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Les techniques du
Date de publication :
01 mars 2007 chauffage

Cet article est issu de : Construction et travaux publics | Techniques du bâtiment : le


second oeuvre et les lots techniques

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Les techniques du chauffage

1. Éléments physiologiques et physiques du confort........................ TBA2600 - 2


I – Aspect physiologique ............................................................................ — 2
A. Les températures des organes centraux et de la peau .................... — 2
B. Les réactions naturelles et artificielles au froid ................................ — 3
II – Notion de confort .................................................................................. — 3
A. Le bilan thermique du corps .............................................................. — 3
B. Les paramètres du confort.................................................................. — 4
C. Les ambiances équivalentes............................................................... — 4
D. La prise en compte spécifique du rayonnement solaire.................. — 5
III – Exemple ................................................................................................ — 6
2. Échanges thermiques ............................................................................. — 7
3. Localisation............................................................................................... — 8
I – Zones climatiques .................................................................................. — 8
A. Zones climatiques d’hiver .................................................................. — 9
B. Zones climatiques d’été ...................................................................... — 11
4. Différents types de chauffage............................................................. — 16
I – Chauffage divisé..................................................................................... — 16
II – Chauffage central .................................................................................. — 16
III – Chauffage mixte ................................................................................... — 17
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IV – Chauffage électrique intégré............................................................... — 19


V – Chauffage urbain .................................................................................. — 19
A. Définition et fonctionnement du chauffage urbain .......................... — 19
B. Chauffage central « urbain » .............................................................. — 19
C. Avantages et inconvénients ............................................................... — 19
5. Lois fondamentales................................................................................. — 20
I – Définition des principes de calcul ......................................................... — 20
A. Écoulement en masse......................................................................... — 20
B. Écoulement dans les tuyaux cylindriques......................................... — 21
II – Éléments de calcul des canalisations d’eau........................................ — 22

vant de choisir le mode de chauffage pour son habitation, de comparer


A les solutions existantes, offrons-nous une petite digression en débutant
par une approche un peu plus large et dans un premier temps moins tech-
nique. Le chauffage est avant tout une nécessité physiologique, car notre corps
doit se maintenir à une température constante. Cet état est possible grâce à la
production d’une chaleur interne et à des processus d’échanges avec le milieu
ambiant. Au final, nous en percevons une sensation ou non de confort, une
notion dont la part de subjectivité est évidente.
Pour dresser le bilan thermique d’un organisme, il faut prendre en compte
les échanges physiques par conduction avec les matériaux, par rayonnement
avec l’air, et par convection avec les surfaces. Ensuite, les phénomènes de res-
piration, perspiration et transpiration, et bien sûr le métabolisme, sont des flux
produits par le corps en interne, conduisant à des pertes d’énergie. Tous les
éléments des équations thermiques, ceux liés à la personne et ceux liés à
l’environnement, se quantifient, voire se mesurent, et permettent ainsi d’appré-
hender plus concrètement la notion de chauffage dans l’habitat.
Les échanges thermiques dans une construction dépendent des tempéra-
tures extérieures, qui sont fonction de la période de l’année, de la zone
climatique, mais également de l’exposition des façades. Divisé, central, mixte,
urbain, utilisant eau chaude sous basse pression, électricité ou fluide calopor-
teur, chaque type de chauffage possède avantages et inconvénients, ce qui les
rend parfois difficiles à départager.

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LES TECHNIQUES DU CHAUFFAGE

1 Éléments physiologiques
et physiques du confort

I - ASPECT PHYSIOLOGIQUE fournie. Cette proportion est d’ailleurs variable. La chaleur


dégagée est d’autant plus grande que l’individu est moins entraîné
au travail qu’il exécute. Quoi qu’il en soit, considéré sous l’angle
La nécessité principale du chauffage est de nature physiolo- d’une simple machine thermique, le corps humain n’offrirait qu’un
gique. De manière très générale, la vie ne peut prendre bien piètre rendement.
naissance et s’entretenir que dans un intervalle de tempéra-
tures assez étroit et variable selon les espèces, en moyenne Le dégagement quotidien de chaleur, plus élevé chez l’homme
quelques dizaines de degrés Celsius. que chez la femme, varie donc suivant l’énergie musculaire
fournie. Il va de 6 300 kilojoules pour une femme totalement
Plus particulièrement, l’homme, comme tous les mammifères, au repos, à plus de 25 000 kilojoules chez un travailleur de
est un être homéotherme, c’est-à-dire que son organisme se force masculin.
maintient à une température constante, qu’il entretient, dans
une ambiance à température variable, par une production de
chaleur interne et par des échanges avec le milieu. 4. Chaleur par rayonnement des objets

Outre la chaleur qu’il produit, le corps reçoit aussi de la chaleur


par rayonnement des objets plus chauds que lui, en particulier
A. Les températures des organes centraux et de la du soleil et des appareils de chauffage.
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peau
Enfin, mais c’est beaucoup plus rare, il peut en recevoir du
Seuls les organes centraux ont une température relativement contact de l’air ambiant, si la température de celui-ci dépasse
constante. Elle s’élève de 36 °C à la fin de la nuit, jusqu’à celle du corps. Le sens du gradient de température, signalé
37,5 °C environ à la fin de la journée, pour redescendre plus haut, entre les organes centraux et la périphérie, est alors
ensuite pendant le sommeil. inversé.

1. Principes 5. Autres sources de chaleur

La peau se trouve le plus souvent à une température sensible- D’autre part, le corps cède de la chaleur au milieu ambiant par
ment plus basse, variable suivant la température extérieure, entre diverses voies :
28 et 34 °C. Il s’établit ainsi, des organes centraux vers la péri-
phérie, sur une épaisseur d’environ 3 cm, un gradient de • par radiation vers les objets plus froids qui l’entourent, et en
température par lequel s’effectuent les échanges régulateurs. particulier vers les murs des locaux ;
• par conduction entre les pieds et le sol ;
2. Processus d’échanges physiologiques
• par convection entre la peau et l’air : l’air s’échauffe au contact
Sans entrer d’ores et déjà dans l’étude des mécanismes physi- de la peau, circule en laissant la place à d’autres molécules,
ques des échanges thermiques, qui seront analysés etc. Les échanges sont d’autant plus importants que l’écart en-
ultérieurement, il est intéressant pour les techniciens du chauf- tre la température de la peau et celle de l’air est plus grand ;
fage d’examiner rapidement les processus d’échanges mis en
œuvre par le corps humain pour assurer cette régulation. Cette • par évaporation respiratoire : l’air aspiré, plus ou moins humi-
connaissance sera fort utile pour la compréhension de notre art. de, est expiré à 37 °C et saturé d’eau, chaque gramme d’eau
extraite à l’organisme absorbe, pour sa vaporisation 2,42 kilo-
joules. La quantité d’eau rejetée varie avec l’humidité
3. Chaleur par oxydation des composants alimentaires atmosphérique : en moyenne, la perte quotidienne est de
800 kilojoules (sans compter la chaleur qui correspond à l’élé-
La majeure partie de l’énergie utilisée par le corps humain provient
vation de la température de l’air expiré de l’ambiance jusqu’à
de l’oxydation, par l’oxygène respiré, des composants alimen-
37 °C) ;
taires. Ces derniers, quelle que soit la catégorie parmi lesquelles
on les classe habituellement – glucides, lipides et protéines – sont • enfin, par évaporation cutanée qui présente deux formes :
extrêmement riches en atomes d’hydrogène et de carbone, dont
l’oxydation en vapeur d’eau, et en anhydride carbonique, s’accom- – la perspiration insensible, qui est une lente diffusion d’eau à
pagne, comme toute combustion, d’un dégagement d’énergie. travers l’épiderme, de 600 à 800 ml par jour, ce qui correspond
Celle-ci est employée, pour une part, à l’entretien du fonctionne- à 1 700 kilojoules environ ;
ment des organes, pour une autre, au travail mécanique fourni par – la transpiration, qui est une sécrétion, par les glandes de la
les muscles. Cependant, la plus grande partie est transformée en peau, d’eau accompagnée de chlorure de sodium, d’urée et
chaleur et contribue ainsi à l’entretien de la température centrale. d’acide lactique : chaque litre sécrété absorbe 2 430 kilojoules,
Il est à noter d’ailleurs que les contractions musculaires s’accom- à condition d’être évaporé, c’est-à-dire de n’être pas essuyé
pagnent elles-mêmes de dégagements de chaleur importants, qui et de ne pas ruisseler, ce qui montre là aussi l’importance de
équivalent approximativement au triple de l’énergie mécanique l’humidité atmosphérique.

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L’organisme dispose enfin de récepteurs thermiques au • par conduction avec les matériaux que nous touchons ;
niveau de la peau, qui le renseignent sur la température de
celle-ci, et au niveau du cerveau (plus précisément de l’hypo- • par convection avec l’air environnant ;
thalamus, qui est la région située à la partie inférieure du
• par rayonnement avec les surfaces qui nous entourent.
diencéphale et qui est le siège de nombreuses fonctions végé-
tatives). Les récepteurs de l’hypothalamus captent la Ces échanges ont lieu soit directement avec la peau dont la
température du sang. Les informations des détecteurs cutanés température se situe entre 32 et 35 °C environ, ou avec la
sont elles-mêmes transmises à l’hypothalamus. peau au travers du vêtement.
Mais le corps est vivant et cela implique d’autres types d’échanges
B. Les réactions naturelles et artificielles au froid avec l’extérieur qui interviennent dans le bilan thermique :
• la respiration : nous expirons de l’air autour de 35 °C et saturé
Rôle de l’hypothalamus – L’hypothalamus se comporte comme d’humidité alors que nous l’avons inspiré à une température et
un ordinateur naturel : il exploite les informations des capteurs et une hygrométrie moindres ;
commande les réactions de réponse au chaud et au froid, par les-
quelles il maintient la régularité de la température centrale. • la perspiration : en permanence, insensiblement, au travers
de la peau, nous évacuons de l’humidité car la pression de va-
Réactions artificielles au froid – Contre le froid, nous aidons peur partielle est plus forte à l’intérieur du corps qu’à
la nature par des moyens artificiels comme les vêtements, et l’extérieur ; entre ce phénomène et le précédent, nous élimi-
la réponse de l’organisme fait le reste. nons en moyenne un litre d’eau par jour ;
Les vêtements limitent les pertes de chaleur vers l’ambiance, • la transpiration : dans un environnement chaud, les pores se-
par radiation, conduction et convection : ils agissent par l’effet crètent de la sueur qui affleure à la surface de la peau et qui, en
d’isolation qui est propre à leur matière, mais surtout par l’air s’évaporant, provoque un rafraîchissement ; naturellement, il
qu’ils emprisonnent, ce qui explique l’efficacité des matériaux faut que cette sueur puisse s’évaporer, donc que l’air extérieur
qui en enferment beaucoup, tels que la laine ou la fourrure. ne soit pas trop humide ; à température égale, un air humide
Réactions naturelles au froid – Ensuite, les réactions natu- est beaucoup plus inconfortable qu’un air sec :
relles, commandées par l’hypothalamus, entrent en jeu : • le métabolisme : le métabolisme est l’ensemble des transfor-
• la production de chaleur interne est accrue ; mations subies dans l’organisme, en particulier par la nourritu-
re, et qui aboutit à une réserve d’énergie qui permet au corps,
• le froid provoque une sensation de faim, c’est-à-dire un be- d’une part de fournir un effort physique, d’autre part de dégager
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soin de nourriture ; en permanence la quantité de chaleur nécessaire pour se


maintenir à 37 °C. Le métabolisme dépend essentiellement de
• le combustible ; l’activité et le tableau 1 en donne les ordres de grandeur.
• les vaisseaux sanguins de la circulation cutanée diminuent de
section, ce qu’on appelle une vasoconstriction. Cela provoque un Tab. 1 – Métabolisme moyen selon l’activité pour un adulte
refroidissement de la peau, donc une diminution des échanges
avec l’air ambiant (à l’exception pourtant de quelques régions du Activité Métabolisme (W)
corps exposées au gel telles que mains, pieds, oreilles et face, qui
sont l’objet, à l’inverse, d’une vasodilatation qui réchauffe) ; Sommeil 70
• des contractions musculaires plus ou moins incontrôlées. On Assis au repos 100
a vu qu’elles s’accompagnent d’un dégagement de chaleur :
successivement se produisent une augmentation du tonus Debout au repos 125
musculaire, la contraction des muscles cutanés qui comman- Marche à 4 km/h 250
dent le soulèvement des poils (c’est le phénomène de « chair
de poule »), les frissons et les tremblements ; Marche à 6 km/h 360
• enfin le besoin d’un exercice musculaire actif. Travail industriel :
– léger 180/350

II - NOTION DE CONFORT – modéré 350/500


– lourd 500/700
Le confort est un concept flou qui englobe de nombreux élé-
ments et dans lequel entre une part importante de subjectivité.
Le confort thermique est déjà une notion plus précise et plus 2. Équilibre thermique
restreinte qui peut se définir au mieux par la négative : n’avoir
Pour que la température se maintienne à 37 °C, il faut que
ni chaud ni froid. Bien que non spécifiquement solaire, c’est
l’ensemble des flux produits intérieurement et ceux qui transi-
une idée qu’il faut garder présente à l’esprit quand on conçoit
tent de l’extérieur vers le corps soient égaux à ceux que le
des bâtiments solaires car le rayonnement peut très vite
corps dégage vers l’extérieur.
devenir source d’inconfort.
Flux de chaleur – Certains flux de chaleur sont à sens
unique :
A. Le bilan thermique du corps
• le métabolisme est toujours produit à l’intérieur du corps ;
1. Les échanges thermiques • la transpiration, la perspiration et la respiration représentent
toujours une perte d’énergie pour le corps ;
Le corps doit se maintenir à 37 °C dans un environnement
variable qui lui impose des échanges thermiques qu’il ne contrôle • les autres échanges (conduction, convection et rayonnement)
pas. Il y a d’abord les échanges thermiques classiques : dépendent des conditions de l’environnement.

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Traduction de l’équilibre thermique du corps – L’équilibre la paroi i est vue du point. Comme la somme des angles
thermique du corps se traduit par (cf. Tab. 1) : solides fait 4 π, la somme de tous les facteurs de pondération
fait 1. Les facteurs de pondération dépendent exclusivement
Métabolisme – respiration – perspiration – transpiration ± con- de la position du point par rapport aux différentes parois ;
duction ± convection ± rayonnement = 0. quand un point devient très proche d’une paroi, son poids tend
vers 1/2. C’est ce qui explique la sensation de « paroi froide »
3. Les régulations près d’un vitrage en hiver : la température superficielle d’un
vitrage est très inférieure à celle des autres parois et, près du
Quand l’équilibre thermique n’est pas réalisé, le corps dispose vitrage, la température moyenne de rayonnement baisse, tra-
de deux moyens de régulation essentiels : duisant un bilan radiatif plus déficitaire.
• si le bilan est positif, nous avons chaud et le corps produit de En fait, il est difficile d’assimiler le corps humain à un point à
la transpiration automatiquement (processus inconscient) ; l’intérieur d’une pièce : les facteurs de pondération dépendent
alors non seulement du point dans la pièce, mais aussi de la
• si le bilan est négatif, nous avons froid et le seul terme qui position du corps, assis ou debout.
puisse rétablir l’équilibre est le métabolisme ; ceci n’est pas
automatique, c’est un acte conscient : il faut « s’agiter » et ce
n’est pas toujours possible.
C. Les ambiances équivalentes
Le métabolisme fonctionne aussi en sens inverse : on peut
avoir trop chaud quand il est élevé et rétablir l’équilibre ther- Ce sont des combinaisons des quatre paramètres du confort
mique en le diminuant. lié à l’environnement qui provoquent le même bilan thermique.
Par exemple, pour une ambiance un peu chaude, à 30 °C, une
température d’air un peu supérieure sera compensée par une
B. Les paramètres du confort vitesse d’air un peu plus grande accélérant les échanges par
convection ou par une hygrométrie un peu plus faible amélio-
Ce sont les éléments qui interviennent dans l’équation du bilan rant le rafraîchissement dû à la transpiration.
thermique : deux sont liés à la personne et quatre à
l’environnement. Autour des températures de confort, l’humidité joue un rôle
modeste, et une hygrométrie de 40 ou 60 % ne modifie pas
beaucoup le bilan final.
1. Les paramètres de la personne
La figure 1 donne les conditions d’équilibre, pour une tenue
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Le premier est le métabolisme : une unité a été définie pour de 1 clo et une activité sédentaire assise ; l’hygrométrie est
le métabolisme : c’est le met qui vaut 58 W/m2. La surface fixée à 50 % et les trois paramètres pris en compte sont la
moyenne pour un individu est d’environ 1,8 m2 ; le met corres- température d’air, la température moyenne de rayonnement et
pond donc à environ 100 W. la vitesse d’air. Pour une vitesse d’air nulle ou très faible, qui
correspond aux conditions intérieures pour une pièce non cli-
Le second est le vêtement dont l’unité de mesure qui repré- matisée, la température de confort est Tα = Tm.r = 23 °C. On
sente la résistance thermique est le clo (de l’anglais « cloth ») ; est loin des 19 °C réglementaires.
le clo vaut 0,155 m2.°K/W. 1 clo correspond à une tenue stan-
dard d’hiver, pour l’intérieur, dans les pays européens et nord- Autour de ce même équilibre, une baisse de 1°C de Tα est
américains. Le vêtement modifie profondément les échanges compensée par une hausse de 1,5 °C environ de Tm.r ; il est
thermiques avec l’environnement : il représente une protection alors possible de définir une température résultante, valable
au froid, mais aussi une protection au rayonnement trop autour de la zone de confort, et pour une vitesse d’air nulle :
intense (solaire ou industriel).

2. Les paramètres de l’environnement

Le premier, essentiel, est la température de l’air, dite tempé- Compte tenu des précisions de ce type de calcul, il suffit de
rature sèche, dont dépendent les échanges par convection. retenir que c’est la moyenne entre la température d’air et la
température moyenne de rayonnement qui intervient. Naturel-
Le second est la vitesse de l’air qui intervient sur le même type lement, ceci n’est plus vrai pour une vitesse d’air plus
d’échange, en accentuant la convection. importante où les échanges convectifs prennent plus d’impor-
tance au détriment des échanges radiatifs.
Le troisième est la teneur en eau de l’air qui intervient dans
tous les échanges évaporatifs ; on préfère la pression partielle Les considérations précédentes ont été utilisées dans les
de vapeur d’eau car elle entre directement dans les équations. maisons solaires passives, isolées par l’extérieur, où les
murs qui ont capté le soleil dans la journée peuvent être
Le quatrième est la température moyenne de rayonnement qui
plus chauds que l’air dans la soirée ; il est alors possible
pilote les échanges par radiation : c’est la température
d’être confortable avec des températures d’air à 17 °C et
moyenne des parois qui, si toutes les parois avaient la même
des températures de murs à 21 °C. Dans un chauffage tra-
température, provoquerait le même bilan radiatif.
ditionnel où c’est l’air qui est chauffé, les températures des
Il est à noter cette dernière définition : pour un point, à l’inté- parois sont généralement un peu inférieures à celles de
rieur d’une pièce, cette température s’exprime de façon simple l’air. On retrouve, par contre, un phénomène analogue avec
(en supposant les émissivités de toutes les parois pour le le plancher chauffant, qui élève la T m.r et permet d’atteindre
RGLO égales) : le confort pour des températures d’air un peu plus basses.
Enfin, considérons le cas d’une résidence secondaire ou de
n’importe quel immeuble à usage intermittent. À la relance
du chauffage, si l’immeuble est isolé par l’intérieur, la tem-
pérature de l’air monte rapidement, et les parois, légères,
En fait, la température à la puissance 4 de chaque paroi i est se mettent rapidement à la même température : la T m.r rat-
trape rapidement Tα ; au contraire, dans une maison
pondérée par le facteur ; Ω étant l’angle solide sous lequel
ancienne à murs lourds, l’air va se chauffer rapidement,

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mais la température superficielle des murs va mettre des


heures à monter ; au bout de trois heures, le thermomètre
indique peut-être une température d’air égale à 19 °C, mais
la Tm.r risque d’être encore en dessous de 10 °C et on est formule dans laquelle :
très loin du confort. Finalement, pour une résidence secon- • Pinc est la puissance incidente de la source à haute tempéra-
daire, mieux vaut une isolation par l’intérieur, si on compte ture en W/m2,
l’utiliser parfois en hiver, ou alors, si elle est conçue solaire,
il faut que le solaire puisse chauffer en l’absence des habi- • avet le coefficient d’absorption moyen des vêtements,
tants et la maison fermée.
• et f le facteur de projection du corps ; ce facteur de projec-
tion est le rapport entre la surface du corps projetée sur un
plan perpendiculaire au rayonnement et la surface totale du
corps. Ce facteur dépend de la position – assis ou debout –
et de la direction du rayonnement – hauteur et azimut par
rapport au corps – ; il varie de 0,16 à 0,32 pour un rayonne-
ment allant de 60° à 15° de hauteur.
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Fig. 1 : Température et vitesse d’air, et température moyenne de rayonnement qui satis-


font l’équation du confort (hygrométrie à 50 %) pour un adulte assis habillé en tenue
d’hiver standard à l’intérieur (© Éditions T.I.).

D. La prise en compte spécifique du rayonnement


solaire

Lorsqu’il y a du rayonnement solaire, ou une cheminée, ou un


chauffage gaz infra-rouge, enfin, tout type de chauffage à
haute température mais localisé, il existe une dissymétrie dans
les échanges radiatifs. Au-delà du fait que cette dissymétrie
peut être gênante ou non, il est possible de l’intégrer dans le
bilan thermique.

Le mode le plus simple est de chercher la température


moyenne de rayonnement équivalente, c’est-à-dire celle qui
fournirait le même bilan radiatif sans la source à haute tem-
pérature et dans un environnement homogène. Cette
température moyenne de rayonnement équivalente (Tm.r équi- Fig. 2 : Température moyenne de rayonnement équivalente en fonction de la tempéra-
valente) est donnée à la figure 2 en fonction de la Tm.r réelle ture moyenne de rayonnement réelle et de la puissance solaire absorbée (© Éditions
et de la puissance absorbée par le corps (en W/m2) : T.I.).

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III - EXEMPLE le rayonnement direct peut devenir une source de gêne très
importante.
Un rayonnement solaire de 700 W/m2 avec un coefficient avet Pour conclure, il faut revenir sur la notion même de confort : une
de 0,5 et un coefficient f de 0,25 fait passer la Tm.r de 20 °C température homogène et l’absence de sensation de chaud ou
à une Tm.r équivalente de 35 °C. On comprend qu’il puisse de froid. Avec cette définition, la cheminée est le plus mauvais
faire chaud dans une serre même si la température de l’air moyen de chauffer. Il semble cependant avoir beaucoup
à l’ombre n’est que de 20 °C. Cet ordre de grandeur est d’adeptes. Il en est de même des bâtiments conçus pour capter
important à garder en mémoire : le rayonnement solaire le soleil : la diversité des ambiances avec des lieux chauds et des
représente une puissance très importante quand il est capté lieux plus frais, c’est plus que le confort, c’est l’agrément. Et avoir
directement. En particulier, dans des lieux où il n’est pas pos- trop chaud dans une serre en hiver, quand le 19 °C paraît un peu
sible de se déplacer comme les écoles ou les bibliothèques, juste, c’est du plaisir ! Il suffit d’essayer pour s’en convaincre.
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2 Échanges thermiques

Rayonnement électromagnétique – La chaleur peut voyager corps (air, eau, etc.) se réchauffe et se dilate, ce qui entraîne
dans le vide, portée par une onde électromagnétique. On un accroissement, un agrandissement du volume de fluide en-
connaît le rayonnement du soleil et sa lumière voyage jusqu’à vironnant déplacé (poussée d’Archimède). Un mouvement de
la terre en un peu plus de huit minutes. montée du fluide au-dessus de la source chaude amorce la cir-
culation du fluide. Le fluide chaud est transporté jusqu’au corps
Tout corps chauffé émet un rayonnement électromagnétique : froid et lui communique une partie de son énergie thermique.
les couches extérieures du soleil ont une température de Un transport de chaleur s’établit ainsi entre la source chaude et
5 870 K et émettent un rayonnement dont l’étendue spectrale l’objet froid ;
correspond essentiellement à la partie visible du spectre élec-
tromagnétique. Le filament chauffé d’une lampe à • la convection forcée : le fluide est mis en mouvement par des
incandescence émet également une assez forte lumière forces extérieures. Un dispositif mécanique force le mouve-
visible. Tout objet chaud dans une pièce froide émet plus de ment de circulation du fluide. La chaleur qui s’échange entre
lumière qu’il n’en reçoit de l’extérieur et se refroidit progressi- objets à températures différentes peut se transmettre par sim-
vement. Dans une pièce où tous les objets sont en équilibre ple contact matériel.
thermique, chacun émet exactement l’énergie qu’il reçoit des
autres. Conduction – Lorsque deux corps solides sont en contact,
Convection – La convection est le mouvement d’un fluide dû l’un chaud et l’autre froid, les molécules du corps chaud, à
à la variation de température et le mode de transport d’énergie l’interface de contact, entrent en collision avec celles du corps
dans lequel la chaleur est entraînée par un fluide en mouve- froid et leur communiquent une fraction de leur énergie ciné-
ment. On distingue : tique. Les molécules du corps froid, d’abord à l’interface, puis
de proche en proche, de plus en plus loin en profondeur, pren-
• la convection naturelle : le fluide est mis en mouvement par la nent un mouvement plus rapide et le corps froid s’échauffe.
poussée d’Archimède due à la variation de densité liée à La rapidité avec laquelle l’énergie passe du corps chaud sur
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l’échauffement. La convection naturelle transfère la chaleur le corps froid par ce processus est essentiellement fonction de
d’un corps chaud à température tl à un corps froid à températu- la différence des températures de la source et du récepteur,
re t2. Au contact du corps chaud, le fluide en contact avec le et de la conductivité thermique de ces corps.

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3 Localisation

(Suite)
I - ZONES
Zones climatiques hiver et été

CLIMATIQUES
Département Zone été Zone hiver
Le découpage des départements en zones climatiques hiver
et été est indiqué au tableau 1. Les corrections à apporter en 26 Drôme Ed H2
raison de l’altitude sont décrites au tableau 2. 27 Eure Ea H1
En ce qui concerne l’ensoleillement et les zones H1, H2 et H3, 28 Eure-et-Loir Eb H1
les valeurs retenues sont celles de la zone d’origine, quelle
que soit l’altitude. 29 Finistère Ea H2
30 Gard Ed H3
Tab. 1 – Zones climatiques hiver et été
Zones climatiques hiver et été
31 Garonne (Haute-) Ec H2
Département Zone été Zone hiver 32 Gers Ec H2

01 Ain Ec H1 33 Gironde Ec H2

02 Aisne Ea H1 34 Hérault Ed H3

03 Allier Ec H1 35 Ille-et-Vilaine Ea H2
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04 Alpes-de-Haute-Provence Ed H2 36 Indre Eb H2

05 Alpes (Hautes-) Ed H1 37 Indre-et-Loire Eb H2

06 Alpes-Maritimes Ed H3 38 Isère Ec H1

07 Ardèche Ed H2 39 Jura Ec H1

08 Ardennes Eb H1 40 Landes Ec H2

09 Ariège Ec H2 41 Loir-et-Cher Eb H2

10 Aube Eb H1 42 Loire Ec H1

11 Aude Ed H3 43 Loire (Haute-) Ec H1

12 Aveyron Ec H2 44 Loire-Atlantique Eb H2

13 Bouches-du-Rhône Ed H3 45 Loiret Eb H1

14 Calvados Ea H1 46 Lot Ec H2

15 Cantal Ec H1 47 Lot-et-Garonne Ec H2

16 Charente Ec H2 48 Lozère Ed H2

17 Charente-Maritime Ec H2 49 Maine-et-Loire Eb H2

18 Cher Eb H2 50 Manche Ea H2

19 Corrèze Ec H1 51 Marne Eb H1

2A Corse-du-Sud Ed H3 52 Marne (Haute-) Eb H1

2B Haute-Corse Ed H3 53 Mayenne Eb H2

21 Côte-d’Or Ec H1 54 Meurthe-et-Moselle Eb H1

22 Côtes-d’Armor Ea H2 55 Meuse Eb H1

23 Creuse Ec H1 56 Morbihan Ea H2

24 Dordogne Ec H2 57 Moselle Eb H1

25 Doubs Ec H1 58 Nièvre Eb H1

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(Suite) Zones climatiques hiver et été

Tab. 2 – Corrections en raison de l’altitude


Département Zone été Zone hiver
Pour Pour
59 Nord Ea H1 une construction une construction
Zone indiquée
située entre 400 m située à plus
60 Oise Ea H1 en fonction
et 800 m d’altitude, de 800 m d’altitude,
du département
zone à prendre zone à prendre
61 Orne Ea H1
en compte en compte
62 Pas-de-Calais Ea H1
Ea Ea Ea
63 Puy-de-Dôme Ec H1
64 Pyrénées-Atlantiques Ec H2 Ea Ea Ea

65 Pyrénées (Hautes-) Ec H2 Ec Eb Ea
66 Pyrénées-Orientales Ed H3 Ed Ec Ea
67 Rhin (Bas-) Eb H1
H1 H1 H1
68 Rhin (Haut-) Eb H1
H2 H2 H1
69 Rhône Ec H1
70 Saône (Haute-) Eh H1 H3 H3 H2

71 Saône-et-Loire Ec H1
72 Sarthe Eb H2 A. Zones climatiques d’hiver
73 Savoie Ec H1
Trois zones climatiques d’hiver – Les échanges thermiques
74 Savoie (Haute-) Ec H1 dans un bâtiment dépendent des températures extérieures qui
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sont fonction de la situation géographique.


75 Paris (Ville de) Eb H1
76 Seine-Maritime Ea H1 La France est découpée en trois zones climatiques d’hiver
désignées par : Hl, H2, H3, qui conditionnent les prescriptions
77 Seine-et-Marne Eb H1 réglementaires.

78 Yvelines Eb H1 Les conditions d’échanges thermiques sont précisées par des


conditions extérieures et des conditions intérieures.
79 Sèvres (Deux-) Eb H1
80 Somme Ea H1 Conditions extérieures – Elles concernent :

81 Tarn Ec H2 • la température minimale de base correspondant à la situation


climatologique du lieu ;
82 Tarn-et-Garonne Ec H2
83 Var Ed H3 • la correction de cette température pour tenir compte de
l’altitude ;
84 Vaucluse Ed H2
• les facteurs susceptibles d’apporter une modification du coef-
85 Vendée Eb H2
ficient de transmission globale ;
86 Vienne Eb H2
• l’orientation pour l’ensoleillement ;
87 Vienne (Haute-) Ec H1
• l’éventement pour l’augmentation des échanges par
88 Vosges Eb H1
convection ;
89 Yonne Eb H1
• le voisinage de locaux chauffés ou non.
90 Belfort (Territoire de) Eb H1
Conditions intérieures – Outre les températures de base
91 Essonne Eb H1
pour les locaux d’usage courant, il faut tenir compte des
92 Hauts-de-Seine Eb H1 cahiers des charges qui peuvent être imposés pour des
usages particuliers.
93 Seine-Saint-Denis Eb H1
Classe d’exposition – Il existe quatre classes d’exposition
94 Val-de-Marne Eb H1 (cf. Tab. 3), Ex à Ex4, qui sont fonction de la région, de la situa-
95 Val-d’Oise Eb H1 tion, de la hauteur au-dessus du sol et de l’abri par rapport au
vent.

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Tab. 3 – Classes d’exposition

Façades
Façades non abritées
Hauteur abritées
des fenêtres
au-dessus Régions 1, 2 et 3 Régions 1 et 2 Région 3 Régions 1 et 2 Région 3
du sol
Situations a et b Situations a et b Situation c Situations a et b Situation d Situation c

Inférieure à 6 m Ex1 Ex1 Ex1 Ex2 Ex2


6 à 18 m Ex1 Ex1 Ex2 Ex2 Ex3
18 à 28 m Ex1 Ex2 Ex2 Ex3 Ex4
28 à 50 m Ex2 Ex3 Ex3 Ex4
50 à 100 m Ex3 Ex3 Ex4 Ex4

Régions dites « climatiques » – La carte (cf. Fig. 1) et le • situation d : constructions isolées en bord de mer ou dans les
tableau 1 localisent les trois régions H1, H2, H3 : villes côtières lorsqu’elles se trouvent à une distance du littoral
inférieure à quinze fois leur hauteur, et à condition qu’il s’agisse
• H1 correspond à la région est et nord ; d’une façade non abritée. En ce qui concerne l’ensoleillement,
• H2 correspond à la région océanique et l’arrière-pays les valeurs retenues sont celles de la zone d’origine, quelle que
méditerranéen ; soit l’altitude.
Hauteur des bâtiments – La hauteur des bâtiments de 0 à
• H3 correspond à la région méditerranéenne.
.I)clm
dtonsT
É
hiver(©
aqu’
Z
100 m est partagée en cinq tranches conformément au
Situations – Les situations sont désignées par les lettres a, tableau 2, à la première colonne.
b, c, d :
Abri – On distingue les façades abritées et non abritées selon
• situation a : intérieur des grands centres urbains ; leur position par rapport au sol ou aux autres constructions
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(cf. Fig. 2).


• situation b : villes petites ou moyennes, ou périphérie des
grands centres urbains ; Zones des températures extérieures de base – La carte
(cf. Fig. 3) et le tableau 4 indiquent les températures exté-
• situation c : constructions isolées en rase campagne ; .I)m
T
É
faç(©
ositndeP
péruxb
rieures de base par région.

Températures extérieures de base


Tab. 4 – Températures extérieures de base

Températures extérieures de base en °C pour les températures au niveau de la mer T de :


Altitude en m
– 4 °C – 5 °C – 6 °C – 8 °C – 9 °C – 10 °C – 12 °C – 15 °C

0 à 200 –4 –5 –6 –8 –9 – 10 – 12 – 15
201 à 400 –5 –6 –7 –9 – 10 – 11 – 13 – 15
401 à 500 –6 –7 –8 – 10 – 11 – 12 – 14 – 16
501 à 600 –6 –7 –9 – 11 – 11 – 13 – 15 – 17
601 à 700 –7 –8 – 10 – 12 – 12 – 14 – 16 – 18
701 à 800 –7 –8 – 11 – 13 – 15 – 17 – 19
801 à 900 –8 –9 – 12 – 14 – 16 – 18 – 20
901 à 1 000 –8 –9 – 13 – 15 – 17 – 19 – 21
1 001 à 1 100 – 10 – 14 – 16 – 18 – 20 – 22
1 101 à 1 200 – 10 – 17 – 19 – 21 – 23
1 201 à 1 300 – 11 – 18 – 20 – 22 – 24
1 301 à 1 400 – 11 – 19 – 21 – 23 – 25
1 401 à 1 500 – 12 – 20 – 22 – 24 – 25
1 501 à 1 600 – 12 – 21 – 23 – 12
1 601 à 1 700 – 13 – 22 – 24 – 13
1 701 à 1 800 – 13 – 23 – 25 – 13

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(Suite) Températures extérieures de base

Températures extérieures de base en °C pour les températures au niveau de la mer T de :


Altitude en m
– 4 °C – 5 °C – 6 °C – 8 °C – 9 °C – 10 °C – 12 °C – 15 °C

1 801 à 1 900 – 14 – 24 – 26 – 14
1 901 à 2 000 – 15 – 25 – 27 – 15
2 001 à 2 100 – 15 – 26 – 28 – 15
2 101 à 2 200 – 16 – 27 – 29 – 16
2 201 à 2 400 – 16 – 28 – 30 – 16
2 401 à 2 600 – 17 – 29 – 30 – 17
2 601 à 2 800 – 18 – 30 – 30 – 18
2 801 à 3 000 – 19 – 30 – 30 – 19
Plus de 3 000 – 20 – 30 – 30 – 20

Corrections des températures en altitude – La France est B. Zones climatiques d’été


divisée en trois zones climatiques d’hiver, pour permettre le
calcul des installations de chauffage. Ces zones sont elles- La nouvelle réglementation crée quatre zones climatiques
mêmes divisées en régions, en fonction des données statisti- d’été désignées par Ea, Eb, Ec et Ed (cf. Fig. 4).
ques météorologiques. La carte des températures extérieures
de base indique les températures au niveau de la mer ; elle Zonage par départements – Le zonage d’été est indiqué au
doit être corrigée en fonction de l’altitude. tableau 1.
Correction en fonction de l’altitude – La qualification de la
Exemple zone doit être corrigée en fonction de l’altitude du site
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(cf. Tab. 2).


Pour une construction située dans les Hautes-Alpes à
1 150 m d’altitude, la carte indique une température de base
T de – 10 °C, la correction se lit dans le tableau 4, qui indique
une température à 1 150 m de – 19 °C.

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Fig. 1 : Zones climatiques d’hiver (© Éditions T.I.).

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Fig. 2 : Position des façades (© Éditions T.I.).

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Fig. 3 : Températures extérieures de base (© Éditions T.I.).

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Fig. 4 : Zones climatiques d’été (© Éditions T.I.).

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4 Différents types de chauffage

I - CHAUFFAGE DIVISÉ d'un immeuble. La chaleur est transmise aux diverses pièces
par des fluides circulant dans des canalisations et elle est
ensuite dissipée dans ces pièces au moyen de radiateurs.
Il existe plusieurs manières de fournir aux locaux l'énergie
calorifique nécessaire pour maintenir l'équilibre de leur Les fluides véhiculaires, dits caloporteurs, sont détaillés dans
température. les paragraphes suivants :
Types de générateurs – La chaleur nécessaire à chacune • Eau chaude basse pression
des pièces du local est produite par un générateur particulier. L'eau réchauffée dans les générateurs à une température
d'environ 90 °C, plus rarement jusqu'à 110 °C sous pression
Il y a donc, en principe, une génération par pièce, entre maximale de 0,5 bar, est amenée jusqu'aux corps de chauffe,
chacune desquelles il n'existe aucune distribution (sauf pour où elle se refroidit en cédant sa chaleur à l'atmosphère par
quelques pièces annexes telles que vestibules, couloirs, W-C, convection, et aux parois par radiation. Chaque litre d'eau cède
qui reçoivent leur chaleur par déplacement d'air par les portes très approximativement une kilocalorie par degré de refroidis-
intérieures). sement, c'est-à-dire 4,19 kilojoules.
La circulation peut être assurée par thermosiphon : l'eau
Ces générateurs peuvent être :
réchauffée, de densité moindre que l'eau refroidie, s'élève dans
• des cheminées à foyer ouvert, alimentées au bois ou à les canalisations supérieures, jusqu'à un vase d'expansion,
certains charbons ; d'où elle est conduite jusqu'aux corps de chauffe, elle s'y
refroidit jusqu'à 70 °C environ, sa densité étant alors plus
• des poêles en faïence caractérisés par leur grande inertie : on grande, elle revient au générateur par les canalisations infé-
brûle le combustible pendant un temps réduit et la chaleur rieures (cf. Fig. 1).
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s'accumule dans la masse de l'appareil, qui la restitue ensuite Mais le plus souvent actuellement, la circulation s'effectue sous
lentement et régulièrement ; l'effet d'une pompe ou d'un accélérateur. Le débit est augmenté
et la chute de température plus faible, grâce à quoi, la tempé-
• des poêles métalliques à feu continu (tout au moins pour ceux rature moyenne des corps de chauffe étant plus élevée, la
de fabrication récente) ; surface de ceux-ci diminue.
• des poêles à gaz qui peuvent être utilisés ou non à la cuisson Les générateurs sont des chaudières alimentées par des
des aliments, certains à combustion catalytique à basse tempé- combustibles solides, liquides ou gazeux, parfois à l'électricité.
rature ; Les corps de chauffe sont le plus souvent des radiateurs en
acier ou en fonte, ou des convecteurs, ils peuvent être aussi
• des poêles à combustibles liquides, à brûleurs ; des aérothermes ou, plus rarement aujourd'hui, des planchers
ou plafonds chauffants.
• des panneaux radiants à gaz ;
• Vapeur basse pression
• des radiateurs électriques, à radiation ou à convection. Le fluide caloporteur est la vapeur d'eau, à une pression inférieure
Avantages et inconvénients des générateurs – D'un point à 0,5 bar, c'est-à-dire à une température inférieure à 110 °C.
de vue économique, les cheminées à foyer ouvert ont un ren- L'eau est vaporisée dans le générateur. La vapeur s'élève dans
dement déplorable. Les poêles en faïence, de par leur inertie, les canalisations, qui la conduisent aux corps de chauffe, où
sont assez difficiles à régler suivant les besoins de la pièce. elle se condense en cédant sa chaleur latente de vaporisation.
Ces deux modes de chauffage ne sont guère appréciés qu'en À la pression atmosphérique normale, la condensation d'un litre
raison de leur aspect décoratif et de l'ambiance agréable qu'ils d'eau dégage 2 249 kilojoules. L'eau liquide est ramenée au
dégagent. générateur par les canalisations inférieures.
Les générateurs sont des chaudières de même type que pour
Les autres modes sont économiques car ils permettent les chauffages à eau chaude. Les corps de chauffe peuvent
d'ajuster le chauffage aux besoins de chaque pièce, et en par- être des radiateurs, des convecteurs, des tubes à ailettes, des
ticulier de l'interrompre lorsque les pièces ne sont pas aérothermes soufflants ou des panneaux radiants.
occupées, ou de façon intermittente. L'installation comporte des dispositifs de sécurité destinés à
maintenir la pression dans les limites imposées.
Les panneaux radiants à gaz sont particulièrement indiqués Il existe aussi des installations à pression sous-atmosphérique,
pour le chauffage des locaux à grands volumes d'air. dans lesquelles le circuit n'a aucune communication avec
l'atmosphère, et où la pression est maintenue au-dessous de la
Les radiateurs électriques ne sont économiques que comme
pression atmosphérique, ce qui permet d'obtenir la vaporisation
appareils d'appoint, en dehors des saisons de chauffe, ou bien
à une température inférieure à 100 °C. Le réglage de la pression
lorsque l'isolation de la construction a été prévue à cet effet
permet de faire varier la température des corps de chauffe.
(chauffage électrique intégré).
Fluides sous pression – Ces fluides sont utilisés pour le
transport de la chaleur à grande distance, ce qui est le cas du
chauffage des grands ensembles résidentiels ou industriels, à
II - CHAUFFAGE CENTRAL partir d'une chaufferie centrale, ou celui du chauffage urbain,
qui dessert une ville entière. En effet, ils permettent la distri-
Fluides caloporteurs – Il existe un seul générateur ou un bution d'une grande quantité d'énergie sous température
groupe de générateurs pour l'ensemble d'un appartement ou élevée, avec un débit relativement réduit.

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Fig. 1 : Schéma de circulation par thermosiphon d'une installation de chauffage central à eau chaude (basse pression) (© ETI).

• Deux fluides sont utilisés : naturelle. L'air chauffé, plus léger que l'air froid, s'élève dans les
canalisations qui le distribuent dans les locaux à chauffer par
– l'eau chaude sous pression, appelée souvent de façon l'intermédiaire des bouches placées au niveau du sol. L'air est
impropre l'eau surchauffée, est une eau maintenue à l'état en partie recyclé par des bouches de reprise et en partie
liquide à une température supérieure à 100 °C, sous pression évacué vers l'extérieur et remplacé par de l'air frais (cf. Fig. 2).
supérieure à la pression atmosphérique, dans une installation Le générateur peut aussi être équipé d'un ventilateur qui
fermée par des soupapes. La pression peut atteindre dans permet d'augmenter la vitesse de la circulation et de bénéficier
certains cas 25 bars, ce qui correspond à une température de d'une plus grande liberté dans l'emplacement des bouches et
225 °C. L'eau sous pression peut, dans certains cas, alimenter la répartition des débits. L'air chaud est conduit aux bouches
directement les corps de chauffe dans la limite de résistance par des gaines. Le retour au générateur se fait en général par
à la pression de ces derniers mais, en général, elle cède sa les couloirs des locaux, grâce à des ouvertures placées au bas
chaleur dans un échangeur à un fluide secondaire, l'eau basse des portes (cf. Fig. 3), parfois encore par un deuxième jeu de
pression, qui est utilisée par l'usager comme il a été indiqué gaines.
plus haut ;
Les générateurs sont en général équipés d'un brûleur au fuel
– la vapeur haute pression, qui peut être utilisée à l'état de
ou au gaz. Mais ils peuvent être aussi des chaudières électri-
vapeur saturée, soit en équilibre avec la phase liquide, soit
ques à accumulation ou des pompes à chaleur. Dans ce dernier
plus rarement, à l'état de vapeur surchauffée, c'est-à-dire à
cas, il est possible de chauffer l'air frais en extrayant la chaleur
une température supérieure à celle de cet équilibre. La vapeur
de l'air vicié rejeté à l'extérieur.
peut être détendue et utilisée directement à basse pression
dans les corps de chauffe, ou bien, comme pour l'eau sur-
chauffée, alimenter le primaire d'un échangeur dont le
secondaire délivre de l'eau chaude basse pression.
III - CHAUFFAGE MIXTE
• Air chaud
Le fluide caloporteur est l'air des locaux réchauffé par un géné- Définition du chauffage mixte – Une installation de chauf-
rateur. Celui-ci peut être placé sous le sol des locaux, il prend fage mixte associe une distribution centrale et des appareils
alors le nom de calorifère, et la circulation s'établit de façon de chauffage divisé.

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Fig. 2 : Schéma de circulation naturelle d'une installation de chauffage central à air chaud (© ETI).

Fig. 3 : Schéma de circulation pulsée d'une installation de chauffage central à air chaud (© ETI).

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La distribution centrale assure une température de fond suffi- usagers est transférée à un fluide basse pression dans une
sante par temps doux et les appareils individuels assurent le sous-station propre à chaque immeuble.
complément par temps plus froid.

Avantages du chauffage mixte – Cette disposition est avan- B. Chauffage central « urbain »
tageuse pour les locaux occupés de façon intermittente, tels
que les résidences secondaires, ou encore des locaux collec-
tifs dont les occupants n'ont pas tous les mêmes besoins de On peut rattacher à cette catégorie de chauffage, le chauffage
chaleur. des groupes d'immeubles des grands ensembles résidentiels
à partir d'une chaufferie centrale.
C'est une disposition fréquemment utilisée dans les installa-
tions de chauffage électrique.
C. Avantages et inconvénients
Chauffage électrique intégré : idéal pour les constructions
IV - CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE INTÉGRÉ neuves – On commencera par mettre à part le chauffage élec-
trique intégré, qui est incontestablement le mode de chauffage
Définition du chauffage électrique intégré – Ainsi qu'on l'a idéal quant à l'agrément d'exploitation : absence de manuten-
vu, le chauffage électrique ne peut être économiquement jus- tion, souplesse de réglage, entretien presque nul, installation
tifié que si l'isolation thermique est très poussée, c'est-à-dire, simple et peu coûteuse.
en pratique, quand ce type de chauffage a été prévu dès la Mais, comme on l'a dit, il ne peut être envisagé que pour une
conception de la construction, d'où son nom de chauffage construction neuve, conçue avec l'isolation appropriée, c'est
électrique intégré. une disposition à rejeter pour une construction ancienne.
Types d'installations de chauffage électrique intégré – Il Chauffage central à fluide véhiculaire : le plus répandu –
existe plusieurs types d'installations : Les chauffages centraux à fluides véhiculaires sont actuelle-
ment très répandus. Quoique plus coûteux que les chauffages
• le chauffage direct par appareils divisés ;
divisés, à la fois pour l'installation et pour l'exploitation, ils pré-
• le chauffage par accumulation par appareils divisés, ou, plus sentent sur ces derniers de nombreux avantages : ils
généralement, par une distribution centrale. La chaleur est permettent de réduire le nombre des foyers et des conduits
produite et stockée pendant les heures de nuit, où l'énergie est de fumée ainsi que les manipulations de combustible et de
cendres, mais surtout son rendement calorifique est nettement
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moins chère, et restituée tout au long de la journée ;


supérieur.
• le chauffage mixte, avec distribution centrale par accumula-
tion, et appareils divisés de chauffage direct ; L'eau chaude basse pression à circulation accélérée est le
fluide le plus utilisé : elle permet une chaleur douce et
• le chauffage double flux, qui associe le chauffage et la venti- agréable, facile à régler, l'installation est sûre et de conduite
lation des locaux. Il s'agit encore d'un chauffage mixte dans aisée. En revanche, elle est tributaire du courant électrique.
lequel la température de fond est assurée par une distribution On la préfère néanmoins à l'installation à circulation naturelle,
d'air chaud, et le complément par des appareils directs. La plus difficile à réaliser et dont l'inertie est plus grande.
chaleur contenue dans l'air vicié rejeté est partiellement récu-
La vapeur basse pression est surtout utilisée dans les bâti-
pérée.
ments industriels, quand la vapeur est un sous-produit de
l'activité de l'entreprise. Elle peut être alors prélevée directe-
ment sur les chaudières ou recueillie sur l'échappement d'une
V - CHAUFFAGE URBAIN machine thermique. En revanche, elle subit une désaffection
pour les installations privées en raison des difficultés de
réglage et de l'oxydation rapide qu'elle provoque.
A. Définition et fonctionnement du chauffage Chauffage urbain : coûteux et générateur de pertes – Le
urbain chauffage urbain est générateur de pertes relativement impor-
tantes en cours de transport. De plus, les installations sont
coûteuses et longues à amortir. Jusqu'à ces dernières années,
Définition – C'est un chauffage à longue distance, alimentant les tarifs de distribution étaient assez chers et concurrençaient
plusieurs quartiers d'habitation, voire toute une ville, à partir difficilement les chauffages individuels.
d'une chaufferie centrale de grande puissance. Celle-ci produit
généralement à partir de la combustion d'ordures ménagères, Cette situation est appelée à se renverser, en raison du ren-
ou de déchets industriels, additionnés de fuel, ou bien encore chérissement des combustibles nobles, c'est moins évident
quelquefois, à partir d'énergies nouvelles (récupération de la pour le chauffage des grands ensembles qui ne bénéficient
chaleur des circuits de refroidissement des réacteurs pas de l'utilisation des combustibles bon marché.
nucléaires).
En tout état de cause, il ne faut pas oublier les économies de
Fonctionnement – Le fluide véhiculaire est le plus souvent main-d’œuvre et d'entretien que cette solution apporte aux
l'eau ou la vapeur sous pression. La chaleur destinée aux usagers, ainsi que la commodité d'utilisation.

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5 Lois fondamentales

I - DÉFINITION DES PRINCIPES DE CALCUL Soit plus simplement en prenant mg = 1.

P U2
Les lois fondamentales définissent les principes de calcul des E= Z+ + .
vitesses, débits et pertes de charge dans le cas d’écoulement ω 2g
des liquides :
Le théorème de Bernoulli exprimant la conservation de
• parfaits en masse ; l’énergie peut donc s’écrire :
• naturels en masse ;
Pa Ua2
• naturels en canalisations cylindriques. E = Za + + = Cte.
ω 2g

A. Écoulement en masse Pb Ub2


E = Zb + + = Cte.
ω 2g
Expression de la vitesse (loi de Torricelli) – Dans le cas
d’un écoulement libre par un orifice à paroi mince, elle exprime Pc Uc2
que la vitesse du liquide est égale à celle d’un corps qui tom- E = Zc + + = Cte.
ω 2g
berait dans le vide, sans vitesse initiale, depuis la surface libre
soit : La ligne des points a', b', c', appelée ligne de charge, est
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située dans le plan de charge.


U = 2gh.
La ligne des points a, b, c, est la ligne des niveaux piézomé-
Expression de l’énergie (théorème de Bernoulli) – Le théo- triques, c’est la ligne des altitudes que le liquide peut atteindre
rème de Bernoulli définit la perte de charge dans le cas d’un en raison de sa pression.
liquide parfait, c’est-à-dire incompressible et sans viscosité
s’écoulant par gravitation. En pratique, on utilise des formules
dérivées qui tiennent compte de la nature et de la qualité des
conduites et dont les résultats sont présentés sous forme de
tables ou d’abaques. Il exprime la loi de la conservation de
l’énergie appliquée aux fluides.
Cas des liquides parfaits – Soit un liquide parfait animé d’un
mouvement permanent, ce mouvement se fait par le filet A B
C (cf. Fig. 1).
Soit :
• Za, Zb et Zc : cotes des points A, B et C par rapport à un plan
de référence xoy, ayant leurs origines en Ao, Bo, Co ;
• Pa, Pb et Pc : pressions effectives du liquide au-dessus de la
pression atmosphérique ;
• w : poids spécifique du liquide ;
• Ua, Ub et Uc : vitesses du liquide à ces instants ;
• m : masse du liquide.
On en déduit les caractéristiques hydrodynamiques du
liquide :
• l’énergie potentielle de position mg.Z, représentée par les
vecteurs tels que AoA, BoB et CoC ;
P
• l’énergie potentielle de pression mg ⋅ ;
U ω
• l’énergie cinétique : mg ⋅ représentée par les vecteurs tels Fig. 1 : Théorème de Bernoulli. Cas des liquides parfaits (© ETI).
que aa', bb' et cc'. 2g
Cas des liquides naturels (en masse) – Dans le cas des
L’énergie totale E du liquide est donc égale à la somme de
liquides naturels (cf. Fig. 2), la viscosité provoque des frotte-
P U2 ments et des mouvements tourbillonnaires qui entraînent une
ces trois énergies partielles E = mg ⋅ Z + mg ⋅ + mg ⋅
ω 2g consommation parasitaire d’énergie (E').

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La formule de Bernoulli devient donc : Ua2 Ub2 Uc2


, , le sont aussi.
2g 2g 2g
P U2
E = E'a + Za + a + a
ω 2g En conséquence, la ligne de charge et la ligne piézométrique
sont parallèles (cf. Fig. 3). Ceci signifie que dans le cas d’un
liquide parfait la ligne piézométrique est horizontale et que
Pb Ub2
E = E'b + Zb + + l’énergie potentielle P de pression obéit aux lois de
ω 2g l’hydrostatique.
L’énergie potentielle de position (Z) varie normalement en
Pc Uc2
E = E'c + Zc + + = Cte fonction de l’altitude.
ω 2g
Dans le cas d’un liquide naturel, on constate que la conduite
Les énergies E’a, E’b..., représentées par les vecteurs tels que offre une résistance due aux frottements sur la paroi et aux
a’a", b’b", c’c", correspondant à un abaissement de la ligne de frottements et aux tourbillons au sein du liquide. Cette résis-
charge par rapport au plan de charge à l’origine, sont tance est, pour un liquide déterminé :
nommées pertes de charge.
• proportionnelle à la surface mouillée de la conduite ;
Celles-ci sont fonction de la vitesse, de la viscosité du liquide,
de l’état de surface et de la géométrie des canalisations • fonction de la vitesse moyenne du liquide ;
(pertes de charges locales). On aura donc soin de prévoir des
vitesses, donc des sections de canalisations, des matériaux • fonction de la rugosité de la paroi ;
et des parcours propres à réduire au maximum cet
inconvénient. • indépendante de la pression.
Le développement mathématique de l’équation de Bernoulli
aboutit à l’expression fondamentale des conduites sous pres-
sion, dans laquelle :
• D est le diamètre de la canalisation ;
• J, la perte de charge unitaire ;
• 0, un coefficient dépendant de la paroi et du poids spécifique ;
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• U est la vitesse ;

• DJ = ∅ (U) .
4

Fig. 2 : Théorème de Bernoulli. Cas des liquides naturels (© ETI).

B. Écoulement dans les tuyaux cylindriques


Application de la loi de Bernoulli – Dans le cas d’un régime
permanent (cf. Fig. 3), le débit (Q) est constant, ce qui entraîne
dans une canalisation de section constante (S) :
• Q = V/t avec V : volume ;
• Q = S.L/t avec L : longueur ;
• d’où Q = S.U avec U : vitesse ;
donc Q et S étant constants, U est une constante.
La vitesse étant constante, les vitesses Ua2, Ub2, Uc2, du théo-
rème de Bernoulli sont égales et par conséquent les énergies
cinétiques telles : Fig. 3 : Théorème de Bernoulli appliqué aux tuyaux cylindriques (© ETI).

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II - ÉLÉMENTS DE CALCUL DES CANALISATIONS D’EAU souvent utilisée est 2,4. Elle correspond à l’écoulement de la
quantité journalière en 10 heures.
Débits de base – L’évaluation des quantités d’eau néces- Dans une analyse plus poussée, ρ est donné en fonction du
saires à une installation est déterminée par : débit moyen journalier qm :
• le nombre d’utilisateurs, qui donne la quantité globale de
fluide à traiter ; b
ρ=a+
• le nombre et la capacité des appareils mis en service, ce qui qm
permet de déterminer le débit et les sections des canalisations.
avec a = 1,5 et b = 2,5, a et b sont des constantes déterminées
L’usager ayant coutume d’utiliser le réseau à des moments par l’usage.
nommés heures de pointe, on détermine un coefficient de
simultanéité qui intervient dans le calcul des adductions, et un
coefficient de pointe qui influe sur les canalisations d’évacua- Exemple
tion. Ce sont les coefficients pondérateurs.
La figure 4 représente les variations horaires du débit dans
Coefficients pondérateurs – On doit prendre en compte le une canalisation d’eau en fonction du débit moyen journalier,
fait que l’usager a coutume d’utiliser le réseau à des moments donné par les statistiques. Avec qm = 4,1, le coefficient de
privilégiés nommés habituellement heure de pointe. On déter- pointe s’obtient en posant :
mine ainsi :
• un coefficient de pointe qui entre en ligne de compte dans le qp b
calcul des diamètres des canalisations d’évacuation ; =a+
ρ qm
• un coefficient de simultanéité qui intervient dans le calcul des
adductions. Le débit de pointe qp s’obtient en posant :
Coefficient de pointe – La base de départ du calcul du débit
de pointe est la plus grande consommation journalière par 2, 5
ρ = 1, 5 + = 2, 75
habitant, pondérée par un coefficient défini par l’usage et dont 4,1
la valeur va de 0,8 à 0,7.
qp = q m · ρ
En première approximation, le coefficient de pointe p peut aller
jusqu’à 3 dans les têtes de réseaux et descendre jusqu’à 2 et qp = 4,1 × 2,75 = 11,272 = 11,5
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au-dessous dans les tronçons situés en aval. Une valeur

Fig. 4 : Variations du débit horaire d’eau (© ETI).

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