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développement soutenable
Thème 1 :
Les fondements et structures de l’économie sociale et solidaire
Définition : Loi 31/07/2014 : l’ESS = un mode d'entreprendre et de dvp éco adapté à tous les
domaines de l'activité́ humaine.
Les conditions cumulatives pour être considéré comme une entité de l’ESS :
Il n’y a pas de distribution de bénéfices, mais les membres peuvent recevoir des ristournes
sur les résultats bénéficiaires.
B. LES FONDATIONS
Les fondations sont définies par l’affectation irrévocable de biens à la réalisation d’une
œuvre d’intérêt général et non lucratif.
Accordée par décret du Conseil d’État, elle confère à la fondation une personnalité́
juridique pleine.
Les fondateurs sont minoritaires au conseil d’administration, et l’État y est
représenté.
Minimum 3 ans d’existence
Action couvrant l’espace national
Moyens importants
Exemple : Fondation Abbé-Pierre
2. LA FONDATION ABRITEE
3. LA FONDATION D’ENTREPRISE
4. LE FONDS DE DOTATION
C. L’ASSOCIATION
D. LES MUTUELLES
Ces sociétés n'appartiennent pas à l'économie sociale mais poursuivent une finalité
sociale à travers leur activité́ marchande et concurrentielle.
Elles bénéficient de droit de l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité́ sociale) et
donc de dispositifs financiers spécifiques.
Les entreprises adaptées (AE) et les services d'aide par le travail (ESAT) ont pour
mission d'intégrer durablement les travailleurs handicapés dans l'emploi.
Les entreprises adaptées emploient au minimum 80% de salariés handicapés dans
des conditions de travail adaptées à̀ leur handicap.
La loi vise les sociétés commerciales (SARL, SAS, SA) qui dans les termes de leur statut
respectent les principes de l'ESS et remplissent plusieurs conditions :
➢ Poursuivre une utilité́ sociale (soutien à̀ des publics vulnérables, cohésion territoriale ou
développement durable)
➢ Les titres constituant le capital de l'entreprise ne doivent pas être négociés sur un marché́
financier
B. AVANTAGES DE L’AGREMENT
Une association = groupement de personnes volontaires réunis autour d'un projet commun
ou partageant des activités mais sans chercher à̀ réaliser des bénéfices. Elle peut avoir des
buts très divers notamment, sportif, humanitaire, social, promotion d'idées...
La loi de 1901, définit l'association comme un contrat par lequel, 2 ou plusieurs personnes
mettent en commun d'une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité́, dans un
but autre que celui de partager des bénéfices. L'association est ainsi avant tout en contrat de
droit privé.
Exception à la règle : Certaines associations ne naissent pas d'un contrat, mais sont
instituées par la loi ; c'est le cas notamment des fédérations
b) La capacité :
Pour participer à̀ une association, il faut avoir juridiquement la capacité de contracter. Les
mineurs non émancipés et les adultes non émancipés doivent être représentés par leur
tuteur.
c) L’objet :
L’association doit poursuivre un objectif licite, en conformité avec la loi, les bonnes mœurs
et l’ordre public.
B. FORMALITES CONSTITUTIVES
1. Les statuts
2. Le règlement intérieur
3. La déclaration de l'association
a) Caractère non obligatoire de la déclaration
b) Contenu de la déclaration
c) Conséquence de la déclaration : l’acquisition de la personnalité́ juridique
4. Le statut particulier de certaines associations
a) Les associations d’intérêt général
Ces associations peuvent délivrer des reçus fiscaux aux donateurs, leur permettant de
bénéficier de réductions d'impôts.
Cette reconnaissance est obtenue par décret en Conseil d'État, après une procédure
exigeante. Elle n'est accordée qu'à de grandes associations jouant un rôle d'intérêt général
significatif. Les critères incluent des statuts spécifiques, l'intérêt général, une certaine
importance et un historique de trois ans. Pour vérifier l'éligibilité, il est recommandé de
solliciter un rescrit fiscal.
Les adhérents peuvent se retirer à tout moment d’une association par voie de démission.
Cette démission ne doit pas cependant être produite dans l'intention de nuire à l'association,
au risque d’exposer l'adhérent démissionnaire à une contrainte de réparation civile au profit
de l’association.
L’organisation interne d’une association repose sur des instances clés : l'assemblée générale,
Le Conseil d'administration, le bureau.
Les associations regroupant plusieurs activités peuvent opter pour une structure en
sections, simplifiant la gestion et, parfois, la TVA.
Les sections n'ont pas de personnalité juridique propre et toute décision les engage
l'association en totalité.
Les statuts ou règlements intérieurs doivent clairement définir l'organisation interne
des sections et leur représentation dans les instances de l'association.
Les responsables de section peuvent se voir déléguer certaines prérogatives, avec des
délégations écrites pour justifier les actions en AG.
L'instance dirigeante doit valider les décisions de la section, notamment des
engagements financiers.
D. LA DISSOLUTION DE L’ASSOCIATION
1) La dissolution volontaire
2) La dissolution statutaire ou de plein droit
3) La dissolution judiciaire
4) La dissolution administrative
5) La mise en sommeil
6) Conséquence de la dissolution : la liquidation et la dévolution des biens
7) Les procédures collectives applicables aux associations
Les associations peuvent faire face à des difficultés financières ou de fonctionnement graves.
Plusieurs procédures collectives sont applicables, y compris la nomination d'un
administrateur provisoire, le règlement amiable, la cessation de paiements, le redressement
judiciaire, et la liquidation judiciaire.
b) Règlement amiable
c) Cessation de paiements
d) Redressement judiciaire
Il peut y avoir des exceptions. Une association peut rémunérer ses dirigeants si certaines
conditions particulières sont remplies.
La rémunération des dirigeants doit être prévue dans les statuts et approuvée par
un organe délibérant de l'association.
Il existe deux dispositifs : le dispositif général et le dispositif particulier pour les
associations dont les ressources annuelles dépassent 200 000 €.
Permet de rémunérer les dirigeants tant que leur rétribution individuelle ne dépasse pas 3/4
du SMIC (actuellement 1259,24 € brut par mois).
Applicable aux associations avec des ressources annuelles moyennes supérieures à 200 000
€.
1) Conditions requises
Les associations dont la moyenne annuelle des ressources sur les 3 derniers exercices clos
(ou période de 72 mois) est au moins égale à̀ 200 000 €, peut rémunérer un ou plusieurs
dirigeants au-delà̀ des 3/4 du Smic. Pour ce faire, il faut qu’elle remplisse les 3 conditions
suivantes :
1. La décision de rémunération des dirigeants a enté prise par une majorité́
représentant les 2/3 des membres ;
2. Ses statuts et ses conditions de fonctionnement assurent : sa transparence
financière, l'élection démocratique et périodique de ses dirigeants, le contrôle de sa
gestion par ses membres
3. Le montant des rémunérations versées à̀ chaque dirigeant est indiqué́ dans une
annexe aux comptes de l'association.
Remarques importantes
- Les subventions publiques ne sont pas prises en compte dans le calcul de la moyenne des
ressources annuelles.
- La rémunération n'est possible qu'à partir de la 4e année d'existence de l'association.
Le nombre de dirigeants pouvant être rémunéré́ s’est limité. Il varie selon le montant des
ressources annuelles. Les modalités applicables correspondent aux données résumées dans
le tableau ci-dessous :
Ce dispositif ne s’applique pas seulement aux associations. Il concerne aussi d’autres formes
d’organisations œuvrant dans le bénévolat. Il s’agit en particulier :
Seules les personnes désignées par les statuts pour diriger l'association (membres du conseil
d'administration, du bureau ou de l'instance qui en tient lieu) peuvent être rémunérées en
tant que dirigeant.
b) Contenu de la rémunération
La rémunération comprend les salaires, les avantages en nature, les rémunérations pour des
missions spécifiques, les cadeaux, les remboursements forfaitaires de frais non utilisés
conformément à leur objectif.
Si une association ne respecte pas ces dispositions, elle risque de perdre son statut non
lucratif et peut être soumise à des impôts commerciaux, notamment la TVA, l'impôt sur les
sociétés, et la contribution économique territoriale.
Idées reçues :
1. Les entreprises de l’ESS ne sont pas des entreprises.
2. L’économie sociale et solidaire est marginale dans sa contribution à la richesse
régionale.
3. L’économie sociale et solidaire repose sur une économie réservée qui fait de la
concurrence déloyale aux PME.
4. L’ESS n’a pas sa place dans l’économie du partage.
5. Il est impossible de diriger collectivement une entreprise.
Définitions :
Économie solidaire : Idéologie politique, visant le bien commun à la collectivité.
Économie sociale : Caractérisée par une hybridation du marchand, du non-marchand,
et du non-monétaire.
Social business : Entreprises philanthropiques visant à couvrir des besoins peu ou mal
satisfaits sur un territoire.
SWOT
Forces : Faiblesses :
- Gestion démocratique - Ressources limitées : financement
- Les missions et engagements - Concurrence
sociaux forts - Gestion ressources humaines
- Forte implication des salariés - Difficulté management des salariés
- Synergie des compétences des SCOP
- Variété des structures - Manque de connaissance du grand
- Réserves impartageables public
- Meilleure répartition
Opportunités : Menaces :
- Attractivité pour les jeunes - Social et green washing
- Labélisation ESUS qui permet aux - Manque de connaissance des
entreprises de pouvoir le faire de différentes structures
manière hybride - Confusion entre rse et objet de l’ess
- Offre d’emploi - Pb de communication
- Modèle en expansion car répond à - Condamner à une forte
une quête de sens d’exemplarité
- Défiscalisation : opportunité pour le
don
Thème 3 : Finance
Contexte et concepts clés :
Développement Durable : Le développement durable vise à répondre aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Piliers du Développement Durable : Trois piliers du développement durable sont le
progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l'environnement.
Principes de l'Équateur :
Établis en 2003 pour prévenir les risques sociaux et environnementaux des
projets dans les pays en développement.
Plus de 90 établissements bancaires ont adhéré aux principes, couvrant 37
pays.
Les principes incluent l'engagement en faveur du développement durable, de
la transparence, et de la bonne gouvernance.
La Loi Grenelle 1 :
Adoptée en 2008, promeut l'augmentation des énergies renouvelables, la
réduction de la consommation d'énergie, etc.
Accords avec le secteur bancaire et les assurances pour financer les
investissements d'économie d'énergie à taux d'intérêt zéro.