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N° 15 SEPTEMBRE 92 REVUE MENSUELLE SOMMAIRE : » Le Général Ferrié regoit le prix Osiris, — « L’Olseaw de France »? Axpré Pironnedu. — CHEZ LES AMATEURS: Allons-nous pouvoir teansmettre WM; Montages mixtes a galtne et & fampe et emploi du courant alternatif ow comtiny de réseau pour le chauflage du filament et pour la tension de plaque (fn): J.G, Ree, R. Banrinbieny, J. Brier, M. Move, DFP. C, 5 Horaire des Transmissions: D' P. Correr. — DANS LES SOCIETES : Soctéte Francaise d'Etude de T.S.F, + Radio-Club | du Nord de {a France. —BREVETS FRANGAIS ET ETRAN- GERS: Reception des petites fongueurs donde: E, H, Are stronG, -- BIBLIOGRAPHIE : Le Livre de t’Amateur de T.S.F. — RENSEIGNEMENTS DIVERS: Le Général Fersté, louréat dé prix Osiris ; Atrété autorlsant fa transmission ; etc, — ON OFFRE,... ON DEMANDE. REDACTION ET ADMINISTRATION 41, Avenue de Saxe; PARIS (7°) | Le Numéro» France, Belgique et Luxembourg, 2 fr. 50; Btranger, 3 fr. 50 Co Numéro : 43 pages LA T.S.F. MODERNE Organe officiel do la Société Frangalee d'Etude de Télégrephio et do Téléphonio sana Fil (S.F.E.T.S.F.) de in Société frangalse do Radiotélégraphie et de Préparation militaire, du Redio-Club du Nord de le France, du Radio-Club Genevols Etudes radlotélégraphiques PRINCIPAUX COLLABORATEURS: M um Prov. BRANLY, Manors px 1’[nstitror. MM. Barrui.amy, Ingénieur E.S. B., spécialiste en conyertisseurs rotatifs. —- Brauvats, Ancien éléve de I'Ecole normale supérieure, agrégé des sciences physiques et Buntowmn, Docteur és-sciences, inventeurs de Pamplificateur’ résistances. — Braiiauy, Ingénieur wn chef dela T. S. ¥. au Congo belge.— D' Corns, Vice-Président de la Société Francaise d’étude de T.S.F., Auteur d'un ouvrage bien connu, — Dunosa, Professeur de sciences & Ecole supérieure de théologie de Bayeux. — Guininor, ingénievr,— Gurtox, Profes- seur Ala Faculté des sciences de Nancy. -- L. Jacovor, Ancien chef Watelier & la Radiotélégraphie. Militair Lanorin, Ingénieur Civil des Ponts ct Chaussées. — Lasusrr, Liceneié ¢s-sciences physiques, ancien attaché au Laboratoire dela Radiotélégraphie Militaire. -— Labt, Ingénieur B.S. E., Poste radio FL. — Luiwann, Ingéwieur, ancien lieutenant de FL. — Maus, Ancien chef d’essais Ala R. M., Service des postes de campagne. . Mors, Professeur a PUniver- sité de Montpellier, — Prirrirr, Ingénieur radio au Laboratoire de M. le Prof, Branly, ancien lieutenant radio. — Pernet-Msson- weve, ancien Procereur de la République, juge au Tribunal de Rouen. — Rover, Ingénieur E. S. E. — Sankvav, Ancien ingénieur au Laboratoire central d’électricité. t CONDITIONS GENERALES La reproduction articles ou parties d’articles est autorisée sous la réserve expresse d’en indiquer la provenance ; celle des schémas ow hotos doit faire l’objer d’une autorisation écrite de l'Editeur | — Gn cian nertts GARI IRE WAGE WerstuNe abuse cHipaeunonpeney dott étre signé et porter l’adresse de l’anteur. — La Revue n'est respon- sable ni des opinions émises par ses collaborateurs, ni du contenw des annonces. — Adresser toute la correspondance (demandes de puméros ou dabonnements, articles, notes, renseignements, an- nonces, publicité), avec dimbre en réponse, i La T.S,.F. Moderne, 11, Avenue de Saxe, Paris, VII“ ot du Cercle bel, JABONNEMENTS POUR 1921 Les abonnements partent de janvier, d’avsil, de juillet ou dloctobre. iu ae Dram: Bix moins Le numéro : ‘rance, Algérie, Tunisic . ae Lek gy Fe Belgique. Cuxembourg..... . or Aptis Autres pays et coloni . $6fr. 19 fr. S0 3 fr. 50 Ea ‘ollection’ doe nasmécoe pha! Uviée. Comptbte, depula 10.3% 1 (ayril/ 1920), eat fournie & rmison de 2 fr. le muméro pour Is France, VA:gérie, Ia ‘Tunisie, In Belgique ab le Luxembourg, et de 8 tr, pour lee autres pays et colenies Le mandat-poste est le meilleur mode de paiement. Il n’est pas! accepté d'abonnements contre remboursement recouvré par la poste. Gompte de Chéques Postaux ; PARIS 23.105 \ DEUXIEME ANNEE Ne 15 SEPTEMBRE 1921 LA T.S.F. MODERNE et « L’Onde Hertzienne » réunies REVUE MENSUELLE REDIGEE PAR UN GROUPE D'INGENIEURS RADIOS SOMMAIRE Le Général Ferri recoit fe prix Osiris, « L'Oiseau de France »+ ANpitt Pironsnav. — CHEZ LES AMATEURS : Allons-nous pouvoir trans- mettre 2: TSIM. : Montages mixtes a galéne et a larope et emploi du courant alternatif ou continu de réseau pour le chauffage du filament et pour fa tension de plaque (/in) J. G. Revo, R. Barrutieny, J. Bact, M. Move, D'P. C. Horaire des Transmissions : Dr P. DANS LES SOCIET! Société Francaise d’Etude de T.S.F.; Radio-Club du Nord de la France. BREVETS FRANCAIS ET RTRANGERS : Réception des petites longueurs d’onde : F.. H. Anssrroxc. — BIBLIOGRAPHIE : Le Livre de Amateur de ‘V.S.F. - RENSEIGNEMENTS DIVERS: Le Général Ferrié, lauréat du prix Osiris; Arrété autorisant fa transmission ; etc. ON OFFRE,... ON DEMANDE. Le Général Ferrié regoit le prix Osiris L'Institut de France, les cinq académies réunies, dans sa séance trimestrielle ordinaire du 6 juille! ' a décerneé au Général wnt, Inspecteur des Serv de Brigade Gustave s de la Téle- graphic M aire et des ‘Transmissions, le prix Osiris de 100.000 franes, qui est attribué, tous les trois ans, a Peeuvre la plus remarquable dans les sciences, les lettres, les arts, Vindustrie et généralement dans tout cé qui touche & Vintéret public » (1). La T.S.F. Moderne et ses divers rédacteurs, qui ont presque tous cu Phonneur d’étre, de prés ou de Join, Jes collaborateurs de Tillustre lauréat, sont heureux d'exprimer ici leurs respec- tueuses félicitations au chef aimé et respecté que fut toujours pour eux le Général Frernit. La Rimacrion. « L'OISEAU DE FRANCE » Ficho de Paris «public Particle ci-dessous, que nous reproduisons avée plaisir, car ilmontre, d'une part, quels services Gleves ont pu rendre, pendant la guerre, les amateurs de tlegraphie sans fil, en soutenant le moral des populations des regions enyahies, et, dau part, combien il serait vain, par une compréhension erronce ou maladroite du monopole des P.T.T., Gessayer de les empecher de se livrer ala recep tion, — aujourd'hui surtout que cela est si facilement realisable, sans aucune antenne extérieure ct a Pinsu méme des personnes habitant une méme maison. Les Allen Dansson numéro du 27 juin, nds, qui ayaient, cux, un veritable intérét a empécher la réception de T.S.F. ct qui disposaient de tous les moyens que donne la force brutale, ne pouvaicnt y arriver malgré toute leur surveillance, passaient a coté des antennes de fortune sans méme se doutcr qu'elles en fussent et ne réussissaient pas & découvrir les appareils, malgré toutes leurs perqui- sitions ! Loin dapporter des obstacles & la radiotélégraphie Wamateur, encou rageons-la donc, demandons-lui méme sa collaboration, comme asu le faire FEtat en Amérique, et souhaitons que les occupations. scientifiques qui passionnent en temps de paix les nombreux fidéles de la T.S.V., nous procurent, en cas de catastrophe, beaucoup de heres comme ceux que Roubaix vient de glorifier. Roubaix célébre aujourd'hui le dévouement et le sacrifice s fils 4 leurs concitoyens. L’un, M. Joseph Willot, eur aux Facultés catholiques de de trois de s doeteur en pharmacie, prof Lille, n’a pu survivre au traitement que lui fit subir lennemi— ra pieusement évoquée ; — les deux autres, ur de teinture et d’appréts & P'Ins- r, industriel, admi-~ sa mémoire MM. l'abbé Pinte, profe titut Technique Roubaisien, et Firmin Dubs nistrateur de cette savante maison, auront, malgré qu'en souffre leur modestic, a recevoir "'hommage d'une ville qui leur doit, pour une large part, les vertus de patience et de confiance dont elle témoigna pendant occupation allemande, Leur histoire est celle de Oiseau de France. C'est un devoir que de la conter. upaient Roubaix depuis quelques heures tait despotique. La ville devait Les Allemands 0 que déja leur autorité se manife étre coupée de tout contact possible avec Pextérieur, Aux foyers roubaisiens, ces merveilleus foyers du No d, plus durement frappés par Vimpot du sang parce que plus peuplés gu’aieun autre en France, aucune nouvelle ne devait parvenir de ceux qui se battaient pour leur sauveg ard: La menace de se voir parcillement « emmurés » redoubla la volonté des Roubaisiens de so renscigner et de garder le con- tact avec la France qui luttait, Un notable industr ville, M. Firmin Dubar, homme dune rare vaillane doux entétement, s de la et d'un persuada que le seul moyen de maintenir ce contact était de recevoir les communiqués officicls des Alliés, pour « savoir » et controler ainsi les mensonges des affiches allemandes. Le 18 octobre 1914. M. Dubar se rend chez labbé Pinte ct lui fait part de son sentiment. Ce n’était pas le hasard qui le poussait a s‘ouvrir cet ecelésiastique, admiré pour sa science autant que pour son indomptable énergie. Professeur a l'Institut Technique ot viennent se former les futurs directeurs des industriesdu Nord, Pabbe Pinte, d'esprit inventif etcurieux, raphiste fort habile : aussi bien, avant la guerre. possédaitil une antenne qui lui permettait de recevoir les nouvelles de presse lancées par la Tour Eiffel. Iva Pins- taller @ nouveau. est un radio-télé Aprés plusieurs recherches, il envisage la possibilité d'em- ployer pour cela le fil téléphonique privé qui reliait l'Institut Technique Roubaisien a la maison de son directeur, M. Pabbe Tillie. Les premiers essais ne donnérent aucun résultat. Avee une persévérante audace, sinterrompant au passage des déli de fortune, il r ‘Tour Eiffel 1 rondes, Pabbé Pinte travailla pendant plusieurs nuits acette ate besogne ; et le 28 octobre 1g14, avec son installation vait le premier communique franc is de la Au début, polycopi¢es a de rares exemple furent communiquées au préfer du Nord, i l'évéque Mgr Cha rost, @ MM, Dron, sénateur, Calmette, directeur du service de nouvelle ires, santé de la région ; Lenfant, commissaire de pol plusieurs industri , ainsi qu’a Mais ce premier résultat parait insuflis at aM. Willot, qui Soflre pour porter aux Lillois les feuilles contenant le texte = 200 des communiqués. Voyage dangereux, car, dans le tramway qui réunit Roubaix a Lille, les fouilles sont nombreuses et la route a pied n'est pas stire. Malgré cela, tous les jours, il ac “ile complit sa périlleuse mission, Sa pharmacic de la rus du Vi Abreuvoir, oit, secondé par sa vaillante épouse, il réunit les initiés, devient le centre d'une ardente prop Un comits se constitue qui doit assurer la diffusion d'une feuille cland tine dans les divers quartiers de la ville. » Uinstitue Technique Roubaisien est fouillé de fond en comble. La cham- bre de Pabbé Pinte est objet des plus minuticuses recherches. Au moment méme ott le projet allait s Les policiers allemands passent, sans Vaperceroir, & caté de Fantenne qui, quelques heures plus tard, va receroir le com- muniqué. Car, chaque jour et chaque nuit, dans le silence de sa chambre matelassée, Vabbé-radiotélégraphiste est & son poste. Sans se soucier des sentinelles qui cireulent dans le couloir, — l'école vient d'etre convertie en prison militaire, — il saisit au vol les mots qu’a travers les airs lane nde tour parisienne, Bi n mieux, développant Pérendue de son antenne, Pabbé Pinte recoit les messages anglais de Poldhu, ceux transmis par les stations allemandes de Nauen et de Norddeich: Quelle prestigieuse documentation pour la feuille quotidienne que ses courageux amis vont tout & heure im- primer et répandre dans Roubaix et dans Lille! Car cette feuille, la voici qui parait ; elle porte la date du ter janvier 1915 et ce titre : Journal des Occupés... inoc- cupés ; elle contient, avec la « copie » de Vabbé Pinte, des commentaires et des articles destinés a entretenir la confiance des envahis. Ces articles sont ceux-la mémes qui, la veille, ont paru dans les grands quotidiens francais, et que la T.S.P. répandait pour le plus grand bien de notre propagande. C'est ainsi, nous pouvons le dire avec fierté, que 'Kicho de Paris fut, parmi les journaux, celui dans lequel le plus abondamment ' Y 1 % puisérent les rédacteurs de la feuille clandestine. Liinvasion par un détachement de trois cents Allemands du magasin et des bureaux de M. Paul Delmasure, nécessita le transfert de Vimprimerie dans un nouveau local ; M Dubar es Vabrita place Notre-Dame, mais ce fut pour peu de temps, ait suspecte ; elle s‘installe chez M. Willot, Je aussitor car sa maison é ¢ Pabbé Pinte et M. Dubar, dé 1 tirée pour étre distri- qui, @accord av: qwune dition spéciale du journal s buée dans Lille ; brillante socur du Journal des Occupés, elle sintitulera : Patience. Mais ce dédoublement ne durera que quelques mois. Les trois collaborateurs se yoient chaqy tirage du journal qu’assure M, Edouard Dutricu, et qui com- prend parfois plus de vingt pages, remplies de renseignements xtraits de la presse francaise. Mme Reboux, la courageuse proprictaire et directrice du Journal de Roubaix, donne une presse a pédales. Le tirage des publications s‘ac- croit. MM. Wardavoir et René Cocq remplacent M. Dutriew : leur dévouement est sans limite, D'avril & juin 1915, le jour nal parait sous la simple mention ; Nouvelles ; il stappellera soir pour préparer le militaires et A’ plus tard successivement : I'Keho de France, la Voix de la Patrie, V'Hirondelle de France, le Courrier de France. Du 25 novembre 1913 au 1 mars 1916, il prendra Ie titre sous lequel il demeurera connu, celui de Oiseau de France. Mais la commandanture allemande est littéralement affolée par la présence, dans Roubaix et dans Lille, de l'insaisissable journal. Les perquisitions se succédent & toute heure du jour et de la nuit; les alliches se multiplient, menacant des peines les plus dures, et méme de la mort, « tous ceux qui recueillent et qui répandent la moindre nouvelle venant de la France libre ». Rien n’y fait, Le journal est chaque jour distribué. La surveillance autour de l'Institut Technique Roubaisien du com- muniqué, Pabbé Pinte passe son appareil de T.S.F. a Mlle Nollet, puis il sort ostensiblement dans la ville ; Allemand « Cependant, il devait étre le plus fort ! se resserre. Pour déjoucr les soupcons, aux heur est dérouté. En octobre 1916, un « agent du ravitaillement pour la région du Nord » se présente a l'abbé Pinte porteur d'une lettre introduction signée de tels noms que la piece parait authentigue, et le porteur sincere. L’abbé ne pouvait deviner que le papier avait été saisi, quelque temps auparavant, au 206 — cours d'un cambriolage du bureau interallié de Rotterdam, par des Allemands déguisés en agents hollandais. Le traitre ex- pose Pobjet de sa démarche : le bureau interallié d’espionnage détails sur Forganisation de la presse Bruxelles d'une ceuvre simi- Venyoie demander des a Roubaix, pour la eréation laire et notamment (installation, avec wi matériel précatre, d'un poste récepleur de T.S.F. Liabbé Pinte donne les ren- seignements ! Le 21 octobre, ilest arrété. Avec lui Mlle Nolet, les domestiques de Institut, M. G. Ranson et Mile L. Guisen, ison centrale de Loos. étaient écroués & Ja ma Lilnstitut Technique est mis & sac, fous les planchers de la maison sont soulerés ; par une heureuse fortune, les ingui- ne trourerent pas, dans le mur ott elle était cachée, la sileur bobine de syntonisation aceusatrice | Pour quelque temps, et par prudence, VOisean de France ailes, ct dans la ville aucune nouvelle circule. a repli¢ s Cependant, le 18 décembre 1916, un numéro. reparait, Le lendemain 19, MM. Willot et Dubar étaient arrétés, empri- sonnés a Loos, puis a Roubaix, dans Ia gedle de létablisse- ment de bains ot! Fabbé Pinte venait les rejoindre vers la fin de fevrier, D'autres arrestations sontopérées : celle de Mme Willot, libérée quinze jours aprés ; de MM. Soubricas et Firmin Dubar, avait été une premitre fois incareéré en méme — ce derni temps que labbé Pinte, puis relaché, de M. Dispa, fondeur a Roubaix. urveillance continuelle dont Courageusement, et malyré las elle est objet, bravant tous les dangers, Mme Willot a lau- dace de réfablir chez elle, & son retour de prison, un poste de télégraphie sans fil. Son but est de prouver que /Oiseaw de France n'a pa ceux dont la justice alle mande s'est saisic. Malgré cela, le conseil de guerre de Roubaix condamne MM. Willot et Dubar a to ans de prison « pour avoir, par une publication clandestine, rendu plus difficile le gouvernement des pays occupés ct poussé 2 la révolte » M. Pabbé Pinte, 2 10 ans et 6 mois de réclusion « pour avoir fait de Pespionnage au moyen de la télégraphie sans fil » ; Mlle Nollet s’entend infliger ans 1/2 d’incar- comme auteur cé ation, et les autres inculpés quelques mois. ‘Tandis qite Mlle Nollet gagnait une maison de détention Allemagne, MM. Willot, Dubar et Pinte étaient envoyés & Rheinbach. Leur calvaire y furintolérable. M. Willot, a peine ction que les an- dans sa prison, tombait vietime une a goisses avaient aggravée. Sa science médicale lui permettait de se rendre compte exactement de son état; il réclame sans sins un chirurgien francais. L’opération dure ntion avait les obtenir les s deux heures, et Je praticien allemand, dont Vinter été réclamée, se refuse & Pendormir, Malgré | de ses compagnons de captivité, M. Willot, tout sanglant, est puis transporté de la table chirurgicale dans t protestations rhabillé de fore une mauvaise voiture qui le conduit & sa cellule, ott il es feu va sonner. enfermé, car il est tard et le couvre- L’armistice brisa les fers des condamnés. Les portes de la forteresse allemande se rouvrirent. Apres 1g mois dune réclu- sion absolue, MM. Willot, Pinte ct Dubar furent rendus a la liberté. M, Willot ne put en jouir longtemps, le tf avril 1919, il succombait & son long martyre. L’admiration unanime de leurs concitoyens entoure aujour= @hui ces hommes de bien, et celles qui se dévouérent & leurs cotés : Mme Willot et Mlle Nollet. Le pape Benoit XV a fait MM. Willot et Dubar chevaliers de Saint-Grégoire-le-C le gouvernement anglais a donné sa Military Gross & Pabbé Pinte ; le gouvernement francais, auquel une demande avait été faite pour que fat remboursée la somme de 35.000 francs, montant des dépenses effectuées par l'Oiseau de France pendant sa publication, et supportées par ses trois directeurs, plus riches matérielles, n'a pas répondu... de courage que de resssource A Phommage que rend & ces grands Francais la ville de Roubaix se joint aujourd'hui celui de Ja Nation tout entitre. Axor PiroNNeau. — 208 — CHEZ LES AMATEURS ALLONS-NOUS POUVOIR TRANSMETTRE ? Allons-nous pouvoir éransietire Dans le dernier numéro, a propos des émissions de nos camarades anglais, nous laissions percer a ce sujet quelque ! scepticisme.... Eh bien | i se pourraifl que nous nous soyons ement trompeés et que nous devions faire a notre Admi- grossi nistration les plus humbles excuses, Soye7 stirs, sice « peut-étre » s¢ réalise, que nous ne les lui ménagerons pas et que nous les accompagnerons meme de nos plus vives félicitations, On sait qu'un simple décret du 24 février 1917, prétendant illégalement modifier le décret-Lo1 du 27 décembre 1851, en y ajoutant, sans le concours du Parlement, des dispositions nou- velles, prescrivait une demande d’autorisation pour les postes de réception « horaires et météorologiques » et, par un empie- tement formel de l'exécutif sur le législatif, instituait une taxe de 5 franes par poste d’écoute. Un nouveau décret, du 15 mai 1 modifiant les articles 3 et q du précédent, ajoute auy postes « horaires et météorologiques » les postes « de réception pour is et expériences », ce qui est déja un progrés appréciable. méme décret porte de 5 francs a 10 francs la redevance & payer par le concessionaire, et un arrété du it juin. 192 déclare applicables & partir du 16 juillet 1921 ces nouvelles dispositions De tout cela nous n’aurions méme pas parlé, car il est bien évident que ce qui est illégal pour une « autorisation » et une taxe de 5 francs, reste tout aussi illegal quand la taxe est port a 10 franes La réceplion reste, comme par le passé, 1 gratuite, ALEMENT dibre et gent de lautorité venait se présenter pour Si quelque — 209 — visiter votre poste, demandez lui t , d'un mandat de perquisition du juge d'instruction poliment s'il est porteur, a cet eff (ce qui ne saurait étre en matitre de simple contravention), et, ative, excuse7-vous, avec toute Purbanité dont sur sa réponse n yous vous sentez capable, de ne pouvoir le recevoir, en lui ou- vrant, au besoin... quelques apercus sur Vinviolabilité du domicile d'un citoyen francais dans le cas of Pindésirable visiteur n'est pas muni du petit papier en question. sible, un « procts » s’ensuivait, vous auri comme le futM. Pierre Schmitt, anee, ait été jusqu'ici poursuivi, « attendu, dit le jugement, que le fait ineriminé est dépourvu de toute sanction pénale quelle qu'elle soit; que le prévenu doit étre relaxé alors méme que serait reconnue, ce qui semble bien improbable, la légalité du décret du vingtneul février mil neuf cent dix-sept que le prévenu aurait enfreint, légalité qui ne saurait se concilier avec ce fait que le décret institue une taxe nouvelle en dehors de l'approbation du Parle- sie par une loi, étant Si, par impe toutes les chances d’étre acquit le seul amateur qui, a notre connais ment ct qu'il innove dans une matidre ré de principe que seule une loi peut ajouter & une loi, un décret ne le pouvant pas » (1). Kt Sil se trouvait un juge pour yous condamner, vous auriez encore | que 5 franes @amende 2) pour n’avoir pas pa réable surprise de ne vous voir inllig é une taxe de 10 francs Si, en matiére de simple réception, les prétentions de! Admi- nistration sont complétement injustifiges, il n’en est pas de meéme en ce qui concerne l'émission. Liarticle premier du décret- loi du 27 décembre 1851 dit en effet : « Quiconque TRANSMETTRA sans auorisation des signaux d'un licu & un autre, soit i Paide in) Jugement du Tribunal de simple police de Philippeville, en date du 5 aatit 19tg. Voir le texte complet de ce jugement et, & ce sujet, Particle de M. Perret-Maisonneuve, actuellement juge au Tribunal civil de Rouen, dans lene 7 de La F.S.P. Mode ia} Puisque 5 francs représentent le taux de Vamende en mati¢re de violation d'un arreté de Vautorite administrative, figulement pris, ce qui mest pas le cas. (Note de M, Perret-Maisonneuve). — 210 — de machines télégraphiques, soit par tout autre moyen, sera a unan et d’une amende ire, nous puni d'un emprisonnement d'un mois de 1.000 & 10,000 francs ». Cette autorisation néces allons peut-ére maintement pouvoir lobtenir, L’article 2 du décret du 24 février 1917 prévoyait, en effet, que lautorisation d'établir un poste radio-electrique de transmission pourrait étre accordée a des particuliers. Un récent arrété, du 18 juin 1921, fixe les conditions d’établissement et d’usage de ces postes (1). En voici les principaux points : En principe, des postes d’une puissance quelconque et trans alement quelconque, peuvent mettant sur une lengueur d’onde é étre autorisés ; mais, en pratique, il semble que les autorisations ne seront facilement accordées que pour ceux dont la puissance n’excedera pas 100 watts et dont la longucur d’onde ne sera pas supérieure & 200 metres. Pour ces postes, en effet, il n'est exigé aucune justification quant au but poursuivi, tandis que cette justification est indispensable pour les postes de puissance et de longueur d’onde supéricures (2). Les demandes d’autorisation doivent étre adressées « 2 l'Ad- ministration des Postes et des Télégraphes », en faisant connaitre Fendroit précis ot fonctionnera le poste, le mode d’émission ucur donde utilisée, adopté, la puissance mise en jeu, la lon et en fournissant un schéma de principe de linstallation a réaliser au début, étant bien entendu que toutes les modifications im- portantes de principe apportées ultérieurement dans la const (1) Voir aux « Renseignements divers » le texte complet de cet arrété. (2) D’apres la rédaction di cation quant au but poursuiv les deux limites imposées : « de toutes justifications utiles, q) naire se propose utiliser une pu paragraphe 3 de Particle premier, la justifi- re semble exigible que si Pon dépasse a fa fois s renseignements doivent etre accompagnes ant au but poursuivi, lorsque le petition ance de plus de 1oo watts ef une longueur onde supericure & 200 metres », Tl serait done théoriquement permis de transmettre avec une puissance illimitée, si lu longueur donde ne dépasse pas 200 metres, ou, inversement, @employer mimporte quelle longueur Wonde, pourvu que la puissance mise en jeit ne soit pas supérieure a, 100 watts, Mais, outre la difficuité, ow meme Pimpossibilité pratique qu'il y gurait & réaliser de pareilles cofditions, 11 semble qu'il y ait 18 une erreur de rédaction et quil ne faille, en réalité, dépasser ai Pune, nf Pautre des limites imposée: tution du poste devront étre également notifi¢es a ( Administre tion des P.T.T. Une série de dispositions ont pour but de dégager toute ponsabilité de Etat. En vertu de ces dispositions, vous ne © offrir re pourriez, par exemple, aucunement prétendre vous fi ¢ installer & ses frais ; vous par lui vos appareils ou les lui f devrez payer yous-méme la recharge des accumulateurs ou Pencaustiquage du parquet du poste; vous ne pourrez empécher personne d'obtenir une autorisation semblable & la yotre, ni transférer celle-ci, sans autre formalité, 2 l'un de vos amis ; ct si, d'aventure, vous empéchez vos voisins de dormir avec un éclateur trop bruyant, cesta vous méme, et non a Etat, qu’lls auront & s’en prendre. Tout cela va de soi et Pon ne peut que louer de leur sage prévoyance les rédacteurs de Parrété. Une disposition plus immédiatement intéressante est celle relative a la redevance a payer. Ici, rien & dire ; Administration est dans son droit. L’Etat posséde le monopole de la transmission de signaux ; il yous en concéde, moyennant finance, une petite é ionnaire pareelle ; vous n’avez qu . r: « Le conce spécifie Parrété, est soumis, dés que lautorisation lui est notifiée, au payement du droit de controle prévu par Particle 44 de le loi de finances du 31 juillet 1920 », Et voici ce que dit cette loi de finances : « A partir du rer janvier 1920, toute station émettr radio-, puis trait sur goo m. Ag h.tom., série de « 4», puis trait sur 1.300 m. uc es dernitres * <4 On sait quaprés ses signaux horaires de midi et de minuit, Nauen POZ, 3.900 am., appelle DBG et lui passe une série de prénoms germaniques : Fritz, Karl, Nathan, Walther, etc... ‘ette emission mystérieuse intrigue beaucoup d'amateurs. L’ap- pel DBG est maintenant assez souvent remplacé par DEBEG, qui parait donner la clef de l'énigme. La « Debeg » est une société de T.8.F., la « Deutsche Betriebsgesellschaft fiir draht- lose ‘Telegraphic », dont les appareils équipent la plupart des stations de bord allemandes, Les prénoms en question doivent étre des mots de code destinés, non pas a un poste DBG, mais aux bateaux équipés par la « Debe Les fervents de lécoute transatlantique ont di étre- tre étonnés par les bizarres signaux émis ces temps derniers par Annapolis NSS, avec une intensite remarquable d'ailleurs. Rien du morse continental ou américain, mais des groupes de signaux longs et symétriques, différents d'un groupe 2 Vautre et ne signifiant rien dans aucune langue, Geux qui ont recu ces émissions bizarres ont, sans s’en douter, « entendu » le portrait de lord Northcliffe. I s'agissait en effet Pexpe- riences de transmission de dessins et de photographies en T.S.F. par le procédé Belin. * * Une note du Matin du 11 aott parle dune « panne » pro- longée du poste de Moscou. Simple erreur, évidemment, car MSK n’a pas c leure que jamais) et MSP fonctionne intensément, traitant évidemment de questions de vivres, car on pouvait entendre dernigrement essé son service (son Emission est mei oo Rome IDO lui demander : « Pritre indiquer les dimensions (sie) de la récolte dans les autres territoires ». + at De nombreux lecteurs (MM. B.D., F.M., E.L., G.C., AV., ©.B.) nous ont signalé les essais du nouveau poste (trois pylones de 120 m.) de Tours YG (Saint-Pierre-des-Corps) sur ondes de 5.500 ent. (are) et 10.500 ent. (alternateur). Son émis- sion est tres puissante + il va étre chargé de certains services faits jusquici par les autres grandes stations trancaises, L’inau- guration de ce nouyeau poste tombe bien,.... car yoici Lyon YD ‘ muet, en panne pour une assez longue durée, Un violent cyclone qui a traversé, le 11 aotit, la région Iyonnaise a renversé deux de ses pylénes, En attendant leur Tétablissement, les services que faisait Lyon YN ont été repartis entre Paris FL, Tours YG, Nantes UA et Bordeaux LY. Hen résulte un certain bouleversement du service de ces stations. Le poste de la Tour Kiffel est en voice @agrandissement et daméliorations. Nous avons signalé, il y a quelques mois, qu'il avait « éclairei la voix » de son amortie. Ce bénéfice a été obtenu-en remplacant I'éelateur a étincelle unique de 18 mm. par un éclateur fractionné (deux coupures) a électrodes mobiles 5 celui-ci est commandé par un éclateur tournant calé sur arbre de lalternateur. On expérimente également, comme nos lecteurs Vont certainement remarqué, la suppression de T'onde de repos (contre-manipulation) de l'émission par Vare, en faisant débiter celui-ci sur un circuit compensateur pendant les « blanes ». Un alternateur haute fréquence, d'une puissance de 10 kw., 30.000 périodes & 6.000 tours, est en voie de montage. Un poste & lampes vient également d'étre installé ; ses essais ont été faits au commencement du mois d’aotit, sur 3.200 m. (le matin, de 9 h. 0d m. ag h. 15 m., jusqu'au 5 aodt) avec d’excellents sultats (MM. O.B. et G.C.). Notre views poste national, le vieil ami de tous les amateurs, va done étre muni prochainement de tous les procédés d’émis- sion : étincelles rares et chantantes, are, alternateur et lamp Il va pouvoir graduer ses effets ct, stivant les cas, proportionner sa puissance & la portée a réaliser. Sa manipulation est [ré- quemment automatique avec perforatrices Kleinschmidt et transmerteur Creed (M.L.). De Prrrer Coreen. DANS LES SOCIETES Société Frangaise d’Etude de Télégraphie et de Téléphonie sans Fil (S.F.E.T.S.F.) (Fondée te 9 aveit 91) Séance du 25 Juin 192 releies Savantes, 28, rue Serpente, Paris.c*) (Hotel des § La séance, & laquelle assistent pres de cent personnes, est ouverte a ath, sous Iu présidence du D" Franchette, president Aprés lecture et adoption du procés-verbal de la réunion du 28 mai, les personnes présentées a la derniére séance sont proclamées membres de la société. Treize nouvelles demandes dadmission sont portees a la connaissance de lassembl M. le secretaire général fait connaitre qu'il a recu de nombre demandes de renseignements, mais qu’aucun fait nouveau n'est apporte > r par ses correspondants La parole est ensuite donnée a M. Barba qui a pris pour sujet pniomeétrie pendant la guerre ; caleul et construction des cadres Le contérencier décrit ce que fut la goniométrie aux armées pendant la fuerte: Quel était, son objet? Localiser les postes ennemis: identifier Pémetreur d’un télégramme. L’organisaiton de la gonio, flottante au début, st réalis¢e fin 1916. C'est un organe d’armée comprenant postes darmée postes de tranchées, postes d’avions, bureau centralisateur. Sur Pinstal. lation de ces postes, leur equipement, leur fonctionnement, ainsi que les perfectionnements réalisés pour en améliorer le matériel, sont donnes les renseignements les plus précis. Deux types de radio-goniometres ont été-employés aux armées: les goniométres a deux cadres fixes perpendiculaires, les goniométres & cadre mobile. Etant donné les avanta- Fes quote ‘la reception sur cadre, c'est ce dernier type qui retient Patiention de amateur. M. Barba examine la question de construction de ces cadres et indique diverses formules applicables. Le cadre plat préférable au cadre prismatique pour la précision des mesures! cu égard 4 la coincidence du plan des spires avec le plan. du cadre Pratiquement, on emploie les spirales plates pour les’ ondes courtes ev les prismes pour les ondes Tongues. Cette intéressante conférence quiillustrent, si l'on peut dire, des cartes et des vues qui circulent dans Pauditoire, vaut a son auteur d'unanimes applaudissements. M. Roger présente ensuite un redresseur coneu en vue de Puti ecte du. courant alte de secteur pour Pobtention de la tension de plaque nécessaire aux amplificateurs a lampes. Le fonctionnement de Pappareil, qui utilise une lampe ordinaire de =» Tepose la propriété qu'ont ces Jampes de ne permettre le passage du courant dlectrique que dans un seul sens. M. Roger fait remarquer que ce redres st impropre a la charge de batteries daccumulateuts de chauflage sité qwil débite n’étant que de Tordre du milliampére, Mai =e sans doute, pourrons-nous bientét. comme on Ta annoneé, employer le courant alternatif pour le chaulfage des filaments Dans cet ordre didées, M. Brégi décrit un dispositif qu'il a réalisé au cours d’essais sommaires pour chaufler les filaments. des lampes nplificateurs a résistances au moyen de courant alternati! de secteur abaissé « la tension conyenable par un transformateur. Ie montage consiste i mettre en derivation sur les filaments une grande résistance, et a raccorder le circuit de plaque en un point neutre au milieu de ceite résistance. Lorsque cette connexion est faite par curseur, exactement au point convenable, le bruit ronflant du secteur disparait, et il ne subsiste qu'une légere musique, a peine plus intense que celle qu’on percoit, d'ordinaire, dans les postes chauilés par accumulateurs et situé pres d'une rnative de lumiere. Dans le n® sa de La 1.S.F, Moderne et (Onde Herlzienne réunies a été publie une description des radio-blocs Brunet-Pelletier pour ep: teurs i Iampes. Ce sont ces appareils dont ordre du jour appelle la presentation, Nos collégues voudront bien, pour la documentation, s eporter 4 Particle cidessus indiqué, Sont également présentés : un haut-patleur microtelephonique (brevet Roussel-Chaudet), construit par M. Houssaye, ainsi qu'un condensateur air, de 0,003 Mf, de disposition nouvelle, et un petit condensateur réglable, concu et exécuté par M. Roussel, pour la liaison des div étages dans les amplificateurs a résistances. A propos d'un article publié dans Le Nature du & janvier 1921, M. Roussel appelle Pattention des chercheurs sur les proprietés piez électriques du sel de Scignette et leur application possible a la T.S.F. Certains cristaux hémiedriques, comme le quarz et la tourmaline, présentent la propriété de s'éléctriser sous Vinfluence de la chaleur Letude attentive de cette « pyro-dlectricité » a fait reconnaitre que Pelectrisation se lie Ctroitement a certaines Clongations et contractions des cristaux, et il a été tabli, par la suite, gu'inyersement la tension et la compression provoquent l'électrisation, Or, un physicien américain, M. Mc. Lean Nicolson, qui a étudié les proprietés pyro-éleetriques et piézo-dlectriques les cristaux de tartrate sodico-potassique, bien connu sous le nom de sel de Seigneite, a réalisé diverses experiences dun haut intérét, C'est ainsi qwun cristal, monté entre deux plaques @aluminium, accuse, s‘il est soumis a une torsion convenable, une ditfe- rence de potentiel qui peut aller jusqu’a 500 volts. Sous Faction d'un courant alternatif, le cristal entre en vibration et produit un son plus ou moins fort selon la tension appliquée. Recevant des courants téléphoniques, il les traduit en vibrations sonores et fonctionne comme télephone haut parleur. Un autre dispositif peut étre utilisé comme transmetteur et actionner i distance un écouteur ou un autre cristal. Hy a la une voie nouvelle ouverte aux expérimentateurs et notamment aux amateurs fi Avant de lever la séance, le président donne lecture dune lettre quelle M. Brunet, 30, "rue des Usines, @ Paris, informe qu'une ¢ de 10%. sera consentie nos si res sur les prix de son catalogue de T.S.F. Nous avons nent regu, avec cette Meme remise en faveur des membres de la société, le prix-courant de T.S.F. de lam Bouchet et Aubignat, 63, ruc de’ la Roquette, & Paris st prochaine séance aura lieu au. mois octobre. Le Secrétaire des séances: M. Quis Section Rouennaise de la S.F.E.T.S.F. Coue section, fondée depuis trois mois, compte actuellement quarante membres. Ses reunions ont lieu leptemier dimanche de chaque mois, salle du patronage scolaire, 34 bisysrue Saint-l.é, a Rouen Diverses questions seront traitées successivement par MM. Fromentin, Duchez, Delatue, Lerailley. Un petit cours de T.S.F. est fait par M. keller 7 les rapports administratifS par M. Drouin, Enfin, Vapparcillage d’amateur, les details de construction sont étuylies par M. Restout. A exposition du Travail de Sotteville-les-Rouen, la Section Rowennaise de T.S.F. a été classée hors concours pour sa presentation Wappareils, enti¢rement construits par des membres de la societ? ctatu moyen desquels furent données de nombreuses auditions pendant tout le cours de Pexpo- sition, Ces appareils seront présentés a la seance du mois prochain Le Seerélaire s A. Rustour. Radio-Club du Nord de la France Sous la présidence dé M. labbé Pinte, héros de ka T.S.F. dans le Nord sous occupation allemande, vréateur de VOsvan de France, journal clan destin dont Yedition valut Pemprisonnement ct la mort de plusicurs notabilites roubaisiennes, le Radin-Club du Nord de la France se compose des amateurs et professionnels de la ‘T.S.1°. de la région du Nord. Sa jondation, remomte au 14 janvier 121 et est doe a Vinitiative de MM. Bernast, négociant, et Desacytydt, comptable, qui assurent actuelle ment les fonctions, le premier, de sccretaire general, Ie second, de tresorier Président : M. Baudry, constructeur-electricien’: vice-presidents : MM. Libre, chef de laboratoire, et Gelembioski, ingenieur a PEnergic Electrique du Nord de la France : commissaires : MM. lerlie, Proniez, Vermvlen, stelain et Nameche. Absolument indépendant et sans aucun but commercial, le Radio-Clab du Noril de la France compte actuellement So membres et est agréé par le ministére de la Guerre depuis le 1 juillet. Son comite, compose de personnes comipétentes, organise des cours de T.S.F. et de lecture au son, dont un cours special de préparation militaire. Séance du 8 juin 1921 La construction d'un poste récepteur, qui sera installé au si¢ge social, est youd Une excursion au poste cétier de Dunkerque pendant la période des vacances est décidée. La formation dans le plus bref del projetéc. possible dune section Lilloise est Le Seeréiaire : A. Bennasr. ne officiel du Radio-Club du Nord dela Milleville, 8, rue de Roubaix, & Lille, et Moderne, or France, est en vente chez M.G. 36, rue de Tournai, a Tourcoing. BREVETS FRANCAIS ET ETRANGERS BREVETS FRANCAIS Réception des petites longueurs d’onde 501.511. 30 décembre 1918. Edwin Howard Armstrong. Méthode de réception d’oscillations de haute fréquence (1) La présente invention a pour objet un mode ow une méthode d mn des oscillations de haute fréquene n radiotélégraphie 0: io tcle. phonic, par exemple, mode de réception gui est particulitrément efficace lors~ quan recoit des ondes amorties ou non amorties de courte ongneur. Un autre résultat que donne Papplication de Vinvention est que, en raison de sa séleetivite, tes troubles causés par des signany indésirables, transmissions étrangtres ef para siles almosphériques, sont grandement réduits. On comprendra, d apres Pexplication qui ya suiyre, les diflicultés particu- ligres auxquelles obyie invention, On sail que tous les détecteurs perdent rapi~ dement leur sensibilité & mesure que déeroit la foree des signaux recus et que, quand la force des oscillations de haute fréquence tombe au-dessous d'un certain point, la facon dont un détecteur répond devient si faible qu'il est impossible de recevoir des signaux. L’application d’amplificateurs a basse fréquence. remédie a cela jusqu’é un certain point , mais le bruit inherent & l'emploi de tous les am= plificateurs 4 basse fréquence limite Papplication qu’on peut faire de Pampliti tion a basse fréquence. On sait également que I sensibilité d'un redresseur pour signaux faibles peut étre rétablie par application du principe de Phélérodyne ; est li gwune solution partielle da probleme, étant donné que cette mais ce méthode ne peut étre employée que dans certain lux Une solution pour remédier a laperte de sensibilité du détecteur pourles sig des courants de haute fréquence, avant d appliquer au détecteur, € é recon ily a quelque temps et on a proposé diverses dispositions d'amplificateurs 4 tubes a vide, & plusieurs étages, que I'on a emplayés avee suce’s, dans la pratique, pour une certaine échelle de Tongueurs Wondes. En’ raison de la capacité propre qui existe entre les ééments des tubes A vide, la difliculté de cette méthode d’amplitication augmente 4 mesure qu’aug- mente’la fréquence des oscillations 4 recevoir. On rencontre, dans le mode d'am- plification sus-inentionné deux difficultés principales : dabord, ily a tendance, de la part du systéme amplificateur, 4 des accrochages spontanés “i mesure que la fréquence augmente et, en second lies, il est impossible de faire fonctionner blement Mamplificateur 4 plus d'une fréquence sans étre obligé @avoir ‘un grand nombre de réglages. La limite pratique pour amplification tuelle, environ 100 metres, et l'on n’emploie pas maintenant © et 100 métres, & cause des diflicultés détecter. faibles consiste en l'ampl recours est, a Pheure de longueurs donde comprises ent qu'on éprouve a les amplifier et & les La présente invention offre un mode ou une méthode de réception qui fone- tionne indépendamment de la fréquence des oscillations incidentes et qui, par cveplable le texte de ee (1) Nous avons dit remettre en un francais & pen pris assez pen compréhen- brevet, qu e traduction de Voriginal anglais sible, C'est ainsi que « fréquence andible », par exemple, adit, par « araplitiud gible». — Malheurenx agents de brevets qui slevraicnt eomprendie et traduire ite en n'importe quelle Langue ‘ sujet t conséquent, permet d'utiliser des Jonguenrs onde inférieures A 100 metres et rend possible, en fait, Vemploi d’ondes de quelques métres de longucur, en sorte que fa communication radinclectrique par fatsceaun @éncrgie divigés devient une proposition pratique. Ce nouveau mode de ré plion consiste a convertir la fréquence des oscilla tions incidentes & une certaine valour prédétermince et plus basse de courant de haute fréquence ct fi faire passer le courant convert dans un amplili Von régle pour qu'il fonctionne bien i cette fréquence prédéterming avoir passé travers ampli cillations sont déieetées vt dée la maniére ordinaire. La fréquence intermédiaire est toujours supé fréquences audibles, et c'est I la seule condition méthode de conversion la plus recommandable est celle des batlements, ou des interferences, connue sous le nom de méthode hétérodyne, avec cette particularité que, dans le présent systéme, la fréquence de battement est toujours réglée a un point supé Fieur a Paudibilit jon des oscillations incidentes de haute fréquence A Ia fréquencs audible pout étre réalisée en plusieurs échelons, et a chaque echelon peut étre utilisé un amplificateur 4 plusieurs éiages. Le grand avantage de cette méthode est que la réaction du cété de sortie de Pamplificateur sur le coté d'entrée est supprimée, les fréquences étant entigrement différentes. Ul en résulte que la limite 3 feo ° x T 288 ° 10 a 6 eal ” na de principe de la méthode de conversion de freq par hetérorlynage préalable. qui a toujours éé imposée i V'amplification par ta tendance de Pampliti rochages sporitanés est supprimée et que des amplifications ex: grandes deviennent possibles. La figure 1 représente le schéma de principe de invention ; Les figures 2 et 3 montrent, on détail, une disposition de circuits et de tubes a vide par laquelle ce nouveau mode de réception peut étre réalisé ; La figure 4 représente un systéme dans lequel la conversion et 1 sont effectuées en deux échelons, ce qui permet dobtenir certain ci-apres expliqy Dans la figure bobine 7, Une induct La cony tour nx ssivement mplification aivantages la source des oscillations ineidentes est représentée par ce 2 ct une capacité. 7 forment un circuit accordé & ls fréquence des oscillations incidentes. Un redresseur 4, intercalé dans le circuit 3-5, convertit les courants combinés de l'énergie incidente et des oscillations locales venant de Ia source 6, Un couplage 5-7 sert a appliquer les oscillations converties Vamplificateur a haute fréquence & gui est réylé pour amplifier convenablement 4 une fréquence prédéterminée ; un détecteur g et des. 16 phones ro servent a détecter et 4 déceler énergie résultante, Un hetérodyne dis des tinct #1 est représenté couplé au circuit g-ro ot est utilisé lorsqu'ort rege ondes non amorties Au moyen de ce systéme de circuits et d’appareils on utilise comme il suit la méthode de réception qui fait Pobjetde Finvention, Les oscillations incidentes sony

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