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Les formes de propriétés des

entreprises

Module 2.2

L’organisation de la
production
Dans notre société capitaliste

 Notre société capitaliste connaît deux grands


groupes d’entreprises :

– Les entreprises privées (Épicerie du village)


 Appartenant à un individu ou à un regroupement
d’individus.
 Ou à une coopérative

– Les entreprises publiques (le gouvernement)


L’entreprise privées

 Dans une entreprise privée, les capitaux


(l’argent) investis proviennent d’une ou
plusieurs personnes.
 Le but ultime? La quête de profits.
 Nous retrouvons trois types d’entreprises
privées :
– Les entreprises individuelles (un propriétaire).
– Les entreprises sociétaires (en noms collectifs).
– Les compagnies (sociétés par actions).
Cas #1 : L’entreprise individuelle

 C’est la propriété d’une seule personne.

 Elle gère et administre tout.

 C’est une entreprise facile à mettre sur pied.

 La majorité des petites entreprises sont de


ce type.
Exemple d’entreprise individuelle
Cas #1 : L’entreprise individuelle (suite)

 Le financement de l’entreprise repose sur la


responsabilité financière de l’individu qui en est le
propriétaire et sur sa capacité à emprunter.

 Le propriétaire a l’entière responsabilité de


l’entreprise (prise de décision et il est responsable
de son succès et de ses difficultés). Donc, la
responsabilité est illimitée.

 Le profit de l’entreprise lui revient en totalité.


Cas #2 : L’entreprise sociétaire
 Autre nom : entreprise en noms collectifs (JDHM).

 Le but de l’union (plusieurs propriétaires) est :


L’union fait la force!

 Les propriétaires sont donc des « associés ».

 Ils mettent en commun leurs ressources financières


et matérielles.

 Les métiers comme les médecins, des dentistes, les


compagnies d’assurance etc.
Exemple d’entreprise sociétaire
Cas #2 : L’entreprise sociétaire (suite)

 La responsabilité est aussi illimitée. La dette


est répartie équitablement entre les
associés. Si l’un ne peut pas s’acquitter de
sa dette les autres associés seront
responsables pour lui.

 Un contrat doit être signé entre les


partenaires. Ce document juridique permet
de bien établir les règles du jeu.
Cas #2 : L’entreprise sociétaire (suite)

 Une fois le contrat mis sur pied, la société en


nom collectif requiert les mêmes formalités
que l’entreprise individuelle.

 Le financement est sensiblement le même


que l’entreprise individuelle mais ils sont plus
nombreux donc une plus grande facilité
d’obtenir du financement.
Cas #2 : L’entreprise sociétaire (suite)

 L’addition de talents dans une société en nom


collectif peut permettre d’offrir une gamme de biens
ou de services plus variés.

 Le système de gestion est donc plus élaboré que


dans l’entreprise individuelle.

 Les prises de décisions sont plus longues, car les


associés sont responsables des décisions des
autres. Ils analysent donc les décisions des
associés.
Cas #2 : L’entreprise sociétaire (suite)

 Il existe aussi une autre forme d’entreprise sociétaire


: la société en commandite.
 Les commanditaires fournissent l’argent mais leur
responsabilité est limité à leur investissement.
 Les commandités (les gérants) ont toutes les
responsabilités (illimités) car ils administrent
l’entreprise. Ils sont donc responsables de l’argent
des commanditaires.
Cas #3 : La compagnie

 Autre nom : Société par actions.

 La compagnie est souvent préférée aux


autres formes d’entreprises car la
responsabilité des propriétaires reste limités.

 Aux yeux de la loi, une compagnie est une


personne morale. La compagnie est donc
considérée séparément des propriétaires.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 La raison sociale d’une compagnie (le nom) est donc


suivie l’une ou l’autre des indications suivantes:
– Limitée,
– Ltée,
– Incorporée,
– Inc.

 Ces indications indiquent que la responsabilité


limitée des propriétaires. Ils ne sont pas tenus de
payer les dettes de l’entreprise.
Exemples de compagnie
Cas #3 : La compagnie (suite)

 La mise sur pied d’une compagnie requiert des


formalités relativement complexes et coûteuses.
 Les entrepreneurs (18 ans et plus) font affaire à des
spécialiste (notaires, avocats, fiscaliste) pour
s’assurer qu’ils respectent toutes les exigences de la
loi.
 Les compagnies sont formées en vertu de la loi
fédérale ou provinciale. Une compagnie qui
respecte la loi canadienne peut exercer ses activités
partout dans le monde.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 L’étape suivante consiste à préparer les statuts de


constitution. Une série de formulaire doivent être
remplis:
– La raison sociale de l’entreprise (conforme à La Charte de
la langue française).
– Le type de constitution (fédérale ou provinciale).
– La date de constitution de la compagnie.
– L’adresse du siège social.
– Les noms des administrateurs.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Lors de la création de la compagnie, la


propriété est divisée en plusieurs unités
appelées actions.
 Toute personne qui achète ces actions est
un ou une actionnaire.
 Comme l’action est un titre de propriété,
chaque actionnaire est, pour ainsi dire,
copropriétaire de la compagnie.
Exemple d’actions de compagnie
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Il existe deux types d’actions :


– Les actions ordinaires.
– Les actions privilégiées.
 L’avantage de l’action ordinaire est que
cette dernière permet de voter lors des
assemblées.
 L’avantage de l’action privilégiées est une
plus grande sécurité pour l’argent investi et
un rendement fixe.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Lors de l’émission de ces actions, les


acheteurs versent une somme d’argent à
l’entreprise en échange de ces titres.

 Le total de toutes ces sommes est appelé le


capital-actions de l’entreprise.

 C’est à la bourse que l’on peut acheter et


vendre des actions.
La bourse

 La bourse est un lieu où s’échangent les


produits financiers émis par les compagnies.

 La plupart des grandes villes du monde


possède une bourse. Mais c’est à New York,
Londres et Tokyo où l’on retrouve les
principales compagnies multinationales.
La bourse

 Le fonctionnement de la bourse. Exemple : Mardi le 5 oct. 2004

 Ventes : Ils sont exprimées en centaines. Les volumes sont calculés à la fermeture.

 Haut : Sommet (prix le plus haut) de l’action atteint pendant la journée en cours.

 Bas : Prix le plus bas payé pour l’action à l’arrêt des transactions.

 Changement net : Variation par rapport au cours de la fermeture précédente. Pour


connaître le prix de l’action pour hier (lundi le 4 oct.), il suffit d’additionner le
changement net à la fermeture. Ex: 42.88 + 0,20 = 43.08
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Attention! Ce ne sont pas toutes les


compagnies qui sont présentes à la bourse.
Les majorités des plus petites compagnie vont
préférer trouver des partenaires loin du milieu
boursier.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Les profits d’une compagnie sont répartis entre


les actionnaires selon leur % d’actions qu’ils
possèdent sur l’ensemble des actions émises
par la compagnie.
 Ce profit se nomme dividende. Plus la part
d’actions est grande dans une compagnie, plus
la dividende sera grande.
Calcul de la dividende

Tu possèdes 10 actions d’une compagnie qui a émis un


grand total de 100 actions.
Tu possèdes donc 10% de la compagnie.
Si la compagnie remet 100$ aux actionnaires en
dividendes à la fin de l’année, tu recevras donc 10$.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Un actionnaire peut faire de l’argent avec les


dividendes et aussi avec le gain en capital.
 Un gain en capital est réalisé lorsque l’actionnaire vend
une action plus cher que le prix payé.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 La gestion est la responsabilité d’un conseil


d’administration qui sont des membres élus par les
actionnaires.
 La tenue d’une assemblée générale des actionnaires
est obligatoire au moins une fois par année.
 Le nombre de vote des actionnaires est proportionnel
au nombre d’action que l’actionnaire possède.
 Un actionnaire possédant au moins 51% des actions
est un actionnaire majoritaire.
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Lors des assemblées générales, les


actionnaires minoritaires ne sont pas obligés de
se présenter pour voter mais doivent voter par
procuration (document légal) qui indique leurs
intentions de votes sur des questions précises.

 Le conseil d’administration décide qui sera le


président, le vice-président, le secrétaire…
Cas #3 : La compagnie (suite)

 Notez que le départ (ou la mort) d’un


actionnaire n’a pas d’impact sur le
fonctionnement de la compagnie.
 Les actionnaires ont donc une responsabilité
limité dans l’entreprise.
 Le pire qu’il peut arrivé pour un actionnaire
c’est que la compagnie déclare faillite et qu’il
perd la valeur en action ainsi investie.
La coopérative

 La coopérative c’est l’entraide.

 C’est un mouvement dans la communauté.

 D’origine agricole, les coopératives sont


maintenant très répandues dans notre
société.

 Connaissez-vous une coopérative ?


La coopérative (suite)

 Le Mouvement Desjardins est à l’origine des


coopératives au Québec.

 Une coopérative cherche avant tout à être rentable


dans le but d’aider la population en lui offrant des
services financiers.
La coopérative (suite)

 La coopérative se distingue des trois autres


types d’entreprises par le fait qu’elle regroupe
des personnes ayant des besoins
économiques communs et qui souhaitent les
satisfaire en s’entraidant.

 Elle repose sur des valeurs plus humaines


et cherche à accorder davantage de valeur
aux personnes qu’à l’argent.
La coopérative (suite)

 Les consommateurs des coopératives sont


les propriétaires eux-mêmes.
 On appelle membres les propriétaires d’une
coopérative.
 L’avantage de la coopérative est que la
coopérative achète des biens et services en
grandes quantités et les membres peuvent
ainsi en bénéficier à moindre prix.
La coopérative (suite)

 Qu’est ce que la part sociale? C’est le


montant qu’une personne « morale » a
déboursée pour devenir membre.
– Chez Desjardins, il suffit d’ouvrir un compte et d’y
déposer 5$ pour ainsi devenir membre.

 La responsabilité des membres est limitée.


Elle est limité à la valeur des parts sociales
qu’ils ont achetées.
La coopérative (suite)

 Comment fonder sa coopérative? Il faut faire


une demande (12 pers. minimum) à la
Direction des coopératives du Québec.

 Une fois quelques exigences remplies, les


membres doivent trouver un nom comportant
une syllabe, un mot ou une expression
reflétant la forme coopérative : coop,
coopération…
La coopérative (suite)

 Le financement provient d’abord de la vente


de parts sociale.

 Durant ces opérations, il est possible que la


coopérative réalise des profits. La Loi sur les
coopératives prévoit la manière de partager
ces excédents : les membres reçoivent une
partie des bénéfices appelée ristourne.
La coopérative (suite)

 La ristourne est distribuée proportionnellement


aux opérations que le membre a effectué avec
la coopérative.
La coopérative (suite)

 La coopérative est la forme d’entreprise la plus


démocratique qui soit. Ce sont les membres qui
décident des grandes orientations de la coopérative.

 Lors d’assemblée générale, chaque membre a le droit


de vote selon la forme suivante :
Un membre = Un vote
De cette façon, un membre qui effectue peu d’opération
avec la coopérative est aussi important qu’un client
« régulier ». Donc, une personne ne peut contrôler la
coop.
La coopérative (suite)

 Connaissez-vous des coopératives dans votre


milieu?
L’entreprise publique

 Propriétaire : le gouvernement.

– Société d’État : Un seul propriétaire

– Société mixte : Gouvernement avec un ou


plusieurs partenaires privés.
L’entreprise publique

 Offrir des biens et services qui ne sont pas


offert par une entreprise privée.

 Favoriser le développement économique.

 Valoriser des domaines d’importance


stratégique.

 Aider les entreprises en difficulté.

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