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Droit Des Affaires
Droit Des Affaires
A. la nationalité
Les entreprises ont une nationalité et celle-ci va être déterminée par un certain nombre de
critères qui peuvent être différent d'un pays à l’autre et même différent dans un même pays.
Déterminer la nationalité d’une E est important, car cela va déterminer de quel droit elle va
dépendre.
Les critères :
→ Lieu de constitution (lieu d’incorporation) :
Critère des personnes physiques, on va retenir comme pays de rattachement la ou l’E est né.
Ce critère est le critère retenu par les pays de droit anglo-saxon et la Chine. Il est simple donc
avantageux et fixe (on ne naît qu’une fois) mais il n’est pas toujours réaliste donc
inconvénients. Il permet la création artificielle dans les paradis fiscaux.
L'entreprise individuelle à la nationalité de l’entrepreneur.
→ siège social
Retenu par le droit français pour les personnes morales, les sociétés. C’est le lieu où le siège
social décide qui donne la nationalité de l'entreprise. Critère assez rigide, car le changement
de siège entraîne le changement de nationalité et cela ne permet pas d'éviter la recherche de
lieu plus favorable.
→ centre d’exploitation
Quand le siège social ne correspond pas à la réalité, on va chercher le lieu où l'activité est
réellement exercée ou le lieu où les relations contractuelles sont passées.
→ Dirigeants
La nationalité des dirigeants, elle est également appelée critère de contrôle,
→ Centre de décision
Quand il y a plusieurs centres d’exploitation, on peut se référer au centre de décision, là où se
prennent les décisions capitales (multinationales).
Ils sont réglés par des conventions internationales bilatérales, elles vont permettre d'éviter ses
divergences et vont essayer de trouver des solutions au cas par cas en fonction des
négociations.
Le problème de transfert de nationalité, en France, est possible en changeant le lieu de siège
social. Il faut que le pays de départ et le pays d’accueil acceptent le transfert de siège. Pour la
France, si la société transfert le SS dans un autre pays et bien, il y a dissolution de la société
et création dans un autre pays.
Pour éviter ce phénomène, il a une solutions :
- Créer une société européenne (entreprise avec deux dirigeants de deux nationalités), il
est prévu qu’il peut y avoir transfert de siège social dans une autre pays d'Europe sans
forcément qu’il y est dissolution.
La notion de commerçant n’est pas une notion universelle. Par exemple : on distingue les
commerçants individuels et les sociétés. Cette différence n’existe pas dans le Common Law.
La notion de commerçant et de non commerçant, le commerçant est celui qui fait des actes de
commerce et qui en fait sa profession habituel de manière indépendante (ex :achat- vente,
location de meuble, prestation de service, fabrication industriel, la banque , la bourse, vente
aux enchères).
Les artisans, ont un travail manuel et de tâches unitaires de transformation, il a peu de stocks,
de salariés, et de matériels). Les agriculteurs, activité immobilière ( activité civile comme
l'enseignement) et ensuite les professions libérales.
Obligation du commerçant :
Pour les commerçants étrangers , il faut être titulaire d’une carte de commerçant étrangers
délivrée par la préfecture. Cette carte sera délivrée automatiquement si le commerçant a une
carte de séjour de 10 ans et si son pays d’origine a signé une convention avec la France. Dans
le cas contraire, il est quand même possible de l’avoir, mais il faut pouvoir prouver qu’un
Français peut s'installer dans le pays d’origine.
Les droits des commerçants étrangers installés officiellement sur le territoire français sont les
mêmes que les commerçants français.
Les avantages :
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● Le droit au bail (tout fonds de commerce a droit à une adresse d’un local, en général
loué par le commerçant) pour louer le local, le commerçant doit signer un bail
commercial pour 9 ans. Droit de renouvellement du bail. Renouvellement non accepté
: le loueur devra verser une « indemnité d’éviction » au commerçant.
● Loyer réglementé
Plusieurs structures possibles, le contrat d’agent (négociant/ broker), l’agent est celui qui en
tant que mandataire indépendant est chargé de façon permanente au nom et pour le compte
d’une autre entreprise qu’on appelle le mandant, il est chargé soit de négocier la vente ou
l'achat de marchandise, soit de négocier et de conclure ces opérations pour le commettant au
nom du mandant. Il assure les risques commerciaux et doit promouvoir les produits.
Le mandataire a un mandat que le commettant lui a donné.
Ici est représentée la représentation parfaite, c.-à-d. Qu'il agit au nom et pour le compte du
commettant.
Le commettant/agent n'apparaît pas dans le contrat, il a sa propre entreprise et est
généralement implanté dans le pays d’accueil, et est inscrit et répond des règles de ce pays, il
est donc immatriculé en tant qu’entreprise.
Quelque chose de permanent pour un contrat ponctuel, ne pas passer par un agent.
Le contrat peut être exclusif (vendre que les produits du mandant) ou non exclusif, mais il
faut prévoir une clause de non concurrence.
Autres clauses possibles : zone d'intervention (surtout si plusieurs agents dans une région).
Clause de CA minimum (sinon résiliation du contrat), prospection (méthode et zone), clause
de stockage (produits périssables), clause de résiliation (en cas de difficulté).
Les fonctions de l’agent doivent être définies dans le contrat, car dans le cas contraire, il y a
un risque de requalification par l'administration fiscale d’établissement stable si le mandant
est considéré installer dans le pays et risque de payer des impôts (double imposition).
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● Contrat de représentant, elle est liée par l'entreprise exportatrice par un contrat de
travail, il y a donc un lien de subordination et est ainsi salarié, il peut avoir la
nationalité” du pays d’exportation (donc expatrié dans le pays importateur) ou de
nationalité du pays d'importation (contrat de travail local). Le représentant peut être
exclusif ou multicarte (travail pour plusieurs entreprises), c’est le contrat de travail
qui définit ses missions, les conditions d'exécution, et le salaire (rémunération fixe +
commission).
Le franchisé est juridiquement responsable. Il existe des contre-types de franchise rédigés par
la CCI.
Les sociétés de commerce international : elles ont pour objet d’aider les entreprises
exportatrices qui ne connaissent pas ou peu le pays d’importations. Ces entreprises possèdent
un solide réseau à l’étranger qui permet aux exportateurs de se décharger de problèmes liés à
l'exportation ( transport, dédouanement, formalité, paiement, même parfois assurer les risques
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Le coût est relativement onéreux, donc on ne peut pas les utiliser tout le temps, soit les
ventes sont ponctuelles ( manque de savoir faire, on est obligé de passer par ça) soit on
produit avec une forte valeur ajoutée ou les deux.
Les groupements d’exportateurs, plusieurs entreprises qui décident de se regrouper soit pour
la prospection, soit pour l’exportation de leurs produits à l’étranger ( peut-être entreprise
concurrente avec un marché assez important pour pas avoir un monopole).
Les missions sont organisées par les États, les organismes des États qui vont étudier sur
dossier ou in situ les marchés pour le compte d’entreprise commerciale. En France , ce rôle
est principalement tenu par la CCI international, ou le ministère du Commerce extérieur, les
missions sont toujours ponctuelles et cela concerne soit un produits, soit un secteur d’activité.
À la fin de la mission, un rapport est rédigé (qui peut être public ou confidentiel).
2. s'installer à l’étranger
installation à l’étranger, la création dans le pays prospecté d’une structure permanente destiné
soit à distribuer vos produits importés, soit les fabriquer sur place.
Elle peut s’effectuer seul (une seule entreprise), elle peut se faire soit :
- par l'installation d’un établissement (succursale)
- création d'une véritable structure indépendante ( filiale)
➢ Succursale
prolongement décentralisé de la société, non doté de la personnalité morale (donc
personnalité juridique), facile à créer puisqu'il s’agit d’une simple immatriculation à une
chambre d’enregistrement. Elle dépend du droit du pays du siège social, mais elle est aussi
soumise à la règle juridique du pays d’accueil ( droit du travail / norme d'hygiène et de
sécurité).
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➢ Filiale
Personne morale distincte de la maison mère, elle a donc une autonomie juridique totale, la
forme dépend de considération local et le droit applicable sera le droit du pays d’installation.
Mais là encore, il y a un pb fiscal, On paie l'impôt du pays d'installation, les résultats de la
fille vont remonter dans les résultats de la mère. pb de double imposition donc regarder les
double imposition.
b. partenariat
➢ investissement
prise de participation active et stratégique dans une société étrangère, il vise à contrôler plus
facilement un partenaire, ça permet d’être présent sur place. Les IDE peuvent être un but.
Les risques : déterminer les risques liés à la politique, climatique, géopolitique, instabilité du
pays.
Les entreprises qui veulent investir peuvent se renseigner à la coface sur les côtes des pays ou
CCI.
➢ La sous-traitance
alliance verticale qui concerne l’approvisionnement, en tant que tel, c'est une relation
purement commerciale qui peut intervenir pour la fourniture de composant jusqu'à la
production de produit fini. À l’international, la bonne sous-traitance c’est la recherche de
compétence spécialisé pour les produits donnés (La technologie avancé, la matière première
local) Il peut y avoir de mauvaises raisons de la sous-traitance comme la main d'œuvre moins
chère également des normes locales plus souple. Mauvaise raison, car si ce n’est pas bien
utilisé cela peut présenter de nb risque et notamment des risque de malfaçon (ex : entreprise
tati qui fabrique des jean en Tunisie et la braguette était à l’arrière), risque de contrefaçon,
des coûts cachés, maltraitance aussi, mais aussi des coûts environnementaux.
➢ Le transfert de technologie
c’est la révélation contre rémunération de toute connaissance technique non immédiatement
accessible au public et non breveté. On explique à une autre entreprise comment fonctionne
notre technologie. (ex : transfert entre Airbus et la Chine)
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➢ La joint venture
Sous ce terme, il existe 2 conceptions anglo-saxonne et une Française
- anglo-saxonne, pour les Anglais toute forme de coopération, c'est de la joint-venture.
- Françaises, deux entreprises qui vont en créer une troisième. Deux entreprises de
nationalité différente qui vont créer une structure dans un pays (qui peut être différent
des 2 premiers) elle peut revêtir la forme d’une association, société commerciale.
- La 1e raison est faire appel à une entreprise locale, car elle connaît mieux le marché,
- 2e raisons, cette entreprise connaît les usages et coutumes notamment managériales,
Même la connaissance des autorités locales.
- 3e Partage de connaissance et compétence.
Parfois, c'est obligatoire, dans certains pays ( Thaïlande, ile Maurice) il faut un partenariat
avec une entreprise locale.
La première difficulté, c'est le contrôle des entreprises ( ne pas faire 50-50) car en cas de
difficulté la prise de décision est compliquée.
La délimitation de la troisième entreprise, il va falloir délimiter temporellement,
La langue choisie pour le contrat, et ne pas avoir d'incompréhensions.
Les droit interne et européens de la concurrence sont susceptibles de limiter le libéralisme des
échanges internationaux
1. Les concentrations
Les opérations de concentrations peuvent entraîner une atteinte à la libre concurrence.
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a. La France
Le contrôle des concentrations résulte d’une ordonnance 1 décembre 1986. Pour que cette
opération puisse faire l'objet d’un contrôle, il faut répondre à 3 critères :
B. l’Europe
C'est le traité de Rome qui a prévu dans l'article 85-86 ces problèmes de concentration.
Cela reste le même sauf pour le critère de seuil
si les entreprise réalisent ensemble un CA de 5 milliards d’euros, si deux des entreprises
réalisent un CA communautaire de 250 millions d’euros ou si l’une réalise un CA
communautaire de plus du ⅓ de son CA total.
Dans ce cas, les entreprises doivent notifier leur projet à la commission européenne qui doit
rendre un avis dans un délai de 4 mois, dans ce cas-là, les instances nationales doivent
surseoir jusqu'à l'avis de la commission européenne. Mais on peut avoir un accord de l’union,
mais qui sera refusé par le ministère de l’Économie.
2. les ententes
L’ordonnance de 86 et le traité de Rome vont interdire les ententes lorsqu’elles ont pour objet
ou peuvent avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeux de la
concurrence, les actions concerté, convention, entente express ou tacite ou coalition
lorsqu'elles tendent :
- Faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant
artificiellement leur hausse ou leur baisse. ( interdiction d’un tarif unique ou des prix
minimum, dans ce cas, on met prix conseillé)
- Limiter ou contrôler la production, c.-à-d. Mettre des quotas.
- Se répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement
Ces pratiques sont des délits, sanctionner dès maintenant et peuvent faire l’objet d'interdiction
sous-astreinte et d’amende décidées par la commission.
Les critères d’atteinte à la libre concurrence sont les mêmes que celle des ententes et les
sanctions sont identiques. On assimile à ce délit l’exploitation abusive d’un État économique.
Ex : pour les sous-traitants auxquels on impose des règles drastiques. Aussi le cas des
franchisés (pas tout le temps).
1. La définition
Les règles de droit sont différentes d’un état à un autre, on ne peut envisager de s’en remettre
à un corps de règle spécifique dès lors que l’échange est international. Les contrats, les
conflits et les propriétés intellectuelles.
Le droit du commerce international apparaît comme une branche du droit international privée
qui est le droit régissent les situations juridiques dès lors qu’elle comprend des éléments
d’externalité territoriale. Ce sont des situations qui dépassent le cadre d’un seul pays.
Il ne suffit pas qu’un élément échappe à la souveraineté d’un État pour dire que ça devient un
contrat international. En France, on a changé l'appréciation pour définir si c’est un contrat
international, on est passé d’une interprétation économique à une considération juridique.
a. Le critère économique
La cour de cassation, le 17 mai 1927, a établi ce critère, pour elle le contrat est considéré
comme international dès lors qu’il entraîne un double mouvement de flux et de reflux d’un
pays à un autre.
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b. Critère juridique
c. les conventions
La convention de Vienne, 11 avril 1980, porte sur les ventes international des marchandises:
“ elle prévoit dans son article 1 le critère économique : “la vente est internationale dès lors
que les établissements de l'acheteur et du vendeur sont dans des états différents”
La convention de La Haye, 22 décembre 1986, retient, dans son article 1, une position plus
vague, car elle se déclare “compétente lorsque les parties de la vente sont dans des états
différents” mais elle ajoute “ou si les ventes donnent lieu à un conflit de loi.”
2. La règle applicable
Les parties peuvent choisir librement la loi applicable au contrat = la loi d’autonomie.
Néanmoins, il faudra trouver un règlement au conflit de loi lorsque les parties n'ont rien
décidé.
a. La loi d’autonomie
Les parties peuvent décider dans une clause du contrat de le soumettre à une règle spécifique.
Soit celle d’un état librement choisi, soit celle d’une convention, soit la Lex mercatoria. Il
n’est pas nécessaire que la règle choisie soit en rapport avec un des éléments du contrat,
cependant il est rare que les parties choisissent une règle avec aucun lien.
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On peut même changer la règle au cours du contrat sous réserve de l’accord des parties. Cette
même liberté offre la possibilité de soumettre différents éléments du contrat à des règles
différentes en théorie du dépeçage du contrat.
Cette loi d’autonomie, si elle est choisie par le parti, s’impose aux juges et arbitres qui
auraient réglé les litiges.
Soit par ignorance du caractère international du contrat, soit par négligence, soit
volontairement, le contrat peut ne contenir aucune clause d’autonomie. En l’absence de
choix, il va falloir que l’on désigne la loi applicable au contrat.
Les Anglais considèrent que le lieu de conclusion de contrat détermine la loi applicable.
En France, c'est l'État qui présente le plus de lien avec le contrat → La langue, le lieu
d'exécution, les juridictions désignées.
La convention de Rome, article 4 : “la loi applicable est celle du pays qui présente les liens
les plus étroits avec la situation contractuelle.” mais elle précise : “si on n'arrive pas à
s'entendre dans ce cas, on applique la loi du pays dans lequel le débiteur de la prestation
principal a sa résidence habituelle”.
1. La convention de Vienne
Convention de Vienne signée le 11 avril 1980 par une 40 de pays qui concerne les ventes
international de marchandise. Cette convention a été ratifiée par la quasi-totalité des États.
La convention de <Vienne ne se substitue pas au règles des “états, chaque état conserve son
droit pour les ventes internes d'où l'importance de définir si le contrat est international.
Cette convention se divise en 4 parties dont 2 qui nous donnent les règles de formation du
contrat et deux autres qui nous donnent les règles d'exécution du contrat.
a. LA formation du contrat
La formation du contrat s’opère par la rencontre de l’offre et de l’acceptation. L'offre prend
effet lorsqu’elle parvient au destinataire et donc peut être rétractée jusqu'à ce moment.
Cependant, l’offre doit être maintenue pendant un délai raisonnable. L’acceptation prend effet
lorsqu’elle est reçue par celui qui a fait l’offre. Elle doit être identique à l'offre sinon il s’agit
d’une contre-offre qui devra être acceptée par l’offreur d’origine. Le silence ne vaut pas
acceptation.
b. l'exécution du contrat
➢ La livraison de marchandise doit être faite par le vendeur qui dit mettre à disposition
de l’acheteur le produit en lui transférant la propriété. À défaut de délai dans le
contrat, il s’agit d’un délai raisonnable, le transfert de risque est prévu dans le contrat
grâce au incoterms. À défaut d’incoterms dans le contrat, la convention de Vienne
prévoit que le transfert a lieu lorsque l'acheteur retire la marchandise ou au moment
de la remise de marchandise au premier transporteur ou au moment de la conclusion
du contrat, lorsque la vente a lieu pendant le transport.
➢ Le prix est portable et non quérable, (vendeur doit réclamer le prix. paiement par une
mise en demeure soit par huissier pour particulier ou lettre recommandé pour un
professionnel). Le non-paiement peut entraîner des poursuites sans mise en demeure
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Le transport de marchandise est une suite habituelle au contrat de vente, dès lors que le
transport concerne plusieurs états, il est donc international et soumis à des conditions et
conventions particulières.
2. Le contrat de transport
a. transport terrestre
La lettre de voiture est établie par l’expéditeur, dès lors que le transporteur l’a signé, il
garantit avoir pris en charge les marchandises en bon état. La responsabilité du transporteur
routier = responsabilité du transport ferroviaire, le délai varie, car là, il est de 3 ans et
l'indemnisation est de 8,33 DTS/ kilo + prix du transport. Si le transport terrestre précède ou
suit le transport ferroviaire, l'ensemble du trajet est soumis à la règle du transport par chemin
du fer.
b. le transport aérien
Il est international si le point de départ et arrivé sont sur le territoire de deux états différent et
contractant de la convention de Varsovie du 28 septembre 1955.
Le transport est international si le point de départ et arrivé est dans le même état et qu’il a eu
une escale dans un autre pays.
Il s'opère avec une lettre de transport aérien, la victime a un délai de deux ans pour agir après
avoir constaté les dégâts sous 14 jours. indemnité = 17 DTS/kilo + prix du transport.
Dans le cas du fer ou du routier, il y a une obligation de résultat, car pour le transport aérien il
y a une obligation de moyen (le colis n’est pas un bon état, mais ils ont mis en œuvre tous les
moyens pour qu’il le soit).
c. le transport maritime
Organiser sur la base de deux contrats,
- affrètement maritime, le contrat par lequel un fréteur ou armateur propriétaire d’un
navire le met à disposition d’un affréteur pour le transport maritime. Il n’existe pas de
convention internationale pour ce contrat. Simple contrat qui fait loi entre les parties
(existe des modèles types).
- Contrat de transport maritime, engage un transporteur à conduire une marchandise
d’un port à un autre en échange de paiement d’un fret. Plusieurs conventions, mais la
convention cadre est celle de Bruxelles du 25 août 1924.
Il existe deux documents de transport, la lettre de transport maritime (simple preuve du
contrat) et connaissement, titre émis par le transporteur qui atteste de la réception des
marchandises soit à bord, soit pour embarquement, il présume que la marchandise est en bon
état, de plus il peut être à ordre, soit au porteur ce qui permet de transférer la propriété de la
marchandise durant le transport 3e avantages, c’est que les marchandises ne seront
délivrables que lors du transfert de connaissement à la suite du paiement du prix.
La convention de Bruxelles qui régit le transport maritime est applicable lorsque le transport
se fait sous connaissement.
● Si le connaissement a été émis dans un état contractant;
● Si le transport a lieu au départ d’un état contractant;
● ou si la convention est prévue dans le connaissement.
Cette convention s’applique sur la phase maritime du transport depuis le chargement jusqu'au
déchargement, mais elle ne s’applique pas sur les places de pré-acheminement ( routier ou
chemin de fer). Il y a responsabilité du transporteur en cas de perte et d’avarié qui doivent
être constatés dans un délai de 3 jours et l’action doit être exercée dans un délai d’un an.
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Les litiges ne peuvent relever d’une juridiction nationale qui n’existe pas. Les parties doivent
avoir recours à une juridiction étatique.
Les parties ont pu introduire dans le contrat une clause d’attribution de compétences, à
défaut, il faut s’en remettre à la compétence de droit international.
Il est possible d’insérer dans un contrat international une clause désignant l’État dans les
juridictions seront saisis en cas de litiges. En France, la cour de cassation admet une telle
clause à condition que le contrat soit international et que le respect des règles impératives
françaises soient respectées.
La convention de Bruxelles du 27 septembre 1968 prévoit qu’en Europe une clause attribuant
juridiction à un État européen est possible. La notion de tribunal compétent est multiple, tout
d’abord, il faut déterminer le pays, puis on peut s’en remettre à la règle de cet état ou on peut
déjà définir de quel tribunal il s’agira ( commerce…)
Dans le cas où le choix n’a pas été fait par les parties.
En France, le tribunal compétent est celui du défendeur. Mais la France peut également
réclamer sa compétence lorsqu'une des parties est française ou lorsque que le lieu de livraison
est sur le territoire français.
La convention européen de Lugano du 16 septembre 1988, retient le lieu du domicile du
défendeur lorsque ce dernier réside dans un pays de l’UE. Si le pays est en dehors, il faudra
regarder les conventions bilatérales.
Si n'y a pas de conventions bilatérales, il faut interroger des tribunaux pour voir s’ils ont
compétents pour résoudre ce litige.
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La décision rendue par une juridiction nationale n’est exécutable que dans le pays où elle a
été rendue.
La procédure qui permet d’obtenir dans un état l'exécution d’une décision rendue dans un
autre état est la procédure exequatur.
Elle se déroule devant les juridictions du pays requis. En France, c'est le tribunal de grande
instance qui est compétent. Il ne remet pas en cause le jugement quant au fond, mais vérifie
que les règles de procédure ont bien été respectées ( bon tribunal, principe de contradictoire,
pas de vice de procédure…) et va également regarder si la décision est applicable dans le
pays. Lorsqu’on a obtenu une ordonnance d'exequatur, le demandeur peut faire exécuter la
décision par les autorités.
Les parties peuvent décider d’avoir recours à une autre forme de justice.
B. l’arbitrage
ne pas confondre la conciliation, médiation et arbitrage. Tierce personne qui intervient dans
un litige, litige international.
Dans le cas de l’arbitrage, l’arbitre va entendre les parties, va trouver une solution qui
s'impose aux parties.
L’arbitrage fait l’objet de plusieurs conventions internationales dont une de New York le 10
juin 1958 signée par 160 pays. Et celle de Genève du 21 avril 1961 qui concerne l’Europe de
plus de modèle de convention d’arbitrage ou été mis en place par les différentes instances
internationales et les chambres de commerce internationales mettent en place des tribunaux
d’arbitrage internationaux.
L'intérêt de l’arbitrage réside dans la présence d'une organisation contractuelle, la mise en
place d’une procédure spécifique et une application des décisions admises par les parties.
1. la convention d’arbitrage
L’arbitrage exige une phase préalable au règlement des litiges, c'est le choix de l’arbitre.
2 formes possibles :
- Dans une clause spécial du contrat, clause compromissoires
- Dans une accord postérieur, compromis d’arbitrage
Clause compromissoire : faite par écrit dans le contrat d’origine ou dans les conditions
générales de vente. Il s'impose au parti en cas de litige.
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Compromis d’arbitrage : peuvent être établis par tout moyen et à tout moment dans le relation
contractuel ( indépendant du contrat d’origine). Il doit être accepté par les deux parties.
Pour les deux cas, les parties peuvent prévoir le nombre d’arbitres, leur identité, si c’est un
arbitrage ad hoc ou une cour arbitrale de la CC, on prévoit le lieu, la langue et la règle
applicable. La procédure arbitrale peut être décrite dans la convention d’arbitrage.
2. la procédure arbitrale
Les arbitres vont déposer une sentence qui s'impose aux parties, elle est prise en application
soit d’une loi nationale, soit d’une convention internationale, soit les pratiques pros ou la Lex
mercatoria. L’arbitre peut juger en amiable compositeur (peut faire abstraction de toute règle
de droit ou de ne pas tenir compte de toutes les conséquences que peuvent avoir ces règles
applicables) juge en équité.
3. la sentence arbitrale
Cas pratique
présenter le cas en quelque mots
société française chocolat le roux qui a passé contrat avec une société cacao Barry pour de
l'approvisionnement de cacao pour faFaire du chocolat, la pâte de cacao s’est avérée de
mauvaise qualité…
Elles souhaitent agir contre son fournisseurs, dans le contrat d’origine, en cas de litige, il y a
recours à un arbitrage
1. la rapidité de la décision qui peut y avoir, il faut réunir les 3 arbitres, le coût (faire une
expertise du chocolat pour voir si elle était en mauvais état), la confidentialité
(arbitrage Ad hoc), et la possibilité de continuer à travailler ensemble.
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2. En cas d'échec, non ne peut pas aller devant un tribunal, car elle constitue le premier
degré de juridiction, mais elle peut faire appel dans une cour d’appel, le lieu dépend
de qui interjette l’appel, du lieu d’arbitrage.
3. Non, car la filiale est indépendante de la société mère.
4. Si on atteint une action au transporteur, on demande un remboursement ou une
indemnité en DTS car le transporteur n’est pas responsable de la marchandise. Voir
dans le contrat si incoterm qui détermine le transfert de risque ou voir Convention De
Vienne. Dans ce cas, c'est la société Le Roux qui est responsable de ce qui se passe
pendant le transport. On parle d’une compagnie ferroviaire espagnol, mais la société
est française, hors quand il y a transfert de la marchandise, il y a transfert de risque,
c'est la dernière compagnie ferroviaire qui est responsable, donc la compagnie
française.
5. Le produit n'étant pas payé, doit-elle le régler ? On peut considérer le siège social
fictif, car Bahamas (fiscal) fait face à une entreprise européenne et l’Espagne et la
France ont signé la convention de Vienne, obligation de livrer la marchandise en
conformité matérielle, l’entreprise cliente à obligation de payer le prix. L'entreprise
doit quand même payer la marchandise, car c’est son obligation, mais comme la
société cacaobay n’a pas elle-même exercer son obligation ( la livraison en bon état)
la société peut demander des dommages et intérêts.
Les échanges internationaux portent sur les biens corporels, mais sont de plus en plus
remplacés par des liens incorporels et ils sont soumis à des droits de propriété intellectuelle,
donc la protection des propriété intellectuelle est un objectif primordial pour le droit
international.
Avec l'internalisation des marchés, le besoin s’est fait sortir d’une protection international le
besoin afin de permettre l'exploitation la plus large et création technique et la distribution de
produire revêtu de signe distinctif. *
Il est nécessaire que le plus de nb de pays dispose d’une législation de nature à protéger le
d'investissements et éviter le piratage et la contrefaçon. Un des remèdes est de doter d’une
législation comparable, même si une loi universelle qui avait été envisagée en 1878 avait été
abandonnée, elle a laissé place à des conventions internationales dont l’objet consiste à la
protection des droits intellectuels par assimilation de l’étranger au national.
Premier temps les accords internationaux puis le droit international
Elle est considérable, car elle contient 193 États signataires de cette convention.
a. l'organisation de l’union
le droit de la PIn Intellectuelle ou industrielle.
2 grands partis :
- littéraire et artistique ( droit d’auteur)
- propriété industrielle ( création technique et signe distinctif)
Cette convention a pour objet la propriété industrielle, mais elle concerne quasi tous les droits
des propriétés industrielles (brevet, dessin, modèle) et signe distinctif (AOP, IGP). Les États
signataires ont constitué une union qui a la personnalité juridique qui est dotée d’un budget,
qui est dirigé par une assemblée et géré par un organisme OMPI, organisation mondiale de la
propriété industrielle).
Cette organisation a été mise en place par la convention de Stockholm, et elle est établie à
Genève, son but est de promouvoir la protection internationale de la PI. Elle assure les
services administratifs de l’union de Paris, qui porte sur la PI, mais également celle de Berne
qui porte la propriété littéraire et artiste.
Cette convention va poser des minima minimum de protection que doivent respecter les États
signataires, mais ils ont le droit d’y déroger ( faire mieux) soit par leurs législation nationale,
soit par convention régionale, soit par accord bilatéraux.
Le 2e avantage, en cas de différend entre pays de l'union, la cour internationale de justice de
La Haye peut être saisie par un état et le litige peut être aussi réglé par un arbitrage
international.
2e principe : si elle impose une protection effective des droits, elle n’en dicte pas les
modalités pour y arriver. Mais les états doivent agir contre la contrefaçon et la concurrence
déloyale.
La convention de l’union de Paris a été relayé d’un texte concurrent, ce sont les accords adpic
????????
L'accord adpic, de 1994, contient des dispositions de droit intellectuel. Au-delà de la PI, ça
vise le droit d’auteur, les droits voisins et les obtentions végétales.
L’accord de 94 a pour but de réduire les distorsions et entraves dans le CI et de promouvoir la
protection des droits de PI tout en évitant que leur réglementation ne soit utilisée pour faire
obstacle au CI.
Bien que l’accord soit en annexe, l'adhésion à L’OMC emporte acceptation par les règles qui
sont dans l’Adpic. principe de la nation, et celui de la nation la plus favorisée, ( accord à un
accord à tous).
L'apport de l’accord adpic est d'imposer aux États membres des règles, mais en élaborant des
moyens efficaces et appropriés pour les faire appliquer. Les accords prévoient des procédures
pour prévenir les différends entre les États signataires.
Si on regarde ces deux accords, on a une certaine concurrence théoriques, entre les deux
grandes organisations internationales, OMC et union de Paris. Ce dilemme a été résolu par un
accord de coopération par les deux organismes qui se sont répartis les prérogatives.
L’adpic est l’organe législatif et judiciaire et prend des décisions et règle les conflits. alors
que L'OMC serait l’organe exécutif, car elle est chargée de l'enregistrement des dépôts et du
suivi administratif des droits de propriété intellectuelle.
Ces deux accords réglementent les moyens de protection des PI.
Le principal droit est le droit d’auteur, il existe aussi des droits voisins pareil mais moins
important que les droit d’auteur.
En France, le droit d’auteur existe dès qu'il y a création d’une œuvre (ex: œuvre artistique,
littéraire, musicale, danse…).
La protection de l'œuvre et de facto, c’est la création qui va vous protéger, nul besoin de
dépôt ( pas de copyright).
on est protéger contre les autres, droit exclusif de propriété ( contrefaçon) ce qui ne peut être
protéger ce sont les idées, elles sont dites libre de parcours. Il y a contrefaçon quand il y a
mise en scène de l’idée de la même façon.
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2. La propriété industrielle
La PI se décompose en droit sur les créations techniques et sur les signes distinctifs.
Deux principaux droits :
- les brevets
- les dessins et modèles
- les obtentions végétales
Les brevets, c’est une invention et une réponse technique à un problème technique. C'est une
innovation technique. Pour que l’invention soit brevetable, il y a 3 conditions :
Il faut que ce soit une invention, il faut que ce soit quelque chose qui ne soit pas évident pour
un homme de métier. Il faut aussi que ce soit nouveau, dans le sens cela n’a pas été
communiquée sinon ce n’est plus brevetable. Susceptible d’une application industrielle.
Contrairement à la propriété littéraire et artistique, le simple fait de l’avoir créé ne donne pas
d'un droit de PI, le droit de PI c'est le fait de l’avoir déposé à INPI et il sera publié sur le
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BOPI Bulletin officiel du PI. Les personnes ont deux mois pour s’opposer à ce brevet et
ensuite si c’est accepté, il est enregistré au RNB, registre national des brevets.
On peut faire une licence de brevet.
Toute personne physique ou morale peut demander un brevet européen. Ce droit appartient à
l'inventeur, mais le premier déposant est présumé posséder ce droit. Si l'inventeur est un
salarié, la convention ne décide pas de l'attribution de brevet au salarié ou à l'employeur, mais
elle revient à la législation du pays où l’employé à son activité principale.
Dans le cas où le déposant n’est pas l’inventeur, l’inventeur a le droit de demander à exploiter
l’invention, mais ce sera une exploitation personnelle (ne peut pas vendre, donner ou louer).
Le dépôt de la demande se fait soit OEB, soit auprès d’un office national (INPI). La langue
utilisée est la langue du pays où on dépose, mais elle peut être traduite dans une langue
officielle qui est l’anglais, l’allemand ou français, ensuite le déposant choisit le pays dans
lequel il veut déposer le brevet.
Si la procédure de délivrance est commune à tous les États, le brevet européen délivré par les
pays désignés par les déposants est soumis à la loi nationale de chaque État désigné.
Une demande de brevet national peut intérioriser celle du brevet européen, mais le brevet
national cesse ces effets à partir de la délivrance d’un brevet européen. Le brevet européen
confère à son titulaire, à compter du jour de sa publication dans chaque État contraint, les
mêmes droits que lui conférerait un brevet national. Le brevet européen éclate en un faisceau
de brevets nationaux. Ce sont les juridictions nationales qui auront à juger d'actions relatives
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à ce brevet. La protection du brevet européen et français est de 20 ans, mais un état peut
décider d’une protection plus longue comme pour ses brevets nationaux.
La délivrance du brevet ou la cession de ce brevet doit être inscrite au registre européen des
brevets REB. À côté de ce brevet européen existe le brevet unitaire.
Outre un droit unique, surtout le territoire, il sera encadré par une juridiction européenne
spécifique.
Le brevet international n’existe pas. C’est grâce à une convention de Washington du 19 juin
1970, c’est une coopération internationale dans la recherche d'antériorité et l’examen de
demande de brevet. L'OMPI gère ce traité et peut apporter une assistance technique,
notamment au pays en voie de développement pour qu'il dépose des brevets. Toute personne
signataire de ce traité peut formuler une demande de brevet international soit auprès de
l’office dont elle dépend (ex : INPI, OEB, OMPI).
L’avantage, la recherche d'antériorité sera faite une seule fois pour l’ensemble des pays. La
demande peut être faite en une seule langue, autre avantage, il y a un droit de priorité de 12
mois qui est accordé. Il n'existe pas de brevet international, car il va faire partout une
demande dans chaque pays où vous souhaitez le faire.
Si j’ai déposé l’élément à titre de brevet, est-ce que je peux le déposer à titre de dessin et
modèle ?
⇒ réponse double. Si la forme est indépendante de la fonction, on peut déposer les deux.
Si la forme est induite par la technique, on ne pourra déposer que le brevet.
À l’étranger :
L’arrangement de la Haye (conclu le 6 novembre 1925) a créé une union dotée de la
personnalité morale et composée d’une assemblée qui est chargée d’organiser le système
international des dépôts de dessin et modèle. Union gérée par l’OMPI. On peut le déposer 1
fois dans un organisme unique, soit l’OMPI, soit INPI. Le déposant peut choisir les pays dans
lesquels ils souhaitent avoir la protection. Le dessin et modèle a le même effet qu’un dépôt
national, on peut dans même dépôt 200 dessins et modèles en même temps. La protection est
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de 15 ans, mais il est possible dans certains pays d’allonger la protection (France : 5 ans avec
4 renouvellements = 25 ans).
L’obtenteur est la personne qui a créé ou mis au point la variété, s’il s’agit d’un salarié,
c’est l’employeur qui dépose le brevet. Le dépôt dans un état de l’union donne une priorité de
12 mois pour déposer dans les autres états. L’obtenteur détient un droit exclusif d’autoriser la
production, la commercialisation de l’obtention et du matériel de reproduction. La protection
est de 20 ans minimum et de 25 ans pour les arbres et la vigne. Chaque État peut faire valoir
ses propres droits et le principe de traitement national est appliqué.
Office communautaire des variétés végétales, doté personnalité juridique qui est chargé de
recevoir les demandes et l’obtention.
a. Signe distinctifs
1. Les marques
La marque permet de distinguer des produits ou des services de même nature. Il y a des
marques entreprises, des marques de produits, des marques de services, des marques de
certification (ex : IAE).
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On peut déposer un nom (notre propre nom), des titres, des slogans, des sons.
Nice (1957) : instituer une union particulière et un système de classification des marques,
liste de 30 classes de produits et 6 de services. On peut déposer une marque dans une classe
ou dans toutes les classes.
Les marques internationales : l’arrangement de Madrid ne crée pas un droit unitaire, mais il
permet une procédure d’enregistrement grâce à un dépôt unique d’obtenir des droits de
marque dans tous les États de l’union. Autre avantage, il confère un droit de priorité de 6
mois aux autres pays de l’union. L’union de Madrid possède un bureau international à
Genève et enregistre les demandes internationales faites en 1 seule langue. Enregistrement
valable 20 ans et renouvelable indéfiniment, la marque doit être exploitée et si elle ne l’est
pas, il y a déchéance au bout de 5 ans apporte usage sérieux de la marque
Les marques communautaires ont été instituées par le règlement 1993 qui a créé un office
communautaire EUIPO (Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle) son
siège est à Alicante, il est doté de la personnalité juridique et tient un registre
communautaire.
C’est donc un LIEU qui sert à désigner un PRODUIT, il faut que le produit soit originaire
de ce lieu et que les caractéristiques de ce produit, soit dues au milieu géographique et que
son élaboration ait lieu dans son lieu géographique.
Les produits doivent être conformes à un cahier des charges, ce sont les producteurs qui se
ressemblent en groupements qui prennent l’initiative de demander à la commission
européenne une certification AOP ou IGP. Si accepté alors cela est inscrit sur le registre
des AOP et IGP et la publie au journal officiel. Ils ne peuvent plus devenir État générique
dans aucun État membre. Les dénominations sont protégées contre toute utilisation
commerciale directe ou indirecte.
Accord Madrid en 1891 : Saisi des produits qui portent une indication fausse ou trompeuse
sur le lieu d’origine.