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Dossier 1

1. Anna doit-elle choisir une structure à but lucratif ou une structure à but non
lucratif pour son projet ? Justifier brièvement votre réponse.

Anna envisage de créer un restaurant cambodgien appelé "Le rêve du Mekong" à Paris. Elle
possède des compétences de base en cuisine, mais souhaite se concentrer sur
l'approvisionnement et la gestion générale du restaurant. Anna est propriétaire d'un grand
appartement à Paris hérité de son oncle Arthur et ne veut pas le perdre en cas de difficultés
financières. Elle dispose de 3 000 € d'économies.

Doit-on choisir une structure à but lucratif ou une structure à but non lucratif pour un
restaurant?

En France, les structures à but lucratif sont créées dans le but de réaliser des profits pour les
propriétaires, tandis que les structures à but non lucratif ont pour objectif de poursuivre une
mission d'intérêt général sans recherche de profit.

Anna semble avoir des objectifs commerciaux en lançant un restaurant. Sa préoccupation


principale est de ne pas perdre son appartement en cas de difficultés financières. Par
conséquent, une structure à but lucratif serait plus appropriée, car elle permet de générer des
profits pour le propriétaire. Cela assurerait également une plus grande flexibilité dans la
gestion financière du restaurant. Une structure à but non lucratif n'est pas adaptée à son cas,
car elle ne vise pas spécifiquement à fournir des services d'intérêt général sans recherche de
profit.

2. Citez les autres critères qui vont motiver son choix.

3. En vous aidant du document 1, montrez à Anna que le statut d’Entrepreneur


Individuel _ EI permettait de répondre à ses attentes.

Anna envisage de créer un restaurant cambodgien, "Le rêve du Mekong", à Paris. Elle
possède des compétences de base en cuisine mais souhaite se concentrer sur
l'approvisionnement et la gestion générale. Anna est propriétaire d'un appartement à Paris et
dispose de 3 000 € d'économies.

Le statut d'Entrepreneur Individuel (EI) serait-il adapté pour un restaurant.

L'Entrepreneur Individuel (EI) est une forme juridique en France où l'entrepreneur exerce son
activité en son nom propre, sans distinction entre son patrimoine personnel et professionnel.
Il s'agit d'une structure à responsabilité illimitée, ce qui signifie que le patrimoine personnel
de l'entrepreneur peut être engagé en cas de dettes professionnelles.

Le statut d'Entrepreneur Individuel (EI) semble répondre à certaines attentes d'Anna. En


optant pour l'EI, elle bénéficierait d'une simplicité administrative, car il n'y a pas de
formalités de constitution complexes. De plus, en tant que seule décisionnaire, elle aurait un
contrôle total sur la gestion de son restaurant.

Cependant, Anna doit également être consciente des inconvénients, notamment la


responsabilité illimitée. Son patrimoine personnel, y compris son appartement, pourrait être
utilisé pour couvrir les dettes professionnelles éventuelles. Cela pourrait représenter un
risque, et si la protection de son patrimoine personnel est une priorité, d'autres formes
juridiques offrant une responsabilité limitée, comme la SARL, pourraient être envisagées.

En résumé, le statut d'Entrepreneur Individuel (EI) offre une simplicité administrative et un


contrôle direct, mais Anna doit peser les avantages par rapport aux risques potentiels,
notamment en ce qui concerne la responsabilité financière.

Dossier 2

1. Identifiez la principale conséquence des évolutions cités ci-dessus sur la structure


juridique de l’entreprise.
La principale conséquence des évolutions est la possibilité de passer d'une entreprise
individuelle à une entreprise collective soit pluripersonnelle, nécessitant la présence d'au
moins deux personnes pour fonctionner.

2. Identifiez les apports envisagés. Ceux de Li et Anna sont-ils possibles dans le


cadre d’une SARL ? Justifiez votre réponse.
Anna, Boran, et Li ont créé la SARL MIAM pour développer la vente de spécialités
cambodgiennes en ligne. Ils ont investi dans la société avec des apports financiers et en
nature. La SARL a bien évolué, et le gérant, Boran, souhaite obtenir un prêt pour des
équipements supplémentaires.
Quels sont les apports par les associés, et sont-ils possibles dans le cadre d'une SARL ?
Selon l’article 2 : « Les apports en industrie sont autorisés. »
selon l’article 12 : « Toute cession des parts sociales de la société est soumise au respect d’un
agrément des associés ayant au moins 50% du capital »
Les apports d'Anna :
Épargne : 3 000 €
Matériel de cuisine (valeur 800 €)
Compétences dans la restauration cambodgienne (évaluées à 2 000 €)
Les apports d'Anna sont envisageables dans le cadre d'une SARL. Son épargne peut
contribuer au capital social, et les compétences ainsi que le matériel de cuisine peuvent être
considérés comme des apports en nature, conformément à l'article 2 des statuts.
Les apports de Li :
Épargne : 600 €
Compétences dans la cuisine asiatique (évaluées à 2 000 €)
Les apports de Li sont également envisageables dans le cadre d'une SARL. Son épargne peut
contribuer au capital social, et ses compétences peuvent être considérées comme des apports
en nature.

3. La valeur attribuée à chaque apport est retenue par les associées, quel sera le
montant du capital social de la société ?
Apport d'Anna = 3000€ + 800€ + 2000€ = 5800€
Apport de Boran = 5000€ + 2000€ = 7000€
Apport de Li = 600€ + 2000€ = 2600€
5800 + 7000 + 2600 = 15400€
Le capital social est donc de 15400€

4. Pour quelles raisons Boran est-il le gérant de la société ?


Anna, Boran, et Li ont créé la SARL MIAM pour développer la vente de spécialités
cambodgiennes en ligne. Boran est le gérant de la société.
La nomination du gérant dans une SARL peut dépendre des accords entre les associés, mais
elle est souvent liée à la répartition des parts sociales, qui est généralement en fonction des
apports de chaque associé.
Boran est le gérant de la société, en partie en raison de son apport financier plus élevé par
rapport aux autres membres. Dans une SARL, la répartition des parts sociales est souvent
proportionnelle aux apports des associés. Boran, avec un apport financier plus important,
détient probablement une part plus élevée dans l'entreprise, ce qui peut lui conférer le rôle de
gérant. Cela s'aligne avec le principe juridique qui lie fréquemment la nomination du gérant à
la répartition des parts sociales en fonction des apports.

5. Vérifiez la possibilité pour les associés de transformer la « SARL MIAM » en


une SA (Société Anonyme).
La transformation d'une SARL en SA est régie par la loi. En France, le capital social
minimum d'une SA est de 37,000 €, et les apports en industrie sont interdits dans ce type de
structure juridique.
Avec un capital social actuel de 13,400 €, la SARL MIAM ne peut pas être transformée en
SA en l'état, car le capital social minimum requis pour une SA est de 37,000 €. De plus, les
apports en industrie sont interdits dans une SA. Par conséquent, la SARL MIAM devra
éventuellement augmenter son capital social pour atteindre le montant requis si elle souhaite
se transformer en SA.

Dossier 3

1. Identifier les différents acteurs de l’économie sociale et solidaire _ ESS ainsi que
les conditions cumulatives qu’ils doivent remplir.

En France, les structures de l'économie sociale et solidaire (ESS) peuvent être des
associations, des coopératives, des mutuelles, ou des sociétés commerciales sous certaines
conditions.

Les associés devraient envisager une structure relevant de l'ESS, peut-être une coopérative,
pour atteindre leurs objectifs de soutien local. Ils doivent s'assurer que la nouvelle entité
respecte les critères de l'ESS, tels que la participation démocratique, la primauté des
personnes sur le capital, et la finalité sociale. Un professionnel du droit ou un expert en ESS
peut les guider dans ce choix.

2. Montrez en quoi les attentes de la « SARL MIAM » et de ses partenaires sont en


accord avec le secteur de l’économie sociale et solidaire _ ESS.
Selon la loi de juillet 2014, l'ESS regroupe des entreprises organisées sous forme de
coopératives, mutuelles, associations ou fondations, dont le fonctionnement interne et les
activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale. Les membres de l'ESS
doivent remplir des conditions cumulatives, à savoir un but autre que le seul partage des
bénéfices, une gouvernance démocratique, et une lucrativité limitée.
Les attentes de la SARL MIAM et de ses partenaires s'alignent parfaitement avec les
principes de l'économie sociale et solidaire (ESS). La SARL MIAM a un objectif qui va au-
delà du simple partage des bénéfices, cherchant à répondre aux besoins variés de sa clientèle
tout en respectant des valeurs sociales. Malgré sa structure de société à responsabilité limitée
(SARL), la gestion démocratique de l'entreprise, confiée à Boran, permet une prise de
décision concertée entre les associés.La volonté des associés d'envisager la création d'une
nouvelle entité indépendante pour soutenir le tissu local d'entreprises et accompagner les
jeunes créateurs témoigne de leur engagement envers les valeurs de solidarité, d'utilité
sociale, et de développement local, en adéquation avec les principes fondamentaux de l'ESS.
3. Proposez une structure juridique qui répond aux besoins de cette nouvelle entité.
Pour répondre aux critères de l'ESS, une structure coopérative semble appropriée. Les
coopératives peuvent revêtir différentes formes, telles que les coopératives de
consommateurs, les coopératives agricoles, les SCIC (Sociétés Coopératives d'Intérêt
Collectif), les CAE (Coopératives d'Activité et d'Emploi), ou les SCOP (Sociétés
Coopératives de Production).
La forme juridique qui pourrait répondre aux besoins de la nouvelle entité envisagée serait la
CAE (Coopérative d'Activité et d'Emploi),
La CAE peut être adaptée si l'objectif est de soutenir la création et le développement
d'activités économiques par des entrepreneurs individuels.
Elle offre un cadre où les entrepreneurs peuvent partager des ressources tout en conservant
une autonomie relative.

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