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UARME BLINDEE
CAVALERIE LES PORTE-AVIONS
FW 190 JABOS
PANZER IV
Editions Caraktére - Résidence Maunier - 3 120, route Avignon - 13 090 Aix-en-Provence - France
Tél: +33 (0)4 42 21 06 76- WWW.Caraktere.com Batailles & Blindés n° 71
0) hy) Sa SS ee cso
ne constitue pas la menace principale, & inverse de encombrant voisin quest la Chine. L'Arma
Chers lectours, chers amis, bbindéa indienne, "indian Army Armoured Corps, est done contiontée & un pouvoir décisionnel
Comme le veut la tradition, accom: tenant compte de cette réorientation. Massivement équipées « & la russe », les unités biindges
pagne la sortie de ce numéro de indiennes sont en cours de 6organisation et de modemisation avec I ade de leur fournisseur
Batalles & Bindés do mes mollours traditonnel, en attendant la mise au goint par industrie nationale de chars purement inciens,
voeux b chacun dente vous,
2016 commence leurs en fanfare,
veau livre, Wehamact ont 12. z cu -anzerjager-Abteilung
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Ursin st water Mw et www.carakere.com ry on men fen UARME BLINDEE GCAVALERIE INDIENNE
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L'Indian Army Amoured Corps (IAAC) a été créé en 1947 par la répartition, aux deux tiers
pour I'Inde et au tiers pour le Pakistan, des unités blindées de I’Armée indienne britannique
(British Indian Army). Comme pour I'armée de |’Air indienne [1], cette naissance a prédéterminé
son organisation et son emploi. \Viais aprés des dizaines d’années d’ opérations face a I'ennemi
héréditaire pakistanais, I'/AAC doit aujourd'hui faire face a un double défi : modemiser des matériels
dont certains sont entrés en service il y a plus de 30 ou 40 ans et se réorganiser face 4 un nouvel
adversaire stratégique sur un front a l‘opposé de sa zone de déploiement « trai
tredition, elle, est toujours bien enerée dans
AAC actuel, avec des régiments portant
toujours des noms hértés dela priode col
riale ou pré-coloniale : Duke of Connaughe's
Lancers, King George Light Cavalry ou le Deccan Horse,
unité er6ée en 1790 par le Nizam a’ Hyderabad (2)
LIAAC est désormais composé de 63 régiments montés
sur une vari6té de matérels, comotant plus de 3 500
chars, répartis en trois divisions bindées et cing brigades
indépendantes articuées dans hut rounements« inter
‘mes » incluant des héicoptéres de combat, de transport
et des anpuis d’artileri, dans le cade de la stratégie
de défense du teritie,
LHERITAGE DU RAJ BRITANNIQUE
Aujourd hu, ne reste qu’un seul régiment de cave:
lerie 8 cheval dans I’Armée indienne : le 6st Cavalry,
heritier des trations de plusieurs unites de la Seconde
Guerre mondiale amalgamées apres indépendance en
1954. Utlisé initalement lors des cérémories, ce 16g)
‘ment remplit désormais des missions de sécurité inte
rieure et de police. Sa derniére opération militaire fut.
‘sa participation 8 la guerre indo-pakistanaise de 1971
loxiste toutefois une autre unité & cheval, le President
Bodyguard (PRG), cui, si ole est toujours montée, utiise
6galement des blindés pour remplir son ble. Le PBG fut
déployé aussi bien pendant la Premigre Guerre mondiale
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Ia guerede 1985.03
ionnelle »,
‘que la Seconds, ilustrant ainsi importante participe
tion de I'aimée des Indes aux contlits dans lasquels.
Je Royaume-Uni était impliqué. Ayant conn plusieurs
appellations, i se devat, a rigine, de protéger le gou:
verneur général de la Compagnie des Indes Orientales
(Governar's Troop of Mughals), puis e vice-ri des Indes
(Wiceroy’s Body Guard) et, entin, le dernier gouverneur
général de I'Inde indépendante (Governor-General’s
Bodyguard), Lord Louis Mountbatten.
LIAAC actu! hérte en effet de histoire, parfois mou:
vernentée, de la présence anglaise aux Indes, marquée
ar des lutes contre les tats royaux ou aux confins de
empire, comme F Afghanistan (2. Les unités & cheval
furent peu & peu équipses, & partic des années 1930,
de blinds tropicalisés pour le « service colonial ». Ces
‘adaptations de matériels britanniques débouchérent
‘sur une production locale qui donna, par exemple, le
célébre Armoured Carrier, Wheeled, Indian Pattern
(ACV:IP) Dhar, basé sur des chassis FordiGMC impor:
tés du Canada, qui fut déployé sur plusieurs fronts du
second confit mondial
[H]aembets(P). «Lame der nene, ene cts
mademiston»,Adextoural "4, aod septembre 2018,
[2] aonarguos ayant égné uequau 13 soptoméve 1948 et Fnvasion par nde do Pt
{UHyorabd. stern independant apes a parton de ine ou abla
[2] « The Rise of he Bath Empe in a 2, Une Kingdom National Aves CREUSET
DELA SECONDE GUERRE MONDIALE
Durant cette guerra, les unités blindées de Armée
indienne britannique, engagées sur les différents thea:
tras d'opérations, servirent sur des équipements bi
tanniques et américains, notamment Mé Sherman (en
service jusque dans les années 1970), Grant Mik. / et
Stuart, Les 2,5 millions de soldats indiens mobiles
participerent aux cempagnes du Levent, o'Egypte et de
Libye (notamment & la batalla d'El-Alamein), & I'écre
sement de la rébelion irakienne et eux combats du
front de Bimanie entre 1941 et 1945. lls furent recon:
‘nus pour leur courage et décorés en conséquence
Le Feld-Marsha Auchinleck, commandant en chef aux
Indes entre 1941 ot 1947, admit que sans les troupes
Wilayanta
Ames iene
Font ccsidenta no, aacemtre 1971
indiennes, le Royaume-Uni n‘aurait py mener bien les
doux contlits mondiaux.
Aprds avoir 616 ainsi forgé sur les champs de bataile,
YAAC fut, dans un premier temps, uniquement équipé de
‘modéles anciens hérités dela que, comme par exemple
le Daimir Ferret Scout Car, jusqu’a entrée on service
du char Centurion M/k. Vif au début des années 1960,
en parable de colle des premiers T55 sovietques, Coux-i
{urent peu @ peu remplaces par les Vijayanta (« victo:
rieux » en hind nationaux : 2 200 ont eté produits sous
licence de Vickers en Inde jusqu’en 1983. Ce premier
tank « indigéne » fut maintenu en sarvicejusqu’en 2008
tgr8ce & plusieurs modernisetions, bien qu'il at été vem-
placé progressivement par des T-72MI1, initialement.
achetés en URSS, puis produits en Inde sous fe nom
d’Ajeya ct modornisis dans attente du programme Atjun. <7 cup ne
parade mae Pls de 1700
nemplaes ot ce tabs
finde sous Noece sso
fhm niveau avec aut
Sfoproique et system det
‘macernsés, Aaya es i pom
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Sianye an
4 Vivek Raghavan
‘ia Grounds Mos of
Criginal aun Tas»,
Doerseneus mah 2045
[5] jay Mona, « siateotan
bate teks to replace 7-72
Tho Tebure, in 2015
‘Avec l'entrée en service des T-72, BMP-2 Sarath ou
encore des BTR-50, nde @ peu 8 peu soldé son heritage
britannique issu de la Seconde Guerre mondiale pour se
tourmer vers le partonaie russo, qui est avjour hui e soul
fournissour de blindés at chars de Indian Army, comma
"lust I'acquisition de T: 908 dopuis 2006, De fit, Now
Dehli a aligné, au cours de ces derniéres années, une
‘grande variété de matérels soviétiques (T-88, PT-76,
BTR-152, 60 et 80, BMP-1/2, PRPR-3, BRDM2, etc.)
De son cote, Arun n’entieraen service u'en 2016, suite
'& des problames techniques, alors que son développement
‘8 commence dans les années 1970 ll. La plupart des
binds « indiens » sont des ders de BMP-2, avec tou:
tefois quelaues programmes on développement, comme
le Future Ready Combat Vehicle (FRCV) devant sorvir de
plate-forme mult-usage pour remplacer les T-72 & par
tir de 2028-27 i,
Du jour au lendemain, les anciens « frares d'armos »
de la BrSh Indien Army deviennent ennemis et s'0p:
osent durant la Premiére guerre du Cachemire en
1947-48, Formées ensemble, ayant combattu céte
' céte avec des matérielsidentiques, les deux armées
sont encore encadrées par des officers britanniques.
Le front se trouvant & haute altitude, dans une zone
sans infrastructures, les belligérants durent construire
des routes, des ponts, aérotransporter leurs troupes et
méme, dans certains cas, démonter des chars Stuart
pour les transporter par convois muletiers et & dos
d'hommes lors de la bataille de Zoli Pass (a 3 500
metres en plein hiver) ! Cette premigre confrontation
dovait déterminer organisation des deux arméos riva
les pour les décennies suivantes, avec une concen.
tration de forces conventionnelles (et méme d'armes
nuciéaires tactiques) de chaque cdté de la frontiere
indo-pakistanaise.
UARME BLINDEE GCAVALERIE INDIENNE
‘ADe haut en bas
© cnar Aun de conception nea aco 8 foocasin dune etémeonie. Bien que
‘ese auserace ac dans plusieurs units ce moctlecomal des protiemes ochnques|
‘ecurents at de rear. De oe ft I nes pas encore deploy de fagon op
‘jun eat un archer ghque asant pare e Tépopee Mahabharata. OF
* Le Victor ar a pou & pou romplaé les Centurion Mark dans los années 1980. Noms
‘Wayanta (clrieus, es cars ot 6 produ en Inde saue dan les années 1860 Col, Goosy
+ fun ark équiog dun sytémeantinnes fos de a parade Jour dea Républave
(28 janvier 2001, celebrant independance de finde. trays Peto Le tout nouvel IAAC participe, en 1948
et 1961, aux annexions de IEtat princier
df Hyderebad et ce la colonie portugaise de
Goa. En 1966, les Centurion connaissent
leur bapteme du feu, aux cotes des ant:
ques Sherman et méme d’AMX-13 francais
(certains sont canturés par es Pakistanais et
‘éutlisés contre laurs anciens proprietaires ;
AAC ne retitera co madBle du service au’a
la fin des années 1990), face a 'Armée
pakistanaise équipée de chars américains
Ma? et M48 Patton. Chacun des deux
camps aligne alors plus de 250 tanks ot
les engage durant la batalla de Chawinda,
le plus important combat de chars post
Seconde Guerre mondiale.
En 1971, 8a suite d'une insurrection locale,
lade décie de « itor » lo Pakistan Oriental
le futur Bangladesh, en engageant plusieurs
divisions blindées chargées de capturer
rapidement les axes et sites stratégiques.
A cette occasion, elles détruisent plu
siours dizaines de chars et contribuent ala
capture de 90 000 soldats pakistansis.
SiTAAC joue un réle d’appui dans les
conflits suivants, son intervention au Sri
Lanka ou lors des missions de maintien de
la paix est plus discrete. Par ia suite, les
Caractéristiques du front pakistanais Nord,
‘montagneux et &haute altitude, qui favorise
lo combat d’artilvi (sans vue directo) ou
intervention des avions et hélicopteres, ne
se prétent pas 8 son déploiement, notam:
ment durant la « guerre des glaciers » en
1999. Les chars, deverus lauids depuis ex
plot de la betaille de Zoji Pass, ne peuvent
plus interven et servent done & la defense
des zones arides du désert du Ther faisant
office de frontiére « Sud » entre 'inde et le
Pakistan. Il faut préciser que New Delhi n'est
.qu'a 300 km de cette frontiére, offrant done.
peu de profendeur aux Ingiens pour réagie
fan cas dinvasion. La stratégie indienne ost
essentiollement defensive dans son organi
sation et sa posture.
En 2012, lo ministere de la Défense indien
' annoncé la mise sur pied de six nouveaux
régiments, chacun équipé de 68 chars lourds,
ainsi que trois batallons dinfanterie méca
risée montés sur BMP-2 [6]. Ce projet de
création o unités 1épondait au déploiement
de plus de 200 000 soldats chinois dans la
région du Lanzhau, face au Ladakh, dans le
nord de inde (la Chine a attaqué en 1962
par les epproches « plates » du Tibet! et plus
de 180 000 hommes dans le Chengdu face
aux Etats cu Nord+Et : fe corridor de Siliguri
Fetcite bande de tere alant ces derniers au
rasto do 'inde, est une approche naturel.
dfattaque tant Etat du Sikkim y est surplombé
par la Chine, L’abjectif da New Dehli était
‘aussi do cr6ar 2 divisions d'infanterie de mon
tagna (40 000 hommes ou 100 000 on tout, selon les annonces). A ce jour, pour faire face & empire
céleste, I'Eastern Command ne dispose pas d'unités
blindées organiques, principalement présentes dans les
‘commanciements dediés au Pakistan, Cette réorganise:
tion, nécessaire au vu des enjeux stratégiques, connalt
différents aléas, principalement dus aux questions buc-
gétaires mais aussi au développement parfois retardé
des programmes d'aimement « indigenes wf. En effet,
‘malgré un important budget, la Defence Research and
Development Organization rencontre des dfficutés lors
de la phase d'ndustralisation des programmes qu'elle
développe, dans V'armée de Terre, rarmée de Air ou
a Marine. Cola pose non seulement un probleme de
disponibilté ~ offcielament, 124 Arjun ont 6té admis
en service actif, mais ne sont pas opérationnels ~ mais
‘aussi un probleme de dépendance aux importations.
Lanscessite do fave face a une armée mocanisée utilisant
los approches plates ou les valéos doscondant do ima:
laya explique le maintion d'une Arme Blindée Cavalenic
importante au sein d'une armée dédiée & la défense
du territoire, dans une doctrine dite du « Cold Start»
Le« réchauffement » des relations aves la Chine, panctué
de négociations sures fronticres, est également un des
éléments cimensionnant le renforcement des moyens.
Sila Chine est un voisin pouvant s‘avérer menacant,
allant jusqu’ occuper des portions isolées de teritoire
Indien, i n‘en reste pas moins le premier pays exports
teur vers tinge et le troisiéme importateur de produits
et densées indiennes. A New Dehii, certains stratéaes
Cont consid que la montéa en puissance de 'armée de
era
cer
oct
Baers
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Peaster
Paar
"ARME BLINDEE CAVALERIE INDIENNE
Terre, ude Air, face als Chine pourrait re interpétse
comme agressive et quil serait aréférable de poursuivre
les négociations pacifiques. Seulement, de son céte,
Pekin y voit un signe de falesse et continue sa strategie
dite du chapolet de perles dans océan Indien ou encore
récidive avec des pénétrations/occupations éguliées en
territoire indien. Dans ces cas, I’Armée indienne tarde
toujours & réagir,laissant passer plusieurs jours, voire
semaines, avant d'acheminer des moyens sur place.
La question du développement des infrastructures rou:
tieres ot frraviares réapparit alors de facon récurrente
‘cas occasions en vue de faciiter ces déploiements
dans I'Himalaya. Ces projets, généralement annonces.
en période électoraie, sont le plus souvent retardés pour
des raisons diplomatiques ou budgétires. Cependant,
la Chine, elle, dévelogpe son réseau router et ferroviire
do autre cote do la frontiér ot par dos axos do contour
‘noment, au Pakistan ot Birmanio, manant une véritable
strategie d'encarclement
PARTENARIAT OU DEPENDANCE?
(On I'a vu, I'IAAC indien n'est composé que de
matériels étrangers depuis sa création : ceux de
ancienne puissance colonial, ceux du ¢ lointain »
partenaire américain et ceux du « fidéle » parte:
naire russe. Bien que Inde fasse encore partie du
mouvement des pays non alignés, elle 2 toujours pu
‘compter sur le soutien de I'URSS puis de la Russie. —
Maigré ce len fort, qui se tradult par une quasi-exclus
Vité dachats dans le domaine des avions, des hélicop:
teres, des sous-marins et porte-avions, les problemes
de I'Arjun découlent de composents importés depuis
Ja Russie. Celle-ci semble profiter de ces retards pour
régulibrement proposer de nouveaux équipements,
rmodéles (achat de 1-90 au vu des retards de 'Ariun)
u kits de mise & niveau. Cette relation particuliere
tient aussi au fait que Moscou n‘a jamais conditionné
son soutien fi]: Inde dispose toujours dalleurs d'une
Certaine latitude d'action au niveau régional (ses inter
ventions extérieures n‘ont jamais 6t6 crtiquées, ot son
armement nuciéaire indépendant complet, vectours
ft tétes, n’est soumis & aucun conte). Depuis une
dizaine d’ années, les Etats-Unis ont décidé de se rap:
procher de inde pour sa position en Asie permettant
do contonir 'expansion géostratégique co la Chine
‘Si Washington a vendu & inde des holicopteres, des
avions de transport et quelques navires d'occasion, ele
1a pas encore pu se substituer la Russie, notamment
dans le domaine des chars. Des pays européens sont
ésents dans l'artillerie ou aviation, mais ne four
rissent pas de tanks. L'VAAC indien est & dominante
russe et devrait le rester au vu du rythme de mise
fen service effectit des Aqun et du besoin indien de
renouvellement de son parc de blindés.
Pour tenter de limiter 52 dépendance aux importation
(dont 76 % en provenance de Russie) et afin de dim:
‘nuer le coat d’ acquisition de ces matériels tout en
développant sa base industrielle et technologique de
défense, le gouvernement du Promiar ministre Modi
amis I'accent sur une politique dite du « Make in
India » visant& faire fabriquerlocalement les matériels
militares dont inde a besoin. Mais, au-dela des pro
blématiques déja abordées, cette politique rencontre
des diffcultés inhérentes & outi industriel du pays Aun tose ts
‘en on a8 2008
‘vac da a baneve
{de Chena en nde
borat dorgne nse
‘rat tose
‘este ae ure
nopal founissour
fen mete des ores
langes ndennes,
1 somblerait que les entreprises de défense indiennes, publiques ou
privées, ne parviennent pas a concevoir, industraliser et assurer le
soutien logistique de systémes d’armes complexes. Elles produisent
des composants, des sous-systémes ou des matériels « simples »,
comme des canons, des camions ou des navires, matériels qu'elles
commencent 8 exoorter ; cependant, jusqu’a présent, sans aide
G6trangere, elles n‘ont pas encore réussi 8 mettre en service d'avion
da chasse {le Light Combat Aircraft ou LCA connalt das retards ot
problémes conséquents}. d'hlicoptéres (des Apache soront produits
sous licence américaine} et de sous:marins (nucléaires ou Diesel
(olBien vt ale
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Le tank «x» est un
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UARME BLINDEE GCAVALERIE INDIENNE
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sont fournis par la Russie). Le cas du contrat Medium Multi-Role
Combat Aircraft est ilustratt = bien que Hindustan Aeronautics
Ltd. soit en charge du LCA et de programmes de missiles, la so-
ciété a dO reconnaitre publiquement ses limites pour intégrer puis
Construire un Rafale. Donc, malgré entrée en service de I'Arjun,
et le FRCV (orogramme euavel participeraient les Russes). "AAC
reste & 100 % équipé a la usse, sans projet intégrant d'autres:
partonairos. Sachant que I'armée de Torre dovrait renouveler ot
augmenter ses unités blindées, il s‘agit pour VInde a’un défaut
Important dans sa stratégie d indépendance.
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CORRIDOR DE SILIGURI
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NORD
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Iusqua ce qu'te Stance a Fassaut
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‘Ses promeresvelables diate,
1K pou Kor noyau. Le
terme exprinant fextonce
im seer en met! da
> En septembre 196, es premiers tanks
‘bitaniquesentent onsen & Fis.
‘Les emis ont sumer cn lt
anticenade,soulgsa le at que Teta
trae brlanique erat ue reponse
‘face des Landsor Na-Brules
sont les Allemands aui
les premiers, ont été
confrontés alanécessité
sde.combattre des engins
bbindés. Dans son rapport,
apcds la premidre atteque de Tanks de Uhistoire &
Flers-Courcelete en septembre 1916, le chef détat-
major dela 3. Heeresgrupoe éerit :« Lors du deine
‘combat, fennemi a employé de nouveaux engins
de quorte, aussi cruols gulls sot efficaces. »
UNE INVENTION
NECESSAIREMENT ALLEMANDE
En dépit du semi-échec par lequel se solde I'enga
‘gomont cos Mark / britannique, los tactcions du
‘Kaisor so mattont immédiatemant on quéte ¢'uno
parade, Dans se note datée du 5 octobre 1916,
F'état-major de la 6. Armee édicte les premieres
ccontre-mesures & appliquer
«Il ne peut pas du tout étre exciu que les Anglais
‘vont maintenant utiliser ces véhicules sur un autre
point caime du front, parce que leurs effets dépen
dent de la surprise pour obtenir un succes Facile
Pour cette raison, il est nécessaire que chaque
homme de notre cété entende paler de ces véhicules
ot il doit savoir quis ne sont pas dangereux sils
sont correcternent contrebattus. Aussi, je requiers
de chaque commandant de tenir compte immédia
tement das instuctons suivantes.
Le feu de Vinfanterie esti
dage, de méme que es écats ot les potites charges
explosives, tout comme, probablement, le tr de
mitraileuse concent¢é. Mais il est certain que les
coups directs de Fartilere, tant des petits que des
‘08 caliores, sont efficaces. S'l est possible de
créer une explosion dans engin qui est empl une
grande quartité de munitions, les effets internes
déboucheront sut la destruction,
De cal, il découle que la défense contre es chars
est la promire tiche de artilorie de tous calibres,
Panzerjéger Abteilung +
du canon de campagne A celui de tranchée
Is doivent étre mis en action aussi vite que possibie
Pour que dés qu'un coup direct soit réalisabie, i sit
effectué sans mettre en danger notre intanterie.
Si de tels véhicules viennent & aoparatve dans Ia
zone couverte par une batterie, ils doivent étre
immeédiatement considérés comme les cibles les
plus dangerouses. S'ils parviennent & proximité
de nos lignes ou méme derriére, les tis doivent
antinuer contre eux sans tenir compte de nos
fantassins, qui doivent laisser un espace pour
le tir de précision de notre artillrie en réalisant
tun repli ite
En oute, las mivalleuses doivent essayer de péndtver
les bindages en trant sur un seul point. Les partis
‘vulnérables qui offrentle plus de chanc
sont los mourtiéras ot los periscopes.
I1sora aussi possible pour los fantassins courageux
4 sappracher du véhicule quand il progresse len:
tement vers nos lignes. Is y arriveront en rampant
jusqu’’ proximité et en langant des grenades & main
au niveau du train de roulernent au des meurtiéres,
Par-dessus tout, les portes sont une bonne cible
2 genre dattaque. L'expérience de Ia Somme
pris que air est sichaud et si viie& inte
fleur que, partis, les aquipages sont foreés cf ouvir
de temps en ternps les tranpes. Ce qui eprSsentait
une grande oppartunité pour lancer des grenades
aVinterieur. »
En premier recous, los combattants n‘ont d’autros
choix que d’utiliser des munitions de type K [il
Ces bales sont dotées d'une &me en tungstene,
tun métal rés dur, d'une masse volumique pres
‘que deux fois plus importante que le plomb et
‘capable de parforar le blindage des chars Mark if
‘engagés & Arras, Toutefois, 'arrivée du Mark IV,
8 la protection rentoreée, rend ce projectile inet
ficace. Les premiers mayens réellement dédiés
consistent entre autres en I'extrapolation du fusil
Mauser en une version anticher pouvant ter des
balls perforantes de 13,25 mm : le Tankgewelr 78.
Cette atme n‘apparait qu’a la fin de la guerre. Les servants tavailent par équipes de deux : un tieur
et son pourvoyeur chargé d assure la protection rapero:
chée et de transporter 112 cartouches complementaites.
Le recul est énorme et meurtit repaule de utisteur
‘us, es deux hommes échangentils souvent leurs res.
Une mitraileuse baptsée TUF (, tirant le méme type de
munition, est en cours de développement au moment
de I'armistice.
Des Minenwerfer sont montés sur des chassis prévus
spécialoment pour un tir en basse trajectoire avec
tn résultat tr88 prometteur, alors que chaque armée
allemande en position sur le front de Ouest se voit
dotée de dix canons antichars montés sur camion.
En dépit de ces mesures prises dans I'urgence, le chat
de combat utilisé en masse par les Britanniques durant
les batalles de Cambrai, du Hamel et 6'Amiens laisse
fn tous cas c’amers souvenirs aux jounes officiers
Qui doviondront, quelques années plus tar, los futurs
généraux de la Wehrmacht. Neanmoins, ces rencon:
ties de plus en plus fréquentes avec les monstres
d'acier ont débouché sur I’ébauche d'une tactiaue
de contre-mesure plus élaborée, qui, aux dires des
instructions du grand quartier général dela Kaiserheer
fen date du 12 aoct 1818, semble porter ses fruits
« Liennemi a employé dans ses récentes offensives des
chars plus petits, plus mobiles et iourdement blindés
fen nombre croissant. L'infanterie suit ces tanks en
formations massives et morcelées, Contre ces nou:
veaux engins, les mitcalleuses, méme utilisées avec
dos munitions perforantes, sont presque inutiles, mais
dos tirs directs par de I'artilero de campagne sa sont
révélés tes efficaces. Nous devons done nous effarcer
installer autant que possible ce genre de piéces de
maniére & ce qu’elles puissent engager les blindés
& yuo. Cola doit étve fait aujourd'hui | Ainsi, artillerie
de campagne devient responsable permanente de la
défense antichar, mais une assistance lui seve four
nie par les Jeichte Minenwerfer sur chassis & trajec:
toire plate parle lencement de charges agglomérées
(3 85 grenades & main attachées ensemble) ou par
des mines antichars, La tache principale de 'infanterie
est maintenant ¢’engager les fantassins qui accom
pagnent les chars. Comme linfanterie ennemie suit
habituellement les biindés avec trés pau o'élan, nous
avons presque toujours réussi la séparer des biindés.
AAinsi, méme les chars ayant percé se voient obliges
do se rotirr. Par cotte méttiode, toutes les récen
tes attaques de char ont été complatement brisées.
Mais la concition nécessaire ou suecis est que les fa
tassins ne perdent pas leurs moyens et quis leissent
Vartilore s'occupor des tanks pendant qu’eux-mémos
sfattaquont & lour accompagnement. Les soldats no
doivent pas se replier face aux blindés, mais faire
‘mouvement sur les flancs et mettre en action immé:
diatement les mitralleuses pour tirer sur les troupes
d'assaut, tandis que des détachements individuels
sont envoyés prendre les chars & partie par-derriére
avec des grenades agglomérées. » I
Une forte somme d'expériences est ainsi rassembise par
la Kalserheer durant les hostités, et, au moment de la
rise sur pied de la Reichswehr, la question de la cape:
Cité des Landser & arréter les chars est immédiaterment
[P1TuFesttacronyme de Taku lger: cha avon
[1 Taduction de documents ated part
(a) Pak est Paneer Awan ‘Le Fok 3598 3,70, cong par Rinne, ot ete
our la premévefol’enconallon de comoat pendant a quer
{Espagne En ean décawve, es servers pewent soar
Tahiuteurds touce en abatant sa pare supsroure.
F Le cévelopement cu st anichar Panzericse 38
tissu des elours denpeence de la Grande Guet
Peu eicace, sera rapeement ett es prembres.
fgnes Bunsen Best 280 D0 esheadh
<< imposant anor ReauserTaeagevenr 78 pout
tues das muntbns pertrates de 13.25 em Cee
‘ame, qu apperata premer cont mondial,
festnovmalemert evi par deux hommes. LOC
rise en compte afin d éviter d avoir recours & des exé-
dients développés & la hate, Tant et si bien que deux
ares sont développdes pendant 'entre-deux-guerres.
Lune est essentiellement portative et se place dans
la continuité du fusil Tankgewehr 18 développ6 par
‘Mauser: le Panzerbuichse 38. rapidement remplacé par
lo modele 39 plus efficace. Et pour combate les engins
‘plus lourds, un canon antichar de 3, 7m est intraduit. La
version inital, baptisée 3,7cm Pak L/45 @, est dotée de
roves en bois et est hiopomobie. Les premiers madéles
Contront a inventaica de la Reiehswahr dés 1928. Mais
los précoptos do la guorre motoriséa imposent d’aban-
donner les chevaux au profitde camions. Pour permettre
tune vitesse de déplacement accrue, les ch8ssis sont
auipés de pneumatiques montés sur des voles d'acier
Cette modification apparait en 1934, les pi6ces recoWvent
alors la désignation de 3, 7em Pak 36/36. 1 est 8 noter
‘ue le tube reste identique a la version originele. C'est
‘avec cette erme que la Heer va entrer en guerre
Los théoricions allomands, tels quo Fritz Heigl, pré
voiont, dds lo miliou des années 1920, Iutiisation an
masse do chars coopérant avec 'infanterie. Les pro:
‘108 des Sovietiques en la matiére ne laissent en effet
‘aucun doute sur la réalité de la menace biindée, que
les Allemands se doivent de pouvoir contrecarter. arma antichar s‘invite alors dans le débat. Elle est
brandie tant par les promoteurs de I'Arme biindée que
par ses détracteurs. Les uns affiement qu'l faut mettre
sur pied de forts contingents mobiles de chars pour
contrecarrer cette puissance d'arrét statique qui est
fen train d'émerger; les autres estiment, au contrare
‘ue la défensive va nécessairement I'emoorter et gui
ne faut pas suivre cette vole, mais plutét miser sur
le renforcement de la force de frappe des fantassins,
comme cola a fail porter sos fruits lors de offensive
Dans son ouvrage tactique Achtung Panzer! Heinz
CGuderian s'étend languement sur limpoctance de cette
‘azme en even. Dans son analyse il décrit trois types
de terrain, ce dernier consttuant évidemment 'slément
primorcial & prendre en compte. Il est viai qu’a 'épo-
‘que ob il écit son live, les capacités de franchissement
des engins blindés sont encore reativement limitées :
les moteurs manquent singukérement de puissance, et les
suspensions ne permettent pas de se mouvoit aussi bien
en terrain difficile que 0 feront par exemple les T-34
cMhea> délenchés auprhtomes 1518. D'im pont YLApeMPakssneplse queues enndes ps tr. Ls promi catspai de tr
de vue conceptuel, un consensus émerge en Allemagne ae ao at ae rain est baptisée Panzersicher, c’est-8-dire que I'environ-
Ferme entcher west pas consdeée comma une ame aaegubureml tte enn pemet cetanoment pas omplo de binds
offensive, mais bien comme un moyen de protection. “saan inimeveraet_ I s'agit de pentes rides, de tases et de zones forte
Les généraux dela Heer utisent onc au dépert les _eapede marae Let men oisées, de zones bordées de coupures humies
termes de PenzerAbwenrEinheten, untés antcnars, “MEEAMETN.ECEYON 5G25 et profondes. I rvest done pes nécessaie ce les
Calls ci sont prioritairoment attribuées a rinfanteria, ddestactewrs motofess. pourvolr on armes antichars, Viennent ensuite les sites
dits Panzorfommend, ot wsago des chars est aidatore.
Les vehicules bindés peuvent passer, mais rsquent d'etre
fortement handicanés dans leur progression. Guderian
cconsidére que les zones urbaines, qui permettent aux
fantassins de trouver faclement des endroits pour se
protéger, entrent dans cette catéyorie de terrain. Enfin,
ily a les tercitoires appelés Panzerginstige, c'est-b- Aut systtme tame
{sts peu atapé ae besans
Panzonager Frahand
fst oud, mangue
demoyens de deers
Fapprechee et stave
spondeusen mater
premiéessrateiques.
na sera produ qn pette
ste pour users cassis
“cng par Porshe das
‘cate des couse peraue
pourlsebeeaion au ge
1 Feat dea some dos
‘evn ot es enews
sso aguoner Vest
Te chasceurde chars Wl
our équpe les sons
bindeesstemandes
Ccetike monet en ne
‘en Noman dans fos
fags de a 116 Paneer
wpe
eb pce do 48 cates
Notons que les chasseurs de chars de type
Ferdinand ou Hornisse se retrouvent en prirté
dons des schwere Panzeriager-Abteilungen.
lis y seront remplacés par la suite par des
Jagdpanter et des Jagctigr. Ces unités lor
sos sont des dtachoments ndpendantsplacés
‘onrésorve o'arméo ot comprannent on théorie
tuois Kompanion do 14 engins, auxquolss'siou
tentles trois de état major, portant la force de
frappe a un total de 45 automotours. Les K.St
‘No 1943, rotammentlan® 1486 précisant
les forces d'une Panzerjdiger-Kompanie équi
ppéede Hornisse, évoluent pour ressembler, du
‘moins au niveau de laaispersion des bouches
‘fev, 8 Forganisation qui prévalet dans celles,
dotées du Panzer I monté de la pidce tcheque
de 47 mm. L'erdre de batalle qui entre en
vigueur le 8 soit 1943 dispose de tais Zige
de deux engins avec un de plus au niveau du
‘Sab et tois dans a Panzenidger-Gordt Reserve,
(eo tableau dos effects est remplacé, lo 1 no
vernbxe de la méme année, par un ute plus
Classique comprenant trois pelotons de qua:
tre blindés en plus de deux autres attibués &
Fétat-major. Ajoutons que les différents types
de Marder qui existent toujours au sein des
sschnelle Panzerjéger Kompenien recoivent un
forganigramme similaire @ la meme date en
adoptant a K.StIV 1 1484. Cette demisre est
ingifféremment valable pour les versions de
Marder élaborées & partir de Panzer lou de
Ponzer 38(0, quielles soient surmontées du
Pak 40 ou du 215-3.
UNE STANDARDISATION
EN MARCHE
Le début de année 1943 voit une évolution
sensible en termes de matériel, le concept
de la superstructure ouverte étant aban
dlonné au profit d'une gamme d'automoteurs clairement basée sur le Sturmgeschitz. Le nouvel engin
différe cependant sur le choix du chéssis, car la lutte
‘ntichar demande une pice plus imposante de 70 caliores
~ encore & étude - quine saurat trouver sa place dans
Vrexiguité de la caisse du Panzer
C'est donc le train de roulement du Panzer IV qui est
sélectionné pour servir de base & la nouvelle Famille de
Panzestiger amenée entre en datation dans les Panzer
Divisionen. Les exemplaires de la premidre série de ce
Jagdpanzer IV cegoivent cependant un Pak 39 L/48,
done de seulement 48 calibres. La caisse est profie
de manidre & disposor d'une sihouette trapue optimisée
pour le combat antichar ot fate de plaques de biindage
idéalement inclines. En janvier 194, la puissance de teu
{du Panzer IV est renforcée par le emplacement du tube
paar le 7,5¢m Stuk 42 de 70 calibres, enfin mis au point.
La vitesso intialo d'une Panzerpranato 29 passe alors do
"750 8935 mis, amelioration substantele des performan:
ces qui permet d'eugmenter de 55 % énergie cinétigue
pour percer les cuirasses ennemies. Dans les fats, dans
arsenal alis, seul le JS-2 est mmunisé contre les coups
frontaux de la nouvelle mouture du canon de 7, Bem.
Laproduetion du Pak 39 1/48 ne cesse pas pour autant,
dans lamesure od elle Equipe le Jagdpanzer 38tt) Hetzer.
Plus ramassé, léger et compact, ce petit chasseur de
chars est &'orgine destind & renforcer les Panzerjager-
Abtellungen des Infenterie Divisionen.
‘Ace propos, la K.SEN. 1749 du 1" février 1944 réglant
les effectifs des deux Kompanien intégrées au sein
d'une Panzeriéger-Abieiung stioule que les chars peu:
vent ate indifféramment des StuGe, das Hetzor ou des
Jagdpanzer IV. De cette maniére, il n'y a plus qu'un
‘organigramme velable pour les Panzeriiger Abtellungen et
les Stumgeschilte Abteiungen. Site type de blind varie
dans 'une et 'aute (les secondes restant invariablement
A Jagaponzer iV 70 quo
oa pide engue de 7 Son
Tene en doation au sen
‘des untes de a Wervnacht
‘dann saconce male de
O44 La vee ie
{0 80 canon bi past
‘afronter mam tes chars
Tours sovetques 1-2
“Ye Jegopance 35)
Hetzer pus eget
compact est desing
Panzendgaraoteiingon
‘es InteteriDsonen ct
Vols Grerader moon
engin presente est
‘cot de peesénearbrant
tnmasgue de piece
tenement éehaner
SNE Tae Uns +
‘quiodos de StuGe, alors quo les promiéros malont canons
\assaut ot Panzoriger| dad harmonisation des doux
types d'unité, chere & Guderian, commence @ faire son
chemin, Ce sont encore deux entités séparées, mais leurs
effectfs sont maintenant standardisés ; c'est un premier
pas vers une standardisation tansversale,
Cette vision des choses est entérinée par Adolf Hitler,
dont Idée générale de lutte antichar est parfaiterent
résumée dans le journal de Goebbels en date du 18 avail
1944, od est également évoquée I'arrvée prochaine du
Hetzer : « Au début de la guerre, nous connaissions
tous les modeéles de chars utiisds en Europe. Il 'y avait
‘que le 7-34 & nous demeurerinconnu, aussi bien en ce
‘ui concernait ses qualités intinséques que le nombre
oxemplaves augue i 6tait produit. Les Soviétiques,
tuds malins, ne Favaient pas engagé lors de la guerre
dd Filande. Cela constitua pour nous un grand hand:
‘cap, mais, d'un 68:6, cola montait que les Saviétiques
avaient intention de mener une guerre contre nous. Sa.Kfz, 164 Nashorn
schuere Pa
mpane
PanzrigorAttling 128
"23 Paneer OMeion
‘Debrecen, Hors, atobo 1944
Jagipancer (9
cob panerign seg
Haues aks, Sve, over 8
Jagapanther
2.Kompane
scinwere PanceiierAtteting 854
Pocte dea Ru, Alletagne has 1845 Les Soviétiques sont entrés en guerre avec 20 000
chars, alors que nous éveluions leur puissance en bin
dés & environ un ters. Le fait que nous ayans pu rem:
porter des succés aussi éclatente & I'Est malgré cette
disproportion entre évaluation et réalite fise presque
le miracle. Aujourd'hui, face aux masses de T-34, notre
Infanterie nest pas bien équipée en moyens antichas.
De ce fait, nos divisions blindées ne peuvent plus etre
lengagées pour la manasuvre parce qu’alles doivent jouer
le fle de pompiers pour aveuglor les braches dont notre
infanterie est victime & cause de son manque de moyens
antichars. C'est ce dont souffre pour le moment tout
le front da" Est. En consquonce, il faut, ot & tout prix.
ue notte infanterie soit de nouveau dotée de moyens
antichars adaptés. Los armes antichars actuellos de
Trinfanterie sont soit trop iégéres, si bien qu’elles ne
sont pas efficaces contre les T-34, ou bien trap laurdes,
C’est-a-dire qu‘elesles détruisent mais ne sont pas ties
‘mobiles. La mailouro arme antichar s'est revelde ote le
‘canon d’assaut. Le canon d’assaut doit done étre désor
‘mais produit en quantté considerable. Actuellement,
chaque unité dispase de 36 canons d’assaut
est trop peu. Les canons d‘assaut doivent atte tous
répartis & 'avenir dans les divisions dinfartorie afin
de donner & colles-i la possibilité de résister fica
‘cement aux chars et ainsi de ne plus paniquer face
’ eux. Crest innovation technique décisive en matiere
d'armement qui doit étre mise en oeuvre. Une infanterie
8 lépreuve des chars tiendra le front, si bien que les
divisions blindées, destinées & la manceuvre, pourront
de nouveau étre ongagées de maniére offensive. Grace
8 une nouvella invention, il est désormais possible de
Cconstuire des canons d'assaut do 13 t ls soront ainsi
‘extrémernent mobiles. lis ne peuvent cartes pas trex do
tous es c6tés, mais cola les obligara a se présenter de
front, If 00 justement leur blindage est le meilleur et le
plus fort. lis doivent étre produits en masse ot ensuite
2 Surte font dot es
Sovitaues elgnnt un
nombre creeeant do char
De pis en pus peforanis,
is qenéent une se auseh
‘dela Wehrmacht LOK
fesperereorvor en masse
out endgue ies asaous
{Ce JaguparzorV U#8 vent
‘e rena poston deere
Ie pgnon gune ba.
[ol oseph Goobbets
O48 pats
fengagés en masse au combat. Dc! & Ihiver, nous
ppourrons en praduire 1 000 par mois. Cola fait un chitfre
Gvidemment énorme. Les divisions blindées doivent
retrouver leurs capacités manceuvriéres. A partir de
la, le Fuhrer se promet de redonner vie & notre activité
offensive. D'ie! quelques mois, au plus tard 8 la fin de
été, le Fuhrer croit que, de cette maniere, i aure réussi
f surmonter définitivement la crise @ Est. of)
LES PANZERJAGER-ABTEILUNGEN
DE 1944
Les tableaux d'effectifs des Panzeriager Abtellungen
varient en fonction du type de division dans lesquelles
elles sont insérées. A partir de 1944, il existe en effet
deux versions de la K.SLN. 1749 réglementant le nambre
de chars dans les Kompanion.
LAusfuhrung A pcévoit las traditionnels trois Zigo
ddo quate ongins on plus do deux dans lo Kompanio-
‘Stab, soit un total de quatorze chers par compagnie.
‘Comme ily @ deux compagnies dans une Abtertung
et que Fétat-majar de 'unté dispose a son tour de trois
tengins, la force de frappe comaléte théorique est de 31
Panzerjager. Ce type ¢ organigramme est tracitionnel
lement dévolu aux Panzer Grenadier Divisionen qui ne
disposent pas de formation de chars. Cette organisa:
tion est encore revue en date du 1" novembre 1944,
quand l'organigramme de type A voit la dispartion
d'un des deux blindés du Stab, portant le total a 13
egdpancer par Kompanie, soit 829 or Abieikung, aux
‘uals 6 ajoutent quatre semi-chenillés du type Sd.Kfz
251. Traditionnellomont, & partir do la soconde mor
{ig do 1944, cos formations sont équipées de Hetzer.
Crest également cette organisation qui est de mise pour
cortaines SS Panzer Divsionen, car celles conservent
"Mhéritage de leur passé de formations d'infanterc La variante B de la K.St.M. 1149 est prévue pour les
Panzer-Divisionen dé largement pourvues en moyens
blindés et ne prévoit qu'un seul engin dans le Stob
et trois dans chacun des trois Zuige pour un total de
dix Panzerjéger dans chacune des deux Kompanien.
Si fon tient compte de a machine dévolue a état
maior, le nombre total d'automoteurs du détache.
ment se monte a 21. En théorie, les engins sont
du type Panzeridiger IV.
Bruno Friesen est précisément tireur a bord d'un
Jogdpanzer IV en Prusse.Orientale en janvier 1946,
son témoignage nous éclire sur les tactiques antichars
‘employes par los deux camps antagonistes : « Par un
‘matin glacial du 15 janvier 1945, queique chose dex
traordinairement étrange nous est arrivé : nous avons
renconté ces canons entichars soviétiques et des unites
do cassours de chars qui étaiont sans aucun doute
dans notre zone pour fepousser une contro-attaque
allemande a Bischotswerder. Notre premigre contre:
attaque depuis longtemps. Au feu d'accompagner leurs
chars de premiére ligne, ce que les canons antichars
feisaiont généraloment, ils avaient pris position dans
le village. Ouand note Jagopanzer IV, le premier des
trois tueurs de chars de notre Zug, pritun tournant dans
tne route secondaire bien apres le ever du jour, jai eu
la surprise de voir, & environ 50 metres devant nous,
tn soldat soviétique courant obliquement a travers la
rue couverte de neige. II courait en transportant sur
son épaule un unique obus, arobablement de le sorte
{Quis utiisaient dans lourT-34/76. Etions-nous proches
d'un barrage antichar ? Nous o’allions certainement
pas ater note Jagdpanzer pour vésiier. Nous avions
bien mémorisé nos cours de tactique qui interdisaient
ce gonre de stupidité. A la place, nous avons reculé
jusqu’s un point bien loin derire la tournant, Le splen
dide canon enticher lourd russe de 78,2 mm, que nous
‘éutlsions cheque fois que nous en capturions un,
etait res facile & camoutler. L’arréte frontale de son
boucliar était & environ un métre de haut, sot a hauteur
{du nombri d'un homime moyen, La portée maximale des
‘bus explosits était de 13 500 m. Une arme diablement
efficace, sa capacité de porcement était de 98 mm 8
{800 m, et la protection frontale de notre angin était de
£80 mm. Notre tactique biindée recommandait dans ce
‘genie de situation c’abserver les tos rages suivantes
cate clone de
agapancer ee a
«leugend » en Hone,
‘sont pa des Paneer
‘Genaciore és de
Paneer, monte en tene
‘ang une station sma
obs tvogute das
{erognage ae resem se
passat on Prusse Ovni
‘YLa tne masse
fe prof angular aux
pfomances de resstance
Batsiqueexctlertes ent
(3 JagepanzerVun engin
Urs eiene, dove.
meme de se wbisatous,
(es dein exerplaes
ont pourant pas rte
‘Tou contention
‘ayeoTUS Aimy
1. Quand I'on fait face & une arme antichar & longue
‘ou moyenne partées, il faut d'abord répliquer avant.
d'avancer conte ale. I faut aréter pour tier et ensuite
faire enter en action le gras de a compagnie pour agie
Contre elle pendant qu'on laisse un Zug en appl
2. Si une arme antichar est rencontiée & courte portée,
Vest sucidaire de s'arréter. Seule une attaque a pleine
vitesse et avec toutes les armes peut avoir une chance
de succds et réduire le niveau des pertes.
3. Lors d'un engagement contre un canon, ne jamais
{avonturer un soul peloton a Vattaque, méme avec
tun fey de couverture puissant. Les pidcas antichars
ne sont pas déployées isolément. Rappelez-vous
en Russie, es chars isolés sont perdu !
En oute, nous devions tenir compte su réglament tec:
tique pour entrée dans une zone habitée. Pour éviter
de deveni un pigeon sur une route prés d'un village,
nous devions faire une diversion. Ainsi, chacun de nos
deux Jegdoanzer amis, préts ater &Tobus explst, doit
prendre position sur les Tlancs de la place. C’état aussi
leur le d’empacher les Soviétaues de quitter le vilage
ten passant par les derniers groupes de maisors.
Nous savions avec certitude que nos irs d'obus exposifs
ne seraient probablement pas précis, parce que nous ne
pouvions localiser avec certitude les cing servants de la pidce russe, ot, blessés ou non, les servants subsistants
pourraiont encore serviret viser. Un perforant, d'un autre
‘te, detruirat le tube antichar. Néenmoins, toucher une
Cible relativemeent basse et bien camoutiée releve d'un
coup de chance. A coté de cola, I devat logiquement y
‘avoir deux canons, voir lus, dans les environs immé:
diats 00 j‘avais vu le pourvoyeur courir. La méthode
standard alemande pour engager un antichar est de tet
alternativement et rapidement portorants et exposits.
Laissant nos deux autres vegdoanzer faire laur part du
travail en accord avec ce que prévoyat le réglemant
tactique en viguour, notre char détruisit deux canons
de 76,2 mm ot leurs équipages. Chacun des canons.
sovidtiques a tité un seul coup, qui nous a permis de les
localisar dans le paysage neigeux. »
LA FIN D'UN REGNE
A pani u oébut dela deenidve année de guerte la théorie
ppensde dans les bureaux berlinois de la Generalinspektion
der Panzertruppen calle de mains en moins & la réalté
du terrain, Aussi devient i extrémement rare de voir des
nités & effectif complet et standardisé. Pour pouvoir
‘metre sur pied des formations plus coherentes au milieu
d'une horde disparate d’unités dépareilées, les serv
ces de Guderian créent la Panzer-Divisian Typ 1945,
au sein de laquelle organisation des détachements
antichars est encore revue. La Panzeridger-Abtellung
est constituse de deux Kompanien de cix chars et d'un
Bargepanzer. Outie la nécessité de pallor I'osion des
teffectts, la philasophie qui prévaut alors est Mintégra
tion parfaite de « I'opérationnalité » interarmes, dans
laquelle chars et Panzer Grenadiere se retrouvent dans
tun gemischte Panzer Regiment, et automoteurs antichars
Division Tp 1945 le
Sat 291722 Patwagen,
lame dune poe anticnar
Pak 40 do 75am, apie
les tartazaine mésaneds
‘susem-cheles 8
‘demeorre Panzer-Regiment
Cropérane dovew
brs objec majeur des
‘ratéges ale mards.
let neuf Sd.Kiz, 251/22 Pakwagen aumés d'une pidce de
7,S0m se cétoient au sein de la Panzeriiger Abteilng.
Nous retrouvons Bruno Friesen et son Jagdeanzer IV
Confrontés eux innombrables chars soviétiques qui sep:
prochent des frontgres du Reich. Ce matinia, il est en
‘embuscade et attend patiemment Itruation de redver-
tire I s'est soigneusement préparé, un Ope! Bitz drut,
dans son champ de ti lui permet c'estimer avec précision
la distance d' engagement quil a choise : « Vers 9h20,
‘notre chef d'équipage active interphane
Bordlitver : « Attention, sre caché ici va
finalement éire payant, un convoi de deux T-34/85,
deux JS-2 et finalement deux T-34/85 de plus arive
dela droite. Leur véhicule de pointe est pour instant
£4400 matres des limites de lo vile. Lo vitesse est
Ja méme pour tous et lente, approximativement
15 kavh. Intarvales environ 15 metros. »
Lo dialogue morta onto le chof de bord ot son
‘canonnier vient de commencer
‘Schutze : « Lasse ces mecs avancer, comme cele,
'en aural plusieurs dans ma fgne de mire. »
A pant de co moment, comme je connaissais dja
leur distance par ma vértication préalable {750 mm, 'a
rapidement calculé la correction de tir en fonction de
leur vitesse de progression. Four une cible se déplacant
2.15 kmih perpendiculairement & notre canon, avec un
perforant, i fall ter une graduation et un quart en avant
de la cible. Aussi longtemps quils ne changeraient pas
leur rythme, chacune des cities serait visée avec cette
‘méme correction
Bordlotver : « Bion, quand le moment sore vonu,
décoche un bon coup sur le véhicule de te.
Tire quand tu veux. »
Schutze : « Qui chef !/ai dja fe premier 7-34 dans oe
Borctuhrer: « Coup direct & la base de la tourele Ensuite détuit — PanzerJaga-Abtelungen (gepanzertel. Ce nest en fait que le retour
Je premier Steline. Tu devrals ter dens sa superstucture juste en ala théore qu'l professait peu avant Ie conflit quand il voyait dans
dessous dela tourell. Vise bien! les détachements antichars une réserve capable de prendre position
Lourcolonne entiére étant subiterient ante, les Soviétiques pouveiont sur litinérate probable d'une percée mécanisée pour lui tendre une
‘avoir ponsé qu'lsavsiont abordé un champ de mines antchars comman- embuscade et enrayer une « hémorragie ». Fiddle & son mode de
dées 8 distance. Je navais plus besoin d'appiquer une correction. _pensée jusqu’au bout, « Schneller Heinz » fait en sorte que I'ensomble
Schiter : « Feu I» de cos nouvelles unités recoive un accompagnement motorisé de
Border + « Coup dvect dans be superstructure #11 y @ de lo fantassins formés aux techniques du combat blindé pour appuyer los
‘mome de son vente. ne pourra jamais éwe raistolé | chars etreconnatre les positions dembuscade adéquates. Les forces
wxéme Stone est aussi en feu ! nécessaires seront piélevées des renforts prévus pour ls Jnfanteri.
Schiitze : « Quel autre
‘lige? =
Bordthrer : « L'avant domior T-34, justo
derrdre to Staline, n’en 2 aoparemment pas
Schutze :« Feu !
Bordfihrer :« Ban tir | En plein dens fa
tourelle ! Garcon, le diable @ emporté
toute fa colonne 1 Aucun survivant visi
ble | Halte au feu !»
En dépit du lourd tibut que peuvent prélever
les équipages aguerris des Panzerjager, tien
ne peut entraver la marge blindée de I’ Ar
mée rouge. La nécessité urgente de faire
face sur un front sur le point de s'effondrer
Est motive la exéation d'une minuscule
résorve antichar mobile pour combler los
tous qui ne vont pas manguer d'apparaitre
dans la ligne de résistanca principale. Dans le
Furher-Voriag du 25 janvier 1945, Guderian
note ainsi qu'il a ordonné de former six Inte sue dea ont
be esse square
‘cic a Ponce
‘Aateung (ep jes const
‘se douxKormpann de 4
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