Réalisé par FOUETLEFACK, Ministre de la Désaliénation pour La Renaissance Africaine (MDR)

Contacts : Ministre de la Désaliénation-Renaissance (Facebook) ; +237 679127034 (WhatsApp).Email: fjocelain@yahoo.fr

COURS DE DESALIENATION N°15

CHRISTIANISME EN EGYPTE ET EN ETHIOPIE ANCIENNES

Des questions se posent, mais nous n’osons pas chercher des réponses, en esprit ou dans les œuvres
humaines. Depuis des siècles, les impérialistes leucodermes (Blanc) s’investissent à nous détruire
moralement, intellectuellement, politiquement, économiquement, culturellement, démographiquement et
technologiquement. Ce processus de destruction multiforme du Kamit (noir), c’est ce que nous appelons
l’ALIENATION. Notre rôle est la DESALIENATION POUR LA RENAISSANCE
AFRICAINE/KAMITE. Il est question de défossiliser (Cf. C.A.D) et de restituer cette histoire en vue de
permettre le réveil et l’éveil des consciences africaines pour la Renaissance Africaine. Nous devons
examiner le processus d’aliénation dont nous sommes victimes pour en comprendre les mécanismes
d’asservissement et trouver des solutions. Voilà la tâche commune de notre génération.

Sur la Religion, ma position est la suivante : Dieu s’est révélé à l’Homme noir (premier sur la terre)
bien avant les leucodermes (Blancs) apparu il y a 7000 ans environ et aucun peuple n’a le droit d’imposer sa
religion ou sa spiritualité aux autres. A chaque peuple, à chaque groupe, chaque individu sa manière d’entrer
en relation avec Dieu. C’est une affaire personnelle. Au nom de la foi pour préserver l’unité politique et
religieuse, les Chrétiens et les Arabo-musulmans ont massacré les non croyants et les hérétiques. Inquisition
médiévale1, Inquisitions des templiers2, Grandes croisades, Jihad et traites des noirs, les peuples « Chrétiens
et Arabo-musulmans » sont coupables d’avoir imposé des religions leur Religion au monde. Dans cette
réflexion, nous voulons juste répondre à la question : Comment le christianisme est arrivé en Egypte
Antique et en Ethiopie ancienne ?

1. L’origine du christianisme en Egypte Antique.

Dans mes recherches, j’ai pu noter que l’origine du christianisme en Egypte ancien est obscure. Mais
toutefois, la tradition copte (les coptes sont les Chrétiens d’Egypte) affirme que c’est St Marc3, au Ier siècle,
qui a apporté le christianisme en Egypte antique. « Les chrétiens d’Egypte s’appellent les Coptes. Leur
Eglise se réclame de l’autorité de l’apôtre Marc, qui aurait évangélisé le pays dans les années cinquante de
notre ère, avant d’être martyrisé en 68 à Alexandrie. Jésus lui-même serait venu, tout enfant, en Egypte,
fuyant la persécution d’Hérode, et y aurait séjourné trois ans semant les graines du christianisme et réalisant
la prédiction du prophète Isaïe : « Voici que Yahvé, monté sur un nuage léger, vient en Egypte. Les faux
dieux d’Egypte chancellent devant lui » (Isaïe 19 :1). De fait, l’itinéraire de la Sainte Famille dans la vallée
du Nil est aujourd’hui balisé de lieux de pèlerinage, alors que la mention de la fuite de l’Egypte dans
l’Evangile de Matthieu -2, 13-15) est très succincte. En réalité, ces traditions ne sont appuyées par aucun
témoignage, historique ou archéologique, et probablement légendaires »4

1
L’Inquisition pontificale est créée au VIIIe siècle par le Pape Grégoire IX. Au départ, en France, c’est un tribunal
pontifical pour lutter contre l’hérésie en Europe. Donc, si tu n’es pas d’accord avec les idées de l’Eglise, on te tue.
2
Fondé au XIIe siècle, pendant deux siècles, l’ordre militaire et religieux des Templiers défend violemment les pèlerins
de la « terre sainte » et l’Eglise catholique romaine. Il est dissout en 1312 par le Pape Clément V.
3
St Marc serait né au Ier siècle, 3ou 5 ans après la naissance de JC, dit-on. Mort en martyre à Alexandrie en Egypte en
l’an 68. Son évangile serait le plus vieux des quatre évangiles, avec celui de Matthieu. La St Marc est fêtée le 25 avril et le 8 mai
pour l’Eglise de Copte.
4
Visiter le site Historia.fr
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2. L’origine du christianisme en Ethiopie ancienne (Koush, Axoum)

D’après mes recherches, la tradition de l’Eglise éthiopienne orthodoxe dit que c’est St Frumence de
Tyr, consacré Evêque par St Athanase qui a introduit le Christianisme dans le pays en convertissant vers 330
le Roi Ezana d’Axoum (le royaume d’Axoum a succédé au royaume de Koush) qui fit aussitôt du
christianisme une religion d’Etat dans le pays. D’autres sources évoque la christianisation de l’Ethiopie
avant cette date, sous la reine Candace par Philippe et/ou Matthieu (Mort martyre en Ethiopie d’une blessure
d’épée). Une Reine noire d’Ethiopie, la Reine de Saba de son nom MAKEDA aurait fait un voyage à
Jérusalem rencontré le Roi Salomon, fils de David d’une sagesse proverbiale, infidèle à la loi divine, idolâtre
et responsable de la chute du royaume d’Israël. Le couple aurait eu un fils, Ménélik Ier dont la descendance
est la tribu juive des Falasha en Ethiopie. En 1527 et en 1621 respectivement les arabes et les jésuites ont
voulu imposer l’Islam et le catholicisme romain aux Ethiopiens.

Petite Analyse
On notera que si on en croit à ces thèses, le Christianisme en Egypte a existé bien avant le
catholicisme romain mis en place par Constantin au concile de Nicée en 325. Et c’est autour de cet
événement que l’Ethiopie est envahie par le christianisme. Donc avant l’arrivée du christianisme dans ces 2
pays, comme dans le reste de l’Afrique en général et au Cameroun en Particulier5, ont eu, sans nulle doute,
une religion ou une spiritualité. L’Ethiopie (Koush, Axoum) et l’Egypte connaissaient Râ (Dieu Solaire), la
déesse Isis (épouse d’Osiris), Osiris (Dieu juge des morts, époux d’Isis) et Horus (de Osiris ressuscité et Isis)
du Bassin du Nil. Des travaux scientifiques forts intéressants démontrent l’origine égyptienne du
Christianisme et de l’Islam, présentées comme des mythes empruntés aux traditions religieuses ou
spirituelles inspirées de l’Histoire d’Osiris, Horus (Dieu Egyptien), Dionysos (Dieu Grec), Mithra (Dieu
Perse), Adonis en Syrie et Attis en Asie. Le dénominateur quasiment commun de ces Dieu étant d’être
morts, ressuscités et montés au ciel. L’enjeu de toutes ces interprétations est d’obtenir une crédibilité auprès
de l’opinion, soit pour rétablir la vérité historique, soit pour recruter de nombreux épigones (disciples).
J’observe que même s’il y a des similitudes dans les histoires de ces Dieux (ou prophètes) des peuples
différents, il y a aussi des différences (créées ou réelles ? les auteurs s’opposent sur la question). Le nombre
de croyants se multiplie chaque jours avec toujours plus de fanatisme. Et des sources tant juives (Flavius
Josèph, historien juif du Ier siècle, etc), romaines que chrétiennes (les évangiles canoniques de Matthieu,
Marc, Luc et Jean) parlent de l’existence de Jésus tandis que certains, d’origines diverses le présente comme
un imposteur, un magicien, un mythe, une fiction, une imagination. Les manuscrits trouvés dans la mer
morte et autres recherches archéologiques ne prouvent pas encore clairement son existence. Les questions
capitales aujourd’hui, c’est où est la vérité historique ? Comment la faire reconnaître? Comment mettre fin
aux guerres religieuses qui secouent le monde ? Si Jésus a existé, est-ce celui que nous présente la bible ?
Y’a-t-il pas une différence entre le Jésus biblique et le Jésus historique ? Que sait-on de son enfance jusqu’à
30 ans car son ministère n’aura duré que 3 ans ?
Les Kamits (les Africains), conscients du processus d’aliénation culturelle et spirituelle ; et des
mécanismes de maintien dans l’asservissement, doivent sensibiliser massivement leurs frères et sœurs sur
l’importance de la spiritualité africaine, celle qui permet l’harmonie entre l’Homme et la nature ; entre
l’Homme, ses ankhcêtres et sa descendance. C’est pourquoi nos Chefs d’Etat, nos gardiens des traditions
(Chefs, Rois, notables, tous les initiés), les intellectuels et le peuple doivent prendre conscience,
REHABILITER, MIEUX STRUCTURER ET PRATIQUER LA SPIRITUALITE AFRICAINE/KAMITE6.
C’est la tâche commune de notre génération pour la RENAISSANCE AFRICAINE.

Que la lumière et la paix soient avec vous !

5
Le tout premier missionnaire au Cameroun est John Clark en 1841accompagné de l’ancien esclavagiste Dr Prince. Le
premier baptisé c’est Békima qui reçu pou nom de baptême « SMITH ». Et le 1er pasteur camerounais est le Yabassien George
Nkwé en 1855.
6
Un hommage doit être rendu ici à Mbogmbog Bassong pour ses efforts de restructuration de la Spiritualité Africaine.