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Direction éditoriale
Claude Morneau
Recherche et rédaction
Julie Brodeur, Mathieu Gélinas, Claude-Victor Langlois, Laurence Prud’homme-Gemme,
Pamela Rose-Jean, Vincent Vichit-Vadakan
Recherche et rédaction antérieures, extraits des guides Ulysse Comprendre le Japon,
Comprendre la Thaïlande, Fabuleux Japon, Fabuleuse Thaïlande – Cambodge, Laos, Vietnam
et Le meilleur du patrimoine mondial – 150 sites incontournables
Maud Archambault, Martin Beaulieu, Pierre Daveluy, Matthieu Delaunay, Ambroise Gabriel,
Annie Gilbert, Olivier Girard, Valérie Harvey, Alexandre Jouan, Rodolphe Lasnes, Teresa Pérez
Adjoints à l’édition
Annie Gilbert, Pierre Ledoux
Correction
Pierre Daveluy, Claire Thivierge
Conception graphique
Pascal Biet
Mise en page
Judy Tan
Conception de la couverture
Rachel Labrecque
Photographies
Première de couverture : Rizières autour de Sapa, Vietnam © iStockphoto.com/NanoStockk.
Bali, Indonésie © iStockphoto.com/Mac99.
Kaohsiung, Taïwan © iStockphoto.com/outcast85.
Cerisiers © iStockphoto.com/em100s.
Marché flottant, Thaïlande © iStockphoto.com/izzetugutmen.
Parapluies en papier, Chine © iStockphoto.com/caoyu36.
Kyoto, Japon © iStockphoto.com/Sean Pavone.
Krabi, Thaïlande © iStockphoto.com/saiko3p.
Hoi An, Vietnam © iStockphoto.com/Stephani-Elizabeth.

Cet ouvrage a été réalisé sous la direction de Daniel Desjardins et Claude Morneau.
Remerciements
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Nous tenons également à remercier le gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt
pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Guides de voyage Ulysse est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres.
Tous les moyens possibles ont été pris pour que les renseignements contenus dans ce guide
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glisser, des omissions sont toujours possibles, des adresses peuvent disparaître, les prix et les
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en cas de perte ou de dommage qui serait causé par une erreur ou une omission. Par ailleurs, il
incombe au voyageur de s’informer des conseils et avertissements émis par les autorités
compétentes du gouvernement de son pays au sujet des pays et régions qu’il compte visiter.
Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit,
sont formellement interdites sous peine de poursuite judiciaire.
© Guides de voyage Ulysse inc.
Tous droits réservés
ISBN 978-2-76587-314-3 (version numérique ePub)
Aux environs de Luang Prabang, Laos
© iStockphoto.com/GoodOlga
Préface
Partir à la découverte des civilisations millénaires de
l’Asie… Parcourir des pays envoûtants et visiter
temples, monastères et autres lieux sacrés… Arpenter
des métropoles à la fois historiques et tournées vers
l’avenir… Randonner à travers de spectaculaires sites
naturels… Voguer sur l’un des emblématiques
fleuves du continent… Se prélasser sur des plages au
cadre idyllique… Fréquenter des marchés flottants et
se délecter de savoureuses spécialités de cuisine de
rue…
L’Asie est riche d’un patrimoine fabuleux, de
traditions artistiques ancestrales, d’une activité
culturelle foisonnante et d’une nature généreuse.
Envie d’une grande expédition dans plusieurs
contrées ou d’une incursion plus approfondie dans les
secrets de l’une d’elles? Fasciné par les empires du
passé ou la célèbre route de la soie? Attiré par la
grande aventure au cœur de steppes sauvages ou de
paysages himalayens? Désireux de sillonner les
sentiers de rizières accrochées à flanc de montagne?
Curieux d’observer des pandas géants, des orangs-
outans et des éléphants? Séduit par les styles
architecturaux anciens ou par les exubérantes audaces
contemporaines? Partant pour une tournée de sites
iconiques comme Angkor Vat, la Grande Muraille et
le Taj Mahal, ou plutôt pour une excursion
gourmande à la rencontre de gastronomies régionales
légendaires?
Quelles que soient vos motivations, les divers pays
d’Asie vous réservent des expériences inoubliables.
Et comme tout commence toujours par une
inspiration, cet ouvrage a pour mission de vous
donner l’impulsion de départ. Il vous offre 50 idées
de voyages regroupées par thèmes, 50 odyssées
extraordinaires remplies de moments de grâce, bref,
50 itinéraires de rêve.
La pagode Linh Phuoc, Dalat, Vietnam
© iStockphoto.com/saiko3p

Pour réaliser ce recueil, nous avons mis en commun


le savoir-faire de l’équipe du voyagiste Tours
Chanteclerc, dont l’expertise en matière de
conception de circuits n’est plus à démontrer, et celui
de recherchistes impliqués dans la réalisation des
guides Ulysse. Ces professionnels, eux-mêmes de
véritables globe-trotteurs, ont ainsi été mis à
contribution pour l’élaboration des trajets qui figurent
dans ce livre.
Asie – 50 itinéraires de rêve vise à vous inspirer en
vue d’un périple prochain… ou plus lointain. Les
parcours qu’il renferme offrent ainsi autant de
propositions de base que vous pourrez remodeler à
votre guise. Suivre un tracé en sens inverse, choisir
un autre point de départ que celui indiqué, combiner
deux ou plusieurs circuits en un seul voyage, allonger
le temps consacré à une étape, rien de cela n’est
défendu, et toutes les libertés vous sont permises.
Bon voyage !
Sur les traces de l’histoire

Wat Chai Watthanaram, Thaïlande


© iStockphoto.com/Preto_perola
La Chine millénaire
Beijing, sa grande muraille et sa Cité interdite; Xi’an
et son armée de soldats en terre cuite; Guilin et sa
rivière qui ondule entre des montagnes au relief
spectaculaire; Suzhou et ses magnifiques jardins
traditionnels; Shanghai, mégapole contemporaine;
Hong Kong, la fascinante, où le présent côtoie le
passé et l’avenir, voilà la Chine millénaire! De
Beijing à Hong Kong, cet itinéraire vous propose une
odyssée de deux semaines qui vous plonge dans
l’extraordinaire diversité de cet immense pays.

Quand y aller?
Pour bénéficier d’une température favorable et de
précipitations limitées, à la fois à Beijing et Hong
Kong, les mois de mars, avril et octobre sont le
meilleur choix. Évitez la saison des typhons, qui
sévit dans la région de Hong Kong de mai à
septembre.

14 jours

De Beijing à Hong Kong


Pour qui? Pourquoi?
Pour qui veut vivre un choc culturel émerveillé, pour découvrir un territoire
immense et une culture millénaire, bref, pour le voyageur désireux d’aller à
la rencontre d’un univers à nul autre pareil.

Inoubliable…
Déguster le fameux canard laqué de Pékin.
Découvrir l’incroyable armée de terre cuite du mausolée du premier
empereur Qin.
Assister à un spectacle du Cirque de Shanghai.
Voguer sur la rivière Li au cœur de paysages karstiques.
Lac de l’Ouest, Hangzhou
© iStockphoto.com/4045

Jours 1 et 2
Beijing – Mutianyu – Beijing 150 km
Entamez votre séjour en vous rendant à la passe Mutianyu, un tronçon de la
Grande Muraille admirablement restauré qui offre des points de vue
époustouflants. Sur le chemin du retour, voyez le tombeau des Mings, où
reposent les 13 derniers empereurs chinois.
Consacrez la journée suivante à la découverte de Beijing, incluant la Cité
interdite. Ne manquez pas de faire une dégustation dans une maison de thé
traditionnelle avant de vous attabler autour d’un repas de canard laqué.
Canard laqué
© Shutterstock.com/Arunee Rodloy

Jour 3
Beijing (4h à 6h) Xi’an
Tôt le matin, prenez un train rapide vers Xi’an. À l’arrivée, dirigez-vous
vers la vieille ville pour faire une balade autour de la Grande mosquée et de
son quartier musulman, où s’affairent de nombreux marchands ambulants.
Visitez le Musée d’histoire du Shaanxi, qui présente une collection étoffée
d’art et d’artefacts chinois.
Xitang
© iStockphoto.com/4045

Le mausolée du premier empereur


Qin
Les environs de Xi’an, capitale du Shaanxi, abritent un site funéraire
exceptionnel : le mausolée du premier empereur Qin (qui unifia le
pays), célèbre pour son armée de terre cuite composée d’environ
8 000 guerriers et chevaux grandeur nature, enfouie dans le sol depuis
plus de 2 000 ans jusqu’à ce que des paysans la découvrent en 1974
alors qu’ils creusaient un puits.
Mausolée du premier empereur Qin
© iStockphoto.com/BartZuidema

Les quelque 200 fosses où les vestiges de l’armée de terre cuite ont
été retrouvés contiennent les statues de soldats et de chevaux
destinées à protéger l’empereur défunt. Pratiquement tous les
guerriers diffèrent les uns des autres, et les diverses unités de cette
armée d’argile se distinguent même par une couleur dominante.
Venus des quatre coins de l’Empire, des ouvriers travaillèrent jusqu’à
la mort de l’empereur, en 210, pour ériger cette ville souterraine sous
un gigantesque tumulus.

Jour 4
Xi’an (2h10) Hangzhou 110 km
Rendez-vous en matinée à l’extraordinaire mausolée du premier empereur
de Chine, qui abrite une armée de terre cuite constituée d’environ 8 000
statues de soldats et de chevaux grandeur nature. Prenez ensuite un vol pour
Hangzhou.

Grande mosquée, Xi’an


© iStockphoto.com/Leonard-LH

Jour 5
Hangzhou
Découvrez aujourd’hui le temple et monastère de Lingyin, édifié en l’an
328 sur une colline qui regorge de superbes statues, pavillons et pagodes.
Faites ensuite une promenade sur le lac de l’Ouest, où vous pourrez admirer
de somptueux paysages.

Jour 6
Hangzhou – Xitang 125 km
Mettez le cap sur la pittoresque vieille ville de Xitang, sillonnée de canaux
que traversent de ravissants ponts de pierre. Profitez de votre visite pour
naviguer dans ce cadre charmant. En soirée, émerveillez-vous devant
l’éclairage féerique qui illumine les canaux et les façades des bâtiments
traditionnels édifiés sur leurs bords.

Jour 7
Xitang – Suzhou 70 km
En matinée, filez vers Suzhou, également sillonnée de canaux, et flânez
dans ses jardins classiques harmonieux, ponctués de plans d’eau, de rochers
aux formes énigmatiques et de pavillons, dont celui du Maître des filets.
Visitez l’exceptionnel musée de Suzhou, puis explorez le secteur historique
de Panmen avant d’opter pour un des restaurants qui bordent ses canaux.

Jour 8
Suzhou – Shanghai 110 km
Partez à Shanghai tôt ce matin. Une fois rendu, déambulez sur la promenade
riveraine qui longe le « Bund », un quartier à l’architecture éclectique
alliant néogothique, Art déco et gratte-ciel contemporains. Arpentez ensuite
les rues étroites de l’ancienne concession française et les ruelles piétonnes
du Vieux Shanghai avec leur succession d’échoppes traditionnelles. En
soirée, assistez à un spectacle de cirque acrobatique chinois.

Le Cirque de Shanghai
La Chine étant mondialement réputée pour ses cirques acrobatiques,
il ne faut pas manquer l’occasion d’assister à une représentation
durant votre séjour. Les spectacles de Shanghai présentent la
quintessence de cette tradition circassienne. Les numéros sont
classiques, certes, mais exécutés à la perfection, et rappellent
combien l’esthétique, la rigueur et le sens du spectacle se marient à
merveille dans la culture chinoise.
Jour 9
Shanghai (2h35) Guilin
Profitez de la matinée pour explorer les vastes collections du musée de
Shanghai, situé sur la place du Peuple, puis rendez-vous à l’aéroport de
Shanghai prendre un vol à destination de Guilin. Si vous souhaitez
prolonger votre séjour à Shanghai, voir notre itinéraire consacré à cette
métropole Cliquez ici.

Rivière Li
© iStockphoto.com/aphotostory

Jour 10
Guilin (4h) Yangshuo
Rendez-vous ce matin à l’embarcadère Zhujiang pour faire une croisière sur
la rivière Li. Vous voguerez jusqu’à Yangshuo au cœur de paysages
féeriques ponctués des célèbres pitons karstiques qui font la renommée de
la région. À Yangshuo, choisissez un hébergement dans la splendide et
paisible campagne environnante, que vous explorerez à vélo en après-midi.

Jour 11
Yangshuo (2h30) Canton (Guangzhou) 35 km
Dirigez-vous à la gare de Yangshuo prendre un train rapide en direction de
Canton (aujourd’hui nommée Guangzhou), l’un des plus anciens ports de
Chine, point de convergence culturelle et commerciale de l’empire du
Milieu avec le reste du monde. Visitez l’île Shamian et la vieille ville pour
plonger dans l’héritage hétéroclite de Canton.

Jour 12
Canton (2h) Hong Kong
Prenez le métro puis le train rapide en direction la ville de Hong Kong. Des
siècles d’influence européenne ont donné une saveur bien singulière à cette
ville où passé et avenir cohabitent.

Jours 13 et 14
Hong Kong
Découvrez les nombreux visages de Hong Kong en entamant de bon matin
l’ascension en téléphérique vers le belvédère du Victoria Peak, qui offre un
panorama saisissant de la ville et du port. Parmi les activités
incontournables, ne manquez pas de parcourir le Musée d’histoire, de faire
une balade en sampan et de savourer un repas de dim sums. Si vous
souhaitez prolonger votre séjour à Hong Kong, voir notre itinéraire
consacré à cette métropole Cliquez ici.

La Chine à la carte
République populaire de Chine
Capitale Beijing
Langue officielle mandarin (autres langues parlées : cantonais, wu,
hsiang, min).
Religions bouddhisme, taoïsme, confucianisme.
Étiquette se promener pieds nus n’étant pas dans les habitudes
chinoises, rien ne vous interdit d’enfiler des chaussettes si vous
portez des sandales.
Un plat le canard laqué, la grande spécialité de la capitale.
Un artiste Chen Kaige, réalisateur du film Adieu ma concubine.
Le Sichuan, des pandas géants aux
grottes rupestres bouddhiques
Voici un séjour qui permet de faire un plongeon dans
l’histoire chinoise très ancienne de sa civilisation
Sanxingdui, méconnue, oubliée pendant trois
millénaires, et redécouverte que récemment! Autre
saut dans le temps, cette fois au XIIe s., à Dazu, qui
témoigne de la vitalité du bouddhisme en Chine avec
une extraordinaire statuaire rupestre. Les influences
tibétaines seront aussi du voyage dans vos
promenades à Chengdu, métropole de la très peuplée
région du Sichuan. Enfin, vous observerez des
pandas géants et profiterez de spécialités culinaires
uniques.

Quand y aller?
Les températures sont agréables d’avril à juin, en
septembre et octobre, avec moins de pluie durant
cette période.

6 jours

De Chengdu à Dazu
Pour qui? Pourquoi?
Pour tous ceux qui aiment les métropoles à échelle humaine, comme l’est
Chengdu, et qui se passionnent de culture chinoise. Pour plonger à l’une
des sources de la civilisation et de l’histoire de la Chine.

Inoubliable…
Explorer le vaste temple Wenshu, l’un des moments forts d’un séjour à
Chengdu.
Observer les pandas, aussi paresseux qu’enjoués.
Parcourir le site bouddhique de Dazu et découvrir une merveilleuse
statuaire rupestre.
Temple Wenshu
© iStockphoto.com/Serjio74

Jours 1 et 2
Chengdu
Commencez votre séjour par la visite du temple Wenshu, un lieu de culte et
monastère bouddhique doté d’un excellent restaurant végétarien, l’un des
moments forts de votre séjour à Chengdu. Véritable cité dans la cité, il
comporte de nombreux pavillons reliés par des allées où l’on propose
encens et autres articles religieux. On peut aussi admirer de nombreuses
sculptures de toutes les époques sur le site.
Jinli Gujie, Chengdu
© iStockphoto.com/4045

Le tombeau de l’empereur Wang Jian, qui date du Xe s., n’a été redécouvert
que dans les années 1940. La tombe elle-même est décorée de bas-reliefs
qui représentent 22 musiciens, tous jouant un instrument différent. À l’ouest
de la ville se trouve le Musée du site de Jinsha, consacré aux découvertes
que des archéologues y ont faites en 2001. Imaginez que des travaux
routiers entrepris au début de notre millénaire ont révélé les vestiges d’un
grand centre urbain datant de 3 000 ans! Vous pourrez voir le site des
fouilles et, dans un musée, les extraordinaires objets recouvrés qui racontent
la vie des humains qui vivaient là il y a si longtemps.
Musée de Sanxingdui, Guanghan
© Dreamstime.com/Bai Xuejia

Le temple de Wuhou se trouve près du quartier tibétain, qu’il faut explorer à


pied. Vous y verrez des boutiques et restaurants du Tibet, région proche du
Sichuan dont Chengdu s’avère la métropole la plus proche. Ce temple
comprend un ensemble de bâtiments entouré d’un grand parc doté d’un lac
aux abords duquel il fait bon se promener. Il compte quelques sculptures
intéressantes qu’on aperçoit au détour de ses allées bordées de murs peints
en rouge vieilli. Juste à côté, on a reconstruit un village à l’ancienne, Jinli
Gujie, qui permet d’imaginer un peu le Chengdu d’il y a 100 ans.
Le temple Qingyang, l’un des plus anciens et plus importants lieux de culte
taoïste de la Chine, vaut la visite pour sa pagode octogonale entourée d’un
beau parc. Enfin, le Parc du Peuple constitue un lieu d’observation
privilégiée de la vie sociale à Chengdu, avec des groupes qui pratiquent le
taï-chi alors que d’autres dansent au son de musiques exotiques à nos
oreilles d’Occidentaux.

Le bouddhisme en Chine
Du VIe s. au milieu du IXe s., l’introduction du bouddhisme laisse
une profonde empreinte étrangère sur le pays. Au VIIe s., la Chine
devient même le centre du monde bouddhiste : des missionnaires des
pays voisins, dont le Japon, la Corée et le Vietnam, vont y suivre des
formations et collecter des textes bouddhiques sacrés. Le bouddhisme
génère ainsi une formidable transmission culturelle depuis la Chine et
vers la Chine. Bien que très influent dans de nombreux aspects de la
culture, il ne réussit pas à s’imposer dans la conduite des affaires
politiques. Nombreux sont ceux à l’époque qui récusent son étrangeté
(pratique de la crémation notamment) et ses effets néfastes sur
l’économie (exemption de taxes pour les monastères bouddhiques).
Aujourd’hui, les bouddhistes pratiquants se trouvent surtout au Tibet
et dans les régions avoisinantes, comme le Sichuan.

Jour 3
Chengdu : les pandas
Voilà l’apogée de votre séjour à Chengdu : la visite du Centre de recherche
et d’élevage du panda géant. Ce sympathique mammifère, qui appartient à
la famille des ursidés, arbore un pelage blanc tacheté de noir et des oreilles
noires. Vous le verrez traîner paresseusement, parfois jouer ou manger
(début et fin de journée). Un enclos abrite les plus jeunes pandas, âgés d’un
à deux ans; on trouve aussi une section où les femelles prennent soin des
nouveau-nés (naissances en automne et en hiver). On peut également
observer des pandas roux. Le musée qui complète le site apporte un
éclairage intéressant sur ces animaux dont la survie était jusqu’ici menacée.
Panda
© iStockphoto.com/Young777

La cuisine sichuanaise
Vous vous délecterez de la gastronomie sichuanaise, réputée pour son
goût relevé de piments, de poivre et de gingembre. Comme le climat
de la région est plutôt torride, un proverbe assure que « manger épicé
permet de faire sortir la chaleur du corps ». Les plats, préparés à base
de porc, de volaille, de légumineuses, de graines de soja, de
champignons, de pousses de bambou ou de viande marinée, sont
habituellement grillés ou cuits en sauce brune, à la vapeur ou à feu vif
sans huile. Ne manquez pas la fondue locale avec du tofu (qui est en
fait un fromage de soja), mais préparez-vous à y tremper toutes sortes
d’abats. Les légumes saumurés et le canard fumé font également
partie des mets de choix.
La cuisine sichuanaise
© iStockphoto.com/iStockphoto.com/chuyu

Jour 4
Chengdu (25 min) Guanghan Chengdu
(25 min)

Accessible par le train, le musée de Sanxingdui, à Guanghan, à 38 km au


nord de Chengdu, vous transporte 3 000 ans en arrière, dans l’un des
berceaux de la civilisation chinoise, la culture Shu. L’existence de cette
société dans l’antique Sichuan était inconnue jusque dans les années 1980!
Vous verrez dans ce musée des artéfacts extraordinaires, masques,
sculptures et arbres divins, en bronze, en or, en jade ou en ivoire. Il faut
prévoir une demi-journée sur place, puis rentrer à Chengdu pour profiter de
l’animation urbaine.
Déesse de la Miséricorde, Dazu
© iStockphoto.com/SCQBJ-JZ

Jours 5 et 6
Chengdu (1h) Dazu
Une heure en train rapide vous emmènera à la gare de Dazu. De là, un bus
ou un taxi vous conduira en ville où vous trouverez à vous loger. Consacrez
la journée du lendemain à la visite des grottes bouddhiques de Dazu. La
région compte en fait une quarantaine de sites qui présentent des sculptures
rupestres, mais c’est la Colline du Sommet Précieux qui constitue son
principal attrait. Les œuvres de ce site, qui remontent aux XIIe et XIIIe s.,
s’intègrent harmonieusement avec la configuration des rochers. L’ensemble
dégage une atmosphère paisible, propice au recueillement. Remarquez le
bouddha couché, long de 30 m, ainsi que la déesse de la Miséricorde, en or,
avec son millier de bras.

Bouddha couché, Dazu


© iStockphoto.com/jejim
Le mont Fuji et les Alpes
japonaises
L’harmonieuse silhouette du mont Fuji, qui trône au
centre de l’archipel, représente l’icône
internationalement reconnue de l’Empire du Soleil
levant. En 864, d’immenses coulées de lave
transformèrent le flanc septentrional de la base de la
montagne, créant les lacs qui lui servent aujourd’hui
de miroir. Pour les Japonais, le Fuji-san constitue une
présence familière autant qu’une puissance sacrée,
vénérée comme demeure de divinités, et, depuis
longue date, objet de pèlerinages où la dévotion se
mêle aux loisirs du « tourisme » avant la lettre.

Quand y aller?
À moins de vouloir pratiquer des sports d’hiver, il
vaut mieux y aller entre mars et novembre, avec une
préférence pour le printemps afin de voir les arbres
en fleurs.

12 jours

Du mont Fuji à Nagoya


Pour qui? Pourquoi?
Pour les amoureux des montagnes et de la nature et pour les amateurs de
plein air. Pour découvrir un Japon traditionnel qui honore la beauté de son
environnement.

Inoubliable…
Découvrir la vue sublime sur le volcan Fuji depuis l’observatoire
panoramique qu’est le Panorama Dai.
Parcourir la route alpine de Tateyama-Kurobe dans le parc Chûbu-
Sangaku.
Traverser les siècles dans le quartier Sanmachi Suji à Takayama.
Vue du mont Fuji depuis le Panorama Dai
© Shutterstock.com/Lifestyle Travel Photo

Jours 1 et 2
Le mont Fuji
Gravir le mont Fuji nécessite une très bonne forme physique; sans y
grimper, on explore l’aire naturelle qui s’étend à son pied, du côté nord,
pour les vues splendides qu’elle offre sur la montagne et pour les merveilles
naturelles sculptées par des torrents de lave : cascades, grottes, forêt nimbée
de mystère et lacs célèbres qui ont fait la renommée de la région.

Le mont Fuji
Plus haut sommet du pays (3 776 m), le mont Fuji est un jeune
stratovolcan apparu il y a 600 000 ans. De 781 à 1707, il a connu une
quinzaine d’éruptions qui ont façonné le paysage des alentours. Situé
dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques eurasienne,
pacifique, et philippine, il est toujours considéré comme un volcan
actif, avec toutefois un très faible risque d’éruption. Sa base fait une
circonférence de 125 km, tandis que son cratère atteint un diamètre
de 500 m.

Jour 3
La région des cinq lacs
Vers l’ouest se succèdent les lacs : Yamanaka, Kawaguchi, Sai, Shoji et
Motosu. Le Kawaguchiko reste le plus populaire en raison de ses
magnifiques panoramas. Vous pourrez parcourir ses rives à vélo, prendre le
téléphérique du mont Kachikachi et visiter le sanctuaire Komitake.

Walter Weston
L’appellation « Alpes japonaises » a été popularisée par Walter
Weston, un missionnaire anglais et conseiller du gouvernement
japonais. Entre 1888 à 1915, il passa 15 ans au Japon. En 1895, il
publia Mountaineering and Exploring in the Japanese Alps, puis créa
le premier club alpin japonais en 1906.

Jour 4
Le Yamanakako
À 1 000 m d’altitude, le Yamanakako est le plus étendu des cinq lacs et le
choix de ceux qui cherchent le calme. On peut y faire des randonnées et des
excursions en bateau ou à vélo; mais le clou de la journée sera la vue
sublime sur le volcan depuis l’observatoire panoramique, le Panorama Dai.

Jour 5
Mont Fuji (3h) Matsumoto
Quittez le mont Fuji pour accéder aux Alpes japonaises, avec un premier
arrêt à Matsumoto qui arbore un symbole de son passé féodal, son château
bâti au XVIe s. Depuis son niveau supérieur, on jouit d’une vue imprenable
sur la chaîne des Alpes. Puis vous traverserez la rivière Metoba pour arriver
à Nakamachi, le quartier des marchands durant l’époque d’Edo, avec ses
bâtiments de style kura (entrepôt) aux murs blancs et noirs.

Château de Matsumoto
© Dreamstime.com/Umarin Nakamura

Jour 6
Matsumoto (1h) Nagano
Voyagez vers le nord jusqu’à Nagano, qui s’est développée autour du
temple Zenkô-ji, fondé au VIIe s. Le complexe religieux compte 39
bâtiments de plusieurs écoles de pensée bouddhiste.
Temple Zenkô-ji, Nagano
© Shutterstock.com/mTaira

Jour 7
Nagano (1h30) + (1h); ou (2h30) Vallée de Kamikochi
Revenez au cœur des Alpes, au parc Chûbu-Sangaku, dans la vallée de
Kamikochi, pour découvrir l’un des plus beaux paysages du Japon; à
1 500 m d’altitude, cette étroite vallée offre de nombreux sentiers, sans
dénivelé. La route alpine de Tateyama-Kurobe, le point culminant du parc,
est une pure merveille le long de laquelle des paysages extraordinaires se
révèlent.
Vallée de Kamikochi
© Dreamstime.com/Pius Lee

Jour 8
Vallée de Kamikochi (1h30) Takayama
Conservatoire des traditions japonaises, Takayama était renommée pour le
talent de ses charpentiers, comme en témoigne le musée Takayama-jinya,
un site fascinant à parcourir. Voyez le pittoresque pont Nakahashi qui mène
au quartier historique Sanmachi Suji, où vous aurez l’impression de
traverser les siècles.
Shirakawa-go
© iStockphoto.com/fukh

Jour 9
Takayama – Shirakawa-go – Gokayama –
Takayama 200 km AR
Cette excursion vous transportera vers un Japon oublié, dans une région
reculée qui maintient un habitat et des modes de vie traditionnels. Isolés du
monde durant les mois d’hiver, Shirakawa et Gokayama comptent une
centaine de maisons rurales de style gasshô-zukuri, avec leurs toits de
chaume très pointus. Des familles élargies y vivaient sur plusieurs niveaux,
alors qu’au dernier étage, on faisait l’élevage de vers à soie et en tissait le
fil.
Sanmachi Suji, Takayama
© Shutterstock.com/mTaira

Jour 10
Takayama (3h) Kanazawa
Au pied du château de Kanazawa s’étend l’ancien quartier des samouraïs
Nagamachi, avec son lacis de ruelles pavées et de canaux. Voyez la
résidence Nomura, remarquable pour son jardin, son architecture et la
décoration de ses fusuma (portes coulissantes japonaises).
Résidence Nomura, Kanazawa
© Shutterstock.com/leochachaume24

Le Kenroku-en, considéré comme l’un des trois plus beaux jardins du pays,
avec ses arbres, lanternes, cascades, étangs, ponts, rochers et sentiers
agencés pour faire honneur à son nom de « jardin aux six attributs »
(espace, calme, ingéniosité, beauté antique, usage de l’eau, vue
magnifique), qui créent ainsi un aménagement paysager parfait.
Le quartier Teramachi regroupe quant à lui pas moins de 70 temples, dont
les plus imposants s’alignent le long de la rue principale.

Jour 11
Kanazawa (1h30) Fukui
À Fukui, on visite le temple Eihei, construit en 1244, autant pour son
emplacement idyllique à flanc de montagne, en pleine forêt, que pour son
architecture singulière – un ensemble de 70 bâtiments que relient de longs
corridors couverts permettant de s’abriter de la neige.
À ne pas manquer : le Musée des dinosaures, dont on a trouvé plusieurs
squelettes dans la région.

Route alpine de Tateyama-Kurobe


© Shutterstock.com/Venus.1777

Jour 12
Fukui (2h30) Nagoya
Pour revenir sur l’épine dorsale du réseau ferroviaire, rejoignez Nagoya à
l’audacieuse architecture moderne dont vous aurez une vue d’ensemble
depuis l’observatoire de la Sky Promenade. La visite du château, avec son
palais Honmaru aux splendides peintures, complètera votre séjour dans
cette ville.

Le Japon à la carte
État du Japon
Capitale Tokyo
Langue officielle japonais
Religions shintoïsme, bouddhisme, christianisme.
Étiquette au moment des repas, quand vous manipulez les baguettes,
évitez de les frotter ensemble, de les agiter en l’air, de les pointer
vers quelqu’un ou de les planter dans votre nourriture.
Un plat le sushi, un mets à base de riz sucré et vinaigré, de poisson
cru, de condiments, de légumes et de feuilles d’algues, le tout
présenté en rouleau découpé en tranches et accompagné de wasabi,
de gingembre mariné et de sauce soya.
Un artiste ambassadeur artistique japonais aux multiples talents,
Takeshi Kitano est acteur, cinéaste, animateur à la télévision et
écrivain.
Immersion dans l’âge d’or de
l’histoire japonaise
Berceau de la civilisation japonaise, la région du
Kansai fut aussi son centre politique pendant plus
d’un millénaire. On trouve une profusion de trésors
historiques dans ses temples et sanctuaires. Un séjour
dans le Kansai permet donc de plonger aux sources
de la culture nipponne. C’est dans cette région que
l’autrice Murasaki Shikibu rédigea au XIe s. le
monumental Roman de Genji, considéré comme le
premier roman psychologique du monde. En prime,
vos papilles pourront témoigner de la notoriété
gastronomique de la région.

Quand y aller?
Les températures sont agréables en avril, mai,
octobre et novembre, avec moins d’un jour de pluie
sur trois.

6 jours

De Kyôto à Ôsaka

Pour qui? Pourquoi?


Pour ceux qui veulent s’approcher des traditions et de l’histoire japonaises.
Pour s’imprégner de la culture nippone millénaire, plus vivante et
authentique ici qu’ailleurs.

Inoubliable…
Découvrir les 1 000 statues en bois du temple Sanjûsangendô à Kyôto.
Remonter le temps jusqu’avant l’an 1000 à Nara, pour découvrir des
monuments qui racontent les époques anciennes.
Kyôto
© iStockphoto.com/Sean Pavone

Jours 1 à 4
Kyôto
Ville extraordinaire comptant près de 3 000 temples, Kyôto fut fondée en
794. Même si elle perdit officiellement son statut de capitale en 1868, elle
demeure le symbole de la culture japonaise. Malgré son ancienneté, vous
serez ébahi par le modernisme de la gare toute vitrée où vous arriverez. Elle
est surplombée par un centre commercial de 10 étages au sommet duquel un
observatoire extérieur permet de voir les trains quitter la station, en plus
d’offrir un beau panorama, de jour comme de soir.
Sanjûsangendô, Kyôto
© wikimedia, Zairon / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)

Juste en face de la gare se dresse la tour de Kyôto et, dans les environs
immédiats, trois temples à visiter. Le Nishi Hongan-ji, bouddhique, abrite
de belles peintures religieuses dans ses bâtiments des XVIe et XVIIe s.
Remarquez sa porte Kara-mon de style chinois, décorée d’une profusion de
fleurs, d’animaux et d’êtres mythiques, dont le kirin qui décore les
bouteilles de bière de la marque éponyme. Le temple Higashi Hongan-ji,
situé à quelques minutes à pied, comporte un grand toit en bois et un jardin
Shosei-en avec un très joli étang qu’enjambent des ponts de pierre. Au sud-
ouest de la gare se trouve le Tô-ji avec sa belle pagode à cinq niveaux, la
plus haute du Japon.
Pavillon d’or Kinkaku, Kyôto
© pixabay.com/pen_ash

Gion, le quartier le plus connu de Kyôto, et jadis celui des geishas, vous
séduira par ses rues sinueuses et ses petites maisons en bois. Le Kiyomizu-
dera, l’un des temples les plus impressionnants du pays, perché à flanc de
montagne, offre une vue époustouflante sur Kyôto. Son pavillon principal
repose sur de longs piliers.
Un des temples bouddhiques à ne pas manquer est l’imposant
Sanjûsangendô, doté de la plus longue structure de bois au monde et de
1 000 statues en bois de divinités bouddhistes, ainsi que d’une plus
imposante au centre, le Senju Kannon. Les personnages sculptés aux
multiples bras, l’odeur d’encens et la lumière tamisée impressionnent les
visiteurs qui baignent dans l’ambiance feutrée de ce temple du XIIIe s.
Chemin de la philosophie, Kyôto
© iStockphoto.com/7maru

Le Kyôto National Museum possède une collection de plus de 10 000


œuvres d’art, exposées en rotation. Pièces archéologiques, céramiques,
peintures et sculptures en pierre ou en bronze témoignent de la beauté de
l’art japonais. Au temple Josho-ji trône le Pavillon d’argent Ginkaku,
célèbre pour son jardin sec. Au départ de ce bâtiment, on peut suivre vers le
sud le Chemin de la philosophie, bordé d’un canal et de cerisiers, que le
philosophe Kitarô Nishida empruntait lorsqu’il souhaitait méditer. Une série
de temples s’y succèdent.
Le célébrissime Pavillon d’or Kinkaku, situé dans l’enceinte du temple
Rokuon-ji, fut d’abord la résidence du shogun Ashikaga à la fin du XIVe s.
On l’admire depuis un très beau parc. Tout près se trouve le temple du repos
du dragon, le Ryôan-ji, où l’on peut contempler le plus célèbre des jardins
zen. On peut voir les 15 pierres posées dans le gravier gris du jardin sec,
mais elles ne sont jamais visibles en même temps, car peu importe où l’on
se déplace, l’une d’elles en cache une autre.
Le nord de Kyôto recèle de nombreux autres trésors. Le sanctuaire Kitano
Tenmangû, construit en 947, est le refuge des étudiants qui espèrent réussir
un examen. On peut aussi visiter l’Imamiya-jinja, un minuscule sanctuaire
shinto, réputé pour être l’endroit où les rêves deviendront réalité. Tout près
se dresse un grand temple bouddhique, le Daitoku-Ji; se promener sur ses
petits trottoirs entourés de hautes clôtures qui protègent les nombreux
pavillons est un véritable bonheur. Un peu plus loin, le Daisen-in mérite une
visite pour ses portes coulissantes peintes des XVe et XVIe s. et pour son
jardin sec. Le très joli sanctuaire Shimogamo-jinja borde ce qu’il reste
d’une forêt primaire, la Tadasu no Mori. Au milieu des pavillons rouges de
ce magnifique édifice et des grands arbres qui le ceinturent, il n’est pas rare
de tomber sur une cérémonie de mariage traditionnelle.
Au centre de la ville de Kyôto, le château du shogun Nijô-jo, un vaste
ensemble entouré de douves, comprend le palais et les jardins Ninomaru. Le
palais comporte de superbes paravents peints et des planchers rossignols, à
l’épreuve des ninjas : essayez d’y marcher sans faire de bruit… vous serez
trahi par leur « chant », d’où leur nom.

Le shintoïsme
Les origines du shintoïsme, la religion indigène du Japon, remontent
à la nuit des temps, bien avant les premiers balbutiements de la
civilisation japonaise. Principalement fondé sur les rapports entre les
humains et la nature, il ne possède aucune écriture sacrée ni structure
religieuse ou autorité morale suprême dictant précisément ses
préceptes. Le shintoïsme est plutôt une vision de l’univers dite
animiste, car le monde selon le shintô est peuplé de dieux et d’entités
divines des plus diverses, et il est dit que tous les êtres et phénomènes
naturels sont dotés d’une force spirituelle.
Dans la conception shintô du monde, la nature de l’être humain est
fondamentalement bonne, bien que certains événements ou actions
puissent causer des souillures qui devront être purifiées par la suite.
La pureté et la purification, des notions essentielles de cette religion,
sont la cause et la finalité de la plupart des rites liés à cette croyance.
Longtemps associé au pouvoir impérial, le shintoïsme est devenu la
religion officielle de l’État japonais au cours de la restauration de
Meiji, ce qui fit alors ombrage au bouddhisme, introduit au Japon
vers le VIe s.

Jour 5
Kyôto – Nara 100 km
Avant que Kyôto devienne la capitale du Japon pendant près de 1 000 ans,
c’est la très vieille ville sacrée de Nara qui possédait ce titre. Des milliers de
cerfs vivant en liberté dans le parc de Nara protègent la cité. Le premier
temple sur la route du parc, le Kôfuku-ji, compte de nombreuses pagodes,
dont une à cinq niveaux; le musée présente des sculptures en bois
extraordinaires.
L’une des principales attractions de la ville est sans contredit le Tôdai-ji, qui
expose ce qui fut longtemps le plus grand bouddha du monde (15 m, 500
tonnes), qu’un artiste coréen a réalisé au VIIIe s. En prenant un sentier tout
près, vous atteindrez le Kasuga-taisha, un sanctuaire shinto absolument
extraordinaire! La promenade est agréable, au milieu des arbres
gigantesques et des cerfs. Ce sanctuaire est réputé pour ses lanternes de
pierre, de bronze et de bois. Un vieux cèdre japonais de 1 000 ans, au tronc
de 8 m entouré d’une corde sacrée, témoigne de l’âge du site, établi en 768,
mais dont une partie est reconstruite tous les 20 ans, comme le veut la
tradition shintoïste.
Ceux qui disposent de plus de temps prendront le train qui rejoint en 20 min
le temple Hôryû-ji dans la ville toute proche d’Ikaruga. Intimement lié à
l’histoire de l’ancienne capitale Nara, il a été construit par le prince Shôtoku
vers l’an 700.
Un cerf au sanctuaire Kasuga-taisha, Nara
© iStockphoto.com/LisaStrachan

Les kaiseki
Bien qu’on retrouve les kaiseki partout au Japon, Kyôto est célèbre
pour ces présentations d’une grande quantité de jolis petits plats
disposés de façon à créer un superbe effet esthétique. La nourriture
est dressée sur des plats, assiettes et couverts de porcelaine décorés et
laqués, diversement agencés pour créer des présentations riches,
harmonieuses et délicieuses. Aujourd’hui, de nombreux restaurants
de fine cuisine ont adopté les méthodes du kaiseki dans la
composition et l’apparence de leurs plats. Tentez de profiter des
formules spéciales proposées pour le déjeuner.
Les kaiseki
© iStockphoto.com/Nick Poon

Jour 6
Nara – Ôsaka 80 km
La ville d’Ôsaka, centre du Kansai, compte trois millions d’habitants et
renferme de nombreux gratte-ciel, notamment le fameux Umeda Sky
Building et ses deux tours, dont une gigantesque plateforme d’observation
circulaire relie les sommets. Le quartier d’Umeda, dans le nord d’Ôsaka,
regroupe plusieurs des grands immeubles de la ville. S’y dresse aussi le
centre commercial HEP Five, un peu déjanté avec ses baleines rouges de 20
m de long et sa grande roue accessible depuis le septième étage, qui offre
un panorama sur la ville du haut de ses 106 m. On y trouve également le
château Ôsakajô, entouré de superbes douves et de murailles
impressionnantes. À l’extérieur de son parc, on peut contempler un gratte-
ciel complètement vitré qui se reflète dans les douves et forme un genre de
tour de cristal qui tranche agréablement avec l’architecture traditionnelle du
château.
Château Ôsakajô
© iStockphoto.com/BluePlanetEarth

Ôsaka héberge également l’un des plus grands aquariums du monde, le


Kaiyukan. La visite débute au huitième étage et descend lentement vers les
profondeurs de l’océan Pacifique. On peut y observer plus de 600 espèces
aquatiques et marines. Le soir venu, profitez de l’animation de la rue
commerciale Dotonbori qui longe un canal.
Le Kyûshû et le Chôgoku
L’île de Kyûshû a joué un rôle crucial dans l’histoire
du Japon; à deux pas de la Corée et face à Shanghai,
elle fut pendant longtemps un important port d’entrée
de la culture et des influences étrangères. C’est aussi
par Kyûshû que le christianisme pénétra au Japon. Et
c’est uniquement sur Kyûshû, à Nagasaki, que les
contacts avec l’étranger furent permis durant le
sakoku, une période d’isolement du pays qui dura
plus de 200 ans. Quant au Chôgoku voisin, on y
visitera les villes faciles d’accès de la mer intérieure,
elles aussi chargées d’histoire.

Quand y aller?
Avril et mai sont les mois les plus agréables.

15 jours

Le tour de l’île de Kyûshû avec prolongation dans le


Chôgoku

Pour qui? Pourquoi?


Pour les amoureux de paysages maritimes et pour découvrir un Japon
historique quelque peu à l’écart des régions les plus visitées.
Inoubliable…
Se balader en frissonnant un peu autour du volcan Sakura-jima, un
des plus actifs sur terre.
Prendre un bain à 50°C dans le sable chaud d’Ibusuki.
Déguster l’anguille « Unagi seiro-mushi » à Yanagawa.
Kagoshima et le volcan Sakura-jima
© iStockphoto.com/Sean Pavone

Jour 1
Fukuoka
Une vie nocturne animée constitue la principale attraction de Fukuoka, avec
ses yatai, de petits restaurants alignés sur le bord du fleuve Naka. Les
amateurs d’arts visuels visiteront le Fukuoka Asian Art Museum, consacré à
l’art asiatique contemporain.

Jour 2
Fukuoka (2h30) Nagasaki
Du XVIIe au XIXe s., Nagasaki fut la seule ville du pays en contact avec
l’étranger; le patrimoine architectural témoigne de cette période et de la
modernisation qui suivit. On visite les jardins et la résidence du marchand
écossais Glover. Tout près se trouve la « pente hollandaise » Oranda Zaka,
qui donnait accès aux belles demeures des Européens. Voyez ensuite le pont
Méganébashi, le plus vieux pont de pierre du Japon, et la Téramachi dôri
(l’avenue des temples), avec le temple Kôfuku-ji du XVIIe s. et le Sôfuku-ji
à l’architecture majestueuse.

Parc de la paix Heiwa Kôen, Nagasaki


© Dreamstime.com/Cowardlion

Jour 3
Nagasaki
Nagasaki, c’est aussi le parc de la paix Heiwa Kôen, dédié aux victimes de
l’explosion atomique du 9 août 1945. À quelques pas de là se trouve le
musée de la bombe atomique Nagasaki Genbaku Shiryôkan.
Jour 4
Nagasaki (50 min) île de Hashima Nagasaki
(50 min)

La petite île de Hashima fut habitée de 1887 à 1974 par des mineurs et leurs
familles, qui extrayaient le charbon à 1 000 m sous terre. Elle était dotée
d’un hôpital, d’une école, d’un hôtel de ville, d’un cinéma et d’une piscine
publique. Site des premiers complexes résidentiels en béton du pays, l’île
était considérée comme un symbole du progrès. On s’y rend en visites
guidées.

Bain de sable noir, Ibusuki


© Shutterstock.com/leungchopan

Jour 5
Nagasaki (2h40) Yanagawa
Yanagawa, une « cité d’eau », compte 470 km de canaux d’irrigation. On y
fait maintenant des tours de bateaux, poussés à la perche sur des canaux
bordés de saules pleureurs. Sur les abords, des maisons de clans de l’ère
féodale préservées peuvent être visitées. D’autres, converties en restaurants,
proposent de l’anguille apprêtée à la façon locale.

Unagi seiro-mushi
© Dreamstime.com/Kan1234

Jour 6
Yanagawa (3h) Kagoshima
Visitez le jardin Sengan-en, aménagé à Kagoshima en 1658, puis prenez le
traversier vers l’île volcan Sakura-jima (15 min); un des volcans les plus
actifs sur terre, il crache chaque jour un peu de cendres. L’observatoire
Yunohira Tenbôsho offre un beau panorama sur la ville, la baie et les
cratères. On verra aussi le Kurokami-maibotsu Torii, en partie enseveli par
les cendres de l’irruption de 1914.
Le shôchû
Le shôchû est un alcool distillé fait d’orge, de sarrasin, de patate
douce ou de riz. Arrivé d’Asie du Sud-Est, il fut modifié à
Kagoshima. Son degré d’alcool varie de 20° à 45°; il peut être bu sec,
avec de la glace, ou allongé avec du jus de fruits. Le shôchû ne doit
pas être confondu avec le saké (nihonshu), fait de riz, mais plus doux,
avec de 14° à 17° d’alcool, et obtenu par simple fermentation.

Shôchû
© Shutterstock.com/journey601

Jour 7
Kagoshima (1h30) Ibusuki (1h30) Kagoshima
Près de la pointe sud du Kyûshû s’étend Ibusuki, reconnue pour ses bains
chauds (50°C) de sable noir. En chemin, on peut s’arrêter à Chiran, célèbre
pour ses maisons de samouraïs et pour les kamikazes que l’on y entraînait.
Un musée de la Paix porte à réfléchir sur la manipulation des individus
durant les guerres.

Kakuré kirishitan : les chrétiens


cachés
Aujourd’hui, 0,5% de la population japonaise est chrétienne, la
majorité étant concentrée à Nagasaki. Le christianisme, introduit au
Japon au XVIe s. par le missionnaire jésuite François Xavier, se
propagea rapidement, surtout dans les environs de Nagasaki. Au
début du XVIIe s., les autorités japonaises ont cependant banni cette
pratique de la foi, et les prêtres étrangers durent quitter le pays. Dès
lors, les chrétiens japonais commencèrent à se cacher pour prier, d’où
leur appellation de kakuré kirishitan (« chrétiens cachés »). Ils
modifièrent aussi plusieurs de leurs pratiques chrétiennes, de sorte
qu’elles ressemblent aux rites bouddhistes, dans l’espoir de protéger
leur clandestinité. Malgré tout, plusieurs chrétiens furent découverts
par les autorités japonaises, torturés puis tués de diverses façons, dont
la crucifixion et la noyade.

Jour 8
Kagoshima (3h45) Nichinan
À Nichinan se dresse l’Udo-jingû, un sanctuaire shinto perché dans des
falaises surplombant la mer, au milieu d’un superbe paysage; avec son
bâtiment principal situé à l’intérieur d’une grotte, il présente une
architecture originale.

Jours 9 et 10
Nichinan (5h) Beppu
Beppu compte une grande variété de onsen pour la détente, mais on visite
aussi son circuit des enfers, Jigoku, et ses bains remarquables avec boue en
ébullition ou eau couleur de sang. Tout près, Yufu-in dégage plus de charme
avec son lac, ses musées et ses paysages pittoresques. On y trouve aussi
plusieurs onsen, dont l’antique bain public Shitan-yu aux toits de chaume.

Jigoku, Beppu
© Shutterstock.com/Sean Pavone

Jour 11
Beppu (1h) Usa (1h30) Kita-Kyûshû
À Usa, voyez le sanctuaire shinto Usajingû, dédié au dieu guerrier
Hachiman. Les torii, portes, ponts et pavillons, tous de couleur vermeille,
sont élégamment disposés sur le site. À Kita-Kyûshû, le port rétro Moji-kô
comprend plusieurs bâtiments de style occidental rappelant l’ère Meiji. En
retrait du centre-ville, on visite le Kawachi Fujien, un jardin de toute beauté
avec ses glycines en fleur au printemps et ses érables rougissants en
automne. Un peu plus loin trône le mont Sarakurayama; du sommet, on peut
contempler la ville de Kita-Kyûshû et l’île de Honshû en un seul coup
d’œil, un spectacle flamboyant, surtout après la tombée de la nuit.

Kita-Kyûshû
© iStockphoto.com/takafumi99

Jours 12 et 13
Kita-Kyûshû (1h40) Hiroshima
Le Parc du Mémorial de la paix d’Hiroshima et son Musée de la Paix,
construit près de l’épicentre de la première déflagration atomique utilisée
durant une guerre, commémore ce tragique événement et pose des questions
philosophiques qui invitent à la réflexion. Près du parc se trouve le
Hiroshimajô, un château construit au XVIe s., détruit en 1945 et reconstruit
en 1958.
Au sud de la ville se trouve Miyajima, qui fait partie des trois plus beaux
paysages du Japon. Cette île, où cohabitent les hommes et les dieux, est
depuis longtemps un lieu sacré. Le sanctuaire shinto Itsukushima-jinja y fut
fondé en 593. Il est partiellement construit sur pilotis dans la baie. À marée
haute, le tout semble flotter sur l’eau.

Miyajima, Hiroshima
© Shutterstock.com/Sean Pavone

Jour 14
Hiroshima (2h) Takéhara (1h20) Onomichi
Takéhara, une ville cumulant plus de 350 ans d’histoire, qu’habitaient
autrefois des marchands de sel et de saké, compte encore plusieurs
bâtiments de cette riche époque. Remarquez le motif des fenêtres à treillis,
unique à chaque maison.
La ville pittoresque d’Onomichi est célèbre pour ses rues en pente. On
parcourt le Kodéra Méguri Course, un circuit d’un peu plus de 2 km qui
relie entre eux quelque 25 temples que l’on peut visiter à son gré à pied.
Néko no Hosomichi, une série de ruelles qui attire les visiteurs pour les
nombreux chats qui y flânent, recèle des cafés restaurés et des galeries
paisibles.

Jour 15
Onomichi (2h) Kurashiki
À Kurashiki, ancienne ville de marchands et port actif dans le commerce du
riz, on visite le charmant quartier Bikan-chiku avec ses entrepôts du XVIIe
s. alignés de part et d’autre d’un canal bordé de saules pleureurs. Des
entrepôts et des maisons de marchands peuvent aussi être visités; certains
ont été transformés en musées, d’autres en restaurants.
De Kurashiki on rejoint facilement la gare de Okayama, sur l’épine dorsale
du Shinkansen, qui vous mènera à votre prochaine destination.
Aventure au Cambodge
Contrée aussi exotique qu’intrigante, le Cambodge
reconstruit vaillamment son identité culturelle que
des années de guerre et de dictature ont meurtrie, et
accueille les visiteurs les bras ouverts. Explorez
l’ancienne capitale de l’Empire khmer d’Angkor (IXe
au XIVe s.), un trésor architectural inestimable,
magnifiquement préservé, qui abrite le plus important
complexe d’édifices religieux du monde. Partez à la
découverte de villes nimbées d’un chaos
sympathique, où se côtoient bâtiments d’architecture
française, palais, pagodes et temples bouddhiques
peuplés de moines. Explorez les campagnes
ponctuées de hameaux, de savanes, de rizières et de
palmiers à sucre. De Siem Reap à la trépidante
Phnom Penh en passant par Battambang, important
pôle artistique, vivez l’aventure dans ce pays
marquant.

Quand y aller?
Fuyez la mousson qui, de mai à octobre, apporte de
fortes pluies et beaucoup d’humidité. Favorisez
plutôt décembre et janvier au climat plus sec.
12 jours

De Siem Reap à Phnom Penh

Pour qui? Pourquoi?


Pour ceux qui désirent en apprendre davantage sur la fascinante culture
khmère. Pour voir la beauté des paysages ruraux, bucoliques et pastoraux.
Une destination parfaite pour ceux qui rêvent d’exploration autant que de
plages sublimes.

Inoubliable…
Profiter de la vue incroyable sur le site d’Angkor Wat et la jungle
depuis une montgolfière.
Voir les premiers rayons du soleil levant caresser les cinq célèbres
tours d’Angkor Wat, une expérience inoubliable!
Goûter à l’amok trei, le plat national du Cambodge, un poisson cuit au
four avec citronnelle, noix de coco et piment.
Angkor Wat
© iStockphoto.com/tsuchi

Jour 1
Siem Reap – Preah Khan – Banteay Kdei – Ta
Prohm – Siem Reap 40 km
À bord d’un pittoresque tuk-tuk, quittez Siem Reap de bon matin et rendez-
vous au paisible complexe de Preah Khan. Explorez son pavillon doté
d’élégantes colonnes et le labyrinthe de corridors reliant ses cours
intérieures, temples et portiques ouvragés. Poursuivez avec le complexe de
Banteay Kdei, qui comporte d’impressionnants portiques (gopura)
surmontés de tours à visages et des colonnes ornées de splendides apsaras
(nymphes célestes). Terminez vos découvertes devant le célèbre paysage du
Ta Prohm, enlacé d’arbres majestueux aux racines puissantes.
Temple du Bayon, Angkor Thom
© iStockphoto.com/miralex

Jour 2
Siem Reap – Angkor Thom – Siem Reap 20 km
Passez ce matin les portes monumentales de l’ancienne cité d’Angkor Thom
et pénétrez dans le fascinant temple du Bayon, l’un des bijoux de ce parc
archéologique, que dominent une multitude de visages charnus au sourire
paisible. Admirez aussi la terrasse des Éléphants et celle du Roi lépreux,
puis regagnez Siem Reap pour un moment de détente dans l’un de ses
restaurants ou cafés.
Jour 3
Siem Reap – Angkor Wat – Banteay Srei – Siem
Reap 70 km
À l’aube, vivez l’apothéose qu’offre la découverte du temple-montagne
d’Angkor Wat, pièce maîtresse du site archéologique, dont les multiples
galeries, cours intérieures, sanctuaires et gopuras sont ornés d’apsaras et de
bas-reliefs d’une vitalité et d’une finesse incomparables. Ralliez ensuite le
petit temple en grès rose de Banteay Srei, posé comme une perle sur son
écrin de verdure, qui se pare presque entièrement de sculptures et de bas-
reliefs délicats magnifiquement conservés.

Amok trei
© iStockphoto.com/urf

Jour 4
Siem Reap – Lac Tonlé Sap (8h) Battambang
Au lever du jour, offrez-vous un survol d’Angkor Wat en montgolfière,
alors que les premiers rayons du soleil viennent caresser les splendides
gopuras du temple. Montez ensuite à bord de la navette lacustre qui relie
Siem Reap à Battambang pour faire un fascinant trajet panoramique sur le
lac Tonlé Sap et ses villages flottants.

Jour 5
Battambang
Carrefour d’influences thaïes, laos, khmères et chinoises, Battambang est
une ville chaleureuse à l’âme artistique. Le long de la rivière Sangker qui la
traverse, vous pourrez admirer quelques bâtiments coloniaux ainsi que le
Psar Nat, un vaste marché couvert de style Art déco. Profitez de votre
journée pour vous balader à vélo dans la campagne au sud de la ville, visiter
d’excellentes galeries d’art et assister à un spectacle de cirque
contemporain.

« Train de bambou », Battambang


© iStockphoto.com/chriss73
Jour 6
Battambang – Phnom Penh 295 km
Rendez-vous à la gare du « train de bambou ». Prenez place sur une
plateforme rustique pour faire une divertissante excursion d’environ 1h
dans un paysage de rizières et de verdure. En après-midi, faites route
jusqu’à Phnom Penh.

Jour 7
Phnom Penh
Ne manquez pas de visiter le complexe du Palais royal de Phnom Penh.
Arpentez l’agréable promenade riveraine du Riverside Park, puis entrez
dans le Musée national, qui abrite la plus importante collection d’objets
d’art khmer au monde. Terminez cette journée par une croisière sur le
Mékong au coucher du soleil.

Phnom Penh, capitale résiliente


Stratégiquement installée dans la plaine des Quatre-Bras, au
confluent du Mékong, du Bassac et de la rivière Tonlé Sap, Phnom
Penh est le cœur économique et politique du Cambodge. Ses
multiples incarnations, heureuses ou tragiques, en ont fait une
capitale royale et un port commercial indispensable. Elle fut tour à
tout la « perle d’Asie » au cours du protectorat français, la victime
d’une dictature sanguinaire, la plaque tournante d’une aide
internationale éléphantesque sous l’autorité des Nations Unies et
enfin, la capitale d’un pays en pleine croissance économique.
Résiliente comme son peuple, la ville travaille à panser ses plaies, à
reprendre son lustre et à redéfinir sa personnalité. À qui prend le
temps de l’amadouer, elle révèle non seulement ses joyaux du passé,
son palais somptueux, ses temples et ses pagodes richement ornées,
mais également ses promenades riveraines, ses cafés accueillants et le
plus important musée du pays.
Phnom Penh
© iStockphoto.com/tbradford

Jour 8
Phnom Penh – Oudong – Choeung Ek – Phnom
Penh 110 km
Rendez-vous ce matin à Oudong, l’ancienne capitale royale du Cambodge.
Les collines de la ville sont ponctuées de splendides temples, de stupas et de
pagodes servant entre autres de sépulture aux anciens rois khmers et à leur
famille. Mettez ensuite le cap sur le Centre du génocide Choeung Ek, puis
sur le Musée du génocide Tuol Sleng, qui racontent les affres de la dictature
des Khmers rouges et honorent la mémoire de ses nombreuses victimes.
Choeung Ek
© iStockphoto.com/maylat

Jours 9 et 10
Phnom Penh – Sihanoukville 225 km
Rejoignez aujourd’hui Sihanoukville, station balnéaire historique du
Cambodge. Appréciez ses plages de sable fin que caresse une eau
cristalline, flânez dans les marchés animés de la ville et goûtez aux
spécialités locales à base de poisson et de noix de coco.

Le Parc national de Ream


Situé à une heure de route de Sihanoukville, le Parc national de Ream
est l’un des sept parcs nationaux du Cambodge. Si vous disposez
d’une journée supplémentaire, prévoyez une excursion à bord d’un
bateau traditionnel sur la rivière Prek Toeuk Sap. Au passage, vous
aurez peut-être la chance d’apercevoir des pélicans et des dauphins
dans la mangrove. Au terme de la croisière, vous parviendrez à un
petit village de pêcheurs. Et l’expédition ne se termine pas là : une
marche de 3 km à travers la jungle montagneuse vous mènera à la
plage naturelle de Koh Sampouch. Un secret bien gardé!

Parc national de Ream


© iStockphoto.com/Donyanedomam

Jours 11 et 12
Sihanoukville Îles de Koh Rong et de Koh Rong
Sanloem Sihanoukville – Phnom Penh 225 km
Ce matin, partez en bateau faire une excursion de plongée-tuba autour des
îles de Koh Rong et de Koh Rong Sanloem, dont les eaux bénéficient d’une
riche biodiversité. Ne manquez pas de vous reposer sur la magnifique plage
de Lazy Beach avant de rentrer à Sihanoukville. Le lendemain, faites route
jusqu’à Phnom Penh, où votre aventure cambodgienne prendra fin.
Le Cambodge à la carte
Royaume du Cambodge
Capitale Phnom Penh
Langue officielle khmer
Religions bouddhisme theravada, islam, christianisme.
Étiquette la main gauche étant considérée comme impure, il est
conseillé d’utiliser la droite lors d’un repas ou pour accepter quelque
chose.
Un plat le nom pachok, des nouilles de riz accompagnées d’une
sauce à la noix de coco.
Un artiste le cinéaste Rithy Panh, très influencé par l’horreur du
régime de Pol Pot et des Khmers rouges.
Découverte du plus fabuleux
patrimoine du Sud-Est asiatique
En Asie du Sud-Est, l’empire khmer joua un peu le
même rôle que l’Empire romain en Europe. La
gastronomie, les mots de la langue, les croyances et
de nombreuses habitudes de la vie d’aujourd’hui dans
les différents pays de cette région trouvent en effet
leur source dans cet empire qui la domina pendant
cinq siècles. Un séjour près des ruines d’Angkor
permet de faire la connaissance des plus importants
temples de cet empire khmer de jadis et de profiter de
scènes de vie pittoresques.

Quand y aller?
Les températures sont agréables de la mi-novembre
à la fin de février, avec quasiment aucun jour de
pluie.

6 jours

Boucles au départ de Siem Reap

Pour qui? Pourquoi?


Pour tous ceux qui aiment l’art ancien et se passionnent pour les
grandioses réalisations de l’humanité. Pour admirer l’art khmer à son
summum tout en découvrant un mode de vie rural pittoresque.

Inoubliable…
S’ébahir à Angkor, tant ses merveilles surpassent ce qu’on a pu voir
ailleurs.
Apprécier les mélopées des musiciens cambodgiens qui transportent
dans un passé lointain.
Faire une excursion en bateau sur le lac Tonlé Sap, jusqu’à la réserve
ornithologique de Prek Toal.
Parc archéologique d’Angkor
© iStockphoto.com/SL_Photography

Jour 1
Siem Reap
La ville où vous arriverez par avion et où vous logerez, qui existe pour le
parc archéologique voisin, n’en mérite pas moins une journée de visite. Le
Psar Chas, son vieux marché, s’ouvre sur un éventail d’étals d’aliments, de
vêtements et d’artisanat qui dégage une ambiance authentique. Non loin de
là, l’atelier d’Artisans Angkor ouvre ses portes aux visiteurs qui souhaitent
observer les créateurs à l’œuvre (soieries, céramiques, tissages) ou suivre un
cours d’artisanat.
Les nombreuses galeries du superbe Musée national d’Angkor dressent un
portrait très complet de la civilisation khmère à travers son histoire et ses
œuvres. La visite fournit de nombreuses clés pour comprendre l’art khmer.
L’empire khmer
Jayavarman II, prince javanais, parvient à unifier l’empire khmer et
instaure le culte du devaraja, « divin roi ». D’abord sur le site de
Roluos, puis sur celui d’Angkor, des travaux hydrauliques majeurs
sont réalisés pour assurer l’irrigation des rizières et la subsistance de
la population en croissance. En parallèle, de somptueux palais,
temples et sanctuaires sont érigés en l’honneur de chacun des dieux-
rois qui se succèdent au pouvoir, associés tour à tour au panthéon
hindouiste ou aux figures bouddhistes. À son apogée, vers le XIIe s.,
la cité d’Angkor compte 700 000 habitants et s’étend sur 3 000 km2,
dont le principal noyau urbain couvre 400 km2. Elle fut la plus
importante ville préindustrielle du monde. L’empire khmer occupe
alors le territoire du Myanmar, de la Thaïlande, du Laos, d’une partie
de la péninsule malaise et du Vietnam, en plus, évidemment, de
l’actuel Cambodge.

Jours 2 à 4
Siem Reap – Parc archéologique d’Angkor – Siem
Reap
Le paisible complexe de Preah Khan, une introduction idéale et en douceur
aux temples d’Angkor, fut construit en 1191. L’enceinte de cet ancien
monastère renferme un pavillon à deux étages doté d’élégantes colonnes,
ainsi qu’un labyrinthe de corridors reliant les cours intérieures, les temples
et les portiques ouvragés. Les fortifications extérieures arborent de
magnifiques sculptures de Garuda, l’homme-aigle divin, monture du dieu
hindou Vishnu.
De plus petite taille, le complexe de Banteay Kdei, datant de 1185,
comporte d’impressionnants portiques (gopura) surmontés de tours à
visages. De splendides apsaras ornent les colonnes de la salle de danse,
tandis que la terrasse est flanquée d’une balustrade constituée de serpents
mythiques.
Des arbres majestueux et leurs racines puissantes ont enlacé et disloqué les
bâtiments de cet ancien temple-monastère pour former le saisissant et
célèbre paysage du Ta Prohm. Restauré en conservant l’œuvre de la
végétation et en la contrôlant, le complexe est nimbé d’une atmosphère
poétique et surréaliste que mettent en lumière les labyrinthes bordés
d’éboulements, de racines massives des fromagers et des ficus qui courent
sur les pierres, s’immisçant partout entre les dalles.
Derrière les portes monumentales surmontées des tours à visages d’Angkor
Thom, enceinte sacrée de l’ancienne capitale, s’élève le Bayon, l’un des
bijoux du parc archéologique, que dominent une multitude de visages au
sourire paisible et charnu. Trésor architectural complexe et fascinant, ce
temple se ramifie en une logique organique. La beauté émouvante des bas-
reliefs et des sculptures rivalise avec le plaisir de se faufiler dans les
méandres des galeries intérieures, truffées de sanctuaires, qui mènent à
l’incomparable plateforme supérieure d’où l’on peut admirer à loisir les
tours à visages.
Ta Prohm
© iStockphoto.com/zoom-zoom

Image emblématique ornant le drapeau du pays, le temple-ville d’Angkor


Wat, construit au début du XIIe s., s’avère la pièce maîtresse du site
archéologique. Érigées sur trois niveaux selon les préceptes de la
cosmologie hindouiste, les tours représentent les sommets sacrés du mont
Meru, entouré des douves qui rappellent l’océan primordial. Une longue
allée royale traverse le plan d’eau et mène au complexe grandiose dont les
multiples galeries, cours intérieures, sanctuaires, tours et bassins sont ornés
de bas-reliefs d’une vitalité et d’une finesse incomparables. Les murs sont
constellés d’une légion d’apsaras aux coiffures élaborées, de représentations
de batailles épiques et de scènes tirées des mythes fondateurs de
l’hindouisme, tel le prodigieux et titanesque Barattage de l’océan de lait qui
s’étend sur la galerie Est.

Musique
Les musiques traditionnelles du Cambodge, du Laos et de la
Thaïlande se ressemblent par les thèmes, les instruments et les
influences indienne et indonésienne. À Siem Reap et Angkor, vous
verrez des orchestres composés de musiciens handicapés, qui jouent
des pièces traditionnelles. Des organismes internationaux ont
contribué à leur formation, redonnant ainsi dignité et gagne-pain à ces
victimes de la guerre civile.

Réserve ornithologique de Prek Toal


© iStockphoto.com/roc8jas

Jour 5
Siem Reap – Lac Tonlé Sap – Siem Reap 100 km
Tout juste au sud de Siem Reap, le lac Tonlé Sap est la plus grande réserve
d’eau douce de l’Asie du Sud-Est. Sa superficie impressionnante est
multipliée par cinq pendant la mousson, au moment où les flots gonflés du
Mékong se déversent avec force dans son bassin, renversant le cours de sa
rivière et inondant les terres et les forêts des environs. C’est ainsi que les
nombreux habitants qui profitent de cet écosystème fertile et riche ont
construit des maisons perchées sur pilotis qui, à la saison des pluies,
semblent flotter sur l’eau. Le village « flottant » de Kompong Khleang est
fascinant à visiter et permet de comprendre la réalité des pêcheurs qui y
vivent. Les maisons colorées, les pêcheurs à l’œuvre, le lac splendide et le
rythme de la vie quotidienne vous feront une forte impression. Une superbe
excursion en bateau mène à la réserve ornithologique de Prek Toal, située
au nord-ouest du lac. Les mois de décembre et d’avril, pendant la saison
sèche, constituent le meilleur moment pour y admirer les oiseaux en grand
nombre.

Kompong Khleang
© iStockphoto.com/SL_Photography

Jour 6
Siem Reap – Banteay Srei – Siem Reap 75 km
Posé comme une perle dans son écrin de verdure, le petit temple en grès
rose de Banteay Srei (Xe s.) se pare de sculptures et bas-reliefs délicats
magnifiquement conservés, parmi les plus remarquables de l’art khmer,
formant un cadre des plus agréables. Ce temple unique est dédié au dieu
hindou Shiva. Vous pourrez y admirer des scènes mythiques de la
cosmologie et de batailles opposant dieux et démons ainsi que des gardiens
aux allures simiesques.
Sur le chemin du retour vers Siem Reap, faites halte au Centre des papillons
de Banteay Srey, qui dispose d’une immense volière où des milliers de
papillons volent en liberté. Arrêtez-vous ensuite au Banteay Samré pour
admirer la richesse de ce complexe et profiter du calme qui se dégage des
élégants bâtiments du XIIe s. Accessible par une chaussée ornée de
sculptures de nâga et de lions, le complexe se distingue par ses frontons et
linteaux finement ciselés ainsi que par ses gopura monumentaux.

Banteay Srei
© iStockphoto.com/Noppasin
Couleurs du Vietnam
Fascinant, bucolique et dépaysant, le Vietnam promet
une expérience inoubliable aux voyageurs qui ont le
privilège de découvrir ses charmes. Des pics
karstiques de la baie d’Ha Long à la fastueuse Cité
impériale de Hué, de l’historique Hoi An à la
trépidante Hô Chi Minh-Ville, des canaux du delta du
Mékong aux plages idylliques de la côte, ce pays
magnifique s’avère un défilé de trésors inestimables.
Découvrez son histoire tumultueuse, ses paysages
somptueux, sa cuisine raffinée et ses multiples
visages qui, du nord au sud, l’enveloppent de
couleurs extraordinaires.

Quand y aller?
Bien que le nord et le sud du Vietnam couvrent des
zones climatiques différentes, les mois de février,
mars et avril sont idéaux pour visiter l’ensemble du
pays.

21 jours

De Hanoï à Hô Chi Minh-Ville


Pour qui ? Pourquoi ?
Pour les amoureux de l’Asie qui raffolent d’histoire, de culture,
d’architecture et de gastronomie. Le Vietnam ravira les voyageurs à la
recherche d’une variété de paysages grandioses.

Inoubliable…
Flâner dans la vieille ville de Hoi An sous la douce lueur des
lanternes.
Admirer le lever du soleil sur la baie d’Ha Long.
Se promener à vélo dans le delta du Mékong.
Baie d’Ha Long
© iStockphoto.com/ThanhNgocTran

Jour 1
Hanoï
Entamez votre séjour en explorant Hanoï, où vous ne manquerez pas de
visiter la maison sur pilotis de Hô Chi Minh et le temple de la Littérature.
En après-midi, baladez-vous dans le Vieux Hanoï (voir aussi Cliquez ici).

Jour 2
Hanoï – Mai Hich – Pu Luong 205 km
Quittez Hanoï pour Mai Hich, une superbe vallée qui se décline en un
immense patchwork coloré de hameaux, de végétation luxuriante et de
pains de sucre. Poursuivez jusqu’à Pu Luong en traversant rizières et
villages.

Jour 3
Pu Luong
Faites une randonnée dans la réserve naturelle de Pu Luong pour apprécier
ses paysages verdoyants. Offrez-vous ensuite une balade en radeau de
bambou sur la rivière Cham.

Pu Luong
© iStockphoto.com/luctra_design

Jour 4
Pu Luong – Hanoï 145 km
Rendez-vous à la cascade Hieu, l’une des plus belles du cœur du Vietnam.
Profitez-en pour faire une pause baignade avant de rentrer à Hanoï en fin
d’après-midi.

La baie d’Ha Long


L’une des sept nouvelles merveilles du monde, la baie d’Ha Long a
tout d’un décor paradisiaque, un paysage surréaliste et enchanteur
qu’elle présente aux visiteurs.

D’une superficie de 1 500 km2, cette zone aquatique comprise entre


la côte et la mer de Chine méridionale compte près de deux milliers
d’îles et d’îlots, dont les fameux pitons rocheux et tours karstiques
recouverts d’une végétation tropicale.
Ha Long signifie « descente du dragon » en vietnamien. La légende
raconte que cet être surnaturel aurait affronté les courants marins et
que sa queue frappant la montagne aurait donné naissance à toutes les
petites îles qui peuplent la baie.
Endroit romantique par excellence, ce lieu incontournable de tout
voyage au Vietnam offre une magnifique occasion de s’embarquer
sur une jonque pour longer ses différentes formations rocheuses. Quel
plaisir de sillonner ainsi ce tableau magique de l’Asie du Sud-Est!
Plusieurs îles comportent des grottes que l’on peut visiter. La Hang
Sung Sot, ou grotte des Surprises, la plus connue, se trouve dans l’île
des Savonniers; quant à la Dong Thien Cung, elle renferme le « toit
du paradis », une grande voûte sculptée par les éléments et soutenue
par quatre piliers naturels.

Jour 5
Hanoï – Parc national de Ba Vi 125 km
Prenez la route du parc national de Ba Vi, une ancienne station climatique
française. Niché entre trois sommets où s’accrochent les nuages, il est
sillonné de sentiers faciles à parcourir. Vous y croiserez les vestiges d’une
église catholique, des pagodes et des autels, des chutes, une étonnante serre
de cactus, des grottes et un belvédère offrant une vue splendide sur le fleuve
Rouge.

Jours 6 et 7
Hanoï – Ha Long 175 km
En matinée, mettez le cap sur la baie d’Ha Long, qui présente le spectacle
inoubliable de plus de 3 000 rochers aux reliefs escarpés percés de grottes,
disséminés sur une mer émeraude excédant 1 500 km². Passez la nuit sur
une jonque traditionnelle. Profitez de la journée suivante pour poursuivre
votre exploration de la baie en kayak.

Delta du Mékong
© iStockphoto.com/hadynyah

Jours 8 et 9
Ha Long – Tam Coc 195 km
Levez-vous tôt pour voir le soleil apparaître sur la baie avant de prendre la
route vers Tam Coc. En fin de journée, faites une balade bucolique le long
de la rivière. Le lendemain, arpentez à vélo cette région d’une
exceptionnelle beauté, surnommée la baie d’Ha Long terrestre. Visitez les
temples et les grottes de Bich Dong.
Jours 10 et 11
Tam Coc – Dong Hoi 395 km
Rendez-vous aujourd’hui dans les environs de Dong Hoi, réputée pour les
gigantesques grottes de Phong Nha. Visitez-les en bateau et à pied pour en
saisir toute la grandeur.

Jour 12
Dong Hoi – Hué 165 km
Poursuivez votre route et franchissez la frontière naturelle entre le nord et le
sud du Vietnam, séparés de 1954 à 1975, marquée par le pont de la
réunification (Hien Luong), qui enjambe la rivière Ben Hai. Parvenez
jusqu’à Hué, qui fut la capitale impériale du pays de 1802 à 1945. Visitez la
pagode de la Dame Céleste en après-midi.

Jour 13
Hué – Mausolées royaux – Hué 25 km
Explorez ce matin la vaste Cité impériale de Hué en scrutant la salle du
palais de l’Harmonie suprême, les magnifiques sculptures du pavillon de
lecture, l’ensemble des bâtiments du palais de Dien Tho et l’imposant
complexe religieux To Mieu. Visitez également les mausolées royaux de Tu
Duc et Minh Mang, tous deux superbement aménagés.
Pagode de la Dame Céleste, Hué
© iStockphoto.com/efired

Jours 14 et 15
Hué – Hoi An 120 km
Mettez le cap sur la charmante vieille ville de Hoi An et flânez dans ses
rues piétonnes bordées de splendides maisons et temples ancestraux.
Profitez de l’offre de restauration étoffée de la capitale gastronomique du
pays. Le lendemain, traversez villages et rizières à vélo jusqu’à la délicieuse
plage d’An bang pour y passer une journée de détente. En soirée, admirez la
vieille ville qui brille de mille feux sous la lueur des lanternes multicolores.
Les lanternes de Hoi An
© iStockphoto.com/R.M. Nunes

Les tailleurs de Hoi An


Amateur de vêtements sur mesure, Hoi An est l’endroit rêvé pour
vous. Les rues sont bondées de tailleurs qui se font une joie de vous
attirer dans leur atelier pour une séance d’essayage! Difficile de se
défiler, car tout se fait dans le respect et la gentillesse. Vous ne
pourrez résister longtemps à l’expertise vietnamienne et à la qualité
des tissus. Vous reviendrez à la maison avec un investissement
confectionné sur mesure, un souvenir qui vous rappellera votre
voyage au Vietnam.

Jours 16 et 17
Hoi An – Da Nang (1h20) Hô Chi Minh-Ville –
Ben Tre 115 km
Rendez-vous à l’aéroport de Da Nang pour prendre un vol vers Hô Chi
Minh-Ville. À l’arrivée, partez vers Ben Tre où vous découvrirez la région
du delta du Mékong. Consacrez la journée suivante à l’exploration à vélo de
l’agréable ville de Ben Tre et de ses environs pour admirer les villas,
temples, canaux et mangroves qui ponctuent le paysage pittoresque.

Jours 18 et 19
Ben Tre – Can Tho 120 km
Ce matin, prenez la route vers Can Tho, hôte du typique marché flottant de
Cai Rang, très couru, qui fourmille de pirogues débordant de fruits et de
denrées de toutes sortes. Les canaux et arroyos du sud de la ville forment un
environnement paisible des plus agréables, à découvrir à pied ou à vélo. Tôt
le lendemain, faites une excursion au marché flottant de Phong Dien, plus
rustique, pour vivre une expérience empreinte d’authenticité.

Jours 20 et 21
Can Tho – Hô Chi Minh-Ville 170 km
Terminez votre séjour dans l’ancienne Saigon, où vous pourrez explorer le
quartier colonial, l’hôtel de ville, l’hôtel Continental, le plus ancien
établissement de la ville, et de nombreux autres attraits (voir Cliquez ici).
Ne manquez pas aussi d’assister à un spectacle dans le bâtiment historique
de l’Opéra de Saigon.

Le Vietnam à la carte
République socialiste du Vietnam
Capitale Hanoï
Langue officielle vietnamien
Religions bouddhisme mahayana, taoïsme, confucianisme.
Étiquette rester souriant en toute occasion est la clé pour gérer de
nombreuses situations pendant le voyage, l’essentiel étant de ne
jamais s’emporter.
Un plat les nems, ces fameuses galettes de riz roulées et farcies,
originaires du sud du pays.
Un artiste Le-Pho, l’un des peintres vietnamiens parmi les plus
renommés mondialement.
La Thaïlande par ses anciennes
capitales
L’histoire du pays qu’on appelle aujourd’hui la
Thaïlande, longtemps nommé le Siam, commence
réellement dans les villes anciennes que vous
découvrirez dans cet itinéraire. Même l’écriture thaïe,
inspirée du khmer et de l’Inde du Sud, trouve son
origine ici, à Kamphaeng Phet. Non seulement
verrez-vous de majestueux monuments, souvent dans
un bel écrin naturel, dans cette région empreinte de
sérénité, mais vous y côtoierez aussi une population
attachante. Partez donc à la rencontre de l’histoire
thaïe par la visite de ses anciennes capitales,
Ayuthaya, Sukhothaï et Kamphaeng Phet, ainsi que
des villes anciennes de Si Satchanalai et Lopburi.

Quand y aller?
Les températures sont moins chaudes et l’air est
plus sec, sans aucune pluie, de la mi-novembre à la
mi-février.

7 jours

D’Ayutthaya à Sukhothai
Pour qui? Pourquoi?
Pour les amoureux de sites historiques qu’on peut visiter dans le calme.
Pour découvrir la Thaïlande hors des sentiers battus.

Inoubliable…
Visiter le musée de Kamphaeng Phet et y découvrir des trésors de la
statuaire hindoue.
Se balader parmi des ruines romantiques, dans un beau cadre végétal,
à Si Satchanalai.

Se retrouver au XVIIe s., en costume d’époque, au cœur du défilé du


roi Narai de Lopburi.
Wat Phra Kaeo, Kamphaeng Phet
© Dreamstime.com/Wirojsid

Jours 1 et 2
Ayutthaya
Fondée en 1351, Ayutthaya fut la capitale du royaume de Siam jusqu’en
1767. On admirera son temple Wat Phra Sri Sanphet, de 1491, avec trois
grands chedi. Au Musée national Chao Sam Phraya, on s’émerveillera
devant des statuettes d’éléphants serties de pierres précieuses pour ensuite
voir le grand prang du Wat Phra Ram (XIVe s.). Au-delà d’un grand parc
public constellé de bassins, on rejoint le Wat Phra Mahathat. Pour se
déplacer, on s’amusera à emprunter les navettes fluviales.
Les plus anciennes peintures murales du pays se trouvent au Wat
Ratchaburana, admirable avec son magnifique prang de style khmer. Le
Wat Yai Chai Mongkhon quant à lui comporte un monumental chedi et
abrite un grand bouddha couché. Au confluent du fleuve Chao Phraya et de
la rivière Pasak, le Wat Phanam Choeng renferme un grand bouddha assis
de 19 m.
Enfin, on ne manquera pas la visite du Wat Chai Watthanaram qui domine
le coude du fleuve, un majestueux temple de 1630 dans le style de ceux
d’Angkor.
Wat Phanam Choeng, Ayutthaya
© iStockphoto.com/Marquardt_Photography

Jour 3
Ayutthaya – Lopburi 67 km
Lopburi connut son apogée au XVIIe s., alors que le roi Narai d’Ayutthaya
l’adopta comme lieu de villégiature. Son centre, envahi de singes, regroupe
les monuments à voir, comme le Phra Narai Ratchaniwet, le palais royal;
une fois passées les murailles qui l’entourent, on pénètre dans un grand parc
verdoyant dont des vestiges témoignent de l’influence des architectes
européens. Près de la gare ferroviaire se dresse le Wat Phra Si Ratana
Mahathat de la période khmère. Posé au centre d’un parc paisible, son grand
prang en latérite arbore de superbes sculptures. Plus au nord, le Wat Phra
Prang Sam Yot, du XIIIe s., un temple hindou converti en sanctuaire
bouddhique, arbore trois prang de style khmer, ornés de bas-reliefs en stuc.
Wat Phra Prang Sam Yot, Lopburi
© iStockphoto.com/Artaporn Puthikampol

Le festival du roi Narai à Lopburi et


son défilé
Ce festival historique reconstitue la période de gloire de Lopburi
quand le roi Narai en avait fait son lieu de villégiature; il se déroule
tous les ans en février et débute avec un défilé des habitants de la
ville vêtus de costumes d’époque, accompagnés de musique
traditionnelle, certains à dos d’éléphants. On y retrouve les Français
envoyés par Louis XIV ainsi que des navigateurs portugais qui
fréquentaient l’Asie du Sud-Est au XVIIe s. Un défilé haut en
couleur, à ne pas manquer et auquel on peut même participer.
Jour 4
Lopburi – Phitsanulok 263 km
Le Wat Phra Si Ratana Mahathat est l’un des rares édifices qu’épargna
l’incendie qui détruisit la quasi-totalité de Phitsanulok en 1960. Datant du
XIVe s., il abrite, derrière de superbes portes incrustées de nacre, le Phra
Phuttha Chinaraj, une imposante statue en bronze doré d’un bouddha assis.
Le temple comprend aussi un grand prang de style khmer.

Wat Phra Si Ratana Mahathat, Phitsanulok


© iStockphoto.com/Thinnapob

Jour 5
Phitsanulok – Kamphaeng Phet 111 km
Ancienne capitale, la moins visitée de la région, Kamphaeng Phet permet de
profiter de beaux vestiges dans la tranquillité. Des remparts de latérite
encerclent les ruines du Wat Phra Kaeo, avec son grand bouddha couché, et
le Wat Phra That, qui conserve un chedi de style Sukhothai. Le Musée
national de Kamphaeng Phet rassemble de belles sculptures, comme un
splendide Shiva en bronze. Un second parc historique renferme d’autres
monuments en ruine au cœur d’une agréable forêt. Il ne faut pas manquer
l’admirable Wat Phra Non et son bouddha couché, le Wat Si Iriyabot et ses
bouddhas qui marchent, ainsi que le Wat Chang Rop, dont le chedi est
entouré de 68 éléphants sculptés.
Singe de Lopburi
© iStockphoto.com/gnomeandi

Jour 6
Kamphaeng Phet – Sukhothai 90 km
Dans le Parc historique de Sukhothai, visitez d’abord le Musée national
Ramkhamhaeng, puis voyez le Wat Mahathat. Édifié au XIIIe s., il est
dominé par un chedi coiffé d’une flèche en bouton de lotus devant lequel
s’aligne une rangée de colonnes autour d’un grand bouddha assis.
L’ensemble, spectaculaire, comprend aussi deux grands bouddhas debout et
près de 200 autres chedi. Il ne faut pas manquer le Wat Sa Si, qui abrite un
grand bouddha assis, et le Wat Trapang Ngoen, un temple toujours en
activité. Tous deux sont posés sur de petites îles au cœur de grands bassins
où fleurissent les lotus, un environnement romantique à souhait. À
l’extérieur des remparts, d’autres sites majestueux vous attendent, comme le
Wat Si Chum et son bouddha de 15 m de hauteur, ainsi que le Wat Phra Phai
Luang, construit par les Khmers au XIIe s., avec ses trois prang.
Wat Sa Si, Sukhothai
© iStockphoto.com/coward_lion

L’art de Sukhothai
La statuaire de l’époque de Sukhothai est probablement la plus
représentative de l’originalité thaïlandaise, le Bouddha y étant
représenté avec des traits fins, légèrement androgynes, et des
proportions exagérées. Les dieux et créatures de la mythologie
hindoue prennent également une place importante dans l’art
thaïlandais, particulièrement dans ce qu’on peut admirer au musée de
Kamphaeng Phet. On y trouve des statues de Brahma, Vishnu et son
épouse Lakshmi, Shiva et Ganesh à la tête d’éléphant. D’autres
créatures, tels Erawan, un éléphant à trois têtes, la monture du dieu
Indra, et le Naga, un serpent aux multiples têtes, protecteur du
Bouddha, font partie intégrante des wat. Garuda, mi-homme, mi-
oiseau et monture du dieu Vishnu, est un symbole de la monarchie
fréquemment représenté sur la façade des banques, des ministères et,
bien sûr, dans les wat.

Wat Chang Lom, Si Satchanalai


© iStockphoto.com/cowardlion

Jour 7
Sukhothai – Si Satchanalai – Sukhothai 112 km
Le Parc historique de Si Satchanalai, entouré de forêt et peu visité, présente
de belles ruines dans le style de Sukhothai. Au centre se trouve le Wat
Chang Lom (XIIIe s.), dont le grand chedi repose sur un socle soutenu par
39 éléphants sculptés. À côté, le Wat Chedi Chet Thaew comporte sept
rangées de chedi. Perché sur une éminence dans la jungle, le Wat Khao
Phanom Phloeng abrite un grand bouddha assis et offre une vue
panoramique sur le site et la campagne environnante. Dans le village de
Kalieng, à 2 km, le Phra Si Ratana Mahathat arbore un imposant chedi et un
prang de style khmer. Sa statuaire est remarquable, avec notamment un
grand bouddha assis et un autre splendide, en bas-relief.

Si Satchanalai
© Shutterstock.com/Lyo Touring

La Thaïlande à la carte
Royaume de Thaïlande
Capitale Bangkok
Langues thaï, anglais.
Religions bouddhisme theravada, islam.
Étiquette soyez conscient de la position de vos pieds : ne les pointez
pas vers quelqu’un, ni vers une représentation de Bouddha, et ne les
appuyez pas sur une chaise, une table ou un bureau.
Un plat le geng kheaw wan gai, à base de poulet, de curry vert et de
lait de coco.
Une personnalité le roi Rama IX (Bhumibol Adulyadej), couronné
en 1946 et décédé en 2016. Toujours cher dans l’esprit des
Thaïlandais, il est l’un des souverains qui a régné le plus longtemps
dans le monde, en plus d’être un musicien et compositeur accompli.
Merveilles de l’Inde du Nord
Le Rajasthan, d’une richesse culturelle et historique
inouïe, vous invite à découvrir les fascinants vestiges
romantiques des royaumes rajputs et de l’Empire
Moghol. Réputé pour ses forts majestueux, ses
havelis raffinées et son artisanat flamboyant, c’est le
second État que les visiteurs en Inde fréquentent le
plus. Facilement accessible en train, cet itinéraire
combine le meilleur du Rajasthan, avec les
incontournables villes d’Agra et de Delhi, pour
composer un voyage inoubliable au cœur des
merveilles de l’Inde du Nord.

Quand y aller?
Novembre à février est la saison fraîche dans le
nord de l’Inde. La mousson étant terminée dans la
majeure partie du pays, le climat y est doux.

16 jours

Boucle au départ de Delhi

Pour qui? Pourquoi?


Pour qui fait un premier séjour en Inde, voilà le voyage idéal pour
découvrir une culture riche, une architecture splendide et des paysages
saisissants.

Inoubliable…
Grimper jusqu’au temple de Savitri à Pushkar, pour une vue
spectaculaire sur la ville et ses environs.
S’émerveiller du spectacle féerique du Taj Mahal au coucher du soleil,
ou lorsqu’il passe de l’ambre à l’argent scintillant sous le clair de
lune.
Faire une croisière sur le lac Pichola et visiter le somptueux palais de
l’île Jagmandir.
Taj Mahal, Agra
© iStockphoto.com/mantaphoto

Jour 1
Delhi
En matinée, vivez une immersion sensorielle dans le Vieux Delhi. Explorez
la pittoresque rue marchande Chandni Chowk, qui relie le splendide Fort
rouge à la fastueuse mosquée de Fathepuri Masjid. Rejoignez en rickshaw
le site de la tombe de Humayun, un fantastique mausolée-jardin ponctué
d’impressionnants bâtiments d’architecture moghole.

Le Taj Mahal
Le Taj Mahal est l’expression de l’amour incommensurable d’un
empereur du XVIIe s., Shah Jahan, pour sa femme, la souveraine
Mumtaz Mahâl, qui mourut en mettant au monde leur quatorzième
enfant. Pendant plus de deux ans, le roi interdit toute festivité dans le
royaume, et durant cette période de deuil, il eut l’idée d’immortaliser
son amour dans une structure gigantesque. Ce palais veillerait sur la
dépouille de sa bien-aimée. Les sujets peints sur le marbre blanc
saluent et honorent la beauté de la reine. À sa mort une trentaine
d’années plus tard, l’empereur fut inhumé auprès d’elle.

Jour 2
Delhi (5h15) Mukundgarh – Mandawa 15 km
Tôt ce matin, prenez le train jusqu’à Mukundgarh, puis ralliez Mandawa
pour y admirer les havelis, de somptueuses demeures et palais aux façades
finement ouvragées et aux murs ornés de fresques colorées que des princes
et de riches marchands se faisaient jadis construire.
Palais de l’île Jagmandir
© iStockphoto.com/VladimirSklyarov

Jours 3 et 4
Mandawa – Fatehpur (4h40) Bikaner 20 km
Rendez-vous à Fatehpur d’où vous prendrez le train vers Bikaner, aux
portes du désert de Thar. Profitez de votre séjour dans cette charmante
localité pour flâner dans la vieille ville, ceinte d’épais remparts, et pour
visiter le fort Junagarth aux sculptures de pierre réputées.

Jour 5
Bikaner (6h10) Jaisalmer
Au matin, rendez-vous en train à Jaisalmer, surnommée la « cité du désert
», qui surgit comme un mirage des sables dans les alentours de Thar.
Installez-vous à l’intérieur de son fort majestueux, l’un des plus grands du
monde, pour admirer ses merveilles architecturales.
Jaswant Thada, Jodhpur
© iStockphoto.com/YURY TARANIK

Jour 6
Jaisalmer
Poursuivez aujourd’hui l’exploration du fort construit en 1156, puis régalez-
vous de la lumière du coucher du soleil sur le désert au cours d’une
promenade à dos de chameau.

Jour 7
Jaisalmer (6h) Jodhpur
Montez ce matin à bord du train pour Jodhpur, deuxième ville du Rajasthan,
où vous visiterez le fort de Mehrangarh, niché sur une falaise escarpée, puis
Jaswant Thada, un superbe mausolée de marbre blanc.

Parc national de Keoladeo


© iStockphoto.com/SoumenNath

Jours 8 et 9
Jodhpur – Udaipur 250 km
Tôt le matin prenez l’autocar en direction d’Udaipur, ville de lacs et de
jardins. Profitez de votre séjour pour explorer l’immense City Palace et son
musée, ainsi que le jardin Sahelion Ki Bari qui dévoile le style de vie
unique des reines qui y habitèrent. En soirée, faites une croisière sur le lac
Pichola, avec un arrêt à l’île Jagmandir et son somptueux palais.

Les forts de colline du Rajasthan


Les forts de colline du Rajasthan, construits entre le Ve et le
XVIIIe s., inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
en 2013, sont principalement regroupés dans six majestueux sites des
monts Aravalli, un massif qui traverse l’État du Rajasthan. Pour la
plupart distants de plusieurs dizaines de kilomètres les un des autres,
ils comportent le fort de Chittorgarh (le plus grand de l’Inde), le fort
de Kumbhalgarh (l’une des plus longues fortifications au monde,
avec ses 20 km), le fort de Ranthambore (à Sawai Madhopur), le fort
de Gagron (à Jhalawar), le fort d’Amber (à Jaipur) et le fort de
Jaisalmer.

Fort de Chittorgarh
© iStockphoto.com/Chetan Meena

La majorité de ces constructions recèlent une multitude de bâtiments


admirables, tels que centres marchands, temples, établissements
urbains et palais, où les États princiers rajputs ont, durant plusieurs
siècles, encouragé une culture de cour favorisant les arts, surtout la
musique, d’une grande richesse. S’accrochant aux collines, suivant
les rivières, côtoyant forêts et déserts, ces fortifications s’insinuent
dans le paysage et s’y fondent. Motif d’une merveilleuse escapade en
Inde, ils invitent à s’immerger dans l’histoire ancienne du Rajasthan
et dans la nature fantastique des monts Aravalli.
Jour 10
Udaipur (2h) Chittorgarh
Prenez le train matinal vers Chittorgarh, l’ancienne capitale royale que
domine un immense fort juché sur une falaise. Consacrez la journée à
contempler ce site à l’histoire passionnante, ses tours finement ciselées, ses
arches magistrales, son réservoir, ses temples et ses nombreux palais.

Jours 11 et 12
Chittorgarh (3h) Ajmer – Pushkar 15 km
Mettez aujourd’hui le cap sur Ajmer, d’où vous accéderez facilement à la
ville sainte de Pushkar, célèbre pour sa foire aux chameaux (octobre-
novembre). Parmi la multitude de temples qui entourent le joli lac et ses
ghats (volée de marches donnant accès à l’eau), visitez ceux de Brahma et
de Gurudwara, ainsi que celui de Savitri, qui offre une vue spectaculaire sur
la ville et ses environs. Prenez le temps de vous promener dans les rues
agréables et, le soir venu, assistez à la fascinante cérémonie de l’Aarti au
bord du lac.
Vue depuis le temple de Savitri, Pushkar
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 13
Pushkar – Ajmer (2h) Jaipur 15 km
Prenez le train d’Ajmer jusqu’à Jaipur. Commencez cette journée de
découvertes avec la visite du fort d’Amber, puis rendez-vous au fameux
Hawa Mahal. En après-midi, visitez le City Palace et l’observatoire Jantar
Mantar avant de parcourir les marchés locaux en rickshaw.
Hawa Mahal, Jaipur
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 14
Jaipur (2h50) Bharatpur – Fatehpur Sikri 25 km
Ce matin, ralliez Bharatpur en train, puis continuez jusqu’à Fatehpur Sikri,
l’ancienne capitale de l’Empire Moghol. Construits pour l’empereur Akbar
en 1571, mais abandonnés dès 1585, les palais, les pavillons et la grande
mosquée de cette paisible ville fantôme sont magnifiquement préservés.

Jour 15
Fatehpur Sikri – Parc national de Keoladeo –
Fatehpur Sikri (50 min) Agra 45 km
Consacrez la première partie de la journée à la visite, à vélo ou en rickshaw,
du parc national de Keoladeo, l’un des plus importants sanctuaires
d’oiseaux au monde. Regagnez la gare de Fatehpur Sikri en après-midi pour
faire un court trajet vers Agra. Visitez le Taj Mahal, le célèbre monument
dédié à l’amour, immortalisé dans le marbre blanc, dans la chaude lumière
du soleil couchant.

Jour 16
Agra (3h15) Delhi
Explorez aujourd’hui le monumental fort rouge d’Agra, une merveille du
raffinement architectural hindouiste et moghol, avant de rentrer à Delhi en
fin de journée pour clore votre voyage, ou consacrer quelques jours à la
découverte de la trépidante capitale Indienne.

L’Inde à la carte
République d’Inde
Capitale New Delhi
Langues 22 langues officielles, dont l’hindi, le tamoul et l’anglais.
Religions hindouisme, islam, christianisme, sikhisme.
Étiquette la main gauche étant réservée aux choses impures, utilisez
votre droite pour manger, offrir ou recevoir des objets ou de l’argent.
Un plat le thali est un repas composé de plusieurs mets (dont un à
base de curry) et condiments (tel le fromage indien appelé curd), le
tout servi avec du riz et du pain (naan, roti ou chapati) sur un plat de
service en métal compartimenté.
Un artiste Ravi Shankar, sitariste et compositeur de renommée
internationale.
Les trésors historiques de Kolkata
et de l’Odisha
Dans l’extrême orient de l’Inde, entre les contreforts
de l’Himalaya et le golfe du Bengale, s’étend la
région fascinante du Bengale-Occidental et sa
trépidante métropole, Kolkata (Calcutta), ancienne
capitale du Raj britannique. Cet itinéraire hors des
sentiers battus vous invite à découvrir cette ville
historique et son architecture coloniale grandiose,
ainsi que l’État voisin de l’Odisha, peuplé de
nombreux groupes ethniques, et réputé pour
l’abondance et la finesse de ses temples. De Kolkata
à Jeypore, levez le voile sur le côté discret d’une Inde
bigarrée.

Quand y aller ?
Les mois suivant la mousson, de novembre à février,
sont le meilleur moment pour visiter la ville de
Kolkata et l’Odisha. La température y est plus
fraîche et les paysages verdoient.

9 jours

De Kolkata à Jeypore
Pour qui ? Pourquoi ?
Pour les aventuriers qui souhaitent s’immerger dans l’histoire, découvrir
les trésors du patrimoine culturel et spirituel indien, côtoyer des minorités
ethniques et profiter des plages et d’une nature généreuse.

Inoubliable…
Explorer le complexe de temples de Surya, richement ornés de bas-
reliefs.
Pique-niquer près de la splendide chute du village de Chatikona.
Faire une excursion en bateau sur le lac Chilika et observer les
oiseaux migrateurs.
Temple de Surya, Konarak
© iStockphoto.com/flocu

Jour 1
Kolkata
Consacrez la première journée de votre séjour à la visite de la troisième
ville de l’Inde, Kolkata. Rendez-vous au vaste parc urbain Maidan pour
admirer de superbes bâtiments coloniaux, dont le mémorial Victoria en
marbre blanc, la gracieuse cathédrale Saint-Paul et plusieurs institutions
muséales. Dirigez-vous ensuite vers le paisible et verdoyant cimetière
historique de South Park Street, puis découvrez le musée Jorasanko
Thakurbari, ancienne résidence du célèbre poète Rabindranath Tagore,
lauréat du prix Nobel de littérature en 1913.
Maison mère des Missionnaires de la Charité, Kolkata
© iStockphoto.com/Artit_Wongpradu

Mère Teresa et Kolkata


D’origine albanaise, Anjezë Gonxhe Bojaxhiu entre en 1929 au
couvent de Loreto Entally, à Kolkata, où elle devient enseignante puis
directrice et prend le nom de Mère Teresa. Souhaitant s’occuper des
plus démunis de Kolkata, elle fonde l’ordre des Missionnaires de la
charité qui, à sa mort, en 1997, rayonnait dans une centaine de pays.
Installée dans un bidonville, elle ouvre des écoles, des orphelinats,
des cliniques et des hospices. Ces derniers établissements, qualifiés
de mouroirs, offrent aux malades et mourants refusés à l’hôpital, dont
les lépreux, un toit et un accompagnement spirituel dans la
souffrance, mais relativement peu de soins médicaux ou palliatifs.
Canonisée en 2016, Mère Teresa a aussi reçu le prix Nobel de la Paix
en 1979. À Kolkata, la maison mère des Missionnaires de la Charité,
où elle repose, est ouverte aux visiteurs.

Parc Maidan, Kolkata


© iStockphoto.com/Roop_Dey

Jour 2
Kolkata – Bhubaneshwar 440 km
En matinée, quittez Kolkata pour visiter le complexe religieux
Dakshineswar Kali, situé sur les rives du fleuve Hooghly, au nord de la
ville. Magnifié par ses teintes de rouge et de crème, ce splendide complexe
spirituel comporte un imposant sanctuaire dédié à Kali ainsi que des
temples consacrés à Shiva et Vishnu. Prenez ensuite la route vers le sud
jusqu’à Bhubaneshwar, capitale de l’état voisin de l’Odisha (Orissa).

Jours 3 et 4
Bhubaneshwar
Prévoyez deux jours pour explorer la ville de Bhubaneshwar, célèbre pour
la qualité de ses nombreux monuments religieux et surnommée à juste titre
la cité des temples. Parmi les lieux de culte qui méritent particulièrement
une visite, notons le temple de Lingaraja, l’un des plus anciens et plus
importants de la ville, les grottes jaïnes d’Udayagiri et de Khandagiri (Ier s.
av. J.-C.) ainsi que le complexe de Mukteswara et son arche finement
ciselée. Les amateurs d’art, d’archéologie et d’ethnologie poursuivront leur
immersion culturelle en explorant l’Odisha State Museum et le Museum of
Tribal Arts and Artefacts.
Complexe religieux Dakshineswar Kali
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 5
Bhubaneshwar – Pipili – Puri 70 km
Mettez aujourd’hui le cap sur le golfe du Bengale et la ville de Puri. En
chemin, arrêtez-vous au village de Pipili, renommé pour son artisanat.
Utilisant la technique de l’appliqué inversé, on y fabrique une foule d’objets
décoratifs, notamment de belles lanternes en tissus colorés. Explorez enfin
les temples de Puri, l’un des plus importants lieux de pèlerinage hindouiste.
Plage de Puri
© iStockphoto.com/Buddhadev Karmakar

Jour 6
Puri – Konarak – Puri 75 km
Ce matin, partez en excursion à Konarak, au lieu de culte Surya,
l’incomparable temple du soleil. Inscrite sur la Liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO, cette fantastique réalisation se révèle l’une des plus
emblématiques de l’Inde. Admirez ce complexe de temples richement ornés
de bas-reliefs, véritables dentelles de pierre, et de figures langoureuses. De
retour à Puri en fin d’après-midi, profitez du sable blond de la vaste plage
qui borde le centre-ville.

La procession du Jagannath Rath


Yatra
Chaque année en juin ou juillet, Puri accueille une foule de pèlerins
en liesse venus assister à une procession au cours de laquelle des
idoles représentant Krishna, sa sœur Subhadra et son frère aîné
Balabhadra sont portées du temple Jagannath Mandir (on ne visite
pas) au temple Gundicha. Portées sur d’imposants chariots à la
décoration opulente et colorée, elles sont tirées par de nombreux
dévots, que les chants et la musique des pèlerins encouragent tout au
long du trajet de 3 km.

La procession du Jagannath Rath Yatra


© iStockphoto.com/Anil Dave

Jour 7
Puri – Lac Chilika – Rayagada 380 km
Avant de quitter Puri, faites une excursion en bateau sur le lac Chilika et
observez la faune qui évolue dans ce sanctuaire protégé. Une grande variété
d’oiseaux migrateurs et des dauphins de l’Irrawaddy, une espèce menacée,
s’y regroupent. Dirigez-vous ensuite vers la ville de Rayagada.

Temple de Lingaraja, Bhubaneshwar


© iStockphoto.com/0shi

Jour 8
Rayagada – Chatikona – Rayagada 75 km
Entourée de montagnes, Rayagada se pare de splendides panoramas et de
quelques jolis temples. La ville s’avère une base idéale pour explorer la
région, ses sites naturels et ses communautés autochtones, dont le village de
Chatikona, qui compte une splendide chute étagée et un agréable temple
honorant Shiva.
Lac Chilika
© iStockphoto.com/RajeshDhar

Jour 9
Rayagada – Laxmipur – Jeypore 135 km
Aujourd’hui, prenez la route vers Jeypore. En chemin, faites une halte au
marché animé de Laxmipur. Dans un foisonnement de couleurs, plusieurs
villageois issus de minorités ethniques s’y rencontrent pour vendre des
aliments, des objets usuels et de l’artisanat. Terminez ce circuit à Jeypore,
l’ancienne capitale de royaume, et poursuivez vos découvertes des temples,
cascades et grottes des environs.
La Route de la soie en Ouzbékistan
Véritable mosaïque culturelle en plein cœur de la
mythique Route de la soie, l’Ouzbékistan dévoile des
influences antiques et modernes : perses, grecques,
turques, arabes, mongoles, chinoises, indiennes et
russes. Ce fascinant pays d’Asie centrale abrite des
mosquées et mausolées grandioses ainsi que plusieurs
sites historiques importants le long de l’ancienne
route commerciale qui reliait la Chine à la
Méditerranée. De Tachkent, la capitale nationale, à
Samarcande, joyau de la célèbre Route de la soie, en
passant par Boukhara, oasis flanquée de sa citadelle
historique, les merveilles de l’Ouzbékistan vous
combleront et éveilleront vos sens.

Quand y aller?
Pour éviter le froid mordant de l’hiver, les mois
pluvieux et la chaleur torride de l’été, optez pour un
séjour en avril, mai, septembre ou octobre.

11 jours

Boucle au départ de Tachkent


Pour qui? Pourquoi?
Pour les amateurs d’architecture et d’histoire qui souhaitent saisir
l’ambiance digne des contes des Mille et une Nuits des emblématiques
villes caravanières de l’Asie centrale.

Inoubliable…
Abreuver son regard du bleu éclatant des bâtiments fastueux de
Samarcande.
Dormir dans une yourte en plein désert dans le campement de Yangui
Gazgan.
Découvrir les trésors de la ville fortifiée de Khiva, un authentique
musée à ciel ouvert.
La place du Régistan et ses trois médersas, Samarcande
© Dreamstime.com/Leonid Andronov

Jours 1 et 2
Tachkent
Amorcez votre séjour dans la capitale du pays, située dans une région
agricole verdoyante, sur la place de l’Indépendance bordée d’arbres et
d’édifices élégants, et admirez les monuments de ce vaste espace où se
tiennent les manifestations officielles et les grandes célébrations annuelles.
Tout près se dressent la Galerie d’Art de l’Ouzbékistan et l’Opéra de
Tachkent, qui méritent une visite.
Le lendemain matin, découvrez l’ensemble de bâtiments islamiques Khasti-
Imam, un endroit paisible, enrobé de verdure, avant de plonger dans
l’animation du bazar Chorsu, installé sous un immense dôme aux faïences
azur. Poursuivez en visitant la médersa de Kukeldash, puis passez votre
après-midi à découvrir le Musée des arts appliqués, ancien palais de
l’homme d’État et historien russe Alexandre Polovtsev.
Campement de yourtes
© iStockphoto.com/DavorLovincic

Jour 3
Tachkent Ourguentch – Khiva 35 km
(1h30)

Depuis Tachkent, prenez un vol vers Ourguentch, non loin de Khiva, un


épatant musée à ciel ouvert tout droit sorti des contes des Mille et une Nuits.
Consacrez une journée entière à la découverte des trésors de sa vieille ville
fortifiée, dont la mosquée du Vendredi, le caravansérail Allakouli Khan et la
forteresse Koukhna Ark.
Les médersas : fastueuses institutions
de savoir
Établies dès le XIIe s., les médersas (aussi nommées madrasas) sont
des institutions universitaires d’enseignement islamique, scientifique
et philosophique. Leur architecture raffinée se compose généralement
d’un imposant portail flanqué de deux tours et serti de magnifiques
mosaïques aux motifs organiques et géométriques, d’une cour
intérieure, de cellules qui abritaient les étudiants, d’aires communes
et d’une mosquée. Parmi les médersas les plus fastueuses
d’Ouzbékistan, notons celles d’Ulugh Beg, de Cher-Dor et Tilla-Qari,
qui se dressent face à face sur la place du Régistan, à Samarcande.

Jour 4
Khiva – Boukhara 445 km
Tôt le matin, faites route vers Boukhara en passant par les sables rouges du
magnifique désert de Kizil-Koum. Vous traverserez la steppe aride où
déambulent des troupeaux de moutons et apercevrez le fleuve de l’Amou-
Daria, véritable serpent bleu ondulant dans la sécheresse du désert.
Continuez jusqu’à Boukhara, où vous séjournerez pour les trois prochaines
nuitées.

Jours 5 et 6
Boukhara
Commencez votre journée dans la vieille ville de Boukhara, une splendide
cité caravanière, la plus prospère du Moyen Âge, extrêmement bien
conservée. Visitez son bazar et son caravansérail, parcourez ses ruelles
étroites et rejoignez le complexe Po-i-Kalyan pour admirer sa mosquée et
son gracieux minaret. Délectez-vous de spécialités régionales, puis
poursuivez votre exploration vers l’ensemble du Liabi-Khaouz et la
citadelle d’Ark.
Le lendemain matin, partez à la découverte de la médersa Tchor Minor,
cachée dans les ruelles des anciens quartiers de la ville. Filez vers l’est pour
vous recueillir au paisible mausolée Bahaouddin Naqshbandi et à son
monastère gracieux, important site de pèlerinage où repose l’un des plus
grands maîtres du soufisme.

Bazar Chorsu, Tachkent


© iStockphoto.com/Mlenny

Jour 7
Boukhara – Nourata – Yangui Gazgan 205 km
Dirigez-vous maintenant vers Nourata, où se trouvent les vestiges de
l’ancien caravansérail Rabat-i-Malik. Continuez votre visite de la ville avec
l’ensemble de la Tchachma, une source d’eau sacrée, puis parcourez les
ruines d’une antique forteresse que les hommes d’Alexandre le Grand ont
érigée. Rendez-vous ensuite à Yangui Gazgan pour vivre l’expérience
inoubliable d’une nuitée en yourte dans le désert.
La Route de la soie et ses
caravansérails
Voie commerciale s’étirant de la Chine à la Méditerranée, que des
caravaniers provenant de divers empires ont sillonnée du IIe s. av. J.-
C. au XVe s., la mythique Route de la soie et ses nombreuses
branches sont jalonnées de multiples étapes. Ces lieux de repos et de
ravitaillement, protégés par des forteresses, occupent des oasis qui
abritent des caravansérails servant jadis d’auberges aux marchands.
Également fortifiés, ces bâtiments remarquables comportent souvent
plusieurs étages, mais une seule entrée, assez large pour les
équipages, chameaux et marchandises. En plus des chambres, les
caravansérails comptent des enclos, des points d’eau et des boutiques.
Ouverts aux marchands, voyageurs et pèlerins, ils constituaient des
carrefours d’échanges culturels intenses ayant fortement contribué au
brassage religieux, philosophique et technique qui eut lieu sur cette
route incomparable. On y faisait aussi l’échange des marchandises
puisque peu de caravaniers parcouraient toute la route.

Jour 8
Yangui Gazgan – Mitan – Samarcande 220 km
Ressourcé par cette nuitée vivifiante, prenez la direction de Samarcande en
passant par le village de Mitan, où vous plongerez dans la culture et le
quotidien des familles ouzbèkes en participant à un cours de cuisine.
Poursuivez votre route jusqu’à Samarcande, surnommée « la perle de
l’Orient ».
Forteresse d’Alexandre le Grand, Nourata
© iStockphoto.com/helovi

Jour 9
Samarcande
Dédiez votre journée à l’exploration de cette ville charmante, jadis
considérée comme le cœur de la Route de la soie, voire le centre du monde.
Admirez d’abord l’emblématique place du Régistan et ses bâtiments
grandioses avant de poursuivre vers les vestiges de l’observatoire que le
prince-astronome-mathématicien Ulug Beg, petit-fils de Tamerlan, a fondé
au XVe s. et où se dresse toujours un énorme sextant.
Complexe Po-i-Kalyan, Boukhara
© iStockphoto.com/Mlenny

Jour 10
Samarcande – Shakhrisabz – Samarcande 170 km
Faites aujourd’hui une excursion à Shakhrisabz, ville natale de Tamerlan,
chef à la fois sanguinaire et protecteur des arts qui régna sur l’Asie centrale
au XIVe s., et visitez les ruines majestueuses de l’ancien palais Ak-Saraï
avant de vous rendre sur le site de l’ensemble architectural de Dorus-
Tilovat. De retour à Samarcande en fin d’après-midi, profitez d’une soirée
agréable en ville.
Khiva
© iStockphoto.com/UlyssePixel

Jour 11
Samarcande Tachkent
(2h15)

Visitez la mosquée Bibi Khanoum, construite en l’honneur de l’épouse de


Tamerlan, puis flânez dans le pittoresque et coloré bazar de Siab. Prenez
ensuite le train express Afrosiyob en direction de Tachkent et terminez votre
séjour en beauté dans la métropole ouzbèke.

L’Ouzbékistan à la carte
République d’Ouzbékistan
Capitale Tachkent
Langues ouzbek (officielle), russe, tadjik, karakalpak.
Religions islam sunnite, orthodoxie.
Étiquette évitez de pointer les gens du doigt et retirez vos
chaussures avant d’entrer dans des maisons et des lieux de culte.
Un plat le plov est un plat de riz pilaf agrémenté de viande de
mouton, de carottes et d’oignons, que les hommes préparaient
traditionnellement lors de festivités.
Une artiste Kamara Kamalova est une réalisatrice de films
d’animation, de documentaires et de longs métrages, dont Le
Sauvage et Baies amères.
Cultures et fusions

Grottes de Batu, Kuala Lumpur, Malaisie


© iStockphoto.com/asab974
Visages de Chine
Puissance économique et pôle culturel mondial,
façonnée par son glorieux passé dynastique et par ses
révolutions, la Chine est résolument tournée vers
l’avenir. Les voyageurs qui y séjournent côtoient
quotidiennement avec bonheur de splendides vestiges
et d’audacieuses constructions futuristes. Au départ
de Shanghai, incarnation trépidante du pays
contemporain, jusqu’à Beijing, effervescente
mégapole abritant la magnifique Cité interdite, cet
itinéraire allie les plaisirs d’une brève croisière sur le
Yang Tsé aux mille et un visages de la Chine. De
ceux qui furent à ceux qui se dessinent.

Quand y aller?
Hivers rudes et étés parfois cuisants caractérisent
ces régions, si bien que le printemps se prête le
mieux à ce voyage.

13 jours

De Shanghai à Beijing

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs désirant saisir l’essence de la Chine traditionnelle et
contemporaine, à travers son histoire, sa culture et son architecture, dans
ses mégapoles, ses sites archéologiques, ses villes d’eau et ses hutongs.

Inoubliable…
Vivre pleinement l’effervescence de Shanghai.
Voguer sur le légendaire fleuve Yang Tsé.
Explorer la Cité interdite à Beijing.
Fouler la Grande Muraille de Chine.
Grande Muraille
© iStockphoto.com/aphotostory

Jours 1 et 2
Shanghai
Bienvenue à Shanghai, vaste métropole prospère et dynamique. Impossible
de confondre la ville avec ses consœurs chinoises tant elle détonne. La
silhouette de ses tours, qui n’a rien à envier à l’Europe ou à l’Amérique, et
sa trépidante vie commerciale marqueront votre passage. Visitez le vaste
Jardin du mandarin Yu, qui se trouve dans le centre du vieux Shanghai, un
quartier que vous arpenterez avant de longer la rue Nanjing et le célèbre
Bund (voir aussi Cliquez ici).
Shanghai
© iStockphoto.com/Young777

La Grande Muraille
Même si la Grande Muraille est la plus gigantesque construction
humaine jamais érigée (6 700 km de long et 5 à 10 m de large),
sachez que sa soi-disant visibilité de l’espace est un mythe, si jamais
vous avec envie de vous offrir un vol suborbital…
Par contre, les pieds sur terre, vous serez impressionné de voir cette
longue structure, qui est en fait un ensemble de fortifications
militaires. L’histoire de sa construction, qui s’étala sur près de deux
millénaires, vous étonnera tout autant.
La Grande Muraille commence à l’est, dans le district de
Shanhaiguan (province du Hebei), et se termine à l’ouest, dans la
ville de Jiayuguan (province du Gansu). Vous constaterez que sa
partie principale, composée de murs, de pistes cavalières, de tours de
guet et d’abris, longe des forteresses et des cols sur son parcours dans
une belle nature souvent inhospitalière.
C’est vers 220 av. J.-C. que Qin Shin Huang entreprit de réunir des
sections de fortifications existantes pour établir un système défensif
cohérent contre les invasions venues du nord. Les travaux se
poursuivirent jusque sous la dynastie Ming (1368-1644), alors que le
plus gigantesque ouvrage de génie militaire du monde surgit de terre.

Jour 3
Shanghai – Zhujiajiao (2h) Yichang 130 km
Rendez-vous en matinée à Zhujiajiao pour découvrir ce village traditionnel
où s’entremêlent canaux, ponts et petites embarcations. Ralliez l’aéroport
de Shanghai pour prendre un vol vers Yichang, d’où vous partirez en
croisière sur le fleuve Yang Tsé.

Jours 4 à 7
Croisière sur le fleuve Yang Tsé
Au cours de cette journée de navigation, vous franchirez la première des
trois vallées encaissées, Xiling Est, et ferez escale au gigantesque barrage
des Trois Gorges, une merveille d’ingénierie. Le lendemain, participez à
une excursion à bord d’une petite embarcation pour découvrir la beauté du
ruisseau Shennv et de ses vestiges archéologiques. En après-midi, de retour
à bord, votre navire franchira les gorges Wu et Qu Tang, qui révèlent des
paysages grandioses.
Le jour suivant, partez en excursion à Shibaozhai, la pagode Shibao, juchée
sur une colline escarpée haute de 200 m. Voyez-y également l’un des grands
temples en bois neuf construits sur le côté du rocher. Le lendemain, quittez
votre navire à Chongqing pour visiter les pandas du jardin zoologique de la
ville, puis l’ancien village de Ciqikou, jadis reconnu pour son importante
production de porcelaine.

Fleuve Yang Tsé


© iStockphoto.com/ARUBA48

Jours 8 et 9
Chongqing (5h30) Xi’an
Rendez-vous à la gare de Chongqing prendre un train rapide vers Xi’an.
Rendu sur place, consacrez l’après-midi à la visite de la petite pagode de
l’Oie sauvage et promenez-vous autour des remparts de la ville pour
apprécier les vestiges de l’époque de la dynastie Ming. Une visite à Xi’an
serait incomplète sans un passage au site des fouilles archéologiques de
l’armée de terre cuite (voir Cliquez ici). Au retour de votre incursion dans
l’histoire, visitez la Grande Mosquée de Xi’an à l’architecture typiquement
chinoise.
Jours 10 à 13
Xi’an (4h30 à 6h) Beijing
Prenez en matinée le train à grande vitesse vers Beijing. Dans la capitale
chinoise, découvrez le Palais d’Été, l’ancien jardin impérial de la dynastie
des Qing. Profitez le lendemain de la fraîcheur matinale pour marcher sur la
place Tian An Men, explorer la Cité interdite, où de nombreux empereurs se
succédèrent, et faire une promenade jusqu’au Temple du Ciel.

Les hutongs de Beijing


Les hutongs désignent les quartiers résidentiels traditionnels de
Beijing, formés d’un ensemble d’îlots d’habitations encadrant une
cour intérieure. Leur aménagement, ponctué de commerces de
proximité, tisse un agréable réseau de rues étroites où la vie
quotidienne bat son plein dans une étonnante quiétude. Dans certains
hutongs, des bars et des restaurants branchés ont pignon sur rue, alors
que d’autres cachent de magnifiques auberges derrière leur façade
grise plutôt morne. Car pour apprécier la splendide architecture
traditionnelle des hutongs, il faut pénétrer à l’intérieur des îlots
d’habitations et, idéalement, y résider.
Hutongs de Beijing
© iStockphoto.com/gyn9038

Partez de bon matin le lendemain en excursion vers la Grande Muraille de


Chine, un ensemble de fortifications militaires construites, détruites et
reconstruites plusieurs fois entre le IIIe s. av. J.-C. et le XVIIe s. de notre
ère pour défendre la frontière du nord du pays. Visitez aussi le Musée de la
capitale, puis promenez-vous sur la rue Liulichang, où les antiquaires de
Beijing sont regroupés. Puis, flânez dans la vieille ville ou dans les hutongs
de Nanluoguxiang ou de Fangjia.
Cité interdite, Beijing
© iStockphoto.com/zhaojiankang
Taïwan, l’île enchanteresse
Principale île de l’État souverain du même nom situé
au large de la Chine, et que celle-ci revendique,
Taïwan affirme sa singularité culturelle : un
amalgame des influences chinoises et japonaises, de
la tradition confucéenne et du libéralisme politique,
ainsi que de la présence discrète de communautés
autochtones. Regorgeant de trésors, elle compte
d’impressionnants parcs nationaux, un littoral aux
formations géologiques fabuleuses, des paysages
tropicaux luxuriants, des sommets vertigineux et des
temples somptueux. Découvrez cette perle insulaire à
l’ambiance chaleureuse, qui affirme sa place parmi
les plus dynamiques puissances économiques de
l’Asie.

Quand y aller?
Les mois de mars (floraison des cerisiers) à juin
ainsi que ceux d’octobre et de novembre, avec leurs
températures douces, sont particulièrement propices
au voyage. Évitez la saison des typhons, qui s’étend
de juillet à septembre.

10 jours
Boucle au départ de Taipei

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs épris de culture asiatique et de nature luxuriante qui
souhaitent explorer une île accueillante et bien développée, dont l’histoire
unique s’inscrit dans le paysage comme dans les trames urbaines.

Inoubliable…
Emprunter les ponts suspendus du magnifique parc national de
Taroko.
Explorer la splendide île de Lyudao et ses nombreux attraits naturels et
culturels.
Monter à bord du train vintage panoramique de l’Alishan Forest
Railway.
Jiufen
© iStockphoto.com/f11photo

Jour 1
Taipei
Entamez votre périple insulaire par la visite de la ville de Taipei. Voyez
d’abord le temple de Longshan avant de vous diriger vers le magnifique
mémorial Chiang Kai-Shek. Passez devant le palais présidentiel, puis
rendez-vous sur la rue Dihua, l’artère marchande où s’entremêlent des
bâtiments d’architecture traditionnelle et moderne. Dirigez-vous ensuite
vers le temple de Baoan, l’un des plus beaux de la ville, et poursuivez
jusqu’au Huashan 1914 Creative Park, une ancienne distillerie de saké
japonaise transformée en complexe artistique. Terminez la journée avec la
visite de la tour Taipei 101, le plus haut gratte-ciel du monde à une certaine
époque.
Tour Taipei 101
© iStockphoto.com/Robert CHG

Jour 2
Taipei (1h30) Jiufen
Tôt ce matin, prenez le train en direction du village de Jiufen, perché à flanc
de montagne, à une quarantaine de kilomètres de Taipei. Arpentez sa
pittoresque rue historique d’influence japonaise, étroite et pentue, célèbre
pour ses lanternes rouges. Profitez de votre visite pour vous attabler dans
une maison de thé ou un restaurant offrant une vue plongeante sur la mer de
Chine et admirez le quartier historique en soirée, baigné de la lueur chaude
des lanternes.

Gastronomie des marchés de nuit


Arpenter les marchés de nuit des villes de Taiwan s’avère une
expérience multisensorielle inoubliable. L’ambiance animée et
chaleureuse invite à la découverte et les étals rivalisent de grillades et
d’amuse-bouches tous plus alléchants les uns que les autres. Vous
trouverez certainement votre bonheur entre brochettes, omelettes,
boules de riz gluant, poulet pané et crêpes farcies. Peut-être oserez-
vous essayer l’une des spécialités des marchés de nuit, le « tofu puant
» grillé ou frit, dont l’odeur prononcée s’apparente à celle de certains
fromages!

« Tofu puant »
© iStockphoto.com/P_Wei

Jour 3
Jiufen (3h30) Hualien
En matinée, prenez le train qui suit la côte vers Hualien. Cette région riche
et verdoyante constitue un excellent point de départ pour découvrir le
magnifique parc national de Taroko, ses chutes, ses eaux limpides et ses
gorges escarpées qu’une rivière a creusées dans le marbre des montagnes.
Empruntez les ponts suspendus et les passerelles installées sur les parois
rocheuses, et visitez les temples et pagodes qui ponctuent joliment le
paysage.
Temple de Longshan
© iStockphoto.com/Jui-Chi Chan

Jour 4
Hualien (2h40) Taitung (50 min) Lyudao
Depuis Hualien, le train rapide vous fera traverser un décor bucolique pour
rallier Taitung, ville côtière paisible depuis laquelle un traversier vous
amènera à Lyudao, l’île Verte. La route ceinturant cette île splendide
conduit à une foule d’attraits : sources thermales, sites de plongée-tuba,
vestiges archéologiques, grottes, formidables formations rocheuses, sentiers
et belvédères.
Parc national de Taroko
© iStockphoto.com/tupungato

Jours 5 et 6
Lyuado (50 min) Taitung – Hengchun 115 km
De retour à Taitung, prenez la route qui franchit les paysages montagneux
où vivent des communautés autochtones et rendez-vous à Hengchun, dans
le parc national de Kenting, qui occupe la pointe sud de l’île. Profitez de la
fin de la journée pour visiter la ville, ses fortifications et ses portes
historiques, sans oublier son marché de nuit. Le lendemain, explorez les
trésors du parc, relaxez-vous sur ses plages de sable blanc bordées d’une
mer translucide et arpentez des sentiers aménagés dans un décor idyllique.

La population taiwanaise
Présentes depuis la préhistoire, les communautés autochtones de l’île
de Taiwan forment aujourd’hui 2% de la population. D’origine
austronésienne, elles sont apparentées aux peuples des îles du Sud-
Est asiatique. Ces peuplades, initiées au christianisme pendant la
colonisation hollandaise (1624 à 1662), ont souffert des mouvements
migratoires venant de la Chine et de la pression démographique qui
s’ensuivit. Les migrants de cette vague proviennent majoritairement
de la province du Fujian (84% de la population actuelle) et leur
dialecte est aujourd’hui considéré comme la langue taiwanaise.
Les années de la colonisation japonaise de Taiwan (1895 à 1945) et la
reprise du pouvoir chinois après la Seconde Guerre mondiale, avec
l’arrivée massive de réfugiés (1,3 million, soit 14% de la population
actuelle), furent particulièrement difficiles, voire violentes, pour les
communautés autochtones et les Taiwanais qui, après l’ordonnance
des us et coutumes nippons, se voyaient sinisés de force, avec le
mandarin comme nouvelle langue officielle.

Jour 7
Hengchun – Kaohsiung – Tainan 150 km
Reprenez la route vers Kaohsiung, deuxième ville de l’île et important port
maritime, pour atteindre l’immense monastère bouddhiste de Fo Guang
Shan, un site de pèlerinage orné d’une multitude de statues de Bouddha de
toutes tailles. Poursuivez vers le nord jusqu’à Tainan, reconnue pour son
architecture coloniale japonaise et ses temples admirablement conservés.
Le temple Wen Wu et le lac Sun Moon
© iStockphoto.com/Mlenny

Jour 8
Tainan – Alishan 95 km
Quittez les grands centres urbains du littoral et prenez la direction des
montagnes qui forment le cœur de l’île. Empruntez la route panoramique
jusqu’à la forêt nationale d’Alishan, parcourez des sentiers qui pénètrent
dans l’enveloppante forêt pluviale taiwanaise et régalez vos pupilles de
cette verdure foisonnante. Passez la nuit dans un des établissements
hôteliers situés près de la gare de l’Alishan Forest Railway.
Lyudao
© iStockphoto.com/TopPhotoImages

Jour 9
Alishan – Yushi 135 km
Avant l’aube, montez à bord du train vintage qui grimpe jusqu’au sommet
de la montagne de Jade pour admirer le lever du soleil et le panorama
époustouflant. Au retour, mettez le cap sur Yushi et le ravissant lac Sun
Moon, entouré de montagnes verdoyantes. Le majestueux temple Wen Wu,
dont les ornements fastueux rappellent les palais chinois, se dresse sur sa
rive.
Monastère de Fo Guang Shan, Kaohsiung
© iStockphoto.com/tawatchaiprakobkit

Jour 10
Yushi – Taipei 190 km
En matinée, faites une excursion à vélo autour du lac Sun Moon, puis
rejoignez Taipei où vous visiterez l’incontournable musée du Palais
National. Terminez votre séjour avec un repas dans l’un des excellents
restaurants de la métropole, réputée pour sa gastronomie.

Taïwan à la carte
République de Chine (Taïwan)
Capitale Taipei
Langues mandarin (officielle), taiwanais, hakka et langues
austronésiennes.
Religions bouddhisme, taoïsme, christianisme.
Étiquette évitez de faire perdre la face aux gens en les critiquant ou
en vous laissant emporter par vos émotions.
Un plat le oa misua est une savoureuse soupe de vermicelles de blé
agrémentée d’huîtres.
Un artiste Liu Yong est un peintre, maître paysagiste, écrivain et
enseignant né à Taipei en 1949.
Croisière sur le Yang Tsé, au cœur
de la Chine
Le Yang Tsé, le plus important fleuve d’Asie, prend
sa source dans les hauts plateaux du Tibet. Le long de
sa course de près de 6 400 km, il fertilise les terres de
l’intérieur du pays jusqu’à son vaste delta, véritable
dédale de canaux qui s’ouvrent sur la mer de Chine,
près de Shanghai. Son bassin est l’une des régions les
plus prospères du territoire chinois et le berceau de sa
culture. Jadis importante artère commerciale, le Yang
Tsé compte l’un des plus audacieux projets
énergétiques du monde. De Chongqing à Yichang,
naviguez au cœur de l’histoire et de paysages
majestueux.

Quand y aller?
Vous bénéficierez des meilleures conditions
climatiques et d’une moindre affluence en optant
pour une croisière durant les mois d’avril, mai,
septembre ou octobre. Évitez juillet et août, très
chauds et pluvieux.

4 jours
De Chongqing à Yichang

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs qui souhaitent faire une courte croisière luxueuse sur le
fleuve Yang Tsé, artère battante de la Chine, et profiter des superbes
excursions proposées.

Inoubliable…
Naviguer entre les parois de la gorge de Qutang, qui s’élèvent à 1 200
m.
Admirer les vestiges archéologiques sur les falaises qui bordent la
rivière Shennong.
Arpenter les temples de la cité fantôme de Fengdu, qui offrent une vue
imprenable.
Gorge de Qutang
© iStockphoto.com/Julien Viry

Jours 1 et 2
Chongqing – Fengdu
Votre séjour débute à Chongqing. Avant de vous installer à bord de votre
navire en soirée, visitez l’incontournable musée des Trois Gorges et
l’ancien bourg de Ciqiko pour admirer son architecture traditionnelle et
savourer des spécialités culinaires.
Pagode Shibaozhai, Fengdu
© iStockphoto.com/Bamboome

Le lendemain matin, jetez un coup d’œil à l’impressionnante pagode


Shibaozhai, dont la structure grimpe sur une paroi rocheuse. Plus en aval,
arpentez les temples de la cité fantôme de Fengdu, qui offre une image
stupéfiante du Yang Tsé.

Les démons de Fengdu


La cité fantôme de Fengdu tire son nom d’une légende très ancienne
selon laquelle deux officiers impériaux de la dynastie des Hans se
seraient retirés dans cette montagne pour enseigner le taoïsme et y
auraient atteint l’immortalité. Or, comme l’association de leur nom en
chinois signifie « roi de l’enfer », la population a cru que cette
montagne était le repère de démons. Aujourd’hui, plusieurs
superstitions sont encore rattachées à ce lieu magnifique, nimbé de
mystère.

Jour 3
Fengdu – Trois Gorges – Yichang
Aujourd’hui, parcourez les splendeurs des Trois Gorges, dont celle de
Qutang et ses parois qui s’élèvent à 1 200 m, et la magnifique gorge de Wu.
De celle-ci, une excursion en barque depuis Badong sur la rivière Shennong
vous permettra d’admirer des vestiges archéologiques. Passez enfin les cinq
écluses du barrage des Trois-Gorges avant de parvenir à Yichang.

Barrage des Trois-Gorges


© iStockphoto.com/jejim

Le barrage des Trois-Gorges


Frontière naturelle entre le nord et le sud de la Chine, le fleuve Yang
Tsé traverse le pays d’ouest en est. Plusieurs ouvrages de
canalisations et de barrages y furent construits au fil du temps dans le
but de contrôler ses crues dévastatrices, mais également de faciliter le
transport fluvial de marchandises et, bien sûr, d’assurer la production
de l’électricité nécessaire au développement du pays.
Fonctionnel depuis 2012, le barrage des Trois-Gorges est doté de la
plus puissante centrale hydroélectrique au monde (22 500 MW). Le
rayonnement de cette audacieuse réalisation, qui produit une énergie
propre, est cependant assombri par ses effets néfastes sur les plans
écologique et social. En effet, en plus d’avoir entraîné le déplacement
de 1,5 million de personnes, la construction du barrage a inondé
quelque 600 km2 de forêts et terres agricoles en amont et asséché la
portion du fleuve Yang Tsé en aval, causant l’extinction de certaines
espèces animales.

Jour 4
Yichang
Terminez votre croisière par la visite du barrage des Trois-Gorges et de sa
centrale hydroélectrique, la plus puissante du monde, son belvédère et son
musée. Depuis Yichang, prenez l’avion ou le train à grande vitesse pour
rejoindre Shanghai ou une autre destination chinoise.
Bouquet asiatique
Éventail parfait pour déployer une première approche
de l’Asie, ce bouquet asiatique vous transporte de la
Thaïlande à Singapour et de l’Indonésie à Hong
Kong, entre villes modernes et paradis verdoyants.
Ce délicieux florilège rassemble des lieux iconiques
incontournables, d’autres moins connus, qui dressent
un bon portrait de l’Asie du Sud-Est. Débutez en
Thaïlande et descendez jusqu’aux plages de
l’Indonésie. En chemin, découvrez les marchés
flottants, les temples et les palais qui font la
renommée de cette partie de l’Orient. Chaque endroit
de cette gerbe fleurie aux multiples parfums vous
émerveillera à sa façon.

Quand y aller?
En règle générale, la chaleur est moins accablante
et les averses sont moins intenses au cours des mois
de février à avril.

15 jours

De Bangkok (Thaïlande) à Hong Kong (Chine)


Pour qui? Pourquoi?
Le circuit idéal pour les voyageurs qui ont la bougeotte et souhaitent
découvrir en un seul voyage les principaux attraits de plusieurs pays de
l’Asie du Sud-Est.

Inoubliable…
Faire une excursion dans la jungle autour de Chiang Mai.
Pagayer dans le géoparc de Hong Kong.
Parcourir la région d’Ubud à Bali, de temples en rizières.
Phra Pathom Chedi, Nakhon Pathom
© iStockphoto.com/Thaisign

Jours 1 et 2
Bangkok (Thaïlande) – Damnoen Saduak –
Nakhon Pathom – Bangkok 200 km
Entamez votre odyssée asiatique à Bangkok, dite la « Cité des anges ».
Dans l’effervescente capitale de la Thaïlande, vous devez absolument voir
le Palais royal et sa majestueuse salle du trône, ainsi que le temple du
Bouddha d’Émeraude. Faites aussi une incursion dans la vie riveraine des
Thaïlandais en parcourant le fleuve Chao Phraya et ses khlong au fil d’une
petite croisière.
Le lendemain, engorgé par les barques des vendeurs ambulants, un
labyrinthe de canaux vous attend au marché flottant de Damnoen Saduak.
Rendez-vous ensuite à Nakhon Pathom pour admirer l’un des plus anciens
stupas de la Thaïlande, le Phra Pathom Chedi. Voir aussi Cliquez ici.

Rizières près d’Ubud


© iStockphoto.com/daboost

Jours 3 et 4
Bangkok (1h10) Chiang Mai
Prenez un vol à destination de Chiang Mai et explorez à pied la vieille ville,
ses charmantes rues bordées de temples opulents et de cafés invitants. Après
une séance de massage et un savoureux bol de khao soi, rendez-vous au
marché de nuit, réputé pour son vaste choix d’artisanat et son ambiance
animée. Au petit matin du lendemain, grimpez les marches menant à
l’étincelant Wat Phra That Doi Suthep, d’où vous bénéficierez d’une vue
extraordinaire sur la ville. Consacrez le reste de la journée à un cours de
cuisine thaï, pendant lequel vous participerez à l’élaboration de plusieurs
plats, du marché (ou de la ferme) jusqu’à l’assiette.

Géoparc de Hong Kong


© iStockphoto.com/LeeYiuTung

Jour 5
Chiang Mai et ses environs
Ce matin, partez en excursion guidée au cœur de la jungle, à la rencontre
des minorités ethniques qui peuplent la région. Vous aurez le plaisir de
nourrir les éléphants d’un refuge, puis de parcourir des sentiers en forêt
entre des villages Shan et Karen, en faisant halte à une magnifique chute
d’eau dont le bassin rafraîchissant invite à la baignade. La sortie se termine
par une descente réjouissante de la rivière Mae Wang en radeau de bambou.
Tanah Lot
© iStockphoto.com/Valery Bocman

Jours 6 et 7
Chiang Mai (3h25) Singapour
Prenez l’avion vers Singapour, une étonnante cité-État cosmopolite, et
rendez-vous aux Gardens by the Bay en soirée admirer les arbres
éblouissants de lumières. Profitez de la journée suivante pour parcourir les
quartiers historiques de la ville, dont le Kampong Glam (quartier arabe) et
le quartier indien; faites ensuite une pause tranquillité au Jardin botanique.
Terminez la journée au mont Faber, pour un superbe point de vue sur
Singapour.
Singapour
© iStockphoto.com/iceonionth

Jour 8
Singapour (2h45) Bali (Indonésie) – Ubud 25 km
Envolez-vous à destination de Denpasar, située sur la verdoyante île de
Bali, le joyau hindouiste d’une Indonésie à prédominance musulmane.
Rendez-vous ensuite directement à Ubud, le centre culturel et artistique de
l’île.

Jour 9
Ubud et ses environs
Explorez aujourd’hui la verdoyante région d’Ubud pour contempler les
rizières en terrasses, les magnifiques temples et les chutes d’eau
rafraîchissantes (voir Cliquez ici, Cliquez ici). En soirée, assistez à un
spectacle de danse balinaise.

Se vêtir selon la coutume locale


Par respect des coutumes locales, sachez qu’un habillement adéquat
vous ouvrira les portes des plus beaux joyaux de l’architecture
asiatique. Prévoyez des vêtements qui vous couvriront correctement
des épaules aux genoux. Pour les visites des palais royaux et des
temples, il est d’usage de se vêtir convenablement, sous peine de se
voir interdire l’entrée, ce qui serait dommage. Ainsi, des chaussures
faciles à enfiler sont requises puisqu’il faut souvent se déchausser
pour entrer dans une pièce.

Jour 10
Ubud – Pura Ulun Danu Bratan – Jatiluwih –
Ubud 110 km
Ce matin, mettez le cap sur Pura Ulun Danu Bratan, un temple
majestueusement posé sur un lac entouré de montagnes. Au retour, passez
par les splendides rizières de Jatiluwih avant de regagner Ubud.
Wat Phra That Doi Suthep, Chiang Mai
© iStockphoto.com/P. Kijsanayothin

Jours 11 et 12
Ubud – Tanah Lot – Plage de Kedungu 40 km
De bon matin, prenez la route vers le temple Tanah Lot, juché au sommet
d’un rocher au large des côtes balinaises. En chemin, peut-être aurez-vous
l’occasion de croiser une procession de gens se rendant porter leurs
offrandes de fleurs et de fruits au temple. Installez-vous près de la plage de
Kedungu. Propre et plus paisible que ses voisines du sud, cette plage de
sable noir s’avère un lieu de détente idéal, l’endroit rêvé pour admirer le
coucher du soleil et s’initier doucement aux rudiments du surf.

Jour 13
Bali (5h) Hong Kong (Chine) 30 km
Revenez à Denpasar pour y prendre un vol vers Hong Kong, une ville
fascinante où l’Asie de demain embrasse celle de jadis. Séjournez
directement sur l’île du même nom pour bonifier votre expérience.

Jours 14 et 15
Hong Kong
Visitez la ville, notamment le mont Victoria et le port d’Aberdeen. Laissez-
vous charmer par les néons de Hong Kong et par ses marchés de nuits
animés, où vous vous délecterez de spécialités hongkongaises. Faites une
excursion en kayak dans l’immense géoparc du territoire, où la
magnificence des paysages qui composent ce bouquet asiatique achèvera de
vous charmer. Voir aussi Cliquez ici.

Hong Kong à la carte


Voir Cliquez ici.

L’Indonésie à la carte
République d’Indonésie
Capitale Jakarta
Langues officielles indonésien, anglais, malais, tamoul.
Religions islam, protestantisme, christianisme, hindouisme.
Étiquette évitez de fixer les yeux sur votre interlocuteur, cela
pourrait être interprété comme de la défiance.
Un plat le plat national est le nasi goreng, préparé avec, entre autres,
du riz frit, des œufs, des crevettes, du poulet, des légumes et des
piments.
Un artiste I Ketut Soki, un artiste peintre dont les œuvres colorées
s’inspirent de scènes quotidiennes balinaises. Il a notamment été
formé par les peintres Arie Smit et Affandi.
Singapour à la carte
Voir Cliquez ici.

La Thaïlande à la carte
Voir Cliquez ici.
La Malaisie, Singapour et Bornéo :
tout un monde de découvertes
Pays d’Asie du Sud-Est occupant la majeure partie de
la péninsule de Malaisie et de l’île de Bornéo, la
Malaisie séduit avec ses plages, ses forêts tropicales
et ses influences culturelles à la fois malaises,
chinoises, indiennes et européennes. À l’extrême sud
de la péninsule se dresse Singapour, cité-État et
terrain de jeu de prédilection des « starchitectes »,
dont les gratte-ciel riment avec modernité, audace et
prospérité. Deux pays exaltants, un seul voyage et un
monde de découvertes à vivre sans retenue!

Quand y aller?
Les mois de mai à septembre sont les plus agréables,
permettant d’éviter la mousson qui peut s’étirer de
novembre à mars dans certaines régions. Les
amateurs de plongée apprécieront tout
particulièrement la clarté de l’eau pendant cette
période.

20 jours

De Kuala Lumpur à Kuching


Pour qui? Pourquoi?
D’une biodiversité exceptionnelle, la Malaisie plaît à l’amateur de nature
encore sauvage et luxuriante. Riche de ses communautés culturelles
composées de Malais, d’Indiens et de Chinois, elle permet de rencontrer
plusieurs groupes ethniques... en un seul voyage! Singapour comblera pour
sa part les amateurs d’audaces architecturales.

Inoubliable…
Faire une croisière au cœur de la forêt tropicale du Parc national de
Taman Negara.
Embrasser du regard les photogéniques plantations de thé des
Cameron Highlands.
Se prélasser sur les plages de Pangkor Laut et explorer le récif
corallien tout proche.
Partir à la découverte du Parc national du Kinabalu, un paradis pour
les amateurs de botanique, d’ornithologie et de… levers du soleil.
Cameron Highlands
© iStockphoto.com/blackcatimaging

Jours 1 et 2
Kuala Lumpur (Malaisie)
Kuala Lumpur donne le coup d’envoi à votre arrivée en Malaisie. Chassez
le décalage horaire en allant dîner dans son Chinatown. Consacrez votre
deuxième journée à la visite de la ville et de ses principaux monuments,
dont les célèbres tours Petronas de l’architecte argentin César Pelli, plus
haut gratte-ciel du monde de 1998 à 2004. Découvrez également les grottes
de Batu, situées dans les environs de la capitale, un haut lieu de pèlerinage
et de culte hindou. Voir aussi Cliquez ici.
Grottes de Batu
© iStockphoto.com/AlexeyPelikh

Jours 3 à 5
Kuala Lumpur – Tembeling – (3h) Parc national
de Taman Negara – (3h) Tembeling 300 km
Rendez-vous à Tembeling pour y prendre le lendemain le bateau qui vous
permettra d’explorer le Parc national de Taman Negara. Cette croisière vous
mènera jusqu’en son cœur, où vous pourrez participer à une randonnée
nocturne unique.
Parc national de Taman Negara
© iStockphoto.com/the-essy

Le jour suivant, optez pour une promenade dans la jungle vers Bukit
Teresek, une colline du haut de laquelle vous aurez une vue époustouflante
sur la forêt tropicale, avant de retourner à Tembeling en bateau.

Les orangs-outans de Bornéo


« Grands singes », les orangs-outans de Bornéo sont une espèce
endémique de cette île. Ils sont menacés d’extinction à l’état sauvage,
notamment à cause de la déforestation qui réduit et détruit leur habitat
naturel. De plus, une grande partie des habitants de l’île tend à
considérer ces primates comme des objets de divertissement, et non
comme un héritage digne de préservation. Il ne resterait qu’environ
35 000 de ces animaux, éparpillés dans les forêts humides de Bornéo.
Heureusement, les voix des autorités locales s’élèvent, lentement
mais sûrement, pour mener à bien la protection de l’espèce. Comme
tous les grands singes, ils possèdent une vive intelligence; 97% de
leur bagage génétique est commun avec celui de l’homme. En plus
d’avoir la chance d’en voir en semi-liberté au refuge de Semenggoh,
vous pourrez en observer à l’état sauvage en participant à des
randonnées organisées sur l’île.

Orangs-outans de Bornéo
© iStockphoto.com/USO

Jours 6 et 7
Tembeling – Cameron Highlands 315 km
Prenez aujourd’hui la route à destination des Cameron Highlands. Profitez
du reste de la journée pour explorer ce véritable jardin d’Éden de la
Malaisie. Le lendemain, prenez le temps de vous familiariser davantage
avec la région. Lieu de villégiature prisé des riches habitants de Kuala
Lumpur, les Cameron Highlands sont également réputés pour leur
abondante production de fruits et de légumes, ainsi que pour leurs
impressionnantes plantations de thé, dont certaines peuvent être visitées.

Jours 8 et 9
Cameron Highlands – Penang 245 km
Rendez-vous aujourd’hui dans l’île de Penang, où vous passerez deux jours.
Explorez George Town, sa partie historique, qui dégage un charme colonial.
Vous y verrez notamment le fort Cornwallis (XVIIIe s.), les maisons sur
pilotis de Chew Jetty, le quartier Little India et la spectaculaire clanhouse
chinoise de Khoo Kongsi. Voir aussi Cliquez ici.

Jours 10 et 11
Penang – Taiping – Lumut (30 min) Pangkor Laut
190 km
Quittez l’île de Penang et dirigez-vous vers le sud. Faites halte à Taiping, un
ancien centre minier chinois (voir Cliquez ici). Poursuivez votre route
jusqu’à Lumut, d’où un traversier vous conduira à l’île de Pangkor Laut.
Savourez la journée suivante en lézardant sur ses plages ou en explorant son
récif corallien facilement accessible.
Pangkor Laut
© iStockphoto.com/sitriel

Jours 12 et 13
Pangkor Laut (30 min) Lumut – Malacca 355 km
Au terme de ce séjour insulaire, reprenez le traversier vers Lumut, puis
faites route jusqu’à Malacca, que vous explorerez à pied le lendemain pour
voir ses bâtiments historiques convertis en boutiques d’antiquaires, les
ruines de la forteresse portugaise A Famosa et le Dutch Square. Voir aussi
Cliquez ici.

Jour 14
Malacca – Singapour 240 km
Voyez ce matin le temple chinois Cheng Hoon Teng, puis la St. Peter’s
Church, construite en 1710. Enfin, gravissez la colline Saint-Paul pour y
découvrir les ruines de l’église où fut enterré saint François-Xavier, dont les
restes seront plus tard transférés à Goa. Rendez-vous ensuite à Singapour.

Jours 15 et 16
Singapour
Faites connaissance avec les divers quartiers de la cité-État en explorant
Little India, Arab Street ainsi que le vaste et fascinant Chinatown. Réservez
votre soirée au dynamique secteur de Clarke Quay. Le lendemain,
découvrez le quartier colonial, le Padang Cricket Club, le parlement de
Singapour, la Cour suprême et l’hôtel de ville, avant de vous rendre dans le
secteur de Marina Bay. Voir aussi Cliquez ici.

Marina Bay, Singapour


© iStockphoto.com/MEzairi

Jours 17 et 18
Singapour (2h25) Kota Kinabalu (Bornéo) – Parc
national du Kinabalu – Kota Kinabalu
Prenez aujourd’hui un vol à destination de Kota Kinabalu, au nord de l’île
de Bornéo. Visitez la ville avant de vous coucher tôt pour pouvoir partir en
randonnée dans le Parc national du Kinabalu le lendemain à l’aube. Les
passionnés de marche ne voudront en effet pas manquer l’ascension du
mont Kinabalu pour avoir une vue imprenable au lever du soleil, avant de se
prélasser dans les sources d’eau chaude des environs.

Parc national du Kinabalu


© iStockphoto.com/Ramdan_Nain

Jours 19 et 20
Kota Kinabalu (1h25) Kuching
Prenez un vol pour Kuching, capitale de l’État du Sarawak. Voyez-y le
marché local et le musée de Sarawak, l’un des plus complets du Sud-Est
asiatique. Réservez au lendemain la visite incontournable de la réserve
d’orangs-outans du centre de réadaptation de Semenggoh.

Bornéo à la carte
Indonésie (Kalimantan), Malaisie (Sabah, Sarawak), Brunei
(Brunei Darussalam)
Langues diverses formes de malais, barito, kayan-murik, land dayak,
malaïque-dayak, paitanique, punan-nibong.
Population et groupes ethniques Dayaks, Malais, Chinois, Banjars,
Bugis, Javanais.
Religions islam, animisme, christianisme, hindouisme.
Étiquette gardez toujours votre calme en public.
Un plat populaire dans toutes les régions de l’île, le sarawak laksa
est une soupe pimentée à base de lait de coco, vermicelles de riz,
œufs, lanières de poulet, crevettes, coriandre et jus de lime.
Un artiste Ernesto Kalum, un artiste dayak spécialisé dans les
techniques de tatouage traditionnelles et modernes, est également
musicien.

La Malaisie à la carte
Fédération de Malaisie
Capitale Kuala Lumpur (capitale nationale); Putrajaya (capitale
administrative).
Langue officielle malais (autres langues parlées : chinois, tamoul,
anglais).
Religions islam, bouddhisme, hindouisme, christianisme.
Étiquette les chaussures ne sont pas les bienvenues à l’intérieur des
maisons et des lieux de culte; pensez à vous déchausser à l’entrée.
Un plat le nasi lemak, le petit déjeuner national, composé de riz à la
noix de coco garni d’anchois croustillants, œuf dur, sambal (pâte de
piments), cacahuètes et concombre, le tout servi sur une feuille de
bananier.
Une artiste née à Ipoh, Michelle Yeoh est une actrice de renommée
internationale (Tigre et Dragon, 2000; Demain ne meurt jamais,
1997, de la série James Bond).

Singapour à la carte
Voir Cliquez ici.
La Malaisie, plurielle et métissée
La Malaisie péninsulaire, dite aussi occidentale,
s’étend de la Thaïlande au nord jusqu’à la ville-État
de Singapour, éphémère membre de la fédération
malaise dans les années 1960, au sud. Dès 1511, le
port stratégique de Malacca vit débarquer les
Portugais, que les Hollandais évinceront en 1641. Le
sultan de Kedah céda l’île de Penang aux
Britanniques en 1786, puis ceux-ci s’emparèrent de
Malacca et Singapour au XIXe s. Les autres sultanats
et États de la péninsule s’allièrent de plus ou moins
bon gré à la couronne avant de s’en affranchir en
1957. Ce riche héritage a contribué à façonner la
Malaisie d’aujourd’hui, un mélange fascinant de
cultures, empreint de modernité et de tradition.

Quand y aller?
Durant la saison fraîche, de décembre à février, ou
celle du ramadan (dates variables) pour, la nuit
tombée, rompre le jeûne avec des plats de fête aux
parfums prononcés.

7 jours
De Malacca à George Town

Pour qui? Pourquoi?


Pour les touche-à-tout et les amateurs de mélanges des genres. Pour être
constamment surpris par des saveurs, ambiances et paysages variés.

Inoubliable…
Déguster la cuisine de rue : laksa (soupe au curry), rojak (salade
composée de beignets, de fruits et de légumes frais), bee hoon
(vermicelles de riz) ou cendol (glace pilée garnie).
Explorer l’exceptionnel musée des Arts islamiques de Kuala Lumpur.
Découvrir les œuvres d’art public en trompe-l’œil de George Town,
dans l’île de Penang.
Mosquée Kampung Kling, Malacca
© iStockphoto.com/sitriel

Jours 1 et 2
Malacca
Profitez de votre séjour à Malacca pour visiter les trois lieux de culte situés
« rue de l’harmonie » : Sri Poyatha Moorthi, le temple hindou le plus ancien
du pays; le temple chinois Cheng Hoon Teng et ses magasins avoisinants; et
l’étonnante mosquée Kampung Kling, dont les corniches sont ornées de
l’idéogramme chinois qui signifie « double bonheur ». Arpentez aussi les
rues Jonker et Heeren pour les musées et les cafés, sans oublier d’y goûter
les célèbres boulettes de riz au poulet, façonnées pour permettre aux coolies
(travailleurs) de manger sur le pouce.
Musée des Arts islamiques, Kuala Lumpur
© Dreamstime.com/Attila Jandi

Jours 3 et 4
Malacca – Kuala Lumpur 150 km
Rendez-vous aujourd’hui à Kuala Lumpur, la capitale nationale de la
Malaisie. Vous y découvrirez le centre historique entourant Chinatown et
Pasar Seni (marché central), les maisons en bois du village malais de
Kampong Bharu, les Petronas Towers, les tours jumelles les plus hautes du
monde, et l’impressionnant musée des Arts islamiques. Offrez-vous aussi
une excursion aux grottes de Batu (10 km au nord de la ville), le plus grand
site hindou de la planète en dehors de l’Inde.
Maison Cheong Fatt Tze, George Town
© iStockphoto.com/hippostudio

Jour 5
Kuala Lumpur – Ipoh – Taiping 275 km
À Ipoh, ne manquez pas la maison de maître Han Chin Pet Soo, l’historique
Concubine Lane et la monumentale gare. Prenez le temps de faire une pause
pour déguster les meilleurs dim sum (bouchées à la vapeur) du pays.
Taiping, ancien chef-lieu et centre minier, a conservé son architecture
d’époque, comme le musée Perak, le premier de la péninsule, et ses
bâtiments administratifs, dont la première prison, qui date de l’époque
victorienne, est toujours en fonction aujourd’hui! Plus reposants, les Jardins
du lac constituent une halte paisible en pleine ville.
Laksa
© iStockphoto.com/spukkato

Jours 6 et 7
Taiping – George Town 95 km
George Town, située dans l’île de Penang, regorge de bâtiments historiques,
parmi lesquels la maison Cheong Fatt Tze, « le manoir bleu », et l’ancien
garage des autocars Hin Bus Depot, devenu un centre d’art contemporain.
L’art de rue en trompe-l’œil du peintre Ernest Zacharevic est aussi à
découvrir, tout autant que les plaisirs de la cuisine de rue. Profitez de votre
passage dans l’île pour parcourir le jardin botanique, visiter un producteur
de noix de muscade ou explorer les plages de Batu Ferringhi.

Une société métissée


La Malaisie s’enorgueillit d’être un concentré de traditions diverses.
Côtoyant la majorité malaise musulmane, les citoyens d’origine
chinoise (environ un quart de la population) et indienne (environ
10%) font partie intégrante de la société.
Les exemples de brassage des cultures y sont multiples. Les
marchands chinois qui, dès le XIVe s., se sont mariés avec des
Malaises, se disent Baba-Nyonya (d’après les mots désignant «
homme » et « femme »). On les appelle aussi peranakan ou « nés sur
place ». Les Jawi Perankan sont des métis malais et indiens
musulmans, alors que les Chetty Melaka, issus du même métissage,
sont restés hindous. Quant aux Kristang, il s’agit de catholiques
d’origine portugaise. Le pays compte aussi une minorité indigène
Orang Asli non musulmane.
La cuisine est la meilleure façon d’apprécier cette richesse culturelle.
Essayez par exemple un ayam buah keluak, un mijoté de poulet aux
fruits noirs du kepayang, un mets rare de la tradition baba-nyonya.
Hanoï et Sapa : de villes en rizières
Hanoï, capitale du Vietnam, se présente comme une
magnifique mosaïque culturelle portant les couleurs
de son histoire tumultueuse dans sa vieille ville, ses
musées, sa citadelle, son palais présidentiel, ses
pagodes, son bunker et son mausolée à Hô Chi Minh.
Les environs du lac Hoan Kiem, particulièrement
agréables, renferment les principaux attraits de cette
ville fière et conviviale. Quittez la métropole et
grimpez la route de Sapa, pays des minorités
ethniques, qui exploitent des rizières en terrasses
accrochées au flanc des montagnes verdoyantes. Les
lieux se prêtent aux randonnées pédestres idylliques
et aux séjours dans des pensions de famille à
l’architecture traditionnelle.

Quand y aller?
Les mois de novembre à mars sont plus frais et
moins pluvieux. Évitez les mois de juin, juillet et
août pendant lesquels la chaleur est accablante et la
pluie abondante.

5 jours
De Hanoï à Sapa

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs actifs et curieux, captivés par l’histoire du Vietnam, sa
vie urbaine, ses minorités ethniques et ses somptueux paysages de rizières à
flanc de montagne.

Inoubliable…
Les soirs de weekend, déambuler autour du lac Hoan Kiem parmi la
population en liesse.
Explorer l’impressionnante collection du Musée des beaux-arts du
Vietnam, installé dans un bel édifice colonial.
Marcher dans les sentiers sinueux des rizières autour de Sapa.
Sapa
© Dreamstime.com/Kriangkraiwut Boonlom

Jours 1 à 3
Hanoï
Consacrez votre première journée à Hanoï à la visite des environs du lac
Hoan Kiem et à l’exploration des rues étroites et animées de la vieille ville.
Le soir venu, déambulez dans le quartier au son des spectacles de rue.
Mausolée de Hô Chi Minh, Hanoï
© iStockphoto.com/alxpin

Le lendemain, découvrez les attraits situés à l’ouest du lac Hoan Kiem : le


superbe Musée des beaux-arts du Vietnam, les vestiges de la citadelle et son
fascinant bunker D67, de même que le palais présidentiel, entouré
notamment du mausolée de Hô Chi Minh. Pour votre dernier jour, arrêtez-
vous au Temple de la Littérature, dédié à Confucius, et à l’excellent Musée
d’ethnographie du Vietnam.
Mont Fansipan
© iStockphoto.com/Kritsada Petchuay

Jours 4 et 5
Hanoï (8h) Sapa
En train de nuit, filez au nord vers Sapa et ses extraordinaires rizières en
terrasses, perchées sur les flancs des montagnes. Depuis les hameaux de Cat
Cat jusqu’à Ta Van, arpentez les chemins verdoyants et les routes sinueuses
qui mènent de paysages saisissants en villages colorés. Le lendemain,
entreprenez l’ascension du mont Fansipan, le plus haut sommet du Vietnam,
à bord du plus long téléphérique à trois câbles du monde.

Les marionnettes d’eau


Forme d’art unique au Vietnam, le théâtre de marionnettes d’eau est
présenté un peu partout dans le pays, en salles ou en plein air. La
scène, parfois directement installée sur un étang, est toujours
composée d’un bassin d’eau sur lequel se dresse un décor rural où
évoluent les artistes de l’ombre qui manient avec dextérité leurs
marionnettes de bois laqué. À Hanoï, le théâtre Thang Long propose
des spectacles quotidiens.

Les marionnettes d’eau


© Shutterstock.com/Avigator Fortuner
Excursion inoubliable dans le
meilleur du Vietnam et du
Cambodge
Paysages enchanteurs, art de vivre, architecture
splendide et influences culturelles diverses marquent
ce périple unique qui allie les visages fascinants du
Vietnam à l’histoire émouvante du Cambodge.
Traversez le Vietnam depuis la festive capitale
d’Hanoï, en passant par la somptueuse baie d’Ha
Long et ses iconiques rochers karstiques, les
charmantes villes côtières de Hué et Hoi An, la
palpitante Hô Chi Minh-Ville et le delta du Mékong.
Naviguez jusqu’à Phnom Penh, la capitale
cambodgienne, et rendez-vous jusqu’aux mythiques
temples du site archéologique d’Angkor Wat pour
compléter cet itinéraire qui rassemble le meilleur du
Vietnam et du Cambodge.

Quand y aller?
Un voyage entre mars et mai permettra de visiter
tous les sites de ce circuit en évitant les
précipitations abondantes.

16 jours
De Hanoï (Vietnam) à Siem Reap (Cambodge)

Pour qui? Pourquoi?


Pour les amateurs de gastronomie et d’histoire asiatique qui apprécient les
paysages somptueux et la finesse de l’architecture bouddhique et khmère.

Inoubliable…
Naviguer dans la baie d’Ha Long.
Parcourir à vélo les rizières de Hoi An jusqu’à la plage d’An Bang.
Explorer le site archéologique d’Angkor Wat, joyau de l’Asie du Sud-
Est.
Sanctuaire Fujian, Hoi An
© iStockphoto.com/saiko3p

Jours 1 et 2
Hanoï (Vietnam)
Arrivé à Hanoï, la capitale du Vietnam réunifié, découvrez ce pôle urbain
qui a conservé le charme de l’époque coloniale, avec ses avenues
ombragées, de nombreux lacs et des jardins soignés. Il s’agit sans doute de
l’une des villes les plus pittoresques du pays. Rendez-vous au mausolée du
président Hô Chi Minh, situé dans les jardins de l’ancien Palais présidentiel.
Voyez également le lac de l’épée restituée et le temple de Ngoc Son, puis
les pagodes Quan Thanh et Tran Quoc.
Baie d’Ha Long
© iStockphoto.com/bloodua

Jour 3
Hanoï – Ha Long 155 km
Dirigez-vous vers la baie d’Ha Long et embarquez sur une jonque pour faire
une inoubliable croisière découverte, avec repas et nuit à bord.
Pagode Tran Quoc, Hanoï
© iStockphoto.com/Photogilio

Jour 4
Ha Long – Hanoï (1h15) Hué 155 km
Admirez les somptueux paysages karstiques de la baie en retournant vers la
terre ferme. Regagnez Hanoï pour visiter à pied son vieux quartier avant de
prendre un vol vers l’ancienne cité impériale de Hué en soirée.

Jour 5
Hué
En matinée, faites une croisière en sampan jusqu’à la pagode de la Dame
Céleste, visitez le tombeau de Minh Mang et prévoyez du temps pour
explorer en cyclopousse la Cité impériale, construite sur le modèle des
palais impériaux chinois.
Cathédrale de Hô Chi Minh-Ville
© iStockphoto.com/Jui-Chi Chan

Jour 6
Hué – Hoi An 120 km
Quittez Hué en direction de Hoi An en passant par le col des nuages. La
route vous mènera au travers de splendides paysages, dont ceux de la chaîne
des monts Truong Son. À Hoi An, découvrez le sanctuaire Fujian, consacré
à la protectrice des pêcheurs et des marins, ainsi que le pont japonais.

Jour 7
Hoi An
Profitez de la journée pour faire une excursion à vélo à travers les rizières
jusqu’à la plage de An Bang, puis rendez-vous le soir dans les rues
piétonnes de la vieille ville qu’illumine une multitude de lanternes.
Le café vietnamien
La plupart des villes vietnamiennes comptent un nombre effarant de
cafés, fréquentés à longueur de journée. On vient entre autres y
déguster un café sua da (avec du lait condensé glacé) ou un café den
(noir), servi dans un verre à thé.

Café sua da
© iStockphoto.com/SamuelBrownNG

Le Vietnam est le premier producteur mondial de café robusta. Cette


variété plus corsée, au parfum chocolaté et à haute teneur en caféine,
est idéale pour les expressos et, bien sûr, pour les cafés préparés à la
vietnamienne, soit versés dans un filtre en aluminium placé au-dessus
d’un verre. Fort simple, cette technique requiert cependant un peu de
patience, et le café sera filtré après environ cinq minutes.
Jour 8
Hoi An – Da Nang (1h20) Hô Chi Minh-Ville
30 km
Rendez-vous à l’aéroport de Da Nang pour prendre un vol vers Hô Chi
Minh-Ville. Consacrez le reste de la journée à l’exploration des trésors
coloniaux de la ville, érigés le long de la rue Dong Khoi, sans négliger la
cathédrale, la poste centrale et le Musée d’histoire.

Les motos de Hô Chi Minh-Ville


Si la moto est le principal moyen de transport au Vietnam, ces engins
forment une véritable marée pétaradante dans les rues (et sur les
trottoirs) de Saigon. Présents partout, jusque dans les plus étroites
ruelles encombrées, ils servent souvent de cuisine et de commerce
ambulant, parés de toutes sortes de marchandises. En général, après
un choc initial, les voyageurs s’habituent assez rapidement à se
déplacer au cœur de cette animation effrénée.

Jour 9
Hô Chi Minh-Ville – Cai Be Can Tho 115 km
Ce matin, faites route vers Cai Be où vous entamerez une croisière d’une
journée dans les eaux du mythique delta du Mékong. Vous traverserez
d’abord le marché flottant de la ville avant de naviguer jusqu’à Can Tho sur
quelques-uns des milliers de canaux du delta, qui s’étendent sur plus de
40 000 km².
Marché flottant, delta du Mékong
© iStockphoto.com/hadynyah

Jour 10
Can Tho – Chau Doc 115 km
En tant que capitale provinciale et épicentre géographique du delta, vous
trouverez à Can Tho nombre de marchés flottants, dont celui de Cai Rang,
où des marchands des quatre coins de la région viennent échanger. Mettez
ensuite le cap sur Chau Doc, un village lacustre situé à la frontière du
Cambodge, qui se révèle une fascinante mosaïque culturelle.

Jour 11
Chau Doc (4h30) Phnom Penh (Cambodge)
À la lueur du jour, prenez place à bord d’un bateau rapide à destination du
Cambodge et du poste frontalier de Vinh Xuong avant de vous rendre
jusqu’à Phnom Penh, où vous pourrez visiter le somptueux Palais royal.
Palais royal, Phnom Penh
© iStockphoto.com/Kenneth Boutte

Jour 12
Phnom Penh (50 min) Siem Reap
Après avoir parcouru le Musée national et le musée du génocide de Tuol
Sleng, prenez un vol vers Siem Reap, aux portes du site archéologique
d’Angkor Wat, un joyau de l’Asie du Sud-Est.

Jours 13 à 15
Siem Reap – excursions aux temples d’Angkor
Wat
Dédiez trois jours à l’exploration des temples du vaste site archéologique
d’Angkor Wat, l’emblème de la civilisation khmère et du pays tout entier
(voir Cliquez ici).

Angkor Wat
© iStockphoto.com/Yiming Li

Jour 16
Siem Reap – excursion au lac Tonlé Sap – Siem
Reap 30 km
Profitez de la quiétude matinale pour vous rendre aux abords du lac Tonlé
Sap, le plus vaste de l’Asie du Sud-Est. Naviguez sur ce grand plan d’eau
pour admirer les maisons sur pilotis du village lacustre de Kampong
Khleang.
Perles de l’Indochine
Cet itinéraire vous propose une incursion prolongée
au cœur de l’ancienne Indochine française. Du
Vietnam au Cambodge en passant par le Laos,
découvrez la culture et l’histoire particulière de
chacun de ces États fascinants et l’influence française
qui perdure dans l’architecture, la gastronomie et
parfois même la langue. De Hô Chi Minh-Ville à
Phnom Penh, vous visiterez les perles de l’Indochine
: des villes trépidantes et des villages bucoliques, des
paysages époustouflants et des sites archéologiques
parmi les plus beaux du monde.

Quand y aller?
En règle générale, la chaleur est moins accablante
et les averses moins intenses en février et mars dans
l’ensemble de ces trois pays.

30 jours

De Hô Chi Minh-Ville (Vietnam) à Phnom Penh


(Cambodge)

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs francophiles souhaitant s’immerger dans différentes
cultures asiatiques tout en découvrant les traces qui subsistent de
l’ancienne Indochine française.

Inoubliable…
Pédaler dans le décor bucolique de Tam Coc.
Se baigner au pied des cascades de Kuang Si.
Admirer les temples du site archéologique d’Angkor Wat.
Tam Coc
© iStockphoto.com/Son-Ha

Jour 1
Hô Chi Minh-Ville
Entamez votre séjour en découvrant les trésors de l’ancienne Saigon et les
institutions françaises du cœur historique de la ville. Voir aussi Cliquez ici.

Jours 2 et 3
Hô Chi Minh-Ville – Ben Tre – Can Tho 210 km
Partez aujourd’hui pour la région du delta du Mékong. Installez-vous
d’abord sur la charmante île de Ben Tre, que vous pourrez parcourir à pied.
Le lendemain, rendez-vous à Can Tho et profitez de l’ambiance animée de
la plus importante ville du delta.

Angkor Wat
© iStockphoto.com/holgs

Jour 4
Can Tho (45 min) Dalat
Explorez le marché flottant de Cai Rang avant de prendre un court vol vers
Dalat, une ancienne station climatique française nichée au cœur d’une
région fraîche et montagneuse, ponctuée de plantations d’hévéas, de thé et
de café.

Jours 5 et 6
Dalat et ses environs
Consacrez deux jours à la découverte de Dalat, avec ses cafés, ses villas
françaises Art déco et son lac agréable. Prenez le téléphérique jusqu’à la
pagode Truc Lam et son jardin botanique, montez à bord du train qui mène
à la pagode Linh Phuoc et faites une excursion aux chutes de l’Éléphant. Ne
pas manquer la visite de la maison folle, conçue par l’architecte
vietnamienne Dang Viet Nga.

Jour 7
Dalat (1h10) Da Nang – Hoi An 30 km
Envolez-vous vers Da Nang, d’où vous rejoindrez facilement Hoi An. En
après-midi, flânez dans les charmantes rues piétonnes de la vieille ville,
bordées de temples, de commerces et de musées à l’architecture
traditionnelle magnifiquement préservée.
Lac Tonlé Sap
© iStockphoto.com/Photogilio

Jour 8
Hoi An
Commencez la journée en faisant une balade à vélo jusqu’à la plage d’An
Bang, puis regagnez la ville pour assister en soirée à un spectacle de
marionnettes d’eau, une forme d’art propre au Vietnam.

Jour 9
Hoi An – Sanctuaire de My Son – Hoi An 85 km
Faites une excursion au sanctuaire de My Son, l’ancienne capitale du
royaume hindouiste de Champa. Le soir venu, attablez-vous dans l’un des
excellents restaurants de la vieille ville d’Hoi An, féerique la nuit tombée.

Sanctuaire de My Son
© iStockphoto.com/ThanhNgocTran

Jour 10
Hoi An – Da Nang Hué 30 km
(2h30)

En direction de Da Nang, arrêtez-vous au site des montagnes de marbre,


constitué de plusieurs temples construits à l’intérieur de cavernes. Prenez
ensuite le train de Da Nang vers Hué.

Jour 11
Hué – Son Trach 215 km
Visitez la Cité impériale, puis faites une balade en sampan avant de prendre
l’autocar en après-midi vers le village de Son Trach, aux portes du
fantastique Parc national de Phong Nha-Ke Bang.

Jour 12
Son Trach – Tam Coc 400 km
Explorez les nombreuses grottes du parc, dont celle, gigantesque, de Phong
Nha. Le soir venu, prenez un autocar avec couchettes, qui vous transportera
jusqu’aux paysages bucoliques de Tam Coc.

L’Indochine française
De 1887 à 1954, fort de ses missions catholiques, de ses militaires et
de ses commerçants, l’empire colonial français étend son pouvoir sur
le Vietnam, le Laos et le Cambodge. L’Indochine s’avère davantage
un trésor économique, dont il tire profit des ressources naturelles, des
taxes et des impôts, qu’une colonie où les Français s’installent.
Malgré cela, leurs traces dans le paysage urbain et culturel sont
aujourd’hui encore bien visibles dans l’architecture, dans la cuisine et
même dans la langue puisque de 3% à 5% de la population de ces
pays s’exprime parfaitement en français.

Jour 13
Tam Coc et ses environs
À pied, à vélo et en bateau, découvrez les majestueux pitons karstiques
verdoyants de Tam Coc, surnommée la baie d’Ha Long terrestre. Ce site
d’une beauté exceptionnelle est truffé de temples, de rizières et de villages
paisibles.

Jour 14
Tam Coc – Hai Phong (1h30) Cat Ba 145 km
Poursuivez votre exploration de Tam Coc à vélo, puis prenez l’autocar et le
traversier rapide vers l’île de Cat Ba. Prévoyez environ 5h pour la totalité de
ce trajet.

Jour 15
Cat Ba Baie d’Ha Long Cat Ba
Prenez part à une croisière pour admirer les impressionnantes formations
karstiques des baies de Lan Ha et d’Ha Long.

Jour 16
Cat Ba
Consacrez cette journée à l’exploration de l’île de Cat Ba, avec ses plages,
son magnifique parc national, son musée de la guerre en plein air et son
belvédère offrant un superbe point de vue.

Jours 17 et 18
Cat Ba – Hanoï 175 km
Ralliez en traversier et en autocar Hanoï, la trépidante capitale du Vietnam,
et sa vieille ville à l’architecture française. En fin de journée, flânez autour
du splendide lac Hoan Kiem. Dédiez le lendemain aux nombreux attraits de
la ville (voir Cliquez ici).

Jour 19
Hanoï (1h10) Vientiane (Laos)
En matinée, prenez un vol pour Vientiane, la capitale du Laos, que borde le
Mékong. Explorez à vélo cette ville paisible en admirant ses temples, ses
villas coloniales usées par le temps et son humble cathédrale du Sacré-
Cœur.
Jour 20
Vientiane – Vang Vieng 140 km
Dirigez-vous aujourd’hui vers Vang Vieng, où la rivière Nam Song ondule
dans un splendide décor de pitons karstiques. Admirez le coucher du soleil
depuis l’un des restaurants installés au bord de l’eau.

Jour 21
Vang Vieng et ses environs
Découvrez en ce jour les sites naturels des environs de Vang Vieng : de
nombreuses grottes faciles à explorer, des bassins aux eaux turquoise, et la
descente de rivière en kayak.

Jour 22
Vang Vieng – Luang Prabang 185 km
Prenez la route de Luang Prabang, considérée comme l’une des plus jolies
villes de l’Asie. En après-midi, explorez le Palais royal et son musée
national ainsi que le monastère de Wat Mai Suwannaphumaham. Dans la
vieille ville, vous remarquerez de nombreux bâtiments d’architecture
française bien préservés, dont certains abritent d’excellentes boulangeries et
pâtisseries.
Wat Xieng Thong, Luang Prabang
© iStockphoto.com/Mlenny

Jour 23
Luang Prabang – Pak Ou – Luang Prabang 60 km
Participez à une croisière au fil du Mékong en direction de Pak Ou, où vous
pourrez admirer les grottes sacrées de Tham Ting et Tham Theung. En fin
de journée, rendez-vous au Wat Chomsi sur le mont Phousi, pour
contempler l’incroyable coucher du soleil.

Jour 24
Luang Prabang – Cascades de Kuang Si – Luang
Prabang 60 km
Rendez-vous aujourd’hui aux cascades de Kuang Si, un lieu sublime
ponctué d’invitants bassins aux eaux turquoise et de sentiers forestiers. Le
soir venu, attablez-vous dans un restaurant au bord du Mékong.

Cascades de Kuang Si
© iStockphoto.com/DAIKI.I

Jour 25
Luang Prabang (1h30) Siem Reap (Cambodge)
Visitez l’élégant Wat Xieng Thong et l’incontournable Wat Visounnarath,
puis prenez un vol vers Siem Reap en après-midi.

Jours 26 à 28
Siem Reap et ses environs
Consacrez les trois prochaines journées à l’exploration des sites
archéologiques d’Angkor Wat et de Banteay Srei (voir Cliquez ici, Cliquez
ici).

Jour 29
Siem Reap – Tonlé Sap – Siem Reap 30 km
Découvrez aujourd’hui les villages flottants du grand lac Tonlé Sap (voir
Cliquez ici).

Jour 30
Siem Reap (45 min) Phnom Penh
Prenez un vol vers Phnom Penh, la capitale du Cambodge, visitez-y
l’opulent Palais royal, puis terminez votre aventure indochinoise avec une
croisière sur le Mékong au soleil couchant.

Le Cambodge à la carte
Voir Cliquez ici

Le Laos à la carte
République démocratique populaire lao
Capitale Vientiane
Langue officielle lao
Religions bouddhisme theravada, animisme, hindouisme
Étiquette exercez-vous à la pratique du nop, qui consiste à joindre
les mains comme pour prier tout en inclinant légèrement la tête et en
souriant, un geste que les Laotiens pratiquent couramment pour se
saluer.
Un plat le tam mak houng, une salade épicée à base de papaye verte
râpée.
Un artiste Thep Thavonsouk, peintre reconnu entre autres pour sa
série June Rain, qui dépeint la mousson asiatique.

Le Vietnam à la carte
Voir Cliquez ici
Le Myanmar au fil de l’Irrawaddy
Peu de pays offrent autant d’images magiques en un
seul voyage que le spectaculaire et fascinant
Myanmar. Splendeurs de Mandalay et féeries de
Bagan ne sont que quelques-unes des merveilles de
l’ex-Birmanie. Longtemps fermé sur lui-même, le
pays s’ouvre progressivement au tourisme, tel le lotus
sur le point de fleurir. Devenant lentement mais
sûrement la nouvelle destination incontournable de
l’Asie du Sud-Est alors que le monde assiste à
l’éclosion de ses couleurs, le Myanmar vous révèle
ses secrets dans cet itinéraire au fil de l’Irrawaddy.

Quand y aller?
La saison fraîche va de novembre à février. C’est le
meilleur moment pour profiter de la douceur du
climat dans la plaine de l’Irrawaddy.

10 jours

De Bagan à Yangon

Pour qui? Pourquoi?


Le pays plaira particulièrement au visiteur qui s’intéresse au bouddhisme.
Très religieux, le Myanmar compte un nombre important de temples, de
pagodes et de stupas. Certains temples semblent même avoir été oubliés,
enfouis dans la végétation luxuriante, et ne demandent qu’à être
redécouverts…

Inoubliable…
Explorer les innombrables monuments du site archéologique de
Bagan.
Découvrir le sanctuaire bouddhique qui coiffe le Taung Kalat.
Consulter le « plus grand livre du monde » dans la pagode Kuthodaw.
Site archéologique de Bagan
© iStockphoto.com/Sean Pavone

Jours 1 et 2
Bagan
Consacrez les deux premières journées de votre séjour à l’exploration du
vaste site archéologique bouddhique de Bagan, qui s’étend sur quelque
50 km2. Il s’agit d’une des plus grandes places religieuses du monde,
constituée de nombreux temples, de pagodes et de stupas érigés entre les
XIe et XIIIe s. Parmi les monuments à voir, mentionnons la pagode
Shwezigon, qui aurait abrité un os de la mâchoire de Bouddha, le grand
temple de Thatbyinnyu, le plus haut du lieu (66 m), et le splendide temple
d’Ananda. Voyez aussi le temple Gubyaukgyi, pourvu d’étonnantes
fresques, le temple de Manuha, au bouddha couché, et le stupa de briques
de Dhammayanzika.
Ne manquez pas non plus d’aller explorer les allées animées du marché de
Nyaung-U, où l’on trouve de tout : antiquités, artisanat local et autres
vanneries. Jetez un coup d’œil aux magnifiques étals des marchands de
marionnettes.
L’une des stèles gravées de la pagode Kuthodaw, Mandalay
© iStockphoto.com/jasminam

Jour 3
Bagan – Mont Popa – Bagan 115 km
Participez aujourd’hui à une excursion au mont Popa, un ancien volcan
culminant à 1 518 m. Au sud-ouest de ce massif se trouve Taung Kalat, une
ancienne cheminée volcanique coiffée de pagodes et d’un monastère
bouddhique. L’endroit est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats,
les esprits des divinités animistes vénérées avant la venue du bouddhisme.
Jarres de terre cuite de Yandabo
© iStockphoto.com/brians101

Jour 4
Bagan Pakokku Yandabo Myinmu
Entamez aujourd’hui votre croisière sur l’Irrawaddy, en direction de
Mandalay. Vous ferez d’abord escale à Pakokku pour découvrir son marché
coloré, avant de vous rendre dans les environs de Yandabo, un pittoresque
village fluvial réputé pour la fabrication de jarres de terre cuite.
Pagode Thanboddhay, Monywa
© iStockphoto.com/12ee12

Jour 5
Myinmu – Monywa – Myinmu 200 km
Joignez-vous aujourd’hui à une excursion qui vous mènera passer la journée
à Monywa, aux abords de la rivière Chindwin, principal affluent de
l’Irrawaddy. Vous y verrez l’impressionnant complexe des grottes de Hpo
win, un amalgame de cavités naturelles et artificielles, devenu un sanctuaire
bouddhique qui abrite des milliers de représentations de Bouddha. En après-
midi, découvrez la pagode Thanboddhay, qui rassemble quelque 500 000
représentations du fondateur du bouddhisme.

L’archipel de Mergui
Les amateurs de plongée sous-marine ignorent peut-être qu’un petit
coin de paradis les attend dans l’archipel de Mergui, situé au large de
la côte occidentale du sud du pays. Ces quelque 800 îles entourées de
sable blanc sont dotées de lagons magnifiques que bordent des récifs
de corail, à découvrir idéalement à la voile ou en plongée. La mer,
avec son excellente visibilité, offre aux plongeurs des fonds marins
d’une clarté exceptionnelle. Au centre de certaines îles trône une
jungle luxuriante où s’ébattent macaques et gibbons. Très peu peuplé,
l’archipel n’est habité que par les « gitans de la mer », les Mokens,
qui vivent sur leurs bateaux, voyageant d’île en île.

Archipel de Mergui
© iStockphoto.com/mr_gateway

Jour 6
Myinmu Sagaing Ava Amarapura
Ce matin, votre navire fera escale à Sagaing, l’ancienne capitale du
royaume du même nom devenue un centre religieux de premier plan. Sa
colline est recouverte de pagodes et de nombreux monastères bouddhiques.
Revenez à bord pour le repas du midi, après quoi vous accosterez à Ava,
capitale historique des rois birmans, avant de vous rendre jusqu’à
Amarapura.

Pont d’U Bein, Amarapura


© iStockphoto.com/pat138241

Jour 7
Amarapura Mingun Mandalay
Voyez les premières lueurs du jour depuis le pont d’U Bein, un ouvrage en
teck long de 1,2 km, qui enjambe le Taungthaman. Regagnez votre navire,
qui voguera vers Mingun pour vous offrir une ultime escale avant de
parvenir à Mandalay. Vous y verrez les vestiges de ce qui aurait dû être la
plus grande pagode du pays.
Pagode Schwedagon, Yangon
© iStockphoto.com/SeanPavonePhoto

Jour 8
Mandalay
Consacrez cette dernière journée de croisière à la découverte de la
deuxième ville du Myanmar, une cité qui regorge de palais antiques et de
magnifiques sites, comme l’immense pagode Kuthodaw, formée de stupas
abritant les stèles de marbre gravées qui composent le canon bouddhique, le
« plus grand livre du monde ». Voyez aussi le temple Mahamuni et son
magnifique Bouddha, ainsi que le monastère de Shwenandaw, un splendide
bâtiment en teck, faisant jadis partie du palais royal d’Amarapura, que le roi
Mindon déplaça ici au XIXe s. Mandalay est également réputée pour ses
sculpteurs de bois, ses batteurs d’or et ses artisans brodeurs.
Taung Kalat
© iStockphoto.com/SeanPavonePhoto

Jours 9 et 10
Mandalay (1h30) Yangon
Envolez-vous à destination de Yangon, la capitale du pays. Surnommée la «
cité-jardin de l’Orient », la ville possède un élégant quartier colonial aux
façades richement ornées. Voyez-y la cathédrale de l’Immaculée-
Conception et la pagode Chaukhtatgyi, qui expose un impressionnant
Bouddha couché de près de 70 m de long. Le lendemain, rendez-vous au
Scott Market, aujourd’hui appelé le marché Bogyoke Aung San, pour
explorer les échoppes d’artisans qui s’y concentrent. Visitez ensuite la
monumentale pagode Schwedagon, qui surplombe la ville, dont les origines
remontent à plus de 2 500 ans. Prolongez votre séjour en passant quelques
jours de plus à Yangon pour profiter des plages du golfe du Bengale ou pour
partir explorer les îles de Mergui.
Le Myanmar à la carte
République de l’Union du Myanmar
Capitale Naypyidaw
Langue birman
Religions bouddhisme theravada, christianisme, islam, hindouisme.
Étiquette cédez votre place aux moines dans les transports publics.
Ne les touchez pas et ne leur serrez pas la main.
Un plat l’Ohn Noh Khauk Swe, constitué de poulet, de nouilles et de
lait de coco.
Une artiste Ah Moon, chanteuse populaire, compositrice et actrice
parfois surnommée la « Rihanna birmane ».
Les couleurs de l’Inde du Sud
Relativement épargné des vagues d’envahisseurs, le
Sud est cette partie de l’Inde où la culture hindoue
s’est profondément enracinée. La vie quotidienne y a
conservé tout son charme, comme sur les canaux du
Kerala, alors que les temples taillés dans le roc de
Mahabalipuram défient le temps et les vagues de la
mer. Rizières, cocoteraies, champs d’épices et de
cannes à sucre, villages que colorent les saris
chatoyants. De Chennai à Kovalam en passant par
Cochin, Pondichéry et Madurai, côtoyez
l’authenticité au quotidien au fil de cet itinéraire.

Quand y aller?
En janvier, le climat est doux, moins chaud et
humide que durant le reste de l’année. C’est aussi
autour du 15 janvier qu’ont lieu les festivités du
Nouvel An. Pendant trois jours, les villageois
remercient les dieux et vénèrent les vaches sacrées.

15 jours

De Chennai à Kovalam
Pour qui? Pourquoi?
Pour le voyageur en quête de dépaysement, désireux de découvrir le sud de
l’Inde au fil d’un circuit orienté vers l’art, l’architecture, la nature et la
culture.

Inoubliable…
Visiter les chefs-d’œuvre de l’architecture dravidienne que sont les
temples de Kailasanathar à Kanchipuram, de Brihadesvara à
Thanjavur, et de Mînâkshî à Madurai.
Observer les artisans de la soie à Kanchipuram alors qu’ils
confectionnent les plus beaux saris de l’Inde.
Naviguer à bord d’un kettuvallam, une maison flottante typique du
Kerala.
Mahabalipuram
© iStockphoto.com/LUCKOHNEN

Jours 1 et 2
Chennai – Mahabalipuram 55 km
Commencez ce parcours avec la visite de la ville de Chennai, aussi connue
sous son nom ancien de Madras, capitale de l’État du Tamil Nadu, un
important centre économique et culturel du pays. Vous y découvrirez
notamment le fort Saint-Georges (XVIIe s.), où se trouve aujourd’hui un
musée consacré à l’époque de la colonisation anglaise; la basilique Saint-
Thomas, qui abriterait les restes de l’apôtre saint Thomas; le temple hindou
de Kapaleeshwarar, dédié au dieu Shiva; le Government Museum, l’un des
plus anciens musées de l’Inde (1851), consacré aux arts et aux sciences; et
la longue plage de Marina Beach, qui s’étend sur 13 km. Rendez-vous
ensuite à la charmante ville et station balnéaire qu’est Mahabalipuram,
réputée pour ses tailleurs de pierre qui, aux VIIe et VIIIe s., ont créé des
temples saisissants, regroupés dans un ensemble inscrit sur la Liste du
patrimoine mondial de l’UNESCO.

Temple de Kailasanathar, Kanchipuram


© iStockphoto.com/jaimaa85

Jour 3
Mahabalipuram – Kanchipuram –
Mahabalipuram 140 km
Faites aujourd’hui une excursion vers Kanchipuram, l’une des sept villes
saintes de l’Inde, surnommée la Ville aux 1 000 temples. Visitez celui de
Kailasanathar (VIIIe s.), voué à Shiva, le plus beau de la ville, puis le
temple d’Ekambareshvara, avec son colossal gopura de 59 m. Kanchipuram
est aussi reconnue pour la qualité des saris de soie que l’on y confectionne.
Basilique du Sacré-Cœur, Pondichéry
© iStockphoto.com/Xandra R

Jour 4
Mahabalipuram – Pondichéry 95 km
Prenez la route vers l’ancien comptoir français de Pondichéry. Explorez la
ville où subsistent le Lycée français, la cathédrale baroque de l’Immaculée-
Conception, la basilique néogothique du Sacré-Cœur de Jésus, l’église
Notre-Dame des Anges et nombre d’autres beaux bâtiments d’époque.
Visitez également l’ashram de Sri Aurobindo, un centre de méditation situé
en pleine ville, pour terminer la journée sur une note de détente.

Holî, la fête des couleurs


Parfois appelée « fête des couleurs », Holî est célébrée partout en
Inde, du nord au sud, et même parmi les communautés indiennes
vivant à l’étranger. Cette grande fête qui marque la fin de l’hiver se
déroule au cours de la pleine lune du mois de Phâlguna (février-
mars). Pendant deux jours, tous se lancent des poudres de pigment et
de l’eau colorée, le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme,
le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour. Durant ces
journées hautes en couleur, les barrières sociales tombent et les
visiteurs étant des cibles de choix, ils se retrouvent eux aussi bien
colorés… Comme on dit ici, Bura Na Mano, Holi Hai!, ou « Ne
soyez pas fâché, c’est la Holî »!

Holî
© iStockphoto.com/THEPALMER

Jour 5
Pondichéry – Kumbakonam 130 km
De Pondichéry, rendez-vous à Kumbakonam, un centre de pèlerinage de
l’Inde du Sud. Vous y découvrirez le temple de Sarangapani, puis un atelier
où vous pourrez vous familiariser avec la tradition locale du coulage de
statues de bronze, et participerez finalement à une démonstration de cuisine
dravidienne qui vous mettra en appétit.

Kettuvallam, Kerala
© iStockphoto.com/f9photos

Jour 6
Kumbakonam – Thanjavur – Kanadukathan
135 km
En direction de Kanadukathan, faites escale à Thanjavur pour voir le
célèbre temple de Brihadesvara, construit entre 1003 et 1010, aujourd’hui
classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avant de parvenir à la cité où
les riches commerçants tamouls firent construire de somptueuses demeures,
dont le Maharaja’s Palace.
Soie
© iStockphoto.com/plastic_buddha

Jours 7 et 8
Kanadukathan – Madurai 90 km
Rendez-vous à Madurai, l’une des plus vieilles villes du monde, établie au
cœur du pays tamoul. Explorez à pied ce lieu fascinant et n’oubliez pas
d’assister à la cérémonie du coucher de Shiva au spectaculaire temple de
Mînâkshî, connu pour son architecture sublime et pour l’ornementation
détaillée de son intérieur. Voyez aussi le palais des Nayaks de Madurai
(XVIIe s.), puis empruntez un tuk-tuk pour atteindre le marché des tailleurs
et ses fabriques de vêtements.
Temple de Mînâkshî, Madurai
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 9
Madurai – Parc national Periyar 150 km
Commencez le programme du jour en vous rendant au Parc national Periyar
pour faire un safari en bateau sur le lac du même nom, où vous aurez peut-
être la chance de voir des éléphants sauvages et des singes. En soirée,
assistez à un spectacle de Kalarippayattu, un art martial ancien du Kerala.

Jour 10
Parc national Periyar – Alleppey 150 km
Ce matin, prenez la route d’Alleppey à travers les plantations de thé,
d’hévéas et d’épices. Parvenu à destination, prenez place à bord d’un
kettuvallam, une sorte de maison flottante, où vous passerez la nuit à
naviguer sur les eaux que borde la jungle tropicale de l’arrière-pays du
Kerala.
Cochin
© iStockphoto.com/johnnychaos

Jour 11
Alleppey Kumarakom
Profitez de la navigation matinale dans le labyrinthe de canaux et lagunes
avant de débarquer dans les environs de Kumarakom. Puis, succombez à la
tentation de vous offrir un massage ayurvédique que proposent plusieurs
centres de soins de la côte occidentale de l’Inde.

Jours 12 et 13
Kumarakom – Cochin 50 km
Partez en direction de Cochin, une cité étalée sur un ensemble d’îles et de
promontoires que baigne la mer d’Oman, renommée pour son port et ses
immenses filets de pêche suspendus. Entamez votre tournée de la ville au
palais de Mattancherry, que les Portugais ont construit au XVIe s. Voyez
ensuite le fort de Cochin (voir l’encadré) et l’église Saint-François, le plus
ancien lieu de culte européen du pays, où reposa l’explorateur Vasco de
Gama à son décès en 1524 avant que ses restes soient rapatriés au Portugal
en 1539. Ne manquez pas d’assister à une représentation du Kathakali, un
théâtre dansé et mimé unique, imprégné de légendes sacrées. Dès que
l’occasion s’y prête, régalez-vous de la succulente cuisine du Kerala qui
abonde dans les rues.

Fort Cochin, le marché aux épices


Fort Cochin est l’un des trois secteurs qui composent la ville de ce
nom et son plus ancien. Il abrite un immense marché aux épices et
plusieurs échoppes d’antiquités. La rue des grossistes, où viennent
s’approvisionner tous les petits marchands de rue, est en fait une
ancienne artère commerciale à l’architecture coloniale que les
commerçants indiens se sont pleinement réappropriée. Son
atmosphère ramène un siècle ou deux en arrière. Quant aux
antiquaires, ils font le bonheur de ceux qui aiment chiner et
marchander. De belles trouvailles à faire!

Jours 14 et 15
Cochin – Kovalam 215 km
Quittez Cochin pour retrouver le calme de Kovalam et y entamer la portion
balnéaire de votre séjour. Explorez les plages de la région, voyez le phare
Vizhinjam et cherchez votre paix intérieure dans la multitude de temples
environnants.
La Corée du Sud, le pays du Matin
calme
Sur une péninsule que les envahisseurs ont
étonnamment épargnée au cours des siècles, un
remarquable pays invite à sa découverte, entre la mer
Jaune et la mer du Japon : la Corée du Sud. Ayant
conservé une identité propre, un art de vivre empreint
de traditions séculaires et une culture alliant l’amour
du plein air à la réussite économique, elle vous
envoûtera par ses beautés tout au long de cette
boucle. Avec la trépidante capitale Séoul comme
point de départ, laissez-vous apaiser par le « pays du
Matin calme ».

Quand y aller?
Les mois d’avril, mai, septembre et octobre sont les
plus agréables pour voyager en Corée du Sud. On
évite alors l’été, la saison des pluies et des typhons,
tout comme l’hiver, passablement froid.

11 jours

Boucle au départ de Séoul


Pour qui? Pourquoi?
Pour le voyageur à la recherche d’une facette différente de l’Asie, un séjour
dans un pays de culture ancestrale à forte influence nippone, tout en étant
unique en son genre.

Inoubliable…
Parcourir le marché Gwangjiang de Séoul, immense et animé, et le
réputé marché aux poissons Jagalchi de Busan.
Visiter les fabuleux palais royaux de Gyeongbokgung et de
Changdeokgung à Séoul.
Pique-niquer sur le site des Jeux olympiques, aujourd’hui une
véritable oasis de verdure au cœur de la capitale.
Faire une excursion dans la zone coréenne démilitarisée, qui longe la
frontière entre les deux Corée.
Séoul
© iStockphoto.com/GoranQ

Jours 1 à 3
Séoul
Consacrez les premières heures de votre séjour à Séoul à la visite de
Gyeongbokgung, dont les origines remontent à la fin du XIVe s., et de
Changdeokgung (début XVe s.), deux des palais que les rois de la dynastie
Joseon ont fait construire. Ne manquez pas non plus le village coréen
traditionnel de Bukchon, avec ses boutiques et cafés, l’immense marché
Gwangjiang et le complexe futuriste Dongdaemun Design Plaza (DDP),
œuvre de l’architecte Zaha Hadid. Faites aussi un saut dans le vibrant
quartier commerçant de Myeong-dong et, au coucher du soleil, rendez-vous
au mont Namsan, où s’élève la N Seoul Tower depuis le sommet de laquelle
votre regard embrassera toute la ville.
Profitez aussi de votre séjour pour explorer le parc de Seonyudo, qui
s’étend sur une île du fleuve Han, puis pour aller faire un tour dans le très
animé quartier Hongdae (musiciens de rue, boîtes de nuit), ainsi que dans
Yeonnam-dong (cafés et restaurants branchés) et le très chic Apgujeong-
dong. Prenez enfin part à une excursion organisée en zone coréenne
démilitarisée, communément appelée DMZ, qui marque la frontière entre la
Corée du Sud et la Corée du Nord. Vous y vivrez toute une gamme
d’émotions en découvrant les gestes du présent et du passé pour tenter de la
rouvrir.

Jour 4
Séoul – Namiseom – Chuncheon 75 km
Quittant Séoul, prenez la route de Chuncheon, capitale de la province du
Gangwon. Chemin faisant, découvrez l’amour que les Coréens vouent à la
France au parc thématique Petite France. Faites aussi halte sur l’île de
Namiseom, pour faire une promenade hors du temps dans ses allées
d’arbres géants.

Namhansanseong, ville fortifiée,


symbole de la souveraineté du pays
Pour une immersion dans la nature montagneuse des environs de
Séoul, dirigez-vous vers l’ancienne ville fortifiée de
Namhansanseong, dont les vestiges remontent au VIIe s., et qui fut
reconstruite au XVIIe s. Inscrite sur la Liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO, elle s’aligne sur les crêtes de la montagne
(Namhansan) pour maximiser sa capacité défensive le long des
remparts (12 km de long), dont l’enceinte recèle divers bâtiments
militaires et civils ainsi que 10 temples.
Vous découvrirez que cette ville, qui servit d’abord de « capitale
refuge » durant la période Joseon (1392-1910), époque de grande
prospérité, fut aussi le berceau de maintes découvertes (premier
cadran solaire oriental, première horloge hydraulique, première
presse à imprimer utilisant des caractères en métal) et de l’érection de
plusieurs forteresses, ports de commerce et somptueux palais au pays
du Matin calme… Une illustration éloquente de la créativité
débordante des Coréens!
Construite par des moines-soldats bouddhistes – le bouddhisme a
joué ici un rôle déterminant dans la protection de l’État –,
Namhansanseong, jadis habitée en permanence, pouvait accueillir
plus de 4 000 personnes.

Namhansanseong
© iStockphoto.com/tawatchaiprakobkit

Jour 5
Chuncheon – Sokcho 85 km
Laissez Chuncheon derrière vous pour vous rendre dans les environs de
Sokcho, aux portes du Parc national de Seoraksan. Cette réserve naturelle,
que les Coréens fréquentent surtout les fins de semaine, offre de
magnifiques parcours, particulièrement lors de la coloration automnale. Si
le temps vous le permet, passez voir le complexe de temples bouddhiques
Naksansa, dans la ville voisine de Yangyang.

Jour 6
Sokcho – Gangneung – Samcheok 100 km
Aujourd’hui, longez la côte vers le sud en direction de Gangneung pour
profiter des plages populaires de Gyeongpo ou Jeongdongjin. Évitez
toutefois d’y séjourner pendant les périodes de baignade de grande
affluence en été, car une bonne part du tourisme national y converge.
Parvenez ensuite à Samcheok.

Jour 7
Samcheok – Hahoe – Gyeongju 215 km
Commencez la journée en visitant Hwanseongul, la plus grande grotte de la
Corée du Sud. Les amateurs d’insolite chemineront vers le singulier parc
Haesindang, situé dans les environs, connu pour ses surprenantes sculptures
phalliques. Poursuivez ensuite votre route vers le village de Hahoe où
l’architecture traditionnelle des maisons du XIXe s. a été préservée. En fin
de journée, arrivez à Gyeongju.

Que reste-t-il des Jeux olympiques?


Tenus du 17 septembre au 2 octobre 1988, les Jeux olympiques de
Séoul ont laissé à la capitale, en plus de ses infrastructures sportives,
une véritable oasis de verdure. Sur le site invitant à la détente, à la
balade et aux pique-niques en famille, plus de 200 sculptures et
œuvres d’art sont parsemées. Saviez-vous que le Parc olympique de
Séoul est d’ailleurs l’un des cinq plus grands parcs de sculptures du
monde? Les stades ayant servi pour les Jeux olympiques ont été
préservés et présentent encore régulièrement des événements sportifs
et culturels. S’y trouve aussi le Musée olympique de Séoul, pour ceux
qui souhaitent se remémorer les grands moments de ces XXIVes
olympiades.

Parc olympique de Séoul


© pixabay.com/bizwon

Jour 8
Gyeongju – Busan
À Gyeongju, ne manquez pas de voir le cimetière royal de Daereungwon,
également baptisé Parc des tumulus, le temple bouddhique Bulguksa, inscrit
sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et la grotte de
Seokguram. Terminez la journée à Busan.

Zone coréenne démilitarisée


© iStockphoto.com/loeskieboom

Jour 9
Busan
Entamez votre exploration de Busan avec la découverte du coloré quartier
de Gamcheon-dong, avant de vous diriger vers le fameux marché aux
poissons Jagalchi. Passez ensuite par le cimetière du mémorial des Nations
unies pour en apprendre davantage sur l’histoire de la guerre de Corée. En
après-midi, découvrez l’emblématique plage de Haeundae, puis, en soirée,
rendez-vous au Tiffany 21 Terminal pour faire une croisière nocturne qui
vous permettra d’admirer la ville illuminée.
Marché aux poissons Jagalchi, Busan
© iStockphoto.com/KYT4N
Jour 10
Busan – Jeonju 190 km
En matinée, partez vers Jeonju pour aller voir le village de maisons
traditionnelles Jeonju Hanok Maeul. Vous devrez également y visiter la
cathédrale Jeongdong, qui abrite plusieurs statues des martyrs catholiques
coréens.

Domaine du palais de Gyeongbokgung, Séoul


© iStockphoto.com/CJNattanai

Jour 11
Jeonju – Suwon – Séoul 195 km
Reprenez aujourd’hui la route pour Suwon, où vous parcourez la forteresse
de Hwaseong, une véritable prouesse d’ingénierie érigée à la fin du XVIIIe
s., avant de terminer votre séjour au pays du Matin calme en regagnant
Séoul.

La Corée du Sud à la carte


République de Corée
Capitale Séoul
Langue officielle coréen
Religions christianisme, bouddhisme.
Étiquette enlevez vos chaussures avant d’entrer dans une maison.
Un plat le bulgogi, préparé avec de fines tranches de bœuf marinées
puis grillées, est souvent servi accompagné de feuilles de laitue.
Un artiste le cinéaste Bong Joon-ho, réalisateur de Parasite, un film
qui a remporté de nombreux prix, dont la Palme d’or au festival de
Cannes et l’Oscar du meilleur film.
Les grandes métropoles

Singapour
© iStockphoto.com/orpheus26
Aborder la Chine par Shanghai,
son épicentre
Quelques jours dans la métropole chinoise vous
donneront un aperçu de cette Chine du présent et de
l’avenir, qui reste pourtant attachée à ses traditions,
comme vous pourrez maintes fois le constater. Ce
court séjour vous permettra de percevoir son
développement fulgurant, placé comme vous le serez
à l’épicentre de l’impulsion vers demain d’une ville
qui fut si européenne dans la première moitié du XXe
s.

Quand y aller ?
En avril, mai, octobre ou novembre. Ces mois
comptent le moins de jours de pluie et des
températures agréables.

4 jours

Séjour à Shanghai

Pour qui ? Pourquoi ?


Pour qui veut vivre en temps réel l’évolution de la Chine au cœur même de
son moteur économique.
Pour comprendre un peu le géant chinois en découvrant les multiples
facettes de son centre de gravité.

Inoubliable…
Filer à 400 km/h au sol entre l’aéroport et le quartier de Pudong.
Écouter le carillon que des humains ont construit il y a près de
3 000 ans.
Observer avec fascination la circulation nautique sur le fleuve
Huangpu, depuis le Bund, face aux gratte-ciel de Pudong.

Le Bund
© iStockphoto.com/CHUNYIP WONG

Jour 1
Le Bund et la Place du Peuple
De la fin du XIXe s. aux années 1930, de grands architectes construisirent
de beaux immeubles sur le Bund, autrefois une rive boueuse où accostaient
les navires étrangers. Ils ont heureusement tous été préservés durant la
période communiste. Avec les nouveaux gratte-ciel de Pudong sur l’autre
rive, le Bund est devenu la promenade emblématique de la ville. Le pont
métallique Waibaidu, à son extrémité nord, mène vers le quartier de
Hongkou où de nombreux juifs russes fuyant l’antisémitisme se sont
installés.

Rue Nanjing
© iStockphoto.com/Nikada

La rue Nanjing Est, très animée, relie le Bund et la place du Peuple; en


partie piétonne et bordée de grands magasins et de boutiques à la mode,
c’est le summum de l’animation à Shanghai.
Sur l’ancien hippodrome, la Place du Peuple est entourée de bâtiments
remarquables, comme le grand théâtre de Shanghai et le Park Hotel (Art
déco), ainsi que de musées, dont le Shanghai Museum, l’un des plus beaux
de la Chine; vous y trouverez des pièces extraordinaires, comme un
émouvant carillon du IXe s. av. J.-C., de superbes sculptures bouddhistes et
de très beaux exemples de porcelaine.

Jardin Yu
© iStockphoto.com/f11photo

De l’autre côté de la place se trouve le Shanghai Urban Planning Exhibition


Center, où vous pourrez voir une fascinante maquette de la ville, avec tous
ses bâtiments actuels et prévus.
Oriental Pearl Radio & Television Tower
© iStockphoto.com/zorazhuang

Jour 2
L’ancienne concession française
Les avenues arborées de ce secteur que la France administra durant près de
100 ans, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, rappellent l’aménagement
des villes françaises. Vous y remarquerez de nombreux exemples
d’architecture coloniale. Promenez-vous sur l’avenue Huaihai pour voir
l’hôtel Okura Garden, installé dans l’ancien Cercle Sportif Français, dont il
conserve quelques éléments.
Au sud se trouve le Temple de Longhua, un vieux temple bouddhique dont
le monastère est encore en activité. Il arbore une pagode de sept étages qui
remonte à la dynastie Song.
Au nord, ne manquez pas de faire le tour du quartier de Moganshan Lu ou
M50. Des studios d’artistes et des galeries d’art se sont installés dans ce
secteur d’anciens entrepôts et d’usines désaffectées. Vous irez de surprise en
surprise au fil de ses ruelles, dans une atmosphère créative et détendue.
Shanghai Museum
© Dreamstime.com/Hanhsua

Les déplacements
Très peu de gens parlent suffisamment l’anglais pour vous aider à
vous repérer. Ayez toujours avec vous une carte bilingue affichant les
noms en chinois pour indiquer où vous souhaitez aller, de même que
la carte de votre hôtel pour pouvoir rentrer chez vous! La ville est très
vaste; le métro se rend partout, mais les stations sont très distanciées,
les correspondances parfois compliquées, et il est habituellement
bondé. Sachez que des particules sont souvent ajoutées aux noms des
rues, comme lu, qui veut dire route, de même que les points
cardinaux, dont bei (nord), nan (sud), dong (est) et xi (ouest). Les
taxis ne sont pas chers, mais difficiles à utiliser pour les étrangers,
entre les chauffeurs qui ne comprennent pas où ils souhaitent aller et
ceux qui cherchent à les exploiter.
Jour 3
Pudong
La ville nouvelle de Pudong fait face à Shanghai, de l’autre côté du Bund.
S’y élèvent de très hauts immeubles, à l’architecture souvent futuriste,
comme celui de la tour de la télévision, l’Oriental Pearl Radio & Television
Tower, avec ses sphères telles des perles. Notez également l’étonnant
triptyque constitué de la Jin Mao Tower, du World Financial Center et de la
plus récente Shanghai Tower, la troisième plus haute tour du monde. Vous
pourrez accéder au sommet de certains de ces immeubles pour avoir une
bonne vue d’ensemble.

World Financial Center, Jin Mao Tower et Shanghai Tower


© iStockphoto.com/zorazhuang

Le Musée des sciences et de la technologie renferme plusieurs postes où


petits et grands peuvent tenter des expériences ainsi qu’une importante
exposition consacrée à la robotique.
C’est aussi de Pudong que s’élance vers l’aéroport le seul train à lévitation
magnétique à grande vitesse en exploitation commerciale au monde (400
km/h).

Train à lévitation magnétique de Pudong


© iStockphoto.com/QOcreative

Jour 4
La vieille ville et le fleuve Huangpu
Diverses balades sont proposées sur le fleuve Huangpu, avec le Bund d’un
côté et Pudong de l’autre, au milieu du trafic incessant de barges et d’autres
embarcations. Vous pourrez également traverser le fleuve à divers endroits
sur des bacs qui circulent en permanence.
Fleuve Huangpu
© iStockphoto.com/XIUYUAN YAO

De la vieille ville de Shanghai, il reste un petit quartier de maisons basses,


dont certaines remontent au XIXe s. Dans ce secteur où il fait bon flâner, ne
manquez pas de visiter l’extraordinaire Jardin Yu qui remonte au XIVe s.
Conçu pour un noble, comme tous les jardins chinois des lettrés, il
représente le monde en miniature et invite à la méditation. Quant au temple
de Confucius, vous y verrez des étudiants venus demander au maître de
favoriser leur entrée à l’université.

Se régaler à Shanghai
Vu la proximité de la mer, on trouve souvent des fruits de mer au
menu, mais aussi une grande variété de légumes. Les plats sont ici un
peu plus sucrés qu’ailleurs en Chine. Les baos, des petits pains farcis
au porc, souvent servis au petit déjeuner, sont omniprésents; à
Shanghai, le pain est plus croustillant, moins mou. Côté dessert, ne
manquez pas de goûter aux tartelettes aux haricots mungo.

Baos
© iStockphoto.com/SrdjanPav
Prestigieuse Beijing
Beijing, l’immense capitale de la République
populaire de Chine, est empreinte d’une histoire
vieille de trois millénaires. Cette mégapole abritant
plus de 21 millions d’habitants est tout aussi connue
pour ses prouesses architecturales modernes que pour
ses authentiques hutongs. On se plaît à se perdre
entre les palais de la Cité Interdite, à se retrouver au
cœur de l’action place Tian’anmen et à découvrir les
mille et une facettes d’une Beijing renouvelée, où la
culture, la cuisine savoureuse et le dépaysement sont
des rendez-vous quotidiens. Laissez-vous transporter
lors de cette escapade pékinoise à la fois étonnante et
envoutante.

Quand y aller?
Le soleil presque toujours présent et la température
clémente font de l’automne le meilleur moment
pour visiter la capitale chinoise. Attention, par
contre, à ne pas y aller durant la semaine de
vacances nationale; Beijing accueille alors
neuf millions de visiteurs!

3 jours
Séjour à Beijing

Pour qui? Pour quoi?


Pékin saura combler autant le voyageur fervent d’histoire que le passionné
de villes cosmopolites asiatiques. La capitale de l’Empire du Milieu fascine
aussi bien par son côté traditionnel que par ses airs futuristes.

Inoubliables…
Déambuler sur la plus qu’impressionnante Grande Muraille de Chine,
l’une des sept merveilles du monde.
Déguster l’excellente cuisine traditionnelle du nord de la Chine.
Flâner au palais d’été et prendre part à une séance matinale
d’exercices dans le parc avec des habitants locaux.
Grande Muraille
© iStockphoto.com/aphotostory

Jour 1
La Cité Interdite et les environs de la place
Tian’anmen
Entamez votre exploration de Beijing du côté de la célèbre et grandiose Cité
Interdite. Vous y verrez notamment l’ancien palais impérial, qui abrite
aujourd’hui des trésors de la Chine d’antan. Rendez-vous ensuite au centre
de la gigantesque place Tian’anmen pour saisir ce qui en fait l’une des plus
impressionnantes du monde. Ne manquez surtout pas le mausolée de Mao
Zedong, figure politique importante de l’histoire de la Chine, situé tout au
centre de la place.

Cité Interdite
© iStockphoto.com/fotoVoyager

La Cité interdite, le palais impérial de


Beijing
Résidence de 24 empereurs (14 de la dynastie Ming et 10 de celle des
Qing), la Cité interdite fut le siège du pouvoir suprême jusqu’au
XXe s. Les nombreux bâtiments de la Cité, dont la construction
démarra sous les Ming, tout au début du XVe s., comportent plus de
9 000 salles qui recèlent mobilier et œuvres d’art (peintures, bronzes,
céramiques, instruments de musique et laques, notamment). Elle
s’étend sur un vaste espace de plus de 70 ha, dont 70% sont
composés de splendides jardins impériaux.

Jour 2
Le palais d’été et le Temple du Ciel
En matinée, rendez-vous aux abords du lac de Kunming pour y découvrir la
résidence d’été de la famille impériale. Consacrez la seconde partie de votre
journée au Temple du Ciel, certainement l’un des plus saisissants édifices
religieux de la Chine. En soirée, attablez-vous devant un fameux canard
laqué, la spécialité pékinoise par excellence, avant d’aller flâner dans les
rues animées du quartier Wangfujing.
Palais d’été
© iStockphoto.com/luxizeng

Jour 3
Excursion à la Grande Muraille
Un séjour à Beijing serait incomplet sans une visite à la Grande Muraille de
Chine. Épargnez-vous les foules denses de la passe Badaling en privilégiant
une excursion d’une journée à la passe Mutianyu. Vous aurez l’impression
d’être seul au monde sur ce stupéfiant ouvrage humain, entouré de paysages
montagneux.

Temple du Ciel
© iStockphoto.com/rabbit75_ist
Éclectique Hong Kong
Fascinant territoire où le présent côtoie le passé et
l’avenir, Hong Kong est en mutation profonde depuis
sa rétrocession à la Chine par le Royaume-Uni, en
1997. Sur l’île éponyme, tous n’ont d’yeux que pour
le mythique pic Victoria. À Kowloon, en face,
s’ouvrent d’étroites rues bigarrées où bourgeonnent
marchés en tous genres, alors qu’en retrait s’étendent
les vastes Nouveaux Territoires, où domine toujours
une nature qui offre maintes possibilités de belles
randonnées. Amoureux de plein air comme de cuisine
cantonaise et de luxueuses griffes trouveront leur
ravissement dans cette mégapole unique en son
genre.

Quand y aller?
La fête des lanternes de printemps a lieu en février.
Découvrez alors Hong Kong dans toute sa
splendeur, parée de lanternes colorées accrochées
aux branches des arbres de la ville.

4 jours

Séjour à Hong Kong


Pour qui? Pourquoi?
Pour terminer ou commencer un voyage en Asie. Excellent arrêt entre deux
vols qui vous fera découvrir l’une des villes les plus impressionnantes du
monde!

Inoubliable…
Faire un vœu au temple Sik Sik Yuen Wong Tai Sin, qui, selon la
croyance, réalise tous les souhaits sur demande!
S’offrir une longue promenade depuis la Tour de l’horloge jusqu’à
Hung Hom.
Se retrouver face au Grand Bouddha de 34 m de l’île de Lantau, une
statue de bronze qui veille sur le peuple chinois.
La vue depuis le sommet du pic Victoria
© iStockphoto.com/chinaface

Jour 1
L’île de Hong Kong
Dès votre arrivée, montez à bord d’un des emblématiques tramways à
impériale pour vous rendre jusqu’au Western Market. Dînez dans le quartier
Lan Kwai Fong avant de vous régaler du panorama sur Hong Kong la nuit,
du sommet du pic Victoria, accessible par funiculaire.
Mong Kok
© iStockphoto.com/Nikada

Jour 2
Kowloon
Entamez cette deuxième journée en prenant le Star Ferry, qui permet de
contempler les eaux de la baie Victoria, l’une des plus belles au monde. Elle
sépare le centre économique de l’île de Hong Kong de la péninsule plus
résidentielle de Kowloon, où vit la majorité des 7,5 millions d’habitants.
Longez Nathan Road depuis la tour de l’horloge, passant d’un marché à
l’autre, puis, le soir venu, assistez au « spectacle son et lumière », une
gracieuseté des gratte-ciel du centre financier.
Temple Sik Sik Yuen Wong Tai Sin
© Dreamstime.com/Sathianpong Phookit

Jour 3
Kowloon – Temple Sik Sik Yuen Wong Tai Sin et
le quartier de Mong Kok
Commencez votre journée en visitant le temple Sik Sik Yuen Wong Tai Sin,
où cohabitent taoïsme, bouddhisme et confucianisme. En après-midi,
découvrez le quartier densément peuplé de Mong Kok et explorez ses
marchés authentiques, comme le marché aux fleurs, celui aux oiseaux ou
encore, le Ladies Market, qui s’étend sur plus d’un kilomètre.

Le Grand Bouddha
Autrefois occupée uniquement par des villages de pêcheurs, l’île de
Lantau a connu un développement très important au cours des
dernières années. Son attraction ultime est sans contredit le Grand
Bouddha, une statue de bronze haute de 34 m. Tourné vers le nord, il
veille sur le peuple chinois et attire de nombreux touristes. À vous de
monter les 268 marches qui conduisent à ses pieds. Vous aurez alors
une vue magnifique sur les montagnes et la mer qui entoure l’île.

Le Grand Bouddha
© Shutterstock.com/Arvind Balaraman

Jour 4
Île de Lantau
Terminez ce séjour sur une note de plein air en vous rendant sur l’île de
Lantau, dans les Nouveaux-Territoires, où se dresse notamment le Grand
Bouddha, passage obligé pour nombre de pèlerins et visiteurs. Passez la nuit
dans le charmant village de pêcheurs de Tai O.
Hong Kong à la carte
Région administrative spéciale de Hong Kong
Langues officielles cantonais, anglais (le mandarin est aussi parlé).
Religions taoïsme, confucianisme, bouddhisme, christianisme.
Étiquette recevez et offrez tout cadeau ou argent avec les deux
mains.
Un plat les baozis, de petits pains farcis de légumes ou de viande
cuits à la vapeur.
Une artiste Ann Hui, réalisatrice de Song of Exile.
Découvrir l’univers de Tôkyô et
vouloir y revenir
Une semaine ne sera pas de trop pour vous initier à
l’expérience unique que représente Tôkyô, un certain
idéal d’urbanisation. Musées exceptionnels,
immeubles à l’architecture audacieuse, grands parcs
où la nature est vénérée et grands magasins qui
proposent un univers sensoriel sans pareil, suivez-
nous dans cette promenade envoûtante. En plus de ce
qui est proposé ici, chacun remarquera d’autres
curiosités dans cette ville à nulle autre pareille, qui se
déploie comme un kaléidoscope.

Quand y aller ?
Mars, avril, octobre ou novembre sont les mois aux
températures les plus clémentes. Évitez de visiter le
Japon lors de la Golden Week (variable, fin avril –
début mai), mais Tôkyô, elle, se révèle alors plus
calme, comme Paris au mois d’août.

7 jours

Séjour à Tôkyô
Pour qui ? Pourquoi ?
Pour les amateurs d’hyperurbanisme, pour les observateurs de sociétés
uniques et très structurées. Pour explorer le point névralgique de la
modernité japonaise

Inoubliable…
Voir la ville d’en haut depuis le sommet des tours de la mairie.
Participer au « hanami » et voir les cerisiers en fleur dans un des
grands parcs de la ville, Shinjukugyoen ou Ueno.
Garder en mémoire sonore les mélodies qui précèdent la fermeture des
portes des wagons de train et de métro, toutes différentes d’une station
à l’autre!

Parc Ueno
© iStockphoto.com/show999
Jour 1
Shinjuku et Shibuya
Commencez votre visite au sommet du Tôkyô Metropolitan Government
Building pour un aperçu sur la ville. Le quartier de Nishi-Shinjuku, où il se
trouve, comporte plusieurs immeubles modernes remarquables. Dans le
parc Shinjuku-gyoen, les styles français, anglais et japonais cohabitent. Tout
près, le sanctuaire shinto Hanazonojinja honore le renard Inari, protecteur
du commerce. Un peu à l’écart, le Yayoi Kusama Museum rend hommage
aux tableaux exubérants de la peintre de ce nom.
La gare de Shinjuku, tentaculaire avec ses 200 sorties et ses 36 quais que
fréquentent chaque jour 4 millions de personnes, illustre bien la civilité des
Tokyoïtes qui se croisent sans jamais se bousculer. Prenez le train pour
Shibuya; la statue du fidèle chien Hachikô s’élève à côté de la gare. Tout
près se trouve la très achalandée traverse de piétons de Shibuya, entourée
d’écrans, qu’un million de piétons traversent quotidiennement. Le sky lobby
du 11e étage de l’immeuble Hikarie met tout Shibuya en perspective.
Harajuku
© iStockphoto.com/visualspace

Jour 2
Harajuku et Ueno
La foule se presse à Harajuku pour voir ses adolescents costumés, plus
nombreux les dimanches. On y vient aussi pour faire le tour des boutiques
de vêtements et de babioles. Au sud s’étire la très chic avenue Omotesandô,
aux airs parisiens, où les grandes marques rivalisent d’imagination dans
l’architecture de leurs boutiques. Pour retrouver le calme, entrez dans le
beau parc Yoyogi; au nord, visitez le sanctuaire Meiji-jingû, un important
lieu de culte shintoïste.
Le parc Ueno attire les Tokyoïtes par milliers au printemps, lors de la
floraison des cerisiers. Découvrez ses extraordinaires musées, à commencer
par le Tôkyô National Museum, dont le pavillon Honkan expose l’art
japonais au fil du temps, tandis que le pavillon Tôyôkan abrite de superbes
pièces d’archéologie et d’art asiatique. Le pavillon Horyuji renferme, lui,
des trésors bouddhiques, dont plusieurs remontent aux VIe et VIIe s.
Le National Museum of Western Art présente l’art occidental et la peinture
impressionniste en constitue le cœur. Au sud de la gare d’Ueno se déploie le
marché d’Ameya Yokocho où l’on fait généralement de bonnes affaires.
Asakusa
© iStockphoto.com/SeanPavonePhoto

Croisière sur le fleuve Sumida


À Tôkyô, vous pourrez faire une croisière sur le fleuve Sumida pour
voir la ville sous un autre angle. Les prix varient selon les entreprises
et le luxe des embarcations; certaines proposent des croisières en
soirée et il peut être intéressant d’embarquer juste avant le coucher du
soleil pour profiter d’une palette de luminosités. De nombreux ponts
surplombent le fleuve Sumida, soit environ un par kilomètre. La
croisière complète va d’Asakusa à Odaiba, mais vous pourrez choisir
de descendre à des points intermédiaires, comme au quartier Ryôgoku
ou aux jardins Hama-Rikyû. Notez toutefois que le fleuve ne traverse
pas la ville en son centre, mais se trouve plutôt dans sa partie est.
La tour Tôkyô Skytree et le fleuve Sumida
© iStockphoto.com/Eloi_Omella

Jour 3
Asakusa et le centre de Tôkyô
Dans les ruelles du quartier ancien d’Asakusa, découvrez la porte Kaminari-
mon et sa grande lanterne de papier. Au-delà, la rue Nakamise, bordée
d’échoppes de produits traditionnels, s’étire sur 300 m jusqu’à l’autre porte,
Hôzô-mon. Vous apercevrez plus loin le temple Sensô-ji, fondé en 628.
Derrière lui s’élève le sanctuaire Asakusa-jinja, un des rares édifices du
XVIIe s. qui subsistent. À l’ouest de la porte Hôzô-mon se dresse une
pagode de cinq étages.
L’édifice de la bière Asahi, avec sa flamme dorée, se trouve de l’autre côté
du fleuve Sumida. Plus loin, la tour de télécommunication Tôkyô Skytree,
la plus haute structure du Japon avec ses 634 m, compte des plateformes
d’observation à 340 et 450 m dont le plancher vitré permet de voir la ville
en-dessous.
Le Palais impérial ne se visite pas, mais il est entouré de beaux jardins dotés
de charmants ponts et d’élégantes portes. Le Tôkyô International Forum, à
la stupéfiante forme de bateau, s’anime d’œuvres d’art. Quant au musée
Artizon, il expose de nombreuses toiles de peintres impressionnistes
français et japonais.

Tôkyô Tower
© iStockphoto.com/SeanPavonePhoto

Jour 4
Ginza et Roppongi
Au cœur de Ginza trône le grand magasin Mitsukoshi. Les marques les plus
prestigieuses s’y sont installées dans des immeubles à l’architecture
exceptionnelle, comme Ginza Place, l’immeuble V88, et ceux des perles
Mikimoto, de Louis Vuitton et de Yamaha. Au sud, le jardin Hama-Rikyû
Teien donne sur l’embouchure du fleuve Sumida; un pavillon de thé trône
sur une île de l’étang central. La tour Mori constitue le phare du complexe
hypermoderne de Roppongi Hills; au 52e étage, l’observatoire Tôkyô City
View offre l’un des meilleurs panoramas sur la ville. Le Mori Art Museum,
qui présente des expositions temporaires audacieuses, se trouve un étage au-
dessus.
Presque en face, vous apprécierez le Tôkyô Midtown pour son parc
Hinokicho, où il fait bon prendre un verre et explorer le 21_21 Design
Sight, un bâtiment en forme d’origami géant qui sert de lieu de réflexion sur
le design.
Tout près se dresse le National Art Center, un grand immeuble à la façade
de verre tout en courbes, qui accueille chaque année 65 expositions
temporaires. Posée sur une gigantesque colonne tronquée au milieu de ce
vaste espace vitré, la brasserie française Paul Bocuse mérite un arrêt.
La Tôkyô Tower semble maintenant toute petite comparativement à la
Tôkyô Skytree, qui fait presque deux fois sa hauteur. Inspirée de la tour
Eiffel, elle la dépasse de 7 m.
Shibuya
© iStockphoto.com/JohnnyGreig

Jour 5
Ikebukuro, Kagurazaka et Koishikawa
Visitez le gigantesque complexe de boutiques, hôtels, aquarium et
planétarium de Sunshine City pour son observatoire et son musée oriental
qui comporte des pièces archéologiques d’Égypte et du Moyen-Orient. La
cathédrale Sainte-Marie de Tôkyô, chef-d’œuvre futuriste de l’architecte
Kenzô Tangé, inaugurée en 1964, utilise artistiquement le béton armé.
Il fait bon se promener dans Kagurazaka, le quartier préféré des expatriés
français; à l’orée du canal, un restaurant dispose d’une très agréable terrasse
au bord de l’eau.
Les fabuleux jardins Koishikawa Kôraku-en vous enchanteront. La variété
de ses espèces florales permet d’admirer des floraisons six mois par année,
tandis que les érables japonais embrasent le décor en automne.
Fleuve Meguro
© iStockphoto.com/Eloi_Omella

Jour 6
Odaiba et Ryôgoku
Le Rainbow Bridge, d’une longueur de 798 m, relie la terre ferme à Odaiba.
On y trouve quelques édifices futuristes, comme celui de Fuji TV; sa sphère
dotée d’un observatoire offre une vue unique sur la baie et la ville. Le
Museum of Maritime Science, en forme de bateau, et devant lequel sont
amarrés un brise-glace et un sous-marin, se situe tout près. Le National
Museum of Emerging Science and Innovation (Miraikan) atteint son
objectif de vulgarisation de la science et de réflexion sur les innovations
technologiques. Le Toyota Mega Web ravira les amateurs de voitures. C’est
aussi à Odaiba que se trouve le nouveau marché aux poissons de Toyosu, où
vous découvrirez les espèces consommées au Japon, ainsi que des
restaurants et un toit-terrasse qui offre de belles vues sur la baie.
Le stade Ryôgoku Kokugikan, où se déroulent les tournois de sumô trois
fois l’an, se dresse dans le quartier des sumôtori, les lutteurs japonais. Vous
pourrez assister à leur entraînement et visiter le musée du sumô. L’Edo-
Tôkyô Museum expose des reconstitutions grandeur nature qui permettent
de connaître l’évolution de la ville depuis la fin du XVIe s. Bouclez votre
visite du quartier par un saut aux jardins Kiyosumi-teien, aménagés au
XVIIIe s.
La vue depuis le Tôkyô Metropolitan Government Building, Shinjuku
© iStockphoto.com/segawa7

Jour 7
Daykanyama, Meguro, Ebisu et Shinagawa
Il fait bon se balader dans Daikanyama, quelque peu bohème, plus chic dans
ses hauteurs et plus simple et décalé sur les abords du fleuve Meguro. Le
Teien Museum mérite une visite pour son décor intérieur Art déco du
Français Henri Rapin. Il présente des expositions temporaires d’arts
décoratifs, et vous pourrez aussi visiter ses beaux jardins à la japonaise. Le
petit Matsuoka Museum of Art exhibe des sculptures modernes de
Bourdelle et Moore, mais ce sont surtout ses bouddhas antiques, provenant
du Pakistan et de l’Afghanistan, qui suscitent l’admiration. Le superbe
jardin Happo-en, bien caché entre les immeubles, compte de très vieux
arbres qui encadrent son étang et son pavillon de thé.
Yebisu Garden Place, un ensemble de bâtiments commerciaux, entoure une
vaste esplanade. Vous y remarquerez le château du regretté chef Joël
Robuchon, dans le style français en vogue au XVIIIe s. À l’autre extrémité,
le Yebisu Beer Museum raconte l’histoire de la marque Sapporo et expose
quelques machines et affiches de collection.
Bangkok, la Cité des Anges
La plupart des visiteurs de Bangkok en repartent avec
le regret de ne pas y avoir passé suffisamment de
temps. En effet, on n’en finit pas de découvrir les
richesses et les particularités de cette ville, souvent
cachées dans les sites les moins visités. Réparties sur
10 jours, les propositions de cet itinéraire pourraient
s’étendre sur 20 jours si vous souhaitez profiter de la
piscine de votre hôtel ou des massages. Notez que le
marché du week-end à Chatuchak n’est ouvert que
les samedis et dimanches.

Quand y aller ?
Les températures sont agréables du début novembre
à la mi-février, alors que quelques vagues de
fraîcheur procurent un répit de la chaleur et de
l’humidité.

10 jours

Séjour à Bangkok

Pour qui ? Pourquoi ?


Pour les urbains invétérés qui adorent l’animation des grandes villes. Pour
dénicher les attraits cachés de cette mégapole, la Cité des Anges.
Inoubliable…
Admirer le coucher du soleil derrière le Wat Arun depuis une terrasse
de l’autre côté de la rive.
Applaudir un groupe de big band ou de musique cubaine au
Saxophone, dont tous les musiciens sont thaïs!
Découvrir une autre Bangkok, l’ancienne en fait, sur les canaux de
Thonburi.

Wat Arun
© iStockphoto.com/banjongseal324

Jour 1
Les canaux de Thonburi et le centre-ville
Explorée par la voie fluviale, Bangkok dévoile une de ses plus belles
facettes. Les croisières de quelques heures se font à bord de long tails, qui
s’immiscent en pétaradant dans le dédale de canaux de Thonburi, sur la rive
ouest du fleuve, où l’on observe le quotidien de la fascinante vie nautique
qui s’y déroule depuis des lustres. Au retour, visitez le temple Wat Yannawa
en forme de jonque! Il honore ces voiliers chinois qui permirent de
fructueux échanges entre le Siam et l’empire du Milieu.
La station de BTS Chong Nonsi constitue le centre du quartier des affaires.
S’y trouve l’immeuble le plus élevé de la ville, Mahanakon, où vous
pourrez marcher sur la skywalk, la passerelle de verre du 78e étage. Voyez
aussi le temple indien Sri Mariammam et son décor exubérant.

Parc Ancient City (Muang Boran)


© iStockphoto.com/banjongseal324

Bangkok à la tombée du jour


Vous aurez l’embarras du choix pour occuper vos soirées à Bangkok;
notez toutefois que la ville ne veille pas très tard et que peu
d’activités se prolongent au-delà de minuit. Au coucher du soleil,
accoudez-vous à l’un des bars qui font face au Wat Arun; tout près, le
Grand Palais, fermé en soirée, brille de 1 000 feux. Les bars « Roof
Top » permettent des vues nocturnes impressionnantes sur la ville,
tandis que vous serez épaté par l’atmosphère des marchés de nuit, que
ce soit le modeste Neon, le touristique Asiatique ou le gigantesque,
mais éloigné, Talad Rotfai. La tour hélicoïdale du Em Quartier vous
séduira, alors que les fontaines du nouvel IconSiam attirent les foules.
Des soirées plus coquines vous attendent dans les bars et restos du
Soi 4 de Silom, où les gays se retrouvent, dans les dédales de Patpong
ou encore, au Soi Cowboy, qui ont donné à Bangkok une réputation
sulfureuse. Pour changer de registre, les concerts du Thailand
Philharmonic Orchestra sont présentés les vendredis et samedis à
l’université Mahidol. Enfin, de nombreux bars de jazz, comme le
célèbre Saxophone, mettent en vedette d’excellents musiciens.

Jour 2
Hua Take
Visitez d’abord le palais Suan Pakkad, en matinée, composé de huit
pavillons traditionnels sur pilotis. Vous y admirerez une superbe collection
de meubles anciens et d’objets décoratifs. Prenez ensuite le train de
l’aéroport et descendez à la station Lat Krabang. De là, un taxi vous mènera
au Soi 15 Lat Krabang. Marchez ensuite vers le nord, traversez le petit pont
qui surplombe le canal, puis tournez à droite. Vous découvrirez trottoirs de
bois, vieilles boutiques, vêtements, œuvres d’art, coiffeur et resto sympa au
bout du quai. Au retour, descendez à la station Ratchaprarop, puis montez
au sommet de la tour Baiyoke II dont le 84e étage offre une vue à 360° sur
Bangkok.
Immeuble Mahanakon
© iStockphoto.com/pigphoto

Jour 3
Maison de Jim Thompson et BACC
Architecte américain, agent de la CIA, collectionneur qui relança le
commerce de la soie thaïlandaise, Jim Thompson disparut mystérieusement
en Malaisie en 1967. Sa demeure, qui rassemble six maisons traditionnelles
en bois, accueille un musée qui conserve sa riche collection d’art asiatique.
Tout près, le Bangkok Art and Culture Center présente des expositions
gratuites dans un écrin moderne aux lignes sinueuses. Vous vous trouvez
alors à l’épicentre marchand de la ville, avec les centres commerciaux MBK
(petit budget), Siam Discovery (innovateur), Siam Center (design), Siam
Paragon (chic), et l’immense Central World plus loin. Tout près, le très
fréquenté temple Erawan s’anime de danses au son d’un orchestre
traditionnel et affiche un syncrétisme du bouddhisme et de l’hindouisme.

Jour 4
Vélo sur la péninsule de Bang Kachao et marché
de Khlong Toey
Poumon de Bangkok, la péninsule de Bang Kachao, qui s’avance au milieu
d’une boucle du fleuve, a été préservée du développement urbain. Vous
pourrez y faire du vélo sur des pistes de béton surélevées qui traversent les
bois ou encore, sur les petites routes qui donnent accès au jardin botanique
ou au marché du week-end Bang Nam Peung. Rejoignez Bang Kachao par
un petit bateau depuis le temple de Khlong Toey Nok; vous pourrez y louer
un vélo pour la journée. Au retour, en 20 min à pied, vous rejoindrez le
marché de Khlong Toey, très animé, très thaï, décontracté, toujours ouvert.

Jour 5
Le MOCA et le marché du week-end de
Chatuchak
Le Musée d’art contemporain (MOCA) expose la collection privée de
l’homme d’affaires thaï Boonchai Bencharongkul. Vous y découvrirez le
travail créatif de peintres et sculpteurs thaïs contemporains. Les samedis et
dimanches, faites une tournée du gigantesque bazar qu’est le marché de
Chatuchak. Les sections 2 à 4 sont les plus intéressantes pour apprécier la
production locale de vêtements ou les sections 8 à 10 pour acquérir des
œuvres d’art originales à bon prix.
Wat Paknam Phasi Charoen
© iStockphoto.com/Diego Fiore

Jour 6
L’îlot sacré (Ko Rattanakosin)
On le dit incontournable, mais si la foule qui se presse au Grand Palais et à
son temple Wat Phra Kaew au bouddha d’émeraude vous rebute, sachez que
vous pouvez visiter tranquillement les temples Wat Ratchaphradit et Wat
Ratchabophit, tout près, qui vous séduiront tout autant. Ne manquez pas de
voir le Wat Pho, un des plus grands monastères du pays, avec son célèbre
bouddha couché de 46 m de long; admirez aussi les quelque 600 statues
disséminées dans ses cours. Au sud du Wat Pho, le musée du Siam convie
petits et grands à découvrir l’histoire et la culture de la Thaïlande de façon
ludique. Il présente la vie de village, le bouddhisme et la création du pays.
Visitez aussi le National Museum, surtout sa salle Siwamokhaphiman, où de
superbes sculptures anciennes sont très bien mises en valeur. Traversez
finalement le fleuve pour approcher le Wat Arun au colossal prang de style
khmer.
Khao San Road
© iStockphoto.com/LeoPatrizi

Jour 7
La croisière à Nonthaburi
En une heure, le bateau qui fait office de transport en commun, le Chao
Phraya Express, vous emmènera à Nonthaburi à partir du quai sous le pont
Saphan Taksin. Voilà l’occasion de parcourir le trajet urbain du fleuve. En
chemin, faites escale au pont Phra Pin Klao d’où une marche de 15 min
vous mènera au Musée des barges royales qui expose huit magnifiques
embarcations servant aux processions régaliennes.
Une fois à Nonthaburi, vous remarquerez l’ancien hôtel de ville, tout en
bois, et derrière, un grand marché destiné à la population locale. En face,
sur la rive ouest du fleuve, visitez deux temples, le Wat Chaloem Phra Kiat,
à l’architecture sino-thaïe, et le Wat Sangkhathan, aux influences
cingalaises.
Le bouddha couché du Wat Pho
© iStockphoto.com/OSTILL

Jour 8
Les temples de Thonburi et le quartier chinois
Le Wat Paknam Phasi Charoen se niche du côté de Thonburi (BTS
Wutthakat). Au cœur de ce vaste complexe religieux, vous pourrez entrer
dans un grand stupa de quatre niveaux, dont le dernier abrite un splendide
chedi de verre dans un décor fabuleux.
Revenez ensuite près du fleuve pour visiter une succession de temples;
d’abord le Wat Kalayanamit, qui affiche un imposant bouddha de 15 m, une
énorme cloche en bronze et une splendide bibliothèque. Puis, longez le
fleuve sur l’agréable promenade piétonne qui permet d’accéder au temple
chinois Kuan an Keng, patiné par le temps, à l’église de Santa Cruz et son
vieux quartier chrétien, et au Wat Prayun Wongsawat, entouré d’un agréable
jardin dont les étangs foisonnent de tortues.
Traversez à pied le Memorial Bridge pour rejoindre le quartier chinois.
Vous y verrez d’abord le temple Chakkakwat, puis la grande artère
Yaowarat avec ses boutiques clinquantes et ses affiches. Vous préférerez
peut-être vous perdre dans les petites ruelles du quartier, comme le Soi
Issaranuphap où abondent les épiceries traditionnelles et le Soi Wanit 1. Ici
et là, des temples chinois attireront votre attention, mais il faut voir le plus
important, à l’est, le Wat Traimit, célèbre pour son bouddha d’or. La nuit, le
quartier chinois s’anime de milliers d’échoppes de rue qui proposent des
plats délicieux, à moins que vous n’osiez goûter aux insectes.

Grand Palais
© iStockphoto.com/Sergey Lisitsyn

Jour 9
Le Golden Mount et le quartier Dusit
À l’extrémité ouest du canal San Saeb se trouve le « Golden Mount » et son
temple Wat Saket. Le sommet du « mont » artificiel fut le point le plus
élevé de Bangkok jusqu’en 1970; il ouvre une vue à 360 degrés sur les
quartiers historiques. À côté se trouve l’élégant Wat Ratchanada, de style
cingalais, alors que vers l’ouest se dessine la fameuse Khao San Road des
voyageurs à petit budget, avec des commerces plus intéressants en direction
du fleuve. Au nord vous attendent le temple Wat Intharavihan et son
bouddha de 32 m, puis les jardins Dusit, qui rassemblent plusieurs pavillons
historiques. Au retour, arrêtez-vous au Wat Benchamabophit pour admirer
ses marbres.

Jour 10
Muang Borang et Samut Prakan
Direction plein sud par le Sky Train vers le parc Ancient City (Muang
Boran) qui reconstitue une centaine d’édifices et monuments, en taille réelle
ou au tiers, dans un vaste parc boisé sillonné de canaux. Tout près, le
marché de Pak Nam regorge de fruits de mer extra frais; de l’autre côté de
la rive, accessible par une navette, se trouve le grand chedi de Phra Samut.
Sur le chemin du retour, arrêtez-vous au musée d’Erawan surmonté d’une
gigantesque statue d’éléphant à trois têtes; son somptueux escalier à double
volet mène à un sanctuaire très coloré où un Bouddha du VIIIe s. est mis en
vedette.
Extravagante Macao
Aux portes de la Chine continentale se trouve une
région au patrimoine singulier. D’apparence chinoise
tout en étant marquée de racines européennes, Macao
a toujours été un important carrefour d’influences.
Rétrocédée à la Chine en 1997, cette ancienne
colonie portugaise dévoile toujours fièrement au
visiteur la nomenclature de ses rues en portugais. Ses
charmantes places pavées et ses façades colorées qui
rappellent celles de Lisbonne témoignent aussi de ce
passé peu lointain. Désormais ouverte sur le monde,
la capitale asiatique du jeu de hasard allie aujourd’hui
l’extravagance de ses casinos à celui de la nostalgie
de l’époque coloniale. Offrez-vous une incursion
dans cette surprenante cité sino-portugaise.

Quand y aller?
En septembre, la température moins suffocante
qu’en été donne tout de même droit à des journées
ensoleillées. Si, toutefois, vous souhaitez être
pratiquement seul pour découvrir Macao, l’hiver
doux est alors tout indiqué.

2 jours
Séjour à Macao

Pour qui? Pourquoi?


Pour le voyageur qui souhaite découvrir une facette différente et originale
de l’Asie. Macao, la Portugaise, s’ajoute parfaitement à un séjour à Hong
Kong, la Britannique.

Inoubliables…
Déambuler dans le quartier typique de Taipa, dont les rues sont
bordées de petites maisons à l’architecture portugaise et de dizaines
de restaurants typiquement chinois.
Déguster des dim sum cantonais en repas principal et se sucrer le bec
avec un dessert portugais.
En prendre plein la vue au sommet de la Tour de Macao.
Taipa
© Dreamstime.com/Baoyan Zeng

Jour 1
La péninsule de Macao
Commencez cette première journée sur la péninsule de Macao en prenant le
funiculaire qui mène au sommet du Monte da Guia pour y visiter le phare
historique qui s’y dresse et profiter de la vue remarquable sur la ville depuis
les murs de la forteresse. Redescendez vers la ville, puis traversez
l’immense Praça do Tap Seac. Cheminez ensuite vers le Monte do Forte qui
abrite le Musée de Macau, avant de vous perdre dans les rues de la vieille
ville et d’aller flâner sur le très portugais Largo do Senado. À la tombée de
la nuit, ne manquez pas l’imposante façade illuminée de l’église Saint-Paul,
construite durant la colonisation portugaise au XVIIe s. Ne vous privez
surtout pas de goûter aux fameux dim sum cantonais.
Tour de Macao
© iStockphoto.com/bingfengwu

La cuisine macanaise
Tout comme l’architecture et les bâtiments religieux, la cuisine
macanaise puise ses origines autant dans les saveurs chinoises que
portugaises. Il n’est pas rare de voir se côtoyer dans un même plat des
ingrédients typiquement européens et des épices asiatiques. Le
meilleur moyen de goûter à ce que Macao offre de plus étonnant est
de ne surtout pas hésiter à essayer la cuisine de rue qui, comme
partout en Asie, est simple, mais ô combien savoureuse!
Pasteis de nata
© iStockphoto.com/tanukiphoto

Jour 2
Taipa et le « Cotai Strip »
Faites l’ascension de la Tour de Macao (223 m) avant de traverser sur l’île
de Taipa où se côtoient facultés universitaires, jardins verdoyants, salons de
thé chinois et le fameux « Cotai Strip », la réponse de Macao à Las Vegas.
Profitez du reste de la journée pour découvrir ou redécouvrir les palaces
hôteliers clinquants. Ces répliques des grandes capitales d’Europe et d’un
monde du futur flamboyant vous transporteront dans un univers imaginaire
que seul Macao peut créer. Pour accentuer le dépaysement, passez la nuit
dans l’un d’eux.
Cotai Strip
© Dreamstime.com/Richie Chan

Macao à la carte
Région administrative spéciale de Macao
Langues officielles cantonais, mandarin, portugais.
Religions bouddhisme, confucianisme, taoïsme, christianisme.
Étiquette si vous comptez jouer au casino, prenez soin de vérifier les
sommes minimales pour intégrer une table de jeu; vous pourriez être
très surpris.
Un plat les pasteis de nata, célèbres tartelettes aux œufs héritées de
l’époque coloniale portugaise.
Une artiste Isabella Leong, chanteuse et actrice.
Singulière Singapour
Située au sud de la Malaisie, à laquelle elle est reliée
par deux ponts, la cité-État de Singapour occupe une
île où modernité, végétation luxuriante et métissage
culturel sont choses du quotidien. Propulsée à
l’avant-scène de la prospérité grâce à son important
port de mer ainsi qu’à son centre financier de calibre
mondial, Singapour s’est vue couronnée d’élégants
surnoms, tels que la « Suisse de l’Orient » et la «
Ville-Jardin ». Avec quatre langues officielles et une
telle diversité tantôt ethnique, tantôt religieuse, on a
tôt fait de réaliser pourquoi l’Asie et le monde se
donnent rendez-vous à Singapour.

Quand y aller?
En janvier, soyez au centre des festivités du
Thaipusam, cette fête religieuse spectaculaire où les
hommes défilent dans les rues, la peau percée de
crochets soutenant différentes charges de poids.
Cœurs sensibles s’abstenir!

3 jours

Séjour à Singapour
Pour qui? Pourquoi?
Pour une Asie au look d’Occident… Pour une surprenante et moderne cité-
État où la propreté n’est pas un mythe, et où la vie se déroule au rythme des
divertissements!

Inoubliable…
Goûter mille et un desserts plus surprenants les uns que les autres,
comme l’ais kacang. Haricots et maïs se rencontrent pour créer des
saveurs sucrées et glacées aux couleurs vives et pastel.
Découvrir la Little India, surprenante petite fenêtre sur l’Inde.
Savourer un Singapore Sling au célèbre hôtel Raffles, où le réputé
cocktail fut inventé.

Marina Bay et le Merlion


© Dreamstime.com/Richard Vandewalle
Jour 1
Orchard Road et le secteur de Marina Bay
Rendez-vous à la station Dhoby Ghaut pour faire du lèche-vitrine sur
Orchard Road, l’artère commerciale par excellence de Singapour. Faites un
détour par Emerald Hill pour voir de beaux exemples de maisons-magasins
d’antan, puis dirigez-vous vers le secteur de Marina Bay afin d’admirer le
Merlion, une emblématique statue à tête de lion et au corps de poisson, et le
fameux hôtel Marina Bay Sands, œuvre de l’architecte canadien Moshe
Safdie, avant d’aller découvrir les spectaculaires Gardens by the Bay.

Ais kacang
© Dreamstime.com/Ravindran Smith

Jour 2
Kapong Glam, Little India et Clarke Quay
Passez la matinée dans les rues colorées du quartier malais Kapong Glam.
Contemplez la sublime mosquée Masjid Sultan, qui domine le voisinage,
avant de vous rendre dans Little India, où vos sens seront assaillis par les
couleurs et les parfums qui émanent des temples et des marchés, comme
celui du centre Tekka. Terminez la journée en prenant un verre dans le
quartier branché de Clarke Quay.

Little India
© Dreamstime.com/Leung Cho Pan

Sir Thomas Stamford Bingley Raffles


C’est au Britannique Sir Thomas Stamford Bingley Raffles que l’on
doit la fondation de la ville de Singapour. Né en 1781, le jeune
Thomas commence à travailler à 14 ans comme employé à la
Compagnie anglaise des Indes orientales. En 1811, il est nommé
lieutenant-gouverneur de Java, y apporte de nombreuses réformes
telles que l’abolition de l’esclavage et s’engage dans un programme
de restauration de nombreux monuments anciens. C’est en janvier
1819 qu’il fonde un petit comptoir de commerce, à l’extrémité de la
Malaisie, lequel allait devenir Singapour. Depuis sa mort à Londres
en 1826, de nombreux toponymes ainsi que le célèbre palace, le
Raffles Hotel, célèbrent sa mémoire.

Mosquée Masjid Sultan


© iStockphoto.com/Sean3810

Jour 3
L’île Sentosa
Passez cette ultime journée sur l’île Sentosa pour y vivre un moment de
détente et de divertissement. Accessible par train léger, Sentosa dispose
d’une spectaculaire plage de 2 km de long et est ponctuée de parcours de
golf, de complexes hôteliers et de parcs thématiques, dont les célèbres
Universal Studios Singapore, à la satisfaction des vacanciers les plus
exigeants.

Singapour à la carte
République de Singapour
Capitale Singapour
Langues officielles mandarin, anglais, malais, tamoul.
Religions bouddhisme, christianisme, islam, taoïsme.
Étiquette une carte de visite est l’outil idéal pour se présenter : elle
se donne et se prend avec les deux mains et doit être regardée avec
beaucoup d’intérêt.
Un plat le laksa, une soupe à base de nouilles épicées et de lait de
coco.
Un artiste Alfian bin Sa’at, écrivain et poète, musulman malais
d’ascendance hakka, qui fait parler de lui à travers ses œuvres
provocantes.
Villégiature et plein air

Bali, Indonésie
© iStockphoto.com/Andrey Danilovich
Les plages paradisiaques du sud de
la Thaïlande
Une plage de sable blond que caresse une eau
turquoise, avec comme panorama des pitons
karstiques aux formes fabuleuses, voilà le rêve que
bien des vacanciers viennent chercher dans les
régions méridionales de la Thaïlande et leurs
paysages de carte postale, dont Phuket, la baie de
Phang Nga et Ko Samui sont synonymes. En plus de
stations balnéaires qui attirent les foules, le sud du
pays regorge d’attraits culturels, de villages qui
préservent leurs traditions, de sites naturels protégés,
et même d’îles paradisiaques où l’on peut se prendre
pour Robinson Crusoé; tous ces trésors s’offrent aux
voyageurs qui désirent les dénicher.

Quand y aller?
Pour bénéficier d’un climat idéal lors de votre
voyage dans le sud de la Thaïlande, privilégiez les
mois de janvier, février et mars, plus ensoleillés et
légèrement plus frais.

10 jours
De Phuket à Ko Tao

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs en quête d’exotisme qui souhaitent découvrir une
culture fascinante et profiter de plages idylliques et d’un cadre
paradisiaque.

Inoubliable…
Se prélasser sur les plages de Railay West et Tham Phra Nang.
Pagayer entre mangroves et pics karstiques dans le parc national de
Than Bok Khorani.
À Freedom Beach, observer une multitude de poissons multicolores
s’ébattre tout près de la plage.
Tham Phra Nang
© iStockphoto.com/AvigatorPhotographer

Jours 1 et 2
Phuket : Kata Noi – Hat Nai Harn – Patong
Commencez votre séjour à Phuket, la plus grande île du pays, dans la mer
d’Andaman, et installez-vous dans la paisible baie de Kata Noi, au pied
d’un bouddha géant. Prenez le temps de vous détendre sur les étendues
sablonneuses du sud de l’île, dont la belle plage d’Hat Nai Harn, puis faites
une balade sur le cap Promthep. Partez en excursion de plongée-tuba à Ko
Lone, Ko Hae ou Ko Racha Yai, des petites îles tranquilles et facilement
accessibles. En soirée, profitez des nombreux restaurants et boutiques de
l’extravagante Patong, une station balnéaire des plus animées, située à une
dizaine de kilomètres au nord.
Bouddha géant de Phuket
© iStockphoto.com/Thaisign

Jour 3
Kata Noi – Parc national de Khao Phra Thaeo –
Parc national de Sirinat 105 km
Pour cette journée de randonnée en pleine nature, mettez le cap sur les
sentiers pédestres du parc national de Khao Phra Thaeo et visitez l’inspirant
Gibbon Rehabilitation Project. Puis, dirigez-vous vers les plages sereines de
Mai Khao et de Nai Yang, dans le parc national de Sirinat.
Baie de Phang Nga
© iStockphoto.com/IgorBukhlin

Jour 4
Phuket (30 min) Ko Yao Noi Baie de Phang Nga
Depuis le quai Bang Rong, au nord-est de l’île, prenez une navette maritime
rapide vers l’île de Ko Yao Noi (environ 30 min), située dans l’envoûtante
baie de Phang Nga. Vous pourrez explorer en bateau une multitude d’îles et
de pics karstiques s’élevant au-dessus des eaux turquoise. En fin de journée,
rendez-vous sur la magnifique plage de Pasai pour profiter des restaurant et
de l’animation.

Excursion idyllique
En raison de la fermeture de la baie Maya, dans archipel de Ko Phi
Phi, endommagée par la surfréquentation touristique, nous vous
proposons une superbe excursion sur la côte, aux environs de Krabi.
Constellée de plages, d’îles et d’autres attraits admirables, l’endroit
abrite le parc national de Than Bok Khorani, qui englobe un paysage
de jungle et de mangrove que dominent de majestueux pics
karstiques. La côte est célèbre pour ses grottes au fil de l’eau que l’on
parcourt en kayak.
Parc national de Than Bok Khorani
© iStockphoto.com/last19

Jours 5 et 6
Ko Yao Noi Cap de Phra Nang
Le matin, prenez un bateau vers la région de Krabi et le cap de Phra Nang,
qui présente des plages parmi les plus belles du monde : Railay West et
Tham Phra Nang. Si vous cherchez plus de tranquillité, naviguez quelques
minutes de plus jusqu’à l’archipel de Poda, où s’égaient des paysages tout
aussi époustouflants. Depuis Railay West, prévoyez une excursion, en
navette maritime et en taxi, jusqu’au Wat Tham Sua, un monastère composé
de grottes naturelles et coiffé d’un grand bouddha assis sur un promontoire
d’où la vue porte jusqu’à la mer d’Andaman.
Patong
© Shutterstock.com/John_Walker

Jours 7 et 8
Cap de Phra Nang – Krabi – (1h) Ko Samui
Rendez-vous à l’aéroport de Krabi pour y prendre un vol à destination de
l’île de Ko Samui, où abondent les hôtels luxueux et les restaurants
gastronomiques. Pour y trouver le calme et la volupté, dirigez-vous vers les
plages du sud de l’île, dont celles de Laem Set et Lipa Noi. Faites une
excursion au large de Ko Samui, dans le parc national Mu Ko Ang Thong,
qui regroupe une quarantaine d’îlots karstiques dont les pics couverts de
végétation surplombent la mer. La visite organisée comprend généralement
une excursion en kayak, de la plongée-tuba et une randonnée jusqu’au
belvédère de Ko Wua Talap, qui offre une vue spectaculaire sur ce paradis
bien préservé.
Ko Samui
© iStockphoto.com/ImpaKPro

Joyaux du sud
Le parc national de Khao Sok, que vous pourrez visiter lors d’une
excursion facultative entre Krabi et Surat Thani, s’avère l’un des
joyaux du sud du pays, où il occupe un vaste territoire montagneux
couvert d’une forêt tropicale humide très ancienne. Des sentiers de
randonnée permettent d’admirer les impressionnantes formations
calcaires et les chutes d’eau qui dessinent son paysage et d’observer
quelques spécimens de la faune (gibbons, gaurs, éléphants). Les
pitons émergeant des eaux rendent la croisière inoubliable et les
visiteurs qui désirent prolonger l’expérience peuvent séjourner dans
des villages flottants, ou plonger à la découverte des villages
submergés.
Parc national de Khao Sok
© Dreamstime.com/Tawatchai Prakobkit

Jours 9 et 10
Ko Samui (2h) Ko Tao
Terminez votre séjour par l’exploration de la petite Ko Tao, une île
minuscule entourée de splendides fonds marins, que vous rejoindrez
aisément par navette maritime (environ 2h). Ses eaux calmes et limpides
l’ont hissée parmi les meilleurs sites de plongée-tuba et sous-marine au
monde. Vous pourrez notamment observer une foule de poissons
multicolores depuis les plages de la côte ouest de l’île, où se trouvent les
établissements touristiques. Empruntez la promenade piétonne qui se fraye
un chemin entre les jolies plages du sud, dont la mignonne Freedom Beach,
idéale pour la plongée-tuba. Tout près, un sentier pédestre permet de
grimper au sommet du John Suwan Rock, qui dévoile un panorama
spectaculaire. Le soir venu, profitez de l’animation des bars, cabarets et
restaurants, notamment à Sairee Beach.
Ko Tao
© iStockphoto.com/themorningglory
Sous le soleil de la Thaïlande
Pays du sourire, la Thaïlande fascine les visiteurs du
monde entier depuis longtemps déjà. À Bangkok, « la
Cité des Anges », et dans ses environs, vous
découvrirez les richesses du Palais Royal et le
marché flottant de Damnoen Saduak. Vous aurez
aussi l’occasion de faire maintes balades trépidantes
en tuk-tuk. Au nord, Chiang Mai vous séduira avec
ses majestueux éléphants et la finesse des créations
de ses artisans. Pour clore en beauté votre séjour,
vous explorerez la célèbre île de Phuket, où des
plages de rêve et la baie de Phang Nga résument ce
voyage sous le soleil de la Thaïlande.

Quand y aller?
Janvier et février sont les meilleurs mois pour
découvrir la Thaïlande. L’ensoleillement est alors
maximal et la chaleur de même que l’humidité,
modérées.

11 jours

De Bangkok à Chiang Mai à Phuket


Pour qui? Pourquoi?
Pour qui projette un premier séjour en Thaïlande, ou même ses premiers
pas en Asie. Ce circuit permet de découvrir les richesses de la culture
thaïlandaise, à la fois celle du nord et celle du sud, et de terminer par un
doux séjour à la plage.

Inoubliable…
L’incroyable accueil du peuple thaïlandais… Les sourires ne sont pas
que des légendes!
Parcourir Bangkok en tuk-tuk, en taxi ou en Skytrain… Vivre au
rythme de cette mégapole hyperactive.
Recevoir un divin massage des pieds après une journée de promenade
dans Bangkok.
Déguster le plat traditionnel de la Thaïlande, le célèbre pad thai,
acheté à peu de frais à un étal de rue.
Palais Royal, Bangkok
© iStockphoto.com/AleksandarGeorgiev

Jours 1 et 2
Bangkok
Prenez le pouls de Bangkok (voir aussi Cliquez ici) et de sa vie quotidienne
en essayant d’abord le métro aérien, puis une balade en bateau-taxi sur la
Chao Praya. Découvrez le Palais Royal et le Wat Phra Kaeo, qui abrite le
Bouddha d’Émeraude, la représentation du maître la plus vénérée en
Thaïlande. Poursuivez avec la visite du Wat Pho, où un gigantesque
Bouddha doré couché s’étale sur non moins de 46 m.
Le deuxième jour de votre exploration de la capitale thaïlandaise, dégustez
du gai gratiam, un succulent poulet frit à l’ail nappé de sauce soja, ou
attablez-vous aux abords de la Chao Praya pour savourer un festin de fruits
de mer. Découvrez ensuite le quartier chinois de Yaowarat et le très animé
marché aux fleurs. Conservez quelques forces pour plonger dans Bangkok
la nuit, une expérience unique.
Pad thai
© iStockphoto.com/enviromantic

Jour 3
Bangkok – Damnoen Saduak – Kanchanaburi–
Rivière Kwai 195 km
De Bangkok, rendez-vous à Damnoen Saduak, où vous accéderez en
pirogue au marché flottant dans les canaux en contemplant les maisons sur
pilotis. Vous pourrez observer les marchands aux embarcations chargées de
fruits et de légumes. Poursuivez ensuite vers Kanchanaburi en faisant une
halte au cimetière des Alliés pour plonger dans l’histoire mouvementée de
la région. Traversez le célèbre pont de la rivière Kwai avant de monter à
bord du train tortillard qui arpente les environs.
Damnoen Saduak
© iStockphoto.com/MJ_Prototype

Le pont de la rivière Kwaï


La ville de Kanchanaburi est devenue une destination touristique
grâce au film Le pont de la rivière Kwaï (1957) de David Lean,
inspiré du roman de Pierre Boulle (1952). Bien que le récit soit en
grande partie fictif et que le film ait été tourné au Sri Lanka,
l’emblématique pont ferroviaire qui traverse la rivière Kwaï au nord
de la ville n’en est pas moins célèbre.
L’histoire ayant inspiré ces œuvres est malheureusement bien réelle.
En 1942, le Japon, qui dominait la région, entreprit de construire une
ligne de chemin de fer reliant la Thaïlande à la Birmanie (Myanmar),
en route vers la conquête des Indes britanniques. Ce travail titanesque
(415 km de voie à travers la jungle et les montagnes) avala le tiers
des milliers de forçats et prisonniers de guerre recrutés pour sa
construction, d’où son appellation de « chemin de fer de la mort ».
Toujours fonctionnelle aujourd’hui, cette ligne relie Bangkok, en
Thaïlande, à Rangoon, au Myanmar.

Pont de la rivière Kwaï


© iStockphoto.com/littlekop

Jours 4 et 5
Kanchanaburi – Ayutthaya – Phitsanuloke 450
km
Faites route vers Ayutthaya, ancienne capitale du Siam et remarquable site
archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Visitez-y le
Wat Yai Chai Mongkhon, avec sa cour entièrement bordée de statues de
Bouddha et son imposant chedi, le Wat Chedi Sri Suriyothai, construit en
hommage à une princesse thaïe héroïne de la résistance face à l’armée
birmane, et le Wat Lokayasutharam avec son Bouddha couché géant. Le
lendemain, poursuivez jusqu’à Phitsanuloke.
Wat Yai Chai Mongkhon, Ayutthaya
© iStockphoto.com/davidionut

Jours 6 à 10
Phitsanuloke – Sukhothai – Lampang – Chiang
Mai 370 km
Ce matin, dirigez-vous vers le parc historique de Sukhothai, inscrit sur la
Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. À pied ou à vélo, visitez ses
principaux vestiges datant du XIIIe s. : le Wat Mahathat et le Wat Sa Si.
Poursuivez jusqu’à Lampang pour vous régaler d’une tom kha gai, une
délicieuse soupe de volaille aromatisée au lait de coco et à la citronnelle.
Le lendemain, rendez-vous à Chiang Mai, à laquelle vous consacrerez
quatre jours d’exploration. À l’aube, observez la cérémonie des offrandes,
une longue procession de moines, précédée de leur doyen, parcourant la
ville. Visitez le Doi Suthep, culminant à 1 601 m, l’un des plus grands
sanctuaires bouddhiques du pays. Profitez-en pour vous familiariser avec la
boisson nationale, le samg som. Rendez-vous au village de San Kamphaeng
pour apprécier la diversité de l’artisanat régional et faire vos achats de
laque, soie, bijoux et ombrelles. En soirée, parcourez le marché de nuit de
Chiang Mai.
Profitez de votre passage pour visiter un sanctuaire d’éléphants, ainsi que le
marché coloré et animé de Mae Malai. Tâchez d’y trouver un étal vendant
le khao soi, une spécialité de Chiang Mai, composée de nouilles aux œufs
servies dans un curry rouge au lait de coco accompagné de condiments.
Explorez une ferme d’orchidées, dont le pays recense non moins de 1 300
variétés, et ne manquez surtout pas d’explorer les plus beaux temples de la
ville (voir Cliquez ici-Cliquez ici).

Sanctuaire d’éléphants, près de Chiang Mai


© iStockphoto.com/LAMBERTO JESUS

Les célébrations de Songkran


Songkran, le Nouvel An bouddhique, célébré du 13 au 15 avril,
marque le début d’une nouvelle année lunaire. La tradition originelle
veut que les jeunes gens témoignent alors du respect envers leurs
aînés en leur versant un peu d’eau parfumée sur les mains. De nos
jours, elle est prétexte à une immense fête où les Thaïlandais se
livrent d’interminables batailles d’eau dans toutes les rues et villes, et
ce, durant trois jours! Les visiteurs étrangers sont invités à participer
aux réjouissances et à « s’armer » de fusils à eau!

Songkran
© iStockphoto.com/joey333

Jour 11
Chiang Mai (3h25) Phuket
Profitez d’une ultime matinée de découverte de la belle ville de Chiang Mai
avant de vous rendre à l’aéroport pour prendre un vol vers l’île de Phuket.
Vous y terminerez votre séjour sur une note balnéaire (voir aussi Cliquez
ici).
Sukhothai
© iStockphoto.com/SL_Photography
Voyage inoubliable au cœur du
Vietnam
Située au cœur d’une vallée fertile ceinte de
montagnes verdoyantes, la ville de Dalat, une
ancienne station climatique française, charme avec
son printemps éternel et sa douceur de vivre. Une
splendide route panoramique serpente entre Dalat et
Nha Trang, une station balnéaire des plus animées.
Le littoral vietnamien recèle dans cette région une
multitude de plages invitantes, tranquilles et
authentiques. Plus au nord, l’incontournable ville de
Hoi An, installée entre mer et rizières, et celle de
Hué, riche de son immense Cité impériale,
combleront les voyageurs.

Quand y aller?
Les mois de janvier à avril, particulièrement février
et mars, plus frais et moins pluvieux, s’avèrent les
meilleurs moments pour explorer cette région du
Vietnam.

14 jours
De Hô Chi Minh-Ville à Hué

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs épris de culture, à la recherche d’un itinéraire à la fois
accessible et hors des sentiers battus, qui allie plages, patrimoine,
gastronomie et plein air.

Inoubliable…
Explorer les magnifiques jardins de la pagode Truc Lam, accessible en
téléphérique.
Traverser à vélo la route des rizières qui mène à la splendide plage
d’An Bang.
Arpenter les allées majestueuses de l’ancienne cité impériale de Hué.
Pagode Truc Lam, Dalat
© iStockphoto.com/saiko3p

Jours 1 et 2
Hô Chi Minh-Ville
De passage dans la trépidante Hô Chi Minh-Ville, ou Saigon, admirez le
cachet colonial des bâtiments de la rue Dong Khoi. Profitez également de
votre passage dans cette métropole culturelle pour visiter le palais de la
Réunification et son bunker, le Musée d’histoire du Vietnam et la pagode de
l’Empereur de Jade, le temple le plus impressionnant de la ville. Le
lendemain, une excursion permet d’explorer deux sections des célèbres
tunnels de Cu Chi.
Po Nagar, Nha Trang
© iStockphoto.com/saiko3p

Jours 3 à 5
Hô Chi Minh-Ville – Dalat 305 km
Les rues de Dalat, une ville follement romantique, bordent le pittoresque lac
Xuan Huong. À votre arrivée, explorez les quartiers aux bâtiments à
l’architecture française puis, en soirée, profitez de l’ambiance sympathique
du marché de nuit. Au matin, prenez le téléphérique qui mène à la pagode
Truc Lam et son somptueux jardin botanique. De retour en ville, parcourez
les dédales de la Maison folle de l’architecte vietnamienne Dang Viet Nga,
qui n’est pas sans rappeler les créations de Gaudi. Le lendemain, montez
dans le train qui mène rapidement à la pagode Linh Phuoc et son
foisonnement de dragons colorés. Profitez de l’après-midi pour faire une
excursion aux chutes de l’Éléphant (Thac Voi).
Quy Nhon
© iStockphoto.com/vinhdav

Le plaisir du train
Voyager en train constitue une expérience agréable à ne pas manquer
lors d’un séjour au pays. Ponctuel et confortable, le train vous
permettra de faire des trajets spectaculaires, notamment entre Nha
Trang et Hué, où le chemin de fer passe près du col de Hai Van. La
troisième classe, avec ses banquettes de bois séparées par une tablette
et son ambiance conviviale, est idéale pour les trajets de 5 h ou
moins. Les confortables voitures-couchettes au cachet vintage sont
parfaites pour les trajets de nuit.
Train entre entre Nha Trang et Hué
© Shutterstock.com/Nguyen Quang Ngoc Tonkin

Jour 6
Dalat – Nha Trang 135 km
Admirez les paysages époustouflants qui défilent le long de la route menant
à Nha Trang. À votre arrivée, empruntez la promenade et rejoignez la plage,
qui s’étire sur 6 km. Optez ensuite pour une excursion de plongée ou pour
la visite du complexe de temples cham de Po Nagar, où vous aurez la joie
d’assister à des spectacles traditionnels. En soirée, imprégnez-vous de
l’ambiance animée de cette station balnéaire.

Jours 7 et 8
Nha Trang – Quy Nhon 215 km
Poursuivez vers le nord jusqu’à la station de villégiature paisible et
méconnue qu’est Quy Nhon. Installez-vous dans ses environs, dans les
accueillants villages de pêcheurs de Nhon Hai ou de Bai Xep, afin de vous
détendre sur une plage de sable blond, observer les bateaux colorés, admirer
les coraux en plongée-tuba et déguster des poissons et fruits de mer frais.

Un plat signature
À Hoi An, il ne faut pas rater l’occasion de goûter au cao lau, un
savoureux plat constitué de nouilles de riz épaisses, de minces
craquelins de riz frits, de tranches de porc marinées, d’herbes
aromatiques diverses et de bouillon parfumé. La recette, unique à la
ville, aurait été inventée au XVIIe s.

Cao lau
© iStockphoto.com/BaLATran

Jours 9 et 10
Quy Nhon – Hoi An 300 km
Mettez le cap sur Hoi An, dont les rues piétonnes de la vieille ville sont
bordées de temples et de demeures d’un jaune lumineux. Le soir venu,
baladez-vous sous la lueur féerique de centaines de lanternes multicolores.
Le lendemain, enfourchez un vélo pour emprunter les chemins de
campagnes bordés de rizières qui aboutissent à la superbe plage d’An Bang.
Hoi An
© iStockphoto.com/hadynyah

Jour 11
Hoi An – My Son – Hoi An 85 km
Depuis Hoi An, faites une excursion au sanctuaire de My Son, qui compte
plusieurs temples cham recouverts de végétation.

Jour 12
Hoi An – Thuy Son – Hoi An 40 km
Consacrez cette journée à l’exploration du site des Montagnes de marbre,
constitué de plusieurs temples et monastères construits à l’intérieur de
cavernes et sur la montagne Thuy Son, dont le sommet offre une vue à 360
degrés.
Montagnes de marbre de Thuy Son
© Dreamstime.com/Saiko3p

Jour 13
Hoi An – Da Nang 30 km
À Da Nang, appréciez les œuvres sensationnelles du Musée de la sculpture
cham ainsi que les plages de la péninsule de Son Tra, lovées au creux de
baies entourées d’une végétation verdoyante. Le samedi et le dimanche,
vers 21h, assistez à l’étonnant spectacle du pont du dragon dont les têtes qui
ornent les extrémités crachent le feu et l’eau.
Cité impériale de Hué
© Shutterstock.com/aindigo

Jour 14
Da Nang – Hué 90 km
Enfin, partez à la découverte de Hué, qui recèle la Citadelle royale, la Cité
impériale, des temples et des fortifications, et promenez-vous librement
dans les allées, de palais en pavillons. En après-midi, une excursion dans les
environs de Hué vous mènera aux mausolées royaux, superbement
aménagés.
Plage d’An Bang
© Dreamstime.com/Filedimage
Le Sri Lanka et ses merveilles
Ancien Ceylan, situé à la pointe sud de l’Inde, le Sri
Lanka est une magnifique oasis insulaire que ceinture
l’océan Indien. Ses paysages remarquables varient
entre forêt tropicale, plaines arides et plages de sable
idylliques. Le pays doit également sa renommée à
son patrimoine bouddhique, avec notamment Sigiriya
et sa forteresse du Rocher du Lion. Le massif central
dévoile quant à lui de superbes décors de cascades,
plantations de thé et montagnes. Au sud, faites
connaissance avec les éléphants avant de clore un
séjour réussi sur le littoral en contemplant les
couchers du soleil.

Quand y aller ?
Pour parcourir l’ensemble du pays, les meilleurs
mois sont généralement février et août. En plus
d’offrir des conditions climatiques favorables, l’île
compte alors moins de visiteurs et les prestations
touristiques sont à meilleur prix.

11 jours

De Colombo à Kalutara
Pour qui ? Pourquoi ?
Pour découvrir une destination proche de l’Inde, qui a évolué tout à fait
différemment. Pour le voyageur en quête de trésors, de cités anciennes et de
plages magnifiques.

Inoubliable…
Déguster un authentique thé au gingembre dans les montagnes de
Nuwara Eliya.
Observer les bébés éléphants aux frontières du parc national d’Uda
Walawe.
Explorer les fascinants temples troglodytes de Dambulla.
Se ressourcer dans la ville sacrée de Kandy.
Parc national d’Uda Walawe
© iStockphoto.com/FrankvandenBergh

Jour 1
Colombo – Negombo 40 km
À votre arrivée à Colombo, évitez le joyeux brouhaha de la métropole
srilankaise en vous dirigeant plutôt vers la ville voisine de Negombo, l’un
des plus importants ports de pêche de la côte. Installez-vous pour la nuit
dans le secteur de sa plage pour chasser le décalage horaire, les pieds
enfouis dans le sable en dégustant de délicieux fruits de mer fraîchement
pêchés.
Rankot Vihara, Polonnaruwa
© iStockphoto.com/Milan Chudoba

Jours 2 et 3
Negombo – Rambukkana – Sigiriya 180 km
Une excursion en bateau vous permettra de découvrir les mangroves de
Muthurajawela et le lagon de Negombo, refuge naturel de centaines
d’oiseaux et d’animaux de la région. Le lendemain, prenez la route à
destination de Rambukkana pour visiter le sanctuaire d’éléphants orphelins
de la Millennium Elephant Foundation, qui se trouve tout près. Poursuivez
ensuite votre chemin jusqu’à Sigiriya.
Rocher du Lion, Sigiriya
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 4
Sigiriya – Polonnaruwa – Sigiriya 115 km
Partez passer la journée dans l’ancienne ville de Polonnaruwa, célèbre pour
ses colossales représentations de Bouddha taillées dans le granit. Construite
au bord du lac Topa Wewa, cette ancienne capitale royale est très étendue.
Ne manquez pas le Rankot Vihara, le monument le plus impressionnant de
la ville et l’un des plus hauts dagobas du pays (50 m).
Plantations de thé, Nuwara Eliya
© iStockphoto.com/Andrey Danilovich

Le thé de Ceylan
Ce sont les Britanniques qui y ont développé la culture du thé au
milieu du XIXe s. Aussi surprenant que cela puisse paraître, on
cultivait d’abord du café dans l’ancien Ceylan. Mais vers 1850, les
prix du café se sont effondrés et un parasite a ravagé les caféiers.
Cela amena les Anglais à miser sur une autre valeur. Le thé fut alors
introduit massivement, car il s’était parfaitement acclimaté aux hauts
plateaux du centre-sud de l’île. Le Sri Lanka en est aujourd’hui le
quatrième producteur mondial, avec quelque 300 000 t récoltées
chaque année.

Jour 5
Sigiriya
Consacrez votre journée à l’exploration de la forteresse de Sigiriya, un site
archéologique unique, mystérieux, qui domine la jungle du haut d’un
promontoire de pierre rouge, le Rocher du Lion. Inscrit sur la Liste du
patrimoine mondial de l’UNESCO, il renferme les vestiges d’une citadelle
érigée au Ve s. C’est à la faveur de la fraîcheur matinale qu’il se découvre
le plus agréablement.

Jour 6
Sigiriya – Dambulla – Matale – Kandy 90 km
Prenez aujourd’hui la route en direction de Kandy. Arrêtez-vous en chemin
à Dambulla pour y admirer le spectaculaire temple d’Or et explorer un
groupe de cinq temples troglodytes, des sanctuaires aménagés dans les
grottes d’une colline voisine, dont les origines remontent au IIIe s. avant
notre ère. Plus loin, à Matale, visitez le centre des épices où vous aurez
plaisir à redécouvrir et vous procurer citronnelle, cannelle, cardamome,
gingembre, cacao et nombre d’autres aromates réputés. Kandy n’est alors
plus qu’à environ 25 km.

Jour 7
Kandy
Située aux portes des massifs du pays, Kandy est la capitale religieuse du
Sri Lanka. Profitez de votre passage dans cette ville qui conserve des
accents de son prestige d’antan pour assister à un spectacle de danses
traditionnelles kandyennes accompagnées de musiciens. Visitez aussi le
temple de la Relique de la Dent, un important lieu de pèlerinage
bouddhique où, en fin de soirée, se déroule une cérémonie quotidienne.

La ville sacrée de Kandy


Entourée de montagnes, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO en 1988, cette ville du centre de l’île est réputée dans
toute l’Asie comme un haut lieu du bouddhisme. Fondée en 1592,
elle fut la dernière capitale des rois Sinhala et, pour les Sri Lankais,
reste la capitale spirituelle du pays.
Population locale et voyageurs sont attirés par la ville sacrée de
Kandy, première destination touristique du Sri Lanka, située au nord
du lac Bogambara. Protégée par une enceinte, elle est constituée du
temple de la Relique de la Dent (Dâlada Maligawa, dent du
Bouddha), du Palais royal et du Magul Madura (salle d’audience),
dont des piliers de bois sculptés supportent la toiture. On y trouve
également trois musées : le Sri Dalada Museum, qui expose à
longueur d’année la fameuse dent du Bouddha; le petit Raja Museum,
qui renferme la dépouille empaillée de l’éléphant du même nom, jadis
porteur de la relique; et l’International Buddhist Museum, qui se
consacre à l’histoire du bouddhisme.
Chaque année, une grande procession se tient dans la ville à
l’occasion de la fête de la Perahera, alors que la Dent, enchâssée dans
un reliquaire, est installée sur le dos du plus vieil éléphant, qui circule
dans les rues de Kandy
Temple de la Relique de la Dent
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 8
Kandy – Nuwara Eliya – Nanu Oya – Nuwara
Eliya 95 km
Quittez Kandy à destination de Nuwara Eliya, qui fut jadis le lieu de
villégiature privilégié des colons anglais. De là, faites une excursion à Nanu
Oya, où le climat plus frais qu’ailleurs au pays est idéal pour la culture du
thé. Vous serez ébahi devant le spectacle des plantations de théiers qui
s’étendent à perte de vue dans les environs.
Bureau de poste de Nuwara Eliya
© iStockphoto.com/tropicalpixsingapore

Jour 9
Nuwara Eliya
Consacrez votre journée à la visite de cette pittoresque station de montagne
surnommée Little England, « la petite Angleterre », avec sa poste
victorienne en brique rouge, ses maisons coloniales, le parc Victoria et le
lac Gregory. Profitez aussi de votre passage pour visiter une usine de
production de thé.
Dambulla
© iStockphoto.com/Harsha Wijewaredene

Jour 10
Nuwara Eliya – Udawalawa 145 km
Après avoir fait le plein d’excellent thé srilankais, mettez le cap sur
Udawalawa, où vous devez visiter l’incroyable pensionnat d’éléphants logé
aux frontières du parc national d’Uda Walawe. On y offre également de
belles occasions de safaris pour les amoureux de la faune.

Jour 11
Udawalawa – Kalutara 145 km
Quittez le cœur verdoyant du Sri Lanka pour regagner la côte, à Kalutara,
où il convient de terminer votre périple insulaire dans un confortable gîte ou
autre établissement de bord de mer.
Le Sri Lanka à la carte
République démocratique socialiste de Sri Lanka
Capitale Sri Jayawardenapura Kotte
Langues officielles cinghalais, tamoul.
Religions bouddhisme theravada, islam, hindouisme, christianisme.
Étiquette évitez de vous faire photographier devant une statue de
Bouddha et pensez à vous déchausser avant de visiter un temple.
Un plat le riz au curry, véritable composition de plusieurs plats en
un seul. Attention, il peut être très épicé.
Un artiste l’écrivain britannique d’origine srilankaise Romesh
Gunesekera, auteur de Récifs.
Voyage nomade en Mongolie
Les grandes steppes de la Mongolie ouvrent leurs
horizons infinis dans ce circuit qui vous plongera
dans une culture nomade, accueillante, riche et
surprenante. Explorez des paysages aussi rudes que
saisissants à dos de cheval ou de chameau, à bord de
véhicules tout-terrain et à pied, à la rencontre d’une
population chaleureuse au mode de vie fascinant.
D’Oulan-Bator au désert de Gobi en passant par la
splendide vallée d’Orkhon, ce séjour fabuleux et
dépaysant vous transportera dans un univers unique.

Quand y aller?
Les mois de juin à octobre, avec des températures
relativement douces, sont particulièrement propices
au voyage. La saison hivernale est réservée aux
voyageurs bien préparés pour faire face à des
températures de -30oC.

15 jours

Boucle au départ d’Oulan-Bator


Pour qui? Pourquoi?
Pour les amoureux des grands espaces, qui souhaitent vivre une expérience
dépaysante : camper en gers, partir à l’aventure à dos de cheval ou de
chameau, découvrir des grottes et des monastères cachés en montagnes,
bref, sortir des sentiers battus.

Inoubliable…
Observer les takhi, les chevaux sauvages du parc national de Hustai.
Faire une randonnée à dos de chameau dans le désert de Gobi.
Visiter le monastère d’Erdene Zuu, dans la splendide vallée de
l’Orkhon.
Vallée de l’Orkhon
© iStockphoto.com/zwawol

Jour 1
Oulan-Bator
Commencez votre séjour à la place Gengis Khan, dans la capitale mongole,
puis visitez le musée national et le musée des beaux-arts Zanabazar, qui
offrent un excellent aperçu de l’histoire du pays et de sa production
artistique. En route vers Zaisan, la colline du mémorial des soldats russes,
qui ouvre une belle vue sur Oulan-Bator, arrêtez-vous au magnifique
complexe muséal du palais Bogd Khaan.
Place Gengis Khan, Oulan-Bator
© iStockphoto.com/DieterMeyrl

Jour 2
Oulan-Bator – Parc national de Hustai 100 km
Prenez la route vers le parc national de Hustai, où les iconiques chevaux de
Prjevalski, dernière espèce d’équidés sauvages dans le monde, ont été
réintroduits. Pour maximiser vos chances de les admirer (au crépuscule ou à
l’aurore), installez-vous dans les gers (yourtes) aménagés à l’accueil du
parc. Profitez de votre après-midi pour explorer le parc, ses dunes et ses
vestiges archéologiques à cheval.

Un cheval sauvage, sauvé en captivité


Considéré éteint dans les années 1950, le takhi, cheval sauvage des
steppes asiatiques aussi nommé cheval de Przewalski, doit sa survie à
des programmes de reproduction en captivité associés à de délicates
opérations de réintroduction en milieu naturel. Aujourd’hui, on
compte ainsi environ 300 spécimens de cette dernière espèce
d’équidé sauvage au monde, répartis dans plusieurs aires protégées de
la Mongolie et de la Chine. On peut notamment en observer dans le
parc national Hustai, à l’ouest d’Oulan-Bator. Considéré comme un
animal sacré, le takhi présente un physique caractéristique : il est
trapu, doté d’une tête imposante, d’une crinière noire en brosse et,
sous une robe beige-orangé, d’un ventre plus pâle et de pattes noires.
En hiver, sa fourrure s’épaissit pour le protéger des froids mordants
des steppes.
Des peintures rupestres représentant ce cheval, découvertes à travers
l’Europe, incluant dans les célèbres grottes de Lascaux, démontrent
l’étendue du territoire qu’il occupait jadis.

Takhi
© iStockphoto.com/Rixipix

Jour 3
Parc national de Hustai – Lac Ogii Nuur 275 km
Rejoignez aujourd’hui le campement de gers qui borde le vaste lac Ogii
Nuur, un site idéal pour la randonnée à cheval et pour la pêche, et surtout
pour l’observation d’oiseaux. En chemin, posez votre regard sur les
habitations des nomades et sur ce paysage qui ondule doucement sous un
ciel immense.
Jour 4
Lac Ogii Nuur – Vallée de l’Orkhon – Karakorum
75 km
Mettez le cap vers Karakorum, l’ancienne capitale de l’empire mongol,
située dans la splendide vallée de l’Orkhon. Visitez-y le monastère
d’Erdene Zuu, entouré de stupas, admirez les tortues de pierre, vestiges de
cette cité fondée par Gengis Khan, et arpentez le musée de Karakoroum qui
dévoile l’importance du site.

Ger
© iStockphoto.com/flocu

Jour 5
Karakorum – Temple de Tuvkhun – Campement
d’Orkhon 100 km
Empruntez aujourd’hui la route qui mène au monastère de Tuvkhun, un
important lieu de pèlerinage perché à flanc de montagne. Le soir venu,
installez-vous dans l’un des gers du campement d’Orkhon, situé près de
Bat-Ulzii, à quelques kilomètres à l’est des plus importantes chutes au pays.

Jour 6
Campement d’Orkhon – Chutes d’Orkhon –
Campement d’Orkhon 15 km
Après un copieux petit déjeuner, partez à pied ou à cheval parmi de
somptueux massifs verdoyants pour rejoindre les magnifiques chutes
d’Orkhon, puis prenez part à une excursion de rafting. De retour au camp,
participez à une leçon de tir à l’arc traditionnel.
Temple de Tuvkhun
© iStockphoto.com/nonimatge

Jour 7
Campement d’Orkhon – Monastère d’Ongi
300 km
Ce matin, prenez la route vers le sud et marquez une pause près de Saikhan-
Ovoo pour visiter les ruines du monastère d’Ongi qui, à son apogée, abritait
plus de 1 000 moines. Détruit sous le régime communiste, il fut en partie
reconstruit et réinvesti par des moines au cours des années 1990. S’y trouve
un musée ainsi qu’un campement confortable et bien aménagé.

Jours 8 à 10
Monastère d’Ongi – Three Camel Lodge 200 km
Vous atteindrez aujourd’hui le majestueux désert de Gobi. Installé dans l’un
des gers du Three Camel Lodge, profitez de votre séjour pour explorer les
environs à vélo, à dos de chameau, à pied ou en 4x4. Admirez les dunes de
Moltsog ou de Khongo, les falaises rouges de Bayanzag, la verdoyante
vallée de Yol et les pétroglyphes qui ponctuent ce désert aux paysages
variés et grandioses.
Chameau
© iStockphoto.com/deduhin

Jours 11 et 12
Three Camel Lodge – Réserve naturelle de Baga
Gazariin Chuulu 470 km
Entamez votre remontée vers la capitale sur la route qui vous transporte à la
fascinante réserve naturelle de Baga Gazariin Chuulu. Posez vos pénates
dans un campement de gers ou dans un hébergement de Delgertsog, puis de
bon matin, partez à la découverte de cette réserve naturelle et de sa
formation rocheuse qui abrite un canyon, des grottes, des pétroglyphes et
des vestiges de monastères bouddhiques.

Le khorkhog, grillade mongole


Plat rassembleur et festif, le khorkhog est l’un des mets les plus
appréciés en Mongolie. On l’apprête avec des morceaux d’agneau ou
de chèvre, des oignons et des pommes de terre cuits dans un récipient
de métal déposé sur des pierres brûlantes. Une fois prêts, la viande et
les légumes sont séparés et les pierres encore chaudes sont passées de
mains en mains pour que les convives bénéficient de leurs propriétés.
Ce plat familial est généralement préparé en plein air et se déguste
avec les mains.

Jours 13 et 14
Réserve naturelle de Baga Gazariin Chuulu –
Parc national de Gorkhi-Terelj 270 km
Filez au nord et rejoignez le magnifique parc national de Gorkhi-Terelj,
dont le val de verdure invite à la randonnée pédestre ou équestre,
notamment pour admirer ses célèbres rochers aux formes étonnantes et son
temple de méditation Ariyabal, d’où s’ouvre une vue panoramique.
Séjournez dans les gers aménagés dans le parc.
Falaises rouges de Bayanzag, désert de Gobi
© iStockphoto.com/R Scapinello

Jour 15
Parc national de Gorkhi-Terelj – Oulan-Bator
65 km
Regagnez Oulan-Bator et profitez de votre après-midi pour visiter le
superbe temple Choijin Lama et son excellent musée.

La Mongolie à la carte
Mongolie
Capitale Oulan-Bator
Langue officielle mongol
Religions bouddhisme lamaïque, islam, animisme, chamanisme.
Étiquette lorsque vous pénétrez dans une yourte, enjambez le seuil
avec votre jambe droite, asseyez-vous et acceptez la nourriture et les
dons que l’on vous offre de bon cœur.
Un plat le buuz est un ravioli farci de viande (principalement du
mouton), de gras, d’oignon et d’ail, puis cuit à la vapeur.
Un artiste issu d’une lignée de chamanes, Galsan Tschinag est
auteur et poète. Plusieurs de ses œuvres, écrites en allemand et en
mongol, sont traduites en français.
Les Philippines, d’îles en lagunes
Formées d’un impressionnant archipel de plus de
7 600 îles égrainées comme autant de perles dans une
mer turquoise, les Philippines dévoilent des plages
idylliques, une nature florissante et un paysage
culturel unique en Asie. Nommé en l’honneur du roi
espagnol Philippe II, ce pays fut tour à tour pivot du
commerce maritime du Sud-Est asiatique, joyau de
l’Espagne coloniale, propriété des États-Unis, puis
nation indépendante et troisième au monde en
importance pour sa population catholique. Par-delà
l’histoire mouvementée qui marque l’identité
philippine, découvrez ce singulier pays, d’îles en
lagunes.

Quand y aller?
Les mois de décembre, janvier et février, qui
correspondent à la saison sèche, bénéficient de
températures plus confortables. Évitez la saison des
typhons, principalement les mois de juin à août.

9 jours

Boucle au départ de Manille


Pour qui? Pourquoi?
Pour les voyageurs friands d’exotisme et de plages frangées de palmiers
qui bordent une mer idéale pour la plongée. Cet itinéraire plaira aux
aventuriers qui souhaitent connaître le visage catholique, hispanique et
américanisé de l’Asie.

Inoubliable…
Explorer l’épave d’un navire de guerre japonais en plongée-tuba.
Naviguer en banka dans les îles karstiques de l’archipel de Bacuit.
Pagayer sur la rivière Abatan en kayak et s’émerveiller devant le
spectacle des lucioles.
Banka, El Nido
© iStockphoto.com/miniloc

Jour 1
Manille
Entamez votre séjour dans le quartier « Intramuros », la partie fortifiée de la
ville que les Espagnols ont aménagée au XVIe s. Vous y découvrirez
plusieurs bâtiments et vestiges de l’ère coloniale, dont le fort Santiago, la
cathédrale de Manille, récemment restaurée, l’église Saint-Augustin et son
musée, ainsi que la Casa Manila. Les principaux musées de la ville se
concentrent autour de ce quartier historique paisible.
Tarsier des Philippines
© iStockphoto.com/marcophotos

Jours 2 et 3
Manille (45 min) Coron
Tôt le matin, prenez un vol pour l’île de Busuanga et posez vos pénates au
bord de la mer, près de la ville de Coron. En après-midi, faites une
excursion de plongée-tuba pour admirer les magnifiques coraux de Lusong
et surtout, explorer l’épave d’une canonnière japonaise de la Seconde
Guerre mondiale. Le lendemain, optez pour une mémorable expédition en
bateau à l’île de Coron. Jetez l’ancre dans ses baies aux eaux translucides,
explorez les fonds marins riches en corail, détendez-vous sur ses plages
splendides et batifolez dans ses lacs émeraude.
Cathédrale de Manille
© iStockphoto.com/Jui-Chi Chan

Jours 4 à 6
Coron (3h30) El Nido – Archipel de Bacuit 70 km
En matinée, adonnez-vous au farniente sur les plages de sable blond et
faites le plein d’énergie avant de prendre le traversier rapide qui vous
mènera à la petite ville d’El Nido, après un trajet époustouflant d’environ
3h30. En soirée, profitez de la vie nocturne trépidante de cette destination
touristique incontournable. Le matin suivant, mettez les voiles vers les
fabuleuses îles karstiques de l’archipel de Bacuit et ses multiples trésors :
choisissez une excursion privée en banka, le bateau philippin traditionnel, et
faites des haltes dans les meilleurs spots de plongée-tuba, au cœur des
lagons et sur les plages peu fréquentées. Le lendemain, visitez le nord de
l’île, vierge et verdoyant, et découvrez les plages idylliques de Calitang,
Nacpan et Duli, ainsi que les chutes de Nagkalit-kalit.

Le jeepney
Emblématique des Philippines, le jeepney est un moyen de transport
collectif à la décoration des plus flamboyantes. Il s’agissait au départ
de jeeps, que les Américains ont laissés sur place après la Seconde
Guerre mondiale, transformés en minibus, avec entre autres un toit et
deux longs bancs aménagés à l’arrière pour les passagers. Si certains
anciens modèles de jeepneys sillonnent encore les rues, vous en
verrez de différentes formes, plus modernes, mais toujours colorés,
tonitruants et imposants!

Jeepney
© Photo by form PxHere
Jours 7 et 8
El Nido (1h45) Bohol
Prenez un vol en matinée pour rallier Bohol, puis installez-vous aux
alentours de Tagbilaran, le pied-à-terre idéal d’où explorer cette île
attrayante. Visitez la fascinante collection ethnologique du musée national
de Bohol en après-midi puis, le soir venu, prenez part à une excursion en
kayak sur la rivière Abatan, admirez le coucher du soleil et émerveillez-
vous devant le bal de lucioles qui scintillent dans les arbres bordant le cours
d’eau. Le lendemain, prenez la route vers le belvédère de Chocolate Hills
offrant une vue superbe sur ces collines énigmatiques qui déploient leurs
rondeurs régulières sur l’horizon. En chemin, faites un arrêt au sanctuaire
de tarsiers des Philippines, où vous rencontrerez le plus petit des primates.
Au retour, détendez-vous sur l’une des plages frangées de palmiers.

Chocolate Hills, Bohol


© iStockphoto.com/GoodOlga

Paradis des plongeurs


Un séjour aux Philippines s’avère l’occasion rêvée de vous initier à la
plongée sous-marine ou, pour les plongeurs aguerris, d’explorer des
sites parmi les meilleurs au monde. En effet, les fonds marins du
pays, d’une richesse exceptionnelle, abritent des formations
coralliennes en bonne santé, une quantité ahurissante de poissons,
dont certains rarement observés, et des mammifères marins aussi
impressionnants qu’inoffensifs, comme le requin-baleine et le requin-
renard.
Parmi les endroits de choix pour pratiquer la plongée aux Philippines,
notons l’île de Busuanga, au large de laquelle se trouve une dizaine
d’épaves à explorer, ainsi que les lacs aux eaux chaudes et
translucides de l’île de Coron. Les eaux environnant l’île de Cebu
méritent également un coup de palme, particulièrement les sites de
Moalboal, et ceux qui avoisinent les îles de Malapascua et d’Apo, où
les plongeurs pourront admirer des formations coralliennes
foisonnantes d’impressionnants bancs de poissons.
Plongée aux Philippines
© iStockphoto.com/Soft_Light

Jour 9
Bohol (1h15) Manille
Profitez de votre dernière matinée pour faire une croisière d’observation des
dauphins et des baleines qui peuplent les eaux entre l’île de Bohol et celle
de Pamilacan. En fin de journée, prenez votre vol de retour vers Manille.

Les Philippines à la carte


République des Philippines
Capitale Manille
Langues officielles philippin (tagalog) et anglais.
Religions catholicisme, islam, évangélisme.
Étiquette en toutes circonstances, évitez de faire des critiques et
demeurez courtois.
Un plat l’adobo est un plat confectionné avec du porc ou du poulet
mariné dans du vinaigre, de l’ail et de la sauce soya, servi avec du
riz.
Une artiste peintre de renommée mondiale, Pacita Abad (1946-
2004) était une artiste prolifique et socialement engagée, dont les
œuvres caractéristiques incorporent des tissus et divers autres
matériaux.
Le Laos, royaume du million
d’éléphants
Petit pays longtemps demeuré à l’écart de l’attention
du monde, le « royaume du million d’éléphants »
s’ouvre tranquillement au tourisme, dévoilant aux
visiteurs une authenticité sans équivoque. Charmes
subtils et discrets, paysages sauvages de montagnes
tranquilles, beautés de temples préservés, peuple
accueillant et attachant... Traversé par le Mékong,
l’énigmatique Laos vous révèlera également son
architecture coloniale française, ses minorités
ethniques peuplant les collines et ses monastères
bouddhiques. De Luang Prabang, son ancienne
capitale, jusqu’à Paksé, sur les rives du Mékong,
voici le meilleur du Laos.

Quand y aller?
Allez-y en décembre, alors que vous pourrez
participer à la fête nationale du 2 de ce mois, qui
commémore la révolution de 1975 et l’arrivée au
pouvoir du Pathet Lao (parti national communiste).

12 jours
De Luang Prabang à Paksé

Pour qui? Pourquoi?


Pour le voyageur amoureux de l’Asie en quête d’un patrimoine culturel
intact et d’un pays authentique qui a préservé sa culture.

Inoubliable…
Contempler le coucher du soleil sur la rivière Nam Song, à Vang
Vieng.
Pique-niquer aux abords du lac Nam Ngum et déguster un poisson
grillé fraîchement pêché.
Admirer la beauté de l’archipel de Si Phan Don, dont les « 4 000 îles »
parsèment le Mékong sur 14 km de cascades et de rapides.
Participer à une partie de pétanque improvisée avec des Laotiens!
Rivière Nam Song, Vang Vieng
© iStockphoto.com/GoodOlga

Jour 1
Luang Prabang
Commencez votre odyssée laotienne à Luang Prabang, l’ancienne capitale
royale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Voyez le Vat Visoun,
temple le plus vénéré de la ville, le Vat Aham et le Vat That, qui abrite les
cendres du roi Sisavang Song. Visitez également le palais royal où loge
aujourd’hui le Musée national. Terminez votre journée en grimpant les
marches du mont Phousi pour aller admirer le coucher du soleil sur la ville.
Voir aussi Cliquez ici.
Vat Visoun, Luang Prabang
© iStockphoto.com/GoodOlga

Jour 2
Luang Prabang – Chutes de Kuang Si – Luang
Prabang 60 km
À l’aube, assistez au long défilé des moines vêtus de robes safran sortis de
leurs pagodes pour recevoir les offrandes de nourriture de la population.
Quittez ensuite Luang Prabang pour vous rendre aux rafraîchissantes chutes
de Kuang Si, sises dans la jungle verdoyante des alentours. C’est
l’excursion toute désignée pour une journée où le mercure s’élève.
Défilé des moines, Luang Prabang
© iStockphoto.com/Baramee Temboonkiat

Jours 3 et 4
Luang Prabang – Vang Vieng 185 km
En matinée, prenez la route de Vang Vieng, une ville campée dans un cadre
ravissant au bord de la rivière Nam Song, qu’entourent des rizières et
d’incroyables pitons karstiques. Consacrez l’après-midi à l’exploration de la
grotte de Nam (Tham Nam), puis attablez-vous dans l’un des restaurants
installés sur les berges pour admirer le coucher du soleil sur la rivière. Le
lendemain, partez tôt à la découverte de la grotte de Poukham et du Blue
Lagoon, une piscine naturelle aux eaux d’un bleu laiteux, puis, en après-
midi, prenez part aux soins donnés aux éléphants du sanctuaire de Vang
Vieng.
Chutes de Kuang Si
© iStockphoto.com/Mlenny

Des fleuves et des rivières


Les cours d’eau, parfois tumultueux, sont omniprésents dans le
paysage laotien, et les poissons qui les peuplent constituent une
source de nourriture primordiale. Leurs abords forment des vallées et
des plaines alluviales où s’étendent de jolies rizières et où se
concentre la majorité de la population. Le gouvernement profite
d’ailleurs de cette ressource pour développer un vaste réseau de
barrages hydroélectriques, dont la production est surtout destinée à
l’exportation dans les pays voisins.
Le long de sa frontière avec le Myanmar et la Thaïlande, le Laos est
traversé par le fleuve Mékong, dont une section aux flots impétueux
n’est pas navigable. Véritable obstacle aux échanges commerciaux
maritimes avec ses voisins, ces rapides incluent les chutes de Khône
(Khone Phapheng), dont le débit est l’un des plus élevés au monde.
Dans le nord du pays, la rivière Nam Ou est le principal affluent du
fleuve. Elle prend sa source dans la province laotienne de Phongsaly,
la plus septentrionale du pays, voisine de la Chine, et coule vers le
sud jusque dans la province de Luang Prabang. En partie navigable
sur ses 448 km, cette rivière constitue un accès important à la région.

Jour 5
Viang Vieng – Réservoir de Nam Ngum –
Vientiane 170 km
De Vang Vieng, faites route vers le réservoir de Nam Ngum où se trouve un
magnifique lac artificiel de 250 km², ponctué d’îles et ceinturé de
montagnes. Marquez une pause pour casser la croûte dans l’un des
restaurants du coin, qui servent du poisson grillé fraîchement pêché.
Reprenez ensuite la route jusqu’à Vientiane.
That Ing Hang
© iStockphoto.com/Indigoai

Jour 6
Vientiane – Savannakhet 350 km
Découvrez aujourd’hui les charmes cachés de Vientiane, dont le nom
signifie « la ville au bois de santal ». Marqué par le colonialisme, son
centre-ville abrite encore maints jolis bâtiments datant de l’Indochine
française. Plusieurs temples font également la renommée de la ville. Si vous
deviez n’en voir qu’un seul, optez pour l’apaisant Vat Sisakhet, le plus
vieux de la capitale laotienne. Promenez-vous sur les berges du Mékong en
fin de journée avant de prendre un bus de nuit pour Savannakhet,
officiellement nommée Kaysone Phomvihane en l’honneur d’un ancien
président.
La pétanque, sport national du Laos
Issue de la période coloniale, la petang ou boun (pour boule, en
laotien ou en thaï les l finaux sont prononcés n) est aujourd’hui un
sport populaire pratiqué un peu partout au Laos, aussi bien dans les
villages que dans les villes.
Ne soyez pas surpris de voir les hommes se retrouver après leur
travail, comme cela se fait à Marseille ou ailleurs en France, pour
jouer quelques parties de pétanque qui s’étirent jusqu’à la tombée de
la nuit. Si, sur place, vous avez l’occasion de regarder la télévision,
vous découvrirez que les matchs de pétanque sont même retransmis
sur la chaîne nationale! C’est du sérieux!

Jour 7
Savannakhet – That Ing Hang – Savannakhet
25 km
En matinée, explorez Savannakhet, que le Mékong sépare de la Thaïlande.
Flânez dans son paisible quartier français, visitez son petit Musée du
dinosaure, puis, l’après-midi, faites une excursion au superbe stupa That Ing
Hang, érigé au XVIe s., qui abriterait une relique du Bouddha.

Jour 8
Savannakhet – Paksé 245 km
Prenez l’autocar matinal pour Paksé, deuxième ville en importance du pays
et pied-à-terre idéal pour visiter le plateau des Bolovens. Admirablement
située au confluent du Mékong et de la rivière Sedone, Paksé demeure une
ville plaisante, dotée de temples splendides, dont le Vat Luang, d’un marché
animé et d’une charmante promenade riveraine.
Chutes de Tad Fane
© iStockphoto.com/pigphoto

Jour 9
Paksé – Plateau des Bolovens – Paksé 100 km
Profitez de cette journée pour parcourir une partie du plateau des Bolovens,
célèbre pour ses splendides chutes, la diversité ethnique de ses villages, son
couvert forestier luxuriant et ses plantations de café. Arrêtez-vous d’abord
au belvédère des chutes de Tad Fane, hautes de 120 m, puis continuez
jusqu’à celles de Tad Yuang, impressionnantes en toute saison, dont le
bassin promet une baignade rafraîchissante. Faites une pause à la
chaleureuse Jhai coffee House pour savourer l’un des meilleurs cafés de
l’Asie, biologique et équitable, de surcroît.
Éléphant
© iStockphoto.com/PocholoCalapre

Jour 10
Paksé – Vat Phou – Île de Khong 180 km
Ce matin, mettez le cap sur le temple khmer de Vat Phou. Adossé à une
colline, ce superbe complexe, témoin de l’architecture préangkorienne,
possède également un excellent musée. Poursuivez votre chemin jusqu’à
l’île de Khong, dans la sublime région de Si Phan Don, celle des 4 000 îles.
Réservoir de Nam Ngum
© iStockphoto.com/Travel Wild

Jours 11 et 12
Île de Khong – Région de Si Phan Don – Paksé
145 km
Réservez ces deux dernières journées à l’exploration de la région des 4 000
îles. Prenez part à une croisière ou à une excursion en kayak vers Don Det
et Don Khong, reliées par un pont et agréables à découvrir à vélo. Sans
voitures, ces îles populaires parmi les voyageurs demeurent nimbées d’une
ambiance détendue, propice à la douceur de vivre et aux longues parties de
pétanque. Assurez-vous de faire un arrêt aux chutes de Khong Phapheng,
les plus importantes de l’Asie du Sud-Est, et à celles de Li Phi (souvent
nommées Tad Somphamit), propices à la baignade, avant de regagner la
terre ferme et de revenir à Paksé, où vous pourrez terminer votre séjour
laotien et poursuivre vers la Thaïlande voisine.
Bali et Lombok : des îles
envoûtantes et spectaculaires
Surnommée l’île des dieux, Bali réserve à ses
visiteurs privilégiés un accueil fraternel, des
panoramas sublimes et une culture envoûtante au
cœur de laquelle s’épanouissent une vie artistique
raffinée, des temples magnifiques et des pratiques
religieuses fascinantes. La petite ville d’Ubud,
berceau des arts balinais, s’entoure de verdoyantes
rizières en terrasses. Sa voisine, la paisible île de
Lombok, où trône un volcan spectaculaire, s’entoure
d’archipels, dont les îles Gili, réputées pour leurs
plages somptueuses et leurs fonds marins
exceptionnels. Ensemble, les îles de Bali et Lombok
se complètent à merveille et raviront les amateurs de
culture, de plein air et de farniente.

Quand y aller ?
Un voyage à Bali et Lombok au printemps ou à
l’automne vous évitera les températures les plus
chaudes et humides ainsi que les pluies plus
intenses. Vous échapperez également à la haute
saison de Bali (décembre, janvier, juillet et août).
15 jours

De Denpasar à Kuta

Pour qui ? Pourquoi ?


Pour les voyageurs épris de culture, d’art, de nature tropicale et de plein
air, qui souhaitent séjourner sur des îles à l’ambiance décontractée et au
réseau touristique bien développé.

Inoubliable…
Assister à un spectacle de danse traditionnelle à Ubud, entourée de
rizières en terrasses.
Admirer le lac et son cône volcanique, au cœur du cratère du mont
Rinjani.
Explorer la richesse extraordinaire des fonds marins de l’archipel des
Gili.
Rizières
© iStockphoto.com/SAKDAWUT14

Jours 1 et 2
Denpasar (Bali) – Temple d’Uluwatu – Denpasar
60 km
À votre arrivée dans la capitale balinaise, installez-vous dans le quartier de
Sanur, puis profitez de la plage, parmi les plus agréables de l’île, et des
excellents restaurants de ce secteur réputé pour sa gastronomie. Le
lendemain, rendez-vous au célèbre temple d’Uluwatu, juché dans le cadre
spectaculaire d’une falaise et peuplé de hordes de singes chapardeurs!
Chutes de Tiu Kelep
© iStockphoto.com/BrendanSlade

Jour 3
Denpasar – Amed 100 km
En matinée, prenez la route qui longe la côte en direction d’Amed. Faites
halte au temple de Goa Lawah pour admirer la grotte aux chauves-souris,
puis au palais d’eau de Soekasada Ujung, un lieu enchanteur où il fait bon
se balader. L’après-midi, enfilez palmes et masque pour aller admirer les
poissons et coraux dans les eaux claires de la baie de Jemeluk, tout près de
la plage d’Amed, où vous vous installerez pour la nuit avec, en toile de
fond, d’étonnantes vagues bioluminescentes.
Forêt des singes
© iStockphoto.com/trubavin

Jours 4 et 5
Amed – Temple Ulun Danu Bratan – Munduk 120
km
Après une plongée matinale, poursuivez votre chemin vers la verdoyante
région de Munduk et passez par le temple Ulun Danu Bratan, joliment posé
sur l’eau au pied du volcan Bratan. Installez-vous dans une villa perchée en
montagne, et admirez la vue sur les volcans et la mer en savourant le café
provenant de la plantation qui s’étend devant vous.

Religions insulaires
Avant que l’islam se répande partout dans le pays, l’Empire hindo-
bouddhiste de Majapahit s’étendait sur l’ensemble du territoire de
l’Indonésie. C’est à Bali que des membres de la noblesse, les prêtres
et les artistes de l’empire déchu se sont repliés. On estime
qu’aujourd’hui, 93% de la population balinaise pratique une forme
d’hindouisme fortement influencé par le bouddhisme, l’animisme et
le culte des ancêtres. L’observance religieuse, intense et colorée,
ponctue le quotidien et le paysage. Le moindre village abrite
d’ailleurs plusieurs temples, chacun ayant ses particularités et son
charme. À Lombok, l’islamisme domine la vie spirituelle. Mais sa
pratique, aussi empreinte de syncrétisme, s’en trouve donc modifiée
et influencée par les croyances locales, teintées d’animisme,
d’hindouisme et de bouddhisme. Parmi les Sasaks, qui constituent
85% de la population de Lombok, toutes les nuances de cultes sont
admises.

Jour 6
Munduk – Jatiluwih – Ubud 85 km
Traversez l’une des régions les plus pittoresques de Bali et mettez
aujourd’hui le cap sur Ubud, cœur battant de l’art et de la culture balinaise,
en passant par les superbes rizières de Jatiluwih. À Ubud, visitez l’excellent
musée d’art Neka et l’étonnant sanctuaire sacré de la Forêt des singes, avant
d’assister à l’un des spectacles de danse et de musique traditionnelle
balinaise. Une expérience unique!
Temple Ulun Danu Bratan
© iStockphoto.com/Andrey Danilovich

Jour 7
Ubud – Tegallalang – Tampaksiring – Chute de
Bangkiang Djaran – Ubud 75 km
Entamez vos explorations quotidiennes avec les rizières en terrasses de
Tegallalang avant de poursuivre vers Tampaksiring, un site de pèlerinage
incontournable. Parmi la multitude de lieux de culte qu’abrite cette
bourgade, le magnifique temple de Mengening se distingue avec son joli
bassin et sa quiétude enveloppante. Poursuivez votre route jusqu’à la
splendide chute de Bangkiang Djaran, dont les eaux turquoise invitent à la
baignade, avant de rentrer à Ubud.
Gili Meno
© iStockphoto.com/Biletskiy_Evgeniy

Jour 8
Ubud – Mengwi – Temple Tanah Lot – Kuta 55
km
Ce matin, rendez-vous à Mengwi et parcourez l’opulent temple Taman
Ayun, sis dans de luxuriants jardins tropicaux, avant de rejoindre la côte
pour admirer le temple Tanah Lot, érigé sur un rocher émergeant des eaux.
En fin de journée, profitez de la plage et des restaurants de la très animée
station balnéaire de Kuta.

Jour 9
Kuta (25 min) Senggigi (Lombok) 55 km
Rendez-vous à l’aéroport Ngurah Rai de Denpasar pour prendre un court
vol matinal vers l’île de Lombok. En chemin vers la plage de Senggigi, où
vous vous installerez, visitez la superbe mosquée Hubbul Wathan à
Mataram. Profitez de l’après-midi pour explorer la réserve naturelle de
Taman Wisata Alam Kerandangan, à moins de 5 km de la plage de
Senggigi, dont les sentiers en forêt tropicale mènent à de ravissantes chutes
et permettent d’observer plusieurs animaux.

Les arts de la scène balinais


Ubud constitue un fantastique pôle culturel, où des spectacles de
danse traditionnelle figurant les trois piliers de l’art balinais sont
régulièrement présentés : le gracieux Legong, la fougueuse danse du
Barong et le bouleversant Kecak. Chacune de ces danses affiche des
caractéristiques propres, évoque différents aspects culturels,
historiques et spirituels, et fait ainsi appel à des registres émotifs
distincts. N’hésitez pas à les voir toutes pour mieux connaître les
flamboyants arts de la scène balinais.
Danceur Barong
© iStockphoto.com/Sthaporn

Jours 10 et 11
Senggigi – Pamenang (1h) Gili Meno 25 km
Rendez-vous à Pamenang, au terminal de Bangsal, pour prendre le
traversier vers Gili Meno, la plus petite et plus paisible des îles de l’archipel
des Gili. Arpentez à pied cette île charmante et ses plages idylliques, depuis
lesquelles vous pouvez facilement observer la faune marine. Le lendemain,
partez en bateau et appréciez les meilleurs spots de plongée-tuba autour de
l’archipel. En après-midi, détendez-vous sur le sable blond, puis savourez
un bon repas en admirant le coucher de soleil.

Jours 12 à 14
Gili Meno (1h) Pamenang – Senaru 60 km
Reprenez le traversier vers Pamenang, puis filez à Senaru au pied du mont
Rinjani, deuxième volcan le plus élevé d’Indonésie. Parmi les diverses
options de randonnée qui s’offrent à vous, ne manquez pas celle qui mène
en moins d’une heure aux magnifiques chutes de Tiu Kelep. Senaru s’avère
le point de départ idéal pour l’ascension vers le cratère du volcan qui, avec
son lac et son cône volcanique, forme un panorama saisissant. Comptez
deux jours complets pour faire cette inoubliable randonnée guidée.

Mont Rinjani
© iStockphoto.com/momo11353

Jour 15
Senaru (25 min) Kuta (Bali) 115 km
Traversez les verdoyantes montagnes jusqu’à l’aéroport où vous prendrez
votre vol de retour vers Bali et terminer ainsi votre séjour indonésien sous
le soleil de Kuta.
Java sous la lumière du soleil levant
L’Indonésie regorge de trésors, parmi lesquels brille
Java. La plus peuplée des îles de l’archipel dévoile
aux visiteurs d’excellents musées, des paysages aussi
somptueux que variés, une fascinante mosaïque
culturelle qui s’exprime dans un heureux amalgame
de langues, de spécialités culinaires, de religions et
de lieux de culte, dont le célèbre temple de
Borobudur. De Jakarta à Yogyakarta, en passant par
les volcans du parc national de Bromo Tengger
Semeru, traversez cette île qui synthétise à elle seule
les mille et une facettes de l’Indonésie.

Quand y aller?
Pour éviter la saison des pluies, qui est aussi la plus
chaude, mieux vaut y séjourner au cours des mois
de juillet à septembre.

9 jours

Boucle au départ de Jakarta

Pour qui? Pourquoi?


Pour les aventuriers passionnés de plein air et de culture qui souhaitent
grimper des volcans, découvrir certains des plus grandioses complexes
religieux du monde et marcher dans des forêts tropicales à la rencontre de
chutes vertigineuses.

Inoubliable…
Assister au lever du jour sur le temple de Borobudur.
Admirer la vue des volcans du parc national de Bromo Tengger
Semeru depuis King Kong Hill.
Randonner jusqu’aux célèbres chutes de Tumpak Sewu.
Chutes de Tumpak Sewu
© iStockphoto.com/Álvaro Rodríguez Élez

Jour 1
Jakarta (8h30) Yogyakarta
Commencez votre escapade javanaise sur la place Merdeka, au cœur de
Jakarta, la capitale d’un dynamisme étourdissant. Grimpez au sommet du
Monument national, qui se dresse en son centre, et visitez son musée
souterrain. Tout près, admirez la superbe collection de peintures de la
Galerie nationale, puis traversez le Chinatown (Glodok) et dirigez-vous vers
la place Fatahillah, dans la vieille ville néerlandaise, nommée Kota Tua.
Entourée de bâtiments coloniaux et de musées, dont celui des marionnettes,
cette place animée abrite également un excellent marché de nuit. En fin de
soirée, prenez le train de nuit vers Yogyakarta, centre culturel et artistique
de Java.
Monument national, Jakarta
© iStockphoto.com/NicolasMcComber

Jour 2
Yogyakarta – Prambanan – Yogyakarta 35 km
Démarrez la journée en explorant le Kraton, le superbe palais de Yogykarta,
et le Taman Sari, un ancien jardin qui englobe un charmant bassin. Dans le
même quartier, rendez-vous au musée Sonobudoyo, qui présente une
magnifique collection d’art et d’artefacts javanais. Mettez ensuite le cap sur
Prambanan, le plus vaste complexe de temples hindous du pays, dont les
structures et les bas-reliefs révèlent une beauté émouvante. Un spectacle
captivant, qui raconte l’épopée du Ramayana, y est présenté le soir.
Prambanan
© iStockphoto.com/User3a14f790_939

Jour 3
Yogyakarta – Borobudur – Yogyakarta 80 km
Levez-vous très tôt pour visiter l’impressionnant temple de Borobudur dans
la douce lumière de l’aurore. Comme les pèlerins, grimpez les étages ornés
de statues de Bouddha, de cloches et d’extraordinaires bas-reliefs du plus
important temple bouddhique du monde. De retour à Yogyakarta, profitez
des sympathiques cafés de la ville, baladez-vous sur Jalan Malioboro, une
artère commerciale où vous dénicherez de belles pièces d’artisanat javanais.

L’étonnant déménagement d’une


capitale
Jarkarta, la capitale de l’Indonésie, s’enfonce inexorablement sous le
niveau de la mer. Ce phénomène, qui découle notamment du
pompage excessif des nappes phréatiques, des changements
climatiques et de la hausse du niveau de la mer, s’accélère et peut
atteindre jusqu’à 30 cm par année. Bien que régulièrement
rehaussées, les digues ne suffisent plus à protéger les citoyens et les
infrastructures. Le gouvernement a donc décidé de déménager la
capitale administrative sur la côte est de l’île de Bornéo, dans la
région de Kalimantan-Est, d’ici à 2024. Or, des scientifiques
craignent que le développement urbain qui accompagnera
inévitablement ce déménagement ne reproduise les problèmes
systémiques de Jakarta et accélère la destruction des forêts tropicales
qui subsistent dans cette région d’une extraordinaire biodiversité. Le
territoire convoité pour ériger la nouvelle capitale est notamment
l’hôte de nombreuses espèces endémiques en voie d’extinction, dont
l’orang-outan.

Jour 4
Yogyakarta – Jomblang – Ngrenean – Yogyakarta
(7h) Lawang 130 km

Découvrez en matinée la fantastique grotte verticale de Jomblang, dont le


fond, que vous atteindrez en rappel, abrite une forêt ancienne qu’illuminent
de sublimes rayons de soleil. Rejoignez ensuite la côte et passez l’après-
midi à vous prélasser sur l’une des plages protégées de petites baies de la
région, telles que Ngrenean, avant de regagner Yogyakarta. Prenez un train
de nuit vers Lawang, pour arriver aux portes du parc national Bromo
Tengger Semeru.
Temple de Borobudur
© iStockphoto.com/ImpaKPro

Jour 5
Lawang – Wonokitri 45 km
Depuis Lawang, rejoignez le hameau de Wonokitri où vous établirez votre
pied-à-terre pour explorer le parc national Bromo Tengger Semeru. Profitez
des lieux paisibles et du panorama saisissant pour vous balader dans les
environs, puis reposez-vous en vue de votre excursion matinale du
lendemain.

L’arbre sacré de Bouddha


Surnommé arbre de la sagesse, considéré comme sacré dans les
cultures bouddhiste et hindouiste, l’immense figuier banian est
originaire d’Asie. C’est à l’ombre de son feuillage que Bouddha
aurait atteint l’illumination. Vous le verrez d’ailleurs décoré
d’écharpes de prières colorées et de statues du fondateur du
bouddhisme, notamment près des temples. Cet arbre fascinant s’avère
un parasite redoutable : ses graines, que des oiseaux déposent sur les
branches d’un autre arbre, se développent et l’entourent lentement de
puissantes racines aériennes qui plongent vers le sol et finissent par
faire complètement disparaître l’arbre qui les soutient. Son réseau de
branches racines, symbole du lien entre les mondes céleste et
terrestre, peut s’étendre sur une circonférence de 400 m.

Jour 6
Wonokitri – Parc national de Bromo Tengger
Semeru – Wonokitri 35 km
Levez-vous très tôt et entamez, à pied ou à cheval, le chemin qui grimpe
jusqu’au point de vue nommé King Kong Hill pour assister au spectacle
inoubliable du lever du soleil sur les volcans du parc national de Bromo
Tengger Semeru. En après-midi, poursuivez votre excursion à cheval dans
les plaines de cendres jusqu’au cratère fumant du Bromo.

Jours 7 et 8
Wonokitri – Sidomulyo – Chutes de Tumpak Sewu
105 km
Prenez la route vers Sidomulyo, une bourgade tranquille plantée dans un
cadre luxuriant au pied du volcan Semeru, plus haut sommet de l’île.
Profitez de l’après-midi pour faire une excursion de rafting, de vélo ou une
randonnée pédestre vers l’une des nombreuses chutes des environs, comme
les impressionnantes Kapas Biru et Coban Sriti. Le lendemain, marchez de
bon matin à la rencontre des majestueuses chutes de Tumpak Sewu, dont le
rideau forme des rubans qui s’étendent admirablement en demi-cercle. Les
plus sportifs et aventuriers opteront pour le sentier qui rejoint le bassin de
ces masses d’eau, une expérience inoubliable.
Les volcans du parc national de Bromo Tengger Semeru
© iStockphoto.com/Skazzjy

Jour 9
Chutes de Tumpak Sewu – Malang (1h25) Jakarta
70 km
Ralliez Malang pour prendre un vol de retour vers Jakarta.
Le Kazakhstan, du désert aux
vertes vallées
Au cœur des steppes de l’Asie centrale, bordé par la
mer Caspienne et adossé aux montagnes de l’Altaï, le
Kazakhstan foisonne de richesses qu’encore peu de
voyageurs ont le privilège de découvrir. Les
différents groupes nomades qui ont peuplé le pays lui
ont instillé son identité hétérogène, véritable
amalgame des cultures mongole, chinoise et turque.
La religion musulmane y côtoie les vestiges
omniprésents de l’Union soviétique. Parcourez les
steppes, les déserts et les lacs émeraude nichés au
cœur des vallées verdoyantes du Kazakhstan.

Quand y aller?
Un voyage au Kazakhstan entre les mois de mai et
septembre permet de bénéficier d’une température
clémente, voire chaude, pour les activités de plein
air. Le mercure descend sous la barre de 0oC de
novembre à mars.

13 jours
De Nur-Sultan à Chimkent

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs intrépides qui apprécient les aventures en plein air, hors
des sentiers battus, les paysages saisissants, l’hébergement rustique et la
découverte d’une culture aux multiples facettes.

Inoubliable…
Arpenter le magnifique sentier des lacs Kolsai et admirer des paysages
époustouflants.
Explorer le canyon de Charyn et ses fantastiques piliers rocheux aux
formes énigmatiques.
Séjourner chez l’habitant au cœur des montagnes de la réserve Aksu-
Zhabagly.
Lac Kolsai inférieur
© iStockphoto.com/bbsferrari

Jour 1
Nur-Sultan
Entamez votre séjour à Nur-Sultan, la rutilante capitale anciennement
connue sous le nom d’Astana. Admirez les bâtiments et monuments aux
lignes audacieuses érigés près de l’opulent palais présidentiel : la pyramide
du palais de la paix et de la réconciliation, le centre commercial Khan
Shatyr aux allures de tente futuriste et l’emblématique tour Bayterek dont le
sommet offre une vue panoramique. Explorez les expositions du superbe
musée national qui dressent un portrait ethnologique, historique et artistique
du pays.
Tour Bayterek, Nur-Sultan
© iStockphoto.com/janetheone

Jour 2
Nur-Sultan (3h50)Karaganda – Dolinka –
Karaganda (11h) Almaty 80 km

Prenez le train vers Karaganda et visitez le musée KarLag, situé dans la


localité voisine de Dolinka, pour en apprendre davantage sur la tragique
histoire des camps de travail forcé de l’époque soviétique, les goulags dans
lesquels des millions de personnes trouvèrent la mort. De retour à
Karaganda, montez à bord du train de nuit menant à l’ancienne capitale du
pays, Almaty.
Cathédrale Zenkov, Almaty
© iStockphoto.com/bob_sato_1973

Jour 3
Almaty
Commencez votre exploration de la ville au verdoyant parc Panfilov pour
admirer la cathédrale Zenkov, une église orthodoxe monumentale et
colorée, construite entièrement en bois et sans clous. Allez ensuite jeter un
coup d’œil au ravissant Musée national des instruments de musique, puis
dirigez-vous vers la section piétonne de la rue Zhibek Zholy, le cœur
d’Almaty, bordée d’agréables cafés et de boutiques variées. Passez par le
Zelenyy Bazar, un grand marché animé, et admirez la mosquée d’Almaty,
située tout près. Terminez la journée avec un moment de détente au spa
d’Arasan, où vous pourrez vivre une expérience typiquement turque, russe
ou finlandaise.

Le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi


Grandiose et inachevé, le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi se dresse
dans la ville de Turkestan. En 1389, l’empereur Tamerlan (Timur)
demanda qu’il soit construit sur la tombe du maître soufi Khoja
Ahmed Yasavi. À cette époque, Tamerlan semait la terreur en Asie
centrale tout en y développant un courant d’architecture raffinée et
avant-gardiste, qualifiée de style timouride.
Bien que sa construction fût interrompue à la mort de l’empereur, en
1405, le mausolée demeure l’un des plus brillants exemples de
l’architecture timouride, notamment par sa haute structure et son
double dôme surdimensionné. L’une de ses coupoles s’avère
d’ailleurs la plus grande d’Asie centrale. Le mausolée, qui se doublait
d’une mosquée, servit de modèle à plusieurs bâtiments érigés dans la
capitale de l’empire de Tamerlan, à Samarcande, en Ouzbékistan.
Visiter cet ensemble remarquable, préservé de la destruction, permet
d’admirer ses nombreuses salles, ses tuiles délicates et les vestiges de
peintures murales.
Mausolée de Khoja Ahmed Yasavi
© iStockphoto.com/Ozbalci

Jour 4
Almaty – Parc national d’Ile-Alatau – Almaty
180 km
Dédiez cette journée à la randonnée pédestre dans le sublime parc national
d’Ile-Alatau, qui s’étend dans les montagnes au sud d’Almaty. Rendez-vous
à la gorge de Turgen et explorez les rivières en cascades qui arrosent des
vallées verdoyantes chapeautées de sommets enneigés.
L’architecture éclatée du Khan
Shatyr
Plus qu’un simple centre commercial et lieu de divertissement, le
Khan Shatyr, à Nur-Sultan, est une œuvre architecturale épatante
érigée dans une ville qui se démarque par l’abondance de ses
bâtiments futuristes. Œuvre de l’architecte renommé Normand Foster,
le Khan Shatyr est considéré comme le plus grand chapiteau du
monde. Sa toile translucide est faite d’un matériau ingénieux qui
capte la chaleur et maintient une température agréable, voire
tropicale, à l’intérieur de la structure. Un club de plage trône au
sommet… palmiers et sable blond inclus!

Khan Shatyr
© iStockphoto.com/ppl58

Jours 5 et 6
Almaty – Lacs Kolsai 300 km
Rejoignez aujourd’hui les lacs Kolsai, perles du nord des monts Tian, et
installez-vous dans une yourte surplombant le premier de ces magnifiques
étendues d’eau d’un bleu éclatant. En après-midi, louez une embarcation
pour y naviguer paisiblement. Au petit matin, empruntez le superbe sentier
de randonnée (8 km) pour rallier le second lac, niché au creux de montagnes
ponctuées de conifères. Regagnez votre yourte en fin de journée.

Jour 7
Lacs Kolsai – Saty – Canyon de Charyn 125 km
Ce matin, mettez le cap sur le lac Kaindy et parcourez le sentier de 2 km qui
mène à ce plan d’eau aux reflets émeraude, dont la forêt submergée
contribue à la singulière beauté. Restaurez-vous à Saty, puis reprenez la
route en direction du canyon de Charyn pour en admirer les
impressionnantes parois rocheuses dans la lumière dorée du soleil couchant.
Le soir venu, installez-vous dans l’une des yourtes du camp Eco Park.

Canyon de Charyn
© iStockphoto.com/Oleg_0
Jour 8
Canyon de Charyn – Kalinino 265 km
Profitez de la matinée suivante, paisible et fraîche, pour sillonner davantage
le canyon, sa rivière tumultueuse et ses fantastiques piliers rocheux aux
formes énigmatiques. Poursuivez ensuite votre route vers le village de
Kalinino, aux portes du parc national Altyn-Emel.

Jour 9
Kalinino – Parc national Altyn-Emel – Kalinino
Accompagné d’un guide, explorez aujourd’hui les paysages fascinants de ce
parc. Vous y verrez des collines pelées formées de strates de couleurs
variées, des dunes qui semblent chanter dans le vent, des pétroglyphes
animaliers magnifiquement conservés et les monuments funéraires
d’imminents guerriers inhumés à l’époque de l’Âge du fer.

Jour 10
Kalinino – Almaty (1h10) Chimkent 260 km
Ralliez Almaty et profitez de votre passage pour flâner sur la colline de Kok
Tobe, que vous atteindrez en télécabine. S’y trouve un assortiment
hétéroclite de cafés, boutiques, manèges et autres étonnantes statues des
Beatles. En après-midi, prenez un vol pour Chimkent et préparez votre
visite du lendemain à la réserve naturelle de Aksu-Zhabagly.
Réserve Aksu-Zhabagly
© iStockphoto.com/Yerbolat Shadrakhov

Jours 11 et 12
Chimkent – Aksu-Zhabagly – Chimkent 250 km
Partez tôt pour randonner dans la gorge de Kshi-Kayindy de la réserve
Aksu-Zhabagly, et séjournez chez l’habitant au cœur des montagnes. Le
lendemain matin, arpentez les sentiers du canyon d’Aksu. Regagnez
Chimkent où vous visiterez l’un des nombreux bazars typiques de l’Asie
centrale. Attablez-vous dans une maison de thé pour vous réchauffer dans
une ambiance authentique.

Jour 13
Chimkent – Turkestan – Sauran – Chimkent
415 km
Prenez la route vers Turkestan, qui abrite le mausolée de Khoja Ahmed
Yasavi, véritable bijou de l’architecture timouride, et visitez le site
archéologique de Sauran, l’une des anciennes capitales mongoles et l’un des
vestiges de la route de la soie. Le retour à Chimkent marque la fin de votre
circuit au Kazakhstan.

Le Kazakhstan à la carte
République du Kazakhstan
Capitale Nur-Sultan
Langues officielles kazakh, russe.
Religions islam, christianisme.
Étiquette la main gauche étant réservée aux choses impures, utilisez
votre main droite pour manger, offrir ou recevoir des objets ou de
l’argent.
Un plat le beshbarmak est un plat à base de viande de cheval ou de
mouton bouillie, servie avec des nouilles et des oignons.
Un artiste Timur Bekmambetov, réalisateur, scénariste et producteur
de films, dont Profile (2018).
Spiritualité

Himalaya, Népal
© iStockphoto.com/maroznc
Le Tibet, terre sacrée bouddhique
Mythique Tibet. Lointain Tibet. Notre imaginaire est
depuis longtemps attiré par ses hautes montagnes qui
s’élèvent jusqu’au « toit du monde », sa beauté
himalayenne, sa ferveur religieuse et,
paradoxalement, son combat et ses épreuves depuis
l’incursion chinoise. Ses charmes, sa culture et la
gentillesse de son peuple vous habiteront longtemps
après votre retour par-delà la cime de ses sommets.
Au départ de Lhassa, capitale administrative et
ancien chef-lieu du royaume, abandonnez-vous à une
aventure de cinq jours dont vous ressortirez
transformé.

Quand y aller?
Le printemps est à privilégier pour un séjour au
Tibet, alors que la forte altitude renforce les
froideurs de l’hiver.

5 jours

Boucle au départ de Lhassa

Pour qui? Pourquoi?


Pour le voyageur en quête de spiritualité, d’aventure, de la paix qu’offrent
les grands espaces et désireux d’apprendre à connaître une population qui
lutte depuis plusieurs décennies pour la survie de sa culture.

Inoubliable…
Vivre une rencontre magique avec un peuple unique.
Arpenter les innombrables salles du palais du Potala.
Visiter une des lamaseries, les monastères bouddhiques où les moines
vivent entourés de lamas.
Marcher sur le « toit du monde », atteindre les hautes altitudes et
s’émouvoir devant leur beauté légendaire.
Lac Yamdrok
© iStockphoto.com/Bim

Jour 1
Lhassa
Entamez votre périple dans la ville de Lhassa, l’ancienne capitale du
Royaume tibétain, haut lieu spirituel du bouddhisme et actuelle capitale
administrative de la région autonome du Tibet. Commencez à explorer la
ville en vous rendant au Potala, le majestueux palais qui, depuis le VIIe s. et
jusqu’en 1959, était la résidence de tous les dalaï-lamas. Consacrez-y le
temps qu’il mérite : le palais compte au moins 1 000 pièces! Continuez
votre visite en vous arrêtant au monastère de Jokhang, vieux de 1 300 ans,
où vous verrez des centaines de moines vénérer une statue de Bouddha en
or, le Jowo Sakyamuni. Attardez-vous rue Barkhor, qui fut pendant des
siècles le chemin de pèlerinage vers le temple de Jokhang, devenue
aujourd’hui une voie commerciale dotée d’hôtels, de restaurants et de
boutiques d’artisanat local.

Monastère de Palkhor, Gyantsé


© iStockphoto.com/Hung_Chung_Chih

Le Tibet et le mal d’altitude


« Toit du monde », le plateau tibétain s’élève à une altitude moyenne
de 4 200 m. Bien qu’on ne parte pas tous à la conquête du plus haut
sommet (l’Everest, à 8 848 m), il n’est pas rare de ressentir le mal
d’altitude à l’arrivée. À 3 000 m, la respiration devient plus rapide et
plus profonde, pour mieux oxygéner le sang. Le corps s’adapte donc
en augmentant la fréquence cardiaque, ce qui nécessite quelques jours
d’acclimatation. Le mal d’altitude se traduit généralement par une
migraine, des vertiges ou des troubles digestifs qu’il ne faut pas
prendre à la légère, mais simplement savoir reconnaître pour prendre
toutes les précautions nécessaires.
Jour 2
Lhassa et ses environs 35 km
En matinée, rejoignez la périphérie de la ville pour visiter le monastère de
Drepung. Vieux de 600 ans, il est l’un des centres névralgiques de
l’enseignement du bouddhisme au Tibet et peut accueillir jusqu’à
10 000 moines durant les fortes périodes d’achalandage. Continuez votre
route vers le monastère de Sera, où vous pourrez observer la scène
fascinante de moines qui débattent dans la cour intérieure. Partie importante
de l’enseignement bouddhiste, le débat, accompagné d’une gestuelle
fortement codifiée, leur permet de parfaire l’art de l’argumentaire
philosophique. Terminez votre journée au parc Norbulingka, un magnifique
jardin ponctué de bassins, de pavillons et de palais où les dalaï-lamas
venaient se reposer. Au fil des siècles, chacun d’eux y apporta des
modifications reflétant sa personnalité.
Jowo Sakyamuni
© wikimedia, Antoine Taveneaux / CC BY-SA (https ://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)

Jour 3
Lhassa – Gyantsé 260 km
Quittez Lhassa et prenez la route vers la ville de Gyantsé, située à près de
4 000 m d’altitude. En chemin, admirez le spectaculaire lac Yamdrok, dont
les teintes bleu turquoise offrent un contraste saisissant sur la toile de fond
des vallons ondoyants. Ce lac est d’ailleurs sacré pour les Tibétains.
Rendez-vous à Gyantsé pour la nuit.
Monastère de Drepung
© iStockphoto.com/bernotto

Jour 4
Gyantsé – Shigatsé 95 km
Ce matin, visitez le splendide monastère de Palkhor et son imposant
Kumbum (1418), un chorten érigé sur six paliers, qui abrite plus de 70
chapelles. Comme les pèlerins, grimpez les paliers jusqu’au sommet pour
profiter de la vue sur la ville et les montagnes environnantes. Mettez ensuite
le cap sur Shigatsé.
Palais du Potala
© iStockphoto.com/Christian Ader

Le palais du Potala
Joyau du bouddhisme tibétain, juché à 3 700 m d’altitude sur une
colline qui surplombe Lhassa, le Potala mérite l’effort requis pour
l’atteindre.
Icône architecturale et ancien siège du gouvernement, le Potala est un
dzong (monastère-forteresse) massif, mais élégant, construit au
XVIIe s., pendant le règne du 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso. Haut
de 13 étages, il figurait jadis parmi les édifices les plus élevés du
monde. Constitué du palais blanc, où logeaient les dalaï-lamas, du
palais rouge, voué aux cérémonies religieuses, et de nombreuses
annexes, il forme aujourd’hui un complexe muséal impressionnant.
Le Potala fut la résidence principale et le palais d’hiver des dalaï-
lamas jusqu’en 1959, année du soulèvement tibétain, alors que le 14e
dalaï-lama se réfugia à Dharamsala, en Inde.
Abîmé au cours de bombardement de l’armée chinoise en 1959, il fut
préservé pendant la Révolution culturelle grâce à l’intervention du
premier ministre Zhou Enlai. Le Potala renferme toujours de
magnifiques œuvres d’art, notamment des peintures murales et sur
tissus ainsi que des sculptures.
Pour protéger sa structure, seul un nombre limité de visiteurs peuvent
y accéder quotidiennement. Vous devrez donc vous procurer des
billets plusieurs jours à l’avance.

Jour 5
Shigatsé – Lhassa 275 km
Réveillez-vous à Shigatsé, deuxième ville en importance du Tibet et
ancienne capitale du royaume Tsang. Visitez le monastère de Tashi Lunpo,
siège historique des panchen-lamas. Situé en marge du centre-ville, ce
monastère admirablement conservé fut heureusement épargné du saccage
que l’armée chinoise a perpétré. S’y rendre donne l’occasion de faire une
excursion matinale plaisante avant de prendre le chemin de retour vers
Lhassa pour terminer votre séjour, ou vous attaquer aux hauteurs qui vous
séparent du camp de base de l’Everest.

Le Tibet à la carte
Région autonome chinoise du Tibet
Capitale Lhassa
Langue officielle mandarin (le tibétain est couramment parlé).
Religion bouddhisme tibétain
Étiquette les visiteurs sont bienvenus dans les temples, même
lorsque les moines chantent, mais ils doivent demeurer silencieux et
se tenir à l’écart.
Un plat les momo, des raviolis farcis de légumes ou de viande cuits
à la vapeur ou frits.
Un artiste Loten Namling, chanteur et musicien très engagé pour la
cause du Tibet.
L’île de Hokkaidô, le Japon
nordique
Cet itinéraire permet de découvrir les sites les plus
intéressants de cette île, jadis terre du peuple aïnou,
qui n’est japonaise que depuis 150 ans. Il se dégage
de Hokkaidô une atmosphère plus sauvage
qu’ailleurs au pays, puisqu’elle est moins densément
peuplée que la côte Pacifique japonaise. En effet,
71% de l’île se compose de forêt et 16% de terres
agricoles, ce qui vous permettra de profiter de son
patrimoine naturel dans de superbes parcs nationaux.

Quand y aller?
Le climat de Hokkaidô ressemble à celui du
Québec, mais les températures n’y sont pas aussi
froides en hiver. Sapporo reçoit toutefois 50% plus
de neige que la ville de Québec, soit 4,85 m par
année. Toutes les saisons offrant de bons côtés, à
chacun de choisir selon ses envies, des sports
d’hiver au festival de juin, en passant par les
couleurs automnales.

8 jours
Boucle au départ de Sapporo

Pour qui? Pourquoi?


Pour ceux qui aiment les milieux nordiques. Pour découvrir un Japon
différent, boréal et très nature.

Inoubliable…
Déguster un mouton à la Genghis Khan à la brasserie Sapporo, puis
voir de l’ours au menu des restaurants à Furano.
Participer au festival Yosakoi Sôran à Sapporo en juin.
Grimper au sommet du mont Kuro-daké, encore enneigé en mai.
Jigokudani
© iStockphoto.com/thanyarat07

Jour 1
Sapporo
Le centre du grand boulevard qui se trouve au cœur de la ville forme le parc
Ôdôri. C’est là que se tiennent tous les festivals. Au bout du parc, on peut
visiter la Tour de la télévision, haute de 147 m, dont l’observatoire donne
un bon aperçu des lieux. Le plus ancien bâtiment de la ville est la Tour de
l’horloge, la Tokei-dai (1878), un petit édifice en bois qui ressemble à une
vieille école de campagne. Le Jardin botanique de l’Université de Hokkaidô
présente près de 200 plantes qu’utilise le peuple Aïnou pour se loger, se
vêtir, se soigner, ou pratiquer ses rituels religieux. En soirée, le quartier
chaud de Sapporo, Susukino, brille de ses enseignes lumineuses.
Parc Ôdôri, Sapporo
© iStockphoto.com/bee32

Jour 2
Sapporo (2h) Asahikawa (1h30) Furano
Visitez le jardin Kitasaito d’Asahikawa, qui arbore fleurs et arbres de la
région, puis filez vers la ferme Tomita voir le plus ancien champ de lavande
de Hokkaidô. Rendez-vous ensuite à la Furano Cheese Factory et à la
Furano Wine Factory.
Mouton à la Genghis Khan
© iStockphoto.com/helovi

Jour 3
Furano (1h30) Mont Kuro-daké (1h30) Furano
Le Parc national de Daisetsuzan compte de nombreux sommets
volcaniques; un téléphérique puis un télésiège permettent d’atteindre les
1 700 m du mont Kuro-daké, magnifique, enneigé du début novembre à la
fin mai.

Les Aïnous
Hokkaidô est terre nouvelle pour le Japon; l’île ne fut intégrée au
pays qu’en 1868. Les colons japonais furent alors nombreux à venir
s’y établir, avec un pic de migrants de 1930 à 1950. Auparavant, l’île
était majoritairement habitée par les Aïnous, issus des cultures
Okhotsk (Sibérie) et Émishi (nord du Japon). Le nombre des
autochtones aïnous est aujourd’hui difficile à évaluer, car ils ont été
largement assimilés. Les Aïnous avaient des traits caractéristiques :
une peau plus pâle, des yeux plus grands, une plus forte pilosité, ce
qui a fait dire aux chercheurs qu’ils pourraient être de descendance
européenne. Des études génétiques récentes montrent toutefois qu’ils
sont plutôt liés aux Asiatiques du Nord-Est. Leur mode de vie, leur
langue, leur cuisine et leurs traditions ne sont plus très présents. De
rares musées relatent leur culture. Ce n’est qu’en 2019 que le
gouvernement japonais a reconnu ce groupe ethnique.

Jour 4
Furano (3h30) Otaru
Située tout près de la mer du Japon, Otaru affiche un magnifique canal
bordé de vieux entrepôts en pierre, reconvertis pour la plupart en boutiques
ou restaurants. Les quais maritimes et les noms des rues traduits en russe
rappellent que la Russie est toute proche. La ville est aussi réputée pour ses
onsen; même le bain public municipal (sentô) d’Otaru en est un.

Jour 5
Otaru (6h) Hakodaté
Porte d’entrée maritime et ferroviaire, c’est à Hakodaté que les Japonais
faisaient des échanges avec les Aïnous il y a plus de 500 ans. Américains,
Russes et Français y passèrent aussi, ce qui explique que le quartier
Motomachi possède quelques belles églises, dont une église orthodoxe russe
à l’architecture byzantine typique avec ses bulbes.
Hakodaté
© iStockphoto.com/Tatomm

Jour 6
Hakodaté
Profitez de votre séjour à Hakodaté pour visiter le Museum of Northern
Peoples, qui présente de rares objets du folklore aïnou. L’ancien hôtel de
ville a fière allure, tout en bleu et jaune, en plus d’offrir de très belles vues
sur la baie depuis son balcon à l’étage. L’attraction la plus populaire reste
toutefois le mont Hakodaté, dont un téléphérique permet d’atteindre
l’observatoire situé à 330 m. La vue sur la baie et l’isthme est splendide,
particulièrement la nuit, lorsque la ville brille de mille feux.
Mont Kuro-daké
© Dreamstime.com/Govil843

Jour 7
Hakodaté (4h) Sapporo
À mi-chemin entre Hakodaté et Sapporo se trouve le très beau Tôya-Usu
UNESCO Global Geopark, qui propose plusieurs activités : bain dans les
sources thermales, randonnée pédestre, observation des ours, visite d’un
village aïnou et contemplation d’un volcan qui fume encore, le mont Usu.
Près du parc, voyez Noboribetsu avec sa « vallée de l’enfer » Jigokudani, au
pied du volcan Hiyori, dont on dit que même les démons apprécient les
eaux thermales. Les paysages de terre sulfureuse, les solfatares (vapeurs qui
émergent du sol) et les couleurs jaune orangé évoquent un peu l’Islande.
Ferme Tomita
© iStockphoto.com/littlewormy

Le Festival Yosakoi Sôran


Ce festival, qui se tient à Sapporo au début de juin, mélange les
chansons traditionnelles des marins du nord, le Sôran Bushi, avec les
musiques modernes. Vêtus de costumes multicolores, les équipes de
danseurs maquillés se déchaînent dans les rues qui bordent le parc
Ôdôri. On offre aux spectateurs de petits naruko, des « claquettes à
main » en bois, pour qu’ils participent aussi en faisant du bruit.
L’énergie débordante de l’événement, joyeux et amical, le rend
inoubliable!
Festival Yosakoi Sôran
© Dreamstime.com/Akiyoko74

Jour 8
Sapporo
De retour à Sapporo, c’est le moment d’en découvrir les autres attraits!
Comme le Sapporo Beer Museum, situé à côté du Sapporo Beer Garden,
installé dans une ancienne brasserie en briques rouges; on y donne des
explications sur les anciens équipements et y propose une dégustation de
bières. Le Beer Garden compte quelques restos; il règne dans le plus
populaire une atmosphère qui n’est pas sans rappeler l’Allemagne, si ce
n’est qu’on y sert la spécialité locale, le jingisukan (mouton à la Genghis
Khan).
Le Sapporo Art Museum dispose d’une collection permanente d’œuvres
d’artistes de Hokkaidô et présente des expositions temporaires de qualité. Il
se trouve dans l’agréable Sapporo Art Park, qui comprend aussi un jardin de
sculptures.
Au cœur du royaume Lanna
Cet itinéraire permet de découvrir ce qui fut le
royaume Lanna, couvrant jadis le nord de la
Thaïlande, avec Chiang Mai comme point central,
agrémenté de la visite de sites fort intéressants dans
les villes très anciennes de Lampang et Lamphun,
peu fréquentées, ce qui ajoute à leur charme. Puis,
après un plongeon dans un des plus beaux milieux
naturels du pays autour de Pai, camp de base de
nombreux randonneurs, vous rejoindrez Mae Hong
Son, harmonisée à ses influences multiples, proche
du Myanmar et de ses ethnies minoritaires.

Quand y aller?
Les températures sont agréables du début novembre
au début janvier; ensuite, les feux de forêt et les
feux des cultures sur brûlis dans la province de
Chiang Mai polluent l’atmosphère à un degré
néfaste pour la santé, avec un pic en mars. Ce
problème se dissipe vers la mi-avril, mais il fait
alors chaud et humide durant la journée.

9 jours
De Lampang à Mae Hong Son

Pour qui? Pourquoi?


Pour ceux qui aiment combiner découvertes culturelles et naturelles. Pour
découvrir la culture lanna et profiter d’une région où subsistent de grandes
zones à l’état naturel.

Inoubliable…
S’asseoir les pieds dans le vide devant le vaste panorama que révèle
l’observatoire situé à mi-chemin sur la route entre Pai et Mae Hong
Son.
Découvrir l’incroyable site du Wat Chaloem Phra Kiat dont les
pagodes blanches semblent flotter sur les pics rocheux.
En soirée, faire le tour du lac Chong Kham à Mae Hong Son pour
apprécier sa douce animation et des temples illuminés.
Wat Chaloem Phra Kiat
© iStockphoto.com/Zephyr18

Jours 1 et 2
Lampang
Les vieilles demeures en teck font le charme de Lampang, tout comme son
musée Baan Sao Nak, installé dans une noble maison truffée d’antiquités.
Le Wat Phra Keo Don Tao, le plus important temple de la ville, comporte
un chedi de 50 m de haut. À voir à 20 km au sud-ouest, le Wat Phra That
Lampang Luang; entouré de larges fortifications, c’est un des meilleurs
exemples de l’architecture Lanna, avec ses vihara en bois et son grand
chedi du XVe s.
Le lendemain, partez au nord visiter le Wat Chaloem Phra Kiat (130 km
AR) où vous attendent de nombreuses pagodes blanches posées sur le
sommet de pics rocheux. Les vues spectaculaires sur la vallée, dans un bel
environnement, se méritent, car vous devrez parcourir à pied 800 m
comptant de nombreux escaliers. Il s’agit d’un temple récent, érigé à
l’initiative d’un moine local et de ses fidèles.
Wat Phra That Hariphunchai, Lamphun
© iStockphoto.com/martinhosmart

Jour 3
Lampang – Lamphun 75 km
En route vers Lamphun, arrêtez-vous au marché de Thung Kwian, qui
propose un assortiment bigarré de produits artisanaux et alimentaires.
Visitez ensuite le Thai Elephant Conservation Center avant d’entrer dans le
parc national Doi Khun Tan, où vous pourrez faire une courte randonnée
pour admirer les fleurs sauvages, orchidées et gingembre qui y croissent.
Lamphun a conservé quelques vestiges de l’époque où elle était la capitale
du royaume môn d’Aripunchai (VIIIe au XIIIe s.). Le Wat Phra That
Hariphunchai et ses deux chedi datent du XIe s. En face, le Musée national
expose des objets archéologiques des époques Lanna et Môns.
Festival Yee Peng
© iStockphoto.com/NeoPhoto

Jour 4
Lamphun – Chiang Mai 35 km
La vieille ville de Chiang Mai, qui forme un carré entouré de douves,
concentre la majorité des attraits, dont près d’une centaine de temples.
Fondé en 1345, le Wat Phra Singh est le plus somptueux d’entre eux; de
l’autre côté des jardins, l’élégant petit vihara Laikam abrite la vénérée
statue du Phra Bouddha Singh, du Sri Lanka (XIVe s.). On reconnaît le Wat
Chedi Luang à son imposant chedi en brique, en partie effondré. Défendu
de chaque côté par d’impressionnants nâga (serpents mythiques de
l’hindouisme), il fut construit en 1391. Le Wat Chiang Man est le plus
vieux temple de la ville (XIIIe s.), mais les bâtiments d’origine ont disparu;
le monastère conserve des statues dignes d’intérêt.
La culture Lanna
Partout au pays, les Thaïs reconnaissent tout de suite la musique, les
textiles et la cuisine lanna, une culture à la forte personnalité. On dit
même parfois « lanna » pour qualifier la langue parlée dans le nord.
Officiellement, l’histoire lanna commence avec son premier
souverain, le roi Mengrai, au XIIIe s. Le royaume Lanna,
indépendant durant quelques siècles, fut ensuite tour à tour sous la
coupe des Birmans puis des Siamois, avant d’être intégré à la
Thaïlande. Mais son isolement au milieu des montagnes lui a valu de
conserver plusieurs de ses caractéristiques culturelles, que vous
pourrez observer : on y mange moins piquant, la musique semble plus
« chinoise », les textiles sont très ouvragés, l’architecture foisonne de
décorations en bois. C’est aussi de la culture lanna que vient la
tradition de faire s’envoler des lanternes lors du festival Yee Peng,
lequel se tient lors de la 12e pleine lune de l’année, soit vers la mi-
novembre.

Jours 5 et 6
Chiang Mai
D’autres attractions se trouvent en dehors de l’enceinte de la vieille ville.
Vers l’est, il suffit d’emprunter l’avenue Tha Phae pour explorer le quartier
commerçant jusqu’à la rivière Ping. En chemin, vous croiserez le Wat
Bupparam, un superbe vihara en teck. Au nord de cette avenue, un dédale
de petites rues mène au gigantesque marché Talat Warorot. Son voisin,
consacré aux fleurs, le Talat Ton Lam Yai, dégage des odeurs de jasmin. Le
secteur qui se trouve au sud de l’avenue Tha Phae est connu pour son
marché de nuit, touristique. Ne manquez pas d’aller admirer les peintures
murales du Wat Bua Krok Luang, à 3 km à l’est de la rivière Ping.
À l’ouest de la vieille ville, l’avenue Suthep conduit au Wat Suan Dok, dont
le grand stupa édifié au XIVe s. surplombe des jardins et un cimetière royal
constellé de petits chedi blancs. Au nord de l’université, le quartier
Nimmanhaemin est l’endroit en vogue, avec sa belle variété de boutiques et
restaurants branchés.
Au nord, le Wat Chet Yot, qui a conservé ses bâtiments et stucs d’origine
(XVe s.), est considéré comme l’un des plus importants temples du pays.

Chute Mok Fa
© iStockphoto.com/Wittybear

Jour 7
Chiang Mai – Pai 130 km
La route très sinueuse traverse de spectaculaires paysages d’une belle forêt
tropicale. Peu après Chiang Mai, le parc Doi Suthep-Pui entoure la chute
Mok Fa, au dénivelé de 345 m. De nombreuses grottes et cavernes se
trouvent aussi dans les environs, donnant l’occasion de randonner dans une
nature remarquable. Vous logerez à Pai si vous aimez l’animation
touristique et les marchés de nuit; autrement, optez pour Pang Mapha
(Soppong), plus calme.

Wat Chet Yot, Chiang Mai


© iStockphoto.com/Casper1774Studio

Jour 8
Pai – Mae Hong Son 105 km
À peu près à mi-chemin d’une extraordinaire route réputée pour ses
nombreuses courbes, ne manquez pas de faire un petit détour pour voir le
Wat Mae Lana, un superbe temple en bois très peu visité. Quelques
kilomètres plus loin, un impressionnant belvédère aménagé au-dessus du
vide jouxte un restaurant sympathique. Arrêtez-vous ensuite au parc
national de Tham Pla, « la grotte aux poissons », pour une petite pause dans
un décor un peu trop aménagé.
La tranquille petite ville de Mae Hong Son arrive à point nommé, comme
un trophée au bout de la route. Entourée de montagnes verdoyantes et
concentrée autour du lac Chong Kham, elle vit au rythme de ses marchés
matinaux et nocturnes où viennent commercer les ethnies montagnardes de
la région.

Lac Chong Kham, Mae Hong Son


© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 9
Mae Hong Son
Face au lac, le Wat Chong Klang, tout en bois et de style birman, abrite des
statues provenant de la Birmanie. Au sommet du mont Doi Kong (424 m),
le Wat Phra That Doi Kong Mu affiche lui aussi des chedi de style birman.
La rude montée qui y mène est récompensée par une vue panoramique sur
la ville et ses alentours. Depuis le centre, vous pouvez rejoindre à pied
l’aéroport de Mae Hong Son, une expérience unique!
Marcher dans le nord de la Thaïlande
Le nord de la Thaïlande constitue le paradis des randonneurs. Des
randonnées de quelques heures à plusieurs jours, en autonomie ou
avec guides et porteurs, permettent d’explorer les massifs
montagneux et d’aller à la rencontre des différentes ethnies animistes
vivant dans ces régions. On y croise de nombreux villages hmongs et
yaos, originaires de la Chine, et d’autres peuplés de Karen, Lahu,
Lisu et Akha parlant encore une langue tibéto-birmane.
L’héritage khmer en Thaïlande et
au Laos
Cet itinéraire permet de découvrir des sites khmers
oubliés de l’est de la Thaïlande et du sud du Laos.
Une plongée dans un monde paisible qui semble
encore proche de l’ère khmère, dans une région où la
vie s’écoule plus lentement qu’ailleurs, où de vrais
artistes en chair et en os font de la musique en soirée
et où la chaleur des relations humaines comble les
voyageurs. Des traditions thaïes, laotiennes et
cambodgiennes, toujours bien vivantes, semblent
fusionner au confluent de trois pays.

Quand y aller?
Les températures sont agréables de la mi-novembre
à la fin février, avec quasiment aucun jour de pluie.

8 jours

De Bangkok (Thaïlande) à Don Khong (Laos)

Pour qui? Pourquoi?


Pour ceux qui aiment les voyages lents et que les trésors artistiques anciens
et oubliés émeuvent. Pour admirer l’art khmer en toute tranquillité et
savourer le calme de la campagne thaïe et laotienne.

Inoubliable…
Se retrouver seul devant un des temples khmers de la Thaïlande et
vivre l’émotion qui s’en dégage.
Communier avec les humains qui, il y a 5 000 ans, ont laissé des
œuvres d’art sur les falaises de Pha Taem.
Vivre l’animation vieillotte des trains thaïs.
Prasat Phimai
© iStockphoto.com/ben-bryant

Jour 1
Bangkok (Thaïlande) (4h30) Nakhon Ratchasima –
Phimai 60 km
Après le trajet dans un train thaï vieillot jusqu’à Nakhon Ratchasima,
prenez la route vers Phimai et faites un arrêt pour voir le Prasat Phanom
Wan, le premier sanctuaire khmer de votre itinéraire. Peu visité et très
ancien (l’an 1000), il aurait d’abord été dédié à Shiva avant de devenir un
temple bouddhique.
Prasat Sikhoraphum
© iStockphoto.com/isarescheewin

Jour 2
Phimai
Au centre de la paisible petite ville de Phimai se trouve le Prasat Phimai,
considéré comme le plus beau temple khmer de la Thaïlande. Édifié aux
environs du XIe s., sous Jayavarman VII, le grand roi bâtisseur, il aurait
servi de modèle aux architectes d’Angkor, l’antique capitale khmère à
laquelle une route le reliait. Dédié au bouddhisme, le temple est entouré
d’une double enceinte. En son cœur, le sanctuaire principal conserve de
superbes linteaux sculptés. Le Musée national de Phimai renferme des
sculptures, linteaux, poteries et d’autres trésors dénichés sur le site et aux
alentours.

Wat Luang, Paksé


© iStockphoto.com/pawopa3336

Jour 3
Phimai – Prasat Phanom Rung 145 km
Le Prasat Phanom Rung, perché en haut d’un volcan éteint, fut construit
entre les Xe et XIIIe s. Consacré à Shiva, il est considéré comme un
sommet architectural du style d’Angkor Wat. Il comporte une longue
chaussée bordée de piliers menant à trois ponts ornés de nâga, puis à un
escalier monumental qui monte jusqu’au sanctuaire principal que domine
un prang représentant le mont Meru. De photogéniques rizières s’étendent
en contrebas.
Dans la plaine, à 7 km au sud-est, le Prasat Muang Tham date du Xe s. Très
bien restauré, il est entouré de douves et d’une double rangée de remparts. Il
en subsiste quatre petits prangs et de splendides linteaux.

Excursion au temple Preah Vihear


Longtemps disputée avec la Thaïlande, c’est au Cambodge que
revient la souveraineté du temple de Preah Vihear, érigé sous
l’Empire khmer, entre les IXe et XIIe s. Ce complexe époustouflant,
juché à 550 m de hauteur sur les monts Dangkrêk, a été construit
selon la cosmologie hindouiste et dédiée à Shiva; sa structure, comme
celle d’Angkor Wat, donne écho au mont Meru (Kailash). La
composition du site, qui épouse le relief montagneux dans une
succession de sanctuaires, d’esplanades et de gopura reliés par des
escaliers, la qualité des bas-reliefs admirablement conservés, la
quiétude des lieux et la vue imprenable sur la campagne
cambodgienne valent le trajet depuis Si Saket (135 km). Il faudra
toutefois vous procurer un visa cambodgien. On peut aussi accéder au
Preah Vihear à partir de Siem Reap (voir l’itinéraire « Découverte du
plus fabuleux patrimoine du Sud-Est asiatique », Cliquez ici), mais il
faut alors compter plus de 4h pour parcourir une distance de 250 km.
Temple Preah Vihear
© iStockphoto.com/Karin de Mamiel

Jour 4
Prasat Phanom Rung – Prasat Ban Phluang –
Prasat Sikhoraphum 130 km
Le Prasat Ban Phluang, temple inachevé, ne compte qu’une tour
incomplète. Mais vous y admirerez le détail du linteau de sa porte d’entrée,
avec le dieu hindou Indra juché sur l’éléphant Airavata.
Le village de Ban Tha Sawang, situé à 10 km au nord de Surin, est célèbre
pour ses tisserandes, qui confectionnent certaines des plus belles étoffes en
soie du pays. On peut les observer travailler sur des métiers à tisser
traditionnels, pour la plupart installés dans de vieilles maisons en bois.

À 40 km à l’est de Surin, le Prasat Sikhoraphum fut édifié au XIIe s. dans le


style d’Angkor Wat. Entouré d’un bassin, son prang principal conserve des
linteaux et des piliers finement sculptés de Shiva et d’apsaras (nymphes
célestes dansantes).

Parc national de Pha Taem


© iStockphoto.com/pigphoto

Jour 5
Prasat Sikhoraphum – Ubon Ratchathani 140 km
Vous découvrirez des trésors au Musée national d’Ubon, dont un tambour
de bronze préhistorique et des sculptures hindoues et bouddhiques. La ville
d’Ubon compte plusieurs temples, comme le Wat Thung Si Muang, avec
son beau pavillon en bois sur pilotis au centre d’un étang où poussent des
lotus, ou encore le Wat Phra That Nong Bua, qui surprend par son stupa
blanc et doré à base carrée. Quant au temple Wat Supattanaram,
d’inspirations européenne et indienne, il séduit par sa position au bord de la
rivière. En option, vous pourriez ajouter une journée et, depuis Si Saket, à
67 km à l’ouest d’Ubon, partir visiter le temple Preah Vihear au Cambodge
(voir l’encadré).

Jour 6
Ubon Ratchathani – Khong Chiam 75 km
Khong Chiam jouit d’un emplacement spectaculaire à la pointe d’une
péninsule où les eaux bleutées de la rivière Mun se jettent dans les eaux
ocre du Mékong. Vous profiterez d’une vue panoramique depuis le Wat
Khong Chiam.
À 20 km au nord de Khong Chiam, le parc national de Pha Taem comporte
une falaise garnie de peintures rupestres datant de 1 000 à 3 000 ans av. J.-
C. Bien préservées, elles représentent entre autres des éléphants et le
poisson-chat géant du Mékong. Le parc, qui offre de superbes vues sur le
Mékong, protège aussi une vaste forêt sillonnée de sentiers de randonnée.

Prasat Phanom Rung


© iStockphoto.com/banjongseal324

Jour 7
Khong Chiam – Paksé (Laos) – Champassak
110 km
Les fresques de la cathédrale du Sacré-Cœur de Paksé méritent le coup
d’œil. Le Wat Phou Salao, haut perché, et le Wat Luang, en bordure du
fleuve, offrent quant à eux une visite des plus intéressantes avant d’arpenter
le marché Talat Dao. Construit à l’origine pour le prince Boun Oum,
l’opulent et immaculé palais de Champassak, au centre de Paksé, est
aujourd’hui converti en hôtel.
Au sud de Paksé, l’ancienne cité royale de Champassak séduit par son
architecture bigarrée de tradition laotienne et ses quelques vestiges des
temps fastueux. Le Wat Muang Kang et l’île de Dong Daeng se nichent au
cœur des palmeraies et des rizières. Vers l’ouest, dans les hauteurs, sur un
site empreint de majesté et occupé depuis le Ve s., se trouve le Wat Phou,
avec ses constructions de l’époque khmère, d’abord un temple dédié à
Shiva, devenu ensuite bouddhique.

Chutes Khon Phapheng, Don Khong


© iStockphoto.com/hilllander

Jour 8
Champassak – Don Khong 125 km
L’île de Don Khong est un lieu privilégié pour se reposer. Son Musée
historique se trouve dans l’ancienne demeure coloniale du gouverneur de
l’époque. Le Wat Jom Thong (XIXe s.) est quant à lui le plus ancien temple
de l’île. Plus au sud, les chutes Khon Phapheng offrent un spectacle
magistral d’une rare beauté.

Les 7–Eleven
Les « sewen », comme disent les Thaïs, sont omniprésents au pays,
avec quelque 10 300 magasins. Vous constaterez qu’on y trouve une
grande sélection d’articles, des aliments aux produits de beauté en
passant par les adaptateurs; plusieurs sont ouverts 24h sur 24. Pour
des découvertes exotiques, testez leurs fruits séchés vendus en sachet.
Un vaste choix de croustilles s’offre aussi à vous, des chips au crabe
et aux arachides entourées d’une pâte aromatisée au poisson en
passant par les pois au wasabi. Les plus courageux testeront un sachet
d’insectes. Mais c’est dans le prêt-à-manger que vous découvrirez à
la fois l’utilité et l’économie des « sewen »! À moins que vous
n’optiez pour les nouilles instantanées Mama, très populaires!
Chiang Rai et la croisière sur le
Mékong vers Luang Prabang
Découvrir Luang Prabang après avoir navigué
lentement pendant deux jours sur le Mékong, voilà
une façon de mériter cette ville historique et de se
préparer à l’apparition de cette perle de l’Asie. Le
circuit que nous proposons permet de faire
connaissance avec les différentes populations qui
bordent le Mékong, côté thaï et côté laotien. Voilà
une région empreinte de spiritualité, où le temps
semble s’être arrêté, une région où vous connaîtrez
un certain état de grâce que vous aurez envie de
prolonger.

Quand y aller?
Les températures sont agréables du début novembre
à la mi-mars; il fait chaud durant la journée mais
les soirées sont fraîches. Luang Prabang peut
connaître des pluies légères durant cette période.

7 jours

De Chiang Rai (Thaïlande) à Luang Prabang


(Laos)
Pour qui? Pourquoi?
Pour les afficionados de tourisme lent. Pour revivre l’histoire, influencée
par la géographie de la région, et parcourir un mythique fleuve frontière.

Inoubliable…
Découvrir le temple blanc de Chiang Rai et son délire artistique.
Naviguer sur le Mékong entre montagnes et forêts, dans une région
très peu peuplée, au milieu de nulle part.
Se balader dans les rues de la péninsule historique de Luang Prabang
et profiter de l’atmosphère spirituelle de ses temples.
Wat Rong Khun, Chiang Rai
© iStockphoto.com/Mickey_55

Jours 1 et 2
Chiang Rai (Thaïlande)
Dénuée de charme, Chiang Rai n’en compte pas moins quelques sites
d’intérêt, comme le Wat Phra Kaew et ses beaux bâtiments de bois. Le
Musée des ethnies montagnardes décrit quant à lui le mode de vie des
communautés de la région. On visitera aussi le musée Oub Kham qui
possède une superbe collection d’objets régionaux, bien présentés dans des
bâtiments traditionnels de style Lanna. À 13 km au sud-ouest de Chiang
Rai, le Wat Rong Khun est certainement le temple le plus délirant du pays.
Édifié à compter de 1997 par le peintre thaï Chalermchai Kositpipat, le «
temple blanc » mêle admirablement les styles traditionnels et modernes à
grand renfort d’ornements. À l’intérieur du bôt, une murale remplace les
habituelles divinités par des personnages issus de la culture pop
contemporaine!
Le musée de Chiang Saen
© Shutterstock.com/KobchaiMa

Jour 3
Chiang Rai – Chiang Saen – Chiang Khong
101 km
Sur votre chemin, arrêtez-vous à Chiang Saen, au bord du Mékong, et
profitez de son atmosphère paisible. Vous y visiterez son musée, qui
présente de beaux bouddhas, et le temple Wat Pa Sak, avec son superbe
chedi. Puis, une belle route vous conduira à Chiang Khong, tout près du
Laos.
Wat Xieng Thong
© iStockphoto.com/pigphoto

Jour 4
Chiang Khong – Huay Xai (Laos) Pakbeng
149 km
Le matin, vous traverserez la frontière vers le Laos, d’où vous embarquerez
pour une croisière sur le Mékong, à bord d’un bateau de 35 passagers,
modeste et lent, mais confortable. Quel bonheur de voir défiler les rives du
Mékong, puis de s’arrêter pour visiter un village hmong au mode de vie des
plus humbles. Le bateau fait escale à Pakbeng pour le logement; vous y
passerez une soirée agréable qui sera, avec un peu de chance, animée par
une fête au village.
Le Mékong
Le Mékong trace la frontière entre la Thaïlande et le Laos sur environ
850 km. Plus important cours d’eau du Sud-Est asiatique, il traverse
six pays depuis sa source dans l’Himalaya jusqu’au Vietnam, où il se
jette dans la mer de Chine méridionale, un parcours de 4 500 km.
Comme la navigation y est difficile, il a fait office de frontière
naturelle entre les pays. Servant à l’irrigation comme au transport et à
la production d’hydroélectricité, il est aussi vital pour les contrées
qu’il traverse. Très poissonneux, le fleuve héberge entre autres le
poisson-chat géant du Mékong (pla buek), qui peut atteindre 3 m et
peser 300 kg. Depuis 1995, après la guerre froide, la Mékong River
Commission, qui réunit les gouvernements du Cambodge, du Laos,
de la Thaïlande et du Vietnam, gère cette importante ressource
hydraulique. La Chine et le Myanmar y siègent comme observateurs.

Le Mékong
© iStockphoto.com/sitriel
Huay Xai
© Shutterstock.com/Pongpon Rattanathammawat

Jour 5
Pakbeng Luang Prabang 131 km
Cette seconde section de navigation sur le Mékong demande toute la
concentration du capitaine, car de nombreux rochers affleurent. À 30 km
avant d’arriver à Luang Prabang, au confluent du Mékong et de la rivière
Nam Ou, se dressent les falaises qui abritent les grottes de Pak Ou. Ces
cavités en bord de rivière renferment des milliers de ravissantes statues de
Bouddha, que des fidèles y ont déposées au fil des ans.
Pak Ou
© iStockphoto.com/Mlenny

Jours 6 et 7
Luang Prabang
Luang Prabang est considérée comme l’une des plus jolies villes d’Asie,
grâce son patrimoine préservé, et comme un des hauts lieux du bouddhisme,
des dizaines de temples couvrant près d’un tiers de sa superficie. Le Palais
royal abrite le Musée national; on y admire les pièces de cette résidence
séculaire, une collection de voitures anciennes et, bien sûr, la très belle et
emblématique statue du Bouddha Phra Bang. Jouxtant le Palais royal, le
Wat Mai Suwannaphumaham est un édifice typique de l’architecture de
Luang Prabang, le plus grand et le plus richement décoré des temples de la
ville.
Mont Phousi
© iStockphoto.com/Diy13

Perché sur le mont Phousi, le Wat Chomsi est un lieu idéal pour admirer les
couchers de soleil sur la ville. Dans le calme qui émane du Wat Xieng
Mouane, on admire les très nombreux ouvrages décoratifs, notamment les
dorures, peintures, pochoirs et travaux sur bois.
Fondé en 1560, le Wat Xieng Thong est considéré comme le temple le plus
élégant du pays. Toujours en activité, il trône au centre d’un petit ensemble
de bâtiments religieux, avec notamment un pavillon abritant le char
funéraire des anciens rois du Laos.
Enfin, l’incontournable Wat Visounnarath est l’une des plus anciennes
pagodes de Luang Prabang toujours actives. Le temple dévoile une
architecture singulière, garnie d’ornements dorés et finement ciselés qui
arborent des figures du panthéon hindouiste.
L’intérieur est peuplé de nombreuses sculptures de bois sur lesquelles veille
un immense bouddha. Tout près du temple se dresse le That Pathoum,
l’unique stupa à dôme du Laos.
On ne manquera pas de visiter aussi le marché de nuit pour son artisanat de
qualité, de même que le marché de Phosi pour ses stands colorés et
exotiques.
Marché de nuit de Luang Prabang
© iStockphoto.com/hadynyah

Grandeurs et misères de Luang


Prabang
En 1353, le roi Fa Ngum fait de Luang Prabang la capitale du Lan
Xang, la partie nord du Laos actuel. Elle le demeure jusqu’en 1545,
lorsque l’administration est déplacée à Vientiane. En 1893, le Laos
devient un protectorat français et c’est à Luang Prabang que réside le
commissaire; l’architecture de la ville se distingue alors par de
nouveaux bâtiments coloniaux. Après l’indépendance de 1946, des
décennies violentes se succèdent. À compter de 1990, le Laos ouvre
ses portes au tourisme et un projet de restauration de la ville est lancé,
avec le soutien de l’UNESCO, dont les recommandations ont été
fidèlement suivies.
Envoûtante Indonésie, de Bali au
Sulawesi
Fouler le verdoyant cœur de l’île des Dieux, arpenter
les cours intérieures de mythiques temples et goûter à
la légendaire hospitalité de ses insulaires : rien de
plus balinais, rien de plus vrai. Partir ensuite explorer
le Sulawesi du Sud, région singulière préservée
d’influences extérieures, qui ne recherche pas
l’authenticité : elle est tout simplement telle qu’elle a
toujours été. En pays Toroja, où le concept même de
la vie est redéfini, vous risquez vous aussi de vous
redéfinir au contact de cette partie unique du monde.
Des nuits endiablées de Kuta à Makassar,
abandonnez-nous à l’envoûtante Indonésie.

Quand y aller?
De Noël jusqu’à la fin janvier, tout comme durant
les mois de juillet et d’août, les touristes sont très
nombreux en Indonésie. Pour y voyager dans une
ambiance plus détendue, pensez aux mois de mai,
juin ou septembre.

11 jours
De Kuta à Makassar

Pour qui? Pourquoi?


Pour les amateurs d’art à la recherche de charmes ruraux et de beautés de
la nature. Pour les voyageurs en quête de détente et de découvertes
enchanteresses.

Inoubliable…
Se balader à bicyclette dans les magnifiques paysages de rizières.
Admirer la finesse du travail des paniers à offrandes.
Visiter les ateliers de peintres, d’ébénistes, de tisserands et de potiers
des environs d’Ubud.
Plage de Sanur
© iStockphoto.com/DKart

Jour 1
Kuta (Bali)
Arrivé à Bali, l’« île des Dieux », installez-vous pour votre première nuit à
Kuta. Cette capitale touristique abonde en établissements hôteliers,
restaurants, boîtes de nuit et bars à cocktails éclectiques. Quant à sa longue
plage, elle ravit les amoureux de longues marches et les amateurs de surf
qu’attirent ses vagues.
Taman Kertha Gosa, palais de Klungkung, Semarapura
© iStockphoto.com/miralex

Jour 2
Kuta – Seminyak – Canggu 15 km
Profitez de cette journée pour arpenter Kuta, ou rendez-vous découvrir le
dynamisme de Seminyak, sa voisine, qui compte de nombreux marchés
d’artisanat et hôtels de luxe. Ultimement, parvenez jusqu’à Canggu, la
bohème balinaise, où les cours de yoga et les causeries autour de plats
végétaliens rythment le temps.
Lemo
© iStockphoto.com/fbxx

Jour 3
Canggu – Ubud 30 km
De Canggu, prenez la route d’Ubud, berceau des arts balinais, située au
centre de l’île. En route, visitez des ateliers de peintres, d’ébénistes, de
tisserands et de potiers qui ponctuent le trajet. Consacrez le reste de votre
journée à la visite d’un musée d’art, à une balade dans l’étonnante forêt des
singes et à un spectacle de danse balinaise.

Attention où vous mettez les pieds!


Sur place, ne soyez pas surpris de trouver sur votre chemin des petits
paniers en feuilles de palmier tressées, placés ici et là, sur le sol ou à
l’intérieur des temples. Ce sont des canang sari servant aux
offrandes. On y met des pétales de fleurs, du riz ou de la nourriture
sucrée, destinés aux dieux ou aux ancêtres disparus. On couronne le
tout d’un bâtonnet d’encens, pour atteindre plus facilement les
destinataires. L’offrande réside en fait dans le sacrifice du temps
consacré à confectionner le panier et accordé aux défunts ou aux
divinités.

Canang sari
© iStockphoto.com/holgs

Jour 4
Ubud et ses environs 55 km
En passant par les magnifiques rizières de Tegallalang, rendez-vous de bon
matin au village de Tampaksiring pour y visiter les temples de Pura Gunung
Kawi et de Tirta Empul. Filez ensuite vous rafraîchir à la chute de
Bangkiang Djaran, puis regagnez Ubud en marquant un arrêt au temple de
Goa Gajah.

Jour 5
Ubud – Candidasa 50 km
Quittez Ubud en direction de Candidasa. Arrêtez-vous d’abord au marché
traditionnel de Gianyar (Pasar Gianyar) avant de visiter le Taman Kertha
Gosa, principal vestige du palais de Klungkung, à Semarapura, dont le
plafond s’orne de magnifiques fresques. Marquez une pause au temple de
Pura Goa Lawah avant de terminer la journée à Candidasa.

Goa Gajah, Ubud


© iStockphoto.com/holgs

Jour 6
Candidasa – Pantai Lovina 110 km
Rendez-vous ce matin au temple de Besakih, le « temple mère » de Bali.
Situé au pied du volcan Agung (3142 m), dont la dernière éruption remonte
à 1963, ce vaste complexe hindouiste rassemble près d’une centaine de
structures. Poursuivez vers Kintamani pour voir le lac et les magnifiques
paysages entourant le volcan du mont Batur. Terminez votre journée dans
les environs de Pantai Lovina, où se trouve une splendide plage de sable
noir.

Temple de Besakih
© iStockphoto.com/MuYeeTing

Jour 7
Pantai Lovina – Denpasar (Sanur) 103 km
Entamez aujourd’hui la traversée de l’île en direction sud, en passant par les
plantations de café de Munduk et le temple Pura Ulun Danu Bratan,
joliment posé sur l’eau, puis par une région à la végétation luxuriante
qu’arrosent des lacs et des torrents de montagne. Faites une pause pour vous
dégourdir les jambes et vous restaurer au cœur des rizières en terrasses de
Jatiluwih. Cheminez enfin jusqu’à Sanur, première et principale station
balnéaire de Bali.

Pura Goa Lawah, Candidasa


© iStockphoto.com/Ershov_Maks

Jour 8
Denpasar (Sanur) (1h35) Makassar (Sulawesi)
Profitez du matin pour vous détendre sur la somptueuse plage de Sanur,
puis rendez-vous à l’aéroport pour prendre un court vol vers Makassar.
Temple de Tirta Empul, Tampaksiring
© iStockphoto.com/segawa7

Jour 9
Makassar – Rantepao 310 km
En matinée, prenez l’autocar qui, à travers de superbes paysages
montagneux, vous mènera jusqu’à Rantepao, point de départ pour la
découverte du pays Toraja (Peuple des montagnes).

Jours 10 et 11
Rantepao et ses environs – Makassar 310 km
Choisissez un guide-accompagnateur et consacrez les deux prochaines
journées à la visite de villages toraja des environs, posés dans un cadre
superbe, entre jungle et rizières en terrasses. Ils comprennent généralement
d’étonnantes maisons d’architecture traditionnelle, d’impressionnants sites
funéraires et des menhirs disposés tout près. Les villages de Kete Kesu,
dont l’une des maisons abrite un musée, et celui de Lemo, avec ses tombes
aménagées sur la falaise, méritent particulièrement de vous y attarder.
Les rites funéraires revêtent ici une importance primordiale et l’enterrement
officiel peut avoir lieu longtemps après la mort, considérée comme un
processus graduel vers le pays des âmes. Rejoignez enfin Makassar à bord
d’un autocar de nuit.

Rizières de Jatiluwih
© iStockphoto.com/mazzzur

Les rizières en terrasses de Bali


Système agricole à la fois écologique et efficace, le subak confère à
l’île de Bali de superbes paysages de rizières en terrasses, inscrits sur
la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2012.
Le paysage culturel protégé se compose de cinq rizières ainsi
aménagées, de même que des temples d’eau. Les rizières
fonctionnent selon le principe du subak, un élément incontournable
du paysage balinais, qui s’est développé au cours d’échanges entre
l’île de Bali et l’Inde. Régi par la philosophie du Tri Hita Karana,
basée sur l’harmonie entre les hommes, l’harmonie avec
l’environnement et l’harmonie spirituelle, le subak constitue un
système d’irrigation écologique, particulièrement efficace pour la
culture du riz, une denrée majeure de l’alimentation locale.
La riziculture pratiquée ainsi comporte également un aspect religieux;
en effet, la population considère le riz comme un don des dieux et
l’eau doit être utilisée dans le respect de la nature et en harmonie avec
elle. Il en résulte que les prêtres, garants du bon emploi de l’eau, et la
présence des temples d’eau jouent ici un rôle important. Parmi ces
temples, citons le temple royal Pura Taman Ayun et le Pura Ulun
Danu Batur, érigé en 1926 à l’ouest du cratère du mont Batur.
Le Bhoutan, une immersion dans le
bonheur
Niché dans les contreforts de l’Himalaya, entre l’Inde
et le Tibet, le Royaume du Bhoutan ignore le
tourisme de masse. Isolé jusque dans les années
1970, il a ainsi préservé sa culture traditionnelle et
ses paysages sublimes. Accompagné d’un guide,
vous y découvrirez de fantastiques monastères
bouddhiques accrochés aux falaises, des villes
agréables, des villages pittoresques et des sentiers de
randonnée avec des sommets vertigineux,
perpétuellement enneigés, en toile de fond. Levez le
voile sur cette destination mystérieuse où le bien-être
de la population se mesure au moyen de l’index de
bonheur national brut.

Quand y aller?
Afin d’éviter la saison de la mousson (juin à août),
les voyageurs opteront pour un séjour au cours des
mois de mars à mai ou de septembre à novembre.
Notez que la température varie fortement selon
l’altitude.

10 jours
Boucle au départ de Paro

Pour qui? Pourquoi?


Pour les voyageurs fascinés par la culture bouddhiste, qui apprécient les
séjours empreints de spiritualité et souhaitent découvrir un pays
mystérieux, adossé aux montagnes de l’Himalaya, où les traditions
s’entremêlent harmonieusement à la modernité.

Inoubliable…
Grimper le sentier du monastère perché de Taktsang.
Explorer les dédales du magnifique dzong de Trongsa.
Entreprendre une randonnée pédestre dans la verdoyante vallée de
Phobjikha.
Bouddha Dordenma, Thimphou
© iStockphoto.com/Rui T Guedes

Jour 1
Paro – Thimphou 50 km
Depuis l’aéroport de Paro, prenez la route de Thimphou, la capitale du pays.
Le pont de Chhuzom, au confluent des rivières Paro et Thimphu, marque
l’entrée de la vallée. Un belvédère permet d’y admirer trois chortens (forme
tibétaine des stupas bouddhiques) regroupés sur la rive. Accrochée à la
montagne, la route suit la vallée dont les hautes falaises s’abaissent à
mesure que vous approchez des terres agricoles qui bordent la ville de
Thimphou. Profitez de votre après-midi pour grimper au sommet de la
colline où trône majestueusement le Bouddha Dordenma, l’une des plus
grandes statues du Bouddha au monde, qui en renferme 125 000 petites à
son effigie.
Dzong de Punakha
© iStockphoto.com/mantaphoto

Jour 2
Thimphou
Entreprenez votre premier jour en visitant l’imposant et harmonieux dzong
de Tashichho (monastère-forteresse), qui abrite le trône et les bureaux du
roi, puis le magnifique couvent Thangthong Dewachen (aussi nommé
Zilukha). Après une pause dans l’un des agréables cafés de la ville, faites un
saut à l’Institut national d’art et artisanat Zorig Chusum, où vous verrez les
artistes en formation et leurs œuvres, puis au petit, mais fascinant, musée de
l’Institut de médecine traditionnelle. Terminez cette journée à
l’incontournable musée de l’Académie royale du textile.
Chorten Khamsum Yulley Namgyal
© iStockphoto.com/JordiStock

Jour 3
Thimphou – Col de Dochula – Vallée de
Phobjikha – Gangtey 130 km
Ce matin, prenez la route vers la vallée de Phobjikha. En chemin, le col de
Dochula et son promontoire ponctué d’une centaine de chortens offrent une
vue imprenable sur les sommets himalayens enneigés. Vous traverserez
ensuite des forêts tempérées avant d’atteindre la vallée de Phobjikha, dont
la faune exceptionnelle est protégée par le parc national de Jigme Singye
Wangchuck. Rejoignez les environs du monastère de Gangtey pour la nuit.
Col de Dochula
© iStockphoto.com/UlyssePixel

Un voyage bien encadré au Bhoutan


Ouvert aux visiteurs depuis les années 1970, le Bhoutan accueille le
tourisme dans un cadre fortement contrôlé. Les voyageurs doivent
organiser leur séjour avec la collaboration d’une agence de tourisme
attestée et débourser un montant journalier assez substantiel, qui
inclut les repas, l’hébergement et les déplacements. Ces restrictions
visent à préserver la culture bhoutanaise et à limiter les répercussions
négatives associées au tourisme de masse. Vous aurez donc la liberté
de créer votre itinéraire, mais serez impérativement accompagné d’un
guide tout au long de votre voyage.
Jour 4
Gangtey
Tôt le matin, rendez-vous au monastère de Gangtey, un important complexe
d’études bouddhiques qui donne sur les sommets des montagnes Noires et
la verdoyante vallée de Phobjikha. Profitez de ce cadre magnifique pour
faire une inoubliable randonnée facile dans le Sentier de la Nature de
Gangtey.

Vallée de Phobjikha
© iStockphoto.com/coddy

Jour 5
Gangtey – Trongsa – Jakar 145 km
Mettez le cap vers le dzong de Trongsa, le plus vaste et impressionnant des
monastères-forteresses du pays. Aménagé en paliers sur un éperon rocheux,
ce dzong est constitué d’une enfilade de passerelles, cours intérieures et
temples. Visitez-y le Musée du patrimoine royal, installé dans une superbe
tour de guet. Ralliez enfin Jakar, la ville de l’oiseau blanc.
Jour 6
Jakar – Vallée de Choekhor – Jakar 25 km
Explorez aujourd’hui les lieux phares de la vallée de Choekhor, la plus
importante de la région de Bumthang, qui en compte tout un réseau. Vous
admirerez le dzong de Jakar ainsi que deux des plus anciens temples du
Bhoutan : Jambay et Tamshing.
Dzong de Trongsa
© iStockphoto.com/RudolfT

Jour 7
Jakar – Punakha 205 km
Reprenez la route ce matin vers Punakha, l’ancienne capitale du Bhoutan.
Profitez de votre après-midi pour faire une randonnée dans la nature et
admirer la vue des montagnes qui surplombent la vallée fertile de Punakha.

Jour 8
Punakha et ses environs
En matinée, explorez le superbe dzong de Punakha, admirablement érigé au
confluent des rivières Mochu et Pochu, puis traversez le pont suspendu et
rejoignez à pied le superbe chorten Khamsum Yulley Namgyal, d’où la vue
se révèle fantastique. Si vous préférez la navigation à la marche, optez pour
une excursion en kayak ou en rafting pour débutant sur la rivière Mochu.
L’architecture bouddhique au
Bhoutan
L’architecture bhoutanaise, fortement influencée par celle du Tibet, se
distingue par l’utilisation de techniques et matériaux traditionnels,
tels que le pisé et le torchis, la pierre et le bois, ainsi que par
l’absence de clou et de structures métalliques.
Parmi les monuments et complexes religieux qui ponctuent le
paysage bhoutanais, vous verrez entre autres des chorten (stupas), qui
rappellent la forme d’un bulbe de lotus blanc et abritent la dépouille
d’un saint, des reliques ou des ouvrages sacrés. Les dzong, des
monastères-forteresses qui servent également de siège administratif,
imposent quant à eux leur silhouette massive au sommet d’éperons
rocheux, un emplacement défensif idéal. La construction des plus
importants dzongs du pays remonte au XVIIe s. Ces complexes
fascinants renferment entre autres des temples et des cours intérieures
reliées par des passerelles où l’on peut admirer des œuvres d’art
religieux et des boiseries finement ouvragées, peintes de couleurs
vives.

Jour 9
Punakha – Paro 125 km
Rejoignez aujourd’hui l’agréable ville de Paro, que vous découvrirez à pied.
Visitez l’excellent Musée national du Bhoutan, qui abrite entre autres de
vastes collections de thangkas anciennes (peintures à thématiques
bouddhiques sur tissu), de textiles ainsi que d’armes et d’armures. Admirez
aussi le massif dzong de Rinpung, un bâtiment à la fois religieux et
administratif, qui brille d’un éclairage élaboré en soirée.
Monastère perché de Taktsang, Paro
© iStockphoto.com/Kardd

Jour 10
Paro
Ce matin, levez-vous du bon pied et parcourez le sentier qui mène au
monastère de Taktsang, l’un des lieux de pèlerinage les plus vénérés de
l’Himalaya. En chemin, arrêtez-vous dans un salon de thé pour vous
rafraîchir et jouir d’une vue imprenable sur le monastère perché sur une
falaise. Regagnez Paro et clôturez votre séjour au Bhoutan avec la visite du
temple de Kichu Lhakhang.

Le Bhoutan à la carte
Royaume du Bhoutan
Capitale Thimphou
Langues le dzongkha (langue officielle) et divers dialectes tibétains
et népalais.
Population et groupes ethniques Bhoutanais, Népalais.
Religions bouddhisme (religion officielle), hindouisme.
Étiquette demandez la permission avant de photographier une
personne ou un temple et abstenez-vous de fumer dans les lieux
publics.
Un plat l’ema datshi, le mets national, se compose de fromage de
yak et de piments.
Un artiste en plus d’être lama, Dzongsar Jamyang Khyentse
Rinpoche (aussi nommé Khyentse Norbu) est auteur, scénariste et
réalisateur. Il a entre autres écrit et réalisé le film Travellers and
Magicians, première production cinématographique bhoutanaise,
maintes fois primée.
Népal, le toit du monde
Situé entre l’Inde et le Tibet, le Népal est réputé pour
ses temples et les massifs montagneux de l’Himalaya,
notamment l’Everest. À Katmandou, la capitale,
laissez vos pas vous guider dans les vieux quartiers
labyrinthiques de temples hindous et bouddhiques.
La magnifique ville de Pokhara vous dévoilera vos
premières impressions de l’Himalaya, alors qu’à
Bhaktapur, vous séjournerez dans une incroyable cité
médiévale. Le Népal, c’est une occasion de rendez-
vous multiples pour se retrouver soi-même tout en
baignant dans la sérénité de chaque instant sur le toit
du monde.

Quand y aller?
Tenue généralement fin septembre début octobre, la
fête du Dasain est incontournable au Népal.
Offrandes, prières et sacrifices d’animaux se
succèdent alors durant 15 jours. Rendez-vous au
Durbar Square!

9 jours

Boucle au départ de Katmandou


Pour qui? Pourquoi?
Pour les adeptes de la randonnée, dont les grands sportifs amateurs de trek
extrême, qui veulent aller à la rencontre d’un peuple fascinant et de la
culture himalayenne.

Inoubliable…
Sillonner les différents bazars de Katmandou.
Observer les tigres du Bengale, une espèce en voie de disparition, dans
le parc national de Chitwan.
Croiser un troubadour chantant légendes et littérature du passé.
Mont Everest
© iStockphoto.com/fotoVoyager

Jour 1
Katmandou (30 min) Pokhara
Amorcez votre séjour népalais en prenant un court vol de Katmandou vers
Pokhara, une ville nichée dans le ravissant décor que forment les sommets
enneigés de l’Annapurna en surplomb du paisible lac Phewa. Bien qu’elle
soit le lieu de rencontre de nombreux voyageurs et randonneurs, Pokhara
dégage une agréable atmosphère détendue. Visitez le Musée international de
la montagne, naviguez sur le lac et rendez-vous à la pagode de la paix pour
admirer la lumière du soleil couchant embraser ce paysage saisissant.

L’Everest, sommet du monde


Le majestueux mont Everest, image emblématique du Népal et plus
haute montagne du monde, culmine à 8 848 m. De plus en plus de
grimpeurs s’y rendent, avec des équipes de sherpas, dans l’espoir
d’atteindre son sommet. Près d’un millier d’entre eux y sont parvenus
en 2019! Ceux qui préfèrent l’admirer sans fouler ses pistes
s’installeront à Nagarkot, un ancien fort et palais d’été de la famille
royale, juché sur le plus haut point de la vallée de Katmandou. Situé à
moins de 30 km de la capitale, ce village révèle les meilleurs points
de vue sur la vallée, sur la chaîne himalayenne et, bien entendu, sur le
mont Everest. L’expérience devient féérique au lever du soleil. Les
plus téméraires pourront admirer le paysage en parapente et les mieux
nantis prendre part à un vol matinal depuis Katmandou pour
contempler la montagne et les sommets environnants dans toute leur
splendeur.

Jour 2
Pokhara – Naudanda – Sarangkot – Pokhara
60 km
Faites route vers Naudanda pour assister au spectacle inoubliable du lever
du soleil sur les montagnes, puis faites une randonnée dans les petits
villages disséminés entre forêts et pâturages en terrasses des environs de
Sarangkot. Regagnant Pokhara, découvrez la grotte de Gupteswore et la
chute de Devi. Rejoignez le bord du lac Phewa pour y dîner en fin de
journée.

Jour 3
Pokhara – Bandipur 80 km
Rejoignez aujourd’hui le paisible village de Bandipur. Situé entre
Katmandou et Pokhara, sur une crête montagneuse à 1 000 m d’altitude, il
offre une vue à couper le souffle sur l’Himalaya, le tout campé dans un
tableau du XVIIIe s.
Stupa de Bouddanath
© iStockphoto.com/fotoVoyager

Jour 4
Bandipur – Sauraha 100 km
Quittez le village de Bandipur pour vous rendre à Sauraha, où se trouve
l’entrée du parc national de Chitwan, un témoignage de conservation
réussie en Asie du Sud. Premier parc national du pays, il fut créé en 1973
pour préserver des écosystèmes népalais uniques et près de 45 espèces de
mammifères.

Jour 5
Parc national de Chitwan
Après avoir assisté à l’une des causeries des experts naturalistes du parc,
participez à un safari d’observation des animaux. En étant vigilant, vous
aurez l’occasion d’apercevoir rhinocéros à une corne, cerfs, singes,
sangliers, ours, léopards et, avec un peu de chance, un tigre royal du
Bengale. En après-midi, faites une balade en canoë sur la rivière Rapti.
Tigre du Bengale, parc national de Chitwan
© iStockphoto.com/weaver1234

Jour 6
Sauraha – Katmandou 155 km
Imprégné des beautés naturelles et de la richesse de la faune népalaise,
reprenez la route vers Katmandou, où vous pourrez passer l’après-midi à
flâner dans le quartier marchand de Thamel.
Durbar Square, Katmandou
© iStockphoto.com/Burachet

Jour 7
Katmandou
Ce matin, grimpez les nombreuses marches qui mènent au Swayambhunath,
le temple des Singes, et à son impressionnant stupa. Admirez la vue
panoramique, puis descendez vers la vieille ville et goûtez au joyeux chaos
qui règne sur Durbar Square, entre marchands, temples et palais, qui
révèlent une architecture exceptionnelle. Voyez également la place Nasal
Chaowk qui, encore à ce jour, sert aux couronnements royaux.

Le peuple Sherpa
Dispersés entre le Tibet et le Népal, et adaptés à des conditions
climatiques extrêmes, les Sherpas vivent en altitude sur la frange nord
du Népal, à la frontière tibétaine. Plusieurs d’entre eux excellent en
tant que guide ou porteur lors des treks et expéditions himalayennes
sur les sentiers du pays. À un point tel que le terme « sherpa » est
devenu pour les Occidentaux un nom commun qui réfère à leur
travail en montagne. Ces métiers du tourisme montagnard népalais
sont venus combler un manque à gagner du fait de la diminution du
commerce avec le Tibet.
Sherpa
© iStockphoto.com/AlexBrylov

Jour 8
Katmandou – Bouddanath – Bhaktapur 20 km
En matinée, rendez-vous à Bouddanath, centre de la culture tibétaine au
Népal, reconnu pour son majestueux stupa de 36 m de haut. Parvenez
ensuite à Bhaktapur, ancienne capitale royale et principal centre commercial
et politique entre les XIIe et XVIe s. En séjournant sur place, vous
bénéficierez de la quiétude des lieux et de l’accueil chaleureux de ses
habitants.

Jour 9
Bhaktapur – Patan – Katmandou 20 km
Profitez de votre matinée pour explorer les rues tranquilles de Bhaktapur,
véritable bijou d’architecture médiévale. Malgré le séisme qui a frappé de
plein fouet ce site historique en 2015, l’ensemble des bâtiments, places,
temples et palais demeure impressionnant. Avant de rentrer à Katmandou,
traversez la rivière Bagmati pour admirer le Durbar Square de Patan, elle
aussi ancienne capitale royale du pays.

Le Népal à la carte
République démocratique fédérale du Népal
Capitale Katmandou
Langue officielle népalais (l’anglais est couramment parlé).
Religions hindouisme, bouddhisme.
Étiquette il est considéré comme impur de boire dans le verre
d’autrui ou de manger dans son assiette.
Un plat le dhal bat, des lentilles épicées mélangées à du riz.
Un artiste Laxmi Prasad Devkota, l’un des plus grands poètes de
langue népalaise.
Mumbai et Goa, pour le meilleur
de l’urbain et du balnéaire
Cœur économique du pays, berceau d’une industrie
cinématographique foisonnante, plus importante ville
de l’Inde et nommée Bombay sous l’Empire
britannique, Mumbai se dévoile comme une
mégapole moderne et hyperactive qui a su préserver
l’héritage architectural de sa colonisation. Plus au
sud, l’État de Goa, que les Portugais ont occupé
pendant plus de quatre siècles, déploie pour sa part
un littoral de 160 km, dont le chapelet de baies et de
plages accueille des stations balnéaires appréciées
des visiteurs comme des Indiens. De l’ambiance
trépidante de Mumbai à celle, détendue, de Goa, ce
séjour indien vous permettra d’embrasser le meilleur
de ces deux mondes.

Quand y aller?
La période idéale pour visiter Mumbai et les plages
de Goa s’étire des mois d’octobre à février, alors
que la température est moins chaude et les
précipitations, limitées. Les mois de décembre et
janvier constituent la haute saison touristique à
Goa.
9 jours

De Mumbai à Agonda

Pour qui? Pourquoi?


Pour les aventuriers à la recherche d’une destination qui allie les cultures
indienne et portugaise, la vie spirituelle, l’animation urbaine et la douceur
des plages idylliques.

Inoubliable…
Pénétrer dans la gare de Chhatrapati Shivaji, logée dans un fabuleux
bâtiment néogothique aux accents indiens.
Explorer les édifices catholiques baroques du Vieux-Goa dans la
lumière matinale.
Alterner entre farniente et yoga sur la longue et paisible plage
d’Agonda.
L’hôtel Taj Mahal Palace et la Porte de l’Inde, Mumbai
© iStockphoto.com/saiko3p

Jours 1 et 2
Mumbai
Consacrez cette première journée à la découverte des trésors de Mumbai.
De bon matin, mettez tous vos sens en éveil au Sassoon Dock, l’historique
marché aux poissons. Poursuivez votre promenade et admirez l’élégance de
l’imposant hôtel Taj Mahal Palace et la célèbre Porte de l’Inde, puis
pénétrez dans le somptueux musée d’art Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu
Sangrahalaya. Dirigez-vous enfin vers la fourmillante gare de Chhatrapati
Shivaji, logée dans un fabuleux bâtiment néogothique aux accents indiens.
Le lendemain, profitez de la fraîcheur matinale pour atteindre en bateau l’île
d’Elephanta où vous pourrez visiter les temples creusés dans des grottes et
ornés de magnifiques hauts-reliefs. De retour à Mumbai en après-midi,
faites une incursion au temple Sri Sri Radha Gopinath, puis baladez-vous
sur la Marine Drive jusqu’à la plage de Chowpatty, d’où vous pourrez
contempler le soleil qui disparaît derrière les immeubles du centre-ville.

Gare de Chhatrapati Shivaji, Mumbai


© iStockphoto.com/saiko3p

L’Inde portugaise
Arrivés en Inde au début du XVIe s., les Portugais se sont
principalement installés sur la côte ouest du pays. Ils sont demeurés
maîtres du territoire de l’actuel État de Goa, où se trouve le premier
siège de leur implantation, jusqu’à ce que l’armée indienne les déloge
de force en 1961, soit 14 ans après la déclaration de l’indépendance
du pays.
Aujourd’hui, les bâtiments catholiques et les palais de l’époque, dont
les silhouettes baroques se dressent toujours dans le paysage urbain,
côtoient harmonieusement les temples hindous colorés. Plus petit et
plus riche État indien, Goa compte encore une importante
communauté chrétienne et jouit d’une douceur de vivre unique au
pays.

Jours 3 et 4
Mumbai (1h) Vasco da Gama – Mandrem –
Arambol – Ashwen – Mandrem 70 km
Prenez l’avion pour Goa, puis dirigez-vous vers la plage de Mandrem,
prisée des voyageurs pour sa tranquillité et ses nombreuses écoles de yoga.
Profitez de la fin de la journée pour arpenter la plage ponctuée de bâtiments
colorés et vous attabler dans l’un des excellents restaurants de fruits de mer.
Réservez votre matinée suivante à la détente et au yoga, avant de partir à la
découverte des plages environnantes, dont l’animée Arambol ou la sereine
Ashwen.
Le visage de Shiva, Vagator
© iStockphoto.com/Anna_Anikina

Jour 5
Mandrem – Vagator – Sinquerim – Fort d’Aguada
35 km
Mettez le cap sur Sinquerim et faites un arrêt au sud de la plage de Little
Vagator, où se trouve une œuvre étonnante, taillée dans le roc : le visage de
Shiva. Poursuivez votre route vers le fort d’Aguada, que les Portugais ont
construit au XVIIe s., puis installez-vous près de la jolie plage de
Sinquerim, où se trouvent d’autres vestiges composant l’ensemble de ce
fort.
Fort d’Aguada
© iStockphoto.com/mnf74

Jour 6
Sinquerim – Panaji – Sinquerim 30 km
De bon matin, prenez la route de Panaji, l’effervescente capitale étatique.
La spectaculaire église baroque de Notre-Dame-de-l’Immaculée-
Conception trône dans son coloré quartier portugais de Fontainhas. Grimpez
ensuite la colline pour visiter le magnifique temple hindouiste de Maruti,
d’où vous aurez une vue plongeante sur la ville. Terminez votre excursion
avec la visite du Centre des Arts de Goa – Sunaparanta, avant de rentrer à
Sinquerim.
Église Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception, Panaji
© iStockphoto.com/saiko3p

Jour 7
Sinquerim – Velha Goa – Benaulim – Agonda
95 km
En matinée, rendez-vous à Velha Goa (Vieux-Goa), site de l’ancienne
capitale coloniale portugaise du XVIe au XVIIIe s. Explorez les superbes
églises et chapelles, les ruines de la tour de Saint-Augustin, la basilique du
Bon Jésus, qui abrite le cercueil ouvragé de saint François-Xavier,
l’imposante cathédrale de Sainte-Catherine, d’une blancheur immaculée, et
le couvent de Sainte-Monique, qui abrite l’excellent Musée des arts
chrétiens. En route vers la plage d’Agonda, où vous séjournerez, faites un
arrêt à Benaulim pour admirer la riche collection d’antiquités du musée
ethnologique Goa Chitra.
Ruines de la tour de Saint-Augustin, Velha Goa
© iStockphoto.com/saiko3p

Jours 8 et 9
Agonda – Palolem – Agonda 20 km
Permettez-vous une journée de farniente et de yoga sur la longue plage
d’Agonda, paisible et idyllique. Le lendemain, rendez-vous à l’animée
plage de Palolem, où vous pourrez faire une excursion en kayak, courir les
boutiques et siroter un cocktail devant un coucher de soleil ravissant.
Arambol
© iStockphoto.com/saiko3p

Bollywood au quotidien
Intrinsèque à la culture et au quotidien sa population, le cinéma est
omniprésent en Inde. Vous entendrez partout le tube du dernier film à
succès, verrez des salles de cinéma massivement fréquentées et
reconnaîtrez rapidement les têtes d’affiche. Clin d’œil à Hollywood,
le terme Bollywood réfère à la foisonnante industrie du cinéma de
Mumbai (Bombay), ainsi qu’au genre cinématographique le plus
populaire en Inde. Amalgame de comédie, de drame et de film
d’action, le scénario bollywoodien est truffé de scènes musicales
chorégraphiées hautes en couleur qui soulignent les moments forts de
l’histoire. Souvent perçues comme kitsch ou caricaturales, ces œuvres
divertissantes abordent des thèmes récurrents, dont l’amour (la
pudeur est de mise) et le patriotisme. Un séjour en Inde ne serait pas
complet sans une sortie au cinéma. Nul besoin de comprendre l’hindi
pour se laisser charmer par ces tableaux vivants et captivants ainsi
que par l’ambiance singulière des salles de projection. À Mumbai,
rendez-vous au cinéma Regal, logé dans un bâtiment historique de
style Art déco datant de 1933.

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