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Le Régime Mind, le meilleur régime du monde pour le cerveau (avec
Raphaël Gruman), 2017.
Mon week-end végétarien, 2017.
D.A.S.H., le meilleur régime du monde (avec Raphaël Gruman), 2016.
Le grand livre des protéines végétales (avec Marie Borrel), 2016.
Mes petites recettes magiques aux protéines végétales, 2011.
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Rendez-vous en fin d’ouvrage pour en savoir plus sur les éditions Leduc.s
PRÉFACE DE AVA LAGATTA
Fondatrice de l’Abattoir Végétal
Cinq minutes plus tard, il était sur différents sites de vente de fonds
de commerce ! Je voulais ouvrir un restaurant, pas seulement pour
nourrir les gens mais pour leur montrer qu’un autre mode de
consommation, une autre manière de faire les choses étaient
possibles.
De par son professionnalisme et son bon sens, cette bible ouvre une
voie nouvelle sur le végétarisme pour nous tous, novices ou aguerris.
Ce livre traverse les données scientifiques, nos idées reçues, nos
difficultés quotidiennes, notre questionnement pour que, au fil de la
lecture, nous puissions aisément mettre en place nos menus
végétariens. Il nous rassure dans nos peurs de changer notre
alimentation. Aujourd’hui, presque tous les jours, nous entendons :
« Il faut manger ceci, il ne faut pas manger cela ! », ou « Tel aliment
est bien, tel autre ne l’est pas ! » Connaître les combinaisons
d’aliments et comprendre les bienfaits d’une nourriture végétarienne
nous permet librement de la choisir tout en respectant nos besoins
métaboliques.
Flexitarisme, réductarisme,
végétarisme, véganisme,
protéines végétales…
toutes les combinaisons
alimentaires avec moins
de viande pour
une meilleure santé
Manger moins de viande ne date pas d’hier. Le mouvement a
commencé dans les années 1980, selon le sociologue de
l’alimentation Claude Fischler. Il s’est fortement accentué avec la
crise de la vache folle, puis a poursuivi son développement au gré
des différents scandales alimentaires, sanitaires et écologiques en
rapport avec l’élevage et le bétail. En même temps qu’une certaine
conscience, justement de l’alimentation, du bien-être animal, de
l’environnement, progressait en parallèle dans le grand public. Au
point qu’aujourd’hui, près de 17 % des moins de 35 ans se déclarent
flexitariens, et c’est intéressant car les habitudes alimentaires
épousées jeune ont de fortes chances de perdurer à l’âge adulte
avancé. Pour l’expert en sociologie, « se revendiquer végétarien
revient à s’individualiser. La culture du repas perd du terrain devant
la montée de l’affirmation de soi. En cela, le végétarisme est hissé au
rang d’alibi ». Alibi ou pas, il n’est désormais plus du tout rare de
partager sa table avec une personne végétarienne, alors que cela
restait une rareté il y a encore une décennie.
1. EST-CE DANGEREUX
DE NE PAS MANGER DE CHAIR
ANIMALE ? OU MOINS ?
Non. Non ! Des centaines de millions d’êtres humains sont
végétariens, par nécessité ou par choix, et ils se portent
parfaitement bien. Donc oubliez cette crainte infondée. En 2017,
1/3 des Français déclarent limiter leur consommation de protéines
animales, et ce profil se rajeunit chaque année, signe que cette
évolution vers « moins de viande, de poisson, de produits laitiers »,
s’installe et s’inscrit dans la durée. Et ils vont très bien, merci !
On peut très bien ne PAS manger de viande.
On peut aussi ne PAS manger de poisson, même s’il devient alors, du
coup, un petit peu plus compliqué d’obtenir son quota d’oméga 3
(voir explications ici).
On peut aussi ne PAS manger d’œufs, même si, là, les choses
commencent à se corser.
Reste qu’il convient de rappeler des chiffres très forts : 96 % des
consommateurs se déclarent omnivores, donc souhaitant (et devant)
manger de tout, et pour 93 % d’entre eux, la viande reste un aliment
incontournable… 1 Tous les foyers ou presque achètent donc de la
viande, des œufs, des produits laitiers et/ou des produits de la mer.
3. MANQUE-T-ON DE PROTÉINES
QUAND ON EST VÉGÉTARIEN ?
Non. Ou plutôt oui si l’on fait n’importe quoi, par exemple si l’on
supprime purement et simplement la viande sans la remplacer par
un équivalent protéique végétal. De nombreuses personnes se jettent
dans le végétarisme sans se préparer, sans se renseigner, et ne
mangent que de la salade, des tomates et des bananes. Là, oui, elles
manquent de protéines, évidemment ! Mais les végétariens avertis
savent très bien que les céréales, légumineuses, noix, graines ou
autres aliments à base de soja (tofu…), riches en protéines
végétales, sont indispensables à chaque repas.
4. QUELLE EST LA BONNE QUANTITÉ
DE PROTÉINES QUAND
ON EST VÉGÉTARIEN ?
Cela dépend de votre poids et de votre âge. Un adulte doit
consommer un peu moins de 1 gramme de protéines par kilo de
poids corporel et par jour. Autrement dit, une personne de 65 kg
doit consommer environ 60 grammes de protéines par jour. Soit en
moyenne 20 grammes à chaque repas.
150 grammes de tofu
ou
100 grammes de céréales complètes (à faire cuire)
+ 50 grammes de légumineuses (à faire cuire)
ou
100 grammes de fruits oléagineux
+ 50 grammes de légumineuses (à faire cuire)
ou
200 grammes de pain complet
+ 50 grammes de légumineuses (à faire cuire)
Enfin, pourquoi ne pas faire vos courses sur Internet, c’est une
excellente idée aussi. Et, parfois, le seul moyen de varier davantage
vos sources de protéines végétales, surtout si vous passez au végan.
Les acides aminés sont les perles. Mais sans la chaîne ou la ficelle
qui les réunit, ils ne restent que des perles.
Le collier lui-même, terminé, c’est la protéine.
Ces 9 acides aminés sont présents à la fois dans les animaux et dans
les végétaux, mais pas de la même manière. S’ils sont tous à l’appel,
ensemble, dans les protéines animales (viande, volaille, œuf,
poisson, fruits de mer), certains manquent dans celles provenant des
végétaux. Un problème ? Pas vraiment. Car ceux qui sont absents
dans les céréales sont présents dans les légumineuses, et vice versa.
Il suffit donc d’associer les deux pour récupérer ces neuf briques
fondamentales sans lesquelles notre corps a du mal à tirer le
meilleur des acides aminés (voir ici). Pas très compliqué, vous
avouerez…
LE BON SENS DES ANCIENS
Ces histoires d’acides aminés essentiels n’étaient pas à la portée
de ceux qui vivaient dans les sociétés traditionnelles il y a
plusieurs siècles. Personne ne connaissait alors ces minuscules
briques. Et pourtant, lorsque l’on observe les traditions
alimentaires dans toutes les régions du monde, on s’aperçoit
qu’une sorte d’instinct a poussé nos lointains voisins à organiser
leur alimentation de manière à pouvoir profiter à plein des
protéines.
En Inde, on mange des plats à base de riz et de lentilles (le dahl).
Dans les pays du Maghreb, c’est le couscous qui associe du blé et
des pois chiches. En Amérique du Sud, le maïs côtoie les haricots
rouges dans les repas classiques. En Afrique, on mélange aussi riz
et lentilles ou mil (une céréale) et haricots. D’où vient ce savoir ?
Mystère ! Mais le résultat est là : dans ces sociétés où la viande et
le poisson étaient des denrées rares, les peuples ne manquaient
pas de protéines complètes.
P.-S. Ce que vous appelez des yaourts « normaux » le sont pour vous
mais pas pour le monde entier, et certainement pas pour les végans !
Et en boutique bio
Une protéine dans un aliment cru est comme un collier de perles roulé en « pelote » toute
recroquevillée sur elle-même. Il est facile de comprendre que les enzymes digestives auront
du mal à l’attaquer pour parvenir « à cœur ».
Durant la cuisson, la pelote s’ouvre, le collier de perles se déploie et les enzymes peuvent
ainsi l’attaquer tout du long pour en extraire le maximum.
1. L’isoleucine
2. La leucine
3. La valine
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 800 mg environ.
Les meilleures sources végétales : soja (principalement le
tofu), graines oléagineuses (sésame, tournesol…), cacahuètes,
champignons.
4. La lysine
Cet acide aminé a un fonctionnement différent des trois précédents.
Sa principale sphère d’action : la peau.
La lysine est indispensable à la production du collagène, cette
protéine qui assure l’élasticité et la souplesse cutanées. La synthèse
naturelle de cette substance ayant tendance à ralentir avec l’âge, il
faut veiller à consommer suffisamment d’aliments riches en lysine
pour éviter l’apparition précoce des rides et du relâchement cutané.
Au passage, on trouve aussi du collagène dans les tissus articulaires
(tendons, ligaments) et les organes. Un bon apport de lysine leur
permet de rester en bon état, d’autant qu’elle favorise aussi
l’assimilation du calcium osseux.
La lysine intervient dans la production des cellules immunitaires,
améliorant les défenses contre les microbes, notamment le virus de
l’herpès dont elle ralentit les poussées.
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 800 mg environ.
Les meilleures sources végétales : algues et micro-algues
(spiruline, chlorelle, klamath…), soja (principalement le tofu),
maïs, aliments lactofermentés (choucroute, miso…).
5. La méthionine
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 1 100 mg environ.
Les meilleures sources végétales : germe de blé, avocat,
oignon, légumineuses (pois chiches, lentilles…), soja
(principalement le tofu), graines oléagineuses (courge,
tournesol…).
6. La phénylalanine
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 1 100 mg environ.
Les meilleures sources végétales : pain complet, soja
(principalement le tofu), germes de blé, noix, graines
oléagineuses (tournesol, courge…).
7. La thréonine
Ce n’est pas une star des acides aminés essentiels, et pourtant elle
nous est fort utile. Elle aussi participe à la production du collagène,
un élément indispensable pour conserver une belle peau, mais aussi
des tissus articulaires solides (cartilage, tendons, ligaments…).
Pourtant, ce n’est pas là son rôle principal. C’est au niveau intestinal
qu’elle est la plus active. Comme les autres nutriments, c’est dans
l’intestin grêle qu’elle passe dans le sang pour être distribuée dans
tout l’organisme. Mais cet organe est un petit malin, il garde pour
lui plus de la moitié de la thréonine disponible, puis il l’utilise
notamment pour sécréter le mucus qui protège sa paroi.
Certaines cellules immunitaires, comme les lymphocytes B, sont
composées en partie de thréonine. Cet acide aminé est donc
indispensable à la qualité de nos défenses contre les infections.
Enfin, la thréonine facilite l’assimilation de nombreux nutriments
contenus dans les aliments.
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 500 mg environ.
Les meilleures sources végétales : germes de blé, noix,
légumineuses (surtout les fèves).
8. Le tryptophane
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 250 mg environ.
Les meilleures sources végétales : riz, noix de coco, avocat,
aubergine, banane, tomate, prunes, ananas, noix, amandes, soja
(principalement le tofu).
9. L’histidine
EN PRATIQUE
Les besoins quotidiens : 600 mg environ.
Les meilleures sources végétales : les légumineuses (pois,
lentilles, haricots…), les céréales (riz, blé, quinoa…), de
nombreux légumes, les noix, les graines oléagineuses (tournesol,
sésame…).
L’alanine
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : le blé, les légumineuses
(haricots, pois, lentilles…), l’avocat.
L’arginine
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : soja (principalement le
tofu), blé, riz, avoine, noix, noisettes, amandes, chocolat noir.
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : germes de blé, et dans une
moindre mesure céréales complètes et légumineuses.
La carnitine
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : noix, céréales (blé, seigle,
riz, millet, avoine…), légumes (artichaut, asperge, choux,
betterave, ail…), fruits (abricot, banane…).
La cystéine et la cystine
Voilà d’autres amis de votre beauté, car la peau est leur sphère
d’action privilégiée. Ces acides aminés ralentissent son
vieillissement, améliorent la production de collagène et de kératine
(c’est tout bon pour prévenir les rides), et favorisent la cicatrisation
en cas de blessure.
S’ajoute à cela un effet directement antioxydant : la cystéine
contribue à la réparation de l’ADN lorsqu’il est endommagé au cœur
des cellules. Ces deux acides aminés protègent également
l’organisme contre les métaux lourds.
Ils contiennent du soufre en petite quantité, ce qui leur permet de
lutter contre les états inflammatoires notamment articulaires
(arthrite).
Enfin, ils améliorent ensemble l’assimilation de nombreux
micronutriments : vitamine B6, zinc, acides gras essentiels…
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : levure de bière, germe de
blé, ail, oignon, choux, noix, graines oléagineuses (sésame,
tournesol, courge…).
La glycine
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : légumineuses
(principalement les fèves), épices (fenouil, carvi…), aromates
(notamment le basilic séché), moutarde, de nombreux fruits
(prune, pêche, poire…).
L’ornithine
La proline
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : germe de blé, céréales (blé,
orge, seigle, maïs…), épices et aromates, choux, lentilles,
shiitaké.
La sérine
La taurine
Voilà un autre acide aminé très important pour votre organisme, car
on en trouve à l’intérieur de toutes nos cellules. Il intervient donc
dans toutes nos fonctions.
La taurine a un effet homéostatique : elle intervient dans différents
équilibres, à commencer par l’acido-basique (entre les substances
acidifiantes et alcalinisantes à l’intérieur de l’organisme). Elle
participe aussi à la régulation du taux de sucre dans le sang.
La taurine exerce une action privilégiée sur le myocarde (tissu
musculaire du cœur), dont les cellules en renferment beaucoup. Cet
effet se prolonge dans toute la sphère cardiovasculaire, puisque cet
acide aminé régule la tension artérielle et le taux de cholestérol
sanguin.
Au niveau nerveux, la taurine participe au contrôle des nerfs
moteurs, notamment du visage. Dans le cerveau, cet acide aminé
améliore l’utilisation de la sérotonine, l’hormone de l’équilibre et de
la bonne humeur.
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : on trouve très peu de
taurine dans les végétaux. Pas de panique : l’organisme sait la
produire à partir de la méthionine et de la cystéine. En forçant
sur les aliments qui contiennent ces deux acides aminés (voir ci-
dessus), vous donnerez à votre corps le carburant nécessaire à la
production de ce précieux acide aminé.
La tyrosine
EN PRATIQUE
Les meilleures sources végétales : banane, avocat, amande,
graines oléagineuses (courge, sésame…), germe de blé, soja
(surtout le tofu).
37. QUELS SONT LES 12 AVANTAGES
DES ALIMENTS VÉGÉTAUX
VECTEURS DE PROTÉINES
VÉGÉTALES ?
Contrairement aux aliments d’origine animale, quasiment aucun
aliment végétal ne renferme la totalité les acides aminés
indispensables. Nous devons donc les associer, les combiner entre
eux pour couvrir tous nos besoins. À première vue, c’est un
inconvénient. Mais d’un autre côté, ce n’est pas si grave dans le sens
où : 1. cela oblige à varier et diversifier les aliments, donc d’avoir
des assiettes rarement monotones ; 2. corollaire : cette diversité
permet à son tour une grande diversité de vitamines, types de fibres,
phytonutriments, etc. Au final, cette obligation d’association
pourrait bien se révéler… une force. En tout cas, nous ne mangeons
pas des protéines, mais des aliments sources de protéines, nuance.
Et en quoi l’écrin végétal est-il bénéfique comme « support à
protéines » ? 12 éléments de réponses :
LES COMPOSÉS
LEURS EFFETS
PRÉSENTS DANS LES
BÉNÉFIQUES
VÉGÉTAUX
1 Fibres Essentielles pour le transit
intestinal et l’équilibre de la flore
bactérienne qui peuple notre
tube digestif, mais aussi pour
réguler le taux de cholestérol et
de sucre dans le sang.
2 Vitamines, minéraux et oligo- Protègent nos cellules contre
éléments, flavonoïdes, l’accélération du vieillissement
anthocyanes, polyphénols… cellulaire.
3 Minéraux alcalinisants Contribuent à éviter l’excès
(magnésium, potassium d’acidité de notre milieu
notamment) intérieur. Ce sont les garants de
notre équilibre acido-basique.
4 Naturellement pauvres en Protègent notre cœur, notre
matières grasses, et ceux qui cerveau, anti-inflammatoires et
en contiennent – noix, favorisent le renouvellement de
amandes, graines nos parois cellulaires.
oléagineuses… – riches en
acides gras insaturés
5 Inhibiteur d’amylase Prévention du cancer du côlon.
5 Inhibiteur de protéase Prévention des cancers
colorectal, du sein, du foie, du
poumon.
7 Lectines Propriétés antivirales
(notamment contre l’herpès).
LES COMPOSÉS
LEURS EFFETS
PRÉSENTS DANS LES
BÉNÉFIQUES
VÉGÉTAUX
8 Acides aminés divers Prévention du cancer et de la
maladie de Parkinson.
9 Flavonoïdes et tanins Propriétés antivirales,
prévention du cancer, du diabète
et de l’obésité, amélioration de
la circulation sanguine, action
antioxydante.
10 Saponines Prévention du cancer du côlon.
11 Alpha l-galactosides Maîtrise du taux de cholestérol.
12 Phytates Maîtrise du taux de cholestérol.
Ainsi, que l’on observe des groupes très larges ou qu’on se penche
sur certaines pathologies précises, une alimentation sans (ou avec
moins de) produits animaux remporte la palme. Encore une fois, il
n’est pas question d’éliminer complètement la viande ou le poisson
si vous le souhaitez. Mais ces résultats vous conduiront peut-être à
intégrer ces parenthèses de plaisir dans une alimentation
globalement plus riche en végétaux, sans crainte de manquer de
quoi que ce soit. Ainsi, vous apprécierez d’autant plus la satisfaction
gustative que ces mets vous procurent, et vous pourrez choisir une
viande de bonne qualité sans que le surcoût ponctuel ne pèse trop
sur vos finances.
Pour vous guider, voici une pyramide des besoins rappelant les bases
de l’équilibre nutritionnel 100 % végétal.
44. RISQUE-T-ON DE MANQUER
DE VITAMINES ET DE MINÉRAUX ?
Chez le végétarien, a priori, non ! De nombreuses études montrent
clairement que le fait d’être végétarien n’entraîne pas de carence
nutritionnelle. À condition d’être un végétarien éclairé, à
l’alimentation réfléchie ! Tous les micronutriments sont largement
présents dans les végétaux, y compris le fer. Certes, celui-ci est
moins facilement assimilé lorsqu’il est d’origine végétale. Mais les
aliments (légumes, légumineuses, céréales complètes…) en
contiennent des quantités suffisantes pour que vous ne couriez pas
de risque de carences. Quant au calcium, on en trouve dans
d’innombrables légumes (notamment les légumes verts à feuilles),
ainsi que dans les céréales complètes, les légumineuses et les fruits
secs oléagineux.
Pour le reste, n’oubliez pas que les végétaux sont très riches en
micronutriments variés. Une étude publiée en juin 2011 a montré
que les végétariens ont un statut supérieur à celui des mangeurs de
viande, notamment en vitamines A, C, E, B1, B2, B9, mais aussi en
calcium, en magnésium et même en fer. Cependant… encore une
fois, tout dépend de votre façon de vous nourrir : rien de commun
entre un végétalien crudivore et un végétarien classique ; tout
dépend de votre situation (âge, métier, activité physique, état de
santé…) ; tout dépend de la quantité de ce que vous mangez à
chaque repas ; tout dépend si vous êtes fumeur ; tout dépend si vous
assimilez correctement les nutriments, si vous avez une flore
intestinale performante, si… si…, etc.
Elle visait juste en ce qui concerne votre santé, mais aussi votre
ligne. Une étude, menée par une équipe de l’Université de
Pennsylvanie (États-Unis), a montré que le simple fait de remplacer
certains aliments gras et sucrés par d’autres renfermant des
protéines végétales suffit à faire baisser la valeur énergétique de
votre prise alimentaire quotidienne d’environ 500 calories. Ce n’est
pas rien ! De quoi vous faire perdre entre 1 et 1,5 kg par mois.
Le fer
Le fer est essentiel pour prévenir les risques d’anémie. Dans les
aliments, il est présent sous deux formes : héminique et non
héminique. Le fer héminique se trouve dans les produits d’origine
animale, et le non héminique, dans les végétaux (ainsi que dans
les produits animaux). Le fer héminique semble le mieux
assimilé, et le fer non héminique, un peu moins. Certaines études
affirment, au contraire, que l’organisme serait capable de
s’adapter à son régime, végétalien ou omnivore, pour assimiler le
fer aussi bien que possible, quelle que soit sa source. En
attendant, une chose est sûre : l’absorption du fer est favorisée
par la présence, au cours du même repas, de vitamine C (poivron
rouge, brocoli, baies type cassis, agrumes…), ou par la
lactofermentation. Ce processus rend en effet les minéraux des
aliments plus solubles, dont le fer : l’acide lactique augmente le
nombre de molécules de fer solubles. En revanche, on évite de
consommer en même temps du calcium en excès, des tanins (thé
vert, thé, café…) ou des oxalates (épinards, rhubarbe…) qui
contrarient l’assimilation du fer.
Le zinc
Anti-infectieux, fortifiant, le zinc intervient dans plus de
200 activités enzymatiques de l’organisme, notamment la protection
contre les agressions des radicaux libres, le renouvellement des
cellules et la cicatrisation. Pour la guérison de plaies ou de
blessures, il est donc indispensable. Il aide aussi à lutter contre la
fatigue et les petites infections courantes, favorise l’éclat de la peau,
des ongles et des cheveux. Enfin, il participe à la production
d’insuline nécessaire à la régulation du taux de sucre dans
l’organisme. Il nous aide donc à avoir une glycémie équilibrée,
condition sine qua non pour éviter les coups de pompe, les fringales,
mais aussi conserver un niveau stable d’énergie. Son assimilation est
contrecarrée par la caféine : on évite donc le thé, le café ou les sodas
au cola au cours du même repas.
pain de seigle
cacao amer
thym séché
sésame
levure
pignons
noix de cajou
cumin
coriandre
noix de pécan
noix du Brésil
graines de tournesol
gingembre moulu…
L’iode
L’iode permet le bon fonctionnement de la thyroïde (action
régulatrice sur le système cardiaque, le cerveau, les muscles, le
métabolisme…). Elle se trouve dans les produits marins
principalement, donc aussi dans les algues, mais également en
petites quantités dans certains végétaux comme la banane. Leur
teneur est alors aléatoire et dépend des sols de culture.
Les meilleures sources véganes d’iode
sel iodé
algues (kelp, dulse, wakamé, nori…) : attention, elles en
contiennent de très fortes doses, notamment le kelp, il faut donc
les consommer avec parcimonie.
Le calcium
Minéral le plus abondant dans l’organisme, le calcium représente
2 % de notre poids. Près de 99 % du calcium sont concentrés dans
les os et les dents, le reste participant au bon fonctionnement de
toutes les cellules de l’organisme, dont les cellules musculaires (donc
cardiaques) et nerveuses. Le calcium joue aussi un rôle dans le bon
fonctionnement rénal, la coagulation sanguine ainsi que diverses
autres réactions enzymatiques. Les apports conseillés sont de l’ordre
de 900 mg par jour, mais passent à 1 000 mg pour les femmes
enceintes dans leur dernier trimestre et les femmes allaitantes, et
1 200 mg pour les enfants et adolescents de 10 à 19 ans, les femmes
de plus de 55 ans et les hommes de plus de 65 ans. Et 30 % des
femmes de 18 à 50 ans, 47 % des plus de 50 ans et 57 % des plus de
65 ans consomment moins des deux tiers de ces apports. Enfin, le
calcium a besoin de vitamine D pour être assimilé. On évite aussi de
consommer trop de sodium (donc de sel), qui favorise l’élimination
du calcium par le corps. Enfin, pensez à faire tremper graines et noix
pour les faire germiner : cette opération diminue la teneur en
antinutriments.
À RETENIR
Le fer du kale, du chou et du brocoli est bien absorbé par
l’organisme. En revanche, l’épinard est riche en acide oxalique,
un « antinutriment » qui entrave la bonne assimilation du
calcium.
La vitamine D
Il y a encore quelques générations, le déficit en vitamine D avait des
conséquences gravissimes chez les jeunes enfants, car il provoquait
le rachitisme. Pour le prévenir, les femmes enceintes et les jeunes
enfants étaient (et sont toujours) supplémentés en vitamine D. Son
rôle pour le maintien d’une bonne santé osseuse, d’une bonne
dentition et d’une bonne croissance est donc bien connu, mais,
depuis quelques années, les chercheurs lui découvrent de multiples
autres rôles. Elle préviendrait la dépression, jouerait un rôle dans le
contrôle du poids (en aidant à en perdre), renforcerait l’immunité
et, surtout, agirait de façon considérable dans la protection vis-à-vis
de certains cancers (côlon, sein…). Enfin, elle lutte contre les
inflammations en général, du tube digestif et des articulations
(polyarthrite rhumatoïde) en particulier. En France, nous serions
80 % à manquer de cette précieuse vitamine, et les végans sont
particulièrement à risque puisque les sources alimentaires de
vitamine D sont essentiellement animales (poissons gras, huile de
poisson, jaune d’œuf, foie de veau). Heureusement, notre première
source de vitamine D reste… le soleil ! Ce dernier couvre 80 % de
nos besoins. Notre peau transforme l’énergie des rayons en
vitamine D3, la forme active de vitamine D. À condition :
Que l’exposition dure un minimum 10 à 15 minutes par jour.
Que les rayons soient de type UVB avec une longueur d’ondes
précise. En France, ces conditions sont réunies entre les mois
d’avril et d’octobre environ.
De n’être pas trop habillé : 20 % de la surface corporelle doit être
dénudée au moment du plus fort ensoleillement (entre 10 et
15 heures). Par exemple le visage + les mains. En été, 15 à
20 minutes torse nu (ou avec un haut de maillot de bain)
suffisent à synthétiser 15 000 UI de vitamine D3. (Ce n’est pas
une raison pour vous laisser griller des deux côtés en plein
cagnard, il faut à tout prix, et dans tous les cas, fuir les heures
d’ensoleillement les plus élevées. Avant midi, et après 16 heures,
c’est ça ou rien).
De sortir sans crème solaire car tous les produits dont le
coefficient protecteur dépasse 15 bloquent plus de 90 % des
rayons, donc de la vitamine D. La pollution atmosphérique
bloque également les rayons.
À RETENIR
Il n’existe pas de « surdosage » de vitamine D d’origine solaire,
car le surplus éventuel est éliminé par l’organisme.
Les oméga 3
Les oméga 3 sont des acides gras polyinsaturés présents dans
chacune de nos cellules, et impliqués dans de très nombreux
domaines : immunité, équilibre nerveux, bon fonctionnement du
cerveau et prévention du déclin cognitif, santé des articulations,
développement psychomoteur chez l’enfant, gestion du poids,
inflammation… Les oméga 3 les plus courants sont l’ALA (acide
alphalinolénique), l’EPA (acide eicosapentaénoïque), le DHA (acide
docosahexaénoïque). L’ALA se trouve dans les végétaux (huiles de
colza, de lin, graines de chia, etc.) L’EPA et le DHA se trouvent,
quant à eux, dans les produits animaux (poissons gras notamment,
mais aussi œufs, certaines viandes selon leur alimentation).
L’organisme sait normalement fabriquer l’EPA et le DHA à partir de
l’ALA, mais à condition qu’il ait suffisamment d’ALA à disposition, et
que l’alimentation ne soit pas trop riche en oméga 6. Donc, on
n’hésite pas à forcer sur les sources d’oméga 3, en limitant aussi les
sources d’oméga 6 (huiles et graines de tournesol, de maïs, plats
cuisinés industriels…).
graines de chia
noix de Grenoble
graines de lin (pour être bien assimilées, les graines de lin
doivent être fraîchement moulues, par exemple dans un petit
moulin électrique). On peut en préparer un peu à l’avance et les
conserver 24 à 48 heures au réfrigérateur, dans un contenant
opaque et hermétique
graines de chanvre
huiles de lin, de caméline, de chanvre, de colza, de noix
cresson, mâche, épinards
1. Chiffres Ipsos-Interbev .
2. Michael J. Orlich and al., Vegetarian Dietary Patterns and the Risk of Colorectal
Cancers.JAMA Intern Med. 2015;175(5):767-776.
5. Producteur et négociant en vin obtenu en biodynamie, dans le plus grand respect des sols
et de leur écosystème.
6. Le collagène est la protéine la plus abondante dans notre corps. Elle structure peau, os,
cartilage, tendon... Elle est faite de 3 «colliers» de plus de 1 000 acides aminés chacun.
8. Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada, dans Journal of the
American Dietetic Association, juin 2003.
11. Cette étude, baptisée « Vegetarian diet may lower blood pressure », a été publiée dans le
JAMA de février 2014.
12. Ces résultats ont été publiés dans le Critical Review in Food Science and Nutrition en mars
2016.
13. Lire Le Régime Fodmaps 100 % végétarien, Dr Pierre Nys (éditions Leduc.s).
23 BONNES RAISONS
DE MANGER PLUS VÉGÉTAL
5. UN CONFORT ARTICULAIRE
QUI DURE
À 20 ans, on n’y pense pas. Mais au fil des années, les articulations
« rouillent ». Sacha Guitry disait : « Avec l’âge, les raideurs se
déplacent. » Vous voyez certainement à quoi faisait allusion ce grand
amateur de femmes. Alors, si vous faites partie de ceux qui se
réveillent le matin avec les articulations douloureuses, misez sur les
végétaux. Des dizaines d’études ont montré qu’une alimentation en
majorité végétale aide à retrouver une mobilité articulaire et une
liberté de mouvement que vous n’osiez plus espérer. Vous ne rêvez
pas, nous n’avons rien inventé : plus de protéines végétales, de fruits
et de légumes, c’est moins de douleurs articulaires !
7. MOINS DE RISQUE
DE DÉVELOPPER UN CANCER
C’est bien connu aujourd’hui : une multitude de facteurs
interagissent pour déclencher un cancer. Mais les médecins sont
d’accord pour affirmer que le simple fait de manger davantage de
végétaux (à commencer par les protéines) participe à la prévention
de certains d’entre eux, notamment les cancers digestifs (côlon
particulièrement), de la prostate et du sein.
Ces substances très douces pour le tube digestif ont, elles aussi,
également une action bénéfique sur l’intestin (notamment le transit).
Mais ce n’est pas le principal. Elles sont surtout intéressantes au
niveau de notre fonctionnement métabolique. Elles se gonflent de
liquide (jusqu’à 20 fois leur poids) et se transforment en gel, ce qui
en fait de vrais pièges à sucres et à graisse. Résultat : elles sont
anticholestérol, antidiabète et antikilos. Comme si ce n’était pas
suffisant, elles jouent un rôle modulateur sur nos hormones. Elles
contribuent ainsi à la prévention de certains cancers hormono-
dépendants comme ceux du sein et de la prostate. Les aliments les
plus riches en fibres solubles sont les légumineuses (haricots, pois,
lentilles…).
Un repas riche en protéines végétales, c’est forcément un repas riche
en fibres qui calment l’appétit pour de longues heures. C’est très
important, car un nombre croissant de personnes a tendance à
grignoter par-ci par-là, sans vraiment se mettre à table pour manger.
Un repas structuré est le meilleur rempart contre la plupart des
maladies dites « modernes » : surpoids, diabète, maladies cardiaques
liées aux surcharges en tout genre, certains cancers… Or, se mettre à
table pour manger (sans rien faire d’autre), et en sortir une fois que
l’on est rassasié, fait partie des quelques réflexes de base d’une
alimentation saine et minceur. Les fibres interviennent dans le
mécanisme qui conduit à l’arrêt de la prise alimentaire et, surtout,
prévient les pulsions qui conduisent au grignotage.
Prudence, cependant : si vous n’avez pas l’habitude de consommer
des aliments riches en fibres, allez-y doucement. Intégrez-les en
douceur dans votre alimentation afin de ne pas irriter votre tube
digestif par un apport trop brutal.
NE PENSEZ PAS « SANS » !
Essayez, dès le départ, de ne pas considérer votre nouvelle
alimentation comme étant « sans viande », « sans œufs », « sans
poisson »… Cela ne ferait qu’entretenir une frustration
désagréable et délétère. En plus, sauf les végans, vous risquez de
compenser en augmentant votre consommation de fromage
(bourré de mauvaises graisses) ou de sauces grasses.
De Acné à Zona,
choisissez les meilleurs
aliments végétaux
sur mesure pour
vous soigner
C’est une affaire entendue : une alimentation plus végétale est
bénéfique pour l’entretien de votre santé, la prévention de
nombreux troubles, le maintien d’un poids raisonnable, la
préservation de votre jeunesse… C’est déjà beaucoup, mais ce n’est
pas tout. En plus, en augmentant vos apports végétaux, vous pourrez
contribuer à l’amélioration de vos soucis de santé, petits et grands, à
condition de bien choisir vos aliments : des fruits et légumes adaptés
(riches en antioxydants, en bêta-carotène, en minéraux ou en acides
gras essentiels selon les cas) ; des épices et des aromates ; des
produits complémentaires comme la levure de bière ; voire des
céréales et des légumineuses plus précisément ciblées… Certains
pourraient même améliorer l’effet de vos traitements (médicaments
au long cours), voire vous en passer dans certains cas. Intéressant
dans le cadre de la lutte contre le cholestérol, les aigreurs digestives
ou les hypoglycémies, par exemple.
BALLONNEMENTS, GAZ
Le but : faire le plein de végétaux à l’effet carminatif
(antiballonnements), faciliter la tâche de la flore intestinale,
limiter les Fodmaps
Fenouil
Herbes aromatiques (aneth, angélique, anis, basilic, carvi,
coriandre, menthe, verveine…), en cuisine et tisane
Gingembre
BRÛLURES D’ESTOMAC
Le but : augmenter les apports en aliments contenant des
fibres douces et en aliments qui « tamponnent » grâce à leurs
minéraux basiques
Chou cru
Banane, banane plantain (si ulcère)
Pomme
Avoine
Réglisse (sauf en cas d’hypertension)
CALCULS BILIAIRES
Le but : miser sur les aliments et les aromates qui drainent le
foie, et les champions anti-inflammatoires
Soja (farine, tofu, lait)
Curcuma
Légumes amers (artichaut, endive, pissenlit, radis noir)
Pomme
Romarin
CANCER (PRÉVENTION)
Le but : manger davantage de végétaux contenant des
substances protectrices et moins de produits animaux pro-
inflammatoires et/ou pro-carcinogènes
Agar-agar, konjac
Ail, oignon (crus de préférence)
Algues
Amande, noix
Avocat
Avoine (flocons)
Champignons (principalement shiitaké)
Curcuma
Fruits et légumes, notamment carotte, aubergine, poivron,
brocoli et autres choux, orange, pomme
Légumes secs, surtout haricot sec
Orge
Soja (tofu…)
Son de riz
COLITE, CÔLON IRRITABLE
Le but : augmenter la consommation d’aliments probiotiques
qui améliorent l’équilibre de la flore intestinale, ainsi que celle
des végétaux contenant des substances anti-inflammatoires et
prébiotiques, tout en limitant les Fodmaps (voir ici)
Choucroute (crue, cuite)
Menthe, curcuma (en cuisine et en infusion)
Konjac
Aloe vera
CONSTIPATION
Le but : augmenter les apports en fibres solubles et insolubles
(céréales, légumes secs…), ainsi que les apports en eau (il y en a
plein dans les fruits et légumes)
Agar-agar, konjac
Fruits et légumes frais à volonté, dont abricot, ananas,
asperge, artichaut, aubergine, avocat, betterave, carotte,
cerise, choux, citron, concombre, épinard, grenade, melon,
orange, pêche, poireau, pomme, radis, raisin, rhubarbe,
tomate
Citron, citronnade (jus de citron + eau)
Artichaut, asperge
Toutes herbes aromatiques et toutes épices
Hydrolats (eaux florales)
Jus d’herbe, smoothies verts
DIABÈTE (HYPOGLYCÉMIES)
Le but : augmenter les apports en fibres douces qui piègent
l’excès de sucre dans le bol alimentaire, miser sur les végétaux à
IG bas et à charge glycémique faible 2
DIARRHÉE
Le but : mettre l’accent sur les aliments astringents et sur ceux
qui absorbent l’excès de liquide dans l’intestin
Riz blanc, avec son eau de cuisson (eau de riz)
Soupe épaisse de riz (riz blanc cuit à l’eau et légèrement salé,
le tout mixé puis absorbé très lentement)
Soupe de féculents (potage de pois cassés, de fèves, au tapioca
ou aux vermicelles)
Carotte cuite
Cassis, myrtille, grenade (et jus de grenade), compote de
pomme (sans sucre), banane
Pomme de terre
Fenugrec
DIGESTION LENTE, INDIGESTION
Le but : multiplier les végétaux contenant des substances qui
améliorent la digestion, et des aromates qui la stimulent
Asperge, cresson
Piment
Ananas (sans le centre très ferme, trop riche en fibres
indigestes)
Gingembre, basilic, menthe, romarin, cannelle, cumin, anis,
aneth… (dans les plats et en infusion)
Papaye
Citron, jus de citron
FATIGUE
Le but : faire le plein de micronutriments stimulants, dont la
vitamine C, les minéraux ; éliminer les aliments couramment
responsables d’intolérances alimentaires (blé…)
SEVRAGE DU TABAC
Le but : aider l’organisme à se débarrasser plus rapidement
des déchets toxiques liés au tabac
Agrumes (notamment le citron)
Avoine : flocons, son…
Bette, betterave
Fruits et légumes frais (crus et cuits), particulièrement les
épinards, les blettes, les betteraves
Pâtes complètes (cuites al dente)
Klamath (micro-algue antistress)
STRESS, DÉPRIME, TROUBLES
DU SOMMEIL
Le but : fournir au cerveau et aux intestins toutes les
substances dont ils ont besoin pour fonctionner dans de bonnes
conditions (acides gras, vitamines, minéraux, précurseurs des
neurotransmetteurs…)
Céréales complètes : pain complet, pâtes complètes, riz brun,
flocons d’avoine, muesli…
Amande, noix, noisette, noix de cajou…
Lentille, haricot sec, petit pois
Légumes verts à feuilles foncées : épinard, blette…
Avocat
Fruits secs oléagineux : noix, amande…
Banane
Germe de blé, levure de bière, levure maltée
Flocons d’avoine
Micro-algues
SURPOIDS
Le but : calmer la faim, améliorer la digestion et l’assimilation
des nutriments, stimuler l’élimination, renforcer les apports en
protéines, réduire le sucre, miser sur les aliments à faible charge
glycémique (voir ici)
EN PRATIQUE
Dans nos recettes, essayez « Ma première soupe aux protéines
végétales », ou « Ma première salade aux protéines végétales ».
Ensuite, vous pourrez tester toutes les recettes de niveau
« Débutant ». Elles sont faciles et rapides.
EN PRATIQUE
Dans votre cuisine, vous pouvez vous inspirer de toutes nos
recettes (quel qu’en soit le niveau) et les « customiser » en
fonction de vos goûts et des idées qui vous sont venues en
goûtant de nouveaux plats au restaurant. Un petit « Risotto
magique à l’épeautre » ou « Mon super-gâteau au chocolat »
peuvent changer de saveur grâce à quelques petites modifications.
EN PRATIQUE
Une fois que vous avez fait l’acquisition de produits inhabituels,
commencez à cuisiner des recettes plus « complexes ». Vous
trouverez certainement votre bonheur, avec, par exemple, notre
« Tempeh à la tomate » ou notre « Wok de légumes au seitan ».
1. REMPLACER LE LAIT
PAR DES LAITS VÉGÉTAUX…
Voici une étape vraiment facile ! Si vous consommez surtout du lait
le matin, au petit-déjeuner, essayez les laits de noisette ou d’amande,
à la saveur gourmande : avec des céréales ou du cacao en poudre,
c’est un régal. Le lait de riz a une saveur très neutre, idéale pour
cuisiner des recettes salées comme les sauces Béchamel, des flans de
légumes, des gratins… Le lait de soja est celui qui contient le plus de
protéines, le lait de châtaigne offre une douce saveur gourmande
délicieuse dans des crêpes. N’hésitez pas à tester tout le panel qui
s’offre à vous pour trouver celui qui vous plaît le plus, ou de goûter
des mélanges, type riz/coco, soja/amande… En revanche, ouvrez
l’œil avant d’acheter : certains laits végétaux renferment du sucre
ajouté, à éviter.
3. ARRÊTER LA VIANDE
ET LES PRODUITS CARNÉS
En général, cette étape n’est pas trop ardue : si vous lisez ce livre,
vous avez probablement supprimé la viande depuis longtemps de vos
menus. Reste peut-être la charcuterie (jambon blanc, jambon sec…),
ou les lardons… Si vous continuez à manger de la viande, vous
pouvez arrêter progressivement : par exemple, en n’achetant plus du
tout de viande pour la cuisiner à la maison, mais en continuant à en
manger si vous avez l’occasion d’aller dans un restaurant qui propose
une excellente viande de producteur. Vous passerez plus tard aux
options véganes. Vous découvrirez aussi comment remplacer le
jambon par des tranches de seitan, ou préparer des poêlées de
légumes au bon petit goût fumé grâce à des dés de tofu fumé.
4. ARRÊTER LE POISSON
Cet arrêt vient souvent dans un deuxième temps, après avoir
supprimé la viande et les charcuteries. Parallèlement, il va falloir
commencer à veiller à vos apports en protéines, même si vous
continuez à manger des œufs et du fromage (vous ne pouvez pas en
manger à chaque repas). Pour cela, ne mettez pas forcément le cap
sur le produit auquel tout le monde pense : le tofu. Faites un tour en
magasin bio et choisissez plutôt des produits « simili carnés »,
comme des « meat analog » (« analogues de viande ») à base de blé,
soja et diverses céréales, des saucisses de tofu aux herbes, aux
épices, ou des galettes de céréales cuisinées, ou du seitan cuisiné.
Ces recettes vous permettront de vous familiariser avec des goûts et
des préparations différents. Gardez les produits « nature » comme le
tofu, le tempeh ou le seitan pour un peu plus tard.
5. LIMITER PROGRESSIVEMENT
LES ŒUFS
Parce qu’on les utilise dans de nombreuses recettes de flans, quiches,
gâteaux ou encore crêpes, les œufs ne sont pas évidents à supprimer
définitivement. Vous pouvez arrêter les préparations type omelettes,
œufs au plat et à la coque, mais continuer à en utiliser dans les
gâteaux, le temps de vous familiariser avec la cuisine végane. Vous
supprimerez ensuite très facilement les œufs de vos recettes grâce
aux astuces toutes simples de substitution que vous trouverez dans
ce livre.
6. ARRÊTER LE FROMAGE
Double problème, puisqu’il se sert sur un plateau et entre dans la
composition de nombreuses recettes. Commencez par vous en passer
en cuisine : vous trouverez plein d’astuces dans ce livre pour cuisiner
sans lui. Ensuite, si vous ne pouvez pas vous passer du réflexe
« morceau de fromage avec tranche de pain », vous pourrez adopter
les fromages végétaux. On en trouve en magasins bio, et on peut
aussi en fabriquer très simplement à la maison (voir recette ici).
7. REMPLACER LE MIEL
PAR D’AUTRES SUCRES
Une fois toutes ces étapes passées, vous arriverez à la plus facile : le
miel. Vous avez l’habitude de tartiner de miel vos toasts du matin,
ou d’en napper vos desserts ? Adoptez le sirop de riz, dont la
consistance et la couleur se rapprochent beaucoup du miel. Vous en
mettez dans vos recettes ? Le sirop de riz sera là encore un bon allié.
Vous trouverez nos propositions ici.
L’ABRICOT
BELLE PEAU, BON CŒUR
EN PRATIQUE
Choisir. L’abricot mûr est très fragile, c’est pourquoi il est souvent
cueilli avant maturation complète. N’achetez cependant pas
d’abricot trop ferme : il ne mûrira pas plus. Ne vous laissez pas
abuser par la seule couleur, qui apparaît avant sa maturité !
Comme il est très fragile (bis), il se transporte mal : achetez de
préférence les fruits de la région, ils seront meilleurs, moins chers,
et l’empreinte écologique plus faible. Parfait !
Par ailleurs, et toujours en raison de sa fragilité, c’est un fruit qui
reçoit de nombreux traitements (pesticides), dont les résidus sont,
mathématiquement, encore concentrés dans les fruits secs. Optez
pour le bio.
Conserver. Évitez le réfrigérateur, qui casse la saveur et rend la
texture farineuse. Préférez le compotier. L’abricot perd 1 % de son
poids chaque jour, donc achetez-les en petites quantités mais
régulièrement.
Sucrer l’abricot cuit. Curieusement, l’abricot cuit devient moins
« sucré » parce que plus « acide » bien que ces sensations soient
subjectives. Pensez à toujours ajouter du miel, du sirop d’érable, de
la cassonade et/ou d’autres fruits plus doux en cas de cuisson. Pour
les tartes, mieux vaut saupoudrer le fond de tarte de poudre
d’amandes, qui absorbe l’eau des fruits et évite la pâte détrempée.
Imaginer, créer. Le voluptueux abricot se prête à toutes les
fantaisies : il égaye le riz au lait, le taboulé, les salades de fruits,
passe à la casserole pour un fruit poché délicat, devient sorbet,
clafoutis, brioche pour nous séduire…
Acheter des abricots secs. Ils se déshydratent assez vite eux aussi.
Ne les gardez pas éternellement, achetez ceux de l’année,
moelleux. Ceux de l’année dernière sont aussi secs qu’un coup de
trique, sans goût ni intérêt.
Réhydrater des abricots secs. Si vous souhaitez réhydrater des
abricots secs avant une préparation, commencez par les blanchir
(passer dans l’eau bouillante) pendant 5 minutes afin d’éliminer la
plus grande partie des additifs. Égouttez-les bien ensuite.
Crumble super-express. Archi-rapide, plus ludique et moins
calorique qu’une tarte : émiettez des biscuits, amandes, noisettes
concassées sur des moitiés d’abricot (ou des quarts si vous avez le
temps). Passez l’ensemble au four. Au bout de quelques minutes,
vous obtiendrez un dessert délicieusement riche en vitamines,
minéraux, carotènes.
Encore plus léger. Dénoyautez vos abricots, arrosez-les d’une
cuillère à soupe d’eau, ajoutez un filet de citron et de miel, et
enfournez le tout quelques minutes. Servez sur un fromage blanc
bien frais.
Et encore. Préparez une salade d’abricots au miel d’acacia que vous
laisserez macérer dans une infusion de menthe ou de verveine.
Servez avec une tranche de cake ou des madeleines, tièdes si
possible.
L’AGAR-AGAR
L’ALTERNATIVE À LA GÉLATINE
EN PRATIQUE
L’AIL
ANTICANCER, ANTIMICROBES, BON POUR LE CŒUR
EN PRATIQUE
L’ail frais est une petite merveille, peu fréquente sur nos marchés. Il
est arraché avant le dernier stade c’est-à-dire avant que le feuillage
fane et se couche. Il se conserve très peu car il est très riche en
eau. Mais il est si doux !
Plus la couleur de l’ail est foncée, mieux il se conservera. En
conditions optimales, le « blanc de blanc » ne se garde « que »
6 mois environ, contre 1 an pour l’ail coloré.
Il est fragile, contrairement à ce que pourrait laisser croire son
apparence rustique. Agressé, blessé, il libère des enzymes qui
transforment ses abondants composés soufrés en odeur entêtante.
L’ail se conserve dans un endroit frais (mais pas au réfrigérateur).
Mieux vaut renouveler fréquemment l’achat plutôt que de le laisser
se dessécher.
La chaleur le déshydrate rapidement, mais le froid déclenche sa
germination. Pas si facile de le conserver plusieurs mois intact,
contrairement à ce que les vendeurs essaient de nous faire croire.
Si vous n’avez pas les conditions requises chez vous, achetez tête
d’ail par tête d’ail, ou optez pour le surgelé.
Il germe facilement. Ce n’est pas grave, mais la germination altère
la saveur et les atouts nutritionnels de départ. En revanche, rien
n’empêche de consommer le germe lui-même, en petits morceaux
dans une salade : il remplace fort bien la ciboulette, c’est un délice.
Surtout en hiver, quand cette herbe manque alors que l’ail, lui,
germe à tout va !
Conserver de l’ail dans l’huile. Pourquoi pas, mais ce n’est pas si
simple et évident qu’il y paraît : en l’absence de conservateurs, le
mélange peut devenir toxique au bout de quelques jours. Le
mieux : hachez votre ail, plongez-le dans l’huile, gardez le flacon
hermétiquement fermé au frigo et consommez-le dans la semaine.
Ne le laissez jamais brunir, dans une poêle avec de l’huile par
exemple. Il devient infect et rend désagréables tous les autres
éléments de la poêlée.
Pour une saveur extraforte, il faut écraser l’ail avec le plat du
couteau, puis piler sa chair avec du sel.
Au contraire, pour atténuer son goût, on le coupe finement, voire
on le laisse en gousse entière : elle parfume mais on ne la mange
pas.
L’ail doit toujours être haché ou pilé au dernier moment. Il s’oxyde
dès qu’il est en contact avec l’air.
Insérez-le systématiquement dans vos poêlées, surtout si elles sont
composées de légumes méditerranéens (tomates, aubergines…). Il
adore l’huile d’olive. Mijoté, il perd ses vertus antibiotiques mais
en conserve beaucoup d’autres ! Vous pouvez aussi simplement en
frotter les parois d’un saladier ou d’un plat à gratin, juste pour le
parfum.
Les produits tout prêts, type ail déshydraté ou purée d’ail, sont peu
attractifs d’un point de vue nutritionnel, et en plus ils rancissent
rapidement. Quant à l’ail surgelé, il ne présente aucun intérêt
puisque l’ail « normal » se conserve très bien.
Impossible de rater un aïoli : on pèle 6 gousses d’ail, on les mixe
(au mixeur ou dans un mortier) avec 2 jaunes d’œufs et une
minuscule pincée de sel. La pâte doit devenir épaisse. On verse
environ 25 cl d’huile d’olive, et on monte la sauce comme une
mayonnaise (au mixeur ou au fouet). Trop épais ? On ajoute un
filet de jus de citron. Puis on assaisonne jusqu’à ce que le résultat
soit parfait.
À Okinawa, l’île aux super-centenaires japonais, comme dans le
reste de l’Asie, on trouve aussi l’ail en pousses, récoltées avant que
le bulbe ne se forme. Des tiges qui ressemblent un peu à la ciboule
(tous les jardiniers en ont déjà vu), en plus longues et plus fines.
Elles s’emploient de la même manière : ciselées sur des mets
délicats. Si vous avez de l’ail dans votre jardin, essayez, c’est
délicieux !
LES ALGUES
STIMULE L’IMMUNITÉ, ANTICANCER
EN PRATIQUE
L’ALKÉKENGE (AMOUR-EN-
CAGE/PHYSALIS)
ANTIOXYDANT
EN PRATIQUE
L’AMANDE
ANTICHOLESTÉROL, ANTIGRIGNOTAGE
EN PRATIQUE
Les fruits dans les coquilles ne doivent pas faire de bruit lorsqu’on
les secoue. Ils ne doivent pas vous sembler légers.
Si vous en avez la possibilité, dégustez des amandes (et noisettes)
fraîches. Elles sont alors plus riches en eau, donc moins caloriques.
Les amandes se grignotent telles quelles. Préférez toujours les fruits
complets plutôt que ceux déjà épluchés. Cassez la coque vous-
même : non seulement ce n’est pas bien compliqué mais, en plus,
vous en mangerez moins.
L’amande amère n’est pas comestible : elle contient du cyanure qui
lui confère son odeur et sa saveur. En revanche, on l’utilise pour la
fabrication de la liqueur « amaretto ».
On retrouve les caractéristiques de l’amande dans les produits
dérivés (pâte d’amande), mais ils sont souvent beaucoup plus
riches en sucre, donc encore plus caloriques. En revanche, la purée
d’amande pure et le lait d’amande (voir « Laits végétaux ») sont
hautement recommandables ; on les trouve surtout en magasin
diététique.
Pour ne pas détruire leurs acides gras lors de la cuisson, faites-les
chauffer doucement pendant 2 minutes à la poêle, sans matière
grasse.
Une amande craquante peut prendre la place du chocolat en fin de
repas, servie avec le café.
L’amande en poudre remplace facilement une partie de la farine
dans vos recettes, la saveur en plus.
L’amande est douce au toucher et craquante dans la bouche. Des
sensations contrastées. Si vous ajoutez l’onctuosité d’un chocolat
chaud dans lequel vous trempez une amande, c’est le paradis.
Dans la série « originalités », glissez un peu d’amandes hachées
dans un yaourt nappé d’une cuillère de miel.
Vous pouvez paner des croquettes de légumes avec une poudre
d’amande qui croustille. Elle remplace avantageusement la panure
classique.
L’ANANAS
FACILITE LA DIGESTION, ANTI-INFLAMMATOIRE, BON POUR
LES OS
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
L’ARTICHAUT
BON POUR LE FOIE, AMI DE LA FLORE INTESTINALE
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
Avril. Belles, droites, jeunes, fabuleusement tendues vers le ciel,
elles se découvrent de tous leurs fils pour dévoiler leur parfaite
nudité. Avec une telle plastique, elles font forcément des émules :
les vrais amateurs en raffolent toute l’année et, anticipant leur
frustrante absence des étals pour de longs, de très longs mois, les
mettent en conserves à tour de bras pour pouvoir en profiter
365 jours par an.
Il y a les inconditionnels des « blanches » et ceux des « vertes ». Ces
dernières ont une saveur plus marquée. Les vrais fans doivent se
procurer des asperges sauvages, rares et délicates, dont le goût est
encore plus prononcé. Peut-être sur certains marchés de Provence
ou de Corse…
Nous avons un petit faible pour les vertes, à la fois plus jolies et
plus parfumées, dont la couleur délicate apporte de la chlorophylle
au milieu des pâtes, du riz, d’une poêlée de légumes. En plus, pas
besoin de les éplucher, un point crucial pour une cuisine express et
simplifiée. Mais les blanches sont souvent plus fines et parfaites à
proposer, seules, en entrée.
Les asperges ne gagnent rien à attendre : elles durcissent en
vieillissant. Pour tester leur fraîcheur avant l’achat, cassez-en une :
elle doit craquer. N’achetez pas si les asperges sont mates,
ligneuses, trop tachées et, surtout, si elles ont le talon grisâtre.
Vous pouvez trouver des pointes en vrac. C’est une bonne idée, car
elles sont en général fraîches et moins chères que les asperges
entières. Pour une omelette, c’est parfait.
Ne les laissez jamais dans un sac en plastique, sinon elles se
dessécheront.
Les asperges vertes se brossent rapidement et légèrement (par
exemple avec une brosse à dents) mais ne se lavent pas.
Plus une asperge est fraîche, plus elle s’épluche facilement.
En dehors de minuscules asperges vertes qui peuvent se croquer,
les asperges se mangent cuites.
Les asperges vertes et fines supportent d’être à peine cuites, c’est-à-
dire 5 minutes à la vapeur : croquantes, elles se laissent dévorer de
haut en bas, presque nature. Une simple vinaigrette peu relevée
leur suffit amplement.
Si vous faites cuire vos asperges à l’eau, ne la jetez pas en fin de
cuisson : elle renferme beaucoup de minéraux. Gardez-la pour
préparer une soupe demain. Vous pourrez y faire cuire d’autres
légumes et consommer le tout. Facile !
Les asperges à la poêle restent croquantes et leur saveur est
différente de celles qui sortent de l’eau ou du cuit-vapeur. Détaillez-
les en petits tronçons et laissez-les revenir avec un peu d’huile
d’olive. Salez, poivrez, n’ajoutez surtout rien d’autre.
L’AUBERGINE
MINCEUR, ANTICHOLESTÉROL
L’aubergine est l’un des légumes les moins caloriques. Mais cuite
dans l’huile d’olive, voire frite – on trouve même des frites
d’aubergines ! – cet atout ne compte plus ! De même, si elle est
particulièrement digeste au naturel, à la vapeur par exemple, elle
l’est forcément beaucoup moins gorgée d’huile…
Toujours à condition d’opter pour une cuisson « légère », elle
abaisse le taux de cholestérol sanguin en empêchant l’intestin
d’absorber une partie des graisses alimentaires.
L’aubergine « appelle » l’huile d’olive, l’ail, le poivron et la tomate.
Elle est au cœur de l’alimentation méditerranéenne et participe
donc à la protection cardio-vasculaire. Son plat emblématique ? La
ratatouille !
La variété Black magic renferme trois fois plus d’anthocyanes que
les autres.
EN PRATIQUE
L’AVOCAT
ANTICHOLESTÉROL, ANTIHYPERTENSION
EN PRATIQUE
L’AVOINE
ANTIDIABÈTE, ANTIKILOS, ANTICHOLESTÉROL
EN PRATIQUE
LA BANANE
ANTIHYPERTENSION, DOUCE POUR L’ESTOMAC
ET LES INTESTINS
Une banane est mûre dès que sa peau est uniformément jaune. La
totalité de l’amidon est transformée en sucres solubles, et le fruit
est alors parfaitement digeste. La consommer plus mûre est affaire
de goût et non de nutrition. Mais rappelez-vous que la teneur en
vitamine C chute inexorablement…
LES DEGRÉS DE MATURATION
Tout juste cueillie : la banane encore bien verte contient 23 %
d’amidon et 0 % de sucre. Elle est quasi immangeable telle
quelle, il faut la faire frire, un peu comme la banane plantain.
Jaune/verte : elle ne renferme plus que 4 % d’amidon, et déjà
15 % de sucre. Elle commence à être consommable en fruit,
mais laisse un goût farineux désagréable en bouche. Mieux vaut
la laisser prendre une belle couleur jaune, uniforme.
Jaune : elle est parfaite. 3 % d’amidon, 20 % de sucre, c’est la
banane comme on aime la manger par les deux bouts.
Jaune avec quelques points marron : elle titre près de 23 % de
sucre pour 0,6 % d’amidon. Un vrai bonbon ! Elle est encore
meilleure écrasée ou en garniture pour parfumer un yaourt, un
fromage blanc, une crêpe…
Noire : elle est trop mûre. Mais certains l’apprécient justement
comme ça. Les goûts et les couleurs… !
EN PRATIQUE
Ne conservez pas vos bananes au réfrigérateur. En dessous de
12 °C, elles noircissent, deviennent farineuses et perdent leurs
qualités gustatives.
En préparation, la banane aime le rhum, le chocolat, le café, tous
les autres fruits, et… le boudin !
La banane plantain doit être impérativement cuite car ses amidons
ne se transforment pas en sucre. C’est pourquoi elle est considérée
comme un légume. En fait, elle associe les qualités nutritionnelles
des féculents (sucres lents) et des légumes frais (minéraux, fibres et
vitamines). Pochez-la directement dans sa peau pendant
30 minutes, vous obtiendrez une excellente purée. Ou coupez-la en
deux et passez-la à la poêle, arrosée de lait de coco, pendant
15 minutes. Délicieux avec des cubes de tofu, une pointe de curry
et du riz basmati.
LA BETTERAVE
SPÉCIAL « FEMME ENCEINTE », ANTIOXYDANTE, ANTICANCER
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
LE CAFÉ
TOP CONCENTRATION, ANTI-CALCULS BILIAIRES, ANTI-MAUX
DE TÊTE
EN PRATIQUE
Le robusta est le plus caféiné et le plus « fort » des cafés. Nos palais
délicats l’apprécient moyennement, il est d’ailleurs très rarement
proposé seul : en général, il est mélangé avec de l’arabica. Il
renferme 100 à 250 mg de caféine pour 150 ml.
Plus doux, l’arabica est aussi plus fruité, plus « haut de gamme ». Et
plus cher. Il renferme 50 à 120 mg de caféine pour 150 ml.
Le café décaféiné renferme encore un peu de caféine : 1 à 6 mg
pour 150 ml. Très peu, certes, mais cela peut suffire à « énerver »
les personnes très sensibles. Abstenez-vous totalement à partir de
15 heures si vous êtes très réactif à la caféine. Les seuils de
tolérance sont individuels.
Arabica ? Robusta ? Et côté géographie, Kenya ? Costa Rica ?
Sumatra ? Comme pour le vin, chaque région du monde propose
un café aux saveurs bien particulières, c’est ce qui en fait
l’inépuisable richesse. Il existe d’ailleurs un vocabulaire propre
pour désigner son goût « velouté », « herbeux », « terreux », et ses
arômes « floraux » ou « épicés »… À vous de tester les uns et les
autres pour vous faire votre petite idée.
Seuls les grains non moulus supportent vraiment bien la
congélation : cela permet de ne prélever que la quantité nécessaire
à chaque préparation. Mais d’une manière générale, mieux vaut
acheter de faibles quantités de café et le conserver dans une boîte
hermétique, au frais, tout simplement (voir tableau ci-dessous).
Une seule solution pour préserver l’arôme de votre café :
conservez-le à l’endroit le plus froid du réfrigérateur (en bas,
généralement, mais selon les appareils… ça peut aussi être en
haut), dans un récipient en plastique hermétiquement clos. Cette
précaution ralentira son oxydation, surtout s’il s’agit d’un café
moulu, mais ça marche aussi pour les grains. En revanche, pour
« réveiller » sa saveur, prélevez la quantité nécessaire environ
½ heure à 1 heure avant de préparer votre café.
Inutile d’acheter un café très onéreux si vous ne vous préoccupez
pas le moins du monde de l’eau… qui pourtant représentera 99 %
du produit final. Certes celle du robinet peut convenir mais votre
café sera nettement meilleur si vous le préparez avec de l’eau
filtrée ou en bouteille. Dans ce dernier cas, essayez plusieurs
marques : une eau minérale que vous n’appréciez pas trop
« nature » pourra se révéler le meilleur choix car ses sels minéraux,
en se combinant avec le café, donneront naissance à de nouvelles
saveurs.
Normalement, on sert un café dès qu’il est infusé. Au bout de
quelques minutes, il est froid mais pire, s’il reste sur le réchaud, il
s’abîme et devient, en outre, mauvais pour la santé (il augmente le
taux de cholestérol). Si vous ne pouvez consommer votre café juste
après sa préparation, mieux vaut le conserver dans une Thermos.
LES CÂPRES
AIGUISENT L’APPÉTIT, BONNES POUR LA CIRCULATION
EN PRATIQUE
Les câpres sont les boutons floraux (avant de devenir des fleurs,
donc) d’un arbuste typiquement méditerranéen appelé le câprier.
On comprend donc facilement qu’elles puissent être excessivement
fragiles : impossible ou presque d’en dénicher des fraîches.
Elles apportent une saveur unique, mélange savant et subtil
d’amertume, d’acidité et de salé.
Si vous trouvez des câpres siciliennes, achetez-en plein. Ce sont les
meilleures. Les câpres d’une manière générale sont cependant très
employées en cuisine méditerranéenne, donc goûtez-les sur la
pizza, dans les pâtes… D’ailleurs les amateurs de câpres en mettent
partout : dans les sauces, le riz, les salades de pommes de terre,
dans des bricks, avec les olives…
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
Tout le monde aime les carottes. Même les bébés, les enfants, les
ados et les hommes, c’est dire. N’hésitez pas à les décliner de
toutes les façons possibles et imaginables. Râpées, en rondelles, en
sculptures même…
Les carottes doivent être fermes, non meurtries et d’une belle
couleur orange vif.
Crues, elles sont plus riches en vitamine C. Cuites, elles libèrent
leurs carotènes. Vous n’avez plus qu’à les déguster sous forme de
crudités (carottes râpées, jus préparés à la centrifugeuse et
assaisonnés au sel de céleri) et cuites, incorporées dans de bons
petits plats du type pot-au-feu (veggie, au tofu ou au seitan) ou
simplement taillées en rondelles à la poêle, avec un petit peu
d’eau. Facilissime.
La carotte est une racine et, comme tous les autres légumes-racines
(betterave, navet, panais, radis, salsifis), elle doit cuire à l’eau
bouillante, à couvert. L’inverse des légumes verts, qui ont horreur
d’avoir un couvercle au-dessus de la tête.
Elle sort tout juste du panier vapeur ? Ajoutez un filet d’huile
d’olive citronnée ou orangée (quelques gouttes de jus d’orange),
10 grains de sel. C’est prêt !
En potage « poil de carotte » : faites cuire vos carottes dans un peu
d’eau, mixez le tout et allongez avec un peu de lait de noisette.
Pensez aussi à l’estragon, au curry et à la coriandre.
Les bonnes associations : toutes les crudités (concombre, céleri,
fenouil, mâche, endive, laitue…), les épices (cumin, noix de
muscade, clou de girofle), les agrumes, les herbes (persil,
ciboulette), les oignons et les échalotes…
Version sucrée, la carotte inspire de nombreux desserts, de
multiples douceurs : confiture (avec des abricots secs), tarte (avec
des noix de pécan), salade de fruits en dessert (carottes + quartiers
d’orange et de pomelo, une pointe de cannelle), ou, pourquoi pas,
sorbet à la carotte et aux herbes. À tester !
LE CÉLERI
ANTIHYPERTENSION, ANTICANCER, ANTIKILOS
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
Il n’y a pas que les pâtes et le riz dans la vie. Le plaisir et
l’équilibre alimentaire passent par la variété et l’association. Si
vous « débutez » en céréales, parce que vous n’avez jusqu’à présent
mangé que des nouilles et du riz blanc (cas fréquent), commencez
par acheter des mélanges tout préparés. Il en existe des très
réussis, en grandes surfaces, vraiment bon marché. Et des encore
plus audacieux et rigolos dans les boutiques diététiques. On les
trouve près du riz, des pâtes, dans ce rayon en tout cas. Ensuite, si
l’une ou l’autre vous plaît particulièrement, vous pourrez la tester
en monomaniaque, farine, etc.
Il faut plus de temps pour cuire les céréales complètes, puisqu’elles
ont gardé leur enveloppe. Mais on trouve désormais des grains
complets concassés, ce qui raccourcit nettement la durée de
cuisson.
LE BLÉ
C’est la première céréale consommée en France, elle se décline en
de multiples préparations. Si on concasse les grains (rarement
mangés nature), on obtient du boulgour (voir ici), utilisé pour le
vrai taboulé libanais. Broyés plus finement, on atteint le stade
semoule, puis celui de poudre : c’est la farine. À chaque étape, un
peu de composés protecteurs s’envolent. Même le choix de la farine
compte puisque selon son degré de raffinage, le taux d’éléments
nutritifs varie du simple au double. Les farines intégrales en sont les
mieux pourvues, suivies de la farine complète, puis blanche pour le
pain, et enfin celle destinée à la pâtisserie, plus raffinée que raffinée.
Le blé tendre est employé pour la fabrication de pain et dérivés
(biscottes, etc.), tandis que le blé dur constitue la base des pâtes et
semoules – il résiste bien à la cuisson à l’eau.
LE BOULGOUR
C’est du blé dur grossièrement concassé, c’est-à-dire en « morceaux »
plus gros que dans la semoule de couscous. On en fait du taboulé, et
à peu près tout ce que l’on peut imaginer avec du riz, qu’il remplace
facilement. Il est très utilisé dans tous les pays du Moyen-Orient.
D’un point de vue nutritionnel, sa composition est la même que celle
des pâtes ou de la semoule de blé.
L’ÉPEAUTRE
C’est du blé tendre, mais son grain est dit « vêtu » c’est-à-dire qu’il
conserve son enveloppe au moment de la récolte. Il remplace le blé
dans les recettes de légumes, en accompagnement, en soupe, en
potage, en salade froide, etc. Il rehausse les saveurs des aliments
qu’il accompagne. On le trouve surtout en « bio ».
D’un point de vue nutritionnel, c’est une céréale rustique qui
nécessite fort peu de pesticides, et se révèle donc « propre ». Elle est
spécialement riche en fibres et en magnésium, ainsi qu’en certains
oligo-éléments comme le zinc ou le cuivre.
LE KAMUT
Ce terme signifiait « blé » pour tous les habitants de l’Égypte
ancienne. Pour nous, c’est un « super-blé » par rapport aux variétés
qui poussent actuellement sur nos sols. Il est plus intéressant à tout
point de vue, y compris celui du plaisir gustatif : plus riche en
protéines, en minéraux, moins allergisant, moins concentré en
sucre… Imbattable dans la catégorie « blé ».
LE MAÏS
Curieusement, le maïs est généralement classé parmi les légumes.
Sans doute parce qu’on le mange surtout frais, en épis ou en
conserve. Pourtant, c’est bel et bien une céréale, originaire du
Mexique. En France, nous consommons principalement du maïs
doux, tandis que le maïs grain est plutôt destiné aux animaux. Par
ailleurs, il est à l’origine de la Maïzena, sorte de « farine de maïs ».
D’un point de vue nutritionnel, le maïs est spécialement riche en
glucides, magnésium, ainsi qu’en carotènes et pigments protecteurs,
qui lui confèrent sa belle couleur jaune. On lui prête des vertus
anticholestérol grâce à ses fibres solubles. En revanche, il est plutôt
moins bien pourvu en protéines et en fibres, et plus riche en graisses
que les autres céréales. Il a le bon goût d’être dépourvu de gluten, ce
qui le rend consommable par les intolérants à cette protéine, mais
du coup ne peut être transformé en pain ni en aucun autre produit
incluant une étape de fermentation. D’un autre côté, surtout lorsqu’il
est transformé, le maïs peut provoquer des crises chez les colitiques
(crampes, douleurs). Méfiance si vous êtes porteur de côlon
irritable.
LE MANIOC
Le manioc est un arbuste dont on tire la fécule (pulpe pressée et
séchée). Travaillée (agglomérée…), elle sert de base à des
préparations culinaires dans le monde entier. En France, on l’utilise
principalement dans les potages et certains desserts en
remplacement du riz (type « riz au lait »), ou encore dans les
verrines car transparente une fois cuite, elle ne demande qu’à être
colorée à l’aide de jus de légumes ou de fruits. On peut vraiment
beaucoup s’amuser avec elle en cuisine. En bouche, elle donne
quelque chose de très souple, un peu caoutchouteux. Rigolo !
D’un point de vue nutritionnel, le manioc est une vraie bombe de
« glucides rapides », donc non recommandé au quotidien pour les
diabétiques et ceux qui cherchent à surveiller leur ligne. Cela dit, on
en consomme généralement en toute petite quantité, il ne présente
alors aucun « danger » sur ces deux points. Et il est pour le coup fort
apprécié des personnes qui souffrent de troubles digestifs car
hyperdigeste, il est exceptionnellement bien toléré par les tubes
digestifs les plus capricieux.
LE MILLET
On utilise assez peu le millet dans nos contrées, alors qu’il est à la
base de l’alimentation d’une bonne partie des Africains. Lui ou ses
cousins (mil et sorgho) sont, encore une fois, consommables par les
intolérants au gluten. Astérix et ses amis devaient en avaler de
pleines assiettes puisque les Gaulois adoraient ça. Et ils avaient
raison, ces rebelles, car le millet est plutôt bien équilibré en acides
aminés ainsi qu’en minéraux divers. Encore un bon point : il est très
digeste.
L’ORGE
C’est la doyenne de toutes les céréales cultivées. D’ailleurs, à l’école
de Pythagore où on ne plaisantait pas avec le sujet diététique, l’orge
était l’alimentation de base. Elle a été supplantée par le blé lorsque
les Égyptiens ont commencé à fabriquer du pain : le blé s’y prêtait,
l’orge pas. Comme quoi la célébrité tient à peu de chose. D’un point
de vue nutritionnel, l’orge est plutôt moins riche que les autres en
protéines. En revanche, elle apporte plus que son lot d’oligo-
éléments, ça compte aussi. À condition de choisir de l’orge intégrale
ou, à l’extrême rigueur, mondé (décortiquée) mais sûrement pas
perlé (blanchie donc appauvrie à l’extrême en minéraux et
vitamines).
LE QUINOA
Sur les plateaux des Andes, patrie du quinoa, c’est superbe et
grandiose, mais aussi plutôt hostile. D’ailleurs, c’est simple, il n’y a
que le quinoa qui pousse là-haut, toutes les autres céréales ont
capitulé, et les autres légumes n’ont jamais essayé. Alors, forcément,
élevé à la dure, il donne le meilleur de lui-même, au point qu’il était
surnommé la nourriture des dieux par les Indiens. Il nous offre un
sans-faute en ce qui concerne les protéines (tous les acides aminés,
et parfaitement équilibrés ou presque), une petite montagne de
minéraux et de vitamines à chaque bouchée, pas de gluten et une
digestion de rêve.
C’est un abus de pouvoir de le classer dans les céréales car, en
réalité, c’est une plante – de la même famille que la betterave ou
l’épinard. Mais il se cuisine comme une céréale, et leur ressemble en
tout point, donc ne compliquons pas.
LE RIZ
Après le blé, c’est la céréale la plus cultivée au monde. Il faut dire
que sous sa forme raffinée (c’est-à-dire blanche), il est
remarquablement bien toléré par tous les intestins de la planète, y
compris les plus intolérants à tout. C’est d’ailleurs la première
céréale introduite dans l’alimentation des bébés, sous forme de
farine.
Le riz est la céréale la plus pauvre en protéines, peut-être parce que
la plus riche en sucres (relativement lents). Dans tous les cas,
n’achetez pas de riz blanc, sauf en cas de désordres intestinaux, car il
a perdu dans la bataille 5 % de protéines, 70 % de magnésium…
Achetez du riz intégral. Et oubliez définitivement le riz précuit
(cuisson rapide), ainsi que celui « qui ne colle pas ».
LE SARRASIN
Aucun Breton n’ignore ce qu’est le sarrasin. Pour tous les autres,
sachez que cette vénérable « céréale » est indissociable des fameuses
galettes bretonnes. On l’appelle le blé noir car ses grains sont…
(bravo !), mais en fait, elle n’a rien à voir avec le blé. Et même rien
du tout puisqu’elle aussi est dépourvue de gluten, donc
consommable par les intolérants au blé. Et même encore moins que
ça puisque pour tout dire le sarrasin n’est pas vraiment une céréale.
Il appartient en réalité à la même famille que l’oseille et la
rhubarbe. En revanche, bon score pour les vitamines B et les oligo-
éléments, surtout le magnésium. Le sarrasin propose un apport
protéique tout à fait honorable, et bien équilibré sur le plan des
acides aminés. Que demander de plus ?
LE SEIGLE
Que peut-on bien faire de lui en dehors du pain destiné à être
mâchouillé entre deux fruits de mer ? Eh bien, du pain d’épices, par
exemple ! Mais revenons au pain de seigle : le très compact, que nos
voisins allemands adorent, peut nous sembler un peu «dense» en
bouche. Mais il est outrageusement savoureux, et riche en protéines
et en fibres. À défaut, on trouve maintenant à la boulangerie du pain
dit de seigle, qui associe en fait la farine de seigle à celle de blé
(50/50). Ce pain plus aéré, à la saveur intéressante, se révèle
également un bon coupe-faim en raison de certains mucilages
(fibres) abondamment présents dans cette céréale.
LE SOJA
Comme le quinoa, le soja n’est pas vraiment une céréale mais on le
cultive et on le consomme globalement comme si c’en était une. Le
soja est classé parmi les protéagineux, puisqu’il fournit à la fois des
protéines et des graisses. Ses protéines sont équivalentes à celles de
la viande, et d’autant plus profitables que le soja est fermenté.
Les graines de soja fermentées fournissent une enzyme systémique
puissante, la nattokinase, qui limite le risque de caillot sanguin et
préserve donc le cœur, en réduisant le risque cardio-vasculaire.
Édamame
Cette fève de soja fraîche ressemble un peu à des petits pois encore
en cosse, tant esthétiquement qu’au goût. C’est la nouvelle
coqueluche depuis que les boutiques de surgelés la proposent, tout
simplement à poêler moins de 10 minutes. Elle ravit les petits, qui
grignotent cette merveille en s’amusant, et les grands qui apprécient
sa saveur connue (sous cette forme, en bouche, on dirait des pois,
alors que sous forme de tofu, c’est autre chose…) et son excellence
nutritionnelle, sans parler de son exceptionnelle capacité à rassasier.
Si vous n’en avez jamais mangé, lancez-vous ! Voici 5 idées pour en
consommer davantage :
1. Pour débuter, nature, à manger encore chaud ou tiède, avec les
doigts, à l’apéritif. Un bon choix car l’édamame est riche en
protéines (donc coupe-faim) et quatre fois plus pauvre en
graisses que la cacahuète par exemple.
2. Dans un potage de légumes, mixé ou non.
3. En purée, avec de la pomme de terre si vous aimez le côté
« compact », ou de la courgette si vous préférez un aspect bien
vert et rafraîchissant.
4. Dans une poêlée de légumes sautés, avec des brocolis, des
champignons, des tranches de carottes…
5. Avec des pâtes pour un plat complet végétarien
LA CERISE
ANTIGOUTTE , BONNE POUR LE TRANSIT INTESTINAL,
L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
EN PRATIQUE
LES CHAMPIGNONS
BONS POUR L’IMMUNITÉ, ANTICANCER
EN PRATIQUE
Après l’achat, consommez-les très vite. Si vous devez les conserver
un peu au froid, souvenez-vous qu’ils sont très sensibles à la
déshydratation.
Rien de plus simple à préparer qu’une petite salade de
champignons de Paris frais. Ôtez leur pied ou au moins coupez-en
la base, rincez-les rapidement, coupez-les en lamelles, arrosez-les
de jus de citron et d’huile d’olive. Ajoutez de l’ail et du persil pour
un plat haut en saveurs. Miam !
On cuit en général tous les autres champignons, bien que ce ne soit
pas une obligation. N’abusez pas des matières grasses : un petit peu
d’huile d’olive, de l’ail, ça suffit. Surtout évitez les hautes
températures : laissez fondre le tout à feu doux.
Vous pouvez associer le champignon à presque tous vos plats, dont
il enrichira les apports en micronutriments, sans ajouter de calories
ou presque.
Variez les plaisirs. Quoi de plus alléchant qu’une poêlée de
champignons ? Pleurote, shiitaké, pied-bleu, morille, coulemelle,
cèpes, girolle, mousseron, trompette-de-la-mort… tous sont
délicieux.
La truffe est un champignon à part, précieux, sublime. Il faut la
manger seule, la déguster presque en fermant les yeux. Dans une
salade de pommes de terre, râpée sur une tartine de pain beurré,
dans une omelette. Inutile d’en attendre des bienfaits
nutritionnels : on en mange si peu !
Quel champignon pour quoi ? (leurs meilleures prestations)
Champignon de Paris : cru, émincé, avec de l’huile d’olive et du
jus de citron. Ou cuit, poêlé dans un peu d’huile d’olive, ou en
sauce avec de la crème.
Girolle : à la poêle, seule avec une pointe d’ail et de persil, ou
dans une omelette.
Cèpe de Bordeaux : cru, finement découpé en lamelles.
Bolet tête-de-nègre : en gratin.
Morille : en sauce ou poêlée dans des pâtes ou un risotto
(jamais crue, elle est toxique !).
Lactaire délicieux : en potage ou en conserve dans du vinaigre,
à égoutter et consommer en salade.
Pied-de-mouton : mijoté (longue cuisson obligatoire).
LA CHÂTAIGNE (LE MARRON)
ÉNERGIE LONGUE DURÉE, REMINÉRALISANTE
EN PRATIQUE
Lorsque les fruits sont cloisonnés sous l’écorce, ce sont des
châtaignes. S’il n’y a qu’un fruit, c’est un marron. On utilise ce
dernier pour préparer les marrons glacés. Châtaignes et marrons
poussent sur le châtaignier. Le marron d’Inde n’est pas comestible ;
il pousse sur le marronnier.
Procurez-vous une poêle spéciale (à trous) pour les faire cuire :
20 minutes sur le feu (cheminée ou gaz) et c’est prêt. Cependant,
cette cuisson n’est pas la meilleure pour la santé car elle génère des
produits toxiques (carbone).
La cuisson à l’eau les rend plus tendres donc plus digestes.
Pour les peler facilement, faites les bouillir 3 minutes dans une
casserole d’eau avec 1 cuillère à soupe d’huile (sans goût, type
tournesol).
Pour toutes les préparations de type purée, les châtaignes déjà
cuites et sous vide sont bien pratiques… même si elles ne seront
jamais aussi parfaites que des fruits préparés à la main.
Les châtaignes cuites et sous vide, en bocal, sont plutôt meilleures
que celles qui baignent dans leur jus en boîte. Mais c’est affaire de
goût personnel… en tout cas, si vous n’aimez pas la saveur
« aqueuse » due à la conserve, faites-les mijoter un peu plus
longtemps avec les légumes accompagnants.
Elles se marient particulièrement bien avec les choux de Bruxelles
ou les brocolis.
En dessert, essayez les châtaignes précuites (sous vide, en boîte ou
en bocal) simplement revenues à la poêle avec un peu d’huile de
coco et de miel. C’est trop bon.
Les produits dérivés (crème de marron, marron glacé) contiennent
encore beaucoup de minéraux, mais sont très sucrés. Consommez-
les avec modération.
Vous trouverez de la farine de châtaigne en boutique diététique :
elle rehausse la saveur de toutes les préparations culinaires,
surtout les desserts.
LE CHOU
ANTICANCER, SOUTIENT L’IMMUNITÉ, PROTECTION DU CŒUR
EN PRATIQUE
Plus les choux sont jeunes et tendres, plus ils sont digestes.
Quelle que soit la variété, le chou doit être dense et impeccable :
ni tache, ni feuilles ou pousses jaunes et fripées.
À l’apéritif, pensez aux fleurettes de chou-fleur (bien fraîches et
blanches) crues, à tremper dans une sauce au fromage blanc et aux
herbes ou au curry.
« Supertruc » pour les petits choux (brocolis, romanesco…) :
pochés dans l’eau bouillante, retirés alors qu’ils sont encore
craquants, passés sous l’eau fraîche pour stopper la cuisson, et
réchauffés dans une poêle avec un peu d’huile d’olive.
Pour fixer la couleur du chou rouge, qui, sinon, devient carmin une
fois râpé, arrosez-le de vinaigre chaud.
Mettez une biscotte dans l’eau de cuisson si vous souhaitez atténuer
l’odeur forte pendant la cuisson.
Blanchissez les feuilles de chou avant toute préparation (chou
farci, etc.), c’est-à-dire faites les cuire 3 ou 4 minutes à l’eau
bouillante. Le plat sera nettement plus digeste.
La mique est un plat traditionnel limousin. Il s’agit d’ajouter du
pain, enveloppé d’un torchon pour éviter qu’il se délite, dans l’eau
de cuisson. Il va gonfler et, au passage, ôter de l’acidité au chou.
Encore un truc pour rendre le chou plus digeste.
La feuille de chou est une merveilleuse papillote qui enveloppera
des petits légumes découpés en cubes, une farce à base de riz ou de
quinoa, etc.
LE CITRON
DÉTOX, ANTIKILOS, CIRCULATION, IMMUNITÉ, DIGESTION,
ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
LA CLÉMENTINE
UNE BOULE DE VITAMINE C DANS LA POCHE
EN PRATIQUE
LA COCO
LA NOIX À TOUT FAIRE
LE LAIT DE COCO
EN PRATIQUE
L’HUILE DE COCO
LES MEILLEURS BÉNÉFICES SANTÉ
EN PRATIQUE
Vous la trouverez en magasins bio, vendue en pots. Préférez-la
vierge ou pressée à froid. On la trouve aussi désodorisée : elle
garde ses vertus mais convient à ceux qui n’apprécient pas son
goût.
Vous pouvez l’utiliser à la place du beurre dans les pâtisseries :
cakes, sablés, crumbles, muffins… y gagneront un parfum très
gourmand !
Elle se garde près de deux ans à température ambiante.
LA FARINE DE COCO
LE CŒUR DE PALMIER
RASSASIANT
EN PRATIQUE
Ce drôle de « légume » est réellement un cœur de palmier, c’est-à-
dire la partie intérieure de la tige de plusieurs palmiers tropicaux.
C’est le bourgeon comestible du palmier, si vous préférez. Tendre
et crémeux à souhait, il est très prisé des locaux, c’est-à-dire des
habitants des Caraïbes ou d’Amérique centrale. Sa localisation, le
cœur d’un arbre, explique sa richesse en fibres puisque ces
dernières constituent la « structure » du végétal.
En dehors de la métropole, on l’appelle plus volontiers « chou
palmiste ». Les feuilles de ce palmier bruissent dans les Bahamas, à
Cuba, en Floride, sur l’île de la Réunion… ça fait rêver, non ? Sa
saveur plutôt fine évoque vaguement l’artichaut, l’asperge, les
champignons aussi… tout ça à la fois. Il donne une petite touche
luxueuse et exotique à n’importe quelle salade.
N’en cherchez pas frais : c’est peine perdue, surtout dans nos
contrées. En revanche, un petit bocal de cœurs de palmiers dans
son placard, espoir.
Coupé en fines tranches dans n’importe quelle salade, avec endives,
tomates, etc., ou pour servir de support à une tapenade, un caviar
d’aubergine…
En gratin avec une béchamel et du fromage râpé.
LE COING
ANTIDIARRHÉES (TANINS) ET ANTICONSTIPATION (FIBRES),
LE RÉGULATEUR INTESTINAL
Ce fruit fête ses 4 000 ans ! Certes, il ne prétend pas être un apollon
avec son air de grosse poire un peu cabossée. Mais on se battait il y
a encore dix ans pour de la gelée ou de la pâte de coing, et puis d’un
coup, il a vraiment disparu de la circulation. Peut-être parce qu’il
n’est pas comestible cru.
EN PRATIQUE
LE CONCOMBRE
CHAMPION MINCEUR, DRAINANT, RAFRAÎCHISSANT,
REMINÉRALISANT
EN PRATIQUE
Pour le choisir, c’est simple : il doit être parfait. Lisse, droit, ferme,
la peau bien tendue, sans choc apparent, d’un vert foncé soutenu,
uniforme et brillant.
La vieille habitude de faire dégorger le concombre avec du sel est à
perdre. Avec l’eau, c’est la majorité des minéraux qui s’enfuient.
« Avant », le concombre était amer, mais les variétés mises au point
par l’Inra sont désormais toutes douces.
Il est si peu calorique qu’il est bon de lui adjoindre des glucides
(sous forme de pomme de terre ou de maïs par exemple) et des
acides gras (huile d’olive et de colza). Tiens, voilà une idée de
salade ! Évidemment, le concombre à la crème est un peu plus
discutable, mais si bon…
S’il est archi-frais, inutile d’éplucher le concombre. Veillez à le
nettoyer consciencieusement avant préparation : sa peau peut
véhiculer des micro-organismes car elle est en contact permanent
avec la terre.
Idée « apéritif », coupez des tranches de concombre assez épaisses
pour remplacer le pain des petits canapés. Posez sur ce support
végétal du chèvre frais et un cerneau de noix, de la tapenade, de
l’hoummos…
Parfait dans les jus de légumes qu’il « allonge » de son eau et
bourre de minéraux. Par exemple, glissez dans la centrifugeuse des
tranches de concombre, de tomate, de carotte et de céleri.
Quelques brins de menthe fraîche, et voilà un vrai délice pour les
yeux et le palais.
Le concombre revenu quelques minutes à la poêle dans un peu
d’huile d’olive se transforme en un accompagnement original fort
peu calorique. Il adore l’aneth en fin de cuisson…
LA COURGETTE
CHAMPIONNE MINCEUR, DRAINANTE
LA CRÈME DE SOJA
Riche en protéines et en oméga 3, elle est parfaite en sauce froide
(avec des fines herbes, sur des légumes vapeur), en liant de
potages, de purées ou de poêlées de légumes, ou encore à la place
de la crème dans la garniture de quiches ou de gratins.
N’hésitez pas à goûter différentes références, les saveurs peuvent
être très différentes, tout comme les valeurs caloriques qui font le
grand écart d’une marque à l’autre.
LA CRÈME DE RIZ
Dépourvue de protéines, assez épaisse, elle s’utilise dans les plats
salés ou sucrés. Toutefois, son goût assez doux la rend plus adaptée
aux desserts et aux entremets.
LA CRÈME D’AMANDE
Sa saveur d’amande en fait une alliée délicieuse pour tous les
entremets, les pannacottas, les coulis de chocolat chaud qui
nappent des poires au sirop…
EN PRATIQUE
Vous les trouverez en briquettes et pouvez les utiliser pour
remplacer la crème fraîche ou liquide dans toutes les préparations :
quiches, sauces, pannacottas, entremets…
LE CRESSON
ANTICANCER, AMI DU CŒUR, PROTÈGE LES YEUX
EN PRATIQUE
Le cresson est toujours vendu en botte avec un fil de plastique qui
comporte les coordonnées du cressiculteur. Il a poussé dans une
eau filtrée et sur du gravier. Évitez de cueillir du cresson sauvage,
qui pousse naturellement dans des eaux polluées. On vient de le
dire, mais deux précautions valent mieux qu’une.
Une salade de cresson arrosée d’huile d’olive, accompagnée d’œuf
dur, de noix, de chèvre et de pomme de terre vous procure un plat
complet et très riche en nutriments.
N’hésitez pas à le consommer en potage si sa saveur crue vous
semble trop intense. Les minéraux vont s’échapper dans l’eau de
cuisson, mais comme vous la consommerez, c’est parfait. La cuisson
permet par ailleurs de bénéficier pleinement des carotènes. Même
remarque pour la purée (cresson + pommes de terre).
Il supporte bien la cuisson à l’étuvée : faites le fondre doucement
dans de l’huile d’olive, et servez avec une omelette par exemple.
L’ÉCHALOTE
CIRCULATION DU SANG, ANTICHOLESTÉROL, ANTIMICROBES
EN PRATIQUE
N’achetez que des échalotes fermes, de couleur uniforme. Non aux
produits moisis, humides, écorchés ou germés !
Elles s’épluchent pour toutes les préparations, sauf si vous les
accommodez « en chemise ».
Lorsque vous les stockez, veillez à ce qu’elles soient protégées de
l’humidité et de la lumière. Mais si elles germent tout de même,
découpez ces pousses vertes dans la salade : elles remplacent au
pied levé la ciboulette.
En version « sèche » c’est l’échalote grise qui remporte la palme de
la délicatesse.
Dans vos salades et sur vos plats, alternez ail, oignon et échalote.
Cela devrait devenir un réflexe quotidien.
Vous pouvez émincer systématiquement une petite échalote dans
une poêlée de légumes et faire revenir le tout dans l’huile d’olive.
C’est doux et savoureux. Sinon, faites-les cuire seules jusqu’à ce
qu’elles croustillent, et insérez-les dans une omelette : elles
remplacent avantageusement les croûtons. Mais pitié : émincez-les
au couteau d’office, pas au mixeur qui les réduit en bouillie.
La cuisson à l’étuvée ou en papillote est conseillée. Dans ce cas, ce
légume d’accompagnement peut « remplacer » du blanc de poireau.
Ne ratez pas les primeurs (en été), les longues et demi-longues sont
des trésors de finesse. La meilleure façon de déguster la longue :
faites-la cuire telle quelle, avec la peau, en papillote. Puis ouvrez-la
en deux, déposez au centre une ou deux gouttes d’huile d’olive ou
de colza, et plongez une petite cuillère dedans. Fermez les yeux.
Profitez.
Franchement peu commune, la fleur d’échalote mérite un coup de
dent. On la cueille sur la plante lorsqu’elle commence à monter en
graine. Elle parfume les plats de son goût piquant.
LES ÉDAMAMES
LE SOJA VERSION JEUNE
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
L’ÉPINARD
PROTÈGE LES YEUX, LE CŒUR, ANTIDIABÈTE
EN PRATIQUE
À la cuisson, les épinards perdent beaucoup de volume et de poids.
Lorsque vous les achetez frais, prévoyez 600 g par personne. Cette
quantité vous semblera démesurée, mais vous verrez fondre les
feuilles comme une peau de chagrin dans la casserole.
Préparez-les et consommez-les le plus rapidement possible. Évitez
de les maintenir au chaud ou de les réchauffer. On l’a dit, on le
répète.
Il faut bien rincer chaque feuille, mais sans laisser tremper. Rejetez
les spécimens trop épais, jaunis ou troués.
Ce légume, rend beaucoup d’eau et diminue considérablement de
volume à la cuisson. Il rend beaucoup d’eau. Veillez à ménager une
évacuation (vapeur, couvercle ôté…), sinon vos épinards vont
baigner dans leur jus et seront peu présentables…
Les jeunes pousses doivent être savourées crues, en salade : un
délice et une bombe de vitamines. Huile de noix et balsamique leur
vont comme un gant.
LE FENOUIL
ANTIBALLONNEMENTS, DIGESTION FACILE, PROTECTION
CARDIAQUE
EN PRATIQUE
Il faut le choisir bien blanc et « propre », les tiges vertes et pas
jaunâtres. Comptez un bulbe par personne.
Il se conserve très bien, ce qui n’est pas si courant.
Coupez toujours la base du bulbe et retirez les grosses feuilles.
Mais ne les jetez pas : servez-vous en pour parfumer un bouillon ou
un plat de légumes – vous ne les éliminerez qu’ensuite.
Stockez-le à part, au frais, dans une boîte hermétique, ou au moins
très bien emballé. Sinon, il risque de communiquer sa saveur
anisée à l’intégralité du frigo.
Vous pouvez l’utiliser comme légume d’accompagnement, mais
aussi par petites touches comme de l’oignon, tant sa saveur égaye
de nombreux plats. Il est utile de le glisser dans des plats un peu
riches ou gras, car il en améliorera la digestibilité.
Il peut très bien se consommer cru, en salade, et donne alors le
maximum de ses vitamines. Associez-le à d’autres végétaux tels que
les champignons.
Cuit, il offre ses carotènes. Découpé, il cuit en moins d’un quart
d’heure à la vapeur. Mais si vous le destinez à une cuisson lente,
oubliez-le pendant près d’une heure dans une cocotte, arrosé d’un
filet d’huile d’olive et, éventuellement, accompagné d’autres
légumes de type méditerranéen. On peut aussi le cuire à l’eau.
Sa saveur anisée lui permet de se transformer en ingrédient de
dessert. En toute petite quantité dans une salade de fruit, ou
caramélisé dans du beurre ou de l’huile de coco et du miel, c’est un
aller simple pour la Provence.
LA FIGUE
TRANSIT FACILE, ANTIHYPERTENSION, COUPE-FAIM
EN PRATIQUE
Ne vous fiez pas à la couleur pour évaluer leur stade de maturité. Il
faut toucher, les fruits doivent être souples.
Fraîches, elles sont vraiment très fragiles : mangez-les le plus
rapidement possible après achat.
Si vous avez la chance de tomber sur des figues blanches,
rarissimes en raison de leur fragilité, achetez tout son stock au
vendeur. Bienheureux !
Ne les mettez pas au réfrigérateur, le froid agresse leur saveur
délicate. Sauf éventuellement une heure avant de les préparer, de
les découper : ce petit coup de frais les rendra un peu moins
collantes. Autre possibilité : passez la lame de votre couteau sous
l’eau chaude tous les 3 ou 4 mouvements, pour éliminer le sucre
très collant qui vous empêche de faire des petits cubes bien nets.
Les figues améliorent l’ordinaire d’une salade. Tant que vous y êtes,
ajoutez des cubes de feta et des pignons, et arrosez le tout de jus de
citron. Vous avez dans votre assiette une mine de vitamine C et de
calcium. Et si vous ajoutez une bonne tranche de pain aux céréales,
cela s’appelle un plat complet.
En dessert, la figue se plie à la version tarte, clafoutis, semoule ou
riz au lait.
Elle remplace la pomme au four. Même mode d’emploi : posez les
fruits sur le plat, glissez à four chaud ¼ d’heure, attendez, sortez-
les, laissez refroidir un peu, dégustez.
On peut la faire rôtir doucement, coupée en deux, agrémentée de
muscat ou de porto, de petits sablés et de poudre d’amande. Il
suffit de mélanger tous ces ingrédients, de les présenter
convenablement, et la magie opérera toute seule en un quart
d’heure. Arrosez régulièrement pour éviter la sécheresse.
Vous n’avez qu’une poêle ? Coupez toujours vos figues en deux,
déposez-les délicatement sur la surface légèrement beurrée,
saupoudrez de cassonade pour laisser caraméliser et laisser cuire
5 bonnes minutes.
LA FRAISE
CHAMPIONNE ANTIOXYDANTE, MINCEUR
EN PRATIQUE
LA FRAMBOISE
MINCEUR, ANTIOXYDANTE, ANTICANCER
EN PRATIQUE
Il y a framboise et framboise. Les vraies, les bonnes, celles qui
procurent de vraies émotions gustatives poussent chez nous, de juin
à septembre. Avant et après, elles viennent souvent de plus loin,
sont belles, mais généralement dépourvues de parfum et saveur.
Ne les lavez pas, sinon elles perdent leur parfum. Ne les rincez pas
non plus. Nature, on vous dit !
Ne faites pas cuire les framboises. Tout au plus pouvez-vous les
passer une ou deux minutes à la poêle en les saupoudrant de sucre.
Les gourmands les ont déjà forcément trempées dans du chocolat
fondu…
Version Stendhal : des framboises bien rouges sur une assiette bien
noire. Entourez-les d’une corolle de fraises. Et si le blanc vous
manque, ajoutez un peu de fromage blanc au milieu.
Comme elles se mangent toujours crues, elles enrichissent en
vitamine C tout ce qu’elles touchent : tartes, salades de fruits,
compotes, etc.
Hors saison, ne comptez pas trop sur les framboises surgelées. Sauf
en coulis, parfait pour napper une boule de glace vanille, un yaourt
ou du fromage blanc.
À tester : le jus de framboises allongé d’eau pétillante. Une
framboise congelée jouera le rôle de glaçon. À propos, les
framboises se marient divinement bien avec le champagne.
Magique : une tarte aux fruits d’été. Une fois la pâte cuite (seule),
disposez sur toute sa surface des framboises, des fraises, des mûres,
du cassis, des grosses cerises sucrées et dénoyautées. Saupoudrez le
tout d’une discrète cassonade, passez au four quelques minutes. La
vraie classe : quelques feuilles d’estragon ciselées au dernier
moment et parsemées sur votre chef-d’œuvre.
À placer dans une conversation : la Framboise d’or, Golden
Raspberries Awards, récompense chaque année les plus mauvais
acteurs (et les plus mauvais films, scénaristes, réalisateurs, etc.).
Les framboises sont remises la veille des Oscars, depuis 1981.
Un super-apport en calcium.
De pures protéines (surtout le fromage frais) associées à juste ce
qu’il faut de sucre naturel (lactose) pour justement les manger…
sans sucre (ajouté), le tout pour zéro gramme de gras (si 0 % de
MG).
Et comme les protéines aident à fabriquer du muscle, grand
consommateur de calories, même au repos, voilà de parfaits
aliments « brûle-réserves ».
Faisselle, fromage blanc, petit-suisse, cottage cheese… tous sont à
peu près comparables.
EN PRATIQUE
Adoptez-le en dessert light, nappé de coulis de fruits rouges ou
exotiques, garni de dés de fruits frais ou encore nappé d’un peu de
chocolat fondu (si, si !) ou d’un trait de miel ou de sirop d’érable et
de quelques amandes concassées.
Faites-en des sauces apéro, en le mélangeant avec de la tapenade,
des herbes ciselées et du jus de citron, un peu de moutarde à
l’ancienne et un peu d’huile de noix, des échalotes ciselées… À
décliner selon vos envies !
Consommez le petit-lait qui surnage (surtout de la faisselle) : il est
plein de minéraux et de protéines.
En cas de petite faim dans l’après-midi, rien de mieux qu’un petit
bol de fromage blanc accompagné de quelques amandes et d’un
grand verre de tisane.
EN PRATIQUE
LA CARAMBOLE
Sa forme unique séduit les cuisiniers du monde entier, car une fois
tranchée, elle se transforme en étoile à cinq branches
impeccablement précise. Elle est à la fois juteuse, très fraîche,
mordante et râpeuse en bouche. Le profil rêvé pour aider à digérer.
En Asie, on lui prête des vertus anti-maux de gorge.
LE FRUIT DE LA PASSION
Acidulé à souhait, le fruit de la passion semble souvent étrange à nos
palais occidentaux. Il possède une chair très « mucilagineuse », c’est-
à-dire une pulpe de texture « collante », à la fois très sucrée et très
acide, dotée de gros grains dans lesquels on croque allègrement. Il
est surtout riche en vitamine C, en provitamine A (carotènes) et…
encore mieux pourvu que la goyave en fibres, bien tolérées malgré
les « grains ». Un mystère, ce fruit…
LA GOYAVE
Si vous recherchez les tomates pour leur précieux lycopène, par
exemple si vous êtes un senior de sexe mâle et pensez à votre
prostate, passez à la vitesse supérieure : offrez-vous des goyaves !
Elles battent à plate couture nos bonnes vieilles tomates sur ce plan.
Autre chose, si votre problème c’est le cholestérol, ou que votre
obsession est d’augmenter votre apport en fibres douces
anticholestérol (et antidiabète), cap sur ce même fruit, qui écrase
tous les autres dans ce domaine. Ses propriétés anticholestérol ne
sont pas usurpées : non seulement il fait baisser le taux de
« mauvais », mais en plus il augmente celui de « bon ». Bien sûr,
pour cela il faut en consommer plusieurs chaque jour. C’est
certainement le plus difficile, en métropole.
LA GRENADE
Des études récentes indiquent que, en évitant l’oxydation du
cholestérol, ce délicieux fruit l’empêche de devenir nocif et, encore
plus étonnant, qu’il ferait reculer les lésions d’athérosclérose. Sans
doute grâce à la combinaison anthocyanes et tanins, qui augmente la
production de paraoxonase, une enzyme anticholestérol. La grenade
serait donc un précieux protecteur cardiaque, aussi utile en
prévention qu’en compléments de soins. En bouche, son astringence
conjuguée à son côté sucré acidulé la rend vraiment unique.
LE LITCHI
Ce petit fruit chinois est d’une telle finesse que l’émotion nous
gagne, en le picorant sans compter, au moment du dessert. En plus,
extraordinairement, il ne pâtit pas trop dans sa boîte de conserve,
aussi, si vous n’en trouvez pas de frais, une « conserve » fera
exceptionnellement l’affaire pour cette fois-ci. En effet, on en trouve
frais seulement en hiver. Sa pulpe possède un exceptionnel goût de
rose. De précieuses petites perles de vitamines et de minéraux. En
Asie, il est quasi élevé au rang de « fruit médicinal » et entre dans la
composition d’une multitude de boissons et autre préparation contre
les maux quotidiens. Par exemple, en cas d’asthme, on recommande
de préparer un thé noir avec des litchis frais, de laisser infuser
normalement, et de boire 2 à 3 tasses dans la journée.
LA PAPAYE
Sa chair toute douce tirant sur l’orangé trahit la présence de
carotènes et de lycopènes, ces antioxydants bien nommés qui ont
fait la gloire, qui de l’abricot, qui de la tomate. Certes, d’autres
fruits et légumes renferment des caroténoïdes, mais la papaye
obtient la palme d’or. Elle est suivie du pamplemousse rose et de
l’abricot. Par ailleurs, elle héberge de la papaïne, une enzyme qui
facilite la digestion des protéines. Un repas assez riche gagnerait
donc à être terminé par une salade de fruits exotiques incluant de la
papaye (et de l’ananas, tant que vous y êtes), si vous ne voulez pas
passer trois jours à digérer. Et puisqu’on parle d’estomac, sachez que
la papaye neutralise, au moins en partie, les effets secondaires nocifs
de l’aspirine, du paracétamol et des anti-inflammatoires sur la paroi
gastrique : surtout avalés à jeun, ces médicaments font souffrir le
martyre. Si vous devez prendre un tel traitement sur le long terme,
nous ne saurions trop vous suggérer de consommer également, au
quotidien, de la papaye.
EN PRATIQUE
Plus la peau d’un fruit est épaisse, plus il se conserve longtemps. Il
n’y a qu’à comparer un pamplemousse avec une framboise… Les
fruits exotiques sont souvent dotés d’une peau à toute épreuve,
capable de résister aux rayons du soleil.
Retrouvez aussi l’ananas et la mangue.
LE GERME DE BLÉ
LE COUP DE POUCE PROTÉINES, FIBRES ET VITAMINES
EN PRATIQUE
Disponible sous forme de paillettes, parsemez-le sur des crudités,
des compotes, des yaourts ou des plats chauds, en fin de cuisson.
Sa saveur neutre le rend facile à consommer. Sauf à le choisir
customisé, par exemple aux algues ou/et à la spiruline ! On trouve
ainsi diverses références, surtout en boutique bio (en grandes
surfaces vous dénicherez plus probablement le germe de blé
« basique » qui est déjà très bien).
Si votre germe de blé n’est pas stabilisé, consommez-le rapidement
une fois ouvert, et conservez-le au frigo. S’il l’est, pas de problème,
dans le placard, c’est parfait.
ANIS
Ces grains doivent trôner dans votre cuisine à la meilleure place si
vous avez des difficultés pour digérer. On peut les incorporer à peu
près à tous les plats un peu lourds, ainsi qu’au pain.
CHIA
Originaires d’Amérique centrale, les graines de chia ont la
particularité d’être très riches en fibres (28 g pour 100 g),
majoritairement solubles. Ces dernières gonflent en présence d’eau
et forment une masse gélatineuse : elles ont donc un rôle
satiétogène, ainsi qu’un effet régulateur sur le transit. Très riches en
protéines (plus de 20 g pour 100 grammes), elles renferment aussi
des vitamines (B1, B3 et E notamment), des minéraux (calcium,
magnésium et fer) et des oméga 3 (20 g pour 100 g). Une cuillère à
soupe de 10 g environ fournit ainsi 2 g d’acides gras alpha-
linoléniques (ALA), bons pour le système cardiovasculaire et
l’immunité entre autres.
Les graines de chia s’utilisent aussi bien en salé qu’en sucré, mais
c’est en « porridge cru » qu’on les préfère. On compte 40 g de
graines pour 25 cl de liquide, on laisse gonfler une nuit idéalement,
en remuant plusieurs fois de façon à homogénéiser le tout. On peut
aussi les utiliser telles quelles, parsemées sur une salade, un
sandwich, des légumes, les moudre et les incorporer dans une pâte à
pain ou à gâteau…
COURGE
Au lieu de plaindre Cendrillon qui crapahute jusque chez elle dans sa
citrouille pour cause de retard avéré, considérez les graines de
courge pour ce qu’elles sont : des petits trésors. Riches en zinc, il est
judicieux de les recommander à ces messieurs pour protéger leur
prostate (et de bien les mâcher pour en tirer le maximum de zinc).
COLZA
Ses acides aminés (protéines) sont équilibrés. Comme il renferme
également des acides gras bénéfiques à la santé, surtout des
oméga 3, il plaît aux nutritionnistes.
LIN
Ses graines contiennent pléthore d’acides gras oméga 3 et de
lignanes, et sont donc hautement recommandables pour protéger
son cœur. Mais pas seulement : le lin participe activement à la
prévention anticancer et à la santé rénale. Sur ce dernier point, des
recherches très prometteuses indiquent que non seulement les
oméga 3 et les lignanes protègent les petites artères qui nourrissent
les reins, mais pourraient, en plus, aider à éviter les infections
rénales/urinaires grâce à leurs propriétés antimicrobes. Un conseil :
pour bien profiter de toutes ses propriétés, il faut absolument les
moudre. Les graines de lin parsemées sur les plats ou sur le pain ne
servent globalement qu’à faire joli : entières, elles sont trop
« dures » et nous traversent sans être digérées. Dommage.
MELON
Nous serions bien inspirés d’avaler quelques graines avec le melon.
Façon de parler : à laisser d’abord sécher et à griller, c’est mieux…
Ces pépins apportent du magnésium, et surtout du zinc et du fer, des
nutriments rarement présents dans le monde végétal.
SÉSAME
Vous les connaissez sans doute car elles décorent de nombreux pains
de boulangerie et même les nougats des restaurants chinois. Leur
point fort : le calcium. Les graines de sésame peuvent être
légèrement grillées et incorporées à une salade.
TOURNESOL
Un taux intéressant de vitamine E., d’acide gras linoléique et de
phytostérols (voir ici). Bilan : un bon plan anticholestérol. Et aussi
une mine de phosphore, manganèse et cuivre.
ALFALFA (LUZERNE)
La « base ». Facile à faire pousser, polyvalente, très intéressante, très
complète.
AMARANTE
Pour ses protéines et sa jolie couleur rouge.
AVOINE
Riche en bon gras, bons sucres et sels minéraux. Antifatigue.
CAROTTE
Amusante, mais il faut apprécier l’amertume. À mélanger
impérativement avec des germes plus « faciles » en termes de goût.
CHIA
Si vous souhaitez faire germer ses graines, il ne faut surtout pas les
faire tremper. En effet, le gel mucilagineux qu’elles vont produire
dans le liquide bloque la germination. Il faut, au contraire, les
séparer de l’eau grâce à une gaze, du coton, une petite grille
(germoir spécial graines à mucilage), puis vaporiser de l’eau sur les
graines matin et soir. La germination survient en 3 jours maximum.
CHOU CHINOIS
De la verdure à l’état pur.
CHOU ROUGE
So fuchsia. Son plus : il est facile à digérer, un must pour un chou !
DAÏKON
Fort en goût, à utiliser presque comme une épice.
FENOUIL
Anisé. Un baume pour les systèmes digestifs sensibles et ayant
tendance à ballonner.
FENUGREC
Une bonne façon de profiter de ses propriétés médicinales car, sous
forme de tisane par exemple, sa saveur est rarement appréciée.
Même en graines germées, à tester par paliers : au premier abord, sa
légère amertume peut surprendre.
LIN
Doucement laxatives, ces graines germées sont épatantes rien que
pour la « beauté » du geste. On ne vous en dit pas plus…
MOUTARDE
Comme la « vraie » moutarde, les graines de moutarde ne sont pas
faites pour les « mickeys ». Ça pique, mais c’est pour la bonne
cause : une amie fidèle de l’estomac et des intestins.
OIGNON
Le soufre est son atout principal : bon pour la respiration, les
microbes le détestent (antiseptique).
PERSIL
La graine germée de persil ressemble à sa maman (et à son papa),
mais en plus « doux » et tendre. Une initiation en douceur à l’univers
des plantes aromatiques.
QUINOA
Amusante et complète, cette graine est d’autant plus facile à faire
germer qu’il vous suffit d’en prélever quelques-unes dans votre
paquet de quinoa à cuire, juste pour essayer. Que risquez-vous ?
EN PRATIQUE
DÉROULEMENT
Lavez les graines à grande eau.
Mettez-les à tremper dans quatre fois leur volume d’eau (minérale
ou de source si possible) pour une durée variable selon les graines.
Ex : alfalfa 4 heures, lentilles 12 heures, tournesol 6 heures
Attention : les graines gonflent, prévoyez un récipient très grand !
Par exemple, 4 cuillères à soupe de lentilles sèches occuperont un
bocal de 500 ml au top de la germination.
Disposez les graines sur la surface à germer (plateau du germoir,
bocal…). Elles doivent rester humides, mais non immergées,
surtout si elles fabriquent du gel mucilagineux, comme les graines
de chia. Laissez-les à température ambiante (19/23 °C) et dans
l’obscurité pendant 2 à 6 jours. Rincez-les à grande eau une ou
deux fois par jour. L’eau en excès doit toujours pouvoir s’évaporer.
Récoltez-les lorsque les pousses ont atteint quelques millimètres à
quelques centimètres. En fin de germination, on peut exposer les
germes à la lumière (mais pas au soleil direct) afin d’inciter la
synthèse de la chlorophylle.
Avant de les consommer, rincez-les à nouveau.
Conservez vos graines germées 3 jours dans un récipient humidifié,
au bas du réfrigérateur.
DE LA FAMILLE COMBIEN DE JOURS
QUELLE GRAINE ?
DES… DE GERMINATION ?
Alfalfa (luzerne) Légumineuses 3
Avoine Céréales 3
Blé Céréales 3
Carotte Ombellifères 2
Céleri Ombellifères 3
Chia Labiées (= 2à3
Lamiacées)
Cresson Mucilagineux 3
Épeautre Céréales 3
Fenouil Ombellifères 3
Fenugrec Légumineuses 3
Lentille Légumineuses 3
Lin Mucilagineux 3
Luzerne (alfalfa) Légumineuses 3
Maïs Céréales 5
Millet Céréales 3
Moutarde Crucifères 2
Navet Crucifères 2
Orge Céréales 3
Poireau Alliacés 10
Pois chiche Légumineuses 3
Radis Crucifères 2
Riz cargo Céréales Jusqu’à 6
Sarrasin Céréales 3
Sésame Oléagineux 5
Seigle Céréales 3
DE LA FAMILLE COMBIEN DE JOURS
QUELLE GRAINE ?
DES… DE GERMINATION ?
Soja (vert ou jaune) Légumineuses 3 voire 4 (jaune)
Tournesol Oléagineux 3
LE HARICOT VERT
MISTER MINCEUR, TRANSIT INTESTINAL
EN PRATIQUE
Plus ils sont longs et fins, moins ils contiennent de fils, ce qui est le
cas en début de saison. Puis, le grain grossit et les fils apparaissent.
Profitez des tendres haricots du début ! Les haricots verts doivent
être bien verts (!) et fermes. Si, lorsqu’on les casse, ils laissent
échapper une goutte d’eau, ils sont vraiment extra-frais.
Les haricots mange-tout portent bien leur nom puisque, chez eux,
tout se mange. Ils sont verts ou jaunes et, dans ce dernier cas, ils
s’appellent haricots beurre. Jaunes comme du beurre, ils sont
tendres et dénués de fils. C’est pour ça qu’il y en a souvent dans les
cantines !
Mettez-les de préférence au réfrigérateur sinon ils se dessèchent et
deviennent mous.
Il est toujours préférable d’équeuter les haricots à la main, car s’il y
a un fil, on l’ôte d’un seul geste. Avec le couteau, on ne sent rien.
La cuisson est archirapide : 5 à 7 minutes à la vapeur, guère plus
dans l’eau bouillante. Dans ce dernier cas, passez-les ensuite sous
l’eau froide et égouttez aussitôt. La tendance « haricot vert al
dente » voire « presque cru » s’estompe enfin pour rendre à ce noble
légume sa cuisson à point. C’est comme ça qu’il est bon et digeste.
Ça n’empêche pas le croquant !
Les salades de haricots verts froids ou tièdes se marient avec tout.
Par exemple avec des champignons de Paris (crus), des amandes
grillées, des pignons, du parmesan, de la tomate fraîche ou confite,
des cubes de concombre. Et, bien sûr, de l’huile d’olive et du
vinaigre balsamique.
Les haricots verts vapeur accompagnés de tomates revenues à la
poêle dans l’huile d’olive et l’ail ressemblent à un accompagnement
parfait tant ce plat est riche en antioxydants et en composés
protecteurs.
Tentez la crème de haricots verts, très fine et originale. Il suffit de
les mixer, une fois cuits, dans un bouillon et d’y ajouter un peu
d’huile d’olive ainsi que de la crème légère. Et pourquoi pas des
haricots blancs et quelques croûtons : le paradis.
AMANDE DOUCE
Laxative
Anti-calculs biliaires
Bonne pour le cerveau
Anticholestérol
Cette huile est surtout recommandée en usage externe.
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 215 °C.
ARACHIDE
Anticholestérol
Anti-brûlures d’estomac
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 225 °C.
ARGAN
Anticholestérol
Cette huile est surtout recommandée en usage externe.
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 100 °C (éviter la
cuisson).
AVOCAT
Anticholestérol
Antidiabète
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 270 °C.
BOURRACHE
Régularise le cycle menstruel (et anti-douleurs de règles).
Bonne pour la peau
Cette huile est surtout recommandée en capsules (compléments
alimentaires).
à Température de cuisson à ne pas dépasser : pas de cuisson.
CAMELINE
Exceptionnellement riche en oméga 3, donc bonne pour le cœur, le
cerveau, l’humeur…
à Température de cuisson à ne pas dépasser : pas de cuisson.
CARTHAME
Anti-douleurs intestinales
Antirhumatismes
Facilite le travail de la vésicule biliaire
Anticonstipation
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 230 °C (si raffinée),
100 °C (si vierge).
COLZA
Riche en oméga 3
Bonne pour le cœur
Bonne pour le système vasculaire
Riche en vitamine E (antioxydante)
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 100 °C (si vierge),
200 °C (si raffinée).
GERME DE BLÉ
Ultranourrissante et revitalisante
Antifatigue
Antianémie
Anti-peau sèche, crevasses, gerçures (en interne, en hiver)
à Température de cuisson à ne pas dépasser : pas de cuisson.
MAÏS
Lutte contre la plaque d’athérome
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 230 °C.
NOISETTE
L’huile de noisette possède globalement le même profil que l’huile
d’olive
Antilithiase
Antianémie
Antihypertension
Elle renferme en plus une belle quantité de vitamine E, très
antioxydante
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 220 °C.
NOIX DE PÉCAN
Elle est exceptionnellement bien équilibrée en acides gras oméga 3
et oméga 6.
Exceptionnelle protectrice du cœur et du cerveau
Anticholestérol
Elle facilite la digestion, apaise les maux d’estomac, prévient les
calculs biliaires…
1 cuillère à soupe couvre quasiment nos besoins journaliers en
oméga 3.
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 160 °C (si vierge),
préférable à froid (pas de cuisson).
OLIVE
Elle est exceptionnellement riche en oméga .9 et en polyphénols
Anticholestérol
Bonne pour le cœur
Apaisante
Bonne pour la digestion, l’estomac, la vésicule biliaire
Bonne pour le foie (drainage)
Anticonstipation
C’est la plus digeste des huiles
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 160 °C (si extra-
vierge), 215 °C (si vierge).
ONAGRE
Anticholestérol
Régularise le cycle menstruel (et anti-douleurs de règles)
Bonne pour la peau
Cette huile est surtout recommandée en capsules (compléments
alimentaires).
à Température de cuisson à ne pas dépasser : pas de cuisson.
PÉPINS DE COURGE
Protège la prostate
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 140 °C.
PÉPINS DE RAISIN
Son intérêt no 1 : elle supporte les très hautes températures
prolongées (fondue bourguignonne…)
Riche en flavonoïdes (du raisin)
Anticholestérol
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 215 °C.
PÉRILLA
Ultrariche en oméga 3 (bons pour le cœur)
à Température de cuisson à ne pas dépasser : pas de cuisson.
SÉSAME
Protège le cœur et le réseau sanguin/artériel
Anticholestérol
Anti-âge
Bonne pour le cerveau
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 210 °C, mais 175 °C
(si vierge).
SOJA
Protège le cœur
Anticholestérol
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 160 °C (si vierge).
TOURNESOL
Participe à la régulation nerveuse, métabolique et hormonale
Anticholestérol
à Température de cuisson à ne pas dépasser : 227 °C, mais 100 °C
(si vierge), et 230 °C (tournesol oléique).
LE KAKI
CHAMPION ANTIOXYDANT, TRANSIT INTESTINAL
EN PRATIQUE
Certaines variétés à chair ferme, comme le Sharon ou le Fuyu, sont
nettement moins astringentes que le kaki « classique » (dit
d’Europe). En fait, ils sont doux en bouche même lorsque le fruit
n’est pas complètement mûr. Ce sont les Rolls des kakis, achetez les
yeux fermés (et la bouche ouverte).
Les fous de kaki « classique » le dégustent nature, coupé en deux au
milieu, à la coque : ils trempent une petite cuillère dedans,
prélèvent la chair et la laissent fondre en bouche, l’air extatique.
À chair ferme, il se marie très bien avec d’autres fruits, plutôt doux
et très riches en eau comme la framboise, le kiwi, les groseilles,
éventuellement l’ananas. Présentez-le alors sous forme de tranches
fines (carpaccio) avec, au-dessus, des petits cubes d’autres fruits.
Très joli, très vitaminé, très bon.
Ceux qui apprécient le sucré-salé le glissent dans des salades
composées : avec de la mâche, des noix et des lanières de carotte
par exemple, ou avec du quinoa, de la feta, de la menthe et des
pignons torréfiés à la poêle.
Si le cru lui va mieux, il n’est pas interdit de le poêler, en tranches,
ou de le faire doucement fondre en compote. Éventuellement de le
mixer pour en faire un sorbet.
LE KIWI
LAURÉAT NUTRITION, ULTRA-VITAMINÉ
EN PRATIQUE
Souvent, les kiwis sont mûrs à point. Mais pour le vérifier, touchez
les extrémités : elles doivent être souples. Si le fruit est trop ferme,
laissez-le mûrir quelques jours dans le bac à légumes. S’il est trop
souple, c’est qu’il est trop mûr, mais même ainsi il satisfait ses fans
car son goût acidulé a alors disparu, il n’est plus que douceur.
Pourquoi pas ? Attention : il fermente vite cependant et devient
alors immangeable…
Il ne supporte ni les chocs, ni la chaleur.
Ne le placez pas près de pommes ou de bananes, sauf si vous
souhaitez accélérer son mûrissement.
La meilleure façon de déguster le kiwi est aussi la plus simple : à la
coque ! Coupez-le en deux et plongez une petite cuillère dedans.
Quoique, à y réfléchir, il y a encore plus simple : nombreux sont les
paresseux qui les croquent sans se soucier de la peau. Ils affirment
qu’ils aiment bien ce petit côté velu. Après tout, pourquoi pas ?
Si vous l’épluchez et le coupez pour l’ajouter à une salade, salée ou
sucrée, faites-le au dernier moment et arrosez les morceaux d’un
filet de jus de citron.
Améliorez la salade d’orange classique en alternant tranches
d’orange et de kiwi. Un filet de miel, un peu de cannelle, quelques
amandes effilées, des raisins secs si vous le souhaitez et, bien sûr,
une feuille de menthe pour décorer.
Vous prépariez des gratins de fruits rouges en été ? Ceux de kiwis
les remplacent en hiver.
En papillote, passé rapidement au four avec d’autres fruits ou
morceaux de fruits (citron vert, rhubarbe, mirabelle, poires,
groseilles) et un peu de rhum, il réchauffe les papilles et le moral.
EN PRATIQUE
Petite précision : il faudrait, pour être raccord avec la
« réglementation », employer les termes « jus » ou « boisson à base
de » pour désigner ces boissons végétales, sauf les laits de coco et
d’amande qui peuvent porter ce nom. Mais dans le langage courant,
on se sert essentiellement du terme « lait », qui sera employé ici.
Quelques explications concernant leur fabrication ? Il s’agit de
céréales, d’oléagineux ou de légumineuses cuits dans de l’eau
purifiée. Le résultat est ensuite filtré. Du point de vue de leur
composition, ils tirent leurs spécificités de leur céréale, graine ou
légumineuse d’origine, et côté calories, tournent entre 35 et
60 calories pour 10 cl. Certains, comme le lait d’amande, de
châtaigne ou de noisette, sont vendus en poudre, dans des boîtes. Il
suffit de la délayer avec de l’eau pour reconstituer le volume
souhaité. Bien pratique quand on a seulement besoin d’une petite
quantité.
LE LAIT D’AMANDE
Sa saveur douce et délicatement parfumée le destine surtout aux
préparations sucrées (entremets, crêpes, clafoutis, milk-shakes…).
Mention particulière aux crèmes pâtissières, nature ou parfumées au
chocolat. En termes de composition, il ne contient presque pas de
protéines mais pas mal de fibres : 1,5 gramme environ pour 10 cl.
Regardez attentivement la composition nutritionnelle : certains laits
d’amande sont « allégés » et ne contiennent quasiment aucun gras,
d’autres sont vraiment plus riches. Si vous êtes au régime, l’info peut
être utile.
LE LAIT DE CHÂTAIGNE
Le lait « gourmand » par excellence, avec une saveur douce mais
bien reconnaissable. Délicieux au petit-déjeuner avec les céréales,
pour une crème anglaise à servir avec un moelleux au chocolat, dans
des crêpes, des clafoutis… Il est également riche en fibres.
LE LAIT DE NOISETTE
Une saveur délicate, parfaite pour le petit-déjeuner, mais aussi pour
les recettes d’entremets sucrés, type crêpes, riz au lait ou milk-
shakes. Côté salé, il donne un côté raffiné aux potages de potiron ou
de carottes.
LE LAIT DE QUINOA
Bon pourvoyeur de protéines et de gras insaturés, il s’utilise pour
préparer des crêpes, des entremets, des boissons chocolatées et tout
simplement au petit-déjeuner, avec les céréales. Il est un peu plus
« épais » et velouté.
LE LAIT DE RIZ
Avec son goût tout doux et sa consistance très légère, il est parfait
dans les recettes d’entremets (riz au lait, crèmes pâtissières, crèmes
renversées…). En revanche, il ne renferme presque pas de protéines.
LE LAIT DE SOJA
Son point fort : il est aussi riche en protéines que le lait de vache. Il
contient aussi beaucoup de « bons gras » (des acides gras
polyinsaturés), ainsi que des vitamines et des minéraux. À noter : sa
richesse en phyto-œstrogènes, qui l’empêche d’être donné à de
jeunes enfants de façon exclusive ou à des femmes ayant des
antécédents de cancer du sein hormono-dépendant. Pour les autres,
ces isoflavones seraient plutôt protecteurs pour la santé, et
notamment chez les femmes en préménopause et ménopausées. Pas
d’excès non plus, en consommant du soja à chaque repas : il peut
poser des problèmes (notamment de thyroïde).
LES LÉGUMES D’ANTAN
On les appelle aussi les légumes « oubliés » ou « anciens », disparus
de nos assiettes pour de multiples raisons – passés de mode, cuisson
longue, relents de souvenirs de guerre, mais surtout faible
rendement et peu intéressants d’un point de vue économique.
Songez que près de 80 % des espèces comestibles d’il y a 100 ans
ont purement et simplement disparu de nos assiettes !
Cependant, le passé fait un retour en force. On ne compte plus les
potages au panais, et les « fêtes des légumes oubliés » fleurissent un
peu partout dans l’Hexagone. Même les hypermarchés ouvrent leurs
portes à ces majestueux légumes et proposent pendant quelques
poignées de jours chaque année des topinambours, pâtissons et autre
panais, accompagnés d’idées recettes pour ne pas laisser le client
démuni, une fois sa grosse courge posée bien à plat sur la table de la
cuisine. D’apparence parfois un peu rustique, ils enchantent par leurs
couleurs chatoyantes et leurs saveurs très raffinées. Ils méritent
qu’on s’y attarde, au moins le temps d’une soupe, d’une salade ou
d’une confiserie. La plupart sont disponibles en automne et en hiver.
Nous vous présentons les principaux et vous proposons des idées
recettes très simples pour étonner vos papilles. Bon voyage dans le
temps.
PANAIS
Le panais faisait partie du « top ten » de la table jusqu’en 1850, un
peu comme la pomme de terre aujourd’hui. Et, brusquement, il a été
remplacé par la carotte qui, avec sa frimousse orangée, devait
paraître plus affriolante. Il disparut totalement des étals des marchés
comme des jardins potagers. Peut-être parce qu’il lui faut du temps
pour pousser, notion qui ne s’accommode guère avec celle de
rentabilité…
Pourtant le panais, racine blanche et sucrée, est tout aussi délicieux
en purée. Une célèbre marque de surgelés l’a d’ailleurs remis au goût
du jour sous cette forme, et en potage aussi. Lui aussi se râpe cru
pour se déguster avec de la vinaigrette. Et lui aussi termine en gratin
ou soufflé. On pourrait le situer entre le radis, le navet et la carotte,
avec sa chair fruitée au léger goût de noisette. Préparez-le de la
même manière que les carottes.
Apports principaux : sucres lents, fibres, vitamines B (surtout B9),
minéraux (surtout potassium). Calories : 30/100 g.
Conservation : 4 semaines au réfrigérateur, à condition de
l’envelopper dans un torchon ou éventuellement de le placer dans
un sac percé. Dans ce cas n’oubliez pas de placer une feuille de
papier absorbant dessous pour éviter le pourrissement. Vous
pouvez aussi le congeler très facilement : faites-le blanchir au
préalable 3 minutes (si vous le coupez) ou 5 minutes (si vous le
laissez entier). Emballez-le bien et hop !
Petit conseil de grand-mère : achetez des petits panais, ils sont plus
tendres.
RUTABAGA
La mauvaise réputation du rutabaga vient du fait qu’il était l’un des
seuls légumes disponibles pendant les longues périodes de disettes.
Le pauvre, il n’y est pour rien s’il est si robuste ! Issu d’une
hybridation entre chou et navet, il est plus charnu et plus fort en
goût que ce dernier.
Pour goûter ? On épluche, on découpe, on retire le cœur. À ce stade,
on sait déjà si le goût sera très prononcé ou non (ce sera le cas si
l’odeur est forte). Si on préfère un rutabaga plutôt « neutre », on
commence par faire bouillir les morceaux pendant quelques minutes
dans l’eau (on le blanchit) puis on procède à la cuisson « normale »,
soit 10 à 15 minutes dans l’eau ou à la vapeur.
Apports principaux : potassium, magnésium, vitamine B9. Calories :
34/100 g.
Conservation : 3 semaines au réfrigérateur, selon les modalités
indiquées à « Crosne ». Même chose pour la congélation.
Petit conseil de grand-mère : un rutabaga pas trop imposant sera
meilleur, moins fibreux.
Et un deuxième : attendez les premières descentes de température
car le froid augmente leur teneur en sucre donc les rend très doux.
SALSIFIS
Il paraît qu’une jeune fille qui aime les salsifis aura un mari
amoureux. Cet adage viennois demande à être prouvé, mais c’est
dire si ledit salsifis est tenu en haute estime. Comme les scorsonères
(noires), les salsifis (blancs) sont des racines qui ont largement
nourri nos ancêtres. Maintenant ce n’est plus guère le cas, et c’est
bien dommage d’un point de vue nutritionnel. Le drôle de nom
« salsifis » vient de l’italien sersifi, sessefrica : « qui frotte les
pierres ». C’est vrai que les salsifis poussent exclusivement sur des
pierres. D’où leur rigidité, peut-être…
Apports principaux : fibres, belle palette de minéraux (calcium,
magnésium) et de vitamines (B1, B6, E). Forte teneur en sucres
spécifiques (inuline), non assimilés par le corps donc non
caloriques. Calories : 30/100 g.
Conservation : plusieurs semaines dans un lieu sombre, frais et
aéré ; à défaut d’un cellier, le bac à légumes du réfrigérateur
convient. Lavez-les juste avant leur utilisation.
Petit conseil de grand-mère : ils doivent impérativement être bien
fermes et pas trop gros, sinon ils ne seront pas bons.
Et un deuxième : le salsifis n’aime pas la concurrence : il ne faut pas
le servir avec des saveurs fortes, qui le rendent fade.
TOPINAMBOUR
Voici encore un légume tubercule, que l’on peut vaguement prendre
(de loin), pour du gingembre. On l’utilise grosso modo comme une
pomme de terre, bien que sa saveur et sa texture rappellent
davantage le cœur d’artichaut. D’ailleurs, les Anglais l’appellent
l’artichaut de Jérusalem, ce qui lui confère immédiatement une tout
autre classe. Cru, il agrémente les salades, mais pensez à l’arroser
d’un filet de citron, sinon il noircit très vite. C’est cependant cuit
qu’il donne le meilleur de lui-même. Mode d’emploi : on épluche, on
coupe, on plonge les morceaux dans de l’eau (avec un filet de citron,
c’est mieux) et on les prépare ensuite en gratin, purée, ou on les
poêle (avec de l’huile d’olive, de l’échalote et des fines herbes dans
les dernières secondes), ou encore on en fait un sublime potage tout
doux, tout doux… C’est prêt !
Apports principaux : fibres (intestins fragiles, attention !),
vitamines B (surtout B1 et B3), potassium. Calories : 76/100 g.
Conservation : jusqu’à 3 semaines au frais, mais plus vite on les
consomme, meilleurs ils sont. En tout cas, dès les premiers signes
de germination, il est déjà bien tard. Hop, à la casserole !
Petit conseil de grand-mère : optez pour des topinambours les plus
lisses, en tout cas ni plissés ni terreux. L’épluchage sera plus facile. Et
pour une fois, préférez les gros spécimens plutôt que les petits.
LES COCOS
Petits, ronds et blancs, ils sont plutôt faciles à digérer car leur peau
est fine.
LES DOLICS
Ils nécessitent un trempage avant cuisson. Comme tous les haricots
blancs, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes dans le cadre de plats
mijotés, auxquels ils apportent un fondant parfait.
LES FÈVES
Il faut les décortiquer si on veut les digérer sans encombre. Si vous
avez la chance d’en trouver des fraîches, ne les laissez passer sous
aucun prétexte. Leur saveur est unique. Leur profil nutritionnel
particulier les rapproche de celui des légumes frais, puisqu’elles
apportent un peu de vitamine C et peu de calories.
LES HARICOTS
Rouges, noirs, bruns, azukis, d’Espagne… tous doivent tremper avant
cuisson. Les haricots rouges doivent même être blanchis (laissés
dans l’eau bouillante) pendant 10 minutes afin de neutraliser
certains toxiques éventuels.
Les nombreuses variétés de haricots ont un double point commun :
ce sont les légumes secs les plus riches en potassium et ils apportent
un taux honorable de calcium. Ils stimulent les intestins paresseux
mais ne sont pas toujours bien tolérés. Dans ce cas, n’en consommez
qu’une petite quantité à chaque fois, noyée dans les autres légumes
verts.
Côté tradition, ils ont remplacé depuis bien longtemps des légumes
tels que les navets ou d’autres racines dans des plats mijotés.
Enfin, les haricots secs, tout comme le vin, le thé ou les fruits et
légumes frais contiennent des flavonoïdes. Ces substances hautement
antioxydantes sont, de plus, toujours dans nos chers haricots,
associées à des vitamines et des minéraux eux aussi particulièrement
« anti-âge ».
LES LENTILLES
Les lentilles de bonne qualité (et notamment les variétés « corail » et
« verte du Puy ») n’ont pas besoin de tremper avant la cuisson. La
verte du Puy, lentille cultivée en Auvergne, pousse sur des sols d’une
exceptionnelle minéralité. Elle est spécialement riche en fer et en
protéines, et moins farineuse que les autres lentilles car moins
pourvue en amidon. N’hésitez pas une seconde à dépenser quelques
centimes de plus pour vous offrir cette lentille haut de gamme.
Elles ne doivent cuire que 25 à 30 minutes pour conserver un peu de
croquant, sinon elles rappellent la cantine ! Elles sont très digestes
car elles ne renferment pas les glucides responsables de flatulences
dans les autres variétés de légumes secs. Même les personnes qui
souffrent de côlon irritable peuvent les déguster sans crainte.
LES LINGOTS
Ces gros haricots blancs peuvent être difficiles à digérer. Mais ils
sont terriblement bons…
EN PRATIQUE
Les légumineuses peuvent être dégustées froides en été et chaudes
en hiver, saisons propices à de merveilleuses purées et soupes.
Mieux vaut les préparer soi-même que de faire appel aux
conserves, généralement trop salées et au contenu désespérément
« mou » et fade. Des légumineuses « fait maison » seront toujours
plus croquantes, parfumées, parfaites. Cela dit, les boîtes sont bien
pratiques et assurent une cuisson optimale, donc une digestion
facile. Par ailleurs, lorsqu’on prépare soi-même des légumes secs,
on les sale souvent autant, sinon plus. Par conséquent, ne boycottez
pas ces dernières pour de fausses bonnes raisons.
Une fois cuites et égouttées (sauf pour les pois cassés), elles se
comportent comme des légumes classiques. On peut les manger
avec un peu d’huile d’olive, un coulis de tomates, ou encore tièdes
ou froides en salades.
Les légumes secs cuisent dans un gros volume d’eau, qu’ils
« boivent » au fur et à mesure. Le temps de cuisson varie avec la
qualité de l’eau. Si celle-ci est calcaire, il faut le multiplier…
presque par deux ! Vous pouvez ajouter une pincée de bicarbonate.
Parfois, certaines cuissons se terminent au four. Si on aime le côté
un peu « sec » et « concentré », c’est parfait.
Avez-vous déjà goûté un sandwich à l’houmous ? On mixe une boîte
de pois chiches avec un soupçon d’huile d’olive et d’épices
souhaitées, et on utilise la pâte obtenue, hautement minceur (zéro
gras ou presque), à la place du beurre. Très goûteux, ça calme les
estomacs les plus affamés et permet d’augmenter facilement les
apports en fibres et en nutriments de la journée.
LA LEVURE MALTÉE
LA SAVEUR FROMAGÈRE
LES MEILLEURS BÉNÉFICES SANTÉ
Avec 47 à 57 grammes de protéines pour 100 grammes, voici une
alliée de choix pour les végans ! Utilisée depuis des millénaires par
l’homme, il s’agit d’un champignon riche en lysine, l’acide aminé
qui manque aux céréales.
Elle est aussi très riche en vitamines du groupe B (dont un peu de
vitamine B12), essentielles au métabolisme, à l’équilibre nerveux
et à la beauté de la peau, des ongles et des cheveux.
Elle renferme enfin de nombreux minéraux (chrome, zinc…).
EN PRATIQUE
LA MÂCHE
AMIE DU CŒUR
EN PRATIQUE
La mâche à petites feuilles est généralement meilleure que celle
qui étale ses grosses feuilles de façon un peu trop ostensible. Ne
vous trompez pas de variété.
Elle est rincée avant d’être emballée dans sa barquette : ne la faites
pas tremper avant de la manger, elle ne contient pas de sable (sauf
si vous l’achetez en vrac). Passez-la rapidement sous l’eau,
directement dans sa barquette. Cela évite les pertes en vitamines.
La mâche est très fragile : consommez-la rapidement. Vous pouvez
la conserver maxi 2 jours au frais dans sa barquette perforée.
Son joli surnom « la doucette » est justifié : tout le monde l’aime,
même les enfants.
Un simple filet d’huile d’olive et/ou de noix ainsi que quelques
cerneaux de noix en font une salade gourmande et riche en acides
gras protecteurs pour le cerveau et le cœur. Vous pouvez
simplement rajouter un œuf dur pour obtenir un plat complet.
Vous pouvez la cuire : elle perd une partie de sa vitamine C, mais
ses carotènes sont alors plus faciles à assimiler. Seule, c’est un
accompagnement original ; liée à d’autres légumes (potage, purée)
elle améliore la densité nutritionnelle du plat en apportant du fer,
des carotènes et du calcium. Le plus simple : fondue dans de l’huile
d’olive pendant quelques minutes au fond d’une casserole. Relevez
avec de la muscade et un peu de crème de soja (ou pas).
Certains chefs s’amusent à la proposer en dessert, par exemple
légèrement caramélisée, accompagnée d’orange et d’une boule de
glace à la vanille saupoudrée de cannelle. Bof !
LA MANDARINE
L’EXPERT ANTICANCER DU SEIN
EN PRATIQUE
L’orange des Mandarins… Voici un fruit exotique d’origine chinoise
– comme la plupart des agrumes d’ailleurs – qui nous paraît bien
familier. À cause de ses nombreux pépins, elle a disparu peu à peu
de nos étals pour être remplacée par la clémentine. Pourtant, son
parfum unique est d’une infinie complexité. Et depuis quelques
années, elle revient en force.
Les amateurs peuvent toujours faire pousser un mandarinier dans
leur jardin…
LA MANGUE
CHAMPIONNE ANTIOXYDANTE, AMIE DE LA PEAU,
ANTICHOLESTÉROL
EN PRATIQUE
La couleur de la peau n’a aucun rapport avec le stade de maturité.
Le fruit peut être totalement vert et absolument délicieux. Mais
souvent, on distingue la face qui était exposée au soleil : elle est
plus rose, et c’est elle qu’il faut toucher pour vérifier la souplesse.
Plus sa chair est orange, plus elle contient de carotènes
protecteurs. Choisissez-la mûre, c’est-à-dire à la texture souple (pas
molle). Sinon, laissez-la mûrir à température ambiante. Surtout
pas au réfrigérateur.
Lorsqu’elle est mûre, elle n’attend pas. Dès qu’elle dégage des
effluves de térébenthine, c’est trop tard…
Avant de la découper, pensez à la laver (eau + savon) : la lame
risquerait, sinon, de transmettre à la chair quelques bactéries ou
pesticides présents sur la peau.
Dans une salade de fruits, elle apporte une note exotique appréciée
et, surtout, en rehausse la teneur vitaminique globale.
Découpée en cubes, vous pouvez la faire rapidement revenir à la
poêle dans un peu de beurre. La chaleur améliore l’assimilation du
bêta-carotène.
En lamelles, elle entre dans la préparation de toutes les salades à
base de mâche ou de pousses d’épinards, ou encore de quinoa.
Version tatin, elle remplace aussi super-bien les pommes.
Un jus de mangue : rien de plus simple, il suffit de mixer la pulpe
pendant 2 minutes. À déguster tel quel si on aime les boissons
épaisses et onctueuses, sinon allonger d’eau.
LE MELON
MINCEUR, ANTIHYPERTENSION, JOLIE PEAU
EN PRATIQUE
Impossible d’établir des critères infaillibles entre l’aspect extérieur
d’un melon et son intérêt gustatif… Cependant, évitez absolument
les melons fendus, probablement soumis à une variation de
température ou à la sécheresse, ainsi que ceux à la peau tachée ou
de couleur irrégulière. Au toucher, ils ne doivent pas être mous ni
trop légers. Le pédoncule se détache bien – sinon, c’est un melon
de serre. Si sa peau est craquelée et ourlée, comme de la dentelle,
c’est le signe d’une maturité parfaite. N’hésitez pas, il est pour
vous !
L’histoire des « melons femelles », qui arboreraient une large
auréole autour de la queue et seraient meilleurs car plus sucrés est
une légende : les fruits n’ont pas de sexe, ce sont des fruits. Cette
auréole a un rapport avec la variété du melon, et rien d’autre.
L’odeur n’est pas très fiable, car la peau peut être odorante même si
l’intérieur est trop mûr ou pas assez. Mais c’est quand même un
indice. Aucune fragrance ne vient exciter vos narines ? Le fruit ne
sera probablement pas bon.
Un melon cueilli trop tôt n’aura jamais d’arôme parce que son taux
de sucre se constitue durant les tout derniers jours.
Plus longtemps le melon garde ses pépins, plus il est savoureux. Par
conséquent, évitez de le préparer trop à l’avance. À la rigueur,
coupez-le en deux, mais attendez le dernier moment pour le vider.
Pourquoi s’obstiner à servir du melon frais voire glacé ? Mystère : il
devient indigeste et le froid tue sa saveur.
Si vous avez des invités, c’est une faute de goût de leur servir du
melon sans l’avoir goûté au préalable.
Attention à la cuisson, on bascule vite du melon tiédi et parfait à la
chair trop ramollie. Vous pouvez tenter ce dessert simplissime :
coupez un melon en quartiers, saupoudrez-les de sucre et passez-les
à la poêle ou au four, juste le temps de caraméliser. Facile et
classe !
Le melon se prête assez peu aux préparations de type compote ou
confiture, qui lui confisquent une partie de son âme (saveur,
croquant, etc.). Nous le préférons résolument basique. En
revanche, les desserts froids lui conviennent mieux. Un sorbet ou
un granité au melon réussis peuvent être divins.
LE MIEL
AMI DIGESTIF (ESTOMAC, TRANSIT INTESTINAL), APAISANT,
BON POUR LA GORGE
Le miel est fabriqué par les abeilles, tout le monde le sait. Ce qui,
de fait, l’exclut d’un mode de vie végan. Mais comment ? À partir
de quelle partie de la fleur exactement ? Et pour quoi faire ? La
définition officielle du miel : « C’est une denrée produite par les
abeilles mellifères à partir des fleurs, qu’elles butinent,
transforment, combinent avec des matières propres, emmagasinent
et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Cette denrée peut
être à l’état naturel fluide, épaisse ou cristallisée. » Autrement dit,
le miel, ce n’est pas « que du sucre » comme aimeraient nous le
faire croire certains scientifiques purs et durs. C’est l’histoire d’une
symbiose entre le règne animal (l’abeille, les pucerons), végétal
(les fleurs), et le travail de l’homme, aussi immuable que fragile.
Le miel, ce sont des saveurs plus ou moins prononcées, un produit
« vivant ». Encore une fois, contrairement au sucre, il se choisit en
fonction de divers critères, ne se conserve pas n’importe où
n’importe comment, etc.
Le pouvoir sucrant du miel est supérieur à celui du sucre.
Autrement dit, on a besoin d’en mettre moins pour obtenir le
même goût sucré, d’où un gain calorique intéressant, à terme. En
effet, 70 g de miel (soit 200 calories) = 100 g de sucre (soit
400 calories). Donc, deux fois moins de calories au final !
Il est légèrement laxatif grâce à son fructose.
En cas de diarrhées infectieuses, le miel, mélangé à une boisson
chaude, est un excellent réflexe, surtout chez les enfants. Non
seulement il contribue à se débarrasser des microbes grâce à ses
propriétés antiseptiques, mais en plus il aide l’organisme à se
réhydrater et à refaire ses stocks de minéraux, éliminés par les
diarrhées. Les expériences montrent qu’il est bien préférable au
glucose, classiquement prescrit, lui aussi, dans ce même but.
Il est cicatrisant, en interne comme en externe.
Le miel est un excellent support pour huiles essentielles. Il favorise
leur action thérapeutique tout en respectant et en soulignant leurs
arômes.
EN PRATIQUE
Choisissez votre miel « extrait à froid » (c’est écrit sur l’étiquette).
Concrètement, cela signifie qu’il n’a pas été chauffé. Un miel de
qualité médiocre, par exemple trop riche en eau (+ de 19 %) donc
risquant de fermenter, ou ne correspondant simplement pas aux
critères commerciaux, est pasteurisé. Le fabricant le fait cuire
pendant 5 minutes à 78 °C afin d’éliminer d’éventuelles levures, et
de cristalliser artificiellement des conglomérats de glucose. L’indice
qui ne trompe pas : le miel reste bizarrement bien liquide pendant
6 mois, mais se met inexplicablement à cristalliser ensuite. C’est
dommage, car ce traitement thermique ôte au miel plusieurs de ses
atouts. On peut ainsi faire une croix sur une bonne partie de son
pouvoir thérapeutique et bactéricide, de sa subtilité aromatique, de
sa spécificité : il a « goût de sucre ». Pire peut-être : la chaleur
détruit les fragiles enzymes qui permettent de digérer correctement
le miel.
Évitez les miels bas de gamme, ou de qualité douteuse. N’achetez
pas de miel « hors UE » et même « UE » sur l’étiquette. Préférez un
miel d’apiculteur (plutôt qu’une marque industrielle), 100 %
produit en France. Une ruche placée à proximité d’un champ
régulièrement aspergé de pesticides donnera du miel avec quelques
traces de ces produits indésirables. Idem pour les OGM. Par
ailleurs, certains apiculteurs, dans une logique de production
intensive, gavent leurs abeilles avec du sucre et les traitent aux
antibiotiques. Tous ces comportements expliquent l’essor du miel
bio, théoriquement produit selon les règles de l’art ancestral, qui
implique également l’absence de traitement du bois des ruches.
Optez pour la variété la plus appropriée à votre cas. Parmi les
50 variétés de miels, certains sont probablement plus adaptés à vos
besoins, et à vos goûts, que d’autres. Tournez-vous vers les miels
« de cru » (c’est-à-dire d’une fleur dominante).
Voici les 15 miels les plus courants ainsi que leurs propriétés santé :
QUEL MIEL POUR QUOI
Acacia La Rolls des miels. Anti-douleurs digestives,
régulateur intestinal, antalgique général.
Aubépine Bon pour le cœur (antipalpitations, apaisant
cardiaque).
Bruyère Anti-troubles urinaires (cystites, troubles de la
prostate…).
Châtaignier Bon pour la circulation du sang.
Colza Anti-brûlures d’estomac, bon pour le transit digestif.
Eucalyptus Anti-maladies respiratoires (angine, bronchites…) et
urinaires.
Garrigue Diurétique, antiseptique, bon pour la gorge (angine,
irritations).
Lavande Antiseptique respiratoire (bronches), antitoux,
antigrippe… : à utiliser pour sucrer les infusions en
hiver. Antirhumatismes.
Luzerne Bon pour la digestion.
Oranger Calmant, bon pour le sommeil.
Romarin Peut-être le miel le plus « thérapeutique » :
extrêmement apaisant voire sédatif, antiseptique
(contre gastro-entérite…), bon pour les troubles
hépatiques et de la vésicule.
Sapin Antiseptique respiratoire no 1 (toux, bronchite,
sinusite). Bon pour le sommeil.
Sarrasin Antianémie, augmente l’appétit.
Tilleul Apaisant, anti-insomnie, anti-mal de tête digestif.
Trèfle Apaisant.
QUEL MIEL POUR QUOI
Thym Calme et diminue les troubles des règles, bon pour
les sportifs. Très antiseptique (voies aériennes et
digestives).
« Toutes Généraliste (pas de propriétés particulières, tout
fleurs » dépend des fleurs butinées).
LA MYRTILLE
SANTÉ DES YEUX, ANTIOXYDANTE, ANTI-INFECTION
URINAIRE, ANTIDIARRHÉE
EN PRATIQUE
Les myrtilles françaises sont cueillies à la main : elles se conservent
très longtemps. Ce n’est pas le cas des fruits importés, cueillis à la
machine (donc abîmés) qui se gardent mal. Pire : ces derniers sont
souvent des baies plus grosses que nos admirables limousines et
autres vosgiennes, mais désespérément insipides. Soyez vigilant.
La fine pellicule blanche qui les recouvre parfois est naturelle. C’est
même très bon signe.
Qui dit montagnes dit myrtilles et tarte aux myrtilles, d’accord.
Mais ces petits fruits sont assez souples pour faire le grand écart :
les brimbelles des Vosges se marient parfaitement avec un filet de
bon Bordeaux… vive les rencontres de terroirs.
La confiture de myrtilles est aussi sucrée qu’une autre, mais elle est
riche en pigments protecteurs. C’est déjà ça.
Elles sont délicieuses à croquer, mais on peut aussi les passer à la
poêle avec un peu de beurre ou d’huile de coco et de miel pendant
2 minutes. À condition de ne pas dépasser ce temps de cuisson, les
myrtilles conservent leurs atouts nutritionnels.
LA NOIX
PROTECTION DU CŒUR ET DU CERVEAU, ANTI-
INFLAMMATIONS
EN PRATIQUE
La noix fraîche est fragile. Conservez-la sur une surface aérée, à
l’air libre dans une pièce fraîche (cellier), sinon au réfrigérateur.
La noix française est la meilleure du monde. Et la noix de
Grenoble, la meilleure des meilleures.
Évitez les noix trop « propres ». Lorsqu’elles sont « lavées », il y a
des chances que ce soit à l’aide d’une solution chlorée. Au
contraire, les noix encore décorées de « fils noirs », telles de
douces griffures, sont d’une exceptionnelle fraîcheur. Même si elles
paraissent plus « sales », elles seront sublimes.
La consommation quotidienne idéale serait de 5 noix par jour pour
bénéficier des apports optimaux en acides gras protecteurs.
Grignotez-les en fin de repas ou incorporez-les aux salades ou à
d’autres préparations simples.
L’huile de noix est intéressante, d’un point de vue nutritionnel
comme gustatif, mais elle rancit très vite et devient alors
carrément toxique. Achetez de toutes petites bouteilles que vous
conserverez peu de temps, à l’abri de la lumière.
Évitez les noix hachées en poudre, ne conservez pas trop longtemps
des cerneaux de noix. Hyperfragiles, ils rancissent vite.
Dans tous les cas, la température élevée est prohibée car elle
dénature les acides gras de la noix.
Pour les desserts, les meilleures noix sont celles de pécan, qui
donnent la fameuse tarte pacane québécoise.
Vous pouvez glisser des noix de cajou concassées dans la plupart
des poêlées de légumes, les pâtes ou le riz, ainsi que dans les
salades ou les terrines, sucrées comme salées.
Faites caraméliser quelques noix dans une poêle avec un peu de
miel. À se damner, avec le café ou dans une salade de fruits, ou
encore sur du fromage blanc.
LA NOIX DE CAJOU
SUPER-PROTECTRICE CARDIAQUE
ET PRO DES « FROMAGES » VÉGANS
EN PRATIQUE
Achetez-la non décortiquée, toujours dans sa coque : idéalement
protégée.
L’ŒUF
LA PROTÉINE PARFAITE
EN PRATIQUE
Limitez-vous à 5 œufs par semaine globalement.
Évitez de les faire frire ou cuire dans de la matière grasse, pour
cause de digestion plus aisée. Préférez les préparer à la coque,
mollets, pochés ou durs, ou alors au plat dans une poêle
antiadhésive.
Customisez-les avec un peu de ciboulette ciselée, du paprika ou du
curcuma.
Achetez impérativement des œufs de bonne qualité : cherchez sur
la coquille le chiffre 0 (= agriculture biologique) ou au moins 1
(= poules élevées en plein air). Fuyez les 2 (= poules élevées au
sol) et encore plus les 3 (= poules élevées en batterie). Étant
entendu que le petit producteur du coin vous proposera les
meilleurs œufs, même si rien n’est écrit sur la coquille. Le choix
des œufs « enrichis en oméga 3 » (filière Bleu-Blanc-Cœur) est
intéressant aussi, car les éleveurs ont donné des graines de lin à
manger à leurs poules qui, de ce fait produisent des œufs
naturellement riches en oméga 3.
Pour profiter pleinement de ses avantages nutritionnels, l’idéal est
que le blanc soit cuit et le jaune, coulant. Donc œufs pochés, à la
coque ou au plat peu cuits sont les meilleures préparations. Deux
œufs au petit-déj, c’est l’assurance de passer la matinée en forme et
sans la moindre fringale.
L’OIGNON
ANTIDIABÈTE, ANTIBIOTIQUE, ANTI-ALLERGIES, ANTICANCER,
BON POUR LES OS
EN PRATIQUE
N’achetez que des oignons fermes de couleur uniforme. Non aux
produits moisis, humides, écorchés ou germés.
Les bulbes sont souvent traités par ionisation afin d’éviter une
germination trop rapide. Les scientifiques ne sont pas tous d’accord
sur l’innocuité de cette technique, et si vous y êtes réfractaires,
procurez-vous des échalotes ou des oignons bio.
Ils s’épluchent pour toutes les préparations, sauf si vous les voulez
« en chemise ». Dans ce cas, ils filent tels quels au four et offriront,
en fin de cuisson, une chair incroyablement douce et tendre…
Pitié : tranchez-les au couteau d’office, pas au mixeur qui les réduit
en bouillie !
Pour ne pas pleurer en épluchant vos oignons, une multitude
d’astuces de grand-mère, toutes efficaces, sont à votre disposition.
En dehors de celles listées plus haut, vous pouvez les éplucher dans
un sac en plastique, en refermant au maximum ce dernier, ou les
placer 5 à 10 minutes au congélateur avant d’attaquer : ce petit
coup de froid calmera leurs ardeurs.
Lorsque vous les stockez, veillez à ce qu’ils soient protégés de
l’humidité et de la lumière.
Dans vos salades et sur vos plats, alterner ail, oignon et échalote
devrait devenir un réflexe quotidien.
Des petits cubes d’oignon dispersés sur une salade de carottes
râpées, betteraves, noix, le tout arrosé d’un filet d’huile d’olive ou
de noix et d’une cuillère à soupe de jus de citron. Votre cœur vous
dit merci.
Émincez systématiquement une petite échalote ou la moitié d’un
oignon dans une poêlée de légumes et faites revenir le tout dans
l’huile d’olive. C’est doux et savoureux.
Ou encore faites-les cuire seuls jusqu’à ce qu’ils croustillent et
insérez-les dans une omelette : ils remplacent avantageusement les
croûtons.
L’ORANGE
CHAMPIONNE IMMUNITÉ, TONUS, CIRCULATION SANGUINE,
ANTICANCER
EN PRATIQUE
Achetez des fruits lourds, à la peau tendue et ferme. À chaque
variété son utilisation.
Les sanguines sont fabuleuses, mais disponibles peu de temps.
Précipitez-vous si vous aimez les fruits très sucrés et parfumés.
La Navel, avec sa forme caractéristique en « nombril », est
idéale à dévorer nature ou dans les desserts. C’est ce qu’on
appelle une orange « de table ».
Les sucrées, type Valencia, donnent beaucoup de jus mais aussi
plus de pépins que la Navel. Elles sont à préférer pour
confectionner le jus, ce sont donc des oranges dites « à jus ».
Les oranges amères sont à réserver aux confitures.
Après, c’est à voir avec votre primeur. On dit que la Moro
(sicilienne) est la meilleure de toutes, mais la Jaffa (Israël), la
Maltaise (Tunisie) et la Navelina sont excellentes aussi…
Un truc pour se repérer : plus l’écorce est épaisse, plus le fruit est
doux, mais moins il contient de jus.
Évitez de ranger vos oranges près de vos pommes de terre : elles
s’échangent leurs arômes.
Rincez bien l’orange sous l’eau chaude savonneuse si vous utilisez
le zeste – il existe même des « savons à fruits et légumes » ;
honnêtement, vous pouvez vous en passer. Mais nous vous
conseillons des oranges bio dans ce cas, ou en tout cas non
traitées : elles coûtent vraiment plus cher mais, au moins, vous
êtes sûr d’avaler de l’orange et pas des bidons de pesticides. Sur
l’étiquette, cherchez la mention : « Non traitée après récolte » ou
« Oranges sans traitement chimique ni enrobage après récolte ». Et
même alors, brossez-les sous l’eau chaude et rincez-les bien.
Pour utiliser plus facilement le zeste, rien ne vous empêche de le
mouliner.
La salade orange qui fait toujours sensation : mélangez les quartiers
de 2 oranges avec 2 carottes râpées, ½ oignon rouge émincé et des
olives noires dénoyautées, ou des cerneaux de noix, selon votre
humeur du jour. Ajoutez des herbes fraîches si vous voulez. Arrosez
de sauce : 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + 2 cuillères à soupe
de jus d’orange. Une entrée terrible pour 6 !
Une salade de fruits parfaite : orange, banane, pruneaux, raisins
secs et pomme. Le mélange apporte fibres, vitamines, sucres
naturels des fruits, fer (la vitamine C en facilite son absorption).
Inutile d’ajouter du sucre. À la rigueur un filet de sirop d’érable ou
de miel si vous y tenez vraiment, et encore.
LE PAMPLEMOUSSE
ANTIRHUME, SPÉCIAL CIRCULATION DU SANG, ÉQUILIBRE
ACIDO-BASIQUE
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
Pour choisir, c’est facile : il existe des pêches à duvet et des pêches
lisses. Les premières sont destinées à être croquées à pleines dents.
Les secondes peuvent être des nectarines (le noyau est libre) ou des
brugnons (la chair adhère au noyau).
Les pêches lisses sont moins fragiles que les pêches à duvet.
Attention aux chocs tout de même. Si vos fruits sont un peu trop
fermes, attendez quelques jours.
Pour le stockage, évitez le réfrigérateur. Ne conservez pas trop
longtemps vos fruits : l’eau s’évapore et la pêche devient
cotonneuse.
La pêche blanche n’est pas meilleure que la jaune ou inversement :
leur couleur n’a aucun rapport avec leur saveur, dictée par le taux
de sucre du fruit. Un fruit gorgé de soleil sera plus goûteux, et c’est
souvent le cas des plus gros fruits.
Les fruits trop fermes ou inodores seront nuls. Une pêche sans
odeur, c’est à tous les coups une pêche sans saveur. Ne vous donnez
même pas la peine de l’ouvrir. Évitez aussi les peaux craquelées ou
tachées. La couleur ne « compte pas », car certaines variétés sont
bien rouges, même avant leur maturité.
D’une manière générale, on n’épluche pas les pêches. En tout cas,
pas les nectarines, ou alors bon courage. Si vous y tenez, procédez
comme avec les tomates : quelques secondes dans l’eau bouillante,
et la peau s’enlève toute seule.
Lorsque vous coupez une pêche, arrosez-la de jus de citron pour
éviter qu’elle s’oxyde.
La pêche se mêle facilement à tous les types de salades, salées ou
sucrées.
Des tranches de pêches revenues à la poêle dans un peu de beurre
ou d’huile de coco libèrent davantage leurs carotènes : ne vous
privez pas de ce délice sain ! Idem pour le gratin de pêches, qui
s’accorde parfaitement avec des amandes et des pignons.
Une pêche cuite à la vapeur conserve la majorité de ses vitamines
et ses fibres sont attendries. Vous pouvez la servir avec des biscuits
sablés réduits en poudre : tout simple et super-bon.
Une soupe de pêche, c’est facile : pochez-les fruits dans de l’eau
sucrée (ou du vin épicé et sucré) et mixez le tout. C’est prêt ! On
peut la servir en coupe et y glisser quelques groseilles, framboises
ou fraises.
Un granité, c’est tout simple : mixez des pêches crues bien mûres
avec du champagne, passez le tout au congélateur. La classe.
LE PETIT POIS
RASSASIANT, MINE DE FIBRES
EN PRATIQUE
Plus sa peau est fine, plus le petit pois sera tendre. Normalement,
les cosses bien vertes garantissent la fraîcheur. Méfiez-vous des
cosses tirant sur le jaune.
Une fois achetés, ces légumes peuvent se conserver quelques jours
dans le bac à légumes du frigo, à condition de les laisser dans leur
cosse. Il faut les écosser au dernier moment.
Vous pouvez très bien croquer des petits pois crus, s’ils sont très
tendres et que votre intestin est d’accord. Pas question d’en avaler
une pleine assiette, mais quelques-uns dans une salade ou même
dans un potage ou une purée, c’est divin.
Pour les préparations cuites, optez de préférence pour l’étouffée ou,
mieux, la vapeur. Cuit, ce légume est franchement traditionnel.
Avec des cœurs de laitues et de jeunes oignons frais… c’est la
célèbre cuisson à la française.
Si vous l’associez à du riz, leurs acides aminés se complètent pour
donner des protéines complètes, équilibrées. Le riz cantonais a
donc « tout bon ». Cette association fonctionne aussi avec les pâtes.
Pour faire une purée de petits pois, il suffit de passer ces derniers
au moulin à légumes. Nul besoin d’ajouter des pommes de terre
compte tenu de sa haute teneur en glucides, on pourrait presque
classer le petit pois parmi les féculents plutôt que les légumes.
La saison des petits pois frais est courte : il faut en profiter. Viiite !
D’un seul coup d’œil, voici ce que vous pouvez espérer de ces
merveilles. Vous les retrouverez plus en détail dans les pages
suivantes. Nous avons rassemblé dans ce tableau les plantes
aromatiques et les épices, mais vous retrouverez les propriétés
détaillées de ces dernières en (à « Épices »).
QUELLES FAMILLES !
Les aromatiques appartiennent à diverses familles botaniques, ce qui
explique leur distinction en termes de couleur, de forme, de saveur,
de mode d’utilisation. Une démonstration de force imaginative
propre à émerveiller. Et encore, nous en employons
extraordinairement peu par rapport aux possibilités aromatiques
disponibles dans les jardins, sur les chemins, ou encore décrites dans
les traités de cuisine anciens. Dommage que notre patrimoine
culinaire se soit appauvri à ce point, et que nous en soyons réduits à
remplacer telle herbe par telle autre par mépris, « je n’ai plus de
persil, tant pis, je mets du cerfeuil, c’est pareil ». Non, ce n’est pas
pareil ! Pas du tout pareil ! Retrouvez toute la finesse de ces plantes
élégantes, apprenez à les employer à bon escient et, comme nous,
insurgez-vous contre leur présence quasi anecdotique dans les
recettes de cuisine habituelles. Et enchantez-nous tout ça avec ce
petit supplément d’âme vert qui ne demande que ça !
EXEMPLES DE PLANTES
FAMILLE
AROMATIQUES
Astéracées Estragon
Crucifères Roquette, raifort
Labiacées Marjolaine, origan
Labiées Basilic, lavande, romarin, thym,
sarriette, sauge, marjolaine,
menthe, mélisse
Lauracées Laurier
Liliacées Ciboule, ciboulette, cive
Ombellifères Aneth, angélique, anis vert, carvi
ou cumin, céleri, cerfeuil,
coriandre, livèche, persil
Rosacées Pimprenelle
Solanacées Piment
EN PRATIQUE
Mangez avec
Feuilles :
Des légumes crus (crudités) ou cuits (poêlées…).
Graines (entières ou broyées) :
Dans des desserts et douceurs.
Dans du fromage blanc.
Dans des liqueurs.
BASILIC
CARVI (GRAINES)
Mangez avec
(Même utilisation que le cumin : le carvi est « le cumin du nord ».)
Des soupes.
Des plats qui mijotent.
Du chou cuit (choucroute…), d’autant que le carvi atténue l’odeur
du chou dans la cuisine.
Sur ou avec les fromages.
Dans le pain.
Dans des gâteaux.
CERFEUIL (COMMUN)
Mangez avec
Toutes les salades et crudités.
Les œufs (omelette).
Les soupes et potages.
Les sauces.
D’autres herbes, car utilisé avec parcimonie, le cerfeuil renforce
leurs saveurs.
CIBOULE
Mangez avec
Les crudités.
Les légumes cuits, surtout un peu farineux (petit pois, fève,
haricot…).
Le fromage blanc et la crème.
En décoration aromatique sur les soupes.
CIBOULETTE
Remarque : pour une fois, nous vous recommandons d’acheter un
pied déjà poussé, ce sera plus simple et plus rapide.
Mangez avec
Feuilles :
Des salades de céréales (blé, boulgour, semoule, soja, quinoa).
Le riz.
Graines :
Les marinades.
Les soupes et bouillons.
Les champignons à la grecque (cuits dans une sauce tomate et
servis froids).
CRESSON ALÉNOIS
Voir aussi « Cresson ».
Mangez avec
D’autres feuilles de salades moins aromatiques.
Des crudités.
Des fromages forts (avec des noix et des raisins secs pour
l’adoucir).
CUMIN (GRAINES)
Mangez avec
(Même utilisation que le carvi : le cumin est « le carvi du Sud ».)
Des pois chiches au yaourt.
Les choux crus ou cuits (choucroute).
Des huiles aromatiques (huile d’olive au cumin).
Des vinaigres aromatiques (vinaigre de vin au cumin).
Dans le pain.
Dans certains fromages.
ESTRAGON
MARJOLAINE
Mangez avec
La tomate sous toutes ses formes : sauce, coulis, pizza, à la
provençale, sur les pâtes, le riz, la ratatouille…
Les pâtes, surtout les spaghettis.
Les légumes secs.
Les œufs.
MENTHE
Il existe de nombreuses variétés de menthe. Pour la cuisine, optez
pour la menthe verte. Pour les tisanes, préférez la menthe poivrée.
Mangez avec
La salade verte et les crudités.
Le thé.
Les préparations aux produits laitiers (crudités à tremper dans le
fromage blanc, concombre à la crème…).
Le taboulé.
Les petits pois.
En sirop.
En vinaigre aromatisé.
En pâtisserie et confiseries.
Avec le chocolat, les fraises.
ORIGAN
Mangez avec
Les légumes grillés.
Les soupes.
Les pommes de terre.
Les tomates et sauces tomate.
Les pizzas.
Mangez avec
Tout, tout, tout, c’est peut-être l’herbe la plus polyvalente,
notamment :
les légumes cuits et crus
le taboulé
les céréales
les sauces
les huiles
la soupe
SAUGE
Mangez avec
En soupe.
Tous les légumes.
Les œufs.
En sauce, en marinade.
Sur les salades (feuilles fraîches).
Pour aromatiser le vinaigre, l’huile, voire le vin.
SERPOLET
Mangez avec
Les légumes grillés, la ratatouille, les flans de courgette ou
d’aubergine…
STÉVIA
Mangez avec
Tout ce que l’on mangeait avec le sucre ! Boissons, salades de
fruits, etc.
THYM
Mangez avec
(Utilisez la tige entière ou juste les feuilles.)
Tous les légumes mijotés, notamment les tomates.
Les pâtes.
Les pommes de terre.
Les soupes.
Mangez avec
Dans certains desserts (glaces, tartes aux fruits, verrines).
Dans les gelées, les confitures.
Dans les boissons.
Dans les confiseries.
LA POIRE
ANTICHOLESTÉROL, AMIE DU SQUELETTE ET DE LA MÉMOIRE
LE POIREAU
LAXATIF, DRAINEUR, ANTICANCER
EN PRATIQUE
Le poireau primeur est doux et tendre, mais il est moins bien
pourvu en substances santé. Mais il est doux et tendre. Mais… Bref,
faites-vous plaisir, il n’y a pas que les carotènes dans la vie !
Mieux vaut acheter des légumes entiers, avec les radicelles (les
petites racines au bout du blanc).
Plus il a fait froid, plus le « vert » est intense. À vous les pigments
protecteurs !
Plutôt que de jeter les feuilles vertes parce qu’elles sont trop dures,
pourquoi ne pas les mixer ? Un traitement de choc qui les adoucira
tout net et vous permettra de préparer des soupes, gratins, purées,
seules ou accompagnées de leurs amis de toujours : pommes de
terre, carottes et consorts.
Pour bénéficier des substances protectrices présentes en abondance
dans le poireau, il faut impérativement consommer une partie du
« vert ».
Les gros poireaux sont souvent meilleurs que les minces. Cela dit,
tout dépend de la façon dont ils ont été cultivés.
Le poireau ne se mange pas souvent cru. On peut tout de même
émincer un tout petit morceau de blanc pour relever la saveur
d’une salade. Il pourra alors « remplacer » l’ail.
Le poireau cuit en 5 à 7 minutes à la vapeur. Rien de plus rapide et
de plus simple.
Associez le poireau et le potiron. Leurs saveurs se marient fort bien
et le mélange est exceptionnellement riche en carotènes. Surtout si
on y ajoute des carottes, six fois plus riches en carotènes que notre
bon vieux poireau.
LE POIVRON
CHAMPION ANTIOXYDANT, AMI DES YEUX, PROTECTION
CARDIAQUE
LA POMME
ANTIKILOS, ANTICHOLESTÉROL, ANTIDIABÈTE,
ANTICONSTIPATION
C’est le fruit préféré des Français, et tant mieux car c’est bien
connu « une pomme par jour éloigne le médecin » pour toujours !
La pomme fait partie des 10 meilleurs aliments santé du monde,
selon la clinique Mayo (USA) connue dans le monde entier pour
son approche préventive et pédagogique de la santé et de la
nutrition.
Compte tenu de sa fréquence de consommation, elle se hisse au
premier rang comme fournisseur fruitier de nos antioxydants. Oui !
Notre petite pomme est le fruit le plus riche en antioxydant, selon
le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement). Un score ramené à une
consommation courante, car dans l’absolu, sinon, elle se fait battre
par la fraise, le litchi et le raisin, cependant nettement moins
présents sur nos tables.
La pomme protège le cœur. Elle fait diminuer le taux de cholestérol
et elle s’oppose à l’hypertension. Pour cela, mieux vaut la manger
entière, avec la peau. Selon les études, 2 à 3 pommes par jour
= 15 % de cholestérol en moins. Et 1 pomme par jour = 20 % de
risques cardiaques en moins.
Elle possède de réelles capacités antioxydantes vis-à-vis du cerveau
en général, de la mémoire en particulier (testée chez des patients
atteints de maladie d’Alzheimer).
Elle renferme de la quercétine, anti-inflammatoire et
antiallergique. Autrement dit, elle aide à mieux respirer,
notamment les asthmatiques, mais pas uniquement. Par ailleurs, la
quercétine possède des propriétés anti-ulcère gastrique et
protectrices pour l’estomac d’une manière générale.
Grâce à sa quercétine et à ses amidons résistants, elle représente
un certain espoir comme aliment anticancer.
Sa quercétine, toujours, est antivirale. Pensez-y en cas d’épidémies
de rhume, de grippes en tout genre… En plus, elle renforce
l’immunité. Deux précautions valent mieux qu’une…
Elle aide à perdre du poids et se révèle un excellent antifringale.
Croquer dans une pomme, c’est faire du bien à ses dents et à ses
gencives. On ne mange pas assez d’aliments durs et craquants, ce
que déplorent les dentistes. Alors ne pensez pas seulement
compote, tarte ou pomme cuite. Croquez la pomme !
Elle renferme un polyphénol appelé phloridizine, aux propriétés
brûle-graisses et brûle-sucres. Accessoirement, cette phloridizine,
d’un joli jaune, est un colorant naturel employé en cosmétiques et
en confiserie.
Ses amidons dits « résistants » aident à réguler l’appétit et à
contrôler la satiété, ou sensation de « ventre plein ».
Elle « nettoie » l’organisme, particulièrement les articulations. Elle
est fortement recommandée en cas de goutte, d’arthrite, de
rhumatismes.
Elle réussit l’exploit de prévenir la constipation (grâce à ses fibres
et à ses acides) et de soulager la diarrhée (toujours grâce à ses
fibres, qui forment un gel dans l’intestin).
Elle stabilise la glycémie : elle protège donc la santé, barre la route
aux fringales et prévient le diabète. Mais aussi, elle calme l’appétit.
C’est vraiment un super-plan minceur !
La pomme renferme des substances « antirides », telles que des
oligo-saccharides. Et aussi de la phlorétine xyloglucoside, anti-
taches cutanées. Et même de la phloridizine, un autobronzant
naturel !
Le manganèse de la pomme, antiallergique, favorise également
l’allaitement. Avis aux jeunes mamans. Ce minéral est peu connu et
pourtant ô combien précieux.
EN PRATIQUE
LA POMME DE TERRE
ÉNERGIE LONGUE DURÉE, FAIM STABILISÉE, BONNE HUMEUR,
ANTIHYPERTENSION
EN PRATIQUE
Goûtez toutes les variétés de pomme de terre. Les primeurs sont
délicieuses mais leur densité nutritionnelle est un peu faible car
elles sont cueillies avant complète maturité. En outre, leur taux de
solanine est souvent relativement élevé.
Elles sont super-polyvalentes. Des beignets, des pommes de terre
en robe des champs, des croquettes, de l’aligot, des frites, des
chips, des pommes de terre carrées (rissolées), du rosti, de la
râpée, de la purée, une salade de pommes de terre… c’est sans fin !
À chaque usage sa pomme de terre :
Les variétés à chair fondante : il en existe une centaine, mais on
en trouve seulement une trentaine commercialisées sous les
noms mona lisa, nicola ou samba. Ce sont elles qui terminent
en gratin ou en plats mijotés parce qu’elles volent tous les goûts
des ingrédients avec lesquels elle partage l’espace exigu de leur
plat.
Les variétés à chair ferme : on peut en faire à peu près ce qu’on
veut, elles resteront fermes, comme leur nom l’indique.
Papillotes, vapeur, à l’eau, au four, en salades, poêlées,
rissolées, pour la raclette : tout leur va. Vous connaissez leur
petit nom par cœur : roseval, charlotte, amandine, pompadour,
ratte, belle de Fontenay…
Les variétés à chair tendre : avec elles, les purées dépotent, les
potages sont fondants, les frites sont top… La binje, la manon
ou l’agria revendiquent deux propriétés. Un : elles sont mieux
pourvues en matière sèche donc moins riches en eau, par
conséquent elles se délitent facilement dans le bouillon. Deux :
elles absorbent moins de matières grasses que les autres
variétés.
Choisissez des pommes de terre de même format pour harmoniser
la cuisson.
Dans l’idéal, achetez vos pommes de terre avec encore un peu de
terre, c’est-à-dire chez un marchand de pommes de terre. C’est le
plus simple et le plus sain. Parce que, en grande surface, la terre,
non merci : pas de ça à la maison. Il paraît que les clients trouvent
ça « sale ». Erreur : la terre protège les tubercules. Les pommes de
terre vendues en grande distribution sont donc beaucoup plus
fragiles et subissent des traitements afin de ralentir le
développement des germes. En plus, il faut les conserver dans le
noir et au frais (mais pas au frigo). Bien compliqué tout ça…
Si vous épluchez vos pommes de terre, rincez-les ensuite puis
séchez-les dans un torchon.
Une bonne partie des vitamines, minéraux et fibres se trouve dans
la peau et aussi juste en dessous. Il est donc conseillé de la
conserver, à condition d’avoir soigneusement nettoyé les légumes
avant leur préparation. Cependant, si la peau est verte par endroits
ou qu’elle contient de nombreux « yeux », mieux vaut l’éplucher.
De plus, certains agriculteurs arrosent généreusement leurs
tubercules de produits chimiques destinés à éviter leur germination
(sauf les bio). Ce qui ne donne pas très envie de manger la peau…
(sauf celle des bio !).
Les cuissons spécialement recommandées sont la vapeur, la cocotte
en fonte et l’eau. Pourquoi pas au four si vous y tenez. Pour le
reste, friture et compagnie, c’est sous votre entière responsabilité.
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
LE RAISIN
LE MEILLEUR AMI DU CŒUR ET DES ARTÈRES,
ANTICONSTIPATION
EN PRATIQUE
LE RIZ
TOP DIGESTE, ANTICHOLESTÉROL
EN PRATIQUE
LES SALADES
ANTICANCER, MINCEUR
EN PRATIQUE
LE SEITAN
LE « STEAK » DE BLÉ
Il est idéal pour celles et ceux qui sont au régime : le seitan est
extra-protéiné, autant qu’une viande maigre (25 grammes pour 100
grammes) et extra-faible en calories (100 à 120 pour 100
grammes). Il ne renferme quasiment pas de glucides, à l’inverse des
steaks de céréales ou de soja du commerce. Pour conserver ces
vertus minceur, on le choisit « nature » si on l’achète tout prêt en
magasins bio, ou on le fait soi-même (voir ici). Les version
cuisinées sont souvent plus riches en lipides.
Il existe des seitans élaborés avec des variétés anciennes de blé ou
d’épeautre. La composition nutritionnelle reste la même, avec la
même quantité de gluten, mais il est toujours plus intéressant de
préférer les variétés anciennes, peu ou pas transformées.
Il est évidemment totalement interdit aux intolérants au gluten.
EN PRATIQUE
LE SOJA (GERMES)
MINCEUR, DIGESTION FACILE
LES MEILLEURS BÉNÉFICES SANTÉ
Ne confondez pas les germes de soja (vert) avec les germes du soja
(jaune) ! Le soja jaune est une légumineuse d’où l’on tire le tofu, le
miso, etc. Dans cette page, nous parlons de soja vert (ou « haricot
mungo »). Il s’apparente davantage, sur un plan nutritionnel, à de
la salade verte.
Les germes de soja, ce sont des graines germées. Comme toutes les
graines germées, celles de soja sont riches en minéraux, mais
plutôt moins que bien d’autres, telles que l’alfalfa par exemple.
Ils facilitent notre digestion tout en étant très peu caloriques.
D’un point de vue botanique, la germination représente la période
durant laquelle la plante fait preuve de la plus grande vitalité. Elle
explose littéralement de vitamines et de minéraux. On peut faire
germer la plupart des graines soi-même. Rendez-vous ici pour un
mode d’emploi express.
EN PRATIQUE
LA SPIRULINE
LE CONCENTRÉ DE PROTÉINES
EN PRATIQUE
LE TEMPEH
LE SOJA FERMENTÉ
LES MEILLEURS BÉNÉFICES SANTÉ
Ce sont des graines de soja fermentées, agglomérées en une sorte
de gros saucisson. Son goût est assez typé. Il apporte 21 grammes
de protéines, et 230 calories pour 100 grammes.
Un de ses avantages et pas des moindres : il s’agit d’un aliment
lactofermenté, donc hyper-digeste, aux protéines particulièrement
assimilables, et très bon pour la flore intestinale (microbiote).
EN PRATIQUE
Achetez-le en magasins bio, au rayon frais ou en bocal au rayon
conserve.
Coupez-le ensuite en cubes avant de le faire mijoter dans un
bouillon avec des légumes, de le faire sauter avec du riz…
LE THÉ
LA BOISSON SANTÉ PAR EXCELLENCE, « L’ÉLIXIR DE LONGUE
VIE » SELON LES CHINOIS
Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit de l’une des plantes listées dans la
Pharmacopée chinoise : le thé est véritablement une plante
médicinale, chargée de moult composés bénéfiques.
Le thé fait baisser le taux de cholestérol, de triglycérides et la
pression artérielle, donc protège notre cœur et l’ensemble de notre
système sanguin.
Bain de jouvence pour les artères, il élimine méticuleusement la
plaque d’athérome, cette substance cireuse qui s’installe sur la
paroi des vaisseaux et épaissit jusqu’à, parfois, l’obstruer
totalement (infarctus, attaque cérébrale).
Il favorise le bon fonctionnement du cerveau, ralentit son déclin et
abaisse le risque de subir une attaque, notamment grâce aux
flavonoïdes, à l’EGCG (épigallocatéchine gallate) et à la quercétine,
anti-caillots sanguins.
L’EGCG toujours, participe très activement à la prévention
anticancer. Une tasse de thé vert pourrait même atténuer les effets
secondaires de la radiothérapie.
Le thé aide à renforcer les os – donc freine l’ostéoporose et réduit
le risque de fracture – mais aussi les dents, grâce à sa combinaison
fluor + polyphénols.
Le duo de choc fluor + polyphénols est également apte à
dégommer les bactéries responsables des caries.
Ultra-détox, le thé est incontournable dès que vous cherchez à
éliminer, à vous purifier. Toutes les détox en tiennent compte.
Le thé aide à ralentir le vieillissement de la peau.
La pollution « grippe » notre fragile mécanisme hormonal,
favorisant ses dérèglements et induisant notamment le surpoids. Le
thé « dégrippe » le tout.
Le thé est la boisson minceur par excellence : il aide à perdre
facilement quelques kilos en trop grâce à trois composés
hautement spécialisés dans la silhouette taille fine. La théine
augmente le métabolisme de base, les catéchines brûlent les graisses
et l’EGCG calme la faim. Et tout cela pour zéro calorie, à condition
de le prendre sans lait et sans sucre, bien évidemment.
Il aide à mieux équilibrer la glycémie, un point précieux pour les
diabétiques et les victimes de fringales.
Il favorise la respiration et espace les crises d’asthme, grâce à sa
quercétine.
Il lutte contre la fatigue physique et mentale (théine), tout en
plongeant dans le bonheur (théanine) car, contrairement au café, il
est stimulant, et non excitant.
Pour bénéficier de tous les bienfaits du thé, nul besoin d’en avaler
des litres : les études les plus récentes confirment, 2 à 3 petites
tasses par jour suffisent. Toujours sans sucre ni lait. Vous pouvez
éventuellement rajouter un filet de citron ou d’orange si vous
aimez, les agrumes renforcent le pouvoir antioxydant du thé.
Expert antistress, le thé l’est non seulement par certains de ses
composés (surtout la théanine, un acide aminé « anticaféine »),
mais aussi par sa présence même. Boisson « horizontale » entre
toutes – contrairement au café, « vertical », que l’on prend vite fait
debout au zinc – le thé oblige à prendre son temps. Le temps de
l’infusion, de la préparation, un rituel qui, selon Sen no Rikyu,
vénérable maître du thé (1522-1591), permet « d’oublier le bruit
du monde ». Une pause pour soi, ne serait-ce que pendant quelques
minutes… une petite éternité. Le thé le plus riche en théanine est
le Ceylan Pekoe (thé noir, Ceylan) : 4 tasses par jour agissent
comme un véritable médicament anxiolytique, mais au naturel et
sans risque de dépendance ! Il réduit la nervosité et l’anxiété.
Le matcha est un thé vert Gyokuro réduit en poudre, préparé à
partir de feuilles fraîches. Le Gyokuro est le plus précieux et le plus
riche en chlorophylle et en magnésium des thés verts. Il est unique
au monde, extrêmement fourni en composés protecteurs. Sa saveur
est exceptionnellement douce, suave, concentrée. C’est aussi le thé
le plus bénéfique pour la santé, et de loin, car le plus concentré en
principes actifs : on consomme réellement ses feuilles, réduites en
poudre, et pas seulement sous forme d’infusion.
En dehors du thé matcha (tout à fait à part), le thé blanc serait le
plus riche en antioxydants, suivi du thé vert et du thé noir. En
réalité, vous le savez maintenant : question puissance des
antioxydants, il est fort hasardeux de comparer deux aliments, ou
même deux thés. Ne laissez pas un chiffre froid dicter vos choix :
vos goûts personnels sont meilleurs juges.
Le thé vert japonais type Sencha renferme beaucoup plus d’EGCG
que le thé vert chinois. C’est aussi le plus riche en théanine, un
acide aminé génial, parfait antidote de la théine, d’où l’aspect non
excitant du thé. La théanine favorise la fabrication dans le cerveau
de sérotonine et d’ondes alpha, apaisantes, tout en boostant la
sécrétion de dopamine, dynamisante. Elle est également
responsable du goût « un peu salé mais pas vraiment », typique des
thés verts japonais, qui rappelle la 5e saveur « umami » bien
connue des Asiatiques : elle tempère l’amertume du thé.
Le thé est un boosteur immunitaire hors pair. Il renferme des
composés très particuliers, appelés les alkylamines, qui agissent un
peu comme des vaccins, en aidant le corps à mieux se protéger, se
défendre, garder en permanence un haut niveau de vigilance. C’est
surtout le cas du thé blanc.
Le thé est hautement antivirus, antigrippe, antimicrobes. Il double
l’efficacité des antibiotiques (alors que le lait, au contraire, divise
presque par deux l’activité de ces médicaments), donc si vous êtes
sous traitement, avalez vos cachets avec une bonne tasse de thé
bien chaud… et surtout sans lait !
Il est antifatigue, y compris chez les sportifs, dont il améliore les
performances physiques. Ce côté stimulant est en grande partie dû
à sa caféine (théine), dont le thé Assam en Inde est le plus riche.
Le thé aide à passer plus en douceur le cap de la ménopause, en
favorisant la gestion de l’humeur, du poids, en aidant à bien fixer
les minéraux pour des os plus solides, et en protégeant le cerveau.
À partie de 5 tasses par jour, le thé aide à prévenir le cancer de la
prostate. C’est sûr, 5 tasses, ce n’est pas rien, mais ça vaut le coup.
EN PRATIQUE
LE TOFU FERME
EN PRATIQUE
LE TOFU SOYEUX
EN PRATIQUE
LA TOMATE
ANTIOXYDANTE, ANTICANCER, TOP MINCEUR
EN PRATIQUE
Légumes
Fruits
Contrairement aux apparences, les tomates ont une saison : c’est
du 15 juillet au 15 octobre. On se régale alors de tomates
françaises, cultivées en pleine terre. Sinon, ce sont généralement
des tomates d’importation, ou de culture hors-sol, moins
passionnantes.
Fruit ou légume ? D’un point de vue strictement botanique, la
tomate est un fruit. Tout comme l’aubergine et le poivron,
d’ailleurs. Mais comme on les cuisine dans des recettes salées, ils
sont considérés, sur un plan culinaire, comme des légumes.
D’ailleurs, pour poursuivre (et terminer) avec cette histoire de
terminologie, le fruit correspond à quelque chose de bien précis en
botanique, puisque son rôle est d’assurer la diffusion des graines de
la plante, autrement dit de l’aider à se reproduire. Alors que le
légume, lui, n’a aucune définition exacte. Seul notre estomac
comprend de quoi il s’agit : la partie comestible d’une plante !
Les tomates sans pédoncules ne sont pas des bizarreries : on le leur
a ôté afin qu’elles ne blessent par leurs voisines.
Une tomate un peu verte finit par mûrir tranquillement. En
revanche, bien mûre, elle se conserve mal : à consommer tout de
suite !
Les tomates sont conciliantes : elles aiment à peu près tous les
autres légumes, et la grande majorité des plats les acceptent. Les
versions « méditerranéennes » c’est-à-dire avec huile d’olive, ail et
autre légume du soleil sont très tendance. Les tomates adorent
aussi la semoule, les œufs, les pâtes et le riz.
Réduisez le temps de cuisson annoncé dans les recettes afin de
préserver vitamines et saveur.
Une entrée parfaite zéro effort ? Il suffit de rincer la belle, de la
tailler en rondelle, de l’agacer de quelques gouttes d’huile d’olive
versées en pointillé, de la parsemer de ce que vous voulez
(oignons, herbes, sel, poivre, citron…) et de n’en faire qu’une
bouchée.
Un peu fades, vos tomates ? Quelques gouttes de vinaigre
balsamique rattrapent le coup.
Pour l’éplucher facilement, incisez-la légèrement et plongez-la
quelques minutes dans l’eau bouillante : la peau se détache toute
seule. Cela s’appelle « monder une tomate ». Pour épater : préparez
des tomates séchées en disposant de fines tranches de tomates sur
un plat que vous oubliez au four pendant 2 heures minimum. Basse
température surtout, pour ne pas brûler mais seulement assécher.
Les jus de tomate tout prêts sont souvent trop salés. Lisez bien les
étiquettes.
Les tomates en boîtes ? Pourquoi pas, c’est bien pratique ! Préférez
peut-être les récipients en verre car l’acidité des tomates finit par
attaquer certains revêtements de plastique ou de métal.
LA TOMATE CERISE
On en trouve de différentes couleurs (rouges, jaunes), de différentes
formes (petites, plus grosses, en forme de poire) mais toutes
conviennent pour croquer sans plus de cérémonie. Elle roule aussi
dans les plats de pâtes, mais il faut alors les couper en deux.
Dommage, on aime tellement les croquer et sentir leur jus exploser
en bouche…
LA TOMATE ALLONGÉE
La roma et l’olivette sont dévolues à la préparation des sauces et
autres conserves. Leur chair est dénuée de pépins (ou presque) et
peu juteuse.
LA TOMATE CÔTELÉE
Rustique, légèrement aplatie, est fondante et parfaite pour les jus,
les gaspachos, les soufflés, la farce. La plus célèbre d’entre elles, la
coeur-de-boeuf, est un poème gustatif à elle seule.
LE VINAIGRE
JOKER DE LA GLYCÉMIE
EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
Comme base de sauces salées (avec des fines herbes, des épices)
pour tremper des crudités, en guise de mayonnaise avec la
macédoine ou les légumes farcis consommés crus (type tomate
farcie à la salade de riz), pour mariner.
Comme base de sauces sucrées (avec du miel, du coulis, des
morceaux de fruits secs, de la cannelle…) pour agrémenter des
fruits cuits, une compote, une tarte fine et légère ou comme base
avec de la pulpe ou du jus de fruits (attention, certains fruits acides
le font tourner), en sorbet, en mousse.
Dans une soupe, froide ou chaude (dans ce dernier cas, ajoutez de
préférence le yaourt en fin de cuisson pour ne pas altérer les
fragiles ferments).
Leur texture soyeuse est plus fluide que les yaourts à base de laits
animaux. On en trouve depuis longtemps à base de soja en grandes
surfaces et, depuis peu, les magasins bio proposent des versions à
base de chanvre et de coco.
Les yaourts à base de soja sont les moins caloriques, ceux à base de
chanvre apportent un peu plus d’oméga 3, et ceux de coco valent
pour leur onctuosité et leur gourmandise, mais sont aussi les plus
riches (130 calories pour 100 grammes).
Vous pouvez aussi les faire maison, avec le lait de son choix :
1 sachet de ferments pour yaourts (choisissez une version végane
car la plupart des sachets de ferments « classiques » contiennent de
la poudre de lait) et une yaourtière. Pour optimiser la fermeté du
yaourt, il est possible d’ajouter un peu d’agar-agar au mélange.
EN PRATIQUE
ASSAISONNEMENT AROMATIQUE :
POURQUOI CUIRE TOUS
LES VÉGÉTAUX DE LA MÊME
MANIÈRE N’A AUCUN SENS ? C’EST
QUOI LA PYRAMIDE AROMATIQUE ?
Parce que pour retirer un maximum de saveurs, d’odeurs et en final
de plaisir, il convient de respecter la pyramide aromatique. Ce qui
est totalement impossible si on se contente de réchauffer un plat
industriel par exemple. C’est bien pourquoi dans ce cas, les plats
sont souvent fades, super-salés ou super-sucrés car le processus
même de préparation et de réchauffage exclut d’office les subtilités
dont nous allons parler.
1. MENU SUPER-EXPRESS
½ avocat
Salade de lentilles (en boîte), dés de tofu
1 yaourt au lait de soja
5. MENU ORANGE
Velouté de carottes au gingembre*
Lentilles corail à la ciboulette
Crème à la mangue*
6. MENU AVANT-BIKINI
Tzatziki veggie*
Salade minceur au pamplemousse*
Ramequin de fruits rouges
7. MENU DE MA PROVENCE
Ma fausse tomate mozza super-bonne*
Tarte fine à la courgette*
Compote de pêches
8. MENU SUPER-LONGÉVITÉ
Houmous*
Mon boulgour au curcuma*
Yaourt au soja
Thé vert
2. LA VIE EN ROSE
Soupe froide de betterave, crème de soja et cerneaux de noix
Riz sauté à la tomate et au tofu
Sorbet maison à la fraise
3. PLATEAU TÉLÉ
Crudités à tremper dans des sauces maison (hoummos, caviar
d’aubergines…)
Quiche aux légumes maison (pâte à l’huile d’olive)
Brochettes de fruits parsemées de coco râpée
4. MENU DU DIMANCHE SOIR
Soupe au potiron à la crème de soja
Quinoa aux légumes, salade de mâche aux noix
Pomme cuite au four à la cannelle
5. TOUT EN VERT
Salade de concombre à la ciboulette
Brochette de seitan, gratin de brocolis (sauce Béchamel maison
avec Maïzena et lait végétal)
Salade de pomme verte, nage de thé à la menthe
6. PLEIN SOLEIL
Salade de tomates aux oignons nouveaux et basilic
Galette de sarrasin (garnie de dés de légumes fondus à la poêle
dans un peu d’huile d’olive, sauce tomate)
Poire nappée de chocolat fondu
7. FAST-FOOD MAISON
Burger vegan (pain aux céréales, galettes aux céréales, salade,
tomate)
Frites de patate douce
Muffin vegan maison
9. ON MANGE CHINOIS
Salade de germes de soja
Tofu sauté aux champignons noirs, vermicelles de soja (fait
maison)
Litchis
RESTAURANT FRANÇAIS,
BRASSERIE
Poireaux vinaigrette (demander la sauce à part, sous forme
d’huile d’olive et de vinaigre)
Pâtes aux légumes (préciser sans beurre ni crème)
Salade de fruits
RESTAURANT ITALIEN
Légumes grillés (courgettes, aubergines, poivrons…)
Pâtes à la sauce tomate (a priori toujours cuisinées à l’huile
d’olive et non au beurre, mais évitez les risottos, au beurre)
Sorbet citron
RESTAURANT JAPONAIS
Salade d’algues, soupe miso
Tofu à la sauce soja, riz
Mangue fraîche
RESTAURANT CHINOIS
Rouleau de printemps sans crevettes ni poulet
Nouilles sautées aux légumes
Litchis au sirop, gingembre confit
RESTAURANT LIBANAIS
Mezze composé d’hoummos, caviar d’aubergine, taboulé libanais,
falafels, feuilles de vigne farcies au riz, chaussons aux épinards
Salade de fruits
PIZZERIA
Demandez une pizza aux légumes (cœurs d’artichauts,
champignons, légumes grillés…) sans fromage
SANDWICHERIE
Demandez un sandwich baguette sans beurre ni mayo, garni de
crudités
CRÊPERIE
Problème : la pâte à galette est souvent faite avec une petite
quantité de beurre, voire un œuf pour lier la pâte. Si on est sûr
que la galette n’est faite que d’eau et de sarrasin (la recette
traditionnelle), demandez-la garnie de sauce tomate, d’oignons et
de champignons, sans fromage ni cube de beurre salé. Et on
trouve souvent des salades vertes aux éclats de noix en
accompagnement. Attention, les légumes sont souvent fondus au
beurre. Bref, pas facile de trouver son bonheur à la crêperie…
4 PROGRAMMES
VÉGÉTARIENS
DE 1 JOURNÉE
VOS ALIMENTS
Avocat
Basilic
Citrons
Couscous complet
Fruit frais
Huile d’olive
Lentilles
Miel ou sirop d’agave
Noisettes
Pain complet
Pois chiches
Pommes
Purée d’amande
Sucre de fleur de coco
Thé ou café
Tofu
Tomates
Yaourt au soja
POUR LE BAIN À LA LAVANDE
bicarbonate
Huile essentielle de lavande vraie
LE MATIN AU RÉVEIL
Pas le temps de faire un exercice de respiration, de stretching ou de
yoga pour vous mettre en forme ? Commencez votre journée par un
petit rituel qui ne vous prendra que deux minutes.
Dès que vous mettez le pied par terre, filez directement à la salle de
bains et rincez-vous le visage à l’eau fraîche.
Puis allez dans la cuisine, sortez un citron du frigo et pressez-le.
Ajoutez un peu d’eau à peine tiède (la même quantité que le jus
de citron), mélangez et buvez à petites gorgées.
Ensuite, allez prendre votre douche et vous préparer.
AU PETIT-DÉJEUNER
Il doit être vite préparé afin que vous ne perdiez pas de temps.
Heureusement, vous avez ce qu’il faut dans votre cuisine.
Une boisson chaude (thé ou café), sans sucre ou sucré avec une
cuillerée de miel ou de sirop d’agave.
Deux tranches de pain complet grillées, tartinées de purée
d’amandes.
Un fruit frais.
DANS LA MATINÉE
Les activités s’enchaînent sans vous laisser de répit ? Essayez tout de
même de trouver le temps d’une mini-pause (5 à 10 minutes
suffisent) pour oxygéner votre organisme.
Isolez-vous (au besoin, réfugiez-vous dans les toilettes les plus
proches).
Mettez-vous debout, les bras le long du corps.
Inspirez profondément en levant les bras au-dessus de votre tête,
et en comptant jusqu’à 5.
Puis expirez lentement en comptant jusqu’à 10. En même temps,
baissez vos bras en les croisant devant votre poitrine.
Une fois que vos poumons sont bien vides (n’oubliez pas de
contracter vos abdos pour bien faire sortir l’air), recommencez.
Faites cette respiration 5 fois. C’est suffisant pour vous vider la
tête et oxygéner votre organisme.
AU DÉJEUNER
Vite, vite… pas le temps de cuisiner. Voilà un menu très vite fait, que
vous pouvez au besoin préparer le matin pour emporter avec vous
sur votre lieu de travail dans un bento.
Un demi-avocat arrosé d’un jus de citron.
Une salade de lentilles à l’huile d’olive avec des dés de tofu.
Un yaourt au lait de soja nature, avec une cuillerée à soupe de
sucre de fleur de coco.
DANS L’APRÈS-MIDI
Si vous en avez la possibilité, faites une petite pause en début
d’après-midi, à l’heure où vos hormones cérébrales vous poussent au
repos. Ce ne sera pas du temps perdu, au contraire. Vous gagnerez
en efficacité pendant les heures qui suivent et vous serez d’autant
plus actif. 5 à 10 minutes suffisent.
Installez-vous dans un siège : un fauteuil, un canapé…
Posez votre dos contre le dossier, de manière à pouvoir relâcher
votre nuque.
Fermez les yeux et respirez profondément, en imaginant une
lumière dorée qui pénètre en vous à chaque inspiration, et une
brume sombre qui en ressort à chaque expiration, emportant
avec elle votre fatigue.
AU DÎNER
Vous avez couru toute la journée et vous n’avez pas envie de vous
mettre aux fourneaux ? Remettez la cuisine à plus tard avec ce menu
facile.
Une salade de tomates au basilic.
Une assiette de couscous complet avec trois cuillerées à soupe de
pois chiches et un filet d’huile d’olive.
Une compote de pomme aux éclats de noisettes (que vous aurez
préparée la veille).
APRÈS LE DÎNER
Si vous vous êtes agité toute la journée, vous avez besoin d’un petit
sas de repos avant de vous mettre au lit. Pourquoi pas un petit bain
à la lavande ?
Préparez votre chambre à coucher : ouvrez le lit, parfumez votre
oreiller avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande,
fermez les volets…
Pendant ce temps, faites couler votre bain. Pas trop chaud, afin de
ne pas élever la température de votre corps, ce qui risquerait de
retarder votre sommeil.
Dans une demi-tasse de bicarbonate, ajoutez 10 gouttes d’huile
essentielle de lavande vraie. Mélangez bien et versez le tout sous
les robinets ouverts.
Délassez-vous dans votre bain jusqu’à ce que la température de
l’eau baisse.
Enveloppez-vous dans un drap de bain ou un peignoir, sans vous
essuyer, puis glissez-vous entre les draps. Le sommeil viendra
rapidement et sera réparateur.
VOS ALIMENTS
Aubergines
Cacao amer
Champignons de Paris
Chou
Ciboulette
Cornichons
Échalote
Galettes de riz complet
Graines germées
Huile d’olive
Lait de soja
Laitue
Maïzena
Menthe
Noix de coco râpée
Oignons
Pignons de pin
Poivron rouge
Pomme de terre
Purée d’amandes
Quinoa
Raisins de Corinthe
Riz basmati
Sirop d’agave
Sucre de canne roux
Thé vert ou café
Tofu ferme
Tofu soyeux
Tomates
Yaourts au soja
AU PETIT-DÉJEUNER
Vous allez faire le plein de protéines végétales contenant des acides
aminés qui favorisent l’éveil et l’acuité mentale. Vous ferez ainsi
moins d’efforts pour démarrer votre journée, et ce sera toujours ça
de gagné pour vous détendre plus facilement ce soir.
Une boisson chaude : thé (vert de préférence) ou café, nature ou
sucré avec un peu de sirop d’agave.
Deux ou trois galettes de riz complet, tartinées avec de la purée
d’amandes.
Un yaourt au soja, nature ou aux fruits.
DANS LA MATINÉE
Si vous avez du mal à vous endormir le soir venu, la lumière du
matin vous aidera à vous trouver le sommeil plus tôt.
Après votre petit-déjeuner et avant de commencer vraiment votre
journée, sortez faire une balade à l’extérieur. La lumière du matin
est votre alliée.
Même si le temps est gris, la lumière du jour vous fera le plus
grand bien. Ne mettez pas de lunettes de soleil, même si la
lumière est intense (le matin, elle est toujours supportable).
Une petite demi-heure suffit. Allez au boulot à pied. Si c’est trop
loin, descendez du bus quelques arrêts avant ou garez votre
voiture assez loin de votre lieu de travail.
AU DÉJEUNER
Le mot d’ordre : faire le plein de bonnes protéines végétales,
complètes et digestes.
Une salade de chou aux graines germées, assaisonnée avec une
sauce tofunaise*
Une portion de poivrons farcis au riz*
Un yaourt au lait de soja, nature ou aux fruits
DANS L’APRÈS-MIDI
C’est juste après le déjeuner que vous pouvez commencer à préparer
votre nuit à venir. Il est tout à fait naturel d’avoir un « coup de
mou » entre 13 et 14 heures. Cela n’a rien à voir avec la digestion.
C’est votre cerveau qui réclame du repos via ses sécrétions
hormonales. Si vous le respectez, il vous en remerciera le soir venu.
Où que vous soyez, trouvez un endroit calme où vous pouvez vous
détendre quelques minutes sans être dérangé.
Asseyez-vous dans un siège le plus confortable possible, et fermez les
yeux.
Respirez profondément et calmement, et laissez-vous aller si le
sommeil vous gagne. Vous n’êtes pas dans le confort de votre lit,
il y a très peu de risques que vous vous endormiez trop
longtemps.
Un truc si vous avez peur de dormir trop longtemps : laissez pendre
votre bras et tenez dans une main un objet métallique (un stylo,
une petite cuillère…). Si vous vous endormez, vos doigts se
relâcheront et l’objet tombera sur le sol. Le bruit vous réveillera.
Et ces quelques secondes de vrai sommeil suffiront pour vous
remettre sur pied.
AU DÎNER
Le moment est venu de faire le plein de tryptophane, un acide aminé
que le cerveau utilise pour fabriquer la sérotonine, hormone de la
détente, qui sert elle-même de précurseur à la mélatonine, hormone
du sommeil.
Tof ’soupe aux champignons*
Une assiette de quinoa « à l’italienne », avec des aubergines et des
tomates sautées, le tout parsemé de noix de coco râpée
Une salade de laitue en vinaigrette
Une crème au chocolat pour les nuls*
APRÈS LE DÎNER
Vous avez un proche prêt à vous aider ? Alors n’hésitez pas.
Demandez-lui de vous masser les pieds. C’est hyper-relaxant, et
certains points situés sur les plantes facilitent le sommeil. Si vous
êtes seul, il ne vous reste qu’une solution : le faire vous-même !
Versez 2 gouttes d’huile essentielle de mandarine rouge et 2 gouttes
de néroli (fleur d’oranger) dans une cuillerée à soupe d’huile
végétale (amande douce, sésame, noyau d’abricot…).
Mélangez, puis enduisez tout votre pied avec cette préparation. Le
parfum agréable commencera de vous détendre.
Puis insistez sur la plante de vos pieds, notamment sur le creux de
la voûte plantaire et les coussinets à la base de vos orteils. Si
vous sentez un point douloureux ou tendu, insistez.
En moins de dix minutes, la détente va vous gagner. Et avec elle, le
sommeil…
VOS ALIMENTS
Abricots secs
Ail
Amandes émondées
Chocolat noir
Citron
Cumin
Farine semi-complète
Fleurettes de chou-fleur
Flocons d’avoine
Fruit de saison
Graines germées
Herbes de Provence
Huile d’olive
Lait de soja
Laitue
Levure chimique
Levure maltée
Maïzena
Miel
Muscade
Oignon
Pain complet
Pistaches non salées
Pois chiches en boîte
Pommes de terre
Poudre de noisette
Protéines de soja
Purée d’amandes blanches
Sauce tomate nature
Sirop d’agave
Sucre complet
Sucre de canne roux
Tahin
Thé vert ou café
Tofu ferme
Tofu soyeux
Yaourts au soja
POUR LA BOUFFÉE DÉTENTE
Huile essentielle de petit grain bigaradier
AU PETIT-DÉJEUNER
Vous voilà bien tonifié par votre douche, qui n’a pas duré plus de dix
minutes. C’est le moment de vous mettre à table, en privilégiant les
protéines végétales qui contiennent les nutriments et les acides
aminés dont votre cerveau est friand : acides gras essentiels,
magnésium, phénylalanine, valine…
Une boisson chaude (thé vert ou café léger), nature ou sucrée avec
un peu de miel
Un flapjack abricot pistaches* (préparé la veille au soir)
Un yaourt au lait de soja, nature ou aux fruits
DANS LA MATINÉE
Dès que vous sentez la tension qui monte, dès qu’une boule vous
serre la gorge ou l’estomac, n’attendez pas. Réagissez tout de suite.
Offrez-vous une petite bouffée de détente.
Le matin, avant de partir, glissez dans votre sac un flacon d’huile
essentielle de petit grain bigaradier.
Ouvrez le flacon et inspirez profondément les effluves qui s’en
échappent.
Puis posez une goutte sur l’intérieur de vos poignets et frottez-les
l’un contre l’autre pour aider l’essence à pénétrer.
Vous pouvez recommencer trois à quatre fois par jour.
AU DÉJEUNER
Une fois encore, il vous faut faire le plein de bonnes protéines,
associées à des fruits et légumes riches en minéraux et en vitamines
pour stimuler votre mental et améliorer votre résistance au stress.
Une portion de houmous* avec une tranche de pain complet
grillée
Une portion de gratin de chou-fleur au tofu*
Un fruit frais de saison
DANS L’APRÈS-MIDI
La journée n’en finit pas et la tension continue de s’accumuler ?
Offrez-vous une autre « pause bigaradier », comme vous l’avez
fait dans la matinée.
AU DÎNER
Ouf ! La journée de stress est derrière vous. Mais votre cerveau en
garde sûrement quelques traces. Pour les effacer, inscrivez à votre
dîner des aliments protéinés qui améliorent le sommeil.
Un velouté de laitue aux graines germées
Une portion de Parmentier aux protéines de soja*
Une part de super-gâteau au chocolat*
APRÈS LE DÎNER
Attendez une demi-heure à une heure avant de vous offrir une pause
tisane qui vous garantira un sommeil apaisant.
Versez une demi-cuillerée à soupe de passiflore et une autre de tilleul
(toutes deux séchées) dans un gros bol d’eau bouillante.
Laissez infuser 5 minutes, puis filtrez et sucrez avec un peu de
miel.
Dégustez lentement, pour laisser le temps aux principes actifs
d’agir en douceur.
VOS ALIMENTS
Abricots secs bio
Boulgour
Carottes
Ciboulette
Coriandre
Cornichons
Crudités (tomate, radis, endive, carotte…)
Curcuma
Échalote
Fruits rouges
Gingembre frais
Huile d’olive
Lait de coco
Lentilles corail
Mangue
Oignons
Orange
Pain complet
Pois chiches en boîte
Purée d’amandes
Sirop d’érable
Thé vert
Tofu soyeux
POUR LE SOIN NATUREL ANTI-ÂGE
Huile essentielle de bois de rose (ou de bois de Hô)
Huile végétale de noyau d’abricot
POUR LA TISANE CONFORT ARTICULAIRE
Reine-des-prés séchée
Sirop d’agave
AU PETIT-DÉJEUNER
Vous allez faire le plein de protéines végétales, mais aussi
d’antioxydants.
Une boisson chaude (plutôt du thé vert car il est bourré de
substances protectrices). Buvez-la de préférence nature.
Une tranche de pain complet, recouverte de pâte à tartiner à
l’abricot*.
Un bol de fruits rouges (frais en saison, ou décongelés le reste de
l’année).
DANS LA MATINÉE
Les effets de l’âge s’inscrivent aussi (et pour certains, surtout) dans
vos articulations. Pour les aider à rester souples, offrez-leur une
tisane qui les débarrassera des déchets qui s’y sont accumulés et
neutralisera les éventuelles inflammations qui les rendent
douloureuses.
Dans un bol d’eau bouillante, versez une cuillerée à soupe de
reine-des-prés séchée.
Laissez infuser 5 minutes avant de filtrer. Ne sucrez pas, la saveur
est agréable. Au besoin ajoutez une cuillerée à café de sirop
d’agave.
Pour boire votre infusion, prévoyez une petite parenthèse de
détente. Une dizaine de minutes suffisent.
AU DÉJEUNER
Vous allez faire le plein d’antioxydants et de bonnes protéines dont
les acides aminés aideront vos tissus (votre peau en tête) à fabriquer
suffisamment de collagène.
Une assiette de crudités colorées avec une sauce tofunaise*.
Une portion de lentilles corail à la ciboulette.
Une crème à la mangue* parsemée de cerneaux de noix brisés.
DANS L’APRÈS-MIDI
La longévité est indissociable de l’exercice physique. Profitez de la
fin d’après-midi pour vous livrer à une activité physique modérée :
yoga, qi gong, tai-chi, gymnastique douce… Votre corps vous dira
merci.
AU DÎNER
Encore et toujours des antioxydants, mais aussi de bons acides gras
dont les cellules sont friandes, et des protéines très digestes pour ne
pas « alourdir » votre nuit.
Un bol de velouté de carottes au gingembre*.
Une assiette de boulgour au curcuma*.
Un yaourt au soja avec deux cuillerées à soupe de fruits rouges.
APRÈS LE DÎNER
Une petite séance de relaxation va débarrasser votre corps et votre
mental du stress de la journée. Et le stress intensifie l’effet du
vieillissement. Mais attendez d’être au lit, prêt à dormir, pour vous y
mettre.
Installez-vous confortablement, la nuque calée par un petit
coussin, le corps détendu, les bras le long du corps. Fermez les
yeux.
Respirez calmement et profondément pendant deux minutes.
Puis imaginez que l’air pénètre en vous non plus par vos poumons
mais par votre cœur, comme s’il était doté d’une petite bouche.
Sentez que vous absorbez, avec l’air, des sentiments positifs : de la
paix, de l’amour, de la tendresse.
Continuez ainsi jusqu’à ce que le sommeil vous gagne. Vous vous
endormirez dans une bulle agréable et bénéfique pour votre
organisme.
6 PROGRAMMES
DÉCOUVERTE DE 2 JOURS
VOS ALIMENTS
Amandes/noisettes/pistaches
Avocat
Baguette de pain tradi (en boulangerie)
Bananes
Basilic
Blé à cuire
Boulgour
Camembert
Cannelle
Chocolat noir
Clémentines ou prunes
Coriandre
Courgette
Crème de soja
Curcuma
Échalote
Extrait de vanille
Feuille de laurier
Flocons d’avoine
Gingembre
Graines de lin
Huile d’olive
Huile de tournesol
Lait d’amande
Lentilles
Moutarde à l’ancienne
Mûres, myrtilles et autres baies (fraîches ou surgelées)
Oignons
Oranges ou fraises
Pain complet au levain (boulangerie)
Persil
Poire
Pois cassés (à cuire soi-même ou surgelés)
Pois chiches en boîte
Poivre
Poivron
Pomme
Purée de noisettes
Quinoa
Raisins secs
Sel
Sirop d’agave
Thé ou café
Tomates
Vinaigre de vin
JOUR 1
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé vert (sans sucre ni lait)
Granola*
Clémentine ou prune
Granola
1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Chauffez 1 c. à c. de sirop
d’agave et 1 c. à c. d’huile de tournesol dans une casserole. Quand
le mélange est fondu, ajoutez 60 g de flocons de d’avoine, 35 g
d’amandes, noisettes et pistaches concassées, 2 c. à s. de raisins
secs et 1 c. à s. de graines de lin.
2. Mélangez de façon à ce que tous les ingrédients soient enrobés,
puis étalez sur une plaque à pâtisserie recouverte d’une feuille de
papier sulfurisé et faites sécher au four pendant 15 minutes, en
remuant toutes les cinq minutes.
3. Servez dans un bol avec du lait d’amande.
10 À 12 HEURES
BALADE, COURSES, MÉNAGE…
13 HEURES
DÉJEUNER
1 tomate à la croque au poivre
Salade végé*
Fruits frais trempés dans du chocolat fondu. Faites fondre
6 carrés de chocolat noir au bain-marie dans un ramequin (posé
dans une petite casserole d’eau frémissante). Pendant ce temps
épluchez une banane et taillez-la en cubes. Trempez-les dans le
chocolat fondu.
Salade végé
1. Faites gonfler 1 c. à s. de raisins secs dans un bol d’eau chaude.
Plongez 50 g de blé dans une casserole d’eau bouillante salée et
laissez cuire selon les indications du paquet (20 minutes environ).
Égouttez et faites refroidir.
2. Pelez et émincez ¼ d’échalote. Fouettez 2 c. à c. d’huile d’olive
avec 1 pointe de moutarde à l’ancienne, 1 c. à s. de vinaigre de
vin, un peu de sel et de poivre.
3. Égouttez la moitié d’une petite boîte de lentilles. Mélangez le blé
et les lentilles dans un saladier, ajoutez l’échalote, les raisins
égouttés, la vinaigrette et les herbes.
4. Servez tiède ou au contraire bien frais, après passage au
réfrigérateur.
15 HEURES
C’est parti pour une grande balade tout l’après-midi.
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Soupe complète*
¼ de baguette et 1 part de camembert
Compote de fruits maison. Pendant que la soupe mijote, mettez à
fondre dans une casserole 1 pomme et 1 poire épluchées,
épépinées et coupées en cubes. Ajoutez un voile de cannelle si
vous aimez (mais pas de sucre).
Soupe complète
1. Pelez et émincez ¼ d’oignon. Rincez 75 g de pois cassés dans une
passoire et mettez-les dans une cocotte avec l’oignon et 1 feuille
de laurier. Poivrez, versez de l’eau et faites cuire 45 minutes sur
feu doux, en remuant régulièrement.
2. Quand les pois sont cuits, enlevez le laurier et mixez-les avec 1 c.
à c. de crème de soja, du sel et du poivre.
22 HEURES
UNE PETITE FAIM ?
Amandes
Fruit frais
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
Coucou ! On est encore là. Ce n’était pas si difficile hier, si ? Vous
rempilez pour une journée, vous voici donc entré par la grande porte
dans le monde des végétariens célèbres (Leonardo di Caprio,
Nathalie Portman, Brad Pitt, Peter Dinklage (Tyrion dans Games of
Throne)… tous végétariens !).
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé ou café (sans sucre ni lait)
Pain complet au levain (boulangerie) et pâte à tartiner*
1 orange ou des fraises
13 HEURES
DÉJEUNER
½ avocat au poivre
Boulgour au curcuma*
Fruit frais
Boulgour au curcuma
1. Faites cuire 50 g de boulgour 10 à 12 minutes à l’eau bouillante
salée. Égouttez, remettez dans la casserole et ajoutez 1 c. à c. rase
de curcuma en poudre, 50 g de pois chiches en conserve égouttés
et rincés et 2 c. à c. d’huile d’olive.
2. Réchauffez quelques instants puis parsemez de 1 c. à c. de
coriandre ciselée.
14 HEURES
GO POUR UNE APRÈS-MIDI PLEIN AIR !
17 HEURES
COLLATION
Amandes
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Mix salade de quinoa + légumes grillés*
Smoothie végé*
22 HEURES
UNE PETITE FAIM ?
Amandes
Fruit frais
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
2 JOURNÉES DÉCOUVERTE
« SPÉCIAL DIGESTION SEREINE »
L’objectif de ces deux journées : vous prouver que végétarisme et
digestion en paix vont ensemble. Ils vont même tellement bien
ensemble que manger principalement végétal pourrait bien vous
aider à vous débarrasser de soucis digestifs plus ou moins
importants, comme les acidités gastriques qui vous empoisonnent
peut-être la vie : elles sont souvent dues à un déséquilibre acido-
basique patenté, causé principalement par un excès d’aliments
d’origine animale (acidifiants) et un manque de fruits et de légumes
(alcalinisants) pour compenser. Second exemple : la constipation et
autres troubles du transit, presque toujours dus à un manque de
fibres… c’est-à-dire à un déficit en fruits, légumes, légumineuses,
céréales complètes…
VOS ALIMENTS
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
Tartines craquantes 100 % sarrasin (ou pain sans gluten – voir
recette Pain multicéréales sans gluten), purée d’amandes, purée de
fruits
1 yaourt au lait végétal
1 verre de jus de myrtille
9 HEURES
1 cuillère à café de vinaigre de cidre (et aucun autre !) dilué dans
un grand verre d’eau. Buvez lentement.
10 HEURES
EXERCICE DE RESPIRATION ANTISTRESS
Dehors ou chez vous face à la fenêtre grande ouverte. Debout, les
pieds joints, bras le long du corps, inspirez profondément en
gonflant le ventre ; rentrez-le sur l’expiration. Bloquez votre souffle
trois secondes, puis recommencez le cycle inspiration-expiration-
blocage dix fois de suite
11 HEURES
30 MINUTES À 1 HEURE DE MARCHE TRANQUILLE
C’est toujours bon pour la digestion.
13 HEURES
DÉJEUNER
Poivrons grillés*
Galette de sarrasin aux courgettes*
Crème d’ananas*
Poivrons grillés
1. Faites griller des lanières de poivron rouge au four, avec un filet
d’huile d’olive.
2. Pelez-les puis servez-les bien fraîches, parsemées de basilic ciselé.
20 HEURES
DÎNER
Salade verte et graines germées*
2 œufs coque*, mouillettes de pain 100 % épeautre
1 yaourt au lait végétal maison
21 HEURES
Tisane de verveine
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
1 yaourt maison au lait végétal
Tartines craquantes 100 % sarrasin légèrement tartinées de purée
d’amandes, ou Pain multicéréales sans gluten*
Banane écrasée à la cannelle. Choisissez une banane bien mûre et
écrasez-la en purée à l’aide d’une fourchette, avec un peu de
cannelle en poudre. À déguster seule ou en nappage sur le
yaourt.
Pain multicéréales sans gluten
1. Mélangez 150 g de farine de riz, 150 g de farine de sarrasin, 100 g
de farine de manioc, 50 g de farine de quinoa, 4 g de gomme de
guar, 1 sachet de levure de boulanger déshydratée (8 g), 1 c. à c.
rase de sel et ajoutez un verre d’eau (20 cl environ). Mélangez de
façon à obtenir une pâte homogène. Elle ne doit pas former une
boule lisse et non collante, mais plutôt ressembler à une pâte à
cake.
2. Versez dans un moule à manqué huilé et laissez reposer
30 minutes, le temps que la pâte double de volume.
3. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6) et faites cuire 45 minutes
environ.
L’astuce du chef
Grâce à son mélange de farines, ce pain offre une saveur originale et
savoureuse. N’hésitez pas ajouter des graines de tournesol, de lin…
Mais faites-le cuire dans un moule à manqué : bien étalée, la pâte
pourra lever facilement. Indispensable pour que la mie soit aussi
aérée que possible. Il suffit ensuite de couper ce pain en carrés.
9 HEURES
1 cuillère à café de vinaigre de cidre (et aucun autre !) dilué dans
un grand verre d’eau. Buvez lentement.
10 HEURES
BALADE
Marcher masse l’ensemble du tube digestif, apaise, dénoue, du
100 % bénéfique pour la digestion.
12 HEURES
Green smoothie spécial estomac*
Green smoothie
1. Prélevez la chair de ½ avocat. Épluchez ½ concombre, coupez-le
dans le sens de la longueur, ôtez les graines. Pressez ½ citron.
2. Mettez tous les ingrédients dans le blender avec 1 yaourt au soja
et 3 glaçons puis mixez jusqu’à obtention d’une consistance lisse.
Ajoutez des herbes aromatiques, 4 feuilles de menthe ou quelques
brins de romarin ou d’aneth…
13 HEURES
DÉJEUNER
Choucroute en salade*
Potiron rôti*, sarrasin
½ papaye. Présentez-la telle quelle et dégustez sa chair à la
cuillère, ou bien coupez-la en dés et servez-les dans un ramequin,
avec un trait de jus de citron et de la menthe ciselée.
Choucroute en salade
1. Versez 100 g de choucroute crue dans une passoire, rincez-la sous
l’eau fraîche puis égouttez-la.
2. Épluchez ½ pomme et ½ carotte puis râpez-les.
3. Pelez 1 échalote et émincez-la.
4. Dans un saladier, mélangez 1 c. à c. de vinaigre de cidre, 1 c. à s.
d’huile de noix et ½ c. à c. de graines de cumin. Ajoutez tous les
ingrédients, remuez et servez bien frais.
15 HEURES
UN PEU DE LECTURE
La pepsine est une enzyme gastrique qui prépare la digestion des
protéines. Cette enzyme cruciale ne fonctionne que si l’estomac est
extrêmement acide, puisque son pH d’activité se situe entre 1,8 et –
grand maximum – 4,4. Lorsque l’on prend du bicarbonate (ou tout
type de médicament pour calmer l’acidité de l’estomac), cela
soulage, mais en même temps, réduire l’acidité ne facilite pas la
digestion. Ne prenez surtout pas l’habitude de votre petite cuillère
de bicarbonate après chaque repas (ni de vos pastilles anti-brûlures
d’estomac), car vous risquez de perturber durablement votre
pepsine. Attention aussi au froid, qui la bloque : évitez les sorbets,
les glaces, les jus de fruits trop froids ! Certains aliments, par
exemple les crudités, renferment également des enzymes.
Malheureusement, nos habitudes alimentaires modernes nous
poussent à les délaisser un peu, au profit de préparations pauvres en
enzymes. De plus, au fil des années, nous produisons moins
d’enzymes : à partir d’un certain âge, une lenteur digestive est
courante, simplement par un manque d’enzymes ! Enfin, ces petites
enzymes sont fragiles : trop de froid, de chaud, de cuisson, de stress,
le tabac ou l’alcool les perturbent, voire les inhibent complètement.
Tout cela contribue à une digestion de moins bonne qualité, à des
troubles digestifs (lenteur digestive, somnolence après les repas,
impression de lourdeurs…) et, au final à un déséquilibre acido-
basique.
16 HEURES
MARCHE
Sortez pour une marche d’au moins 1 h 30, en alternant pas lents et
pas plus rapides.
18 HEURES
EXERCICE DE RESPIRATION ANTISTRESS
Dehors ou chez vous face à une fenêtre grande ouverte. Debout, les
pieds joints, bras le long du corps, inspirez profondément en
gonflant le ventre ; rentrez-le sur l’expiration. Bloquez votre souffle
trois secondes, puis recommencez le cycle inspiration-expiration-
blocage dix fois de suite
20 HEURES
DÎNER
Laitue aux grains de raisin et cerneaux de noix
Endives braisées au cumin*, quinoa
Yaourt de soja au coulis de fruits rouges (sans sucre ni édulcorant
ajouté)
21 HEURES
Tisane de verveine
22 HEURES
COUCHEZ-VOUS TÔT
Dans le lit, lecture (30 minutes au moins, calme et tranquille) et au
moment d’éteindre, automassage doux du ventre.
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
2 JOURNÉES DÉCOUVERTE
« SPÉCIAL ANTIDIABÈTE »
Le traitement du diabète passe obligatoirement par l’assiette, que
vous preniez ou non des médicaments pour équilibrer votre
glycémie. L’option végétarienne est une excellente manière de
retrouver une alimentation saine et parfaite pour votre insuline. À
condition de bien choisir vos aliments et ne pas tomber dans le
piège des produits végétariens industriels, souvent à index
glycémique (IG) élevé (comme les produits sans gluten industriels,
soit dit en passant !).
Votre liste de courses
2 journées découverte « spécial antidiabète »
Liste à photocopier pour ne rien oublier !
VOS ALIMENTS
Ananas frais
Aneth
Basilic
Café noir
Cannelle
Champignons de Paris
Chocolat noir
Citron
Concombre
Crème légère ou crème de soja
Crottin de chèvre
Estragon
Flocons d’avoine
Framboises
Gingembre
Graines de chia
Graines de fenouil
Graines de sésame
Haricots verts (frais ou surgelés)
Huile d’olive
Huile de coco
Lait de coco
Mâche
Menthe
Millet
Noix
Noix de coco râpée
Œufs
Orange
Poivre
Poivron rouge
Pomme
Pommes de terre
Radis
Riz complet
Salade frisée
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (petit-
déjeuner)
Thym
Tofu
Tomate
Yaourts au lait végétal (soja, amande…) enrichi en calcium
POUR LA TISANE IG
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
1 yaourt au lait végétal enrichi en calcium + flocons d’avoine
+ pomme coupée en petits cubes + cannelle
9 HEURES
GYM SUPER-IG
Allongé sur le côté, tendez les jambes, vos pieds l’un contre l’autre.
Mettez-vous en appui sur le coude droit, la main sur la tempe. Levez
la jambe gauche et faites 30 moulinets. Changez de côté, puis
récupérez 30 secondes. Faites 5 séries en tout.
10 HEURES
DOUCHE
Avant de filer sous la douche, enfilez le gant de crin et frictionnez-
vous avec douceur, de la tête aux pieds (mais en commençant par les
pieds et en remontant vers le cœur). Les plus courageux termineront
leur douche par un jet d’eau bien fraîche.
13 HEURES
DÉJEUNER
Concombre au yaourt de soja et à la menthe
Tartare de tofu à l’orange*
Café noir et chocolat noir
14 HEURES
COURSE DU CENTENAIRE
Oubliez le sprint, ce qui nous intéresse ici dans la course, ce sont ses
vertus sur le long terme. Les personnes diabétiques, ou qui
surveillent leur apport en sucre, ne réagissent pas toutes de la même
façon à l’effort : il est donc plus sage de privilégier les activités
d’endurance. Elles assurent un apport constant d’oxygène aux
muscles pour brûler le glucose. Allez hop ! on part pour une longue
balade au pas de course ! Par exemple en marche active, c’est-à-dire
le plus rapide possible, sans courir.
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Salade de haricots verts à l’aneth. Assaisonnez les haricots verts
avec du jus de citron, de l’huile d’olive, du sel et du poivre.
Omelette, pommes de terre à la vapeur + sauce aux herbes.
Préparez une omelette avec 2 œufs. Pour la sauce aux herbes,
mélangez 1 pot de yaourt au soja avec de l’estragon ciselé, et un
peu de sel et de poivre.
1 yaourt au lait végétal au coulis de fruits rouges sans sucre ni
édulcorant ajouté
22 HEURES
TISANE IG
Mettez 1 c. à c. de géranium Robert + 1 c. à c. de menthe dans 25 cl
d’eau froide. Faites bouillir pendant 5 minutes. Ôtez du feu et laissez
infuser 5 minutes. Filtrez.
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
Healthy bowl aux graines de chia coco framboises*
9 HEURES
GYM SUPER-IG
Debout, les pieds écartés de la largeur des hanches, avancez le pied
droit de façon à ce que le genou forme un angle droit. Le genou
gauche ne doit pas toucher le sol. Sur l’inspiration, descendez la
jambe gauche et remontez en expirant. Le buste doit rester bien
droit et les muscles des abdominaux sont tenus. Réalisez 15 fentes
sur chaque jambe.
13 HEURES
DÉJEUNER
Radis à la croque
Salade frisée + ½ crottin de chèvre chaud
Poêlée de millet aux champignons*
Crêpes à la châtaigne*
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Mâche aux noix
Riz basquaise. Chauffez 1 c. à c. d’huile d’olive dans une poêle.
Jetez-y ¼ de poivron rouge et ½ tomate pelés et coupés en
lanières, puis 1 pincée de graines de fenouil. Salez, poivrez et
parsemez de thym. Laissez mijoter 20 minutes. Pendant ce temps,
faites cuire 75 g de riz complet. Égouttez, puis incorporez-le à la
sauce tomate. Parsemez de basilic.
Ananas frais au basilic. Parsemez 1 tranche d’ananas frais de
quelques feuilles de basilic fraîches ou surgelées, ciselées.
22 HEURES
TISANE IG
(Voir ici)
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
2 JOURNÉES DÉCOUVERTE
« SPÉCIAL BRÛLE-GRAISSES
ET DÉTOX »
Manger végé, c’est le plus court chemin vers la détox. Mais aussi
vers la minceur, si on s’y prend bien ! Voici un programme super-
efficace pour perdre des centimètres. Attention, ça bouge !
Votre liste de courses
Liste à photocopier pour ne rien oublier !
VOS ALIMENTS
Ail
Amandes
Amandes effilées
Amarante soufflée
Avocat
Bouquet garni (1 branche de persil, 1 branche de thym, 1 feuille
de laurier attachées ensemble)
Cannelle
Carottes
Céleri branche
Chou vert
Citrons
Clémentines
Compote de pommes sans sucre ajouté
Coriandre
Cranberries séchées
Curcuma
Endives
Extrait de vanille
Flocons de riz
Flocons de soja
Fromage blanc
Gingembre frais (à râper)
Graines de cumin
Huile d’olive
Huile de colza
Lait de soja ou d’amande
Lentilles (en boîte)
Myrtilles
Noisettes
Noix
Œufs
Oignons
Olives vertes dénoyautées
Pamplemousse
Papaye
Poires
Poireaux
Poivre
Pommes
Pommes de terre
Pousses de bambou (en boîte)
Purée d’amandes
Quinoa
Raisin
Raisins secs
Riz basmati
Sel
Sucre de canne complet
Tartines craquantes 100 % sarrasin
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (pour
le petit-déjeuner)
Thym
Tofu
Tomates
Yaourt au soja
POUR LA TISANE MAGIQUE
Mélisse
Prêle
Reine-des-prés
ET AUSSI :
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
Muesli super-protéiné*
9 HEURES
DOUCHE BRÛLE-GRAISSES
Ce mini-choc thermique va contribuer à « bousculer » les graisses
stockées et faciliter leur élimination. D’abord, lavez-vous à l’eau
chaude. Ensuite, réduisez la température significativement et
douchez vos chevilles. Remontez petit à petit vers le cœur. L’idéal,
avec un peu (beaucoup) d’entraînement, est de supporter une
douche d’eau fraîche pendant 2 à 3 minutes.
10 HEURES
AUTOMASSAGE MINCEUR
Juste après la douche, appliquez sur les zones rebelles 1 goutte
d’huile essentielle de romarin à camphre diluée dans 1 c. à s. d’huile
végétale (d’amande douce ou de macadamia). Pincez la peau entre
votre pouce et vos doigts et faites-la rouler selon le principe du
palper-rouler. L’idéal est de vous masser ainsi 10 minutes chaque
matin.
13 HEURES
DÉJEUNER
Salade de tomates mimosa. Rangez des tomates coupées en
quartiers sur un plat. Râpez 1 bloc de tofu au curcuma (magasins
bio) par-dessus et assaisonnez (huile d’olive, vinaigre de vin).
Carottes braisées au cumin et aux olives vertes*
Tranche de pain complet et portion de fromage frais
Salade d’orange à l’eau de fleur d’oranger
Mes premières carottes braisées
au cumin et aux olives vertes
1. Faites revenir 2 carottes coupées en rondelles dans un peu d’huile
d’olive, ajoutez ¼ de c. à c. de graines de cumin, 5 olives vertes
dénoyautées, salez et poivrez.
2. Arrosez de jus de citron et de ¼ de verre d’eau. Laissez fondre
20 minutes à couvert.
17 HEURES
COLLATION
Tisane amincissante*. Mélangez 10 grammes de feuilles de frêne,
10 grammes de feuilles de cassis, 10 grammes de feuilles de
myrtilles et 5 grammes de citronnelle. Jetez 1 c. à c. de ce
mélange dans 25 cl d’eau frémissante et laissez infuser
10 minutes hors du feu avant de filtrer.
1 fromage blanc
1 compote de pommes sans sucre ajouté
20 HEURES
DÎNER
Salade d’endives aux noix. Assaisonnez 1 endive émincée avec
1 c. à s. d’huile de noix, les éclats de 1 noix et un peu de vinaigre
de cidre.
Riz sauté aux pousses de bambou.
Yaourt nature. Vous pouvez ajouter 1 goutte d’extrait de vanille
ou d’essence de citron dans votre yaourt.
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
2 œufs coque
Tartines craquantes 100 % sarrasin légèrement tartinées de purée
d’amandes
1 ramequin de myrtilles. Dégustez les myrtilles telles quelles, ou
faites-les compoter avec un peu de cannelle et servez bien frais.
9 HEURES
DIY (DO-IT-YOURSELF) : LOTION DE MASSAGE
CAFÉINÉE
Dans un flacon pompe de 50 cl, versez 40 cl de café très fort et le jus
d’un citron.
À LA DOUCHE !
Avant de vous détendre sous le jet bienfaiteur, enfilez le gant de crin
et frictionnez-vous avec votre lotion caféinée, des pieds à la tête.
Insistez sur les zones bien connues pour stocker les graisses : cuisses,
ventre, fesses, « estomac »… Filez sous la douche, que les plus
motivés termineront par un jet d’eau bien fraîche, au moins sur les
jambes.
13 HEURES
DÉJEUNER
Salade de pamplemousse à l’avocat. Assaisonnez les suprêmes de
½ pamplemousse et ½ avocat en tranches avec un peu d’huile
d’olive et du jus de citron.
Poêlée de tofu aux noisettes et purée de pommes de terre au thym*
Milk-shake papaye*
Milk-shake à la papaye
1. Coupez 1 papaye en deux, ôtez les pépins et prélevez la chair
d’une moitié de fruit à l’aide d’une petite cuillère.
2. Mettez dans le bol d’un mixeur, ajouter 1 yaourt au soja et 10 cl
de lait de soja ou d’amande. Mixez finement et servez aussitôt.
19 HEURES
BAIN AU PAMPLEMOUSSE
Diluez 10 gouttes d’essence de pamplemousse dans 1 bouchon de
base pour bain. Versez dans l’eau de la baignoire et plongez-y
pendant 20 minutes. Ne vous rincez pas.
20 HEURES
DÎNER
Soupe brûle-graisses*
Grande assiette végé*
Salade de fruits frais. Mélangez ½ pomme, ½ poire et quelques
grains de raisin. N’ajoutez pas de sucre !
Soupe brûle-graisses
1. Nettoyez et épluchez ½ chou vert, 1 poireau, 1 branche de céleri,
1 oignon, 1 gousse d’ail. Taillez tous les légumes en dés et mettez-
les dans un faitout avec 1 bouquet garni (1 branche de persil,
1 branche de thym, 1 feuille de laurier attachées ensemble).
2. Recouvrez d’eau, salez et poivrez. Portez à ébullition, baissez le
feu et laissez cuire 1 heure. Servez-vous l’équivalent d’un grand
bol ce soir, et gardez le reste au frais pour demain soir.
22 HEURES
DO-IN
Stimulez les points « Coupe-faim ».
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
2 JOURNÉES DÉCOUVERTE
« SPÉCIAL CHOLESTÉROL
ET PROTECTION CARDIAQUE »
Tous les conseils alimentaires cardio convergent vers un même son
de cloche : mangez plus de végétaux et moins d’aliments d’origine
animale. Allons jusqu’au bout de la logique, ne serait-ce que le
temps d’un week-end !
Votre liste de courses
Liste à photocopier pour ne rien oublier !
VOS ALIMENTS
Amandes
Aubépine (tisane)
Avocat mûr
Banane
Batavia
Carotte
Châtaignes cuites et épluchées (en conserve)
Chou-fleur
Choux de Bruxelles (surgelés)
Ciboulette
Citron
Cœur de palmiers (en boîte)
Coriandre
Cornichons
Courgette
Crème de soja
Échalote
Endive
Fenouil
Fraises
Huile d’olive
Huile de noix
Lait d’amande
Lait de soja
Mâche
Menthe fraîche
Miel ou confiture allégée
Noix
Oignon
Oignon rouge
Pain intégral en tranches (boulangerie)
Pamplemousses roses
Poivre
Pomme
Purée d’amandes
Radis
Sel
Sirop d’érable
Tartines craquantes 100 % sarrasin
Thé vert
Tofu soyeux
Tomate
Vinaigre balsamique
POUR LA TISANE COEUR DE LION
Aubépine
JOUR 1
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
Milk-shake à la banane (1 banane + 1 verre de lait d’amande
dans le blender)
Tartines craquantes 100 % sarrasin + purée d’amandes
4 amandes
9 HEURES
GYM CŒUR VAILLANT
Debout, tête, dos et fesses collés à un mur, jambes en avant. Laissez-
vous glisser vers le bas comme si vous vouliez vous asseoir, arrêtez-
vous quand vos jambes sont en angle droit. Le dos et la tête restent
en contact avec le mur. Tenez la position le plus longtemps possible
en respirant profondément et régulièrement.
10 HEURES
DOUCHE
Avant de filer sous la douche, enfilez le gant de crin et frictionnez-
vous avec douceur, de la tête aux pieds (en commençant par les
pieds et en remontant vers le cœur). Les plus courageux termineront
la séance par un jet d’eau bien fraîche.
13 HEURES
DÉJEUNER
Potage à la courgette et à la menthe*
2 œufs coque + mouillettes de pain intégral.
Plongez 2 œufs bio dans une casserole d’eau bouillante pendant
3 minutes. Égouttez, posez dans deux coquetiers et servez
aussitôt avec 2 tranches de pain intégral toastées et coupées en
mouillettes. Parsemez les œufs décalottés de ciboulette ciselée.
Salade de fraises au citron.
Rincez, séchez et équeutez 1 petite barquette de fraises. Prélevez
2 bandes de zestes sur 1 citron, ébouillantez-les à deux reprises
puis ciselez-les finement à l’aide d’une paire de ciseaux. Mélangez
avec les fraises, arrosez avec le jus de citron et 1 c. à c. de sirop
d’érable.
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Velouté glacé d’avocat*
Crudités à la tofunaise. 1 tomate en quartiers, des bâtonnets
d’endive, de carotte, de fenouil, 5 ou 6 fleurettes de chou-fleur,
radis… à tremper dans la tofunaise.
1 mangue
22 HEURES
TISANE CŒUR DE LION
Versez 1 c. à c. d’aubépine dans une tasse d’eau bouillante. Laissez
infuser 5 minutes et filtrez. L’aubépine est LA plante du cœur :
sédative, vasodilatatrice artériolaire, elle améliore la circulation
coronarienne et la nutrition du muscle cardiaque.
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé, chicorée, mélange chicorée-café ou infusion au choix (sans
sucre ni édulcorant)
Tartines de pain intégral, purée d’amande, miel ou confiture
allégée
9 HEURES
GYM CŒUR NEUF
Allongé sur le dos sur un tapis, jambes fléchies, pieds posés à plat
sur le sol, bras croisés derrière la tête. Ramenez les genoux vers vos
épaules, sans vous aider des mains : ces dernières ne poussent pas la
tête en avant, le dos reste collé au sol. Répétez 20 fois l’exercice.
13 HEURES
DÉJEUNER
Salade de pamplemousse veggie*
Poêlée de châtaigne aux choux de Bruxelles*
Pomme crue râpée aux noix. Râpez une pomme épluchée et
épépinée. Ajoutez un peu de sirop d’érable et quelques cerneaux
de noix.
Salade de pamplemousse veggie
1. Égouttez 1 petite boîte de cœurs de palmiers et coupez-les en
rondelles. Émincez 1 cœur de batavia. Pelez 2 pamplemousses
roses à vif, récupérez les quartiers, en éliminant la membrane
blanche. Pelez et émincez ½ oignon rouge.
2. Mélangez le tout dans un saladier avec 16 amandes.
3. Dans un bol, fouettez 2 c. à s. de vinaigre balsamique, 1 c. à s.
d’huile de noix, du sel et du poivre. Versez sur la salade, mélangez
délicatement.
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Salade de mâche aux noix
Tomate farcie de Monsieur Seguin*
Compote de pomme sans sucre ajouté
22 HEURES
TISANE CŒUR DE LION
(Voir ici)
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
2 JOURNÉES DÉCOUVERTE
« SPÉCIAL VEGAN »
Vous faites un pas de plus dans le monde végétarien pour pousser la
porte du végétalisme. Pour vous pas question de manger de l’animal
sous aucune forme que ce soit, pas question non plus d’en porter, de
se laver ou de se maquiller avec… Un pur et dur !
Votre liste de courses
Liste à photocopier pour ne rien oublier !
VOS ALIMENTS
Ail
Basilic
Betterave
Bouillon de légumes (en cubes bio ou en surgelés ou maison)
Cannelle
Carotte
Champignons de Paris
Ciboulette
Clémentines (ou prunes ou fraises)
Cœurs d’artichauts cuits
Concombre
Confiture allégée
Courgette
Crème de marrons
Crème de soja
Framboises
Gaspacho à la tomate (tout prêt, au rayon frais)
Germes de soja
Gingembre en poudre
Huile d’olive
Lait de coco
Lait de soja
Menthe fraîche
Muesli sans sucre ajouté
Nectarine jaune bien mûre
Oignon jaune
Oignon rouge
Olives noires
Orange (ou banane)
Pain complet
Perles du Japon
Petits pois frais ou surgelés
Pois cassés
Poivre
Poivron jaune
Poivrons rouges
Pomme
Purée d’amandes
Purée de noisettes
Quinoa
Riz arborio
Sauce soja douce
Seitan
Sel
Sirop d’érable (ou d’agave)
Tofu ferme
Tofu soyeux
Tomates bien mûres
Vinaigre de vin
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé vert (sans lait ni sucre)
Pain complet, purée d’amandes, confiture allégée
2 clémentines (ou 2 prunes ou 5 fraises)
9 HEURES
GYM VG
Debout, penché en avant, buste à l’horizontale, jambes légèrement
écartées. Le dos doit rester droit, voire légèrement cambré, pendant
tout l’exercice, quitte à fléchir les genoux pour limiter les tensions et
ne pas être déséquilibré. Prenez un haltère (ou une bouteille de
50 cl pleine) dans chaque main, bras pendant, paumes face à face.
Élevez vos bras tendus sur les côtés, le plus haut possible (dans
l’idéal au-dessus de votre dos). Expirez en ramenant les bras en
position de départ. Répétez 20 fois le mouvement complet.
10 HEURES
DOUCHE VG
Mélangez 2 c. à s. de poudre d’amandes, 1 c. à s. de vinaigre de
cidre, 4 c. à s. d’huile d’amande douce. Complétez avec de l’eau de
source pour obtenir une pâte. Filez sous la douche, lavez-vous,
fermez le robinet d’eau le temps de faire votre gommage : prélevez
un peu de mélange, appliquez-le sur la peau en formant des
mouvements circulaires. Insistez sur les zones à peau calleuse :
genoux, coudes, talons… Prenez votre temps. Rincez à grande eau,
tiède, et terminez par un jet d’eau froide.
13 HEURES
DÉJEUNER
Gaspacho
Salade grecque sans feta*
Mousse aux marrons*
15 HEURES
MARCHE
Commencez par marcher d’un bon pas pendant 5 minutes pour
chauffer vos muscles. Accélérez ensuite votre allure en marchant
deux fois plus vite pendant 3 minutes (votre respiration doit
s’accélérer, vous ne pouvez plus parler). Ralentissez pendant
2 minutes puis reprenez votre marche rapide pendant 3 minutes.
Reposez-vous 5 minutes. Non ! ça n’est pas terminé. Reprenez le
mode d’emploi de cette fractionnée depuis le début : vous devez
tenir 30 minutes au total !
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Purée de courgettes aux pois*
Bubble crème*
Purée de courgettes aux pois cassés
1. Pelez ½ gousse d’ail. Rincez 75 g de pois cassés et plongez-les
dans une petite casserole d’eau froide avec l’ail. Portez à
ébullition et laissez mijoter 30 minutes.
2. Pendant ce temps, rincez ½ courgette, coupez-la en morceaux et
faites-la cuire 10 minutes à l’eau bouillante salée.
3. Égouttez courgette et pois cassés, passez le tout au moulin à
légumes. Ajoutez 1 c. à s. de crème de soja, salez et poivrez.
Servez chaud.
Bubble crème
1. Coupez 1 nectarine jaune bien mûre en deux, ôtez le noyau et
pelez-la puis recoupez-la en cubes.
2. Versez 10 cl de lait de coco dans une casserole et portez à
ébullition. Ajoutez 10 g de perles du Japon et faites cuire selon
les indications sur le paquet (15 minutes environ), en remuant
régulièrement. Ôtez du feu, incorporez 1 c. à c. de sirop d’érable
(ou d’agave) puis les cubes de nectarines et 4 framboises.
3. Répartissez dans des verrines, nappez de coulis de fruits rouges et
réservez au réfrigérateur. Au moment de servir, décorez de
feuilles de menthe fraîche.
22 HEURES
BAIN À LA LAVANDE
Diluez 10 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie dans
1 bouchon de base pour bain et versez dans l’eau déjà coulée.
Barbotez 20 minutes, sortez sans vous rincer et enfilez un peignoir
bien chaud.
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
JOUR 2
8 HEURES
PETIT-DÉJEUNER
Thé vert (sans lait ni sucre)
Muesli, lait de soja
1 orange (ou 1 banane)
9 HEURES
PRISE DE CONSCIENCE
Profitez de ce dimanche pour prendre conscience de sa garde-robe :
avez-vous des chaussures en cuir aux pieds, un sac à main en peau,
un chemisier en soie ? Peut-être n’avez-vous pas envie de vous en
séparer, mais l’essentiel est de savoir d’où viennent en réalité ces
accessoires qui vous accompagnent chaque jour : d’une manière ou
d’une autre, des animaux. Peut-être y penserez-vous plus tard, lors
de l’achat d’une nouvelle paire de chaussures…
13 HEURES
DÉJEUNER
Tomate sans mozza*
Risotto à l’artichaut*
Tomate mozza… sans mozza !
1. Coupez 50 g de tofu en deux ou trois tranches dans l’épaisseur
(5 mm environ), puis recoupez-les en deux de manière à obtenir
des rectangles.
2. Rincez 1 tomate, ôtez le pédoncule à l’aide d’un couteau puis
coupez-la en tranches. Alternez tranches de tomates et de tofu sur
un plat, salez, poivrez, versez 1 c. à c. d’huile d’olive en filet et
parsemez de basilic ciselé.
17 HEURES
COLLATION
Amandes, noisettes, noix (1 petite poignée)
Fruit frais
20 HEURES
DÎNER
Betterave du marché toute simple (sel, poivre)
Wok de seitan*
Quinoa au lait*
23 HEURES
AU LIT !
Chambre aérée et fraîche.
100 RECETTES
VÉGÉTARIENNES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de flocons d’avoine ; 75 g de raisins secs ;
50 g de noisettes ; 2 c. à s. bombées de purée de noisettes ; 1 c. à
s. d’huile d’olive ; 2 c. à s. bombées de miel.
L’astuce magique
Ces barres se conservent une semaine dans une
boîte hermétique. Pour les emporter facilement dans
un sac à dos, enveloppez-les de papier sulfurisé.
Confit tout doux à la vanille
PETIT DÉJ ET GOÛTER COUPE-FAIM
POUR 1 BOCAL
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 1 H 20
INGRÉDIENTS : 150 g de lentilles vertes ; 150 g de sucre blond
de canne ; 1 orange ; ½ gousse de vanille.
1. Plongez les lentilles dans un grand volume d’eau froide, portez à
ébullition puis faites précuire 20 minutes.
2. Pendant ce temps, prélevez trois bandes de zeste sur l’orange.
Plongez-les dans une petite casserole d’eau bouillante pendant
30 secondes, égouttez, recommencez l’opération avec une eau
propre puis égouttez à nouveau. Coupez les zestes en fines
lanières. Fendez la gousse de vanille en deux, raclez les grains à
l’aide de la lame d’un couteau.
3. Préparez un sirop en chauffant le sucre avec les zestes d’orange et
75 cl d’eau. Ajoutez les lentilles égouttées, les grains de vanille et
les gousses vides, et laissez mijoter 1 heure sur feu doux, en
mélangeant régulièrement. Mixez le tout et mettez en pot.
L’astuce magique
Ce confit vous semble bizarre ? Avant de penser
quoi que ce soit, imaginez une confiture de
châtaigne : la texture est à peu près la même, et
l’utilisation, aussi (sur des tartines, du fromage
blanc…). Vous pouvez aussi préparer la recette
avec des lentilles corail.
Flapjacks abricots pistaches
FLASH ÉNERGIE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 À 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 275 g de flocons d’avoine ; 100 g d’abricots
secs ; 50 g de pistaches non salées ; 50 g d’amandes émondées ;
2 c. à s. de sucre complet ; 120 g de sirop d’agave ; 80 ml d’huile
d’olive.
1. Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Chauffez le sirop d’agave avec
l’huile et le sucre dans une petite casserole. Déposez les flocons et
les fruits secs dans un saladier. Quand le sucre est fondu, versez
dans le saladier et mélangez. Tapissez un plat à four carré de
papier sulfurisé (20 x 25 cm), étalez la préparation et lissez la
surface.
2. Enfournez 20 à 30 minutes puis laissez refroidir 10 minutes hors
du four. Coupez la préparation encore chaude en carrés et laissez
refroidir totalement.
L’astuce magique
À partir de cette base, variez les fruits secs et les
saveurs : cranberries à la place des abricots secs,
noisettes à la place des pistaches…
Granola maison
ANTIFRINGALES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de flocons 5 céréales ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; 2 c. à s. de miel ; 150 g de noisettes et d’amandes
grossièrement concassées ; 2 c. à s. de son d’avoine ; 1 c. à s. de
lin brun ; 2 c. à s. de raisins secs.
1. Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Chauffez le miel et l’huile dans
une casserole. Quand le mélange est fondu, ajoutez les flocons de
céréales, les amandes et les noisettes, le son d’avoine, les graines
de lin.
2. Mélangez de façon à ce que tous les ingrédients soient enrobés,
puis étalez sur une plaque à pâtisserie recouverte d’une feuille de
papier sulfurisé et faites sécher au four pendant 15 minutes, en
remuant toutes les cinq minutes.
3. Laissez refroidir, ajoutez les raisins secs et rangez dans une boîte
hermétique.
L’astuce magique
Le granola se sert comme un muesli croustillant,
avec du lait, du yaourt… Vous pouvez remplacer
l’huile d’olive par de l’huile de tournesol pour un goût
plus « neutre ».
Pâte à tartiner à l’abricot
ANTIFRINGALES, BELLE PEAU
POUR 1 POT
PRÉPARATION : 3 MINUTES
TREMPAGE : 3 HEURES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 100 g d’abricots secs bio ; 100 g de purée
d’amandes ; ½ orange.
1. Coupez les abricots en morceaux et faites-les tremper dans le jus
d’orange pendant 3 heures. Mixez le tout avec la purée d’amandes
jusqu’à obtention d’une pâte bien lisse.
2. Mettez en pot et au réfrigérateur.
L’astuce magique
Choisissez des abricots secs bio sans concession.
Ils sont certes marron et moins appétissants que les
orange fluo, mais aussi dépourvus de
conservateurs. Pour la purée d’amandes,
choisissez-la blanche ou complète, comme vous
souhaitez. Cette pâte à tartiner sera parfaite sur des
tranches de pain ou des crêpes.
Pâte à tartiner au chocolat
ANTISTRESS, ANTI-COUPS DE POMPE
L’astuce magique
Pour une version expresse, remplacez le chocolat
par du cacao amer (2 c. à c.).
Porridge top énergie
ANTICHOLESTÉROL, ANTIDIABÈTE,
ANTIFRINGALES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 2 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 40 g de flocons d’avoine précuits ; 25 cl de lait
d’avoine ; 1 c. à s. de miel ; 1 pincée de cannelle.
L’astuce magique
Personnalisez la recette en ajoutant des fruits frais
ou secs en dés, ou, quelques oléagineux (noix,
amandes, noisettes…) ou graines (lin, sésame,
pavot…). Vérifiez le temps de cuisson sur votre
paquet de flocons d’avoine, il peut varier selon le
fabricant.
Muesli superprotéiné aux fruits
SANS GLUTEN, SPÉCIAL « FABRICATION
DE MUSCLES »
POUR 1 BOCAL
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de flocons de riz ; 200 g de flocons de
soja ; 50 g de noisettes ; 50 g d’amandes effilées ; 50 g d’amarante
soufflée ; 50 g de raisins secs ; 50 g de cranberries séchées ; 20 g
de sucre de canne complet.
1. Mélangez les flocons de riz et de soja avec les noisettes et les
amandes effilées. Versez dans une poêle antiadhésive chaude et
faites dorer 5 minutes, en remuant régulièrement avec une
cuillère en bois.
2. Versez dans un plat, laissez refroidir. Ajoutez l’amarante soufflée,
les raisins et les cranberries puis le sucre. Mélangez et conservez
dans un pot en verre.
L’astuce magique
Selon vos goûts, remplacez les noisettes par des
noix ou des pistaches. Servez dans du lait de soja,
nature ou vanillé.
Muesli à la pomme
SANS GLUTEN, SPÉCIAL TRANSIT
POUR 1 BOCAL
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 150 g de flocons de riz ; 150 g de flocons de
châtaignes ; 50 g de noisettes ; 100 g de pommes séchées ; 50 g
de quinoa soufflé ; 20 g de rapadura (sucre de canne complet) ;
50 g de raisins secs.
L’astuce magique
Renforcez encore la teneur en fibres de ce muesli
en ajoutant des dés de figues séchées. Servez avec
du lait de soja ou sur une compote…
Muesli gourmand coco-chocolat
SANS GLUTEN, SPÉCIAL ENFANTS
POUR 1 BOCAL
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 150 g de flocons de riz ; 150 g de flocons de
quinoa ; 50 g de noix de coco râpée ; 20 g de rapadura (sucre de
canne complet) ; 75 g de chocolat noir.
L’astuce magique
Délicieux dans un bol de lait de riz ou sur une
compote de poires. Selon vos goûts, vous pouvez
vous servir de noix de coco râpée ou bien de noix de
coco en copeaux.
Mes petites entrées toutes fraîches
Barquette d’endives détox
SUPER-MINCEUR
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 2 belles endives ; 400 g de tofu soyeux ;
2 petites échalotes ; 3 c. à s. de ciboulette ciselée ; 2 c. à s. de
persil ciselé ; 2 c. à s. de cerfeuil ciselé ; 3 c. à s. d’huile d’olive ;
1 c. à s. de vin blanc sec ; sel, poivre.
L’astuce magique
Des endives aux feuilles bien charnues et
craquantes sont indispensables. Rouges ou jaunes,
comme vous voulez !
Comme une salade grecque
SUPER-MINCEUR, ANTIOXYDANTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 1 concombre ; 2 tomates ; 1 poivron rouge ;
½ oignon rouge ; 200 g de tofu ferme ; 8 olives noires ; 2 c. à s.
d’huile d’olive ; 2 c. à s. de vinaigre de vin ; poivre.
L’astuce magique
Dans la « véritable » salade grecque, la feta joue
bien entendu le rôle tenu ici par le tofu. Transformez
cette entrée en salade-repas, en doublant les
quantités. Au fait, pas de sel, les olives sont
suffisamment salées.
Dip de légumes et tofunaise
SUPER-MINCEUR, IMMUNITÉ
POUR 1 BOL
PRÉPARATION : 5 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 2 carottes ; quelques fleurettes de chou-fleur
crues ; 1 petit concombre ; 200 g de tofu soyeux ; 2 cornichons ;
1 échalote ; 1 c. à c. de ciboulette ciselée ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; sel, poivre.
L’astuce magique
Cette crème remplace parfaitement la béarnaise et
peut aussi se servir avec un pavé de poison froid, ou
encore s’étaler dans des sandwichs à la place du
beurre ou de la mayonnaise.
Houmous
COUPE-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 1 boîte de pois chiches (265 g) ; 1 c. à s. de
tahin ; 1 citron ; 1 c. à c. de cumin ; ½ gousse d’ail ; 1 c. à s. de
yaourt au soja ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 4 tomates bien mûres ; 200 g de tofu ; 2 c. à s.
d’huile d’olive ; quelques feuilles de basilic frais ; sel ; poivre.
L’astuce magique
Pas de mozzarella dans cette recette, mais du tofu
qui l’imite plutôt bien. N’hésitez pas à ajouter
1 gousse d’ail pelée et pressée dans la salade… si
tous les convives apprécient son goût, bien sûr !
Salade de brocoli
ANTICHOLESTÉROL, SPÉCIAL TRANSIT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 + 2 MINUTES
INGRÉDIENTS : 500 g de fleurettes de brocoli ; 2 c. à s.
d’amandes effilées ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 1 citron ; 2 c. à s. de
sauce soja douce.
1. Faites cuire les fleurettes de brocoli 15 minutes à la vapeur.
2. Faites dorer les amandes dans une poêle antiadhésive (attention,
elles ne doivent pas noircir).
3. Fouettez le jus du citron avec la sauce soja et l’huile. Quand le
brocoli est cuit, mettez dans un saladier, arrosez de sauce et
laissez totalement refroidir.
4. Au moment de servir, parsemez d’amandes effilées.
L’astuce magique
Si vous préparez cette recette à l’avance, elle sera
encore meilleure car le brocoli aura eu le temps de
s’imprégner de toutes les saveurs.
Tartare de cœur-de-bœuf
SUPER-MINCEUR, REMINÉRALISANT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 1 MINUTE
INGRÉDIENTS : 2 tomates cœur-de-bœuf ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; ½ oignon blanc doux ; sel, poivre.
1. Pratiquez une entaille en croix sur chacune des tomates et
plongez-les 1 minute dans une casserole d’eau bouillante.
Égouttez, laissez tiédir puis pelez-les. Coupez la chair en petits
dés réguliers, en éliminant les pépins. Coupez l’oignon en tout
petits dés.
2. Mélangez avec l’huile, les dés d’oignon, du sel et du poivre.
Présentez le tartare dans les assiettes en les moulant dans un
cercle à pâtisserie de 7 cm de diamètre. Sinon, formez-les en
cercles à l’aide d’une cuillère.
L’astuce magique
Pas question de viande ici évidemment, mais des
tomates cœur-de-bœuf, idéales car elles ont très
peu de pépins. De grosses tomates classiques
conviennent aussi (prenez-en 6 dans ce cas).
Rajoutez du piment à la recette avec un peu de
Tabasco (une ou deux gouttes suffisent, attention !).
Tzatziki veggie
SUPER-MINCEUR, REMINÉRALISANT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 1 concombre ; 2 yaourts de soja ; 1 c. à s. de
menthe ciselée ; sel, poivre.
1. Rincez et séchez le concombre. Coupez-le en tranches d’1 cm
d’épaisseur puis recoupez chacune en dés.
2. Versez les yaourts dans un saladier, ajoutez la menthe, du sel et
du poivre, le concombre et mélangez.
L’astuce magique
Ajoutez 1 gousse d’ail pelée et pressée à la recette
pour en corser un peu le goût, et servez très frais.
Mes soupes qui réchauffent
Ma première soupe aux protéines
végétales
SPÉCIAL TRANSIT, STOP-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 45 MINUTES
INGRÉDIENTS : 300 g de pois cassés ; 1 oignon ; 1 feuille de
laurier ; 10 cl de crème de soja ; sel, poivre.
1. Pelez et émincez l’oignon. Rincez les pois cassés dans une passoire
et mettez-les dans une cocotte avec l’oignon et le laurier. Poivrez,
versez 75 cl d’eau et faites cuire 45 minutes sur feu doux, en
remuant régulièrement.
2. Quand les pois sont cuits, enlevez le laurier et mixez-les avec la
crème et du sel.
L’astuce magique
Parsemez de thym au moment de servir.
Potage de lentilles corail
ANTIFRINGALES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de lentilles corail ; 1 gousse d’ail ;
1 oignon ; 1 c. à c. de curry ; 20 cl de lait de coco ; 2 c. à s.
d’huile d’olive ; sel.
L’astuce magique
Parsemez de coriandre ciselée au moment de servir.
Tof’soupe aux champignons
MINCEUR, VENTRE PLAT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de champignons de Paris ; 1 oignon ;
1 grosse pomme de terre ; 1 c. à s. d’huile d’olive ; 125 g de tofu
ferme ; sel, poivre.
L’astuce magique
Pour aller plus vite, prenez des champignons en
boîte. Rincez-les simplement pour éliminer le surplus
de sel, avant de les faire revenir.
Velouté de carottes au gingembre
DIGESTION FACILE, BELLE PEAU
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 600 g de carottes ; 2 oignons ; 1 c. à s. de
gingembre frais râpé ; 15 cl de lait de coco ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; sel, poivre.
L’astuce magique
Vous pouvez remplacer le gingembre frais par 1 c. à
c. de gingembre en poudre. La saveur ne sera pas
aussi « fruitée », mais le résultat très typé tout de
même.
Velouté de châtaignes
STOP-FAIM, REMINÉRALISANT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 + 1 À 2 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de châtaignes précuites (en bocal) ;
1 échalote ; 1 c. à s. d’huile d’olive ; 10 cl de crème de soja ; sel,
poivre.
L’astuce magique
La muscade se marie très bien à la saveur douce de
la châtaigne. N’hésitez pas à en ajouter quelques
pincées !
Velouté de fèves aux épices
STOP-FAIM, ANTIFRINGALES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 À 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 500 g de fèves pelées surgelées ; 10 cl de crème
de soja ; 1 c. à c. de ras-el-hanout ; 1 c. à c. de cumin en poudre ;
sel.
L’astuce magique
Au moment de servir, parsemez les veloutés de
coriandre ciselée.
Velouté tout vert
DIGESTION FACILE, ANTIFATIGUE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 150 g de lentilles vertes ; 1 bulbe de fenouil ;
1 oignon ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 30 cl de lait de soja ; sel,
poivre.
1. Pelez et émincez l’oignon. Rincez le bulbe de fenouil et coupez-le
en gros morceaux. Chauffez l’huile dans une cocotte, faites-y
revenir l’oignon, puis ajoutez le fenouil et les lentilles. Mélangez
avec une cuillère en bois puis versez 75 cl d’eau et faites cuire
30 minutes environ sur feu doux.
2. Quand les lentilles ont absorbé presque toute l’eau, salez, poivrez
et mixez avec le lait.
L’astuce magique
Au moment de servir, parsemez les veloutés de
graines de fenouil.
Mes grandes salades-repas
Comme une piémontaise
ANTIFRINGALES, AMIE DU FOIE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 4 belles pommes de terre cuites à l’eau et
froides ; 6 c. à s. de pois chiches cuits (ou en boîte, égouttés) ;
6 cornichons ; 1 échalote ; 1 c. à c. bombée de moutarde à
l’ancienne ; 2 c. à s. de vinaigre de cidre ; 1 yaourt au soja ; sel,
poivre.
L’astuce magique
Remplacez la moutarde par des herbes ciselées.
Selon vos goûts, choisissez entre ciboulette, aneth,
estragon…
Gado-gado
SPÉCIAL ÉLIMINATION
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 100 g de tempeh ; 200 g de tofu ; 8 feuilles de
chou chinois ; 1 poignée de germes de soja ; 8 champignons de
Paris ; 6 c. à s. de sauce à la cacahuète.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 + 2 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de mélange « trois riz » ; 1 pomme verte ;
2 c. à s. de raisins secs ; 2 c. à s. de pignons ; 3 c. à s. d’huile de
noix ; 2 citrons ; ½ oignon ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de blé à cuire ; 1 boîte moyenne de
lentilles en boîte ; 1 c. à s. de basilic ciselé ; 1 c. à s. de persil
ciselé ; 1 échalote ; 1 c. à c. de moutarde à l’ancienne ; 50 g de
raisins secs ; 4 c. à s. de vinaigre de vin ; 3 c. à s. d’huile de
noisette ; sel, poivre.
1. Faites gonfler les raisins dans un bol d’eau chaude. Plongez le blé
dans une casserole d’eau bouillante salée et laissez cuire selon les
indications du paquet (20 minutes environ). Égouttez et faites
refroidir.
2. Pelez et émincez l’échalote. Fouettez l’huile avec la moutarde, le
vinaigre, un peu de sel et de poivre.
3. Égouttez les lentilles. Mélangez le blé et les lentilles dans un
saladier, ajoutez l’échalote, les raisins égouttés, la vinaigrette et
les herbes. Servez tiède ou au contraire bien frais, après passage
au réfrigérateur.
L’astuce magique
Si vous n’avez pas d’huile de noisette, remplacez-la
par de l’huile de noix, ou même de l’huile d’olive.
Salade de blé aux herbes
ÉNERGIE LONGUE DURÉE,
ANTIOXYDANTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 300 g de blé à cuire ; 1 concombre ; 1 oignon
blanc doux ; 3 c. à s. de ciboulette ciselée ; 3 c. à s. de persil plat
ciselé ; 1 c. à s. de menthe ciselée ; 2 c. à s. d’huile de noix ;
1 citron ; 1 c. à c. de germe de blé ; sel, poivre.
L’astuce magique
À la place du concombre, utilisez des pointes
d’asperges vertes, en boîte, ou mieux, surgelées,
cuites 5 à 10 minutes à la vapeur.
Salade de sarrasin aux radis croquants
SANS GLUTEN, COUPE-FAIM, AMIE
DU CŒUR
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 3 MINUTES
CUISSON : 10 + 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de sarrasin ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 2 c. à
s. de sauce soja douce ; 1 petite botte de radis roses ; 1 citron ;
1 échalote ; sel, poivre.
L’astuce magique
À la cuisson, le sarrasin a tendance à se déliter. Ne
le laissez donc pas cuire sans surveillance ni trop
longtemps (voir nos conseils de cuisson ici). Vous
pouvez parsemer la salade de ciboulette ciselée.
Salade de pâtes à la japonaise
BOOSTEUR DE MÉTABOLISME
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 250 g de torsades complètes ; 400 g de tofu ;
½ concombre ; 1 c. à c. d’algues en paillettes ; 1 c. à s. de graines
de sésame ; 1 échalote ; 2 c. à s. d’huile de sésame ; sel.
L’astuce magique
Vous pouvez faire dorer le tofu à la poêle, ou…
* le remplacer par du seitan, coupé en dés, tel quel
ou légèrement revenu à la poêle également.
Salade de pommes de terre printanières
TAILLE FINE, PROTECTION
DE LA PROSTATE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 20 + 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 600 g de petites pommes de terre ; 300 g de
haricots verts ; 2 c. à s. de basilic ciselé ; 40 g de graines de
courge ; 2 c. à s. de vinaigre de cidre ; 2 c. à s. d’huile d’olive ;
sel, poivre.
1. Faites cuire les pommes de terre 20 minutes à l’eau bouillante
salée. Pendant ce temps, plongez les haricots verts 10 minutes
dans une casserole d’eau bouillante salée. Quand les pommes de
terre sont cuites, égouttez-les, laissez tiédir puis épluchez-les et
coupez-les en rondelles.
2. Égouttez les haricots verts, coupez-les en deux. Fouettez l’huile
avec le vinaigre, du sel et du poivre. Mélangez les pommes de
terre et les haricots dans un saladier, versez la vinaigrette, ajoutez
le basilic, mélangez délicatement et parsemez de graines de
courge. Servez tiède.
L’astuce magique
Cette salade peut aussi se servir très fraîche, à la
sortie du réfrigérateur.
Salade de quinoa aux cœurs d’artichauts
ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 10 À 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de quinoa ; 1 boîte de cœurs d’artichauts ;
4 tomates ; 4 c. à s. d’amandes entières non pelées ; 2 c. à s.
d’huile d’olive ; ½ citron ; sel ; poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 2 pamplemousses roses ; 1 cœur de batavia ;
½ oignon rouge ; 1 petite boîte de cœurs de palmiers ;
16 amandes ; 2 c. à s. de vinaigre balsamique ; 1 c. à s. d’huile de
noix ; sel, poivre.
L’astuce magique
Remplacez la batavia par de la roquette. La saveur
sera plus poivrée.
Tartes salées, croques, sandwichs
et pizzas
Burger végétal
SPÉCIAL ADOS, STOP-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 4 petits pains ronds ; 4 steaks de soja express ;
2 tomates ; 2 feuilles de laitue ; 1 avocat ; 1 citron ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 8 tranches de pain de mie complet ; 400 g de
tofu ; 2 feuilles de laitue ; 4 petites tomates ; 4 c. à s. de
tofunaise.
L’astuce magique
Pour un menu équilibré autour de ce sandwich,
accompagnez-le de bâtonnets de crudités à croquer
et terminez par une salade de fruits agrémentée de
quelques amandes effilées.
Croque tofu
RICHE EN FIBRES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 8 MINUTES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 8 tranches de pain aux céréales ; 400 g de tofu
ferme ; 2 oignons ; 2 petites tomates ; 1 c. à s. d’huile d’olive.
POUR 6 PARTS
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 + 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 1 pâte à pizza ; 500 g de poireaux ; 3 c. à s.
d’huile d’olive ; 10 cl de crème de soja ; 2 branches de thym ; sel,
poivre.
POUR 6 PARTS
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 + 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 1 pâte à pizza ; 3 aubergines ; ½ poivron jaune ;
1 oignon ; 1 gousse d’ail ; 400 g de sauce tomate ; 3 c. à s. d’huile
d’olive ; feuilles de basilic fraîches ; sel, poivre.
1. Préchauffez le four th. 8 (240 °C). Étalez finement la pâte sur une
plaque à pâtisserie huilée et farinée.
2. Coupez les aubergines en petits cubes. Pelez l’ail et l’oignon,
émincez-les finement. Coupez le poivron en bâtonnets.
3. Chauffez l’huile dans une sauteuse, faites-y revenir l’ail, l’oignon
et les aubergines pendant 3 minutes en remuant. Salez, poivrez et
faites réduire pendant 20 minutes environ sur feu doux.
4. Étalez la sauce tomate sur la pâte, répartissez les aubergines et le
poivron et faites cuire 20 minutes environ. Ajoutez le basilic à la
sortie du four.
L’astuce magique
Agrémentez votre pizza de pignons, ajoutés
5 minutes avant la fin de la cuisson.
Pizza aux champignons
ANTICHOLESTÉROL, STOP-FAIM
POUR 6 PARTS
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 À 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 1 pâte à pizza ; 6 c. à s. de sauce tomate nature ;
200 g de champignons de Paris ; 1 oignon blanc doux ; 8 olives
noires ; 1 c. à s. de basilic ciselé ; 1 c. à s. d’huile d’olive ; poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 MINUTES
RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES
INGRÉDIENTS : 200 g de farine semi-complète ; 5 à 6 c. à s.
d’huile d’olive ; 300 g de fleurettes de brocoli ; 3 c. à s. d’huile
d’olive ; 200 g de tofu ; 20 cl de lait de soja ; 2 c. à s. rases de
Maïzena ; sel, poivre.
POUR 6 PARTS
PRÉPARATION : 15 MINUTES
RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES
CUISSON : 15 + 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de farine semi-complète ; 10 cl d’huile
d’olive ; 4 belles courgettes ; 4 c. à s. d’huile d’olive ; basilic frais ;
sel, poivre.
1. Préchauffez le four th. 7 (210 °C). Mélangez la farine, l’huile, ½ c.
à c. de sel et un peu d’eau tiède de façon à obtenir une boule lisse
et homogène. Étalez-la, garnissez-en un moule et placez le tout
2 heures au réfrigérateur.
2. Coupez les courgettes en petits dés. Chauffez l’huile dans une
sauteuse et faites revenir les légumes pendant 15 minutes
environ. Les dés doivent être tendres. Salez, poivrez et laissez
refroidir.
3. Répartissez sur le fond de tarte, faites cuire 30 minutes et
parsemez de basilic au moment de servir.
L’astuce magique
Comme dans la recette de la Flammeküche aux
poireaux, les courgettes doivent avoir parfaitement
rendu leur eau. Si elles vous semblent un peu
aqueuses, poursuivez la cuisson pendant quelques
minutes.
Mes petits plats 100 % veggie
Aubergines farcies au quinoa
SUPER-ANTIOXYDANTES, BRÛLE-
GRAISSES
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 30 MINUTES
CUISSON : 25 + 30 À 40 MINUTES
INGRÉDIENTS : 2 belles aubergines ; 200 g de quinoa ;
2 oignons ; 1 tomate ; 2 c. à s. de pignons ; 2 c. à s. de menthe
ciselée ; 1 c. à c. de curcuma ; huile d’olive ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 35 MINUTES
INGRÉDIENTS : 500 g de seitan ; 4 carottes ; 400 g de
champignons de Paris ; 1 oignon ; 2 c. à s. de Maïzena ; 2 c. à s.
d’huile d’olive ; 1 verre de vin blanc (facultatif) ; 50 cl de crème
de soja ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 À 35 MINUTES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 250 g de blé à cuire ; 200 g de petits pois
surgelés ; ½ oignon ; 1 gousse d’ail ; 1 c. à s. d’huile d’olive ; 1 c.
à s. de menthe ciselée ; sel, poivre.
L’astuce magique
Remplacez les petits pois par des fèves ou des
édamames (magasins asiatiques, ou en brique, sous
la marque Lima, en magasins bio).
Bolo veggie
BELLE PEAU, ANTICHOLESTÉROL
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
TREMPAGE : 10 À 15 MINUTES
CUISSON : 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 80 g de protéines de soja texturées (petits
morceaux) ; 1 grosse boîte de tomates pelées ; 1 carotte ;
2 oignons ; 1 gousse d’ail ; 1 c. à c. d’herbes de Provence ; 1 c. à s.
d’huile d’olive ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 À 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 1 grosse boîte de haricots blancs en conserve ;
1 boîte moyenne de tomates concassées ; 400 g de tofu ;
1 oignon ; 1 gousse d’ail ; 1 c. à c. de thym ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; sel, poivre.
L’astuce magique
À la place du tofu, vous pouvez aussi utiliser du
seitan coupé en lanières (dans ce dernier cas, c’est
une recette de niveau Végan).
Croquettes toutes roses
BELLE PEAU, DIGESTION FACILE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 + 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de lentilles corail ; 1 oignon ; 1 gousse
d’ail ; ½ c. à c. de cumin ; 1 c. à c. de curry ; 5 biscottes ; 1 c. à s.
de graines de lin ; huile d’olive ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
TREMPAGE : 10 À 15 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de riz basmati ; 80 g de protéines de soja
texturées (gros morceaux) ; 1 oignon ; 20 cl de lait de coco ; 1 c.
à s. de curry ; 2 tranches d’ananas (frais ou en boîte) ; 1 c. à s.
d’huile d’olive ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 15 + 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 800 g de fleurettes de chou-fleur ; 40 cl de lait
de soja ; 40 g de Maïzena ; 400 g de tofu ferme ; quelques pincées
de muscade ; sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de spaghettis complets ou semi-complets ;
50 g de pignons de pin ; 200 g de petits pois ; 200 g de haricots
verts ; 1 avocat ; 1 poignée de pousses d’épinards ; 2 gousses
d’ail ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 1 citron ; sel, poivre.
1. Faites cuire les petits pois 12 à 15 minutes à l’eau bouillante salée
jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Égouttez. Faites cuire les haricots
verts de même pendant 8 à 10 minutes. Égouttez et coupez en
tronçons.
2. Faites dorer les pignons dans une poêle antiadhésive. Conservez-
en 2 c. à s. puis mixez le reste avec la chair de l’avocat, les
pousses d’épinards (gardez-en quelques-unes pour la décoration),
un trait de jus de citron, l’ail pelé et pressé, les petits pois et du
poivre. Le mélange doit rester granuleux. Faites cuire les
spaghettis al dente selon les indications du paquet. Égouttez.
3. Chauffez l’huile dans une sauteuse, faites revenir les tronçons de
haricots verts puis ajoutez les pâtes égouttées et le pesto de
légumes. Mélangez délicatement et parsemez des pignons et des
pousses d’épinards réservés.
L’astuce magique
Si vous faites un tour dans une boutique bio,
profitez-en pour chercher des pâtes à base d’autres
céréales que le blé : vous trouverez des spaghettis
au quinoa, à l’épeautre… Goûtez-les !
Mafé de légumes
SPÉCIAL TRANSIT, GOÛT EXOTIQUE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 À 15 + 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de riz basmati ; 3 courgettes ; 3 carottes ;
20 cl de crème de soja liquide ; 2 c. à s. de purée de cacahuètes ;
2 c. à s. de cacahuètes concassées ; sel.
1. Faites cuire le riz selon les indications du paquet (10 à 15 minutes
environ). Épluchez les carottes, ôtez les extrémités des courgettes
et coupez le tout en cubes. Faites cuire 10 minutes à la vapeur.
2. Mélangez la purée de cacahuètes et la crème de soja dans une
casserole. Ajoutez les légumes cuits et les cacahuètes concassées.
Chauffez 5 à 10 minutes en remuant délicatement et servez avec
le riz.
L’astuce magique
Enrichissez ce mafé en ajoutant des pois
gourmands ou des fleurettes de brocoli. Au fait,
nous parlons ici de « purée » de cacahuètes et non
de « beurre ». Pourquoi ? Simplement parce que la
purée n’est faite que de cacahuètes, alors que le
beurre peut contenir des ajouts (sucre, sel,
huiles…). Mais vous pouvez néanmoins en utiliser,
par défaut.
Mon boulgour au curcuma
BON POUR LE TRANSIT, SUPER-
ANTIOXYDANT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 10 À 12 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de boulgour ; 200 g de pois chiches en
boîte, égouttés et rincés ; 2 c. à s. de coriandre ciselée ; 8 abricots
secs ; 1 c. à s. rase de curcuma en poudre ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; sel.
1. Faites cuire le boulgour 10 à 12 minutes à l’eau bouillante salée.
Pendant ce temps, coupez les abricots en dés.
2. Égouttez, remettez dans la casserole et ajoutez le curcuma, les
pois chiches, les abricots et l’huile d’olive. Réchauffez quelques
instants puis parsemez de coriandre ciselée.
L’astuce magique
Choisissez des abricots secs bio. Ils sont marron et
peut-être moins « appétissants », mais c’est la
preuve qu’ils n’ont pas été traités à l’anhydride
sulfureux, un conservateur. Beaucoup mieux pour
nous !
Mon curry comme à Bombay
CHEVEUX FORTS, BON POUR LE CŒUR
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 À 35 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de lentilles vertes ; 2 carottes ; 300 g de
fleurettes de chou-fleur ; 1 c. à c. de graines de cumin ; 1 c. à s.
rase de curry ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; sel.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de riz basmati ; 200 g de petits pois frais
ou surgelés ; 400 g de tofu ferme ; ½ poivron jaune ; 3 c. à s.
d’huile de sésame ; 1 c. à c. de graines de sésame ; sel, poivre.
1. Faites cuire les petits pois 10 minutes à l’eau bouillante salée.
Égouttez.
2. Faites cuire le riz selon les indications du paquet, 15 minutes
environ, à l’eau bouillante salée. Pendant ce temps, taillez le tofu
en petits dés ainsi que le poivron. Chauffez l’huile dans une
sauteuse, faites revenir les dés de poivron et de tofu pendant
5 minutes. Salez, poivrez, ajoutez les petits pois et le riz égoutté.
Faites revenir encore 5 minutes et parsemez de graines de
sésame.
L’astuce magique
Si vous n’avez pas d’huile de sésame, vous pourrez
toujours utiliser de l’huile d’olive, mais elle apporte
un goût typé au riz. Ajoutez de la ciboulette ciselée
au moment de servir.
Si vous avez la digestion sensible, ôtez la peau du
poivron à l’aide d’un économe avant de le cuisiner.
Parmentier aux protéines de soja
STOP-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
TREMPAGE : 10 À 15 MINUTES
CUISSON : 30 + 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 8 pommes de terre ; 100 g de protéines de soja
(gros morceaux) ; 25 cl de sauce tomate nature ; 1 oignon ;
1 gousse d’ail ; 1 c. à c. d’herbes de Provence ; 2 c. à s. de levure
maltée ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; sel, poivre.
1. Épluchez les pommes de terre, coupez-les en morceaux et faites-
les cuire 20 minutes à l’eau bouillante salée.
2. Faites tremper les protéines de soja dans un grand bol d’eau
chaude pendant 10 à 15 minutes. Égouttez-les ainsi que les
pommes de terre. Moulinez ces dernières avec 1 c. à s. d’huile, du
sel, du poivre et suffisamment d’eau de cuisson pour obtenir une
purée assez épaisse.
3. Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Pelez et émincez l’ail et
l’oignon. Chauffez le reste d’huile dans une poêle. Faites revenir
l’ail et l’oignon puis ajoutez les protéines de soja égouttées, les
herbes de Provence, la sauce tomate, du sel et du poivre. Laissez
mijoter 10 minutes puis étalez dans un plat à gratin et recouvrez
de purée. Saupoudrez de levure maltée et faites gratiner
20 minutes.
L’astuce magique
Pas de protéines de soja ? Remplacez par 400 g de
tofu coupé en petits dés (dans ce dernier cas, c’est
une recette de niveau Débutant). Vous pourrez aussi
préparer ce parmentier avec des patates douces.
Accompagnez de salade verte.
Penne aux fèves et au basilic
SUPER-COUPE-FAIM, IG BAS
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de penne complets ; 2 tomates ; 200 g de
fèves pelées (fraîches ou surgelées) ; 2 c. à s. de basilic émincé ;
1 c. à s. de pignons ; 1 gousse d’ail ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; sel,
poivre.
1. Coupez les tomates en quartiers, ôtez les pépins, recoupez la
chair en dés et laissez-les égoutter dans une passoire.
2. Faites cuire séparément les fèves et les pâtes dans de l’eau
bouillante salée, les fèves, entre 5 et 10 minutes, et les pâtes,
selon les indications de temps du paquet. Pendant ce temps, pelez
et pressez l’ail, mélangez avec l’huile, du sel et du poivre.
3. Égouttez les pâtes et les fèves, ajoutez la préparation à l’ail, le
basilic, les dés de tomates égouttés et les pignons. Mélangez et
servez aussitôt.
L’astuce magique
Vous pouvez remplacer les fèves par des
édamames (on en trouve en briques, sous la
marque Lima, en magasins bio, ou surgelés chez
Picard).
Poêlée thaïe (fine) aux champignons
MINCEUR, ANTICHOLESTÉROL
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 400 g de tofu ferme ; 500 g de champignons de
Paris ; 1 grosse courgette ; 1 oignon ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 1 c.
à s. de sauce soja douce.
L’astuce magique
Rajoutez une note croquante à votre poêlée en la
saupoudrant de graines de sésame.
Poivrons farcis au riz
STOP-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 45 MINUTES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 4 poivrons rouges ; 2 oignons ; 200 g de riz
basmati ; 30 g de pignons de pin ; 40 g de raisins de Corinthe ;
2 c. à s. de menthe ciselée ; huile d’olive ; sel, poivre.
1. Coupez le chapeau des poivrons, ôtez les pépins. Pelez et émincez
les oignons, faites-les fondre dans une poêle avec 2 c. à s. d’huile
(ils ne doivent pas dorer, juste devenir translucides). Salez,
poivrez. Ajoutez le riz et deux fois son volume d’eau (vérifiez les
recommandations de votre paquet pour une cuisson pilaf),
couvrez et faites cuire jusqu’à ce que l’eau soit absorbée (10 à
12 minutes environ).
2. Incorporez alors les pignons, les raisins et la menthe.
3. Préchauffez le four th. 7 (210 °C). Garnissez les poivrons avec la
préparation puis rangez-les dans un plat à four et versez un filet
d’huile. Faites cuire 30 minutes environ.
L’astuce magique
À la place du riz, vous pouvez prendre du quinoa ou
de la semoule complète.
Polenta aux olives vertes
ÉNERGIE LONGUE DURÉE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de polenta ; 20 olives vertes dénoyautées ;
15 cl de crème de soja ; 1 c. à s. de basilic ciselé ; sel, poivre.
L’astuce magique
Pour relever le goût de la polenta, ajoutez 2 c. à s.
d’huile d’olive en fin de cuisson.
Purée de courgettes aux pois cassés
STOP-FAIM, BONNE POUR LE TRANSIT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 + 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 300 g de pois cassés ; 2 courgettes ; 1 gousse
d’ail ; 5 cl de crème de soja ; sel, poivre.
1. Rincez les pois cassés et plongez-les dans une grande casserole
d’eau froide avec l’ail pelé. Portez à ébullition et laissez mijoter
30 minutes. Pendant ce temps, coupez les courgettes en morceaux
et faites-les cuire 10 minutes à l’eau bouillante salée.
2. Égouttez les courgettes et les pois cassés, passez le tout au moulin
à légumes. Ajoutez la crème de soja, salez et poivrez.
L’astuce magique
En fonction de la taille des courgettes, l’épaisseur de
la purée pourra varier. Adaptez la quantité de crème
de soja en conséquence. Cette purée peut se
parfumer avec du cumin, du basilic ciselé, de
l’estragon…
Purée de pommes de terre et petits pois
BONNE POUR LE TRANSIT, ÉNERGIE
LONGUE DURÉE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 500 g de pommes de terre « spécial purée » ;
200 g de petits pois écossés surgelés ; 4 c. à s. de persil ciselé ;
1 c. à s. d’huile d’olive ; 15 cl de lait de soja ; sel, poivre.
L’astuce magique
Variez les parfums et aromatisez cette purée avec
de l’estragon, de la ciboulette, de l’aneth…
Risotto aux cœurs d’artichauts
ÉQUILIBRE DE LA FLORE INTESTINALE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 À 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 340 g de riz arborio ; 1 oignon ; 2 gousses d’ail ;
1 l de bouillon de légumes ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 150 g de
petits pois frais ou surgelés ; 8 cœurs d’artichauts ; ½ verre de vin
blanc (facultatif) ; 4 c. à s. de crème de soja ; poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 35 MINUTES
INGRÉDIENTS : 350 g de petit épeautre ; 1 blanc de poireau ;
1 gros oignon ; 70 cl de bouillon de légumes ; 2 c. à s. d’huile
d’olive ; 10 cl de crème de soja ; 1 c. à s. de ciboulette ciselée ;
sel, poivre.
L’astuce magique
Ce risotto se déclinera avec toute sorte de légumes.
Vous pouvez utiliser des tomates en dés, des
poivrons, des petits pois ou des fèves…
Steak de soja express
ANTIDIABÈTE, SUPER-COUPE-FAIM
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 6 MINUTES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 200 g de tofu ferme ; 2 c. à s. bombées de son
de blé ; 150 g de flocons d’avoine précuits ; 2 c. à s. de ciboulette
ciselée ; 1 oignon ; 1 gousse d’ail ; huile d’olive pour la cuisson ;
sel, poivre.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 250 g de tagliatelles ; 400 g de fleurettes de
brocoli ; 10 cl de crème de soja ; 1 c. à c. rase de curry en
poudre ; sel.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de tempeh ; 30 cl de sauce tomate ;
1 oignon ; 1 gousse d’ail ; 1 c. à s. d’huile d’olive.
1. Pelez et émincez l’ail et l’oignon. Chauffez l’huile dans une
sauteuse, jetez-y l’ail et l’oignon et ajoutez le tempeh coupé en
rondelles ou en cubes. Faites revenir 5 minutes en remuant de
temps en temps.
2. Ajoutez la sauce tomate et chauffez 5 minutes.
L’astuce magique
Pour un plat super-minceur, accompagnez de
brocolis vapeur. Pour un plat plus consistant, servez
avec du riz basmati. Vous pourrez aussi préparer du
seitan de la même façon.
Wok de légumes au seitan
MINCEUR, ANTIOXYDANT
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 400 g de seitan ; 1 poivron rouge ; 1 poivron
jaune ; 250 g de champignons de Paris ; 2 carottes ; 1 poignée de
germes de soja ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 2 c. à s. de sauce soja
douce ; 1 oignon ; 2 gousses d’ail ; 1 c. à s. de ciboulette ciselée.
1. Épluchez les carottes, taillez-les en fins bâtons. Ôtez les pieds des
champignons puis coupez-les en lamelles. Coupez les poivrons en
deux, éliminez les pépins puis recoupez-les en bâtonnets. Enfin,
taillez le seitan en gros morceaux. Pelez et émincez l’ail et
l’oignon.
2. Chauffez l’huile dans un wok ou, à défaut, une grande sauteuse.
Faites revenir l’ail et l’oignon, puis ajoutez tous les légumes et
faites-les sauter à feu vif pendant 10 minutes environ, en
remuant.
3. Versez la sauce soja, ajoutez le seitan et faites cuire encore
5 minutes, puis parsemez de ciboulette.
L’astuce magique
Si vous avez un coupe-frites, utilisez-le pour couper
les carottes rapidement. Parsemez le tout de
graines de sésame au moment de servir.
Mes petits desserts veggie
Bavarois au citron
SUPER-MINCEUR
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 3 MINUTES
CUISSON : 1 MINUTE
RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES
INGRÉDIENTS : 2 g d’agar-agar ; 50 cl de lait de soja ; 5 gouttes
d’huile essentielle de citron ; 4 c. à s. de sirop d’érable.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
SANS CUISSON
RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES
INGRÉDIENTS : 400 g de tofu soyeux ; 400 g de chair de
mangue ; 3 c. à s. de sirop d’érable.
L’astuce magique
Si vous utilisez de la mangue surgelée, laissez-la
s’assouplir 1 heure environ, coupez-la en morceaux
et mixez-la encore un peu dure avec le tofu soyeux :
vous n’aurez pas besoin de placer les crèmes au
frais et pourrez les servir directement !
Crème au chocolat pour les nuls
LÉGER, DIGESTION FACILE, ANTISTRESS
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 3 MINUTES
CUISSON : 1 MINUTE
RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES
INGRÉDIENTS : 50 cl de lait de soja ; 50 g de Maïzena ; 75 g de
sucre de canne roux ; 2 c. à s. bombées de cacao amer.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 35 À 40 MINUTES
INGRÉDIENTS : 4 pommes ; 200 g de cerises dénoyautées
(fraîches ou surgelées) ; 100 g de farine semi-complète ; 100 g de
flocons de quinoa ; 100 g de sucre blond de canne ; 6 c. à s.
d’huile d’olive ; ½ c. à c. de sel ; huile pour le moule.
1. Mélangez la farine, le sucre et le sel dans un saladier, ajoutez les
flocons et l’huile d’olive, puis travaillez le tout du bout des doigts
de façon à obtenir des miettes de pâte. Mettez au réfrigérateur.
2. Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Épluchez les pommes, coupez-
les en cubes en retirant le cœur et les pépins. Mélangez avec les
cerises et étalez-les dans un plat à four huilé. Répartissez les
miettes de pâte par-dessus et faites cuire 35 à 40 minutes. Les
fruits doivent être tendres et le crumble, avoir doré.
L’astuce magique
Si vous utilisez les cerises surgelées, faites-les
décongeler et égouttez-les avant de les mélanger
aux pommes : le crumble risque sinon d’être trop
détrempé. Pour une saveur moins typée, prenez des
flocons d’avoine à la place des flocons de quinoa
(dans ce dernier cas, c’est une recette de niveau
Débutant).
Cupcakes banane coco
SPÉCIAL ENFANTS, ANTISTRESS
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 10 À 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 150 g de farine semi-complète ; ½ sachet de
levure chimique ; 50 g de sucre de canne blond ; 1 banane très
mûre ; 2 c. à s. de noix de coco râpée ; 1 c. à c. d’extrait de
vanille ; 2 c. à s. d’huile d’olive ; 2 c. à s. de lait de soja ; huile
pour le moule.
1. Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Écrasez la banane dans un
saladier avec le sucre. Ajoutez l’huile, puis, en travaillant le
mélange entre chaque ajout, le lait de soja, l’extrait de vanille, la
farine mélangée avec la levure, et la noix de coco.
2. Répartissez dans des moules à muffins huilés et faites cuire 10 à
15 minutes environ. La lame d’un couteau piquée à cœur doit
ressortir propre.
L’astuce magique
Plus la banane est mûre, mieux c’est. Vous pouvez
remplacer la farine par un mélange de 75 g de farine
de blé et 75 g de farine de riz. Et à partir de cette
base, en enlevant la noix de coco râpée, on peut
imaginer nos fameux cupcakes à la violette (il suffit
d’avoir l’arôme adéquat, qu’on trouve dans des
boutiques spécialisées ou sur des sites Internet
dédiés à la cuisine).
Entremets Pom’noisette
ANTICHOLESTÉROL, ANTIDIABÈTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 10 MINUTES
INGRÉDIENTS : 4 pommes Canada ; 1 c. à s. bombée de purée
de noisettes.
1. Coupez les pommes en quartiers, épluchez-les, ôtez le cœur et les
pépins. Mettez-les dans une casserole avec un peu d’eau, couvrez
et faites cuire 10 minutes, jusqu’à ce que les pommes se
« démontent ».
2. Mélangez énergiquement à la cuillère pour réduire les pommes en
purée, tout en incorporant la purée de noisettes. Servez tiède.
L’astuce magique
Déclinez la recette en utilisant une autre purée
d’oléagineux : amande, ou encore noix de cajou.
Saupoudrez d’un peu de cannelle. Et si la compote
ne vous semble pas assez sucrée, ajoutez 1 c. à s.
de sirop d’érable.
Gâteaux de semoule aux raisins secs
ANTISTRESS, RÉGRESSIF
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 7 À 8 MINUTES
INGRÉDIENTS : 1 litre de lait de soja ; 125 g de sucre de canne
roux ; 150 g de semoule fine de blé ; 1 c. à s. d’eau de fleur
d’oranger (ou 1 c. à s. de rhum) ; 150 g de raisins secs.
1. Chauffez le lait de soja avec le sucre et l’eau de fleur d’oranger ou
le rhum. Quand il frémit, versez la semoule en pluie puis faites
cuire 7 à 8 minutes sans cesser de mélanger à l’aide d’un fouet.
2. Ôtez du feu, ajoutez les raisins secs, répartissez dans des
ramequins et laissez refroidir. Placez au réfrigérateur jusqu’au
moment de servir.
L’astuce magique
La version « raisins secs » est la plus classique,
mais vous pouvez les remplacer par des cranberries
séchées ou des dattes coupées en morceaux.
Ma glace à la fraise
SPÉCIAL TONUS, ANTIOXYDANTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
SANS CUISSON
CONGÉLATION : 3 HEURES ENVIRON
INGRÉDIENTS : 250 g de fraises bien parfumées ; 2 yaourts de
soja nature ; 75 g de miel.
1. Nettoyez les fraises, ôtez les queues et mixez-les finement avec le
miel et les yaourts.
2. Versez dans un bac à glace vide, placez au congélateur 3 heures
environ, en remuant toutes les heures avec une cuillère de façon à
homogénéiser la préparation.
L’astuce magique
Cette glace doit être consommée juste après sa
préparation. Si vous la gardez plus d’une journée,
elle va durcir et ne sera plus agréable, ou alors il
faudra la laisser à l’air libre assez longtemps avant
de former les boules. Pour toutes ces raisons,
préparez-la de façon à pouvoir la servir aussitôt.
Mi-cuits chocolat-amande
ANTISTRESS, SANS GLUTEN
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 À 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 100 g de chocolat noir ; 15 cl de lait d’amande ;
2 c. à s. de purée d’amandes blanches ; 2 bananes très mûres ; 4 c.
à s. de farine de riz complet ; huile pour les ramequins.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 15 MINUTES
CUISSON : 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 60 g de farine semi-complète ; ½ sachet de
levure chimique ; 150 g de tofu soyeux ; 125 g de sucre blond de
canne ; 70 g de poudre d’amande ; 2 c. à s. d’huile d’olive ;
2 poires bien mûres ; huile pour le moule.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 À 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 100 g de farine semi-complète ; ½ sachet de
levure chimique ; 50 g de poudre de noisette ; 250 g de tofu
soyeux ; 75 g de sucre de canne roux ; 100 g de chocolat noir ;
1 c. à s. bombée de purée d’amandes blanches ; 3 c. à s. de lait de
soja ; huile pour le moule.
L’astuce magique
Pour bien homogénéiser le tofu, n’hésitez pas à
vous servir d’un mixeur plongeant. Ce gâteau est
vraiment moelleux à cœur. Les plus gourmands
pourront le déguster avec un coulis de fruits rouges.
Quinoa au lait
ÉQUILIBRE DE LA GLYCÉMIE, SUPER-
DIGESTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 15 MINUTES
INGRÉDIENTS : 2 verres de quinoa ; 4 verres de lait de soja ; 2 c.
à s. de sirop d’érable ; ½ c. à c. de cannelle ; ½ c. à c. de
gingembre en poudre ; 1 pomme ; 1 c. à s. de purée de noisettes.
1. Épluchez la pomme et coupez-la en tout petits dés. Versez le lait
de soja et le quinoa dans une casserole. Ajoutez les dés de
pomme, le sirop d’érable, la cannelle et le gingembre, puis portez
à ébullition et faites cuire à feu doux 15 minutes en remuant
régulièrement.
2. Ôtez du feu, incorporez la purée de noisettes et répartissez dans
des ramequins.
L’astuce magique
Ce dessert se sert tiède de préférence. Choisissez
une pomme bien sucrée, type Canada, Belchard ou
Clochard. Vous pouvez aussi la râper.
Sablés à la noisette
ÉQUILIBRE NERVEUX
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 20 À 25 MINUTES
INGRÉDIENTS : 125 g de farine semi-complète ; 20 g de
Maïzena ; 25 g de poudre de noisette ; 25 g de sucre blond de
canne ; 5 c. à s. de lait de soja ; 3 c. à s. d’huile d’olive ; 1 c. à s.
de purée de noisettes ; 1 pincée de sel ; huile pour le moule.
1. Versez la Maïzena dans un saladier et délayez-la avec le lait de
soja, puis incorporez l’huile et la purée de noisettes. Ajoutez la
poudre de noisette, la farine, le sucre et le sel puis travaillez le
tout de façon à obtenir une boule de pâte.
2. Préchauffez le four th. 5 (150 °C). Farinez le plan de travail et
étalez la pâte au rouleau à pâtisserie, sur 5 mm d’épaisseur
environ. Découpez des cercles de 5 cm de diamètre environ, à
l’aide d’un verre retourné. Déposez-les sur la plaque à pâtisserie
recouverte de papier sulfurisé huilé, et faites cuire 20 à
25 minutes.
L’astuce magique
Encore mieux, utilisez de l’huile de noisette. Mais
l’olive convient très bien aussi. Au fait, avec un petit
glaçage de chocolat noir, ils sont encore meilleurs !
Tarte à l’abricot
BELLE PEAU
POUR 6 À 8 PARTS
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 30 MINUTES
INGRÉDIENTS : 200 g de farine semi-complète ; 5 à 6 c. à s.
d’huile d’olive ; 1 pincée de sel ; 800 g d’abricots bien mûrs ; 4 c.
à s. bombées de poudre d’amande ; 1 c. à s. de sucre complet ;
huile pour le moule.
1. Versez la farine et le sel dans un saladier. Creusez un puits au
milieu, versez l’huile et un peu d’eau puis pétrissez de façon à
obtenir une boule de pâte lisse et homogène. Étalez la pâte,
garnissez-en un moule à tarte huilé et placez au réfrigérateur.
2. Préchauffez le four th. 7 (210 °C). Coupez les abricots en deux et
dénoyautez-les. Répartissez la poudre d’amande sur le fond de
tarte, recouvrez avec les demi-abricots, côté peau vers le fond,
puis saupoudrez de sucre et faites cuire 30 minutes.
L’astuce magique
Idéalement, il faut laisser la pâte reposer 2 heures
au réfrigérateur avant de l’étaler. Si vous avez le
temps de la préparer la veille pour le lendemain,
c’est mieux. Il suffira de sortir la boule de pâte
30 minutes environ avant de l’étaler, pour qu’elle
retrouve sa souplesse. Envie de passer au niveau
Motivé confirmé ? Remplacez la farine semi-
complète par de la farine de petit épeautre !
Pain perdu coco
SPÉCIAL IMMUNITÉ
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 4 MINUTES PAR TRANCHE
INGRÉDIENTS : 4 tranches épaisses de pain rassis ; 2 c. à s. de
Maïzena ; 3 c. à s. de sucre roux ; 30 cl de lait de soja ; 10 cl de
lait de coco ; 1 c. à s. d’huile de coco.
1. Mélangez la Maïzena et le sucre roux. Ajoutez le lait de soja et le
lait de coco peu à peu en fouettant. Versez dans un plat creux et
faites-y tremper les tranches de pain des deux côtés. Elles doivent
être bien imbibées.
2. Chauffez l’huile de coco dans une poêle et faites-y dorer les
tranches de pain des deux côtés.
L’astuce magique
Servez ce pain perdu bien chaud, avec du chocolat
noir fondu, du sucre roux, ou une boule de glace
maison.
Mousse au chocolat végane
ANTIOXYDANTE
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 3 MINUTES
RÉFRIGÉRATION : 12 HEURES
INGRÉDIENTS : 120 g d’aquafaba (jus de pois chiches) ; 150 g de
chocolat noir à 70 %.
1. Dans une casserole, faites fondre le chocolat sur feu très doux, ou
au bain-marie dans un bol. Pendant ce temps, montez le jus de
pois chiches en neige ferme, au batteur électrique.
2. Incorporez délicatement une petite partie des blancs dans le
chocolat, puis incorporez le reste, toujours délicatement.
Répartissez dans des ramequins et placez une nuit au
réfrigérateur.
L’astuce magique
Utilisez du jus de pois chiches issu d’un bocal de
pois chiches bio : le bocal en verre est préférable à
la boîte en métal d’un point de vue perturbateurs
endocriniens, et le bio permet de passer à travers
de possibles pesticides et autres composés
indésirables.
La mousse obtenue est très légère en bouche,
beaucoup plus qu’une mousse faite avec des œufs
ou de la crème fouettée.
Gaufres sans lait sans œufs
SPÉCIAL ÉNERGIE
POUR 8 GAUFRES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES PAR GAUFRE
INGRÉDIENTS : 200 g de farine ; 60 g de sucre ; ½ sachet de
levure chimique ; 30 cl de lait végétal ; 1 c. à c. d’extrait de
vanille liquide ; 40 g d’huile de coco.
POUR 4 PERSONNES
PRÉPARATION : 10 MINUTES
RÉFRIGÉRATION : 12 HEURES
SANS CUISSON
INGRÉDIENTS : 1 boîte de lait de coco ; 2 c. à s. de sucre glace ;
1 pointe de couteau de vanille en poudre.
L’astuce magique
N’oubliez surtout pas de mettre le lait de coco au
réfrigérateur avant utilisation. Ne jetez pas la partie
liquide, elle sera parfaite pour préparer des
smoothies !
Mes protéines végétales maison
Lait d’amande
BONS ACIDES GRAS
POUR 1 L DE LAIT
PRÉPARATION : 5 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 125 g de poudre d’amande ; 1 l d’eau minérale
au goût neutre (Volvic, Valvert, Évian…).
L’astuce magique
Vous pouvez aussi préparer votre lait avec des
amandes entières (150 g). Dans tous les cas, la
poudre d’amande doit être aussi fraîche que
possible. Évitez celle qui traîne depuis des mois
dans un sachet ouvert.
Lait d’avoine
ANTIDIABÈTE, ANTICHOLESTÉROL
POUR 1 L DE LAIT
PRÉPARATION : 2 MINUTES
CUISSON : 5 MINUTES
INGRÉDIENTS : 35 g de flocons d’avoine ; 1 l d’eau minérale au
goût neutre (Volvic, Valvert, Évian…).
1. Versez les flocons d’avoine et l’eau dans une casserole. Portez à
ébullition, puis baissez le feu et laissez cuire 3 minutes en
remuant doucement avec un fouet.
2. Mixez puis filtrez à travers une passoire fine tapissée d’une
étamine, pressez cette dernière pour recueillir tout le liquide, et
versez dans une bouteille. Conservez au réfrigérateur. Agitez la
bouteille avant de servir, pour disperser le dépôt éventuel.
L’astuce magique
Ce lait au goût tout doux est sympa sur les céréales
du petit-déjeuner, ou pour préparer des sauces
façon béchamel.
Lait de châtaigne
REMINÉRALISANT, SANS GLUTEN
POUR 1 L DE LAIT
PRÉPARATION : 2 MINUTES
CUISSON : 3 MINUTES
INGRÉDIENTS : 50 g de farine de châtaigne ; 1 l d’eau minérale
au goût neutre (Volvic, Valvert, Évian…).
L’astuce magique
Un lait idéal pour préparer des crêpes, ou pour des
entremets type clafoutis.
Lait de millet
SANS GLUTEN
POUR 1 L DE LAIT
PRÉPARATION : 2 MINUTES
CUISSON : 20 MINUTES
INGRÉDIENTS : 80 g de flocons de millet ; 1 l d’eau minérale au
goût neutre (Volvic, Valvert, Évian…).
L’astuce magique
Le goût très doux du lait de millet convient bien aux
céréales du petit-déjeuner.
Lait de noisette
REMINÉRALISANT, BON POUR
LA CONCENTRATION
POUR 1 L DE LAIT
PRÉPARATION : 2 MINUTES
CUISSON : 3 MINUTES
INGRÉDIENTS : 50 g de crème de quinoa ; 1 l d’eau minérale au
goût neutre (Volvic, Valvert, Évian…).
L’astuce magique
Vous pouvez aussi utiliser de la farine de quinoa.
Dans ce cas, réduisez la quantité d’eau de 5 cl et
faites cuire 15 minutes au lieu de 3.
Lait de soja
ANTICHOLESTÉROL
L’astuce magique
Ce « fromage » se conserve 3 à 4 jours au
réfrigérateur. Selon vos goûts, vous pouvez le
parfumer avec un mélange d’ail et de fines herbes,
de l’aneth, du sésame, du pavot, des raisins secs,
de la tomate séchée, des noix, des noisettes…
Yaourts végans au lait de coco
IMMUNITÉ
POUR 6 À 8 POTS
PRÉPARATION : 10 MINUTES
PRISE : UN CYCLE DE YAOURTIÈRE (7 HEURES ENVIRON)
INGRÉDIENTS : 80 cl de lait de coco ; 1 g de probiotiques végans
(sur Internet) ; 10 g de Maïzena.
1. Délayez la Maïzena avec un peu de lait de coco dans une
casserole. Quand elle est bien délayée, versez le reste de lait et
laissez tiédir (la préparation doit être à peine plus chaude que
votre doigt).
2. Ajoutez les probiotiques, mélangez bien, versez dans des pots
bien propres et fermez-les. Installez dans la yaourtière et lancez
un cycle. Laissez ensuite refroidir puis placez au réfrigérateur
pour faire prendre les yaourts.
L’astuce magique
Vous pouvez stériliser vos pots/bocaux dans de l’eau
bouillante pendant quelques minutes avant de verser
votre préparation, afin d’éliminer tout risque de
contamination.
Parfumez ces yaourts en les sucrant avec un peu de
sirop de riz ou d’érable, et en ajoutant un peu de
vanille en poudre, de l’eau de fleur d’oranger, des
zestes d’agrumes…
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