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Partie II: L’impôt sur les sociétés

Instauré au Maroc en 1987, L'impôt sur les sociétés est un impôt créé sur mesure pour les
sociétés dites « de capitaux » afin de remplacer l’ancien impôt sur les bénéfices
professionnels (IBP) qui s’appliquait aussi bien aux personnes morales qu’aux personnes
physiques.
Entrent dans le champ d’application de l’IS, les SA, les SARL, l’établissement publics….
Mais également, sur option, certaines sociétés dites « de personnes » telles que les sociétés en
nom collectif…
L'impôt sur les sociétés est un impôt direct et déclaratif qui s'applique à l'ensemble des
bénéfices et des revenus des sociétés qui entrent dans son champ d'application. Il est établi sur
la base du résultat réalisé au cours d'un exercice comptable.
Depuis son instauration, l'impôt sur les sociétés a connu plusieurs remaniements qui ont porté
essentiellement sur son taux. Fixé au départ à 45%, celui-ci a été revu à la baisse plusieurs
fois pour s'établir à 30% à partir de 2008. Son dernier remaniement en date est celui introduit
par la loi de finances pour l'année 2022. Celle-ci a proposé un barème à taux proportionnel
allant de 10% à 31% selon l'importance du bénéfice fiscal réalisé.
Nous présenterons le champ d'application de l'impôt sur les sociétés, avant d'étudier la
détermination de sa base imposable et les modalités de sa liquidation.

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Chapitre 4 : Le champ d'application

Les personnes morales imposables à l’IS s'entendent essentiellement des sociétés de capitaux,
des établissements publics, des associations et des coopératives. Mais son champ d'application
peut s'étendre à certaines personnes morales soumises normalement à l'impôt sur le revenu.
I. Les personnes imposables
On distingue les personnes obligatoirement imposables à l'IS, les personnes imposables par
option et celles qui sont exclues de son champ d'application.
1. Les personnes obligatoirement imposables
Sont obligatoirement imposables à l'I.S :
 Les sociétés de capitaux telles que les sociétés anonymes (SA), les sociétés à responsabilité
limitée (SARL), les sociétés en commandite par action (SCA).Certaines sociétés de personnes
entrent également, de manière obligatoire, dans le champ d'application de l'impôt lorsque l'un
ou plusieurs de leurs associés sont des personnes morales, il s'agit des sociétés en nom
collectif (SNC) et des sociétés en commandites simples (SCS). Ces sociétés sont exclues du
champ de l'impôt lorsqu'elles ne comportent que des personnes physiques. Elles gardent tout
de même le droit d'y entrer par option.
 Les établissements publics : lorsqu'ils exercent des activités à caractère industriel, commercial
ou de prestation de services.
 Les coopératives.
 Les associations qui s'adonnent à des activités à caractère lucratif (ventes de biens ou
prestations de services moyennant un prix)
2. L'imposition par option
Sont imposables à l'IS par option certaines formes de sociétés qui se trouvent normalement
dans le champ d'application de l'impôt sur le revenu (IR), telles que :
 Les sociétés en nom collectif
 Les sociétés en commandite simple
L'option pour l'IS est irrévocable, et elle est ouverte à ces sociétés à condition qu'elles ne
comprennent que des personnes physiques.
L'option est également ouverte aux sociétés en participation (SEP) qui sont des sociétés
occultes dépourvues de la personnalité morale et ne possédant ni raison sociale ni patrimoine.

3. Les personnes exclues du champ d'application de l'IS

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Certaines personnes sont exclues du champ d'application de L'IS. L'article 3 du CGI en donne
la liste, celle-ci comprend :
 Les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en commandite simple (SCS) constituées
entre des personnes physiques ainsi que les sociétés en participation, sauf dans le cas où les
dites sociétés optent pour l'imposition à l'IS.
 Les sociétés de fait constituées entre des personnes physiques. Ces sociétés sont constituées
entre des personnes qui mettent en commun leurs apports et partagent les bénéfices. Elles sont
dépourvues de la personnalité morale.
 Les sociétés immobilières transparentes : elles ont pour objet le lotissement ou la construction
d'immeubles destinés à leurs associés. Ceux-ci sont propriétaires des locaux qui correspondent
à leurs parts sociales. Ils en disposent de manière privative, mais la société reste propriétaire
de l'ensemble de l'édifice.
 Les groupements d'intérêt économique (GIE): ils sont définis par la loi qui les a institués
commet «des entités constituées de deux ou plusieurs personnes morales en vue de mettre en
œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer l'activité économique de leurs
membres et à améliorer le résultat de cette activité ».Le GIE ne réalisant pas de résultat pour
lui-même, il bénéficie de la transparence fiscale. Il se trouve donc hors champ d'application
de l'IS. Le résultat dégagé par le GIE est imposé au niveau de ses membres.
II. Territorialité de l'IS
Aux termes de l'article 5 du CGI, les sociétés, qu'elles aient ou non leur siège au Maroc, sont
passibles de l'IS au titre des produits, bénéfices et revenus :
 Qui se rapportent aux biens qu'elles possèdent et aux activités qu'elles réalisent au Maroc,
même à titre occasionnel,
 Dont le droit d'imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions fiscales.
L'imposition des bénéfices des sociétés diffère selon qu'elles sont résidentes ou non résidentes
au Maroc.
1. Les sociétés résidentes
Il s'agit des sociétés ayant leur siège social au Maroc. Celles-ci sont imposables à l'IS sur la
totalité de leurs bénéfices ou revenus réalisés au Maroc.
Quant à leurs revenus de source étrangère, ils sont imposables lorsqu'ils sont réalisés à partir
du Maroc, ainsi :
 Les sociétés résidentes ne possédant pas d'établissement stable à l'étranger sont
imposables sur les revenus provenant d'activités commerciales ou de prestation de services
réalisées en dehors du territoire national.

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 Les sociétés résidentes disposant d'un établissement stable à l'étranger ne sont pas
imposables sur les bénéfices réalisés par l'intermédiaire dudit établissement, ou lorsque
ceux-ci résultent d'un circuit commercial complet. Par contre, les rémunérations qu'elles
perçoivent en contrepartie des prestations qu'elles fournissent à leurs établissements, sont
obligatoirement imposables.
 Par contre, les rémunérations qu’elles perçoivent en contrepartie des prestations qu’elles
fournissent à leurs établissements, sont obligatoirement imposables.
Il est à noter que les dividendes perçus par les sociétés résidentes et les autres revenus générés
par les titres étrangers inscrits à leurs actif sont imposables de plein droit.
2. Les sociétés non résidentes
Les sociétés non résidentes sont imposables sur :
 Les revenus et les plus-values générés par les biens que ces sociétés possèdent au Maroc
(loyers, profits immobiliers, dividendes...)
 Les revenus provenant de l'exercice d'une activité au Maroc par l'intermédiaire d'un
établissement stable, ou à travers la réalisation d'opérations qui s'inscrivent dans un circuit
commercial complet.
 Les produits bruts qu'elles perçoivent en contrepartie des travaux et des services qu'elles
rendent pour le compte de leurs établissements au Maroc, ou pour le compte de personnes
physiques ou morales domiciliées au Maroc.
III. Les exonérations et les impositions aux taux réduits
Certaines personnes qui se trouvent dans le champ d'application de l’IS bénéficient
d'exonérations. Celles-ci peuvent être permanentes ou temporaires.
Dans certains cas, des taux réduits sont prévus. L'application de ces taux se fait de manière
provisoire ou définitive.
Par ailleurs certaines dispositions permettent aux sociétés assujetties à l’IS de bénéficier d’une
réduction d’impôt en cas d’introduction en bourse ou de prise de participation dans le capital
de jeunes entreprises innovantes.
On distingue globalement :
 Les exonérations permanentes,
 Les exonérations temporaires,
 Les impositions temporaires au taux réduit,
 Les impositions permanentes au taux réduit
 Les réductions d’impôt.
1. Les exonérations permanentes

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Selon les termes de l'article 6 du CGI, parmi les personnes totalement exonérées de l’IS de
façon permanente figurent notamment :
 Les associations et les organismes légalement assimilés à but non lucratif, et ce pour les
opérations conformes à l'objet défini dans leurs statuts, Toutefois, cette exonération ne
s'applique pas en ce qui concerne les établissements de ventes ou de services appartenant
aux associations et organismes susvisés
 La Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires,
 La Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer,
 La Fondation Mohammed V pour la solidarité pour l'ensemble de ses activités et
opérations et pour les revenus éventuels y afférents,
 La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation et de la
formation pour l'ensemble de ses activités,
 L'office national des œuvres universitaires sociales et culturelles,
 Les coopératives et leurs unions légalement constituées, Toutefois l'exonération en faveur des
coopératives et leurs unions s'applique :
- lorsque leurs activités se limitent à la collecte de matières premières auprès des adhérents et
à leur commercialisation ;
- ou lorsque leur chiffre d'affaires annuel est inférieur à dix millions (10 000 000) de dirhams
hors taxe sur la valeur ajoutée, si elles exercent une activité de transformation de matières
premières collectées auprès de leurs adhérents ou d'intrants à l'aide d'équipements, matériel et
autres moyens de production similaires à ceux utilisés par les entreprises industrielles
soumises à l'impôt sur les sociétés et de commercialisation des produits qu'elles ont
transformés.
 Les sociétés non résidentes au titre des plus-values réalisées sur les cessions de valeurs
mobilières cotées à la bourse des valeurs du Maroc, à l'exclusion des sociétés à prépondérance
immobilière. Les sociétés à prépondérance immobilière sont des sociétés dont l'actif brut
immobilisé est constitué pour 75% au moins de sa valeur par des immeubles ou par des titres
immobiliers (article 61 du CGI).
 Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) pour les bénéfices
réalisés dans le cadre de leur objet légal,
 Les organismes de placement en capital risque pour le bénéfice réalisé dans le cadre de leur
objet légal,
 Les organismes de placement collectif immobilier (OPCI)
 Les exploitations agricoles dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 5 000 000 dh, au
titre de leurs revenus agricoles, cette exonération ne s'applique pas aux autres catégories de

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revenus réalisés par les sociétés concernées, Toutefois, lorsque le chiffre d'affaires réalisé au
cours d'un exercice donné est inférieur à cinq millions (5.000.000) de dirhams, l'exonération
précitée n'est accordée que lorsque ledit chiffre d'affaires est resté inférieur à ce montant
pendant trois (3) exercices consécutifs.
 Les fédérations et les associations sportives reconnues d’utilité publique pour l’ensemble de
leurs activités,
 Les agences, fondations et établissements suivants, pour l'ensemble de leurs activités ou
opérations et pour les revenus éventuels y afférents :
- L'agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et
provinces du nord du royaume,
- L'agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et
provinces du sud du royaume,
- L'agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et
provinces de la région orientale du royaume,
- L'agence spéciale Tanger-Méditerranée,
- La fondation cheikh Khalifa Ibn Zaid,
- La banque islamique de développement,
- La banque africaine de développement,
- La société financière internationale,
- L'agence Bayt Mal Alqods
- L'université Al Akhawayne...
2. Les exonérations temporaires
Il s'agit d'exonérations limitées dans le temps et suivies d'une imposition selon le barème en
en vigueur ou de l'application de taux réduits.
Le barème de l’IS comporte trois taux :
 10 % pour les bénéfices fiscaux de 0 à 300 000 dh ;
 20 % pour les bénéfices fiscaux de 300 001 à 1 000 000 dh ;
 31 % pour ls bénéfices fiscaux supérieurs à 1 000 000 dh.
L’application de taux réduits consiste à :
 Plafonner le barème à 20 %, c'est-à-dire appliquer ce taux à la tranche de résultat fiscal
qui lui correspond mais également à la tranche supérieure ( au delà de 1 000 000 dh)
 Appliquer un taux spécifique de 15 % pour certaines entreprises.
a. Les exonérations suivies de l'application du barème en vigueur
Elles concernent :

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 Les entreprises industrielles pendant les cinq premières années à partir de la date du début de
leur exploitation. La liste des activités industrielles bénéficiaires de cette exonération publiée
en juilet 2018 ( B.O N° 6688) comprend 24 branches d’activités dont notamment :
 Les industries alimentaires,
 Les industries du textile, de l’habillement et du cuir,
 L’industrie chimique,
 L’industrie chimique,
 L’industrie pharmaceutique,
 la métallurgie,
 L’industrie automobile….
Pour les sociétés industrielles, à l’exclusion de celles dont le bénéfice net est égal ou supérieur
à cent millions (100 000 000) de dirhams, le taux du barème de 31% est ramené à 26%.
 Les sociétés exerçant les activités d’externalisation de services à l’intérieur ou en dehors des
plateformes, industrielles intégrées dédiées à ces activités pendant les cinq premières années
à partir de la date du début de leur exploitation
 Les titulaires de concession d'exploitation de gisements d'hydrocarbures et ce pendant une
durée de 10 ans consécutives courant à compter de la date de mise en production régulière de
la dite concession,
 Les sociétés exploitant les centres de gestion de comptabilité agréés pendant une période de 4
ans suivant la date de leur agrément.
b. Les exonérations suivies d'impositions permanentes au taux réduit
 Exonération suivie du plafonnement du taux 20%
Bénéficient d'une exonération totale pendant 5 ans, suivie d’un plafonnement du barème de
l’IS à 20 % de façon permanente les sociétés exerçant les activités suivantes :
- Les entreprises hôtelières au titre de leur chiffre d'affaires réalisé en devises et dûment
rapatrié par elles ou pour leur compte par les agences de voyage.
- Les sociétés de gestion des résidences immobilières de promotion touristique et les
établissements d’animation touristique.
- Les sociétés sportives,
 Exonération suivie de l'application du taux de 15%
Bénéficient d'une exonération totale pendant 5 ans, suivie d'une imposition permanente au
taux réduit de 15% :
- Les sociétés de services ayant le statut «Casablanca Finance City» (CFC). Le délai de
5 ans court à partir de la date de l'obtention dudit statut à l’exclusion des entreprises
financières. Le statut CFC est accordé à certaines entreprises dans le cadre de la

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création d'une place financière internationale à Casablanca. Cette place est dédiée à
l'installation d'entreprises financières et non financières pour exercer des activités
régionales ou internationales. Les entreprises obtenant le statut CFC bénéficient des
avantages fiscaux précités au titre de leur chiffre d'affaires réalisé à l'export et au titre
des plus-values mobilières nettes qu'elles réalisent. Toutefois, les opérations réalisées
par ces sociétés sur le marché national sont imposables à l'IS dans les conditions
normales.
- Les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones d’accélération industrielle
- L’Agence spéciale Tanger-Méditerranée, ainsi que les sociétés intervenant dans la
réalisation, l’aménagement, l’exploitation et l’entretien du projet de la zone spéciale
de développement Tanger-Méditerranée et qui s’installent dans les zones
d’accélération industrielle
3. Les impositions temporaires au taux réduit
Certaines entreprises sont imposables au taux réduit de 20%. C’est-à-dire que le barème de
l’impôt appliqué à leur bénéfice fiscal est plafonné à 20 %, et ce pendant les 5 premiers
exercices suivant la date de début de leur exploitation. L'application du taux réduit est suivie
d'une imposition selon le barème en vigueur. Ce sont :
- Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d'un travail essentiellement
manuel
- Les établissements privés d'enseignement ou de formation professionnelle,
- Les promoteurs immobiliers, personnes morales, qui réalisent des opérations de construction
de cités, résidences et campus universitaires, et ce au titre des revenus de locations de ces
édifices.
4. Les impositions permanentes au taux réduit
Sont imposables selon un barème plafonné à 20% de façon permanente :
- Les entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des entreprises
exportatrices des métaux de récupération, qui réalisent dans l'année un chiffre
d'affaires à l'exportation. Elles bénéficient pour le montant dudit chiffre d'affaires de
ce plafonnement de taux ;
- Les exploitations agricoles imposables à compter du premier exercice d’imposition.
- Les entreprises minières exportatrices, à compter de l'exercice au cours duquel la
première opération d'exportation a été réalisée. Bénéficient également de ce taux
réduit les entreprises minières qui vendent leurs produits à des entreprises qui les
exportent après leur valorisation.
IV. Les réductions d’impôt

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1. Réduction de l’IS en cas d’introduction en bourse
La réduction de l’IS est accordée aux sociétés qui procèdent à l’inscription de leurs titres à la
cote de la bourse des valeurs par ouverture ou par augmentation de leur capital, et ce pendant
trois années consécutives à compter de l’exercice qui suit celui de leur introduction en bourse.
Les taux de la réduction s’appliquent au moment de l’impôt calculé selon les taux en vigueur.
Ils sont fixés comme suit :
- 25% pour les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par ouverture de leur
capital au public à travers une cession d’actions existantes.
- 50% pour les sociétés qui introduisent leurs titres par augmentation de leur capital du
moins 20%,
Signalons que certaines sociétés sont exclues du bénéfice de cette réduction. Il s’agit
notamment des :
- Etablissement de crédit, sociétés de financement et organismes assimilés,
- Entreprises d’assurance et de réassurance,
- Sociétés concessionnaires de services publiques,
- Sociétés dont le capital est détenu totalement ou partiellement par l’Etat ou les
collectivités publiques…
2. Réduction de l’IS en cas de prise de participation au capital de starup
Cette mesure consiste à accorder aux sociétés imposables à l’IS une réduction d’impôt dans le
cas d’une prise de participation dans le capital de jeunes entreprises innovantes en nouvelles
technologies.
La réduction d’impôt octroyée est égale au montant de l’impôt théorique correspondant au
montant de la prise de participation dans le capital de l’entreprise innovante. Elle est imputée
sur l’IS dû au titre de l’exercice au cours duquel a eu lieu la prise de participation.
Le bénéfice de cette réduction d’impôt est subordonné au respect des conditions suivantes :
- La prise de participation au capital de la (les) startup doit être réalisée par apports en
numéraire,
- Le capital souscrit doit être entièrement libéré au cours de l’exercice concerné,
- Les titres de participation acquis doivent être conservés pendant une durée minimale
de 4 ans à compter de la date de leur acquisition,
- Le montant de la prise de participation au capital de chaque startup est plafonné à
500 000 dh,
- Le montant global de la réduction ne doit pas dépasser 30 % de l’impôt du au titre de
l’exercice concerné.

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Selon les termes du CGI, sont considérées comme de nouvelles entreprises innovantes, les
sociétés dont :
- La création date de moins de cinq ans à la date de la prise de participation,
- Le chiffre d’affaires hots taxe au titre des quatre derniers exercices est inférieur à
5 000 000 dh par an,
- Les charges de recherche et développement engagées dans le cadre de ses activités
d’innovation représentent au moins 30 % des charges admises en déduction de son
résultat fiscal.

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