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Quiz d’introduction :
- A/B principe de l’ess = un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices et
une gouvernance démocratique
- C = 2014 = vote de la loi relative à l’ESS
- 11% = pourcentage d’emploi de l’ESS
- Danone = ce n’est pas une entreprise de l’ESS
- Entre le nombre de salariés à l’usine de Toyota et celle de Onnaing, il y’a un nombre
semblables de salariés
- Valenciennes en 1995
PLAN GENERAL
I. Définition
1) Approche juridique
L’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre adapté à tous les domaines de
l’activité humaine auquel adhèrent des personnes morales de droit privé qui remplissent ces
conditions :
➔ LES ASSOCIATIONS
La loi de 1901 définit une association comme étant "une convention par laquelle deux ou
plusieurs personnes mettent en commun de façon permanente leurs connaissances ou leurs
activités dans un but autre que de partager des bénéfices".
Elles sont présentes partout, dans le monde sportif, culturel, éducatif, familial, sanitaire et
social, environnement, défense des droits...
➔ LES COOPÉRATIVES
Elles sont gérées par leurs propres membres, à leurs risques et sur la base de l’égalité des
droits et obligations entre chaque sociétaire.
Quelques exemples :
Elles regroupent des personnes qui choisissent de répartir collectivement les coûts de la
prévention et de la réparation des risques auxquels elles sont soumises. Leur principe
fondateur est donc la solidarité entre les membres.
Les mutuelles sont constituées de deux branches : les mutuelles d’assurances (Maif, Macif,
Groupama…) et les mutuelles de santé (Mutuelle générale de l’Éducation nationale – Mgen,
Mutualité sociale agricole – Msa…)
➔ LES FONDATIONS
Exemples : Institut Pasteur, Fondation de France, Fondation Abbé Pierre, Fondation Caisse
d’épargne pour la solidarité…
Les statuts des sociétés commerciales souhaitant être reconnues comme entreprises de
l’ESS doivent contenir les mentions suivantes :
Une définition de l'objet social de la société répondant à titre principal à l'une au moins des
trois conditions, que sont, leur contribution à travers leur activité :
La mise en œuvre des principes de gestion définis à l'article 1er de la loi du 31 juillet
2014.
➔ QUELQUES CHIFFRES
Un secteur en croissance :
➔ ECONOMIE SOCIALE
● La liberté d’adhésion
● La non lucrativité individuelle
● La solidarité entre les membres
● La gestion démocratique selon le principe « une personne = une voix »
● L’indépendance à l’égard des Pouvoirs publics
● L’intérêt collectif avant l’intérêt particulier
➔ ÉCONOMIE SOLIDAIRE
● La préservation des matières premières : des initiatives dans la gestion des déchets,
la maîtrise de l’énergie, l’éco-construction, les transports, la relocalisation des
activités …
● la biodiversité : l’agriculture biologique, l’entretien des espaces verts, …
Les ouvriers ne peuvent pas se rassembler en syndicats par exemple pour défendre leurs
droits mais il ne peuvent pas non plus s’associer pour réaliser des activités économiques
ensemble. Ils doivent vendre leurs forces de travail auprès des entrepreneurs individuels. En
même temps, les révolutionnaires sont conscients qu’ils suppriment un système de
protection sociale et ils ont pour idée de construire un état protecteur qui va garantir la
santé, l’éducation, l’aide aux vieillards…
Alors que leurs projets vont aboutir avec un développement fondé sur l’initiative individuelle,
leur projet social ne va pas se développer ce qui va entraîner un paupérisme notamment de
la création ouvrière à la formation qui va vendre sa force de travail dans les villes.
2) L'associationnisme ouvrier
Ils visent à répondre aux situations de précarité des ouvriers. Ca prend différentes
formes :
Ce sont les ancêtres des coopérations de production. L'idée est que plutôt que de vendre
notre force de travail à un patron, un entrepreneur, regroupons nous pour devenir
entrepreneur.
Ces pratiques vont être à la fois inspirées et théorisées par des auteurs tels que Philippe
Buchez (théoricien du mouvement ouvrier, catholique, il propose aux ouvriers qualifiés de se
regrouper en association pour gérer eux-même leur production. Il met en principe la vente
des réserves impartageables. Ce qui veut dire que les bénéfices dégagées par l’association
vont venir alimenter en partie les réserves de l’association et celles-ci ne peuvent pas être
partagées entre les associés : elles resteront dans l’association.
C’est sur ces principes que c’est développés l’association des bijoutiers en doré
Elle va se développer début 1830 avec les principes de Buchez.
Pour les ouvriers non qualifiés, il préconise de créer des associations mais pour défendre
leurs droits vis-à -vis des patrons. Ils préconisent de créer des syndicats en estimant que
ces ouvriers ne sont pas en capacité de gérer eux-même une activité de production.
dans les deux cas, il s’agit d’améliorer les fonctions de vie des ouvriers en proposant des
alternatives économiques
Ces initiatives ne proviennent pas de théoriciens, on retrouve le même genre d’initiative qui
se développe en Angleterre avec les équitables pionniers de Rochdale. Ils vont être
soutenus par Owen.
Il a inventé le principe de la ristourne. Une partie des excédents dégagés par l’association
de consommation chaque année sera redistribuée aux consommateurs en fonction de son
volume d’achat. On dépasse cet aspect de fidélité car Owen voit dans ce système une
alternative au capitalisme, son idée est de créer des associations de consommation qui vont
se regrouper en mouvement d’achat et qui vont acheter prioritairement à des associations
de production. Ainsi, il vise à changer le mode de fonctionnement de production.
3) 1848 : démocratie politique et démocratie économique
Et d’autres aspirations portées avec les classes ouvrières. C’est la reconnaissance d'une
démocratie économique. Les ouvriers sont confrontés à des problèmes d’accès au travail et
pour faire face à ces problèmes, il propose que soient reconnues les associations ouvrières.
L’Etat va créer un ministère du travail qui va soutenir ces initiatives, venant des ouvriers
eux-mêmes. Il va aussi créer des ateliers nationaux qui seront gérés par l'Etat mais qui ne
satisferont personne.
D'une part, il n'y a pas vraiment de travail sur ces ateliers nationaux.
D’autres part, ils coûtent cher et donc la bourgeoisie va vouloir les fermer. Cet arrêt des
ateliers nationaux en juin 1848 va entraîner une révolte ouvrière qui va être réprimée
fortement avec un emprisonnement des leaders ouvriers voire aussi un exil des meneurs. Et
progressivement la livertée d’association qui avait été reconnue va être mise en cause ainsi
que le soutien des associations ouvrières de production.
Ce qui pourrait constituer une alternative économique va être réprimé à ce moment-là. Cette
association ouvrière est souvent mise en évidence par les acteurs de l’ESS car elle présente
un projet politique, une alternative au capitalisme?
Toutefois il a principalement concerné une classe ouvrière des milieux urbains et a été
beaucoup moins présente dans les campagnes.
Évolution en 1870, les sociétés de secours mutuelles vont pouvoir désigner leurs dirigeants.
En 1898, la charte de la mutualité est promulguée et les sociétés secours mutuelles peuvent
se constituer sur simple déclaration. Les sociétés secours mutuels sont reconnues en 1878
toutefois, elles vont être coupées du mouvement syndical avec des associations qui vont
être reconnues avec des syndicats qui vont être reconnus en 1884. Ces syndicats qui n’ont
pas le droit de gérer des mutuelles ou d’autres activités, sont limités à la défense des droits
des salariés de leur environnement.
Débats entre marxistes et proudhoniens. Les marxistes prônent une pouv… et permettent
une autogestion de la production par les travailleurs eux-même, ainsi l'avènement du
communisme.
Les proudhoniens estiment eux qu’il faut directement changer l'économie en créant d’autres
types de rapports économiques fondées sur le mutualisme entre les associations de
producteurs et les associations de consommateurs : on retrouve une idée de rapprochement
de fédération.
Ils prônent aussi le crédit gratuit à partir du membre du peuple qui viendront soutenir
l’activité économique. Pour eux, c’est pas parce qu’on change l’économie qu'on va changer
la politique.
On retrouve 3 rapprochements :
=> Le courant anarcho-syndicaliste qu’on retrouve au sein de la CGT qui met en avant le
projet d’une gestion de la production par les salariés eux-mêmes
=> Verrerie ouvrière d’Albi. Suite à une grève dans une verrerie, le patron licencie
l’ensemble des ouvriers et ceux-ci vont s’associer avec des représentants des syndicats, du
mouvement socialiste (collecte pour créer cette verrerie qui a fermer)
=> Jaurès et Mauss estiment que la révolution, le projet socialiste doit s’appuyer sur 3 forces
:
- le syndicat
- le parti socialiste
- la coopération
3) Spécialisation de la coopération
3.1) La loi de 1867 sur les sociétés anonymes prévoit un chapitre sur les
sociétés à capital variables
- l’école dite libérale : elle promeut l’idée d’ouvriers qui se prennent en charge, qui se
responsabilise dans la gestion d’activité économique. Mais, il n’est pas du tout
question d’un changement économique, on reste avec le capitalisme.
- l’approche dite d’école socialiste vu par Jules Gégé qui n'est pas contre les
coopératives de consommations mais qui veut les utiliser comme des outils de
propagande en montrant que les ouvriers peuvent s’associer et aussi comme des
moyens de soutenir le parti socialiste avec une partie des bénéfices qui sont
redonnés aux partis.
Au XIXème siècle, on a une grande importance des expositions universelles. Lors de celle
des 1990, on aura un palais de l’économie sociale qui est mis en place par Charles Gide et
qui met en évidence les différentes formes d’interventions sociales dans l’économie. Au
cœur, on trouve les coopératives, les mutuelles et les associations. Sur les côtés, on trouve
les interventions de l'État qui commence à intervenir dans l'économie. Les politiques
sociales peuvent être menées par les patrons.
Cette période est une reconnaissance et un apogée avec le terme de l'économie sociale
avec le palais de l’économie; On retrouve différents statuts sociaux, différents acteurs,
chacun va se développer dans sa famille propre, rupture avec le mouvement ouvrier
notamment la partie marxiste qui va devenir dominante.
Les associations étaient déjà en action mais cette reconnaissance va donner un nouvel élan
à la création d’association. C’est toutefois des syndicats et non pas des associations de
productions de consommations: elles ont un but autre que le partage de bénéfice.
Point important durant cette période qui change beaucoup du XIXe siècle. Le libéralisme a
besoin de se protéger la propriété(les capitalistes). On a une transformation avec un état
qui devient social. Progressivement, l'état va intervenir dans l’économie, l’état social se
développe (loi sur les accidents du travail, la mise en place des retraites).
Il parle de la solidarité et met l’accent sur l'interdépendance entre les êtres humains et la
solidarité qui existe à la différence d’Adam Smith qui met en avant la poursuite de l’intérêt
individuel.
Le solidarisme : les riches doivent être solidaire des plus pauvres ce qui fait l’impôt
progressif pour qu’il y ait une redistribution. Les personnes en bonne santé doivent être
solidaires des personnes malades. Les personnes qui ont un emploi doivent être solidaires
avec ceux qui n'en ont pas.
Pour cela, ils justifient l’impôt + intervention de l'État. Néanmoins, on considère que l'État ne
peut pas tout gérer et il propose pour s’appuyer sur les organisations des économies
sociales afin de réaliser cette politique sociale de l'État.
Et ainsi, les associations et les coopératives et les mutuelles vont devenir des outils de
régulations économiques.
Au niveau du champ de la mutualité, l’Etat instaure une protection sociale obligatoire. Cela
signifie que les ouvriers et les patrons vont devoir cotiser à des caisses pour protéger les
salariés.
Mais ce n’est pas l'Etat qui va gérer ces caisses sociales, ce sont principalement la
mutualité. Le patronat et éventuellement les conseils généraux si les 2 premiers ne peuvent
pas le faire.
Cette cotisation sociale obligatoire va se faire pour les salariés qui ont les plus bas salaires.
Ils n’ont pas les moyens de se protéger contre les maladies
Ils vont joués un rôle important durant la 2nd guerre mondiales pour alimenter
ce ne sont pas seulement des lieux d’achat, ce sont aussi des lieux de socialisations et
d’animations dans les villages( coopérative gérée par des adhérents)
3.3) Les coopératives de crédit encouragées par l’Etat
Elles peuvent être encouragées par l’etat car elles sont un moyen d’action économique et
elles permettent à leurs membres d’investir en ayant accès à des crédits (c’est ainsi que le
crédit agricole va accompagner le mécanisme de l’agriculture)
=> Tous ces éléments font que la coopération , l’actualité sont plutôt dans une logique de
gestion que dans une logique d’alternative au capitalisme.
On a une forte croissance économique avec un mouvement social qui accepte parfois une
dégradation des conditions de travail en contrepartie d’une amélioration du pouvoir d’achat.
Comme la croissance est forte, l’état à les moyens d’intervenir dans les économie et à des
moyens de soutenir les activités d’intérêt général qui vont être menés par les associations
1945 : loi qui instaure la sécurité sociale et qui reprend les activités de la mutualité. Elle
reprend aussi certaines de ces logiques de fonctionnement ainsi que pour la gestion de la
sécurité sociale, on a une représentation des syndicats ouvriers et patronaux et une
représentation des usagers. La sécurité sociale ne couvre pas l’ensemble des risques et la
mutualité va gérer la couverture complémentaire ce qui va entraîner une forte
développement des mutuelles qui vont couvrir de nombreuses personnes
On a une loi générale sur la coopération qui va donner un statut de référence sur l’ensemble
des coopératives.
1.3) Les banques coopératives et la bancarisation
Elles vont se retrouver en tension avec les concurrences des grands magasins (Auchan).
D'une certaine manière, la grande distribution reprend un des principes des coopératives de
coopération, il s’agit de réduire les prix au maximum : une volonté de réduire les prix mais
pas du tout une logique de changement économique plutôt en faisant des achats en gros et
en négociant fortement les prix auprès des producteurs.
2) L’essor associatif
Elles vont prendre en compte des personnes exclues des 30 glorieuses (vieux,
handicapées) qui n’ont pas cotisé assez auprès des caisses de retraites et de la sécurité
sociale. Autres types d’exclus, on retrouve des personnes qui travaillent (OS: ouvrier
spécialisé) qui ont des revenus très faibles et peuvent vivre encore dans des bidonvilles.
On peut aussi trouver les femmes qui travaillent et qui refusent de rester à la maison pour
rester avec des personnes handicapées)
2.2) Le lien fort avec les politiques publiques (ex des lois de 1975 et du secteur
sportif)
Elle avait pour enjeu d’émanciper les ouvriers mais qui va elle aussi limiter son action à des
questions d’animation. Elle va se développer aussi sur les questions de formations mais où
on perd l’idée d’émancipations.
On a un secteur associatif qui se développe qui cogère les politiques publiques mais qui
n’est pas dans des logiques alternatives par rapport à l’action étatique ou au capitalisme. On
se retrouve dans une cogestion des politiques publiques. tout ça va être remis en cause
avec la révolte ouvrière de 1968 où vont apparaître les courants autogestionnaires qui vont
venir re questionner ses initiatives de l’économie sociale et réinterroger leurs projets
politiques.
Parmis ces initiatives on a LIP : entreprises qui produisent des montres. Logique de
délocalisation, les ouvriers sont hautement qualifiés qui occupent l’usine et décident de
reprendre la gestion de l’usine par eux-même avec comme mot d’ordre “on travaille, on
rend, on se paye” = ils récupèrent toutes les montres et vendent eux-même les montres.
V. L’économie sociale et solidaire depuis 1975
Mes grandes fédérations de l’économie sociales vont se retrouver pour essayer de travailler
ensemble (groupement de la mutualité), les groupements de coopératives de mutuelles et
d'associations vont se retrouver face à un contexte avec :
Création du secrétariat d’état à l'économie solidaire (2000) lais compétence sur l’ESS
On va voir apparaître des concepts d’entreprise sociale et d'entrepreneurs sociaux avec le
mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES) ; on met l’accent sur la finalité sociale et
la performance économique. Il correspond assez bien à une partie d’insertion de l’activité
économique ou ce qui prime est la logique d’insertion à partir d’une activité économique
mais où le fonctionnement démocratique et collectif avec les personnes en insertion illimité.
C’est aussi une interrogation d’une économie associative avec des associations qui sont de
+ en + grosse et qui se regroupent et qui elles aussi cherchent à être performante au niveau
économique. Elles perdent un peu en vitalité démocratique et l’accent émis sur les
entrepreneurs sociaux qui gèrent ces entreprises. Ce terme est retenu par les politiques
publiques à travers des politiques territoriales en faveur de l’ESS au niveau régional ou au
niveau d’une agglomération ou de commune. En 2012, on a la création d’un ministère
dédiée à l’économie sociale et solidaire avec en 2014, l’élaboration d’une politique
reconnaissant l’ESS. Elle passe par différents outils :
I. Définitions et principes
Elles sont une réalité nationale. Elle a donnée une définition des coopératives :
« Une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour
satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen
d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé
démocratiquement. »
Cette loi de 1947, qu’on appelle loi générale sur la coopération présente les coopératives, ce
sont des sociétés dont les objectifs essentiels sont :
➔ La double qualité
⇒ Ce principe dit que les membres de la coopérative sont à la fois associés et
l’utilisateur de l’entreprise qu’il contrôle. La majorité du capital d’une coopérative est
détenue par une catégorie d’usagers qui consomme ces produits ou services ou bien
encore qu’il les produit.
Dans la plupart des cas, le sociétariat ne regroupe qu’un seul et même type
d’utilisateur.
Par exemple :
- 1er possibilité: les associés sont les consommateurs des produits ou services de
l’entreprise, on parle de coopérative de consommateurs, d’usager ou aussi de
coopérative d’entreprise quand les adhérents sont eux-même des professionnels.
2eme possibilité : les associés sont des fournisseurs de matière première ou des
usagers de services où s'approvisionnent auprès de la coopérative. Ce sont des
coopératives d’entreprise que l’on trouve dans le monde agricole (il va vendre,
s'approvisionner et être usager de service de la coopérative)
3eme possibilités : les associés sont principalement les salariés de l'entreprise. On
parle alors de coopérative de production, cette double qualité distingue les
coopératives des entreprises ordinaires où la majorité du capital peut être détenue
par des investisseurs qui ne sont pas par ailleurs appliqués dans l’activité de
l’entreprise.
➔ Une personne = une voix
Contrairement aux sociétés commerciales, le pouvoir et le droit de vote ne sont pas
proportionnels au montant du capital détenu
➔ La liberté d’adhésion
⇒ en fonction des statut
⇒ libre de quitter la coopérative qui implique le caractère variable du capital des
coopérative
➔ Des réserves impartageables
➔ Une rémunération limitée du capital
➔ La ristourne coopérative
⇒ Les associés sont les entrepreneurs , on retrouve les coopératives agricoles. Dans les
100 plus grandes coopératives, on retrouve les coopératives bancaires et 65 groupes de
coopératives agricoles, cela représente 40% de l’agroalimentaire en France.
Ces coopératives agricoles représentent plus de 100 000 salariés et + de 30 000 adhérents
Les associés sont les utilisateurs des biens et des services produits (coopérative de
consommateur, scolaire).
● Les coopératives de production
Introduction :
Le fait de s'associer est plus large que les associations relevant de la loi de 1901. Il existe
des colelctifs qui ne sont pas formalisés juridiquement, des groupes qui se créent comme le
phénomènes des gilets jaunes
C’est toutefois sur ces dernières que nous allons faire porter ce cours.
On distingue les associations sans salariés et les associations employeuses. Pour illustrer,
on a 1.5 millions d’associations (2017) soit 11% recourant à l’emploi, qui est en baisse mais
le nombre d'emploie augmentent sur le domaine associatif. On a chaque année 70 000
associations qui se créent et à peu près la moitié qui disparaissent si bien qu’en moyenne,
les 15 dernières années, on en avait 33 600 de plus chaque année. Les associations
employeuses sont en baisse.
⇒ Association employeuse :
- association sportive
- association culturelle
- association des loisirs et de la vie sociale
- association dans l’humanitaire et de la défense des droits
- association sportive
- association culturelle
- association de l’humanitaire, de la santé et du social qui est fort pourvoyeur d’emploi
- association éducation
- association de domaine des droits, le nombre d’emploi est + faible
Point économique : 1 500 000 association, budget de 113 milliard d’euros, 1 850 000
emplois salariés, 1 600 000 d’équivalent temps plein, participation bénévole très forte avec
31 millions qui représente en équivalent temps plein 1 425 000. Autant de bénévolat que de
salariat, d’une certaine manière, la richesse crée des association est sous estimé quand on
la réduit à un élément budgétaire de milliers d’euros et le nombre de bénévoles est estimé à
22 millions.
Sous l'ancien régime, il y avait certes le pouvoir royal qui était arbitraire, mais en même
temps, on avait des corps intermédiaires qui limitaient les abus de pouvoir du roi. Or, ces
corps intermédiaires ont été cassés et des individus se retrouvent face à l’Etat. Citation de
Tocqueville “Il n'y a pas de pays ou les associations soient plus nécessaires, pour empêcher
le despotisme des parties ou l’arbitraire du prince, que ceux où l'État social est
démocratique”
● La création de l’association est libre : il n’y pas d’intervention préalable de l’Etat pour
créer une association, aucune autorisation demandée, les statuts sont fixés librement
par les fondateurs, les associations disposent des moyens nécessaires pour
accomplir sa mission. Cette liberté est devenue un principe constitutionnel depuis
1971 suite à l’affaire des amis de la cause du code, journal créé par des
mouvements gauchistes, l’Etat avait interdit cette création de l’association et cette
décision avait été cassée. Depuis ce temps, ce principe a été reconnu.
● Toutefois, les associations doivent respecter certains principes comme les rapports
entre les membres au sein de l’associations qui sont régis par des principes
démocratiques
● L’association ne peut pas restreindre la liberté de ses membres, on aborde les
débats des sectes qui peuvent utiliser ce statut
● Elle est fondée par la liberté d’adhérer et la liberté de ne pas adhérer (différents des
corporations car on était obligé d’adhérer à la corporation).
● Loi 1901 : convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun,
d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que
de partager des bénéfices
● Cette personne morale est née d’un accord de volonté qui créent l’association
● L’union fait la force mais 2 personnes suffisent pour créer l'association
● L'association est caractérisée par sa permanence qui s’inscrit dans la durée. Ce qui
est différent de la réunion (on échange) ou du collectif.
● Le but est différent que le partage de bénéfice :
● Les associations reconnues d'utilité publique, elles peuvent des dons et des
lègues et l’administration va être beaucoup plus vigilante sur sa manière de
fonctionner. Il va contrôler les buts de l’association, si elle défend bien l’intérêt
général, si son action est définie dans un cadre local, son nombre d’adhérents, des
ressources, de l’ancienneté.
● Les associations contrôlées et agréées : devant les associations qui reçoivent des
subventions, qui réalisent des services publics. Il y’a donc nécessité d’un contrôle et
le plus souvent d’un agrément accordant des avantages particuliers aux associations
● Les congrégations religieuses : elles ont un titre particulier au sein de la loi 190 et
doivent être reconnues par décret avec un avis du conseil d’Etat pour avoir la
capacité juridique.
● Les statuts de l’association, besoin de clarifier qui est adhérents, nécessité de clarté.
L’administration propose des statuts types mais on est pas obliger de les suivre, on
peut créer des associations collégiales où on trouve pas de président ou
d’administrateur
● Les statuts peuvent renvoyer à un règlement intérieur qui fixe le niveau d’adhésion
ou de la cotisation de l’association par exemple
● De plus en plus, la déclaration d’association se fait par Internet
● Il y’a certains cas où les statuts sont imposé par l’administration
● Le nom de l’association qui doit être original pour être protégé. On ne peut pas
utiliser un nom qui est déjà protégé
● L’objet de l’association doit être licite, ne doit pas être contraire aux lois, aux bonnes
moeurs
● Elle peut faire des actes de commerce mais l’activité commerciale doit être annexe
comme les structures d’insertion. Cette activité n’est pas centrale, la finalité est
l’insertion
● Si une association ne peut pas être constituer dans le but de partager des bénéfices
entre ses membres, en revanche, elle peut l’être dans le but de permettre à ses
membres de profiter des économies résultant de ses activités.
● S’il y a une activité économique, elle doit être mentionnée expressément dans ses
statuts.
Qui adhère :
● Tout le monde n’adhèrent pas à des associations. Suivant les secteurs d'activités, les
personnes peuvent être différentes. ⇒ voir schéma de distinction (Qui adhère).
● Population âgée moindre fréquentation des associations sportives mais plus dans les
associations d’actions sociale et caritative
● L’adhésion aux associations culturelles croît avec le niveau de diplôme
● CSp : les agriculteurs, les indépendants, les cadres et les professiones
intermédiaires sont les catégories ociales qui ont les plus élevés
● La pratique religieuse : particiâtion associatiobe plus élevée dans la santé, l’action
social et caritative, l’éducation et la défense de droits
● Une tradition familiale d’engagement favorise la fréquentation des associations
● Les associés sont aussi les bénéficiaires de l’activité. Dans les associations, on
distingue les adhérents des bénéficiaires.
2) Les bénévoles
22 millions de personnes de plus de 8 ans ont déclaré avoir réalisé du bénévolat dans les 12
derniers mois.
46% des participants sont concentrées dans les domaines du sport, culture et loisirs
Tous les adhérents ne sont pas bénévoles. 57% des adhérents s’engagent comme des
bénévoles principalement dans le social (adhésion la + forte et régulière).
Un engagement bénévole différent entre les hommes et les femmes suivant les domaines
d’activité : sportif plus masculin, d’action sociale et caritative plus femme
Le taux de participation bénévole augmente avec l’élévation du niveau de diplôme.
Différence entre bénévolat régulier et bénévolat occasionnel : les plus jeunes sont sur du
bénévolat occasionnel alors que les plus âgés sont sur du bénévolat régulier.
L’agir associatif : “Toute tentative de constitution d’un collectif, plus ou moins formalisé et
institutionnalisé, par des individus qui cherchent à atteindre un objectif partagé dans des
contextes de coopération et de compétition avec d’autres collectifs”
Les associations sont entre la communauté et la société car elle repose sur le choix libre
d’individus d’agir ensemble. Mais, ce n’est pas que pour défendre son intérêt personnel,
permet de résoudre des problèmes, expérimenter des solutions, créer des alternatives…
On s’associe pour créer un collectif autour d’un bien commun qui est partagé entre les
différents membres. On note en termes de dynamique associative que la force des
engagements au début correspond à une faiblesse de la structure organisationnelle. On
s’engage dans des associations sans avoir une idée précise de l’organisation qu’elle va
prendre. Le projet est déterminant par rapport à l’organisation qu’elle va suivre.
On parle de logique instituante qui recours les projets associatives qui sont distingué à 5 :
- Logique domestique : qui est courante dans les services aux personnes,
l'association est un peu un prolongement de la famille, on la retrouve dans les
associations aux services aux personnes
- Logique d’aide, : un groupe crée un activité, un service pour un autre groupe qui va
en être bénéficiaire, on est dans une logique d’aide qu’on retrouve dans l’action
social où les personnes ne sont pas forcément en état de créer une association
- Logique d’entraide : les personnes s’associent entre égaux pour réaliser des
activités sportives ou de loisirs, on a pas de distinction entre adhérents, bénéficiaires
et bénévoles, on est sur la même catégorie d’individus.
- Logique de mouvement social : on a un groupe de personne qui adhère à
l’association avec un projet politique qui dépasse les mentions de services ou
activités économiques, on retrouve dans la défense de droit
- Logique multilatérale : on trouve des associations qui cherchent à faire participer à
la fois les usagers, les salariés, voire d’autres parties prenantes de l'association. On
retrouve dans les régimes quartiers (asso qui se développe sur des quartiers en
difficultés)
Ces 5 logiques concernent les associations employeuses, elles ne sont pas propres à un
seul secteur. Par exemple, une partie de l’action sociale vient de dynamiques marquées par
l’entraide, à travers l’auto-organisation et la mutualisation.
b) les distributeurs
Il sont de 2 sortes :
- principe commun, c’est s'engager auprès des producteurs en limitant autant que
possible les intermédiaires avec des relations de longue durée avec des projets de
développement local.
- Le partenariat ne vise pas seulement à acheter les produits, projet de
développement local
Ils fonctionnent avec le réseau des magasins du monde. Ils se répartissent ainsi les rôles :
importent les produits, collaborent avec les producteurs, informent les consommateurs sur la
manière dont se réalise la production et vérifient les engagements sur notamment la qualité
du travail, de l’emploi.
On a une organisation qui est chargée de labelliser les produits. Elles définissent des
standards du commerce équitable et on a une agence qui vérifient si c’est bien fait.
On a aussi un appui au renforcement des organisations de producteurs.
On a une facilité d’accès à la commercialisation
L’acte d’achat devient un acte volontaire d’échange, on n’est plus seulement dans l’achat
d’un produit seulement marchand, on participe à un échange où on reconnaît le producteur
Le prix juste :
III) Les acteurs des CCA
Elles sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister
face à l'agro-industrie. Le principe est de créer un lien direct entre paysans et
consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en
payant par avance. »
On estime la production du producteur sur l’année et à partir de cela, on fixe le prix du
panier que va pouvoir récupérer le consommateur chaque semaine en général. Le
consommateur va donner toute une série de chèques qui vont être tirés chaque mois par le
paysan.
Système qui est arrivé en France dans les années 2000 mais qui s’est inspiré du Teikei au
Japon en 1960, puis Suisse, Allemagne et Autriche 70’s, en 1985, aux Etats-Unis sous le
nom de Community Supported Agriculture (CSA).
Premières Amap en France datent du début des années 2000 - couple d’agriculteurs avec
aux réseaux militants, citoyens, syndicaux et politiques.
3) Jardins de cocagne
On compte plus de 137 entreprises solidaires 4300 salariés en parcours d’insertion chaque
année 800 salariés permanents - 1800 bénévoles - 20 500 familles adhérents
consom’acteurs
4) La grande distribution
On l’appelle de base la ferme du sart, on l’appelle maintenant l’O’tera du Sart, créé par une
grande enseigne de distribution et devenue. On retrouve l’implantation de grands magasins
de produits frais. Il n'y a pas d’engagement sur les distances parcourues et les modes de
productions. Mais on retrouve un engagement à ce que les produits vendus se situent à
50% dans les circuits courts.
On retrouve une plate-forme informatique qui est payante pour les producteurs; On a les
gérants de la plateforme qui reçoivent un % sur les transactions réalisées. Ce système vise
à optimiser la vente en circuit court grâce à une plateforme internet mais on n’est pas du tout
dans un système de l’économie sociale et solidaire, les personnes qui acheminent les
produits ont un statut d’indépendant et se retrouvent souvent dans le statut d’entrepreneurs.
- Autre critique, c’est qu’on se situe dans des circuits longs qui entraient forcément des
pollutions avec les transferts dans les pays du monde
- Ces exportations peuvent porter atteinte à la biodiversité, en principe, la production
du CE ne doit pas remettre en cause la production locale. Il peut néanmoins avoir
une tendance à permettre aux paysans d'accroître cette production au détriment des
autres.
- Le risque d’un néocolonialisme dans le sens où ces organisations sont maîtrisées
par les pays du nord et les procyters du sud ont peu de place dans la définition de ce
commerce équitable.
- sur le contrôle de la filière entière : on demande à ce qu’il y ait un prix juste dans les
pays du sud. Les producteurs des pays du sud sont contrôlés par les labels du CE
mais en meme temŝ, ces produits sont distribués dans des supermarchés où les
conditions de travails ne sont pas forcément les meilleurs.
- Le fait que le CE ne remet pas en cause les mécanismes du marché : c’est un acte
qui repose sur la consommation et sur le consumérismes (le fait de consommer
toujours plus)
- L’association des producteurs du sud dans la définition des critères du CE et aussi
dans la question plus globalement des filières du CE
- On retrouve aussi la volonté de développer des filières courtes de CE dans des
rapports sud sud mais aussi dans des rapoorts nord nord avec les circuits courts
régionaux.
On entend par là si le CE doit être un outil d’action politique ou est ce que c’est une pratique
commerciale.
Dans le CE, on retrouve le réseau Minga qui pose cette question “Aider le pauvre” ou
remettre en cause le système ? Pour eux, le rôle transformateur du CE passera moins par
son point économique (gagner des rayons dans les supermarchés) que par sa capacité à
jouer un rôle politique et idéologique.
On a donc un lien avec l’éducation populaire et l’éducation au développement.
Le circuit court entraine des questionnements sur la définition étatique. Par contre, on n’a
pas d’interrogation sur la distance géographique entre le producteur et le consommateur. On
a pas d’interrogation sur la nature de l’intermédiaire, pas d’interrogation sur le degré
d’engagement entre les acteurs de l’échange, pas d’interrogation sur le caractère individuel
ou collectif de l’échange (cooếratives, individuels, marché de plein vent)
A ces questionnements, les acteurs ont proposé des propositions et cherchent à apporter
une définition qui a été proposer par le réseau InPPACT :
Quelles dynamiques
Les collectivités :
Dans certains pays, il y a des exonérations de TVA plus importantes pour les produits bios
ou du commerce équitable ou du circuit court.
Conclusion :
- d’une part à travers les nouveaux raports sociaux qu’elles contribuent à faire
émerger dans la sphère économique
- et d’une autre part porteuse de transformation par leur capacité à mobiliser la
conscience des citoyens et à peser sur les décisions politiques.
On est aussi dans des stratégies qui subordonnent la logique du marché aux valeurs, on
n’est pas dans un marché qui s'autorégule. On est également dans une démarche qui
cherche à réinsérer l’économie dans la société.
Partie 6 :
➔ Economie sur mutualisation des postes et aide de l’Etat classique sur la formation et
en plus sur ‘accompagnement
Globalement, chaque année, on a 170 000 contrats signés dans tous les CIAE .
Voir moodle
Voir moodle
➔ Cela repose sur une logique de SAS (passage durant une durée limitée dans une
SIAE) pour ensuite intégrer le marché.
➔ ON est dans un contexte économique difficile d=rendant difficile l’insertion durable
des personnes
➔ La durée de 2 ans est parfois trop courte pour des personnes éloignées de l’emploi
pour remettre le pied à l’étrier, pour se former et s'intégrer. On voit des personnes qui
vont circuler dans plusieurs structures d’insertion.
➔ Le plus souvent, les structures ont défrichés de nouvelles activités avec le domaine
du recyclable, de la récupération des déchets qui ont étés construits à partir des
SIAE
➔ On retrouve un risque d’un tiers secteur d’insertion et une reprise des activités par le
secteur capitaliste avec ce qui s’est passé lors de la collecte des déchets
➔ On retrouve également la limite d’isomorphisme des SIAE (le fait de prendre les
mêmes forces des économies dominantes quand elles sont sous traitantes des
entreprises privées à but lucratif). On voit que les contrats de productivité baisse
fortement sur elles et elles peuvent perdre de leur objectif pour réaliser ses marchés.
➔ On peut également voir que dans ses structures, on a une distinction qui est faite
avec les SIAE qui sont principalement marchande (entreprise d’insertion, ETTI) et
non marchande (SAVA sans adaptation de la vie active).
➔ Découpage entre les SIAE ce qui limite le fait de pouvoir hybrider leurs ressources
marchandes et non marchandes et ne prend pas bcp en compte qu’il y ait des
bénévoles qui cherchent à développer ces activités.
➔ On retrouve de nouvelles initiatives comme l’expérimentation, les territoires Zéro
chômeurs de longue durée
Années 1920-80 :
Assises régionales du travail et de l’emploi en NOrd Pas De Calais (95) avec quelques
projets emplébamtiques :
Année 2000 :
D’une part, les actions sociales vont soutenir des actions de promotion et de
communications autour de l’ESS avec par exemple le mois de l’ESS : novembre
On retrouve aussi comme action la qualifications des porteurs, les régions vont les former et
les accompagner
Les collectivités territoriales peuvent soutenir l’ESS en mobilisant les citoyens, sensibiliser
les consommateurs
➔ Haut de france
➔ 198 818 salariés
➔ 10.8% de l’emploi en région équivalent temps pleins
➔ Association 84.4% des emplois
➔ Plus de la moitié des salariés des associations sont dans le secteur social (14.2%
dans l'accueil des personnes handicaếes, 10.6 % dans l’aide par le travail et 9.9%
fans l’aide à domicile) et 22% sont en activité dans le secteur de l’éducation
➔ Parmi les plus gros employeurs, on retrouve la vie active, le crédit agricole, la
fondation hopale, les papillons blancs, la croix rouge
Répartition des salariés de l'économie sociale des Hauts de France par famille en
2014
⇒ voir Moodle
Caractéristiques des salariés
⇒ Voir Moodle
Conclusion générale
- La gouvernance démocratique
- L’innovation sociale
- L’économie plurielle
- La coopération
- L’utilité sociale
1) La gouvernance démocratique
Une gouvernance démocratiqye, définie et organisée par les statuts, prévoyant l’information
et la participation, dont l’expression n’est pas seulement liée à leur apport en capital ou au
montant de leur contribution financière, des associés, des salariés et des parties prenantes
aux réalisations de l’entreprise
- Associés différents suivant les statuts (bénévoles dans les associations, travailleurs
dans les Scop, usagers dans les mutuelles…)
- Parties prenantes : Notion qui renvoie à l’idée que différents groupes ou collectifs
puissent réclamer des comptes et faire valoir leurs droits devant l’entreprise.
Dans la loi de 2014, le législateur impose que la gouvernance soit démocratiuqe : c'est-à-
dire que l’information et la participation des parties prenantes ne doit pas être liée à l’apport
en capital ou financier.
En même temps, le législateur ne dit pas comment doit être gérer la gouvernance, il y’a
toutefois un guide de bonne pratique qui apporte cette question de gouvernance. On est
dans le cas des soft low (loi ni contraignante et non assorti de sanction). Il pallie l’absence
de référentiel normatif commun qui s 'explique par le caractère hétérogène des structures de
l’ESS.
On a pas de modèle de gouvernance applicable à chaque structure sans distinction, mais un
modèle de gouvernance adapté à un projet.
Exemples :
2) L’innovation sociale
- Soit répondre à des besoins sociaux non ou mal satisfaits, que ce soit dans les
conditions actuelles du marché ou dans le cadre des politiques publiques
- Soit répondre à des besoins sociaux par une forme innovante d’entreprise, par un
processus innovant d’organisation du travail. Les procédures de consultation et
d’élaboration des projets socialement innovants auxquelles sont associés les
bénéficiaires concernés par ce type de projet ainsi que les modalités de financement
de tels projets relèvent également de l’innovation sociale
Année 80 :
- association intermédiaire
- crèches parentales
- lieux d’accueil
Accueil 90 :
Année 2000
Année 2010 :
➔ Le marché, échangé basé sur l’argent avec recherche de maximisation des intérêts
dans une situation de rareté
➔ La redistribution désigne des mouvements d’appropriation en direction d’un centre
puis de celui-ci vers l’extérieur
➔ La réciprocité fondée sur le don et contre-don, elle “exige une réponse adéquate,
non une égalité mathématique”
➔ L’administration domestique désigne la production d’usage au sein d’un groupe
(différent de la production pour le gain).
4) La coopération
“Agir ensemble dans un objectif commun” sous entend une logique de symétrie et de
réciprocité dans les relations nouées - Notions proches ; collaboration, partenariat
Multiples acteurs : au sein de l’ESS, avec les entreprises privées à but lucratif, avec les
pouvoirs publics, les coopérations territoriales…
5) Utilité sociale
Naissance dans les politiques publiques mais revendication des acteurs pour
reconnaissance de l’ESS
des méthodes différentes qui ne sont pas neutres : outils internes, monétarisation, sondage,
concertation
➔ Sont considérés comme poursuivant une utilité sociale les entreprises dont l'objet
social satisfait a l’un des trois conditions :
6)