Alcool : les effets

Déterminer théoriquement l’alcoolémie (formule de Widmark, 1932)

C
A= − β ×t
Vd × m
où :
C est la quantité d’éthanol consommée (en g)
Vd représente le volume de distribution (en L/kg)
m est la masse du consommateur (en kg)
β est la vitesse d’élimination de l’éthanol (en g/L/h)
et t le temps qui s’est écoulé depuis l’absorption d’alcool (en h)

Le volume de distribution Vd dépend du consommateur (et notamment de son sexe) : il est d’environ 0,64 L/kg pour
les hommes et de 0,52 L/kg pour les femmes.

La vitesse d’élimination de l’éthanol β est d’environ 0,16 g/L/h pour un consommateur modéré, mais on peut
observer des vitesses d’élimination plus faibles chez les non buveurs (0,12 g/L/h).

Les facteurs qui se cumulent à l’effet de l’alcool (liste non exhaustive)

Les mélanges de médicaments, de drogues et d’alcool peuvent avoir, même à faible quantité, des conséquences
néfastes et immédiates sur la conduite automobile. Par exemple le mélange alcool/cannabis s’avère infiniment plus
toxique que chaque produit pris seul.

La fatigue est un facteur souvent lié à l’alcool du fait du contexte (retour de soirées) et de l’action de l’alcool sur
l’organisme.

Alcool et accidents de la route

On observe une relation forte entre le taux d’alcool dans le sang et la gravité de l’accident, de même qu’entre le taux
d’alcool dans le sang et la responsabilité de l’accident.

En France et en 2004, l’alcool concerne 9,5 % des accidents corporels (avec blessés ou tués) et 30,7 % des accidents
mortels. Les nuits de week-ends et jours fériés, plus d’un accident mortel sur deux (58%) met en cause une
alcoolémie supérieure à 0,5 g/l de sang.
1455 vies auraient été sauvées si aucun conducteur n’avait conduit avec un taux d’alcoolémie positif.

Dans un cadre plus large, on estime que 40 000 à 50 000 décès sont imputables à l’alcool en France chaque année
(maladies, accidents…).

Liens sur l’alcool

Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie : http://internet.anpaa.asso.fr/index_flash.html