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Les différentes recherches expérimentales menées ont montré qu’il n’y a pas de temps de réaction standard : celui-ci
dépend de chaque conducteur face à une situation particulière.
• Lorsque le conducteur attend un signal simple et défini au préalable pour freiner, le temps de réaction du
conducteur est d’environ 0,7 seconde.
• Lorsque le signal est inattendu mais évident (par exemple les feux stop du véhicule qui précède s’allument),
le temps de réaction du conducteur est d’environ 1,25 seconde.
• Lorsque l’événement est beaucoup plus inattendu (par exemple : une voiture circulant sur une voie
transversale grille le STOP), le temps de réaction pour freiner atteint fréquemment 1,5 seconde et plus.
Ces expériences ont été réalisées dans des conditions de très bonne visibilité. Ces temps comprennent le temps de
mouvement du pied vers la pédale de frein (typiquement 0,2 à 0,3 seconde).
Chaque situation est particulière et les types de réaction différent selon les individus.
Néanmoins, parmi les principaux facteurs susceptibles d’augmenter le temps de réaction, on peut citer :
• Les substances psychoactives (alcool, drogues, certains médicaments) : elles dégradent la capacité
d’attention, altèrent le champ visuel, perturbent la coordination des mouvements…
• Une visibilité dégradée et/ou une baisse d’acuité visuelle : le signal est plus difficile à détecter et à
analyser.
• Lorsque la vitesse du véhicule est élevée, le champ visuel se rétrécit : les éventuels obstacles venant
latéralement sont plus difficiles à reconnaître.
• Le partage de l’attention : c’est le cas typique de l’utilisation du téléphone portable au volant. Le temps de
réaction peut alors augmenter de 50 % et plus.