Vous êtes sur la page 1sur 84
ae) Pr INS MILITAL PATTON SAUVE BASTOGNE NU RUUD Dp AIS LA CAMPAGNE D'ALLEMAGNE DE LA 5° DB f ris ad ° Py sS = | M01699-55-F:6.90€-A0 Perna ae et een ete Cone ee et yee ce aa NOS MAGAZINES ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Cree) Sere emis eee eee) - NOS HORS-SERIES ET NUMEROS SPECIAUX Prey itestt Tora) eee ae) ree) but nak Ey: EES SUS S| oD Wassn Sphere, os (1a Pyasei(0) Ne ac Usa Gs (CoB ciate neo) we Soiree a noe tor oa) eee ee {DISPONIBLEEN JUIN 2013} Sire Rey tt Ura) ee ee ene een ee ene) Sion St cares perpen et eee eee eed Peete ees - Tarifs :- France métropolitaine : 24,90 €. aux divisions blindées d’élite de la Seconde Guerre emer eee aes Rome nena nos publications presse Un complément i Renseignements : Editions Caraktére - Immeuble le Maunier - 3 120, route d’Avignon - 13 090 Aix-en-Provence - France Tél: +33 (04.42 21 06 76 -www.caraktere.com a —— EDIT OF- - BD ans 1945 comsar & Fy Pour un Panther de plus Duol de chars & Cologne Les images de la destruction d'un Panther devant la cathédrale de Cologne en mars 1945 sont parm les plus célébres de la Seconde Guerre mondiale ; mais comment ce Panzer a+ 6t6 terrassé et par qui ? Alors que vous srez an tan dre ces lianas, nous approcherons du 6 juin 2013, une date qui marque V'anniver- Sseire des 69 ans du debarauement fen Normandie, mais pas que... Car Crest en effet un 6 juin 2003 que ‘Caraktere a offcielement vu le jour, ey cio (0n cee en étant enregistée au grefte du t- de Lattre de Tassigny, la S* division blindée ‘bunal de commerce de Marseille! {du général de Vernejaul va jouer les premiers Ciusloes rook nls tert, Vorke ce {60s lors do invasion do Allemagne, 8 parti sia peeeet gl oe ee {e mers 1945. Son action déterminante et Blindés. Ce fut un succds immédiat. ‘Que ge chemin parcouru au fil de ‘Ses nombreux succés au ceeur du Reich vont ces dix ans : parti seul ou presque, permet au général de Gaulle de faire valoir le retour dela France aux edtés d'Alliés pou ‘me voila entouré de douze salaiés et {une cinquentaine de collaborateurs CIP) cicposée 8 son égard ex de rétabl- te pays lexteines, & commencer par nos des- g ‘au rang de puissance digne de recevoir la sinateurs et nos fidéles auteurs | En Capitulation de la Wehrmacht. La §* DB aura dix ans, cette équipe formidable a ‘alors parfaitement feit honour & sa devise ‘concu et publié plus de 200 numéros “ France d’abord | » {de nos cing magazines bimestriels et 70 hors-séres, ce qui représente envi- ona Thusedes ee eee tesco: x [aioe Descente aux enfers pour un As ters nous sul, b nous encourage SITE io cai etopration « Svachwit» ‘sans vous, I'aventure de Caraktere Fein nee ramet Ancien Avec 150 victoires officeles, Otto Carus est'un des chefs de char les plus canés de I'Arme Pantie clear eo bndée allemande. En avril 1944, il tente de réduire les tétes de pont sovietiques dans le secteur Bien sor, nous avons connu des hauts de Narva, en Estonie, sous les ordres de letficace Oberst Graf von Strachwitz. Mais ces deux fet des bas, beaucoup de succes et talents miftates serontvls suffisants pour vaincre une Armée rouge au somimet de sa forme ? ‘quelques échecs, notamment avec la fin premoturee de nove revue Tenve es de Campagne et celle, plus récente, , Irak-Afghanistan, Gemchetr ek bem Seere, °°) aa ae eer enartanissmce Mais aprés tout, ce sont 8 les régles {du jeu pour celui qui sounsaite entre- (Quand les précentes dela guerre asymétrigue obligent es armées anglo-saxonnes & repenser de pprendce. Et c'est bien la raison pour ‘A 8 Z leur doctrine d'emploi de la reconnaissance blindée, Britanniques, Américains et Canadiens Taquelle nous continuons & vouloit Y vont chacun aur maniére: Jean Jacques Cécile nous relate Ia mutation de la reconnaissance Jnnover dans les revues existantes ot blndée 8 '6preuve du terrain en Irak et on Afghanistan. ‘Berber de nouveaux titres. Etjustament, quel aurait été plus beau Coden ennverare pou Cake 6 Ey Patton save Bastogne pele perece dine route one? Lacontre-ttaqueaméricane dans ls Ardenes ea ae eee ea “ids vite apcés le déctenchement de offensive allemande « Wecht am Rhein » dans les Ardennes, ‘couvrant histoire de I'aéronautique le général Patton se cit prét & ataquer le flane Sud du sallant ennemi. Pour y parvenir, va faire Re Er erolas pivoter une armée entiére dun quart de tour vers le nord, un exploit qui restera comme une des Foncidrement tourné vers Factualité, : ar Combet seca cleponibte on ide: plus bilantes manauvres de la guerre mécanisée. Seul un maitre du genre pouvait réussir ‘aves et maisons de presse & compter Sela fnjun. Alors, ceux parm vous a Le « diable d'El-Alamein » Quis'intéressent aux jets et helicos | 78 TTC MTO TE ag Le « diable El- Alamein Se combat, je ai qu'une chose & Ginter Ham aE reir ate efhet vos combinaone de nat do sas 19a, Grit Hal napa od aux you. pas ne quan ou Un régiment st dino vos costes care 36k Varies tole Govan ux paces anthers dasa ate: eu url tege est imminent tb ol romat ft ares ul erate ps june vcondae del Code chevalier dl rah Ger ation ! de "Afrika Korps | Bonne lecture, et 8 trés vite! Bata Blinds 036 Seyes Genmerda 044271 0876 Gnd ma A ernis Kade iaceerenae 388 ele Yernis Keceri ye, eeecheoe eer Seat” geese nau aie See. earns Sin pts mp sore} ge a AM eo wack Set Wat tare knaraoe Sig (Spon a nn eanacs wepceen cance cnae obas ni CS 58 fer bs ma ssn toe pn bees to ana rt ct by ‘Scans wat nae ae gas ae sot WWV.araKlefe.com Eericaretin oar RUBRIQUE _ S’INTERESSER POPU aah VEOlei EST-CE SUSPECT ? ‘idéologie actuelle dit que oui ! Mais V'idéo- ieee ct ene ee Matec Pemoa ne eect ec intéressante par le fait que ces incohérences ee erark ne société schizophrénique, d'une Roce riey caret nies eas Le réel, dans histoire, ne laisse pas prévoir 'évo- lution des faits, et le réel historique doit inclure ear etecssenmeen testy etre) par la société Mais aujourd'hui, on pratique non seulement Pescroquerie historique en jugeant le passé, mais ‘on pratique aussi le biais rétrospectif qui consiste & dire qu’un événement éait prévisible avant méme quill ait eu lieu, et qu’a ce titre la population Pee et et eat ce ses mauivais choix, ainsi que ses descendants Crest Vhistoriquement correct, ce n’est pas une Peete eCn oR cee ee ues co fet eeeamtatite ect on net steric ine Ce haat es kece a Ere tees Runa te Lhistoriquement correct, en partant du présent pout juger le passé, faic que sintéresser & un objet historique comme celui de la Webrmachenous fait paraitre suspect de connivence avec l'idéologie nazie, Une époque jugée comme pratiquement « diabolique » ne peut naturellement pas intéresser Peteonen sti feu eer ee ree mettre vérité historique est un lexique & exorciser. ence U ny Oye td ec et ener td tous les signes de la possession & travers |'His- pokes ee eee intellectuelle, & la erro e eet aoe Pee ee eect inte er on encense un autre & cause de ses préférences sexuelles. L’Histoire est réduite 4 'idéologie et eaten erasers Free eco Ree Te comparer la lutte de Galilée contre les go-cen- tristes. Galilée a dit choisir entre la vérité et le Pie reece rp UT snot Peeters nes ene ee ee ee eee teen Nous pouvons céper. Beaucoup le font et participent ainsi & la mani- pulacion officielle et insticutionnalisée et le pire, enectentarte Went Cera ramen cto con: epee ti eee nea ara Oats NO te eed ace eee sd de la culture, privilege dela connaissance, privilege Cee em nate et Arcee wc Te nostalgie envers le nazisme. Mais refuser de recon- naitre les qualités de nos ennemis hier, cest se Nee Reg eee ee ne pas tirer les lecons du passé et c'est se laisser Ponti accent terete nt ee enr tne Steg ences tar taeen crane contre mcr qualités & nos anciens ennemis doit logiquement Peter tres Sree etch aucune supériorité militaire, pourquoi n'avons- nous pas st les battre autrement qu’en coalisant UE ot een ee] ti LE SONT MAGISTRi SCENES DE BATAII RIET FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FMP SVINVN MDG IVC DLUN CO) NID PALM SPRINGS 2013 MONTREAL 2012 MPR ke INDESTRUCTIBLE. | FE DVB TREN + LE 13 MAT EDITION COLLECTOR Oo) KNO 0) 34) iret OE) Tee e ee aCe ieee CMs ee eee Dee ee ee ee Pre Py Poaceae a ta as Usqu'au début des années trente, Arme blindée du Royaume repose principalement sur 76 chars FT lvrés par la France en 1919... Avec Iarivée d'Hitler au pou- Voir en Allemagne et le rééquipement en blindés des Hongrois - leur ennemi séculaire ~, le gouvernement rend, & partirde 1935, des mesures pour modemiser sa force blin- dée dans le cadre dun plan de réarmement. Ilse tourne vers ses alliés traditionnels (France, Grande-Bretagne, Tchécoslovaguie et PPologno) et fait "acquisition, en 1937, auprds dela Tchécoslovaquia, de 35 exemplaives de a tankette CKD AH-IV, renommde R-1, destinge ’ équiper ses brigades de cavaleri. En outre, 126 chars d'assaut LT vz 35 sont négociés en 1937 auprés du constructour Skoda pour rééquiner le 1* régiment de chars. Ils prennant I'anpelition de R-2 Ces commandes sont complétées per des matériel francais, en premier lieule Renauit R-35, vré 841 exemplaires en 1939, chitre completé pr 34 exemplaires polonais réfugies en Roumanie apres la défete. Gx anv sams royale urns Car, ait 1942 mPrissance: 5500 Vitesse mas: 45 kmh |Autonomi: 17 Bleage max: 12m MiLongueur:32 ees AU FRONT Les R-35, lents, sous-motorisés, sous-armés, dépourvus de radio tt suiets aux pannes, s‘avérent totalement inadantés a la « guerre des steppes ». Is Sont presque tous retirés du front & issue de la premiére campagne de Russie. Le R-2, qui se révéle alors étre le seul char de combat roumain digne de ce nom et qui est doté dune radio, se monte supérieur, bien que sa maintenance ne soit pas des lus simples. fait bonne figure ots de la premiare campagne, mais dévolle sas limites avec I'appartion de plus en plus massive des KV-1 et 7-34 en 1942, La prise de matériels soviétiques ~ relativement Per Oey Ce renfort bienvenu permet de mettre sur pied un second régiment de chars, oi d'autres matériels d’origine francaise ~ des camions Renaukt ot des tracteurs Lattly ~ sont rassemblés. L'apport francais se traduit également par lautorisation, pour la société Maaxa, de produire sous licence, en 1937, 300 exemplaires de la chenilette Renault UE. Aprés la chute de la Pologne at de la France, le Reich {est approché, meis bien que le Royaume ait signé le pacte Tripartite, Vali allemand refuse de vendre des Panzer & son nouveau parte naire, se contontant de lui révocéder quelques matériels de prise. En avil 1941, ls deux régiments binds forment la colonne vertébrale {de Ia 1® division blindée (1 DB), Au moment du déclenchemant de offensive contre Union soviétique le 22 juin 1941, le parc blinds ‘ourain comprend 178 chenlettos UE (dont 52 de prise veisomblable: ment fournies par les Allemands|, quelques chenillettes ex polonsises TK et TKS, une poignée o'auto-biindées tchécoslovaques Tatra et Skoda, 35 F-1, 126 F-2 et 75 R36. conséquente 103 auto-bindes et 59 chars jusqu’a la fin du mois, octobre 1941) - napporte qu'un enforcement tout relat, le manque de pidces détechées finissant par bloguer nombre d entre eux su pace. Les seuls engins réelement fiables sort les T-60 et ls tracteursda- ‘llerie STZ, dont les moteurs Ford sont connus des mécaniciens rou- mains, et dont les pidces de rechange sont sutficamment nombreuses. Cartans T-60 sont modifis en canons antichars automotaus TACAMD par la suppression de leurs toutes et instalation d'un canan antichar soviétique de 76,2 mm. 34 auront été modifiés & la fin de 1943. “Tous serviront au sein dela 1™ DB, avant que quelques exemplairas re Solent reversés, en 1944, & la & division de cavalerie motorisse. DEVE ED tonne) Skoda R2 ‘dson nee ‘Ameo reyateoumatne “rane, 14% 80. Kf 222 ‘srdveon bine ‘amie oyte eure Rovramne, te 148 Mi Longocur58ietes Panzer 38(t) 738 "7 osion ba mde ejateumne Ce, stents 1043 Puissance: 180 Blingage max: Congas 44 Coane Da eT eT) EVOLUTION DES UNITES BLINDEES Les divisions de cavalerie motorisées et la 1* DB roumsine se Ccomportent bien au feu. Cette derniére participe aux durs com- bats pour Odessa, un morceau particuliérement dur & aveler our I'Armée royale, Les pertes en blindés son conséquentes : en octobre 1941, les 18 R-1 qui servent au sein du corps de ccavalerie en Crimée sont hors d'usage. Convaincus par les bonnes. performances au feu de leur alli latin, los Allemands se dé dant enfin a I'aider de facon plus substantialle. Mais ce ‘est quand méme pas le Pérou : n’étant pas en mesure de fournit des chars susceptibles d’affronter T-34 et KV-1, qui leur font euxsmémes défaut, sauls 12 Panzer Il et 12 Panzer /V sont déli- iis en 1942 sous les dénominations respectives de T-3 et T-4. Les Roumains ont bien tenté de négocierI'achet de 287 Skoda T21 canon de 47 mm et 160 chars légers CKD, mais les Allomands s'y sont opposés, ne consentant qu’a foutnir 26 vieux Panzer 35i0. Les Roumains envisagent alors de produire leur propre version du T-34, mais le tras faible niveau de leur industrie de guerre ne leur permet pas. Ils se consolent comme ils le peuvent avec les chars capturés (154 a la fin de 1942). A la veille de la campagne: d'ét6 1942, les unités de maintenance, qui sont parvenues & remettre en état la plupart des R-1, permettent aux divisions de Ccavalerie ¢'aligner 29 de ces matérels. Sur le front de Stalingrad, la 1 DB, la seule réserve mobile de la 3¢ armée roumaine, ne posséde, au moment de la grande contre-offensive soviétique du 19 novembre, que 84 R-2, 19 Panzer i! et /V et 2 chars de prise. Elle perd 25 chars le lendemain, mais revendiaue la des truction sur Armée rouge de 62 chars et 61 véhicules divers. ‘Au23 noverbxe, la grande unité nest plus qu’a 50 % de son potential de combat théorique. Lorsqu’elle termine la campagne le 1 janvier 11943, la formation n’a pratiquement plus de chars opérationnels. Stalingrad s'avére étre le cimatiére des éléphants pour ’Arme blindée roumaine, qui y perd également 14 R-1 et 42 chenillettes UE, La 1* DB n’étant plus que l'ombre d’elle-méme et les R-2 rescapés étant compltement dépassés, il est décidé de les recon- Vertir, eux aussi, en canons antichars automoteurs : 20 TACAM 2 auront 6t6 produits @ la fin juin 1944... En attendant, les Allemands, qui veulent remettre sur pied la 1" DB, lui révocédent 50 Panzer 38(t) Ausf. A, B et C.. tout aussi obsolétes ue les R-2 | Fin novembre 1943, ces matériels, désormais appelés T-38, sont incorporés au sein des 51", 52° et 53* compagnies de chars «et jouent un rble-clé en annihilant une tentative de débarquement prés de Novorossisk, sur la mer Noire. Mais incepables de tenir 18te & leurs homologues soviétiques, deux d’entre elles finissent par etre rapatriées en Crimée, Le résultat des pertes feit que les trois divisions mécanisées que comprend I'Armée roumaine (1 DB, 5° et 8° divisions de cavalerie) font objet d'un ambitieux programme de refonte, ‘Au 15 avil 1943, ily 9 toujours 207 chars en service, mais tous ‘sont, &'exception de 3, obsolétes. En dépit des efforts apportés, les pertes ne sont, la date du 1% septembre 1943, pas totalement recomplétées. Il est également décidé, en 1943, d’augmenter la puissance de fou des R-35 grdce aux canons de 45 mm des BT-7 et T-26 (30 exemplaires auront ét6 reconvertis en juin 1944). aide allemande se traduit par I'envoi de 4 StuGe i! (renommés TA) et 31 nouveaux Panzer IV. LE MARESAL, L'HEUREUSE SURPRISE Mais, parallélement a la reconversion de chars absolétes ou de prise, les Roumains décident, en décembre 1942, de produire de toutes piéces un chasseur de chars national. Son étude aboutit 8 'émergence d’un blindé d'une pureté de ligne inéga- Iée jusqu'alors, ayant pour base le chassis du T-80 sovietique. Couplé au tout nouveau canon antichar de 75 mm Resifa, qui lors des tests menés en 1943 révdle d'exceptionnelles qualités, il est particuligrement prometteur, et sa production est plani- fi6e pour 1944 sous le nom de Maresal. Cette année doit voir ‘Se poursuivre la grande refonte des unités blindées : la 8° di- vision de cavalerie motorisée est appelée & devenit la 2* DB. A cette époque, les derniers R-35 ot R-2 sont retirés du service actif. Le 26 avril 1944, la 1 DB est renommée « Grande Roumanie » LLunité est graduallement renforeée tout au long de I'ét6 avec de nouveaux matériel allamands : 104 SuGe IM, 83 Panzer IV et plu- siours véhicules de reconnaissance Sd. Kf2 222. lls sont complétés, au début du printemps, par 41 chars capturés en Crimée : T-34, 1-38, un KV1, et des chars américsins M3 Lee et anglais Valentine Mk Il. Les Roumains mettront méme la mein, début juin, sur un JS-Zet un JSU-152, Au 5 jullet 1944, 1a 1" DB comprend 48 T-4 ‘820 TA. Quant ala 2° DB en cours de constitution, il semble bien ‘v'elle r’alignera guére plus de 23 T-4 et 7 TA... Et le Maresal? Ses prototypes ont été achevés apras des tests d’évalustion, ‘et tout est prét pour débuter la production en série... lorsque Ie retournement dalliance du 23 aodt 1944 met fin au projet. 1941 - 1945 // La Roumanie ——$—_ / ‘aca 69 i Peisonbindee ‘Ame oylerouraine FRourane, adore 1942, ‘StuG IN Aust. (8) bee. aia mit : id a “Pa eee | i p ; Ns fe Li { : Cio » : = go oe panel 2 a i se a me | - Les images de la destruction d’un Panther par un Pershing devant la cathédrale de Cologne le 6 mars 1945 sont parmi les plus célébres de la Seconde Guerre mondiale. OER ue RRR ULC COM Rae CCRC meld CC Ra OMe UR CoM eRe ees i aad OTe cee ea ae CO OBJECTIF COLOGNE ! un triangle entre Eft et le Rhin en dvection du nord, Fin fever 1945, le 27st Army Group de Montgomery est Le Panter déinitparle de Cologne jusau’a la confluence entre les deux cours soldement établi sur le Rhin, quil so prépare a franchi. Passing amiican url d'eau, & Dusseldorf. este Vl Corps du général Colins De son edt, lo géniral Omar Brady, au ale charge BISESICANSHAE © Gra unit dla Zt Army ~ aera ct tace, du £20h Amy Group amércan, dot tare pogresserls norbaedterens devant ensuite rene vile de Clog eesméme, us ‘stan nates encmecionsiconontale secretin MMPS cordial tat begeant ie is Acs rere tive Atv avecle hin, avanede ver plan sudo fron OMB GTEC” Fars unis de Ia Yat Army staquerort pr Eu @ faire sa jonction avec Patton qui, lui, attaquera vers le vite en mars 1945, irchen, au sud-est de la riviére Ahr, puis convergeront_ ned, ravers Eel. Ce mowverententenale pee versa 3d Amy ‘tra de s'emparer de Cologne, de sécuriser Coblence et Tove Helas US Nave Le 12th US Army Group est une force conséquente. La 1st Army d'Hodges ligne douze divisions, dont to's bindées, et deux Cavalry Groups. Patton dispose, li, de dx divisions, dont trois blindées, et de srencercer le maxiruum de soldats allemands. On espére, fen outre, que ennemi se focalisera sur cette opération ~ beptsée « Lumberjack » par Bradley ~, ce quifeciltere quent d'autant les préparatifs de « Monty » De fait, Foffensive américaine dans rEitfl et le triangle de la Sarre-Mosale permet de sovlager la pression contre Montgomery, qui attaque plus au nord, en fixant les deux Cavairy Groups. L’ensemble est appuyé par une artillere conséquente, puiscue cheque corps d'armée dispose organiquement de quatre batailons ¢'obusiers do 155 mm, dows batailons de canons de 155 mm, un Alemands. Aucun rit n'est consent a Wetymach. batailon de canons do4.5 pouces et un autd’obusiers Brody dit copendant se préoccuper dane dot de a do 8 poucts. En raison des petcination 8 opéation 9th Army américaine prétée au 21st Army Group, avant « Grenade » [Ml le Vii Corps compte deux bataillons d'atteindre la rive Quest du fleuve : il lui faut nettoyer ‘supplémentaires : un léger et un moyen. - © munsTER ——llll — = OFFENSIVES ALLIEES SUR LA RUHR = ] FEVRIER - MARS 1945 Tite ‘nam ioe font 7 mare Ligne fot au 10 mars ine de fon 221 mars ie fot 2128 mars Sp Pies aes ates us PAYS-BAS § MS ALLEMAGNE > colonne ce Sherman accompagndede Gis 8 enue un vilge aren Tos ce oie sla Fer. Core on pete wi. tous es Sherman not pas ‘ reequpes tun canon Tem: enrevancte, lemachne au premier plan ‘tensions de pans de heite qu ametareat a imopite au eh sure eran ‘135 etbaueuxae la Reet 42 Panther semble ait sbandome, peu-re ar manque essen ‘ar aucun inpaest ‘isl sou et ange Ls rondes de bls solmnwontcerainemert ‘rls tance des chars aman. te avaen une double ute: permet de ‘eserbourber es bes ‘et prtege i bindage laterals ler cae dos ups des Panzertuste ‘ont le Atenas fase prand usage Les deux armées américaines sont correctement appro- visionnges par chemin de fer, et des procédures ont éxé ‘mises en place pour éventuallament face appe aviation. Le Renseignement estime que 40 000 Allemands font face bla fst Army et 45 000 de plus face ala Sc Army, Eniéalté la Hocresgryppe @ de Gord von Runde ne com- rend plus que Squivelent de six divisions a plein effect En effet, en raison de sa mission de couverture, le Vil Corps avance au nord de Cologne, se réservant la prise de la vile pour plus tard. Le général Collins partage les taches entre la Sr Armored Division du général Rose ot la 99¢h Jnfantry Division de Laver. Les chars ont pour mission de biser les cadenas défen- sifs alemands, Rose doitfoncer plein nord & partir dela Le LVI, Panzer Korps I dole 15, Armee 9 cei Cte pMEMENERIIE __téte depontpour coupe Fautoroute Cologne-Monchen osu pele Vil Cons pendent operon « Grenade» Gasoaen 8 Stommetn ous pote verse rorées afin te rt lui-ci va buter sur vis cu EA % i ring vis tr En traversan st, calre! va bute sr les dso €Tatenere le rin & Worrngen, Le pan vee &roncon- 00 Ameo Kons Bie Koecing. Avsulde ren, ARAMA, nor adverse ot &empécher les disions Bindées la 6 Pancendrmee de von Manuf avec toiscorps EEE etestat —alemandes de contrattaqer. Pendent ce temps, fa d‘armée, tent la Roer. fee 99th Infantry Division nettoiere le terrain entre les blin- Ue Vi Cora, en atignant Ete 27 fever, 2 em det et, vec de du 4h Covaty Grow, tad ph bject aut tal ava Se seins dae locate do MMUMMME Guo Ios Gxt et Y040h htenry Dvstone, Ventre « Grenade ». Mais aucune pause ne survient pour les Gis. droite du dispositif du corps d’armée, avanceront dans ‘Afin de protéger le flanc de la 9th Army, la téte de pont AEIERSAINE le secteur des mines de lignite, en direction de Cologne. est consolidée, des ouvrages sont bats, et le corps, au ‘© mars, est en position prés de la route qui, de Jolich fet Duren, mane & Cologne. Six ponts ont été établis pour acheminer hommes et matériel de autre cété de Eft, on dépit des efforts de la Luftwaffe. La résistance lomande est sporadique, sauf & Moedrath entre larivibre fet son canal, 00 une force de défense locale, laquelle se joignent des trainards du LVM. Panzer-Korss blaque un temps la progression eméricaine il faudra une atteque de flanc pour débloquer Ia situation et containdke les ‘Allemand & licher prise Le terrain & I'ouest et au sud-ouest de Cologne est composé dun vaste plateau émaillé de foréts épais- se ; les Alemands ont inondé les mines de ignite & ciel ouvert, formant ainsi des lacs artificiels qui contraignent les assailants 8 s’en tenir aux routes pour progresser. Présentes en nombre, de vastes usines et des zones Urbanisées offrent des points d'appui et de recuel aux défensours. Bro, le terrains’ annonce compliqué pour les Ali ;toutfois, au nord-ouest de Cologne, se trouve une Plaine parsemde de vilages ot de petites agglomérations. Et c'est précisémant dans ce secteur que les Gis vont lessayer de prendre I'ascendant sur leurs ennemis. 12 attaque débute le 2 mars, et d'embiée elle se heurte & tne résistance cotiace organisée par des éléments épars réunis autour des testes de la 9. Panzer Divison, qui util sent notariment des fossés antichars prévus pour la tro sitme ligne de défense dertire la Roer. Au soir du2 mars, la pénétration nateint que 6 & 7 km, mis les Allerands re peuvent plus mener que des actions de retardement dons les villages avec les quelques chars et canons d'assaut disponibles. Is n'ont plus de réserves : le 3, le ‘Combet Command Hickey Ell s'empare de deux villa (ges au sud-ovest de Stommeln, quasiment sans pertes. Parallélement, un autre Combat Command da la «Spearhead » s'en prend aux défenseurs de Stommeln fen attaquant sur trois axes différents : malgté une solide défense adossée & un champ de mines antichars, |'as: aut, bute en find aprés-midi et appuy® par des P-47, submerge les Alleriands a la tombée de la nut. Rose lenvoie des ements du Combat Command R, saréserve, ‘au-deld de Stommeln, en direction du Rhin. Is atteignent Un village @ 8 km du fleuve. Ine reste plus qu'une localté 8 traverser avant object final, Worringen. 4. coonne ae Har. Tacks statnnant do patel aut ‘Fane we, 3ilreur ‘Supe cal de la Root Corrane a aczoutumes os ‘hes eo surcharges ‘aimpeatrenta ‘Yes engins mancourant ‘dan ne vib aemance devacie sambient se dest cCrocasie dos ‘Sherman conven nar lnce-tammes pat tes Bianiques pour ke compe de fa 2rd Armored ‘Division opéant dana Ror, Rappoons que aut bind furor anst mode. Pe remy = Dans la méme temps, [a 99th Infantry Division avance dans le sillage des blindés et coupe en plusieurs points 'autoraute Minchen-Gladbach-Cologne, de ‘meme que la 104th Infantry Division qui progresse le long de I'autoraute Aix-la-Chapelle—Cologne et la 8th Infantry Division le long de V autoroute Duren~ Cologne, C'est & ce moment-la que le général Collins rmodifie ses ordres : ses unités devrontinfléchir leur Course afin de régle lo sort de Cologne sans plus atten- dre. Ilest vrai que équlbre des forces est favorable ‘aux Amétieaing : la Grd Armored Division @ coupé en doux le LXXX. Armee-Korps, qui demeute le dernier ‘obstacle entre les Sherman et la capitae de la Rhénanie- Westphalia. La 11. Panzer-Division ast retenue par la ‘Sth Army & Neuss, tandis que les troupes allemandes tuaversent le Rhin en bac et en ferry. Le VI! Corps a dja fait 1 800 prisonnirs, En fin de journée, le 3 mars, Collins ordonne & Rose de poursuivre sur Worringen, mais aussi de détacher des éléments au sud-est, vers Cologne. Les patroulles du 83rd Reconnaissance Bazaillon de la 3rd Armored Division ont repéré que les approches de Wortingen sont bien défendues. Le batailon contourne alors la ville par le nord et s‘empare, ce feisant, d'une batterie de canons de 10,5cm et de 300 Allemands médusés. ‘Avant 'aube, une patroille de quatre hommes, menée par le lieutenant Coates, atteint le Rhin au nord de Worringen ; le plus dur a été fait ! La 92h infantry Division continue aussi sa progression. Les Allemands ont préparé des défenses orientées au nord-ouest contre la 9th Army, ce qui permet & la division amé- ricaine de mancouvier sur leur flane et lours aires. La 11, Panzer Division n'a plus d'autre atemative que dd se raplir derriére le Rhin, au risque sinon d’étre fencerciée et détruite, Le 3 mars au soir, la « division fentéme » décrache, se contentent de ne tenir qu'une petite téte de pont su nard de Worringen, sur la rive ‘Quest du fleuve. Le § mars, Hitler donne entin rordre de retraite : les arrifre-gardes s'accrochent au terrain, ‘aussi longtemps que possible, pour garder les deux sites de ferry ouverts, le temps que les reterdataires allemands aient traversé. (Ce mémejour le Vif Corps entame son attaque sur Cologne La quatriéme ville allemande est défendue par le DOXXI, Armee Korps de Kaechiing, avec les états-majors etlesrestes des 9, Panzer Division, 363. Vokks Grenadier Division t 3. Panzer Grenacter Division. Deux régiments ssquelettiques garnissent une ligne de defense extérioure Courant le long des faubourgs, tandis que les pompiers, les policies et tous ceux qui peuvent porter une arme sont postés dans la vile méme; pari eux, les membres du Votkssturm. La résistance est plus dure au nord de la vieile cits, oi la Sed Armored Division fat face 2 la ‘9, Panzer Division, et au sud, olla Bt Infantry Division est encore plusieurs klométres de Cologne. Ifaut dire que cette demiére vient cogner dans le flanc Nord du LVI Panzer-Korps. Les tenkistes américeins entzent dans Cologne & Faube, Vers 7h 10, suivis par ls fantassins de la 104th infantry Division qui antivent & Vouest. Prds da aérodtome, los Allemands mettent les tubes de seize « 88 » a 'ho- rizontale pour s'en prendre aux blindés du Combat Command Hickey. Mais les chars élminent la menace pr le bis d'une charge de cavalerie. La résistance dela 9, Panzer Division sefondre, quand son chef, le général von Elverfeldt, est tué. Dans la soirée, la 8th Infantry Division manceuvte au sud de Cologne, vers le Fhin, our couper leur retraite aux défenseurs. Le 6 mars, la 3rd Armored Division avance au cov de lavile [BB réduite en ruines par les bombardements des ‘quecrimoteursaliés. Le pont Hohenzoller a été détrut; derrire lu, la masse de la monumentale cathédrale de Cologne, bien qu’endommagée, s‘impase dans le pay sage, Cesta, &1fombre dumanument, qua va se dérauler tun combat singuller mettant aux prises un Panther at un Pershing. (utliser ii la photo « Cologne 1945 x). ‘Las chars de at Amare ston progeessent ‘ers a cahedale de Cologne, dont on econ lastouete massive &fanibegian ‘Golggno, mars 1048 es antasine ae de ‘ataine Mt abservert rudermentles envions ‘su miu des nes Acts ao tepave aun Panther, dou Gs dort un est solgoeusement "scouver contort = balimonts Morton, obableren onus ales Abemands, > cone photogenic présoniant un loon de cg Sherman are met ‘en Guinn la ai larger 3 char, a permet ose mowvorsieimen! San lee ge dune ggiomsration ame Colegne On nters Tes apest .acs sures mmeutis ets presenee de quelques cvs ous Ages: Jeunes omenes tls adolescent ayant 68 ‘nls danse Voestar ‘tla ielrmacht pour Yoandurela «guar total » woul pa Hier elles Merarques a2 -< Suan ot Sperman progression cane tsvilage ste pres do Cologne. Tans que as ‘elonnes mécanisées “americans ponatet au ‘ure la tande ae, ses ‘bonds son steises PU BU mee LA MISE A MORT D‘UN FAUVE ‘Merdi6 mers 1945, 14H00. Les chars dela 3rd Armored! Division approchent du centrevville de Cologne et de 63 majestueuse cetheédrale. Venant des faubourgs occiden- taux, un groupe de bindés améicains roule vers le parvis. de' éifice. Des amas de ruines dans la Komodienstrasse ‘empéchent toutefois les tankistes daller plus loin is s'arétent& environ 120 m de''endroit ola rue donne sur la place de la cathedral. Deux M4 Sherman de la F Company, 32nd Armored Regiment, se tionnent dans la Komédlenstrasse,prbs du croisement, sur la gauche, avec I Andreastloster Strasse. Soudain, un obus frappe le Sherman de tate, bientt suivi d’un second. Le commandant du char, Kellner, s’extrat tant bien que mal de épave, car un obus lui a ‘sectionné lajambe gauche en dessous du genou. Suivent. Je canonnier, John Galluce, etl adio-mitralleur du cher. Le fils de Galliuca raconte las souvenirs de son pére : Fara, date eaten, Goullos jorchort eo preuve que eb rien 5tpas son premier te! {n'y eut pas o’eutres survivants lu except fon a vu que c'était une erreur ~ Nal, ls ont trouvé mon pére par terre avec son cal-45 2 le main. Mon pere m’a dit aussi ‘que pendent qu'on aida 1 entendu des trs de chars er vu les Meus des coups de depart. Le Sherman de mon re 2 fait face au canon de 75 mm & haute vélocité Panther. Le 76 mm de son Sherman pouveit percer fe blindage frontal du char allemand ? Cesta deuxiéme ois depuis ke débarquement en Normandie que mon pere survivait 3 ta destruction de son engin. » Le chargour et le pilote ont ét6 tuds. Toute la scane 2 6%6 flmée par Jim Bates, un photographe du Signal Corps aftecté &la 1st Army. Sur los premigres images, lorsque le Sherman est touché, on ne distingue pas le Panther & Vendroit ou il sera détruit plus tard, ce que Von peut voir sur des photos ultérieures montrant les deux carcasses. En réalite, ce momenta, le Panther fest probablement dissimulé 8 c6té d'un tunnel qui court s0us la gare centrale, le Trenkgesse. lest alors invisible des troupes améicaines qui apprachent et tire sur le pre- ‘mier Sherman & environ 340 m de distance. Le Panther, ‘aprés avoir touché le Sherman, se déplace vers endroit Ul sera neutraisé, vers le croisement de rues au bout de la Marzelenstrasse, & 120 m du Sherman touché. C'est un Panther Aust. A, qui appartient sans doute 8 lal, Abteilung du Panzer Regiment 33, "unite cuirassée de la 9. Panzer- Division. Dans une rue parallale, non loin de Ia, prograsse la E Company du 32nd Armored Regiment. L'unité entend par radio ce qui est arrivé au Sherman et recoit ordre de \enir& bout du Panthor on utiisant ses Pershing. Le chef de char de un des « lourds », Robert Early, descend de son engin afin de monter sur le tit du bétiment du Deutsche Arbelistront, De lil tepére le Panther et les environs. sim Bates, quia suiv, lui demande alors la permission de l'accompagner pour filmer la destruction du Panzer. ALePersting evengeurs de Rober Ean at en wan de fare ‘mawement pour rocéaer a mse ‘noth Pare ts ete anotalegonde au erecta Ta Secondo Guano monde, > Touche Le Panterest tent parle Pershing, va douer ‘se coups tTnende. qn > Une we aérieane de va scone oie Panne a secu ses semrs stan ‘Oh aetingue ben pave ‘au cen. Le Pershing 3 sue ti deta premire Tue ado, calle vers laquelt Panter © pole Sontubo, Le Sheman a quant 3 8 ctr dans tube justo on face ‘81 Panter, en dehors di ‘aa de a phoograie Les vainguaue "Asta Dever Homer Davis (2 gaucno) et Assistant ‘Gunner Jonn berg, Sot, momoret de rauipage du Persing poset emer devant eur > Payee aote entas Cet oto ae pose au ‘mols dave 1948 pan caporal dea Bend Ararme ‘iin. on earave cue iePanthar @ de dooce, a tourlo a ce pee, sso canon a peru son treinde Douce. Lapancans ‘aU premier plan esta pour oigner es pteurs dépaves Le Pontnerachive ee conaimordovents cunédale. On detingue le romor impact 2 90m dane ane crot du Panzer, ‘i case. Un devsone ‘bus apple Pathe sous ‘soncanon elle deme, estiquita neen, ere Teseneies ea cise. Wraconte : « Nous montons dans les tages d'un batt iment et nous apercevons le Penther. ii me dit de rester (6 erqu’l va retouner 6 bord ex déplacer son blinds pour ‘mettre hors de combat le char nezi. 1a un des nouveaux Pershing avec un canon de 30 mm. Le sergent Early me oft qu'il va venir jusqu’é le place située juste en dessous de moi, s‘aréter et trer sur Allemand. » Le Pershing s'ébranle pour venir se positionner au cro sement entre la tue oi il se trouve, An Dominikanern, avec calle ol se tient le Panther, la Marzellenstrasse. Jim Bates se souvient : « Quand le Pershing arrive sur la place, le Panther fait pivoter se tourelle pour pointer son canon en direction de la menace. » Alors pourquoi le Panther ne tire--il pas en premier ? Le Borefubrer du Panther n'est plus 18 pour répondre 2 cette question, maisil est probable que celuicis‘attendait oir un Sherman et que la vision du T26E3 Ia quelque, pou décontenancé, lu faisant perdre quelques secondes décisives. Il est vrai que les Allemands ne connaissent pas réellement le Pershing, apparu au combat quelques semaines plus tt | Le canonnier du Pershing, Clarence ‘Smoyer, décrit la scéne : « Pou de temps evant que howe Pershing détruise le Panther allemand sur fe place e fa cathédrale de Cologne, le méme char avait détrut "'un de nos Sherman et we trois membres de son équi page. Quand cela est arrivé, notre char a recu Fordre de descendre la rue adiacente et de détruire le Panther. On nous @ dit d'avancer suftisamment loin, de fagon & pouvoir trer le char de flanc, et qu'l avait son canon ointé en di ‘quand nous sommes arivés@ intersection, le conductour, qui avait son périscope tourné vers le Panther, a vu son canon se diviger dit sur nous ! Quand j'ai fet pivoter (a tou: le, jo regardais ainsi “dons fe tube du Panther” : donc, ‘au lieu de stopper pour tre, notre conducteur a continué jusqu’au milieu de intersection pour que nous ne soyons ‘pas immobiles. » 4110 me distance, slors que le char n’est pes encore ‘arrété le treur duT26E3 ouvre le feu avec un obus per forant de 90 mm, Le Pershing tire successivement trois ‘obus ; tous atteignent leur cible, Touché de plein fouet, le Panther prend feu. D’aprés les images de Bates, quate hommes d’équipage réussissent & évecuer le Panzer, dont un mourra de ses blessures peu apres. Les archives ~américaines indiquent qu'un autre corps a été retrouvé dans le Panther. Clarence Smoyers raconte la scéne 4 Alors que nous sommes toujours en mouvement, je tire une premivre fois. Puis notre pilote stoppe, ete tire de plus BL pour étre sdr qu'il ne ripostera pas. Les deux obus qui freppent le fianc du char lo ta versent de part en part. En ce qui conceme équipage. je ‘me suis demandé pendant longtemps s'il avait survécu, C'est seulement récemment que j'ai eu la réponse. Un documentaire & propos de Ja vie de Jim Bates, ian de Fautve rue. Pourta deux bu jours suivants, la carcasse du fauve est tés prisée par les Gis, qui viennent se faite photographier devant ou sur lui, Ainsi init le baroud d'honneur de I'un des derniors Panzer défendant Cologne, deux mois avant la capitulation, sous les coups du nouveau char américain M26 Pershing : tout un symbole. Quant au film de Jim Bates, il est encore de nos jours fréquemment utilisé dans nombre de documentaires sur la Seconde Guerre mondiale. eet nee en Ne ee) ea Met RE em ea ea trace ce en cea Pe remy (DP 1945 unite LA \ CAMPAGNE D'ALLEMAGNE a latin dela campagne Alsace, FArmée francaise présente un visage bien ct rent de clude armée Equi a daberqué sures cbtes de Provence le 15 aoct 1944 et ibéré tout est de la France. De nombreuses unités reconstituées issues de la Résistance sont venues s‘souter au noyeu dut de er mée d'Afrique et des Francais libres. Au moment oi les derniers teux des combats d'Oberhoffen signent Ia fin dune campegnesitficie et meurviare, la 1" seme fran. aise, qui monte la garde au hin et se prépare & ent fn Allemagne, comprend cing divisions dinfentere (DIA, 2° DIM, 4° DMM, 9° DIC et 14° Di, deux dive sions bindées i (1" et 8* DB) et plusieurs formations non endivsionnées ou de réserve générale, dont les deux {groupements de tabors maraceins, les deux groupements de commandos et plusieurs régiments issus des maquis, aqui templaceront des régiments de tailousnoc-oficains ‘u composeront les 1” et 10° divisions d'infentere DE LA 5° DB ‘A Le M482 Sherman 4 gent de cuiassers rveres. ne ve aemarde sous free ‘carloux de Ta populate, Sie rs Te Ue i) LATRAVERSEE DU RHIN ‘Aumois de mars 1945, surle front occidental, Américeins, Britanniques ot Canadiens s‘appratont franchir le hin pour envahit le Reich. Or, dans ce dispositt, est prévu que I’Armée francaise ne tienne qu'un role secondaire surle lane Sud dela coalition ;ellene doit pas entrer en Allemagne | Fermement sppuyé parle général de Gaulle qui en fait une priosité poltique pour rétablirle rang dela France dans le monde, le général de Lattre de Tassigny fit le sidge de I état-majr alé en vue dobtenir mieux u‘un « second role » et la participation de la 1 armée 2 ce qui doit tre la demidre phase du confit en Europe. Pour cela, il s'appuie sur la biillante campagne d’Al- sce qui vient de se terminer par la libération du camp d'Oberhoffen par la 3° DIA et la 14th US Armored Division aprés de volents combats. Des fait d'armes qui lui permattent effectivement g’obteni gain de cause. Ans, das le 15 mats, la 1* armée frangaise porte le for ‘au conur du systéme défensif allemand, 5° DB du général de Vernejoul en pointe. Le 18, le Combat Command 6 (CC 6) de calleci débouche de la forét d'Haguenau, a eee ae CO COME an Rat Tuna ea COTO ON CnC MUR N Cts On Cue So: Cain MCN uae iLiad OE ee ea Cae Su eae eco ae rant Pe CR CR aa CR Mau emcee AI Ty Poe ee es ncaa eens CR Mec uece ac eae Clay ee eR Neder eral Sei ee en Ce eee nn ae ec I « France d’abord ! » Cae i les pertes dues aux mines ont été sensibles, at s2 prdcipite vers la rividre Lauter, Un compte rendu du 6° FICA précise : « Le mission est o’atteinare la Lauter ‘et méme ae la waver ible. La colonne est retardée par de nombreuses coupures rencontrées en cours de route. A I'entrée de Kénigsbriick, un pont coupé. La progression ne reprend qu’a 11h46. Devant Niederrodern, aue fa téte de colonne du 4/1" REC atteint 12 heures, liaison est prise avec la 14° OB US. De nowvelles destructions et des encombrements occesionnent de nouvelles heltes, tandis qu'un pont fst jeté por le Génie américain sur la Salzbach. » Le 19. 16N30, la compagnie Sahuc du 4° ATT (3" DIA) traverse la Lauter & Scheinbenhardt et pénetre en Allemagne, suivie, le lendemain, par le CC 6 qui com: prendle 6° RCA, le 3/RMILE et le 4° escadron du capitaine Rastoul. Aux apres combats dinfantere d'un iver rigou: reux succéde désormais, comma 'a appelée le général de Monsabert, « ia magnifique chevauchée dun printer radieux ». I est vrai que la plaine de Bade-Wurtemberg se préte particuliérement & une mancauvre de cavalerie blindée que la déiquescence de la Wehumacht facie. |4u RULE, prec pose oir eater ne cbc roe ie 127, queue pt dane le campagne au proms 1085. ABREVIATIONS DES UNITES FRANCAISES eee Ped em eee ee ar Pe toraeees eta rete SLU nes ewe ora ee eG Regiment de marche de la Légion étrangere ener rs ee ee ee ymme une avalanche que le sole d'avil liber, les Kgionnaires & avant garde de Iarmée dévaleient. jé- ible, vers le caeur de I’Allemagne.Ily avait encore les nudes combats, les engagements sévéres qui deman- eient Fextréme & homme et au matériel. Mais c'état des coups de bovtoir qui enfongaient chaque fois fe porte de toute une région, exploitation profonde avec ses avances foudroyantes les enivrait de Kilometres et leur donnait conscience d'étre vainqueurs. lly avait ces Allemands npaient serviles: les prisonniers et rendoient da vie parce guile anéan vilages occupés oi is étaient les mates, ct hier superbes qui les déportés qu'il tisseient lennem, ils les ressusciteiont. » Etendant son front jusqu’a Spire, a1 ermée francaise dispose dans le Peatinat oun crénesu face & Kersruhe, Qui lui permettra a’atteindre la trouee de Pforzheim Elle aura ainsi accés aux plateaux du Wurtemberg et pourra déborder la Forét Noire par lenord, Mais le temps presse, car 'armée américaine a déclenché son offen- sive sans en avert sa voisine francaise | Le 29 mars, de Lattre recoit en conséquence un télégramme du général de Gaulle qu, malgré un certain humour, ne less pas de doute sur impatience du chef du gouvernement Provisoite : « Mon cher général i faut que vous passiez fe hin, méme sites Américains ne sy prétemt pos et ds siez-vous le passer sur des barques. ya f8 une question du plus haut intérét nationol. Kerlsruhe et Stuttgart vous attendent, méme sis ne vous désirent pes. » Finalomont, sans attondre le insuuctons du SHAEF, mais avec 'assentiment du général Devers, chf du 6th Army Group dont reve sa 1" armée, de Late donne Vordre & ses troupes defranchirle Rin le 31 mars. lopération sera exéoutde par deux divisions ¢'infanterie et une division bilindée sur la dtection générale Germersheim-Bretten. este que I'armée francaise est pauvre en moyens de franchissement : seulement 55 bateaux M2 (qui per- mettent le passage de 12 hommes), 1 Stormboats (bateaux 0’ assaut de 6 hommes propulsés par un hors- bord de 55 cv et capables d'une vitesse de 60/kmih) et 12 Rubberboats (pneumatiques propulsés & la pagaie, pour 6 & 10 hommes) | Qu’ cela ne tienne ! A taube du 31 mars, le 2° comps d'amée entreprend le franchissement du fleuve & Spire ft & Gaxmersheim. Aucune préparation catilerie n'est tffectuée pour ne pas donner Iévelal'ennami. A Spi, le 3* RTA passe sans trop de problémes et progresse de 4 Kométres. len vaauttementGermershelm, oufennemi, a ‘A ure unt de ‘eeonmaiseance dela $08, Soparenan wren St REC, empruna un pont rowsaie sure Rin |S Gomersheenie tar 1s Grejnound et ep ‘erenten Aleagne pour tnveratont do 1940" "Y Uns start atune Jap a1" REC tranen stent Terni suruneporere a retranché dans des casemetes le long de laberge, clove surplacele 151° Rletinfige des pertes séveres au 4° RTM et aux « propulsstes » du7 1° batailon du génie. Lorsque les premiéres embarcations quitent is rive occidentale du Rin, est 6 heures, historique de la 2° DIM relate de facon précise cet épisode : « Au nord, un premier passage est tents vers 6 heures : les bateaux ne peuvent sortr des bras du Vieux-Rhin et sont puis d’enflade par des armes automatiques au débouché du bras mort. Le M/IST* Rl est obiigé o'occuper Ile tiangulaie avec sa 9 compagnie. Vers 10 heures. un peloton de TO du 4/2: RO ne peut se mettre en batterie pour trer sur les ‘ouvrages ennemis. Unt arilere cause des pertes dans (a zone d‘attente dy bation. » Au sud, le 3/4¢ RTM tra. verse dens des conditions tregiques. Dés que les batesux quittent le couvert des les et se présentent en face des positions allemandes, ils sont la cible des mitralleu- 528 et des piéces c'artileie. Sur les dix embarcetions, «un Bateau Hlambe, un deuxiéme coule, deux, prvés de leurs navigateurs tués & la barre, s'en vont la dérive, Jovets du courant qui les rejette vers fa rive amie, comme les trois autres dont les propulseurs sont tombés en panne. Finalement, trois bateaux seulement artvent 3 accaster ~20 hommes perdus quisacerochent la barge sous le feu d'un blockhaus. » intervention de artilerie et des Tanks Destroyers des deux divisions o'intanterie et de la 5* DB débioque néan- ‘moins la situation, sibien que, dans a soirée, deux petites tétes de pont sont occupées sur lo rive droite du Rhin. Lo 1" avril, lo franchissement se poursuit on force, et los Etatmajor du CC 4 > 1 régiment de cuirassiers (chars) > 3* escadron du 1 régiment etrenger de cavelerie reconnaissance) > 2*batailon du régiment de marche do Ja Legion étrangére(infanterie portée) > 2° groupe du 62* régiment Tartllrie d'Afrigue (appuifeu) > 2+ compagnie du 96° batallon du génia > 1" compagnie du 14" batailon médical > 1© escadron du 12° groupe ‘escadrons de réparation (maintenance des matériels) Creed > Etat-major du CC 5 > I= régiment de chasseurs d’Afique (chors) > 2 escadron du 1* REC > 1 batallon du RMLE > 1 groupe du 62" RAA > 1 compagnie du 96" betallon du génie > 1 compagnie du 14" betailon médical > 1 escadran du 12: GER Cee k een i » Etat-msjor du CC 6 > 6° RCA (chars > 4° escadron du 1% REC > 3° batallon du RMLE > 3° groupe du 82" RAA. » 3° compagnie du 96" bation du Génie > 3° compagnie du 14* batailon médical > 3: escadron du 12 GER REGIMENT DE CHASSEURS DE CHARS cul Groure Cite PM AN Licata i EFA 5) Wirersemtecg Peres VIOLENTS COMBATS EN PAYS DE BADE Sans ettendre le fin du nettoyage de Kertaruhe, le général de Lattre donne ordre d’attaquer la ville de Pforzheim Dasle 5 avi, la 3* DIA, la 2° DIM eta 5* DB prennent pied sur les pentes qui dominent la plaine badoise ‘Ayant quitté Karlsruhe, le sous-groupement Légion s‘empare ensuite de Konigsbach, ou i subit une vio- lonte contre-attaque, Les « képis blancs » parviennent toutefois & se maintenir au prix de pertes sévéres. Le JMO du 1* Cuirassiers raconte avec beaucoup de ‘détails ce combat difficile 4 Malgré trois attoques successives de la 477. VGD ([Volks-Grenadier-Division), appuyées par des auto moteurs dont deux Jagdpanther, tous ses efforts demeurent vains. Sous les ordres ds capitaine Gauthier, les défenseurs du vilage, cuiressiers du 3" escadron, commandos et légionnaires de la 6° compagnie se défendent avec acharnement. Lo chef d'escadron Comiot est blessé griévement, fe commendent Covet, du 11° RCA (en mission) est tué, te lieutenant Biaggi des commandos est blessé griévement. et son adlomnt, Ie lieutenant Fazi, tué ainsi que le capitaine Ether, com ‘mandant la 6* compagnie du RMLE. Le lieutenant de Préval et le lieutenant Barra, de la méme compagnie, sont blessés. Le Maroc, déchenillé par un automoteur, est, lorsqu'll a épuisé tous ses obus, finalement mis en flammes par le méme automoteur. Mais le colonel du Breil, quia sous ses ordres les sous- aroupements A et 8, donne ordre au sous-groupement B d'appuyer les éléments attequés dans Kénigsbach. La contre-atteque débouche du nord vers 10 heures, es automoteurs ennemis ~ Sturmgeschiitze 38 INdIR, probablement des Hetzer! ~ sont pris de flanc par surprise. Coup sur coup, Je Léopard, fe Loup Il er /Aspie Il, du 2° escadron, mettant en a ALi des Jaodpanner fencontts paris OB au Kenigach I apparnt ppoosobrrent 2 sorwere Paraoyager Abtolurg 624 ‘A Supatbephotodun NS Haf-Trock wanspetant des prisoners et depessat tame cckivass te Ibeange took vrical ‘arate de i $08 toutes queceesange Ssoltpetw 4 Moraontale Sur cans engns de ison ce quires pas teglemedtae pasa gt Ge iragne de a 108, Hammes checun un eutomoteur. Les pelotons Sciard et Lambruschini se mettent alors & nettoyer, avec les légionnaires et les commandos, les lisié res Ouest du village ; ily a des snipers de partout. Un nouvel automoteur est détruit par fe peloton Sciard, et un autre est abandonné intact par son équipage. L’Aspic Il tre & nouveau, flambe 8 ce moment, mais son équipage est indemne. Le bombardement par Minen durera toute I'aprés-midi, jusqu’eu moment ou fa cote 283, qui domine le village au sud, est conquise et nettoyée par les trailleurs envoyés en zentort. Le peloton Guinard du 3/11" RCA détruit 6a Jement un automoteur, mais perd un de ses chars, Melartmann I.» Simultanément, le 2° escadron du 1! REC du capi- taine Denardou est mis & la disposition du CC & du colonel Mozat. Le 6, ce groupement atteint la riviére Neckar vers Lauffen, tandis que les goumiers du 1* GTM et les tirailleurs de la. 3*DIA s‘emparent, au sud, du massif boisé de Stromberg. Les 7 et 8 avil, des ponts lancés sur le Rhin & Germersheim, puis & Karlsruhe-Maximilianau, permettent de renforcer et de ravitaillar en continu les unités de pointe, De leur cOté, le CC 4, le 151 Rl, le 4* ATM et le groupement de choc n° 1 aux ordres ddu général Schlesser conquidrent Pforzheim le 8, cependant que le 5° RTM, appuys par le CC 6, organise une téte de pont au sud de Lenz, vers Durzmenz. Enfin, poussant sur I'axe Bruchsal-Heilbronn, le 2/1* REC atteint le Neckar dés le lendemain ’ Klingerberg, puis remonte le cours de la rividre sur la rive gauche et occupe & la fois Hofen-Waldheim et Lochgau les 8 et 9 avril. Escadrons et betaillons rivalisent de prouesses et prennent des villes, des villages sans coup férir, C’est I'époque de toutes les audaces : de simples lieutenants dde 20 ans enlévent des bases d'aviation ou Ccapturent des généraux avec une poignée de légionnaives. « LA MAGNIFIQUE CHEVAUCHEE D'UN PRINTEMPS RADIEUX » Lo auill e 1" REC, moinsles 2° et 3" esca dons, est mis ala disposition du CC 6. Apres Vélagissemant de la téte de pont Enzberg— ‘Mulhausen, le 5 escadron, téte de colonns s'empare de Gross-Glattbach a la tombée de Ja nuit. Aprés une violente préparation d'arti- lerie, 'ennemi contre-atteque en force. est anéanti par la charge du lieutenant Celie. Déployés en ordre de batale, les charslegers, crachantle feu, s'enfoncent danse lane des compagnies allemandes et les clouent sur place. En quelaues minutes, le plateau est jonché de cadavres. Les 9 et 10 avril puisles jours suivants, lennemi réagit violemment, ‘mais ne s'agit que actions locales quir’en- tamont en rien la tete de pont francais. La 19. Armee, villa connaissance de la 1* armée francaise depuis les plages de Provence, cherche en effet & interdire les dlcections essentiales de Keh et de Stuttgart fen contratiant la maneuvre blindée ennemi sur les autoroutes et les grandes voies de pénétration. Il est vrai que les Allemands, ubliant les legons au‘ls avaient pourtant euxcmémes dispensées & leur adversaire dans les Ardennes réputées infranchissables en 1940, ne s'attendent pas & ce que les Francais s'esseient a traverser la Forét Noire, En conséquence, comme dans les Vosges, de Lattre décide justement de porter son effort par Ia | En priorité, il faut atteindre Freudenstedt, plague toumante au centre du massif qui permet de découpler les unités vers Vest et vers Fouest. Le 10 avi, la 5* DB, la 9" DIC, la 2° DIM et le 2° GTM s'enfoncent dans la montagne par des routes étroites et sinueuses, propices & une guetilla menée par de petits groupes de combat bien entrainés ‘4 LoMan2 Serman «Monat » ont “groupe de fartassins pur netoyer ls ‘uarser dune appomératon lemande ‘¥ thstatin oe ox aut nous kien pape poder: co MS Suatdu TREC adore nage dvseanare &hofzorta a dws « Fanso aed es bon Wb) pave gu See pepe aux ona sues do Sua eet qu hadrian cha igor se ete gure a osange vera ven el ee et fanatisés. Encore une foi, a division de Vernejoul ouvre la voie. Le 15, le 1" REC ~ moins les 3° et 4° escacrons - est mis la cisposition du CC 5. Lelan- demain, ses escacrons reconnaissent Ettmansweiller, ‘mais sont arrétés devant Altensteia, ce quiles oblige ® contourner co village dans la nut. Au lever du jour, le sous-groupement Miquel attaint le haut-Neckar ; les batallons du RMLE bousculentI'ennemi & Calw, Nagold et Horb, avant de pousser vers Freudenstadt. TTI Sele ae CEO Le 1 peloton du 3* escadron a passé la fin de la nuit 8 Otischeim, tla matinée semble voude au calme. Vers 10 heures, message du ete ene ere ee liaison avec des éléments amis qui ont pris le village. » La mission m’échoit, et je pars avec une Jeep, deux AM et huit commandos sur les plages arriére des AM, leur aspirant étant dans Be eee hee oe ranges Pee eer Sanne coer ee ee eee ead Dem Crea yeti cc cs ee are rete sous eee ae cee tet pe eae eee ee en ee ee eythane ee ee et te la mairie et devant lequel sont arétées mes deux AM Se eee att oa ee A eee Peet ene eer rune ene Quill existe & quelques centaines de métres un pont sur "En2 et je sais que mon colonel fait rechercher les points de passage sur cet affluent du Neckar eee et ‘moyens nécessaire, jy vais moi-méme, suvi distance de sécurité de aspirant des commandes. En vue du pont, Ce ee ese eeu es ees eres are ee je me décide au retour. La Jeep arrive alors, et le Teer Core ee ela ime crie : « Mon lieutenant, le capitaine est au vlage et veut vous voir tout de suite, » Je m\avance... &t deux ee eee eee are nay Coe eet fe plonge dans un pattfossé en sortart mon Cott de tu ee a Ce eee ed casque a roulé 8 quelques matres devant moi. Une eee eM ea cee ee at moi, ete vos le mot fin. Mais un bruit femilierretentt derriére moi : une mitralleuse de 30, celle de ma Jeep pene ete a eee eee ee rs orieee Reenter ee eta ee ee eee es De eee een eta et? ee eee oe ee eae re reenter eat eed Ma montse marque 12h15 ; Je sens le sang couler ds ‘mon genou blessé, je n’ose remuer. Soudain une voix Dagan er ee Cae ee rs eee ee ae Cee ete Paes eed eee Ne et el od eee een eee See Neary Peeters Peete trey orem dons Enz, & quelques métres. L’Allemand soigne Vafficier francais ee et Finalement, un accord est trouve :l'infirmier remenera le lieutenant LLhoro vers son peloton, et il pourra repair libre vers ses lignes. Un vrai mirade infirm termine mon pansement, me pose un garrot On ee et eee ean Se ae ee aeons ee ee ee eee te aes See ee ec Nees Dea eS eas eg ad ui est allé les chercher, je suis & mon peloton. Le capitaine est ieee aes ee tue eee les visoges sont fermés. Mes sous-officers mentourent,adiudant- chef Granddidie,adjudant Dax, le maréchal des logis Summeire qui Potrero Re eu een ee Se ou Et Onn Pg eet re pain, deux jambons, bourrent son blouson de cigaret- ‘tes américaines,etils‘en va, alors que, couché sur le are uc teste poste de secours je sombre dans inconscience. Dans: eee ea Cee enc Eta ee een eee ee et enn pas arivé en vie la formation chirurgicale de « Mar- cht Poca CU Lors de cette phase de Ia campagne, le RMLE met ‘au point une progression dite en « trairs », c’est-b- dire de vilage en village, décrite par le général Hallo comme suit «Bile consiste avec le micro n° 1 & prendre un vilage et pendant quitle netioie, avec le micro n® 2 doubler et prendre le suivant, te trosiéme micro restant en réserve et ainsi de suite. Pour perfectionner le procédé, adi dont-chef Porchman, dans le style militaire tres prussien qui est le sien, téléphione (carla poste fonctionne tou- Jours) de vilage en vilage pour donner Fordre aux troupes ‘allemandes qui sy touveraient de se rassembler au lus vite sur place en attendant de nouvelles instruc tions. Nous n‘avons ainsi, 8 Varrivée, qu’a cult ces vaillantes troupes totalement surprises, les désarmer et 8 les envoyer vers laniére les mains sur la t8te. En doux jours, nous prendrons ainsi sept localtés, dont Calw et son pont intact. » TTandis que le CC 4 et le CC 5 de la S* DB progressent entre Murg et Enz, le groupement de téte de la 2* DIM enléve Freudenstadt, au prix de sévéres combats. Cette occupation marque la fin dela phase préliminaire de la manceuvre du général de Latte. Forte de sa perose victorieuse surle Phin et en Pays de Bade, a 1* armée frangaise se doit maintenant oanéen- tir ce quillreste de la 19. Armee. Trois betailles vont cconsommer Ie destruction de ladversaire : Stuttgart, la Forét Noire at Ulm, La5* DB se scinde des lors en deux pour une mancouvre fen tenaille: une pince vers est, dessinant un large ‘mouvement enveloppant par la valiée de la Neckar, autre vers louest par la sud de la Forét Noire. Du 18 au 24 avril, le sous-groupement « Miquel » OFFENSIVE DE LA 1* ARMEE FRANCAISE ‘ tenfonce littérslement le front allemand, et, rien que ‘AVRIL 1945 dans ia journée du 18, ses reconnaissances enlévent quinze villages ou gros bourgs. Le 19, le peloton de Montplanet s‘empare per surprise du pont sur la Neckar a Tubingen, au moment ou les Allemands "YE:quips co transmissions opéanta cit du car liar M&AS Stu « Vengeurs du "REC. yont le détruire. Ne disposant pas d'une infanterie ‘Note Tirsigne dvsonnae hazel sure case MT de opirater radia au cenie. Sufrisante, les escedrone du 1 REC marquent une pause devant Reutlingen puissamment fortifiée. Le 20, aprés une manceuvre de diversion du déta- cchement Denardou vers le nord, en téte du CC 5, le sous-groupement « Miquel » attaque vers le sud ft Fouest avec la 2° DIM, réduisant les résistances, et enlevant la localité qui arbore des draps et des linges blancs sur toutes les facades : les habitants, victimes de leur propagande, ont appris qu‘ls avaient affeire 8 la « tenifiante » Légion et aux « barbares » tiralleurs nord-efricains | Dans la foulée, Esslingen tombe, puis la 5 DB et la 2* DIM poussant jusqu’a la ligne Rottenburg-Herrenberg, Durant la méme période, le 3° escadron du capitaine Boileau éclaire le CC 4 qui s'enfonce au cosur de la Forét Noire. En dix jours, du 10 au 19 avril, i enleve successivement une trentaine de villages, passant sans s'arréter, faisant signe aux autorités locales de se constituer prisonniéres auprés des éléments infanterie qui suivent Ia progression de I'escadron. Parfois, des réactions violentes de I'ennemi rappellent les légionnaires & une élémentaire prudence, comme 8 Weilsn-Schonbruch ob, dans la nuit du 20 au 21 avi, la CAB (compagnie d' accompagnement) du 2/RMILE et le 3° escadron sont encerclés par 'ennemi : « A Weil in Schénbruch, au soir d'un difficile engagement, un escadron de vatre régiment (1 REC] et deux compa. gnies de 2 batailon (RMLE] luttérent durement contre ‘des formations SS wes nettement supérieures en nombre afin de nous ouvrir la voie def copitale du Wurtembe, > Pareoue doa 0B B Dans oe combat achamné, las officiors commandant les létachements yfurent mortellement blessés :e capiteine Liozzon, commendent fe détachement du RMLE, et le lreutenane de Richemont, aopertenant & Vescadron du REC. Is entrerent tous les deux dens fa mort, ensemble céte #céte, Leur commun sacrifice marquant eparte nance & la méme Légion étrangére — général Jean Olé, Chef de cons di RMLE en 1946. » De son c6té, du 14 au.20 avil le 4° escadron du 1# REC remit également une mission d'éclarage au profit du CC 8, d’abord dans la boucle du Neckar, lors du fran. chissement de la Schonbruch, puis dans la progression vers Stuttgart. C'est au cours de cette avance si rapide ue le général (alors Heutenant) Of, aprés avoir déwuit Véquivalent de deux compagnies allemandes surprises sur la route, enleve le terain ¢'aviation et le vilage de Pioningen & la tete de son peloton d automitraleuses. Fien n’artOte la tube des biindés frangais, comme en témoigne ce compte rendu provenant du 1/RMLE 4 Le sous-grouperment @ pu s‘approcher & abil d'une ‘nduletion de train. Un escadkon entier avec ses dx sept chars et ses dl sept Half-Tracks de la compagnie de Légion ont pu éire déoloyés en batalle, deux pelotons (en téte et un en réserve. Les chars fonctrent dans cette Formation vers levitage,suivis des Halt-Tracks tant de toutes leurs pieces. Le vilage fut pris & la hussarde I» Toujours le 20 aut, ddbouchant de Bobingen, Grotzingen, Leonberg et par est du Neckar, oi elles cétoient des Unités de la 7th US Army, les divisions francaises, 5 DBen tee, investissent I agalomération de Stuttgart. Le 21, Ia division de Vernejoul péndtre dans ta ville et la traverse de part en part jusqu’aux lsidres Nord. Crest le 2° escadron du 6° régiment de chasseurs d'Afrique qui, le premier, entre dans la capitale du Wurtemberg. Le 4* escadron du 1* REC et les 2" et 3* botailons du RMILE portent le fer au ceeur de Stuttgart. Le général de Latte décrt Yarivée de ses hommes « Dans les immenses avers ou rues centrales, etre les squeleites des maisons dont ies bomberdements aériens répétés n’ont lessé que les facades mortes, nos blindés font le carrousel. Alors, es nines de cette immense cité ‘Chasseur Brochot se Teseadon major da GPRCA Ce caren atinat fe awd 8Koppegen, surla rout de etna, pan ob dor, "Ybatetie se WT Priest 62 rogimentdartore ‘Fatrque.Osbut mal as beau sont our ‘tia poussiresouvee Jest e port es unetes (de foubras prowgeant tener eta bouche de 800 000 habitants se mettent & vivre. Des caves, des millers o’hommes surgissent,oliramts de jole. Non pas es Allemands certes, mais Europe que rAlemagne hit {rienne @ voulu asservir et qu'elle a affublée de marques infamie qui deviennent aujourc hui des trophées |. Des Holand, des Yougostaves, des ltatens... Mais aussi 20 000 deéportés du travail ou prisonniers de 1940 qui fembrassont nos soldat, et dont quelques uns, mivailette ‘au poing, aménent en colonne tes gedtirs qui les ont _gardés durant cing ans. Le spectacle est inout. d‘autant plus prodigioux que. de tous cétés, on tre encore, fe nettoyage de (a vile n'est nullement achevé. » Dans les rues de Stuttgsrt, des combats opiniatres et senglants se déroulent de maison en maison, de ruine en ruine. Surpris et tourné, 'ennemi n’oppose qu'une résistance empreinte de désespoir aux biindés et 8 I'in- ‘anterie francaise. Elle dure & peine quelques heures et de facon désordonnée, sous une pluie battante, 1M4A1(76) Sherman Unis incon sdivskn Diose ‘Secteur de Bregenz Auch, ral 1045 Half-Track M3A1 Regiment de mare da Lenin srangbre seaeurde Karsnie, Allemagne, au 145 M343 Stuart 1 rignent etranger de cavatee Secteur de Stutga, Alemapne, evi 1985 rescadton, 1 régiment de cuassiors Le PC duCC 6 est un instant ancerclé, mais une charge des Kégionnaires du 3/RMLE lo dégage. Pou & pou, toute résistance organisbe cosse. ‘Souls des snipers et qulques SS isolés continuent une lute sans issue. lis sont impitoyablement sbattus sous les yeux d'une population qui comprend parfsitament le message déliveé... Une derniére menace pése sur Stuttgart, nettement plus pacifique dans la mesure oli alle ‘émane des Américsins | La ville se trouvant dans leur futur secteur, Cceux-ci demandent en effet le part des Francais, Le 70th US Infantry Division fit meme son entrée en vile. Il faut intervention du général de Geule en haut lieu pour qu'ls acceptent de se reirer et admettent la mainmise francaise sur Stuttgart | RHIN ET DANUBE PPendertt que le 1 corps d‘armie (dontle fer da lance est la 1” DB) réalise Vrencerclerent dela Farét Noire, détruisantle XVII. SS Armee. Korps ot ceapturant plus de 18 000 Allemands avant de pantciar& arise Ulm, |i 5* DBlonge le Jura sauabe, foncant vers le Danube et Sigmaringen, our son dernier jour de commandement de le 5* DB, le général {de Vernejoul espére bien capturer les anciens aigntaires du gouver- rnement de Vichy interés dans cette vile : Laval ete maréchal Pétain. Le 23, le sous-grouperent « Miquel» franchit le Danube & Sigmeringan, et le lendemain, aprés s'éte emparée de la vill, la 5* DB étabit le liaison avec la 1" DB, sans toutefois réussir 8 mettre la main sur Pétain et sa cliaue, Les Combat Commands do la 5* DB repartent alors vers le sud la poursuite des divisions battuas en For8t Noire qui sont signalées sur axe Donaueschingen-Bodensee. Le 24 avi ois div sions allemandes se ruent vers! est, bouseuiant le maigre rideau francais qui ne s'ettendat pas 8 un tel assaut du C6té d'ppingen. Le général Béthouart, commandant le 1" corps d'armée,reccit en renfort la 5* DB, qui lance contre le 779. Volks- Grenadier Division, Deux jours plus ‘tard, le 6* RCA décienche une conte attaque sur le vilage dde Mauenhoim : «A 06118, les Alemands font donner leur artierie, dont les abus tombent au sud du vilage. lis tencent de passer par Fest du village, mais la section Outermerel tie de tous les c6tés. Le jour venu, le commandant dv Chelas lance une deuxiéme contre attaque avec le lieutenant de Broissi avec un TD, un char (M/C Merin), eux Hal-Tracks de le Légion et FHalt-Track de araiteie (sous-leutenant Schao). Chars et HT balaient fa créte, Jes Allemands s‘enfuient et se précoitent dans le moulin 2 800 métres. La, des ts ‘rtilerie les mettent en pous- sidre. Le détochement de Broissia s‘nstale sur la créte, 2 780 métes au nord de Mauenheim. Les arisonniers affluent de toutes parts. A 7 heures, tout est a peu prés ‘calme. Des maisons brilent. Le 1™ escadron du 6° RCA arrive en rentort #8 heures. » Tandis que s‘amorcent les pourparlers d'une reddt tion des arméos allamandes & 'Ousst, la 1" armée Ls colonel at commandant 1" REC. avecun de ss loannares plots do char Suet La ‘renade 8 sept fammes dea on ane ened Upon ere Pasir 1 Page do gaucho, enna Ladetiance.. Apres presque org années ae ape, dos prisons Francais de 1940 saveretes TONI08e 16°08. Des scenes souvent decrls par Tee ancene dol dhs, “4 Pago pate, enbas GGuire mpressonns, jo ounos Abomands appoint avec Francais. ou dre que Teaupage semble teu lanes des scree, comer Tesuggere rantuse ces ‘ankles ocupes sur la Ssupersivture et ote de es yourosl panda que Tes autres atone ale jelde consetes suvant! > Bele vue dn Hal Track senate vaversan un viloge Larsesse 30 bord et dos ements divers tsnsponts est impressions ible de errorqage. tales de Tonle etdierideaton, “angles, branches de ‘earoutoge, out yest de De Latire péndtre en Autsiche, entre Lindau et Bregenz, Le 1 mai, les éléments de reconnaissance du 1 REC entrent dans le pays natal du Fier, suvis,lelendemain, par le RMLE. Aprés avoir pris Friedrichshafen, Lindau et Bregenz, les légionnaires s'enfoncent dans le Vorarberg ‘et dans Arlberg, Dornhim, Feldkicch, Bludenz marquent les étapes de le progression en Autriche, oii faut biser lune assez vive résistance des unités SS. Les débris des troupes allemandes qui ont pu s'échapper refluent vers. lo « réduit national », Mais celui-ci nest qu'un mythe, et toute velkité de rdsistance s’effondre sous les coups de boutoir des Franco-Américains. Et de fait, la poursuite sachéve dans le décor somptueux des Alpes bavaroises enneigées. Des éléments de la fantomatique 24, Armee ot des batailons de SS charchent encore & fur pa Feldkich et Bludenz, meis une avalanche leur coupe le route au ‘tunnel de'Arlberg, Au fur eta mesure de leur progression ‘ves la frontiére austro-taienne, a 5* DB, la 4* OMM et Ja 2° DIM cepturent des prisonniers de marque : le 5 mai € Brandt, le peloton Barbey du 1” REC « cueile » ainsi ancien ministre des Affaires étrangéres von Neurath, le général von Mackensen, fs du maréchal de 1914-18, ex-Kronprinz Wilhelm Hohenzollemn ou encore le général von Bosch. En méme temps, des personnaltés frangaises cuca ee Ul ae déportées sont libérées. Déja, au cours de son avance, le 1 armée eveit déivré de nombreux prisonniers francais, et aliés et ouvert les portes de camps de concentration. Le service de santé avait regroupé et soigné ces maiheu- reux sur ile de Meinau, sur le lac de Constance, pour duis repcennent des forces avant un retour éprouvent, vers la France. Lorsaue la nouvelle de la capitulation de la Wehrmacht tombe, la 5* DB se trouve sur "Arlberg. ‘Son héroique campagne d'Allemagne s'achéve, LAFRANCE DE RETOUR La campagne victorieuse de la 1” armée francaise en Allemagne est terminée. Cing semaines ont suffi pour ‘néantir deux ermeées ennemies, cepturer 180 000 prison ‘ier (dont sept généraul, enwair lo Palatnat, lo pays de Bad, le Wurtemborg, lapartie Sud de la Bavidro et pénétrer fen Autriche. La victoire « Rhin et Danube » est consacrée par ordre dujour n° 8 du général de Lattre de Tassigny «Vous venez dinscrire sur nos drepeaux et sur nos éten- dards deux noms chargés histoire et de gloire francaise ‘hin et Danabe. » Ces deux noms seront ceux qu/axborera désormeis 'écusson de la 1" armée francaise au-dessus des armes de Colmar, celles-c rappelant son autre grande Vietoire, celle qui scella a libération défnitive de Alsace. Cette billante campagne di Allemagne, en grande partic éussie grace & la 5* DB, a pour conséquence majeure d'asseoir la France & la table des vainqueurs. A Berlin, le général de Latte de Tassiany signera|'acte de capitula- tion de Allemagne aux cOtés des uois Grands, et la France ‘biendra un secteur c'occupation en Allemagne, lamsme (00 son armée a réalisé sa fulgurente percée. L'heure est désormeis aux honneurs, mais aussi ux adieux Bla 5* DB, Le 20 mai, le général de Gaulle vient passer les troupes fen revue & Obersdort, au pied des Alpes autrichiennes. A rissue de ces cérémonies, le 1" REC, décoré dela crave de guerre 1939-1945, regagne IAlgérie. Le RMLE partici- pera encore, eux cOtés dela 13° DBLE, au défiétriomohal du 14 jullet 1945, avant de rejoindre a son tour Afrique du Nord, oi redeviendra le 3° REI. Légionnates, cuiras- iors, artllous de [a §* DB ont alors le sentiment légitime du devoir accompli et la grande satisfaction d'avoir fat hhonneur leur devisa « France d‘abord !» = Le Panzerschiitze Otto Carius, I'un des chefs de char les plus capés de la Wehrmacht, a laissé Ce een Ree eer e care oa) permettent de s‘immerger dans le quotidien des équipages de Tiger, plus particuliérement dans. celui de la 2. Kompanie de la schwere Panzer-Abteilung 502. Du début de sa carriére militaire Ree ule ee ea a tener uate etry eee ee Cn AR Rrra Miceom Mu Cnr tg Pend ts Rg ee CMC cere eC Lares Tee ee aR ee eel en ce sce Par Laurent Tirone. JANI, ET OPERATION « STRACHWITZ » opto» tr on Panzer V. Covel sot desings 4 escoe is soi-chen es UN HOM ME A PART eens ue son er Ther Seno nk Lexsaue le Schwere Paneer Abteing 602 ext due Btarmee-Grunpe « Narwa», Cats est soustes ores de "Oberst der Reserve Hye Graf Streit, que ses hommes sumomment« Pane Graf» ss at tocrate russiene le come Svechwiteimpressionne Ieloune Pancerschite, Ain, Carke pale de hien os termes « U Oberst der Reserve Hyacinth Graf Svochwitz est fe genre d'homme qu une fis encant, ne peut fi cub. deroure un ratte de Togensetion tut tnbissant® ses subordonnés une oand port nate tin do poovor bag ax vénements. Nous avons ei ta chance de porcoer & quelques optetions sous son Geinetenanen? Cos iavanivss dinar de part exemple dy fet que sien emont rot est bien ogense, fa vctore est d68 ¢ mole acquse. » LCofcier supérieur allemand est done en cherge du sec- tour de Nerve, ot les Sométiques tentent de propesser afin denveopoar es éléments alemands, Corts ter Ge aor dee ston roaxen ai 1844 pro toes Covnmande pr» Pancr Gra LES TIGER SUR LA TOUCHE Pour opération portant son nom, Graf Strachuwitz se rend sur place avec quelques éléments de la Panzer Grenadier Division « GroBdeutschland ». Ainsi das Panzer IV, des semi-chenillés Sd. Kfe. 261 at des StuGe I! sont pxats fu combat. Heureusement d'alleus, car notre unite de Chars lourds ne peut jouer qu'un role secondaire dans la premidre phase de la batalle, destinée a isoler de ses aris la téte de pont adverse situse & ousst. Une fois enoerce, cette demriére doit tre éliminde. Ain de guider ‘aurrieux ses hommes, I Oberst der Reserve Hyazinth Graf Strachwite monte dens un des Panzer et accompegne les éléments de tee. Inutle de dire que cette action li 2 permis de gagner notre confiance ds le début. Trop, stilt, peu stable, axe d'attaque choisi est helas impr. ticable pour nos Tiger. Par conséquent, ces dernier sont placés en deuxiéme ligne, au cas ou ennemi viendrait lancer des offensives destinéas & soulager la pression ‘exercée par nos troupes sur leurs positions situbes & Nouest, Strachwitz doit alors se contenter de Panzer JV oparst der Resorve Hyacinth Graf Srachwitz ‘Oberieutnant Oto Carus (27 mai 1922- ui, pesant 30 tonnes de moins que nas « lourds », sont ‘on Grow Zavehe und Caines me bien plus & aise sur ce terrain encaiss. (Gojan 1885 25 av 1068). NAc ACHTUNG STUKA | ‘Afi de feciterla progression des Landse et des Panzer, notre commandant a demandé un soutien eérien sous la forme de bombarcers en piqué Ju 87 Stuka. Néanmoins, le terrain densément boisé ne facite pas le travail des pilotes, Du haut de ma tourelle, je peux voir les avions plonger sur leurs cibles, larguer leur bombe, avant de remonter dans une chandelle vertigineuse ! Je n'ap- prendtai que plus tard que ces raids ont été bien plus dangereux pour nos hommes que pour nos ennemis ! En effet, les plotes ne parvenant pas & identifier lours objectfs ont piqué sur tout ce qui bougeait. Les Ju 87 ont ainsi pilonné axe dattaque de nos camarades. Une bbomnbe est méme tombe su éroite piste, catent de quel ques minutes le blindé du comee Strachwitz et manquent. Couper notre infanteria de tout appui blinds. En dépit do ces raté, Tassaut se déroule dans de bonnes conditions. Notte Kommandeur fait forcer la vitesse de progression, « LES QUELQUES T-34/76 QUI SE RUENT SUR NOUS SE HEURTENT A car il ne faut pas qu'lvan puisse s‘échapper la faveur de Ia nuit. Mes camarades subissent des pertes, mais C'est le prix payer pour donner un coup fetal aux forces ui s opposent 8 eux. Une fos la pénombre instalée, les soldats russes auraient eu beau jeu de s'échapper vers le sud, voire de couper les lignes de ravitalement de notre groupe d’assaut. L’Armée rouge ne tarde pas 8 réagi et lance des contre-attacues pour dessert tau. Des offensives limitdes tentant également de fara diver sion afin de nous inciter & suspendre nos opérations. Les quelques T:34/76 qui se ruent sur nous se heurtent toutefois 8 nos Tiger qui, placés en défensive, ne leur laissent aucune chance. Nos projectiles de 8,80m les stoppent net dans leur éian, brisent toutes leurs velété, Le lendemain, la poche est réduite sans mal. Le majorite des soldets russes et de leur matériel est tombeée entre ‘nos mains, Seuls quelques chanceux peuvent s’échapper vers le sud pendant la nuit, profitant des attaques de secours menées dans cette direction. Panzer IV Ausf. H Karpigrppe « Sache» "krmée sbemande Union sovéique, stone, secteur de Narva ave 1044 AE EEN TS UN PLAN AUDACIEUX Une fois cette téte de pont éiminée, Panzer Graf nous convoque afin de nous faire part de ses intentions. homme posside des traits de caractire 1s duts, voire méprisants envers ses supérieurs, 8 qui il ne manque pas de rappeler qu'il eppartient 'eistocrati, mais per Sonne ne pense vraiment cu mal de lui. Avec e succes rencontré lors de cette premiere phase, il @ acquis notre respect et notre reconnaissance, Une fois réunis, iInous explique, toyjours de maniére hautaine, le dérou- ement de la prochaine phase : « Eh bien, Messieurs, voilé comment je vois les choses. Notre groupement tactique va mener une atiaque frontale conve la poche «Est de Krivasso 8 partir de la zone de départ que nous baptiserons « Kinderheim » Gardin d'enfants). se déplacera & travers la plaine et passera la vole ferroviaire. Ce coup de force sere mené par quatre Tiger dela 2. Kormpanie de fa schware Panzer-Abtailung 502. Apres avoir traversé le remblai de chemin de Fer, Is se rabattront vers la dite et se mettront en positon. Les quatre Tiger suivants transporteront une escouade dinfanterie et se dirigeront, comme ‘ls avaient le diable @ leur trousse, vers l"embranchement situé & 100 métres au sud/-est de la oie ferrée, Cet embran: chement doit re atteint dans les plus bref d6lais et teny ouvert codte que code, De cette faron, un grou: pement de quatre Panzer lV et de semi-chenillés pourra rogresser et occuperlaplaine quisétend au-dela de fe voie. Durant la nuit. un périmétre sera mis en place et ‘maintena jusqu’® ce qu'un autre régiment d’infanterie vienne prendre la reléve et établisse une ligne de front. Contact sera alors fait & Vouest et al'est. La principale chose que ie tens 8 souligner est que Fopératin entire doit se dérouter selon te calendtier prévu. Cota signitie {qu’aucun char ne doit restor sur fa route et bloquer fa progression. Le succes de toute 'action peut etre compromis par suite d'un simple retard. Je déciare expressément que chaque Panzet immobilsé doit re poussé dans le marais par tous les moyens possibles. « CHAQUE PANZER IMMOBILISE DOIT ETRE POUSSE DANS LE MARAIS PAR TOUS LES MOYENS POSSIBLES. » ‘A Des Panzer Waust E “Tiger se rassemblet sur eur 2ane de atpan Ouran cate hose de opératon. os ‘quipages ont atraeton formate de ouchor& Termemant eeu char. Lenonsespeet de celle ‘consi conan ‘rave accident esque fate de rales, acne plusieurs fertassins. Pht hat Un Ju 87 Sta sural une ft russe. Lrs de Poperatin {Stach , dont de res rena prison des Bombarsoments also 1 Pht eu: Un Borarver observe is Slenoure dane ural. Us wonme de feu che par Fane sowétique rene cet ‘roe esp prea Le responsabilté de la réussite de I’opération repose ‘entsrement surles chefs de cher, quel que sot leur rong. Tout est clair?» Nous lui répondons alors un tonitruant « Jewon/, Herr Grats D'un sourire un peu sarcestique, le comte nous fait, ‘comprendre qu'il n'est pas dupe de notre attitude enwvers sa facon de procéder. Aucun de ses traits de caractire ‘aura trouvé de place dans un livre sur les bonnes ‘manidres... Ceci étant dit, il continue de décrre son plan avec une surprise & la cle, «Tr8s bien. Jusqu’a présent, tour est assez simple. ‘Mais maintenant, i une question différente pour les Bordfulwer des Tiger. Avec quel batallon voulez-vous ‘combattre ? » [Nous nous regardons les uns les autres, étonnés par la gonérosité de cette offre, bion pou dans les habitudes du comte, Nous nous sommes immédiatement mis «accord sur un batailon dintantarielegere, avec lequel ‘nous avions deja fat le « coup de feu » «Tres bien, vous ‘aurez. » Oberst se tourne vers son adjudant. « Assurez-vous que ces hommes soient retirés des ‘avant pastes oui sont actuellement et soient amends ick Maintenant. partons de remplol des lance-flam- ‘mes, des pionniers, des observateurs d/artilere, et de tant d'autres détails. La supériorté aérienne dans le secteur sera assurée par notre aviation. Un semi- C’henillé radio assurera les liaisons avec la Luftwaffe afin de communiquer vos positions respectives, rapi- dement ot avec précision. Par ailleurs, vous recevrez vos propres cartes et photos aériennes pour Fopération. Les points importants sont marqués par des numéros. De cette fagan. n'y aura pas de malentendus et pas JOUR J Enfin, e 6 avril, nous rejoignons notre zone de ras- semblement situge juste derrire le « Kinderheim » Nous essavons de faire le moins de bruit possible pour préserverleffet de surprise, mais le rugissement des moteurs et le claquement des chenilles rendent nos déplacements peu dscrets, Heureusement, Panzer Graf a ordonné & notre artilere de tirer quelaues salves. Les détonations de nos obusiers et de nos canons cou- rent alors le vacarme que nous faisons. Décidément, le comte a pensé & tout avec ce bruit de fond ! Notre infanterie est déja sur place, et chaque Tiger voit plusieurs hommes grimper sur sa caisse. Tout se passe comme sur des roulettes. A l'heure dite, nous commengons notre progression. Conformément aux cordres, mais contrairament a mon habitude, mon Tiger ‘est positionné en seconde position dans la colonne, de facon & ce que, sila machine de téte est touchée, Je puisse toujours commander \'avance. Kerscher, ‘moi, Zwetti et Gruber, nous cheminans maintenant sur un axe étroit. Grace aux photagraphies fournies par le comte, nous connaissons parfeitement le relief ‘autour de Lemtibu. Chaque cratére de bombe nous est familier. Nous savons méme ce qui nous attend derriare ce fameux remblai de chemin de fer. J'ai une confiance absolve envers les trois autres chefs de char Nous avons partagé nombre de batailles, et je connais leur valeur. En téte de la progression, notre groupe re transporte pas dinfanterie montée. En revanche, Gruber et Zwett) accueillant chacun trois pionniers Ccensés nous aider si nous venions & tomber sur des mines. En cas de rencontye avec I'ennemi, ils ont pour consignes de sauter &I'abri du moindre couvert et se foire le plus discret possible Des Panerschitzen de ‘ohuere Pansenabetirg S02 Se-dtensent ase dont ‘ava 104g. Comequance ‘lec Tigea pes Sos guide ue tea, Des Parzrsnizen saree ‘ders acrachs au ane gabe dea our Lar pesenes detent ‘steaactistaue dea 2 Kompari de bse Ponaeraseang 502 ORGANISATION MILLIMETRIQUE Graf Strachwite s'est fait construire deux bunkers dans le « jardin d’enfants », un pour lui et autre pour son ‘adjudent. De la, il coordonne action de ses troupes. la méme pensé au fait que les fantassins seraiant plus 8 Vase lors de 'attaque sans leurs vétements d'hiver Dans ces conditions, i aregroupé, par compagnie, toutes leurs affaires et les 2 marquées o'un signe distinct de facon a ce quills pussent, une fois les combats finis, les récupérer dans un somi-chenillé spécialoment affrété our cela. Ani, nos hommes ne souffitont pas du foi. Pendant que Panzer Graf plane opétaton, son adjudant calcul la inte exacte du déclenchement de attaque en fonction de laluminosité, de mania ® ce que las teurs puissont discernor leurs cibles. La préparation dartilerie doit commencer cing minutes avant que nous partions ‘au combat, et le barrage roulant est censé se déplacer vers avant aprés cing nouvelles minutes. Ala fin de ce laps de temps, nous sommes censés avoir df franchi le remblai de chemin defer. Pu de temps avant e début de Vattaque, Graf vientnous voir, toujours muni de son baton de marche tradtionnel pour observer notre percée. « LA TRAJECTOIRE DES MUNITIONS FORME ALORS UN VERITABLE DOME DE FEU. » Aric dteustarges chenles o28 Tae progressentactemencurla Tour pression a sol owe lesempiche de ater es ‘chemns caossabes Ge Foperaton« Strachan, tes seme son tortement sis pour ‘cornoyor des toupes a plus ps de ia tne de front ou encare amener ‘durataement ORAGE DE FEU A rhaure dite, notre artilaria entre en action, Un vir table déluge de fer et de flammes, tel que nous n’en avons jamais connu aupravant, s'abat sur nos ennemis. Tous nos canons sont de la partie. Méme les piéces de Flak, canons de 2cm a te rapide, de 3,7em ou de &.8em, positionnées en demi-are de cercle, ouvrent le fou avec des tracantes. La trajectoire des munitions forme alors un veritable dome de feu autour de la poche « Est », Dens un premier temps, nous devons avancer jusqu’a la lisiére Sud de cette coupole de «clumiére », avant que les artloursnallongent leurs tis. ‘Maintenant, un régiment de NebelWwerfer lance raquette sur roquette, d’abard avec des projectiles au napalm, puis avec des explsifs. Leur effet est dévastateur, et la fort tout entre s'embrase, Les arbres hauts de plusieurs metres flambent comme des torches. Tous les Fusses ui’ étaient pas dans leurs bunkers sont immédiatement tués par les ondes de choc. Dans la foulée, des obu- siers, dont des 28cm, et artilerie dvisionnaire plonnent les positions adverses. Pendant le barrage, nous avons roulé vars le remblai de chemin defer & grande vitesse. Vassaut est une totale surprise pour les fantassins sovi- tiques qui, sonnés par renfer qui vient de s'abattre sur (ux, ne parviennent pas & croite que nous sommes dé) sur eux. Statufiés, certains nous regardent passer sans rdagit. Nous allons tellement vite que nous ne parve- ons pas @ nous servir de nos mitrlleuses contre eux. Toutefois, notre vitesse nous permet de prencre de court tun canon antchar gui, apparemment, était cansé barter axe d’epproche. Ses servants n'ont méme pas ke temps denlever le bouchon protecteur situé au bout du tube que Ketscher le détrit d'un obus explosif bien alusté, Nous ppassons lerembiai et obiquons le long de la voie ferée. Les positions des soldats russes sont sommairement ‘aménagées & cause de la tere gelée, et nous n’avons ‘aucun mal 8 les neutraliser sans subir aucune perte. Lelong du remblal, van a consteuit des bunkers en terre abritant des canons antichars, mais, de leur cété, is ‘offrent évidemment pas beaucoup de protection. Sept canons antichars, pointés vers.nos lignes, sont rapidement mis hors de combat « JORDONNE A MON POINTEUR D’EXPEDIER QUELQUES OBUS DE 8,8CM VERS NOTRE OBSERVATEUR D'ARTILLERIE ! » TIRS FRATRICIDES [Mes camarades et moi sommes de bonne humeur, cat la perose @ réussi au-dela de nos attentes, La minuteuse plarification de Panzer Graf a porté ses fruits. C'est & ‘ce moment que nous sommes pris sous un violent ti datileie. Les explosions nous encerclent, projetant de la terre et des pierres su a cuirasse de nos chars. Ivan a repcis ses asprits plus vite que prévu ! Mais comment ? Des tis aussi précis nécessitent un observateur d'atilrie surle terain, et notre barrage aurait da le mettre hors de combat ! Avec consternation, nous nous apercevans que ce sont nos propres pices qui nous ont pris pour cite | [Embusqué dans le « Kinderheim », homme qui régle le fou des obusiers de 75cm nous @ identifiés comme des chats soviétiques. Dans ses jumells, alors que nous sommes cachés en partie per le rembla,il rend nos Tiger pour des véhicules ennemis sur le point de contre attaguer. A fesil nu, nous pouvons voir les tejectoires ttés plates des projectiles qu filent vers nous. J’ordonne lune marche arrire pour sort de la zone mortelle afin féviter de prendre un obus sur latte ! Et, pournatre plus ‘grand malheur, nos gars tent tr@sbien et commencent 8 nous cadker de plus en plus précisément. Immédiaternent, je transmets par radio un message expliquant l'ereur, ‘mais les quatre obusiers maintiennent leur cadence sans relache. Je n'ai alors pas le choix et fordonne 3 mon pointeur dexpédior quelques obus de 8, Bom vers notre obser vatour¢atilerie avant que la situation ne devienne intenable, Pris sous notre feu, hamme doit changer de Position, et nous en profitons pour manaauvrer afin de ous soustaie a ce pilonnage > Serva egatemant se transpose troupes, les Stampescnaze partopantaaivement aux ‘operations menées on ‘aa fa dase secteur “de Narva, o leur pous ovules rend put rmanibies que Tiger. {¥ Protéaés parla masse dun Tiger. des Lanaser progreeset versa lane de font Les feu arene Soutigue, mas uss ‘aemande ), er causront Selourdes pits. Lvs de Toperatin » Schute» les senants gemmanaues Heroyati mataresse, DANGEREUSE INATTENTION Cette ereur d' identification a des conséquences facheu- 528 sur le déroulerent de notre opéretion. Distraits per Ces tir fratricides, nous n’avons pas pu maintenir la pression sur les défenseurs soviétiques, et ces derniers Cont eu le temps de se reprendre en amenent des canons ‘antichars dans les bois deriére nous. Soudain, un choc ssecoue mon Tiger! Nous sommes touchés su Farigre, la partie la plus faible de notre char !J‘ordonne au pilote de pivoter le plus rapidement possible, mais Zwett repare la menace et réduit au silence I'antichar et ses servants. I maintient ensuite la tourelle de son char en direction de laisiae afin de pouvoir contrer une nouvelle action. Hiles, Gruber est 8 son tour touché par un te venant de droite. Dans le confusion, nous n‘avons pas vu un ‘ute antichar caché dans un petit bosquet arbres situs 10s de a ligne ferroviaire. Le premior coup endommage ‘évérementle tran de roulement de sa montue, le second perce la cuirasse, et Gruber et son chargeur sont biassés paar des éclats, Notre réaction ne tarde pas, et un obus ‘eit voler en morcaaux la batterie russe. Prenant tous les risques, Zwetti s’engage sur un champ de mines afin dintercaler la masse de son propre binds entre celui de Gruber et d'autres piéces ennemies. Les dommages sont Jourds, mais le Tiger blessé peut encore se mouvoit, et le pilote entreprend de retourner dans nos lignes, protégé pat Zwetti. Juste 3 temps, car 'atilerie russe se déchaine, meme les piéces lourdes placées au sud de Narva rej {nent la batalle. Ivan veut se débarrasser de nous ! L'ACTION CONTINUE Pendant que nous faisions le gros dos, Ia deuxiéme formation de quatre Tiger @ atteint embeanchementsitué 2100 matres au sud-est de la vie fer. Autour de nous, les fantassins soviétiques commencent & s‘organiser, ‘mais nous n’avons pas le temps de nous en occuper. "Y Destantassinsalerands de T 34 vebioment tm abs onan a te ‘teint a touraee par un bus do gos cals. Descente aux enfers pour un As ‘Avec Iside de nos soldats, note Kommandeur,"Oberleu- tant Von Schiller, maintient ouvert le passage entrée de la forét marécageuse, Mahheureusement, le batailon

Vous aimerez peut-être aussi