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Les caractéristiques du sociétés civile et commerciale

Les sociétés civiles et commerciales sont des formes juridiques différentes, principalement
définies par leurs objectifs et leurs activités.

Société Civile (SC):


Objectif: Les sociétés civiles sont souvent constituées pour la réalisation d'un objectif
commun non lucratif. Il peut s'agir d'activités caritatives, éducatives, culturelles, etc.

Activités: Les activités menées par une société civile sont généralement orientées vers le
bien commun plutôt que vers la réalisation de bénéfices financiers.

Responsabilité des membres: Les membres d'une société civile peuvent avoir une
responsabilité illimitée dans certaines juridictions, ce qui signifie qu'ils peuvent être tenus
personnellement responsables des dettes et obligations de la société.

Société Commerciale:
Objectif: Les sociétés commerciales sont formées dans le but de réaliser des bénéfices
financiers. Elles sont axées sur des activités commerciales, industrielles ou lucratives.

Activités: Les activités d'une société commerciale visent à générer des revenus et des
profits. Il peut s'agir de la vente de biens, de la prestation de services, etc.

Responsabilité des membres: En général, la responsabilité des membres d'une société


commerciale est limitée à leurs investissements dans la société. Cela signifie que leur
responsabilité personnelle est restreinte en cas de dettes ou de litiges.

En résumé, la principale différence réside dans les objectifs et les activités poursuivis par ces
entités. Les sociétés civiles sont orientées vers des objectifs non lucratifs pour le bien
commun, tandis que les sociétés commerciales sont créées dans le but de réaliser des
bénéfices financiers par le biais d'activités commerciales.

Les caractéristiques sociétés des capitaux et des personnes :


La distinction entre société de capitaux et société de personnes se situe au niveau de la
structure de la société et de la responsabilité des membres.

Société de Capitaux:
Structure: Les sociétés de capitaux sont généralement constituées sous la forme de sociétés
par actions. Les membres détiennent des actions qui représentent leur participation dans la
société.
Responsabilité des membres: La responsabilité des membres (actionnaires) est
généralement limitée au montant de leur investissement dans la société. En cas de dettes ou
de litiges, les membres ne sont généralement pas tenus personnellement responsables au-
delà de la valeur de leurs actions.

Les exemples courants de sociétés de capitaux comprennent les sociétés anonymes (SA) et
les sociétés à responsabilité limitée (SARL).

Société de Personnes:
Structure: Les sociétés de personnes sont souvent constituées sous la forme de sociétés de
personnes ou de sociétés en nom collectif. Les membres peuvent être des personnes
physiques ou d'autres entités.

Responsabilité des membres: La responsabilité des membres peut être illimitée dans
certaines formes de sociétés de personnes. Cela signifie que les membres peuvent être
tenus personnellement responsables des dettes et des obligations de la société, au-delà de
leur investissement initial.

Les exemples de sociétés de personnes incluent la société en nom collectif (SNC) et la société
en commandite simple (SCS).

En résumé, la principale différence réside dans la structure de la société et la nature de la


responsabilité des membres. Les sociétés de capitaux ont une responsabilité limitée, tandis
que les sociétés de personnes peuvent avoir une responsabilité illimitée, exposant
davantage les membres aux risques financiers de l'entreprise.

la difference entre société civil et commerciale et capitaux et


personnes
1ère différence : la nature de l’activité (civile ou commerciale)

C’est la différence fondamentale entre une société civile et une société commerciale. Ces
sociétés n’exerce pas le même type d’activité. Pour la première, l’activité exercée est de
nature civile. Pour la second, elle est commerciale. Cette distinction emporte de nombreuses
conséquences. Voici des exemples d’activités civiles : profession agricole, intellectuelles ou
libérales (expert-comptable, avocat, chirurgien, dentiste, notaire, architecte), gestion d’un
patrimoine immobilier… Et voici des exemples d’activités commerciales : agent immobilier,
restaurateur, débitant de tabac/boisson… Tout d’abord, en matière de droit applicable. Les
règles qui encadrent la création et le fonctionnement d’une société civile relèvent du Code
Civil (CC). Celles en vigueur pour les sociétés commerciales sont issues, pour partie du Code
Civil mais également du Code de Commerce (CdC).
En cas de litige, les tribunaux compétents diffèrent également. Pour les sociétés civiles, il
s’agit du tribunal judiciaire (issu de la fusion des tribunaux d’instance et des tribunaux de
grande instance). Pour les litiges commerciaux, c’est le tribunal de commerce qui intervient.

2ème différence : l’étendue de la responsabilité des associés

La deuxième différence importante entre une société civile et une société commercial réside
dans l’étendue de la responsabilité des associés. Dans les sociétés civiles, les associés sont
responsabilité indéfiniment des dettes sociales. Cela signifie qu’ils peuvent mettre en péril
leur patrimoine personnel si la société ne parvient pas à rembourser ses dettes. Leur
responsabilité dépend de la participation de chaque associé. Elle n’est, par ailleurs, pas
solidaire. Dans la plupart des sociétés commerciales (SARL, SA…), la responsabilité des
associés est limitée au montant de leurs apports. Cela signifie qu’ils ne peuvent perdre plus
que les apports qu’ils ont effectués au capital social. Sauf cas de fraude ou de faute de
gestion, bien entendu. Attention toutefois, les associés de SNC sont, pour leur part,
indéfiniment et solidairement responsables du passif social.

3ème différence : le régime d’imposition des bénéfices

En ce qui concerne le régime d’imposition des bénéfices, les différences sont moins
universelles. Si l’on doit donner une tendance globale, on peut estimer que les sociétés
commerciales relèvent généralement de l’impôt sur les sociétés (IS) et les sociétés civiles de
l’impôt sur le revenu (IR). Plus exactement, les sociétés civiles sont transparentes. Toutefois,
certaines sociétés commerciales sont assujetties de plein droit à l’impôt sur le revenu. C’est
notamment le cas de SNC, qui peuvent opter pour le régime de l’IS sur option. A l’inverse, les
bénéfices de certaines sociétés civiles peuvent être taxés à l’IS. Cela concerne notamment
les SCI exerçant une activité de location meublée. Pour compliquer le tout, des systèmes
d’option existent. Une SARL de famille peut, par exemple, opter pour une imposition sans
limitation de durée à l’IR. SARL traditionnelles peuvent opter pour une imposition
temporaire de leurs bénéfices à l’IR. Par ailleurs, la plupart des sociétés civiles peuvent
formuler une option pour l’IS…

4ème différence : le nombre d’associés fondateurs

A la différence d’une société commerciale, une société civile doit obligatoirement avoir au
moins 2 associés lors de sa création. En effet, la Loi empêche toute personne de constituer
seul une société civile, quelle que soit sa forme juridique. Le greffe du tribunal de commerce
refuse d’immatriculer une société civile qui se trouve dans cette situation. Une société
commerciale peut, sous certaines conditions, ne compter qu’un seul associé. On parle
d’associé unique. Mais toutes les formes juridiques ne sont pas concernées par cette faculté.
Cette possibilité s’applique à la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) et à
l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (SARL à associé unique – ou EURL). Pour
créer une société commerciale d’un autre type, il faut au moins 2 associés.
5ème différence : l’encadrement des cessions de titres

Les sociétés civiles émettent des titres appelés « parts sociales ». Les sociétés commerciales,
quant à elles, attribuent à leurs associés des actions (SASU/SAS, SA, SCA) ou des parts
sociales (EURL/SARL). La procédure à suivre en cas de vente des titres diffère fortement
entre les deux types de sociétés. Les sociétés civiles ne peuvent, en effet, créer des titres
négociables et librement transmissibles. Toute cession ou transmission de parts sociales à un
tiers nécessite l’obtention d’un accord de la majorité des associés représentant au moins la
moitié des parts sociales. En principe, les parts sont librement cessibles entre associés ou au
profit de membre de la même famille mais les statuts peuvent instaurer un agrément. Dans
les sociétés commerciales et surtout dans les sociétés par actions (SA, SAS), les règles sont
beaucoup moins contraignantes à ce sujet. Les transmissions peuvent s’effectuer librement,
sous réserve d’inscrire les mouvements sur le registre des mouvements de titres. La Loi
autorise toutefois les associés à mettre en place une procédure d’agrément dans les statuts.

la difference entre société capitaux et personnes


Différence n° 1 : le motif de l’association
Un lien fort unit les associés d’une société de personnes. L’association repose sur une
confiance à toute épreuve, qui va bien au-delà de la simple participation financière. La
personne des associés joue un rôle fondamental. On dit que l’intuitu personae est fort. Les
associés se connaissent parfaitement et acceptent de partager les risques entre eux,
quoiqu’il en coûte .Dans les sociétés de capitaux, la participation financière (apport des
associés) prime sur la personne. D’ailleurs, il convient de souligner que les associés ne se
connaissent pas nécessairement. Ici, le but poursuivi par l’association est de réunir des
capitaux importants pour financer le projet d’entreprise.

Différence n° 2 : la nature des titres


Les associés des sociétés de capitaux se voient remettre, en échange de leurs apports, des
actions. Les actions sont des titres négociables. En principe, aucun formalisme n’encadre leur
transmission. De plus, les détenteurs d’actions sont appelés des actionnaires. Certaines
sociétés de capitaux – comme les SAS par exemple – peuvent créer des catégories d’actions,
conférant des droits différents à des groupements d’associés identifiés (actions à droit de
vote double, actions à dividendes prioritaires, etc.). Les titres qui composent le capital des
sociétés de personnes sont des parts sociales. Ce sont les statuts qui prévoient leur
répartition. Une part sociale est, en principe, non-négociable ; ce qui signifie qu’elle ne peut
être librement cédée. Dans les sociétés de personnes, il est impossible de créer des
catégories de parts sociales. De plus, contrairement à certaines sociétés de capitaux – la SA
et la SCA par exemple – aucune société de personnes ne peut proposer au public ses titres
(société cotée).
Différence n° 3 : la responsabilité des associés
Dans les sociétés de capitaux, la responsabilité d’un associé est limitée au montant de ses
apports. Cela signifie qu’il n’engage pas son patrimoine personnel. La société dispose de son
propre patrimoine. En cas de défaillance, l’associé ne peut être contraint de contribuer au-
delà de sa participation au capital social. Le capital de la société représente donc le gage des
créanciers, c’est-à-dire la somme d’argent qu’ils peuvent potentiellement récupérer en cas
de faillite, ni plus ni moins… Dans les sociétés de personnes, les règles sont
fondamentalement différentes. Ces structures offrent, en effet, beaucoup plus de garanties
aux créanciers sociaux. Un associé demeure responsable indéfiniment des dettes
professionnelles. Il met donc en jeu son patrimoine personnel, sans limite. De plus, la
responsabilité des associés est solidaire. Les créanciers peuvent donc réclamer la totalité à
un seul associé, à charge pour lui de se retourner contre ses homologues.

Différence n° 4 : le régime d’imposition des bénéfices


En principe, les sociétés de capitaux relèvent de plein droit de l’impôt sur les sociétés (IS).
Elles paient un impôt calculé sur le montant de leur bénéfice fiscal. Il existe un taux réduit –
applicable sous conditions – et un taux normal d’IS. Les associés, quant à eux, ne paient un
impôt que s’ils perçoivent des revenus sous forme de dividendes. Les sociétés de capitaux
peuvent, sous conditions et pour une durée n’excédant pas 5 ans, opter pour le régime de
l’impôt sur le revenu. Les sociétés de personnes sont, pour leur part, transparentes
fiscalement. Cela signifie qu’elles ne paient pas d’impôt sur leurs bénéfices. Ces derniers
sont imposés directement entre les mains de leurs bénéficiaires (c’est-à-dire des associés),
proportionnellement à leur participation dans le capital social et dans la catégorie des
bénéfices industriels et commerciaux (BIC), non-commerciaux (BNC) ou agricoles (BA). Les
sociétés de personnes peuvent opter pour l’impôt sur les sociétés.

Différence n° 5 : les règles afférentes aux cessions de titres

Un associé de société de personnes ne peut, en principe et en vertu du critère intuitu


personae de l’association, céder ses parts sans avoir obtenu l’accord des autres associés.
Dans le jargon, on parle d’agrément. Un acte doit obligatoirement être rédigé et enregistré à
la recette des impôts dont dépend la société. L’acheteur doit s’acquitter, à cette occasion,
des droits d’enregistrement pour 3 % du prix d’achat

Dans les sociétés de capitaux, les cessions d’actions sont, par défaut, libres. Les statuts
peuvent toutefois prévoir des dispositions contraires et instaurer une procédure spéciale
d’agrément. Ils doivent, dans ce cas, préciser les règles à respecter. En théorie, un écrit n’est
pas nécessaire pour constater la cession. Les droits d’enregistrement sur les cessions
d’actions s’élèvent à 0,1 % du prix de vente.
Pourquoi la SARL considérée comme société hybride ?
La SARL, ou société à responsabilité limitée, est souvent considérée comme une société
hybride en raison de sa capacité à combiner des caractéristiques de sociétés de personnes et
de sociétés de capitaux. Voici quelques raisons pour lesquelles la SARL est qualifiée de
société hybride :

Responsabilité limitée : Comme les sociétés de capitaux telles que les sociétés anonymes
(SA), la SARL offre à ses membres une responsabilité limitée. Cela signifie que la
responsabilité des membres est généralement limitée au montant de leur investissement
dans la société, et leurs biens personnels ne sont pas automatiquement utilisés pour couvrir
les dettes de la société.

Flexibilité de la structure : Contrairement à certaines sociétés de capitaux plus rigides dans


leur structure, la SARL offre une certaine flexibilité dans sa gouvernance et ses règles de
fonctionnement. Les membres peuvent adapter la structure de la SARL en fonction de leurs
besoins spécifiques.

Participation active des membres : Alors que les sociétés de capitaux ont souvent une
séparation stricte entre les actionnaires et la gestion de l'entreprise, la SARL permet une
participation plus active des membres dans la gestion quotidienne de l'entreprise. Les
membres peuvent être impliqués dans la prise de décisions opérationnelles sans
compromettre la limitation de leur responsabilité.

Adaptabilité à des entreprises de taille modeste : La SARL est souvent utilisée pour des
entreprises de taille plus modeste, ce qui la rapproche de certaines caractéristiques des
sociétés de personnes. Elle offre une option intermédiaire pour les entrepreneurs qui
souhaitent bénéficier de la protection de la responsabilité limitée tout en conservant une
certaine souplesse opérationnelle.

les étapes clés pour constitution juridique d'une entreprise au


Maroc
La création d'une entreprise au Maroc implique plusieurs étapes clés. Voici une vue
d'ensemble générale des principales étapes pour la constitution juridique d'une entreprise
au Maroc :

Choix de la forme juridique : Sélectionnez la forme juridique la mieux adaptée à votre


entreprise, comme la SARL (société à responsabilité limitée), la SA (société anonyme), la SNC
(société en nom collectif), etc.

Réservation du nom de l'entreprise : Vérifiez la disponibilité du nom que vous


souhaitez donner à votre entreprise et réservez-le auprès du Centre Régional
d'Investissement (CRI) au Maroc.
Elaboration des statuts : Rédigez les statuts de votre entreprise, définissant la structure,
les droits et les responsabilités des actionnaires ou associés, les organes de gestion, etc.

Dépôt des fonds : Déposez le capital social de l'entreprise dans une banque marocaine et
obtenez un certificat de dépôt.

Immatriculation fiscale : Obtenez un numéro d'identification fiscale (NIF) auprès de


l'Administration fiscale.

Immatriculation à la CNSS : Inscrivez votre entreprise auprès de la Caisse Nationale de


Sécurité Sociale (CNSS) pour la protection sociale des salariés.

Enregistrement au Registre de Commerce : Déposez les documents nécessaires et


enregistrez votre entreprise auprès du Tribunal de Commerce pour obtenir un extrait du
Registre de Commerce.

Obtention de l'identifiant fiscal et du numéro statistique : Obtenez l'identifiant


fiscal et le numéro statistique de votre entreprise auprès de l'Administration fiscale.

Publication au Bulletin Officiel : Certains types de sociétés nécessitent une publication


au Bulletin Officiel du Maroc.

Obtention du certificat négatif : Obtenez un certificat négatif du greffe du Tribunal de


Commerce pour confirmer qu'aucune autre entreprise ne porte le même nom.

Enregistrement auprès de la Patente : Obtenez un numéro de patente auprès de


l'Administration fiscale pour exercer votre activité.

Déclaration d'existence : Faites une déclaration d'existence auprès de l'Inspection


Générale des Impôts (IGI).

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