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réflexion critique 19 d’exercice des médecins : hopital, cabinet individuel, cabinet de groupe, généraliste, spécialiste. En France, 75 % des médecins environ exercent sous une forme libérale que neus analyserons. Les autres exercent dans divers secteurs dont les principaux sont la médecine hospitaliére, la médecine des mines, les centres de santé et dispensaires. Ils sont le plus souvent rémunérés selon un salaire. Ces médecins (et leurs malades) ne sont pas tous satisfaits de ces conditions de travail; mais on peut remarquer que, dans |’ensemble, ils ne paraissent pas considérer que l’absence de paiement direct et a l’acte ainsi que d’entente directe constitue une entrave & la qua- lité de la médecine qu’ils exercent. Conclusion Notre propos n’était pas dans ce chapitre d’apprécier les diver- ses régles, en particulier celles que concerne la Charte médi- eale, qui déterminent d’un pays a l'autre les rapports des médecins et des malades et de dire lesquelles nous semblent préférables. La diversité de ces régles est observée non seulement dans des pays aux régimes politiques et économiques différents, mais méme dans des pays au régime trés voisin : régime dit néocapi- taliste ou encore de libéralisme économique avec un degré plus ou moins grand d’intervention des pouvoirs publics, une plani- fication plus ou moins importante, tel que le connaissent les pays de l'Europe occidentale. Bien plus, en France méme, une partie importante des méde- cins exerce dans des conditions telles que les principes qui rég’ sent encore |’exercice de leurs confréres ne sont pas tous appli- qués (le paiement direct et a l’acte et parfois le libre choix ne sont pas appliqués), L’appréciation portée par les usagers et les pouvoirs publics et surtout par les médecins eux-mémes sur |’organisation de la médecine que ceux-ci exercent ne permet sirement pas de conclure comme le font beaucoup de médecins francais que |’or- ganisation la meilleure de la médecine est celle de la médecine libérale francaise. Les principes de la Charte médicale qui, d’aprés les textes des teprésentants des médecins francais qui les ont énoncés, devaient étre immuables, et qui devraient s’imposer en droit & tous comme étant les meilleurs garants de la qualité de la médecine, n’ont de valeur qu’au regard des médecins francais qui les ont défendus. L’évolution de ceux-ci est significative 4 ce sujet : les principes ont d’abord été déclarés immuables et universels; puis certains d’entre eux n’étant plus appliqués en France méme, les autres, tassemblés dans le concept de médecine libérale sont déclarés comme étant les seuls «compatibles avec I’économie libérale de Source galli r / Biblioth2que nationale de

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