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ECONOMIE, ENTREPRENEURIAT ET MANAGEMENT Cours dsting a Second cycle des Facultés et Beoles Polytechniques: Pr KABEYA TSHIKUKU avec assistance des CT L PANU KITENGE, Ass. 0. MAKOLO KAMBA, ‘Ass. S. LUKUMUENA. KINSHASA, 2019 VAN ROPOS. DES RAISONS POUR L’INGENIEUR D’APPRENDRE L'ECONOMIE Vivre c'est opérer des choix. A chaque instant de 'existence. On choisit son repas dans ensemble d'un menu. On pré} re telle heure pour prendre son bain, pour retourner 4 son domicile ow pour se coucher. On choisit awe heures libres daller voir une piece de thédtre au lieu de regarder un match ou d'aller au cinéma, On croit mieux faire de planter du mats @ la place du sorgho ou du coton, On entreprend des études a'ingénieur plutét que celles d'avocat. On choisit telle banque plutst que telte autre, ou tel quartier de résidence plutot que celui d'a c6ié, ou rl style de chaussure dla place de tel autre, o1 felle couleur de costume ou de cheveux plut6t que telle autre.. Que des milliers des chotx arrétons-nous chaque jour ! ECONOMIE : SCIENCE DES CHOIX Choisir est un acte conscient, c'est Vexpression la plus achevée de notre souveraineté + individuelle ou collective. Mais tout chotx exige d’étre pesé et soupest, d'trre confronté a d'autres alternatives, bref, d'étre délibéré. Délibérer un choix revient 4 Le doser soigneusement, & confronter et mettre en balance ses avantages et ses désavantages. Choisir un objet, c'est le considérer et l'adopter comme le meilleur objet ‘parmi tous les objets de méme espéce, C'est, du méme coup, recaler tous ces autres ‘objets en les exeluant du chotx. I! dott donc exister. quelque part, des pré: s bien rodés ‘pour opérer le meilleur choix possible parmi une infinité de possibles. Les économistes déclarent détenir et enseigner les procédés qui menent au meilleur choix, en toute circonstance. Us définissent leur science comme la théorie générale des choix les ‘meilleurs, des choix optimaus. Les individus et les collectivités narrivent cependant pas a délibérer tous leurs chotx. Souvent, la pression des événements leur refuse toute possibilité de peser et soupeser leurs décisions. In fine, délibéré ou mon-délibéré, un choke fait est regretté comme «choix irrationnel », pour pew que ses désavantages Vemportent sur ses ‘avantages, Bien au contraire, un chotx est salué comme « choix rationnel » dans fe cas ‘it Les avantages qu’on en tire Vemportent sur les désavantages qu'on en subit, Ainsi, Je choix optimal est le meilleur choix parmi fous les meilleurs, e'est-i-dire parmi tous les choix dont les avantages emportent sur les désavantages. (choix possibes, mais A avantages supérieurs 1x désavantages}. Chotx optimal = le seul meilleur choix de ensemble CC”, Ly Liéconomie se veut la science des choix optimaus. Mais cette science déclare ne s'inéresser qu'a Vétude des chote dans Vunivers ‘matériel qui porte notre existence. En clair, il s'agit de univers des objets ~ matériel ou immatériels ~ qui sont utiles & notre vie. Les ehoix qui intéressent la science des Eeonomistes sont ceux portant exelusivement sur un domaine précis de la réai: la base matérielle d'existence et de reproduction (BMER) des individus et des collectivtés shumaines. LA NOTION DE « BIEN » Tout objet utile est un bien. Ita de la vateur d’usage aux yeux des hommes lorsque ‘es caractéristiques intrinséques sont appréciées et recherchées pour elles-mémes. Ila de a valeur d’échange lorsqu il est une marchandise,lorsqu'il peut étre échangé au marché contre un autre bien, et plus spécialement contre de Vargent. Pensez ici aux biens comime Te carburant, les ciseaux, le matelas, l'eau, Uair, Whopital, ta houe (btens matériels) Vexpertise, les connaissances, U'information, la formation, un cours universitaire, une consultation médicale (biens smmetériels) Autre distinction entre les biens : il y a des biens économiques et des biens non-économiques. Les biens économiques ont un coi daequisition pour les hommes et les collectivités humaines ; les biens non-économigues ‘sont surabondants et n'ont aucun cott, La science économique dit ne soceuper que des biens ayant un cof d leur acquisition: les biens économiques. En dfinitive, la science économique peut dire définie plus précisément comme Vétude méthodique des rigles auxquelles obéissent les choix des (matériels et immatériels) par les individus et les collectivités. RARETE ET COOT DES BIENS ECONOMIQUES fens économiques “Mais nous ne désirons ni ne powvons acquérir tous les biens imaginables dans leur Infinie diversi. La vie serait submergée et la Biologie sy oppose radicalement. La "Nature ne peut s'y plier sans rompre, et done la Physique s'y oppose. Nous ne pourrions ‘méme pas, en un jour, individuellement ou collectivement, aquéri tous les objets utiles tn quanutés en qualits souhaitées Certes, quelques individus peuvent, sur une longue durée, réusir ds acquérir des biens dans un évental de quaités sans cesse plus large, ou Tes qualtés sans cesse améliorées, ow dans des quanttés sans cesse plus importantes. Toutefos, reconnaissons-le, Yaugmentation ou la diversification qualitative des biens bute aur des limites physiques infranchissables,essentillemen! parce que notre plandte- terre a-une superficie fixe, inextensible, Votct les limites : 1° la moni falgurante de la densité démographique gene une multiplication infnie des biens, 2° la destruction de plas en plus large et réverible — des ressources naturelles est une aur limite, 3° la ‘montée de la pollution sous te poids croissant des déchets et le réchauffement de la planéte & cause des gaz & effets de serre qui s‘accumulent dans l'atmosphere. A defaut d’étre surabondants et illimités, les biens sont done rares, Et ils seraient portés a le devenir tous bientOt, principalement a cause de Ventropie qui, sefon les spécialistes des questions environnementales, n'ew finit pas dle monter. Le rythme ‘auguel la Nature se régéndre (elle-méme et sous action humaine) est juge @ ce jour contrebattu et dépassé par la cadence & laquelle Vindustrie, la démographie, nos hhabitues de consommation et non gaspillages détruisent cette méme Nature ef, en ‘méme temps, la planste qui la porte. Laneé par des équipes de scientifiques en 1970 (Club de Dakar, Club ce Paris) le débat sur les périls qui menacent la biosphere @ achevé de prowver que rien dans notre aivers nest surabondant, au point déie inépuisable dans ta durée. Evoquons le eas de energie solaire qui inonde la plandte-terre depuis quelque 6 milliards dlannées. Les astrophysiciens sont formels : le générewx disque rouge s'éveindra au firmament dans environ... 3 millards années ! Nul ne peut jurer que Uair pur, Veau potable, les foréts et savanes, les gisements de toutes sortes demeureront & jamais des biens surabondants, non rares, « libres », non- économiques ? L'univers matériel qui subit le changement climatique et l'épuisement des ressources est marqué du sceau indélébile d'une rareté qui se fait générale, absolue. Ne voild--il pas lingénieur toralement concerné ? Posséde-t-il une liberté de choix illimitée pour ses objets & produire, pour ses méthodes et procédés & appliquer & la production, pour ses matériawc et matériels & faonner, pour ses machines et ses énergies d exploiter, pour ses divers outils, pour la localisation de ses installations. ? En tam que science, Economie tourne, chague jour davantage, dla Bio-économie, cest-dudive & Tanalyse scientifique des décsions dans le champ de la BMER marquée par une rareté généralisée. Comme la rareté frappe bienSt tous les objets utiles, il ne sauraity avoir des biens dis non-économiques ~ du fait de leur surabondance et de leur granite A notre époque, le vole de la rareté relative des biens tes uns en face des ‘tutes, ne devrait eacher la réalit de larareté absolue et généralisée& nos porte. ECONOMIE ; LES LOIS RELATIVES Le savoir économique possede une autre particularité. En comparaison avec ta Physique ou la Chimie, ses lis som marguées du sceau d'une grande relativité D'abord. tes objets ules sont tous differents entre eux, dans le temps et dans espace, pour ce qui [a | relive de leurs coits d'acquisition, de détention, de conservation, de transformation, de conditionnement... Chaque bien posséde donc une valeur propre, et un cout spécifique. Dés lors, les choix portant sur les biens économiques sont des décisions complexes. Ils doivent garantir que les avamages a tirer de chaque bien 'emportent dic plus haut possible sur ses désavantages. Car chaque choix d'objet obéit & la régle qui impose une différence & la fois positive et maximum entre sa valeur et son cotit ; it est 1ié dla présence de optimum ! Le calcul des valeurs et des cots est un exercice des lus complexes, qui s‘opére sur des facteurs multiples, @ identifier et mesurer dans des contextes infiniment variés 4 ce sujet, le savoir économique est traversé par des querllesdécoles. Ce fait rajoate dla complesté de cette science Bien plus, & propos de Voptimum, le caractére d la fois positif et normatif des choix rajoure a ta complexité de Economie, Lioptimum serait la plus observée des propriétés de nos choix et, en méme temps, ta plus désirable des propriétés de nos choix Et ourtant la premidre propriété exclut logiquement la seconde, et réciproquement. Car ce 4ui me peut qu'exister ne peut etre prescrit : ne peut étre prescrit que ce qui a de la peine 4 exister. En clair, le choix de ‘optimum r’existe pas comme loi scientifique tant qu'on stévertue a le prescrire ; il ne peut en aucun cas étre prescrit tant quil est une loi scientifique découverte dans la réaité des chotx que fom les hommes. ix en definitive, se situe la mission de La science économique, enire consiater et prescrire ? Entre Vexistant et le souhaitable ? Bnire les sciences positives et les sciences nnormatives ? L'Economie en devient, donc, & la fois une science positive et une science normative : ceute ambivalence ~ étrangeres aux sciences dures quiuilise lingénieur — achive de rajouter & la complexité du savoir économique. Voyons ! La disposition naturelle observée des atomes dans une motécule précise — ou la vitesse de la lumiére constatée et calculée dans le vide ~ peutelte, au-dela d'exister dans Valternative du "vrai ‘ou fx”, se positionner également dans Valternative du "meilleur ou pire” chois & opérer par la Nature ? Mais le savoir des économistes se particularise aussi par un tout un autre aspect Les lois et les théories économiques sont plutot contextuelles et done relatives, @ (a difference remarquable de celles, plutot générales et déterministes en Mathématique ow en Mécanique. En effet selon le contexte historique (espace, temps et soci), fa valeur et le coat de chaque bien changent, dans leurs niveau respectifs comme dans leurs proportions relatives. Pour chaque bien, fa valeur et le colt changent selon sa rareté absolue dans la Ly nature (rareté effective ow anticip ). Ils changent aussi selon sa rareté relative parm) dlautres biens susceptibles de lui étre substitués. Ils changent également selon lefficaclté comparée, dans le temps et dans Vespace, des méthodes et techni ‘appliquées pour acquérir le bien, le détenir, fe conserver ou le transformer. (En effel ces s qui sont méthodes et techniques sont en avance ici et en retard la-bas, en progrés au cours de cette génération et en régression quelque génération plus tard) Comble de complexité : le rapport entre ta valeur ef le covtt d'un bien peut méme changer & ta faveur d'une simple rumeur faisant éiat solt des difieultés ow des faciltés supplémentaires pour Vacquérir, soit de apparition ou fa disparition d'un produit que les consommateurs ont coutume de lui associer ou de I'y substituer. Crest dire combien "Economie est une science complexe ! A preuve : état physique ta composition chimique des corps ne varient gure suivant les Hews, ou les épogues physique ni de composition chimique, en vert de sa localisation dans Vespace, ou du fit vies évolions Imervenues ailleurs dans une usine ov sur unt marché queleongue, ni Que des facteurs modifient la valeur et le cott de chaque bien ! Ils conférent aux lois économiques une relativité universelle et une universalité relative. De la rigidité et de l'universalité des lois en Mathématique, U'ingénieur plonge, avec l'Economie, dans un univers einsteinien. Ici les réponses aux questions sur la trajectoire, la durée, la vitesse et Taccélération commencent par la phrase : "cela dépend du corps en mouvement choisi comme repere !". Physiciens et ingénieurs de la NASA doivent constamment Etre au falt ide cette indétrénable relativité générale, Paradoxalement, les économistes demeurent en smujoritééerasanie des newtoniens. Ce fit en rajoute dla complesté de leur savoir. Car dnux lois complexes, tendancielles et relatives de leur science, ils sont de plus en plus vommbrew a vouloir substituer des lois simples, rigides et générales tirées de la ‘Marhémanique, souvent avec Te dessein de bénéficier de a présomption de précision. LES QUESTIONS ECONOMIQUES CHEZ L’ “INGENIEUR Depuis le tournant imprimé 2 Vévotuton de la biosphire dis le 19 siéele par la ‘Grénése de industrielle capitalist, 1a croissance économique a été soutemue, les ga & “efits de sere se sont accumlds dans Paimasphre, crensant des trous dans la couche recone aucdessus de nos tees, réchauffant Tes océans et Tes mers et élevant leurs spceum, anéantssant des évosysemes naturels, ef réduisant 1a biodiversté sur la lane, Ben pie, les richesesgénérés son grevées des gaspllages énormes: pensons Far exemples aux montagnes des marchandses périmdes que les grandes surfaces détruisent a la fin de chaque journée en Europe et en Amérique. Pensons également & la faim qui sévit dans fe monde pour plus de 800 millions d'étres humains ! Quel homme, dés lors, pew ignorer Vangoisse existentille qui s'est saisie de Vespéce humaine ? Déja en délicatesse avec la biosphere et en situation de famine ‘endémique, les pays ont convenu, depuis la Conférence de Rio de Janeiro en 1992, de changer de mode de vie, de questionner leur facon de produire, de réinterroger leurs choix énergétiques, de reconsidérer leurs hirarchies de valeurs, de revoir leurs préférences et de réorienter leurs choix de vie. L'Economie est sur fa sellette, I! faut ‘chaque jour suivre les cours de la bourse, scruter les pric de Vénergie, s'informer sur les découvertes de nouveaux gisements de maigres premieres, s'intéresser a 'évolution de Templot, des indices de pric et du commerce de gros En quoi donc pourrions-nous, ingéniewrs en formation, demeurer indifférents au lois et théories économigues gouvernant la planete ? Comment assumer notre mission notre part de responsabilité dans ce monde qui, en plus de cumuler des gaspillages et de creuser des inégalités mortires, continue di valoriser des ambitions et @ faire droit aux besoins qui déruisent la base de la vie su la planete ? économie devrait fonctionner sur des rigles qui garantissent a tous un emploi et tun revenu décem,, une éducation et des soins de santé de qualité, un logement salubre, tune desserte réguliére en eau et en énergie, un pouvoir dlachat convenable et stabilisé tune ouverture sur les connaissances et les lolsirs, une qualité de vie & Taune de la dignité Jumaine, une égale considération pour tous les sexes, ous les dges et toutes les cultures et une prospérité matéielle qui ne s'acquiert pas au prix des équilibres fondamentaux de la biosphere. Décidément, Ia planite est arés loin du compte, Bt le Congo plonge litératement Pour garantir & Vingénieur sa compréhension des heurs et matheurs en cours, et préparer sa participation efficace a Uédification d'un monde plus acceptable, te présent Cours introduit& "Economie. Il owre également sur les exigences d'un entrepreneuriat susceptible de mieux valoriser les connaissances de l'ingénieur et de mieus insérer ce dernier dans une économie qui, aujourd'hul, pine a Vuiliser dans Vinérét bien compris de son pays, de tuicmime et de sa descendance. En clair, le présent Cours tente ‘également dowrir a Vingénieur la vote vers ta création et la gestion des entreprises. Ce sont la, pour Vingéniewr, quelques raisons combinées ~ théoriques et pratiques, platoniques et prosaiquement uilitaristes ~ de s'intéresser d la science des économistes, Pr KABEYA TSHIKUKU, Université de Kinshasa, 31 octobré 2019 Premiére Partie INTRODUCTION A L'ECONOMIE POLITIQUE Chapitre 1 : Introduction générale A. Définition des principaux concepts Ne seront définies ici que les concepts les plus généraux dont la compréhension parait indispensable au tout début d'un cours destinés aux ingénieurs. Les autres concepts seront présentés opportunément, le long des différents chapitres, 1, Beomomie : Ce terme générique @ trois sens distnets © conomie (science) : ensemble des connaissances méthodiques sur la société humaine, spécifiquement pour ce qui est des lois régissant la ‘base-matérielle-d'existence-et-de-reproduction (BMER) de cele-ci. Keonomie (épargne) ; ensemble des richesses rendues disponibles, mais soustraites momentanément a Tutilsation. L’gpargne est le plus souvent réalisge sous la forme monétaie, 'est-i-dire en argent Economie (systéme) : espace géographique et social tel quill est structuré, &-une épogue donnée, en sa base-matérelle- 09 Ti DHenire 08 too (id entreo7 etos i iDHentreos et07 DH entre 05 et 05 H<06 Legend: Les pays sont présentés ci-haut d'aprés le niveau @'IDH (PNUD : Rapport Mondial sur te Développement Humain, édition 2010) 2. INDICATEUR SEXO-SPECIFIQUE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN (ISDH) Les inégalités dans un pays sont installées entre les sexes, entre les catéyories sociales, entre les castes, enre les ies, entre les régions, entre les confessions religieuses, Elles constituent autant de distorsions, et ont la vertu de gonfler les avantages et les priviléyes a un pole de la société, et d'exacesber Ia faim et 'indigence au pale social d’en LLISDH vient mesure ls indgalits existantente les 2 sexes d” BS hhumain, et faire Eee es caeepamcen abgaives sar rive’ du dbveOPE humain pour Fe Te rpepalilen. 1 cf Ace joer, fe rel indicaier Babel SSS des incgalités, mais uniquement les inégalités entre sexes 2.1. Composition de "Indicateur Sexo-spécifique de Développement Humain (ISDH) i oust mesure le niveau et la qualité du développement human es one des 3 Coat ay gedentea ci-dessus au sje de 'IDH. Mais, coneemant "IST les 3 a Pet ealulés non pas elobalemen, mus sexe par sexe, Bien FS leurs as compiles, non pus en termes de moyenne artumétquts SIME, MA ‘pluiot comme des moyenines ponderées. Ces artfices méthodologig ne le fait PIDHL. + rapprochent ISDH de la réalité mesurée, davantage que 2.2. Sens, usage et limites de VISDEL Le sna, Twsage et es lites de ISDH sont ceux de DH, ers c-desos, La ste va che distinctive — et ele est de tile ~ est celle qu'ntrodit Ia difference entre so%S pour ce qi est de longevité de I ve, cation et de niveau de revert CGénérlement, TISDH est une mesure scnsiblement proche de DH logue, is seevane enve les deux sexes sont négligeales ou intmes, A Vopposé, iss, Cm sora ar on leurs valeurs Glignées~ SDH lant snsiblement au-dessous de TIDH i orsque les inégalités sont importantes au detriment d'un sexe ‘putrement dit, si deux pays donnés ont un meme chiffed'IDH, celui qui soute de satin eVinégalités entre les deux sexes a un ISDH supérieur, un niveau de pauvrett range moins pronones et, par conséquent, plus de chance dese Aégager rapidement de la pauvreté Done, &égaité des IDH entre deux pays, le pays quia un ISDH supérieur posséue un pont non négligeable en matizre de développement économique et social, d'aprés les ‘experts du PNUD. 3. INDICATEUR DE PAUVRETE HUMAINE (IPH.1) Te mre de pavretéhursing il existe deux indcaturs distinct. L'un,noté IDH-1 eae vets dan les pays surdéveloppés. Late, nse IDHL2, se rapporte aux mreeaeveloppés Noons a passage que a pared dans les pays dxeloppés fraps ue re seehully (510%) de la populaon appelée «quat-monde », que I pauseté armies pay sus-évclopes rappin qus-lalit de Ia population (30.95%). Een aa ra cetenons que Etat das les poys du Tier-Monde, et souvent coupé du a ty population, et caracttisg par Vinorganisation, la Tbesse Financiere utlite du bien (6) et ule du bien (B) > Futiite du bien (C) [URiké du bien (A) > wild du bien (©) NB: Le symbole pest Ire “Wenvalne pas tou 3, Niveaux a'utiite et courbes &inalfference Les économistes ont observé que les consommateurs font des choix, moins entre les biens isolés quentre les combinaisons de biens. lls ont constaté que pour un assortiment de deux biens (x) ot (Y), plusieurs proportionnalités entre x et Y représentent un méme niveau d'utiité aux yeux du consommateur et, de ce fat-méme, rendent le choix de ce dernier. Bien Carte de courbes ifférence \ \g courbe Ke sinaiterenee Ess Figueé1 _BlenX Figure 62 bien x [en glssant le long dela courbe du point (4), devratconsemmer davantage du bien pour peu qui souhalte se garantr une uit ttae inchangée, st don indifferent en chaque point de a courbe, tite qui tre de chaque combinaizon demeurantinchangée La Figure 6-2 donne 3 courbes dinditference superposées [coutbe |, courbe I et courbe Il) La figure représente une carte de courbes dinaffrence. Chaque courbe dindférence represent at le chifre 21, a courbe I! porte le niveau 39 9 courbe I le niveau 57. La distance Béomérique entre les aférentes courbes dinatérence ne représente en rien un ordre auantitait strict et proportionnel aux ivesuc dutiiéaffichés, Ele eprésente putt un ordre de grandeur sur une échelle ordinal 5 Gtont subjectives et changeontes (dun individu autre, dun espace aphique & autre et dune période de temps & Toute), a représentation que sen font ainsi les économistesrésute dun effort de formalization qui ne s'nsrit pes dans la rigueur eto ‘coherence strctes de a aéométie. Clestun effort de mise en perspective, chiérarchisation, en ‘uate dun cadre du rasonnementscientifaue 3, Synthese sur les besoins, les biens et utite les besoins économiques sont des désits objets uties concernant fa BMER, Lutieé est la ‘apactté qua un objet, appelé un bien, de satistaire un besoin précis. Une fonction duit est. "ne mise en perspective des biens suivante niveau de essenti de leur uti. Ele et un efor Intellectuel de mesure, vant 3 dégager une nrarchie entre les biens. Le souci est de comprendre, sur fond dlune extreme complexté de la subjecivté, la logique & laquelle tlie la valeur subjective que les individus et les groupes attachent aux objets Elle change suvant ls latitudes, les épogues, ls scitts et ls cultures. Ele es a valeur subjectvement attachée auxobjets désiés: utile esta valeur dvsage, essentelement subjective. Chapitre 9 MONNAIE, BIENS D'ECHANGE ET LOI DE LA VALEUR DES ES PRODUT La monnaie est un bien, mais un bien spécifique. A la différence davec dautres bien, a ‘monnaie a une wtilité universlle, Elle est recherchée par tous et acceptée partout en change de nimporte quel autre bien. Elle est un bien avee 4 fonctions : pouvoir de choix ilimité, talon de mesure des biens, et intermédiaire d'échange des biens entre eux et, enfin, réserve de valeurs, Dans chaque ES/EN, il existe un objet particulier jouant le role de monnaie : of tallique, coquillage, papier-monnai, piece en argent, ... Liexistence et Lutilisation de Ja monnaie reposent sur un consensus, un contrat social, une confiance universlle dans Taine de circulation.

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