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1.

Juridiction, date, nom de l’arrêt


Conseil d’Etat, 21 mars 2016, « Société Fairvesta Internationale »
2. Thème(s)
Actes administratifs / Droit souple
3. Faits
Une société émet de manière directe ou bien par l’intermédiaire de ses filiales des produits
financiers et d’investissement.
L’autorité des marchés financiers en a fait publier des communiqués de presse en mettant
en garde les investisseurs concernant certains produits de cette société.

4. Procédure
La société Fairvesta demande à l’autorité des marchés financiers de l’indemniser au vu du
préjudice qu’elle estimait avoir subi de la publication de ces communiqués. L’AMF refuse
cette demande. Elle se pourvoit donc en cassation devant le conseil d’Etat. Le conseil d’Etat
saisira le tribunal des conflits afin de savoir quelle juridiction est compétente pour connaître
de l’affaire.

5. Problème juridique
Un acte de droit souple, émis par une autorité de régulation constitue-il un acte
administratif pouvant faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le juge
administratif ?

6. Jurisprudence antérieure

7. Solution
Les requêtes de la société Fairvesta son rejetées.
8. Apports
Dans cet arrêt le Conseil d’Etat accepte pour la première fois de connaître d’un recours pour
excès de pouvoir contre des actes de droit souple.
Cependant, l’acte contesté doit produire des effets notamment économiques ou bien qui
influencent significativement le comportement des personnes auxquelles il s’adresse.
Ces actes de droit souple, peuvent donc être très divers, cela peut être des lignes directrices,
des circulaires, des avis, chartes, lettre de détention etc…
Les requérants voulant agir doivent démontrer qu’ils ont un intérêt à agir direct et certain.

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