depuis son la théorie de la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL).

Cet
organisme crée en 1948 visant à étudier les problèmes de développement et de sous-
développement de la région pour ensuite faire proposition aux différents gouvernements latino-
américains. Parmi les idées qui dégageaient, la CEPAL a soutenu que la région souffre des
séquelles de la polarisation du système capitaliste, l’asymétrie crée par le mode d’organisation de
l’économie internationale.
D’autres paradigmes comme celui de la modernisation et les différentes mutations de l’Etat
lesquelles sont présentées par le Professeur Mézilas (Ibid., 2020), expliquent les différentes
crises et les formes de l’Etat dans la région. L’application des politiques libérales dans la région
a été fait dans un contexte de crise de l’Etat qui ne fait qu’empirer la situation et crée selon Dr.
Mézilas une crise hégémonique ou politique du fait des fractures sociales, idéologiques
existantes dans la région.

Ce colloque a été organisé en vue de confronter les doctrines d’alors comme le fascisme, le
communisme et le keynésianisme qui étaient tous critiqué et responsables des crises
économiques de l’époque. Comme discours d’ouverture du Colloque, le Professeur Rougier eu à
dire :
«  Le drame moral de notre époque, c’est l'aveuglement des hommes de
gauche qui rêvent d’une démocratie politique et d’un planisme
économique, sans comprendre que le planisme économique implique
l’Etat Totalitaire et que le socialisme libéral est une contradiction dans
les termes […] Le drame moral de notre époque, c’est l’aveuglement
des hommes de droite qui soupirent d’admiration devant les
gouvernements totalitaires, sans se rendre compte que l’Etat totalitaire
dévore la fortune privée.  »1
Le terme « néolibéralisme » désigne le courant de pensée et de politiques économiques qui s’est
implanté à partir de la fin des années 1970 en Grande-Bretagne et aux États-Unis, pour se
généraliser à l’échelle mondiale au cours des deux décennies suivantes et régner dès lors en
maître absolu, prétendant soumettre toute l’activité économique et sociale aux seules lois du
marché (Gill, 2004, p.12).

1
Voir l’article « Aux origines du néo-libéralisme en France, Louis Rougier et le Colloque Walter Lippmann de
1938 », de François Denord, paru dans La Découverte 2001/2 no 195, p.9-34