Par A.Gherbi En 1963, j’avais 20 ans et j’étais directeur de l’école de garçons de Dahmouni alors que l’Algérie n’était pas indépendante que depuis quelque mois à peine A cette époque, je vois un enseignant d’arabe assez particulier, Cheikh Boualem qui participa à la révolution par la voie des ondes de Beyrouth Il était pétri par les principes de l’organisation des Ulémas de Cheikh Benbadis, profondément musulman, ancré dans l’arabité et entièrement Algérien. Il vivait pour une cause juste, celle de l’Algérie qu’il imaginait libre, fière, fidèle aux engagements du 1er novembre 1954 Il a choisi le métier d’enseignant pour transmettre aux jeunes générations toutes les valeurs aux quelles il croyait sincèrement Il ne ménagea aucun effort pour réaliser cette noble mission Il se donna entièrement, jour et nuit,pendant des années à ce combat pour le recouvrement de la personnalité , l’identité algérienne des enfant qui lui étaient confiés. De Dahmouni à Sougueur, au C.E.M Taleb Abderrahmane Cette attitude, il la vivait avec la même vigueur. Une cause qui lui tenait aussi à cœur, celle de la Palestine qu’il voulait voir libre comme son pays l’Algérie La disparition précoce, après avoir lutté durement contre la maladie fut pour nous un évènement dramatique qui nous enlevait un ami,un frère de combat un homme entier comme on n’en fait plus Que Dieu l’accueille en son vaste paradis A.Gherbi