Soins Infirmiers, Surveillance Et Traitement Du Diabète

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SOINS INFIRMIERS TRAITEMENT ET SURVEILLANCE DU DIABETE But du traitement : Atteindre la normoglycémie (glycémie entre 0,70 g/l et 1,05 g/l ou 3,94 5,8 mmol/l) pour convertir gr/mmol : x 5,5 pour convertir mmol/gr : x 0,18 Le r6le propre va porter sur l'éducation du patient : = les connaissances de la physiopathologie du diabéte = les auto-surveillances (contréles de la glycémie + tenue dun camet) - lerégime + le traitement = le suivi médical a respecter I—Réle de PIDE dans le traitement du diabete A~Par le régime alimentaire : Un équilibre alimentaire est la premidre clé du traitement du diabete. Régime diabétique + a un régime hypocalorique je propre pafticipe au respect de I’hygiéne alimentaire, réle de santé publique contre I’ obésité. = Surveille le poids - Surveille les ingestats = tracabilité en quantité et qualité ainsi que les apports faits par les visites. = + collaboration avec la distéticienne pour les adaptations a apporter en fonction des gotits et habitudes alimentaires des personnes. Réle sur prescription médicale : ~ Le régime alimentaire relave de la prescription médicale = Veille a la commande d’un repas conforme a la prescription = Lorsque les plateaux sont servis s’assurer que ce sont bien les aliments commandés. Elle détermine ce qui est autorisé et non autorisé, = Elle doit done savoir ce qui est autorisé ou non, B~ Par les antidiabétiques oraux ‘Traitement oral se donne uniquement aux patients atteints de diabéte de type II car ils n'ont aucun effet chez un patient dont le pancréas est totalement lysé (détruit), Les comprimés ne peuvent pas avoir d’effet optimal en l'absence d’une alimentation équilibrée et d’activité physique réguliére. Tlexiste 5 types d’antidiabétique oraux © Les sulfamides hypoglycémiants : DAONIL, DIAMICRON, HEMIDAONIL, AMAREL : stimule le pancréas. Ils agissent en stimulant l’insulinosécrétion au regard une élévation de la glycémie. Stimulent le pancréas a sécréter plus d’insuline. Précautions d'emploi : Doivent étre pris ¥ heures maximum et 15 min avant les repas Effets secondaires : Hypoglycémie © Les glinides : NOVONORM (cf sulfamides hypoglycémiants) © Les biguanides : GLUCOPHAGE, STAGID, MEDIATOR, METFORMINE. ls agissent sur Vinsulinorésistanes. Is réduisent V’insulinorésistance (favorise l'action de Pinsuline au niveau du foie, des muscles), les glycémies diminuent alors aprés les repas. Effets secondaires : Troubles digestifs : ballonnements, nausées, gastralgies, vomissements et surtout diarrhées Précantions d’emploi Prendre le traitement au milieu ou A la fin du repas en cas d’effets secondaires. Arrét du traitement 48 h avant et aprés une intervention chirurgicale ou un examen avec un produit de contraste iodé (atteinte rénale). © Les inhibiteurs des alphaglucidases : GLUCOR, DIASTABOL Us ralentissent ’absorption intestinale du sucre en découpant les molécules de suere. Les glucides alimentaires ne sont plus alors assimilables et migrent au niveau intestinal jusqu’a la demiére partie. Effets secondaires : Toles digestifs : ballonnement, météorisme ~ émission de gaz intestinaux. Précaution d’emploi Prise du traitement avant ou au début du repas * Les glitazones : ACTOS, AVANDIA Contrairement aux autres anti-diabétiques oraux, ils agissent sur les muscles, le foie. Répautition des graisses : moins d’insulinorésistance. Efffets secondaires : Prise de poids. C—Par V'insuline existe plusieurs insuline - les analogues rapides : HUMALOG, NOVORAPID - les rapides : UMULINE RAPIDE, ACTRAPID - _ les intermédiaires = semi lentes = semi retards - les lentes ou retards = LANTUS Insuline : hormone hypoglycémiante, sécrétée par ilot de Langerhans (cellules alpha) Indispensable dans les diabetes de type I, insuline issue du géni-génétique. Présentation - En IV uniquement pour l’insuline rapide (par ex : ACTRAPID) = En sous cutanée ponr les insulines rapides, intermédiaires ou lentes, = En flacons - Enstylos jetables - En cartouches pour stylos rechargeables et pompes implantables = Bouchon de couleur jaune : rapide - Bouchon de couleur verte : NPH = Bouchon violet : analogue Précautions d’emploi - Laconcentration : 100 UM (Les concentrations sont toutes identiques : flacons, stylos, ) - Laconservation : ~ flacon fermé : réfrigérateur & 2°C et 8° C, bac & légumes. Pensez & la sortir un peu du fiigo avant injection. ~ flacon entamé : conservation 4 température ambiante au maximum 3 ou 4 semaines (peut étre stockée au réfrigérateur dans ce cas la sortir au moins 1 h avant linjection Pensez a noter date d’ ouverture. - Faire Vinsuline 15 min avant les repas - Respecter les horaires ’injection ~ Elle ne doit pas étre oublige on supprimée Attention : une exception pour les insulines analogues rapides qui doivent se faire juste au ‘moment du repas. Effets secondaires : * Douleurs aus points d’injection (lige au fioid ou a Vinsuline) # Des lipodystrophies peuvent entrainer des hyper et/ou hypoglycémies. Réle propre = = surveiller glycémie capillaire avant injection = noter les résultats sur le caret ou le dossier de soins = détecter les signes d’hypoglycémie, et d’hyperglycémie ~ surveillance de I’état cutané, surveillance dinfection (peau avee boutons) ~ _s’assurer d’une bonne alimentation aprés une injection d’insuline (contréler la prise des repas (glucides : riz, ble, céréales) ~ respect de lidentification du stylo a insuline et leur utilisation en usage unique. Role sur prescription ~ administre avec la prescription médicale ou le protocole daté et signé du service des. injections insulin en sous cutané, en TV ou par appareillage de pompe a insuline. - Respecter la recomposition des mélanges d’insulines rapide et semi lente (Ja rapide en premier) IL— Réle de PIDE en cas d’hypo ou d’hyperglycémie : ‘= A — Hypoglycémie : ‘CAUSES SIGNES CLINIQUES # repas pauvre en glucides ou sautés © faim impérieuse © sport intense © transpiration # lieu d’injection mal choisi © tremblements # alcool a jenn th du comportement (apathie, © dose d’insuline trop élevée on nervosité, agressivité, baisse de médicament pris sans repas vigilance) Mais également * paleurs, fatigue subite tb de la vision palpitations picotements des lévres Au niveau de la glycémie capillaire, les résultats sont entre 0,2 et 0,60 g/l ou le lecteur affiche un code d’erreur = hypoglycémie gravissime. 2—Conduite a tenir AGIR VITE !!! % Pour un patient DID conscient pouvant avaler : ~ controle de la glycémie capillaire ~ _ sile patient est proche (+/- ¥% heure) > avancer le repas - siloin d’un repas (> % heure) © resucrage (action rapide +/- lente) Resucrage = 15 gr de glucides = action rapide ~ 3 morceaus de sucre = Ou 1 verre de jus d’orange ou de coca = Ou 1 cuillére a café de confiture ou miel Puis un petit complément en plus : - Ou2 petits beurre - Ou2 biscottes - Ou % pain de Phépital on 5 cm de baguette avec beurre ou fromage = Contrdle de la glycémie capillaire aprés resucrage. % Pour un patient a la conscience altérée ne pouvant avaler : coma hypoglyeémique ALhépital Traitement de Phypoglyeémie sous insuline © 2 ampoules soit 20 mi de soluté glucosé 4 30% (G30%). Le patient doit retrouver sa conscience normale. © Resucrage normal (15 g de sucre) © Contréle de Ia glycémie Traitement de Phypoglyeémie sous ‘ampoules de G 30% sulfamides hypoglycémiants ‘Prescription d’une perfusion de soluté glucosé & 10% pour éviter les hypoglycémies a distance En dehors de Phopital Traitement de Phypoglycémie sous insuline © L ampoule de Glucagon (hormone hyperglycémique). Le patient retrouve une conscience normale presque immédiatement. L’injection peut étre répétée, © Contréle de Ia glycémie 10 misutes aprés resucrage oral. B— Hyperglycémie : 1°) Signes cliniques Faiblesse / torpeur Glycémie > 2,50 gil Glycosurie (sucre ds les urines, seuil urinaire : 1.80 g/l ‘© Cétonurie (signe de gravité) ‘CAUSES (GNES CLINIQUES © Dose d’insnline insuffisante © Soif intense © Oubli d’injection * Polyurie * Maladie ou infection © Fatigue © Stress H+ © Amaigrissement © Non respect de régime contrdlée en © Malaises et nausées sucre © Douleurs abdominales 2°) Conduite a tenir : = Boire beaucoup d’eau : 2 litre/12 hense minimum = Rechercher dans les urines fraiches les corps cétoniques et le sucre ~ S’assurer de l’arrét d’apports de produits alimentaires suerés (ex : jus de fruits, sodas) III - Techniques de soins infirmiers = A-LHGT : hémoglycotest (= dextro) désinfecter fréquemment l'appareil ne pas le mettre dans le lit du patient vérifier les dates de péremption sur bandelettes veiller au contréle du calibrage du lecteur B—Les analyses d’urines : (cf fiche) © Micro-albuminurie * Acétonurie © Glycosurie C— Liinsulinothérapie sous cutanée : Ne pas décontaminer la peau et les flacons 4 I’alcool Les lieux d’injection de Pinsuline : = abdomen de chaque edté de l’ombilic (3 cm autour) - _ lapartie avant et exteme de la cuisse - le haut du dos (omoplates) et le bas du dos (région lombo-sacrée) - Ia face exteme et supérieure du bras En ragle général, on injection avec un angle de 90 ° en faisant un pli cutané Préparation d’une seringue simple Injection dans le flacon la dose d’air correspondant au nombre d’unités voulues puis prélever la dose d’insuline choisie. Préparation de 2 insulines mélangées & Ja seringue : Procéder de méme et penser 4 secouer la lente. Injection ’air dans la lente puis la rapide et prélever la rapide en premier.

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