans la pratique, deux phases distinctes apparaissent :


budgétisation
Contrôle (comparaison des résultats réels par rapport aux prévisions)
La gestion budgétaire est une méthode qui :
s’appuie sur des prévisions
fixe aux responsables des objectifs chiffrés et leur attribue des moyens chiffrés
(budgets) pour une durée limitée
compare périodiquement les réalisations et les budgets à travers le calcul des
écarts. (contrôle budgétaire)
La gestion budgétaire peut alors être considérée comme un système d’aide
à la décision et de pilotage de l’entreprise.
La gestion budgétaire est un mode de gestion qui traduit en programmes d'action
chiffrés appelés "budgets", les décisions prises par la direction générale.
• E=VR-VP
• Le calcul des écarts a pour but de rechercher des actions correctives
judicieuses
• Les écarts permettent d’évaluer le cycle budgétaire ainsi que les
prévisions et leur degré de réalisation ⇨ Contrôle budgétaire

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