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Nouvelles
Adiktion Studio
La Pieuvre
Nouvelle
Laurence CORSINI
© Adiktion Studio
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Tous droits réservés, aucun élément de ce livre ne peut être utilisé de
quelque manière que ce soit, sous forme électronique ou physique sans
l’accord d’Adiktion Studio et de l’auteur.
Cet ouvrage né de l’imagination de l’auteur, n’étant qu’une création
romanesque, toutes ressemblances ou similitudes dans la réalité avec les
personnages du roman ne peuvent qu’être fortuites et de ce fait ne pour-
ront faire l’objet d’aucune plainte ou poursuite juridique, ni être passibles
de sanctions pénales.
Du même auteur
Couverture
Illustration Marie Castelli, Adiktion Studio ©
Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toutes
ressemblances avec des personnes ou des situations existantes ou ayant
existé ne sauraient être que fortuites.
La Pieuvre
Prologue
Elle était là, tapie dans l’ombre, scrutant de ses grands yeux
l’univers aquatique. Les courants sous-marins faisaient onduler
ses immenses tentacules comme des bras tendus vers un appel
sans fin. Sans faim non plus d’ailleurs… En effet la pieuvre ne
mangeait plus, elle couvait, ventilait, générant l’énergie néces-
saire à sa progéniture qu’elle avait accrochée en grappe à des
herbes vert-pâle, afin de la soustraire à tous les prédateurs.
9
La Pieuvre
Soulagement – Enquête
Irina humant avec délices l’eau salée sur ses lèvres, se sentait
étrangement calme. Rien ne remontait plus à la surface. Soupi-
rant de soulagement, elle se composa alors un masque tragique et
angoissé par la circonstance et donna l’alarme.
« Mais, mais où est Manuel ? Mon Dieu je croyais qu’il était
remonté ! » s’exclama-t-elle de façon stridente.
La plupart des clients s’étaient déjà débarrassés de leur équipe-
ment. Elle aussi d’ailleurs… Le temps de renfiler la combinaison
et de replonger, tout était consommé : L’Accident avait eu lieu.
Il ne restait plus qu’à prévenir les secours. Larmes et désarroi se
voyaient sur le visage d’Irina et ce, malgré les gestes de réconfort
du groupe. L’équipe de secours arriva enfin : une demi-heure était
passée et on ne put que constater la disparition de Manuel. Il
fallait désormais attendre que l’océan veuille bien rendre le corps.
La police bien sûr était là commençant ses interrogatoires.
Irina paraissait désespérée et tous s’apitoyaient sur le malheur qui
venait de s’abattre sur ce couple si parfait. L’enquête se dérou-
la avec toutes les investigations d’usage et conclut à l’accident.
Manuel avait une assurance-vie qui de fait devait revenir à Irina.
Celle-ci ayant un métier, préféra y renoncer au profit des enfants
de Manuel, nés d’une précédente union. La somme était ronde-
lette et tous louèrent la générosité de la jeune femme qui ne savait
que dire à ceux qui s’en étonnaient :
« Manuel aurait souhaité protéger ses enfants ! » Seule son ex-
compagne n’en était pas si sûre et trouva bien naïve la jeune Irina,
tout en se réjouissant pour sa progéniture.
Le temps passa, le corps ne fut jamais retrouvé sans doute
emporté au loin par les courants et dévoré en chemin. D’ailleurs
15
La Pieuvre
Connivence
Épilogue
La vie reprit ses droits. Irina eut une chaire et fit des confé-
rences, défendant les grands poulpes, faisant taire les rumeurs
quant à leur dangerosité. Chaque être vivant est ainsi concerné
et se défend toujours lorsqu’il est en danger. En parlant ainsi,
Irina parlait d’elle. Dans le mot « meurtrière », se cache le terme
« meurtri »…
Seule la nature décide. Vie et mort sont mêlées. On sauve et
on détruit. Rien n’est programmé sauf l’éternité, l’espace d’un
instant…
Ode à un Corbeau défunt et… déplumé
Nouvelle
Laurence CORSINI
Ode à un Corbeau défunt et… déplumé
Humour noir
Nouvelle
Laurence CORSINI
Danse macabre
Prologue
Ralph
La rencontre
Les urgences
Eros et Thanatos
Souffrances et transition
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Danse macabre
Régression
Écriture - Thérapie
« Voilà c’est lui, c’est lui, ce monstre qui m’a tuée ! » ponc-
tuant d’une ligne de points d’exclamation, le dernier mot.
Et Laetitia commença à raconter ce qui s’était passé entre cet
homme et elle : les rires qui les avaient rapprochés, sa présence
lorsqu’elle avait été malade, sa gaieté et sa joie de vivre, sa fa-
çon de se rendre indispensable, ses attentions, ses bouquets de
fleurs, leurs sorties enfin toute sa séduction car il était séducteur.
Pourtant la sexualité avec lui manquait de subtilité, de créativité,
d’érotisme, il n’était pas répétitif et pour dire vrai, elle s’ennuyait
au lit avec lui. Ils faisaient de moins en moins l’amour et elle se
sentit frustrée. Mais il était si présent et si attentionné qu’elle en
oublia ses frustrations. Plus de cinq ans passèrent, le charme du
début n’existait plus. Elle essaya au moins une bonne dizaine de
fois de rompre mais comme il revenait à chaque fois, elle accep-
tait que la relation reprenne sans bien savoir pourquoi ! Il était
d’une nature violente et insécurisante. Comme elle n’avait peur
de rien, ni de personne, elle n’en fut pas dérangée en apparence,
tout en étant toujours malade depuis leur rencontre ; d’ailleurs
ses anciennes relations à lui, elles-aussi avaient déclenché cancers
et autres troubles. Mais il était là s’insinuant dans sa vie, tout en
tyrannisant mine de rien, éliminant les gens et sa famille autour
d’elle. Un jour elle décida de l’aider à acheter un bien immobi-
lier, cela l’amusait. Elle savait faire, trouva l’appartement, fit les
tractations avec le banquier trouva l’apport personnel, négocia
le prêt, et… il signa chez le notaire. Elle supervisa les travaux,
décora, installa, loua le bien, ravie de faire plaisir. Il avait réussi
sans doute ce qu’il voulait depuis le début, car il l’avait manipu-
lée en sourdine mais elle l’ignorait encore !
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Danse macabre
Réalité
Épilogue
Nouvelle
Laurence CORSINI
Le gigolo de l’Anaconda
Prologue
Pedro
Pedro apprit très vite ; il sut se faire respecter, fut détesté des
hommes et apprécié des… femmes. Au début, il les séduisait
toutes, les jeunes, les vieilles, les belles, les moches. Il consom-
mait et se servait.
Grand, bruns aux yeux clairs, il était de corps harmonieux
et musclé, élancé, plutôt classe. Pour un barman, c’est mieux !
Son sourire ravageur faisait oublier le visage dur et ingrat que
la nature lui avait octroyé. Son nez surtout était impression-
nant, grand, crochu, intrusif et menaçant. Son regard bleu gris
n’était pas bienveillant, les fréquentations douteuses avaient
su l’aguerrir. Il n’avait, dans ce milieu basique de la nuit et des
bars, que deux possibilités pour exister : se faire craindre ou
séduire. Terroriser fut sa façon d’avancer et de subsister !
Résistant, il pouvait travailler douze heures d’affilée, obser-
vant, jaugeant, souriant et calculant le potentiel des hommes,
des femmes, des paumés. Comme tous les barmans, il rêvait
de femmes riches.
Les femmes mûres devinrent vite sa priorité, voire sa spé-
cialité. Elles ne demandaient rien, pas d’enfants, pas d’argent,
pas de fidélité, juste d’être séduites. Il choisit d’être Don Juan,
son visage inquiétant devint vite attrayant. Les « bad boys »
plaisent toujours aux femmes matures esseulées ! Ecumant bars
et dancings, il se faisait draguer, tortillant juste ce qu’il fallait :
son sourire ou ses fesses et, pour l’estocade finale, promettant,
faisait rêver, galant en apparence, charmant, séducteur et…
menteur.
Aucune émotion, aucun sentiment. Juste le plaisir de la
chasse, voire de se faire séduire, le faisait exister. La vie faisait
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Le gigolo de l’Anaconda
Crapula
Délires mutuels
La fuite
« Association de malfaiteurs »
Amour et kaleidoscope
Épuisement de Pedro.
Épilogue
Prologue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Soulagement – Enquête. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Connivence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Épilogue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Humour noir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Prologue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Ralph. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
La rencontre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Les urgences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Régression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Écriture - Thérapie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Réalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Épilogue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Prologue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Pedro. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Crapula . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Délires mutuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
La fuite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
« Association de malfaiteurs ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Amour et kaleidoscope. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Épuisement de Pedro.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
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