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Vigneron Hoefler Claire SMZ9456
Vigneron Hoefler Claire SMZ9456
Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr
LIENS
TTIESE
présentæ pour obtenir le diplôme de
DOCTORAT DE LIUMVERSITE DE IMETZ
Spécialitépharmacognosie
Membres du jury :
THESE
présentéepour obtenir le diplôme de
DOCTORAT DE L'I]NTVER,SITE DEMETZ
I B&0THECUJE
r,Hl\ÆRStTAtRE
Spéciatité pharmacognosie
| - -MErZ
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soutenuepubliquementle 17 septembre1994
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par -lnn tat l-1
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Claire HOEFLER. née VIGNERON
Membresdu jury:
Je tiens à remercier Monsieur Iæ Docteur Pierre DORFMAN pour avoir acceptéde juger
ce travail, gui représenteI'un des aboutissements d'une étroiæ collaboration avec les
laboratoiresDOLISOS, qui sontà I'origine de cestravaux.
Je tiens à remercierégalementMonsieurJoël GUILLEMAIN de I' Institut du Medicament
de Tours, pour avoir été I'initiateur du programmede recherchedes LaboratoiresDOLISOS
surRosmarinusfficinalis, ainsi que MadameDOUILLIEZ pour avoir suivi une partie de ces
travaux.
A mesparents
A Frédéric
A Charleset à Louis
A Ghislaine
A Paul
A mesbeaux-parents
A mesbeaux-frèreset belles-soeurs
A ma Famille
A Isabelle
A mesAmis
INTRODUCTION
PARTIE
PREMIERE
2. En alimentation
3. Comme antioxydant
4. Comme insecticide,antibactérien,antifongique 31
DEUXIEME PARTIE 52
lntroduction 53
1.2.1. Procédureexpérimentale 65
1.2.2.Résultats 67
2. Lescomposésréducteurs 69
2.1. Procédureexpérimentale
2.2. Résultats 70
3. Recherche desselsminéraux 72
3.1. Procédureexpérimentale
3.2. Résultats
4. Recherche dessaponosides 72
4.1. Procédureexpérimentale
4.2. Résultats 73
5. Recherche des composésterpèniques 73
5.1. Procédureexpérimentale
5.2. Résultats 74
lll. Conclusion 79
Chap. Vlll - Etude comparative des ieunes pousses et des sommités 135
fleuries de Rosmarinus officinalis
lntroduction 136
l. Comparaison desieunespousseset des
de l'activitépharmacologique 137
sommatés fleuries
v
1. Activitécholérétique 137
2. Activité hépatoprotectrice 139
3. Activité anti-inflammatoire 140
ll. Conclusion 142
BIBLIOGRAPHIE ràxll
INTRODUCTION
I-a medecinetraditionnelleet le mondevégétalvivent en étroite communion,car elle y
puise toute sa matièrepremièrepour confectionnersesremèdes.Seulement,pour que ces
drogues entrent au sein de la médecineoccidentale,elles doivent s'affranchir d'une
expérimentationpharmacologique afin de vérifier leur activitéet d'en garantirleur inocuité
(bien que la toxicité d'une plantene soit pasun facteurde sélection).
Enfin, I'activité diurétique sera quantifiée par l'étude sur deux modèles
pharmacologiques : I'un en aigù chezle rat en situationde surchargehydrique, I'autre en
chronique(sur 15jours) chezle rat en situationnormale.L'effet diurétiqueest appréciépar
la mesurede I'excrétionurinaire.
CIIAPITRE I : Etudebotanique
CIIAPITRE II : Utilisationtraditionnelle
f,
.-{t
1t
'_r
R rl,
\V
,I'
('
/1 ,t
@
F.mbranchement: Spermaphytes
Sous-Embranchement: Angiospermes
Classe: Dicotylédones
Sous-Classe: Gamopétales
Ordre: Tubiflorales
Sous-Ordre : Iamiales
Famille : I-amiacées
Genre z Rosmartruu
Fspèce : oficirulis
I. LE ROMARIN DAI{S LA CLASSIFICATION DES VEGETATIX
1. La famille desLamiacées
2. Descriptionbotaniquedu genreRosmartnus
(BONNIER, L934; GARNIER et coll., 1961; FOURNIER, 1948)
du genreRosmartnus
3. Les différentesespèces
3.L. Anciennesdénominations
La systématique
du genreRosmarinusn'a pas toujoursété homogène,ce qui se traduit
par de nombreux noms d'espècescités par les auteurset qui ne sont pas tous en usage
actuellement.
Nous prendrons ces 2 ouvrages comme les références actuelles pour la flore
Ils décriventprincipalement2 espèces:
méditerranéenne.
Rostnartruu
oficirwlis et Rosmariruu
ertocalix
Deuxsynonymes :
Rosmartrun hvandulacers De Noéin Balansa, Pl Algérie1852:no444.1852[insched].
Rosmartrus laxiflorusDe Noéin Balansa, Pl. AgérieL852:n"443. 1852lin sched.]
Il existeégalement unesub-espèce (présenteet indigèneauxBaléares):
Rosmartnus palaui (O. Boloset Molinier)Malagarriga,
fficinalis subsp.
Subsesp.Var.Geogr.:23. L973
synonyme :Rosmartruu oficinalis var.palauiO. Boloset Molinierin Colect.
5: 757. 1959[basion].
Bot. @arcelona)
Synonyme:
Rosmartnustournefortii (Murb.) Jahandiezet Maire, Cat. Pl. Maroc: 620. 1934
Il existeégalementdeux sub-espèces:
Rosmartnusertocalix subsp.eriocalix
Rosmartrutsertocalix subsp.tomentosus(Huber-Morathet Maire) FernandezCasas
in Cuad.Ci. Biol. 2:40. t973
synonyme: Rosmartru$tumentosas (Huber-Morathet Maire)
in Bull. Soc.Hist. Nat. AfriqueN. 3I :79. 1940[basion].
Allemagne Rosmarin,Weihrauchkraut,Bodekraut
Espagne romero
Italie rosmarino,taesmarino
Belgique rosmarijn(flamand)
Grèce dendrolibano
Inde rusmari
A1 -4î)
ffi
A 3 :y''*"\ ..tÉrl},
" {ùr
A1
A2 C o u p el o n g i t u d i n a l(ex 1 )
B o u t o n a v e c c a l i c e à t r o i s l è v r e s , l a s u p é r i e u r eL l n p e u !-rL,r+ carpelles avec srylebleu-mauve,stigrnatebi-lobé,
o v a l e , l e s d e u x i n f é r i e u r e sl a n c é o l é e s( x 1 ) . fin.
P r é s e n c ed e p o i l s d u v e t e u x e t d e n o m b r e u s e s g o u n e s C^arpelles . vue cleface avecnectairæen dessousdes cJelrx
d ' e s s e n c e( 1 0 à 2 0 a u m m 2 ) s p h é r i q u e s ,d ' u n b l a n c l a i - i n f é r i e u r sS. t o m a t e s( 1 0 à 1 5 ) ,s i t u é su n i q u e m e n st u r l a
teux, visiblesà l'ceilnu. partieinférieure. Finesrnerlrbranes situéesau fond de la
Fleurouverte( x 1), corolleà plusieurslèvres,bleu pâle, corolle
marbréede bleu sonrbre. G r a i n e( x 3 ) .
Sryteet filet des étaminessaillants. A 3 Deux étaminesaux anthèressoudées,filetsComporTant
une petite dent à leur base.
B Rameau. D é t a i l: a n t h è r e ,b l e u - m a u v eà, u n e s e u l el o g e ( r 3 ) .
Pollen
BARACETTI( 1986)
de R. fficinalisd' apr ès
FIGURE 2 : Différentespiècest-lorales
t7
FIGIIRE 3 : Diagrammefloral de
R.oficirulis (d'aprèsGARNIER
et coII.,1961)
2. La feuille
ùecteurremifié
poil secréteurglanduleuxoctoce[ulefue
Qid€rne inférieur
secréteurglandulau unicellaire
3. La tige
moelle sclérifiée
v. REPARTTTIONGEOGRAPHIQITB- PIIYTOSOCTOLOGTE
-
CTJLTT]RE
1. Répartitiongéographique
2. Phytosociologie (communicationpersonnelleDEXHEIMER)
3. Culture
CHAPITRE II
IJTILISATION TRADITIONI\ELLE
2l
I. HISTORIQIIE (FouRNrER,1948
; DELAvEAU,19Bz)
On trouve des traces de la culture du romarin en Europe, dès les VIè et VIIè siècles
après J.C.; il est effectivement mentionné dans le "Capitulare de lhllis et curtis
imperialibas"(tablesdeslois desrois Mérovingienset Carolingiens)où il fait partitdes"88
plantesà cultiver dansles domainesimffriaux'. Il figure aussisur le plan du monastèrede
Saint-Gall (VUte siècle aprèsI.C), l'un des premierscentresintellectuelsde I'Europe. Il
servait à aromatiserles vins qui étaient alors fortement parfumés (anis, hysope, absinthe,
romarin, myrthe).
I-e romarin était cultivé en Angleterre avant la conquêtedes Normandspqu siècle), et
sonemploi estrecommandédansun herbieranglo-saxonde cetteépoque(GIRRE, 1985).
Arnauld de Villeneuve (fin du XIilè siècle), médecinet alchimiste catalan qui étudia
I'alcool obtint le premier l'essencede romarin en solution alcoolique ; I'huile essentiellefut
distilléepour la lèrefois en 1330.
22
nlllanger souventesfoys"
[I]u romarin qur est tant courtoitr
Ambroise Paré le reconnait comme "fort propre à accousterles viandes et faire les
saussgs".
Perrault "I: Belle au Bois Dormant", c'est avecde "l'eau de la Reinede Hongrie" que I'on
frotte les tempesde la princesse.
3. En Amérique Centrale
I-e romarin fait partie d'une liste de 20 plantes les plus fréquemmentutilisees en
médecinetraditionnelleen BasseCalifornie et au Mexique, ainsi qu'en Amérique latine
(DUKE et AYENSU, 1985).
25
1. En usageinterne
1.5. Diurétique
I-e romarin est utilisé comme diurétiquesous forme de vin diurétique dans les cas
d'hydropisieet d'oedème.
Préparationdu vin diurétique: macérationd'une poignfu de romarin dansun litre de
vin blancpendant24 heureset à I'obscurité.
Posologie:3 à 4 cuilléréesà soupematinet soir (FOURNIER,1948).
Au Maroc, le romarin "azir" est vendu dans les boutiquesde tradipraticiens; il fait
partie des drogues simples et des préparations,pour ses propriétés cholagogueset
(CLAISSE,1990).
antiseptiques
27
2.En usageexterne
et mélangees
l,es feuilles de romarin desséchees à de I'huile ou réduite en poudresont
vulnérairespour desplaiesrécentescommela circoncision(TROTTER, 1915 ; PASSAGER
et BARBANCON, 1956; DORVAULT et WEITZ, 1945; BOUQUET,l92I).
Les feuilles en décoctionsont préconiséesdans le cas des leucorrhées,en injections
vaginales,et dansle casdesamygdalites, en gargarisme(FOURNIER' 1948).
Le romarin s'emploie aussi en fumigation, pour traiter les affections respiratoires
(FOURNIER,1948).
2.2. Emmenagogue
Les feuilles de romarin cuites dans du vin ou en décoctiondans I'eau sont utilisees
comme compressesen application sur "les gonflementsarticulaires" et les oedèmes.
(FOURMER, 1948; WINKELMAN, 1986).
Le romarin cuit dansI'huile estindiquépour les mauxde gorge(LOUIS' 1979).
28
2.5. AnticoncePtionnel
2.6. Antiparasitaire
2. Spécialitésdu codex
1. Toxicité en usageexterne
2. Toxicité en usageinterne
D'après Cadeacet Meunier (1889) (cités par FOURNIER, 1948), I'huile essentielle
administrée"en quantitéexagéren"(60 mg/kg) seraitépileptisantpchezle chien.
1. En parfumerie
2. En alimentation
3. Commeantioxydant
Déjà au XIIIè siècle (IBN AL BAYTAR traduit par LECLERC, 1877), le romarin
s'employaiten Afrique de Nord "pour arrêterle développement de la putréfactiondansle
ventre des animaux tués à la chasse".Dans ce cas, c'est à la fois son action anti-
microbienneet antioxydantequi seraientmisesà profit.
Toujours en Afrique du Nord, le romarin s'emploiepour éviter le rancissementdu
beurre fondu dans les outres (LOUIS, 1979). DELAVEAU (1987) rapporte que "les
charcutiersont coutumede traiter à chaudle saindoux,aussitôtaprèsabattagedu porc, par
chauffageen son sein d'un bouquetde romarin où il agit à la fois comme antioxydantet
commeconservateur,tandisque sonessence pourraitjouer un rôle antibactérien'modéré".
3l
4. Commeinsecticide,antibactérien,antifongique
CHAPITRE III
INTRODUCTION
I. LES ACIDES.PHENOLS
ACIDE ROSMARIMQUE
i
toffi"b
1)
llll
Ho\z /
Rt Ro \,
R4,
LUTEOLINE OH H OH OH
GMETHOXY-LUIIEOLINE (eupafoline) OH @Ht OH OH
6-METHOXY.LUTEOLINE.T.METHYL ETIIER ocH3 ocH3 OH OH
APIGENINE OH H H OH
DIOSMETINE OH H OH ocH3
HISPIDULINE OH @H, OH H
SALVIGENINE ocH3 @H, H ocH3
GENICWANINE ocH3 H OH H
GMETHOXY.GENK\ryANINE ocH3 ocIr3 OH H
GENI(WANINE-4'.METTIYLETI{ER ocH3 H OH ocH3
CIRSIMARITINE ocH3 ocHr H OH
ACACETINE OH H H ocH3
s.HYDROXY-4' -7-DIMETHYL FLAVONE ffiHt H H ocH3
31
1. Monoterpènes
et sesquiterpènes
Molécules Volhuile
MONOTERPENES (45-50Vo)
acycliques
MYRCENE (+ a -3 CARENE) Q-5 Vo)
B-OCIMENE (t0; n7
monocycliques
p-CYMENE (tl,6 Vo)
( -PSEUANDRENE (10,8 Vo)
0( -TERPINENE (t0,4 %)
Y -rpnpNeNe (t0,7 %)
TERPINOLENE (t0,4 %)
LIMONENE (0,5-10%)
bicycliques
d -plNexn (10-26 Vo)
B-PINENE Q-8 %)
CAMPHENE (4-10 7o)
autresmonoterpènes (3-s%\
I.8-CINEOLGUCALYPTOL) (0,5-50%)
ESTERMONOTERPEMQUE (rù4vo)
ACETATEDE BORNYL (o,54%)
SESQTITTERPENES Q\ 4 Vo)
O-CARYOPHYLLENE Q-3 %'
,( -HUMULENEou (-r %)
( 0(-CARYOPHYLLENE)
O(.BISABOLENE (4e0,5 %)
39
facteursindirecs : * distillation
- durée
- solubilité desessences
- méthodede distillation
* conservationdu matériel
- courte durée
- longuedurée
a permis
chimiquedel'huile essentielle
De ce fait, la grandevariabilitédela composition
d'éAblir 3 chémotlpesen regroupantles composésdominantset la localisation
géographique (GRANGERet coll., 1973).
- tlryecamphre/boméol et en France
localiséen Espagne
- t)"e o(-pinène/verbénone
localiséen Algérieet en Corse
40
\
'cH3
ffis-9-Gg
VERBENONE BORNEOL
crr3-g-cHs
Hgc
CtI3
o( -PINENE
H3
1"t
ô
Y
urc^cu3 Hgc
\
cHg
Gî
q. "l
TERPINENE CAMPHENE
o-co-oI3
ffis-9-ffis
H 3 C ' --cH 2
ACETATE DE BORNYL
CARYOPHYLLENE HUMI]LENE
( { -caryophyllene)
BISABOLENE
présents
FIGIIRE 9 : Structurechimiquedessesquiterpènes deR.
dansI'huile essentielle
fficitwlis
43
2.1. Lactonesditeryréniques
- le carnosol(ou picrosalvine)principeamerdéjaconnuchezSalviaofficirwlis
(BRIESKORNet FUCHS, 1962; BRIESKORNet coll., l9&) ;
- I'acidecarnosoliqueet deux de sesdérivés:
- le 7o( - er le 78-méthylerher@RIESKORNet DÔMLING, 1969).
- le rosmanolet sesdérivésméthoxylés
(INATANI et coll., 1982;ARISA\WAet coll., 1987;JOYEIIX, 1993)
- le rosmadial(NAKATANI et INATANI, 1983et 1984).
I-es structureschimiquesdeslactonesditerpéniquessontprésentées
dansles Figures10 et
11 suivantes:
FIGIJRE10 : Structurechimiquedeslactonesdiærpéniques
44
ROSMANOL
EPIROSMANOL ISOROSMANOL
2.2. Quinonesterpéniques
chimiquesdesquinonesterpéniçesprésentes
TABLEAU + : Structures chezR. officitwlis
RI PJ
ROYLEANONE H H
6T.DEHYDRO-ROYLEANONE AG7
7-HYDROXY-ROYLEANONE H OH
fiORMINONE)
7-ACETOXY.ROYLEANONE H o-co-cH3
3. Triterpèneset stérols
3.1. Ibite4Ènes
acideursolique(2,8 Vo)
acide 13o( -hydroxyursolique
acide 2B-hydroxyoléanolique
Iæs stnrctures chimiques des principaux riærpènes présents chez R. oficirwlis sont
présentéesdansles Figures 13 et 14 suivantes.
ll.ô etp
-\- zvûA
FIGIIRE 13 : Structure
chimiquede la bétuline
47
a
a
I
cH3
HO
Hec cHg
, CIIs
cTr3
HO
o( -auvruNE B-AMYRINE
FIGURE 14 : Structurechimiquedesprincipauxtriærpènes
présents
chezR. oficitwlis
48
3.2. Stérols
H3C
V. ACIDES ORGAI\UQIJES
à partirdesfeuillesde R. oficirulis :
Desacidesont étémisenévidence
l'acideglycolique;
I'acidecitrique;
l'acideglycérique(BALANSARD,1953).
vI. AIJTRESCOMFOSBSCHIMIQIIES
oH-
+
[(cH3)3-N -CH2-CH2OI[J
ACIDES PTIEI{OLS
acide rosmarinique acidecaféique
acide chlorogéniqueet néochlorogénique
FLAVONOIDES
lutéoline 6-méthoxy-lutéoline
éther
6-méthoxy-lutéoline-7-méthyl apigénine
diosmétine salvigénine
hispiduline genkwanine
6-méthoxy-4'-7diméthyl fl avone cirsimaritine
eupafoline(ou népétine) acacétine
et leurs formeshétérosidiques hespérétine(fl avanone)
MONOTER PEITIES(de l' huile essentielle)
acycliques monocycliques
myrêne pcymène
0-ocimène ( -phellandrène
A -3 carène o( -terpinène
bicycliques [ -ærpinène
( -pinène terpinolène
B-pinène limonène
d -thujène
camphène 1,8-cinéol(eucallptol)
alcoolsmonoterpéniques cétonesmonoterpéniques
bornéol camphre
( +erpinéol verbénone
f, +erpinéol 3 - octanone
linalol estermonoterpénique
terpinène-4-ol acétatedebornyl
géraniol
5l
SESQIIITERPEI{ES
R-caryophyllène ( -bisabolène
d -humulène
LACTONESDITERPEI{TQUES
carnosol(oupricrosalvine) (et sesdérivés)
acidecarnosolique
rosmanol(et sesdérivés) rosmadial
QI]TNONESTERPEIYIQIIES
royleanone royleanone
76,-ae'étoxy-
7d -hydroxy-royleanone 6-7-dehydro-royleanone
TRITER,PENES
acideursolique acide 13o( -hydroxyursolique
acide oléanolique acide28-hydroxyoleanolique
bétuline ( et B-amyrine
STER,OI-S
0-sitostérol acétatede germanicol
ACIDESGRASHYDROXYLES
acide10, 16- dihydroxy-hexadécanoique
acide6, 7, LGfrhydroxy-hexadécanoiçe
acide9, 10,I 8-trihydroxy-octadécanoique
acrDEs oRGANTQIIES
acideglycolique acideglycérique
acidecitrique
IIETEROSIDES
romaroside romarinoside
AUTRESCOMFOSES
*, Mg**, sio2' cl-' Po;' No3-' so4--'
: Na+, K*, c.*
selsminéraux
choline,tanins,mucilage
52
Deaxième partie
CIIAPITRE V desjeunespoussesde
: Recherched'une activitéanti-hépatotoxique
R.officinalis
CHAPIIRE D( : Discussion
CIIAPITRE X : Conclusion
53
INTRODUCTION
CHAPITRE I
1. Espècesutilisées
1.1. Souris
1.2. Rats
2. Conditions d'élevage
* macératglycéro-alcoolique: correspondant
à un extrait glycéro-alcoolique
1. Récolte
PLANTE FRAICHE
(matièrePremière)
t
plante couPéemenu
J
macération
(tempset solvantsdifférentssuivantI'extrait)
I
EXTRAITS
qui seront : -soit des extraitshydro-alcooliques(ou teinturesmères)
-soit des extraitsglycéro-atcooliques(ou macératsglycéro-alcooliques)
-soit des extraitsaqueux
(teinturesmères,TM)
2.2.L. Extraitshydro-alcooliques
MGA)
(macératsglycéro-alcooliques,
2.2.2. Extraitsglycéro-alcooliques
2.2.3. Extraitsaqueux
Les extraits qui seront utilisés pour les tests pharmacologiqueset chimiques sont
présentésdansle Tableauz suivant.
CHAPITRE II
CARTE DIIDBNTIFICATION CHIMIQT]ED'[JN EXTRAIT DE JET]NES
POUSSESDF. ROSMARINT/SOFFICINALIS
a
I. INTRODUCTION
lyophilisatd'extrait aqueuxdejeunespousses(K)
,t r oT Èche/ml)
et concentrationsdessolutionsfinales
1. Les polyphénols
1.1. Tanins
I-es tanins sont des polphénols présents dans les plantes sous forme complexée
(tanoïdes)ou combinê à des sucres(tanosides).
Ils sontrépatis en deux groupes:
- les taninsgalliques(estersd'acides-phénols
hydrolysables);
- les taninscatéchiques(taninscondensésnon hydrolysables).
1.1.1. Procédureexpérimentale
* Râctif de Stiasny
A 30 ml d'une solutionaqueusede jeunespousses(K) doséeà 5 Vod'équivalentplanæ
sèche,on ajoute 15 ml de râctif de Stiasny (formaldéhyde@rolabo) à 30 7o I acide
chtorhydriqueconcentré(Merck) ; 2VI IV).
L'ensemble est chauffé au bain-marieà 90'C pendant30 minutes. L'obtention de
flocons rosesmontrela présencede tanins catéchiques.
I.1.2. Résultats
1.2.1.ProcédureexPérimentale
REACTION A LA CYANIDINE
CHROMATOGRAPHIESUR COUCHEMINCE
* Support
Plaquede silice Kieselgel G 60 (Merck)
* Solvant
Acétated'éthyle @rolabo) - acideformique @rolabo) - acideacétique(Prolabo) - eau
(100/1Utrl27 ; V/V)
* Révélateur
à | % dansle méthanol
Solutiond'esteréthylamino-diphénylborique
(râctif de NEU, Roth)
* Solutioru atw$sées
Témoins : solutionsà 5 mg/ml dans la pyridine (Merck) : acide caféique(Roth), acide
quercétine(Sarsynthèse),
rosmarinique(Roth), rutine (Sarsynthèse), kaempférol(Roth)'
solutionà 5 mg/ml dansl'éthanol(95') : acidechlorogéniçe @oth)
* Dépôts
l0 pl de chaquesolutionsontdéposésà2cm de la basede la plaque.
* Migration
Après migrationdu solvantsur 15 cm, la plaqueest sécheÊ.
* Révéluion
Le reactif de NEU est pulvérisé, puis les chromatogrammessont observéssous IIV à
366nm.
L.2.2. Résultats
REACTION A LA CYANIDINE
@@e@dîrtlpù,
@
@ @
@
@
@
@
@
6
@D
@IID
:O
O
O
O
o e e e O O O O
12345?89
réducteurs
2. Les composés
2.1. Procédurcexpérimentale
* Suppon
Plaquede siliceKieselgelG @ (Merck)
* Solvant
Aétate d'éthyle(Prolabo)- acideformique@rolabo)- acideacétique@rolabo)- eau
(100/lrlIrl27; V/V)
* Révélaeur
0,11ml anisaldéhyde (Merck)
0,50ml acidephosphomolybdiçe dansle méthanol
(Prolabo)à LÙVo
2,25 ml acideacétique@rolabo)
(Prolabo)
1,25ml acidesulfuriqueconcentré
21,00ml méthanol(Merck)
* Solutionsana$sées
(Roth),o(et S
à 5 mg/mldansl'éthanol(95') : acidechlorogénique
Témoins: solutions
amyrine(Koch-Light);
solutionà 5 mg/mldansla pyridine(Merck): acidecaféique
* Dépôts
10pldechaquesolutionsontd@sésà 2 cm dela basedela plaque.
70
* Migration
Après migrationdu solvantsur 15 cm, la plaqueest séchée.
* Révélation
I-e révélateurest pulvérisé,puis la plaqueest placéeà l'étuve à 105"C pendant10
minutes; les chromatogrammes sontensuiteobservésdansle visible.
2.2. Résultats
O
o
O
O
e
I2
e e
3
oe
4s
@
M
6
O
7
@ bnrnclair O brunfoncé
72
3. Recherchedes selsminéraux
3.1. Procédureexpérimentale
3.2. Résultats
Sels Jeunespousses(K)
minéraux e/100 e de plantesèche
Na+ 0,034
K+ 1.116
ct 0.230
Ca++ 0.159
4.1. Procédureexpérimentale
dejeunespousses
On utiliseunesolutionaqueuse plante
(K) dosê à 5% d'équivalent
73
4 .2. Résultats
5. Recherchedes composésterpéniques
5.1. ProcédureexPérimentale
* Support
Plaquede silice KieselgelG 60 (Merck)
* Solvants
N"l : Toluène@rolabo)- ae'étzæ
d'éthyle @rolabo)(9515; V/V) ;
N"2 : Chloroforme(Prolabo)- méthanol(Merck) (90/10 ; V/V).
* Révélæeurs
N"l Anisaldéhyde (Merck) 0,1 ml
Acide acétiqueglacial (Prolabo) 1,0 ml
Acide sulfuriqueconcentré(Prolabo) 0,5 ml
Méthanol (Merck) 8,5 ml
* Solutioru aru$sées
Témoins: solutionsà 5 mg/ml dansle méthanol(Merck) :det B amyrine(Koch-Ligh$,
acide ursoliçe @xtrasynthèse)et acideoléanolique(Exrasynthèse)
solutionsà 5 mg/ml dansl'éther @rolabo): cinéolet terpineol
* Dépôts
10 pl de chaquesolutionsontdéposésà 2 cm de la basede la plaque.
* Migration
Aprèsmigrationdu solvantsur 15 cm, la plaqueest séchee.
* Révélaion
I-e râctif estpulvériséet la lectures'effectuedansles conditionssuivantes:
5.2. Résultats
@
a@
E
æ
I
2
2
a 3
a
4
a
O
æ
jeunespousses
O brunfoncé @ brun
76
eo
o
O O
8c
@ @
e
I234
O e e
a-t
@R '
jeunespousses
Réactif:anisaldéhyde 0,1
chloroforme 90 ac. acétiqueglac. 1
méthanol l0 ac. sulfurique 0,5
méthanol 8,5
pousses
r-
@@
@Q
OO
o O
OO
@
q@
8
a@
1@
éD@
e e e e O e o
4 5 6 7
123
i-'- i (::)
OO
OO
s s
@ @
o-><-'OOO
123458
jeunes
FIGURE 22 : Chromatogrammesur couche mince de I'extrait aqueux de
destriterpènes'
poussesde R.fficinalis : Caractérisation
,::'.' jaunePâle
79
III. CONCLUSION
CHAPITRE TII
1. Protocoleexpérimental
L'extrait est injecté par voie intra-peritonâle. Cettevoie donne des résultatsrapides se
rapprochantde ceux que fournirait la voie intra-veineuse,du fait de I'h1per-vascularisation
du péritoine.
2. Résultats(tableau9)
3. Conclusion
CHAPITRE TV
I. INTRODUCTION
* Puis, BALANSARD (1953), confirmait que I'infusé de romarin avait une action
cholérétique(+50 %) immédiate,mais fugace, lorsqu'il était administré chez le chien
chloralosé,à la doseintra-veineuse
de 500 mg/kg d'équivalentplantefraîche.
BALANSARD a isolé un hétérosidedesfeuillesde romarin, le romarinoside,qui aurait
une action cholérétiquede plus de 33 % à la dose de 20 mglkg et de plus de 100 Voà la
dosede 40 mg/kg.
3. Données bibliographiques
sur I'activitéantispasmodique
et cholagogue
de R.officinalis
1. Rôle de la bile
2. Formation de la bile
La bile est formée dans les hépatocyteset se déversedans les canalicules biliaires
forméspar la membraneplasmiquecanaliculairedeshépatocytes.Les canaliculesbiliaires se
rassemblentpour former des canaux biliaires, où la bile est susceptiblede subir des
87
fr'_
tl
*ïffi*H CANALICIJLE BILIATRE
ESPACE
H IN1ER-CELLI]I-AIRE
H
É
JVERS LBS CANAIX BILTAIRES
1. Procédureexpérimentale
x Anesthésie : les rats sont mis à la diète solide durant 18 heures avant
I'expérimentation.Celle-ci débutepar une anesthésie au pentobarbitalsodique(NembutalR,
Abbott, Paris, France) injecté par voie intra-péritonéaleà la dose de 60 mg/kg. Cette
anesthésieest contrôléependanttoute la durée de I'experimentationet supplémentée,si
besoin est, par l'injection d'une dose faible de pentobarbitalsodique(20 mglkg par voie
au bout de2à 3 heures.
intra-péritonéale)
La températurecolporelle abdominalede I'animal est contrôléerégulièrement,à l'aide
d'un thermomètreà mercure,et maintenueà 38oC t 0,5 par I'intermédiairede la table
d'opérationchauffanteet d'un éclairagefrontal.
1.2. Expressiondesrésultats
1.3. Analysestatistique
2. RESI]LTATS
pousses
Jeunes ) 257 280 258 246 239 229
500mg/kg +ll +10 +11 t 11 +9 +ll
pousses
Jeunes 6 2rl 257 232 2TE 208 205
1000mg/kg t9 +9 +E +8 t7 +5
pousses
Jeunes 6 190 233 224 r 98 185 177
2000me/ks r10 + 11 +8 +6 +5 +5
pousses
Jeunes g,0*** 0,5* 4,3* { ,8* -10,6a
500mg/kg 5 0 + 1,9 + 2,0 + 0,7 + 1,7 t 1,3
pousses
Jeunes
22,4*** lo,3*** 3,5** {,g** -t )**
l@0 mg/kg 6 0
+ 2,0 + 1,6 !2,0 + 2,5 + 2,5
pousses
Jeunes
2000mg/kg 6 0 22,4*** lg,5*** 4,7* - 1,9* 4,2*
+ 1,2 + 3,5 t 3,6 t 3,3 + 3,3
D i f f é r e n c e s i g n i f r c a t i v e p a r r a p p o r t a u x t é m o i n s : * *; ** *: p
: p- <
<00 ,, 0
0101;*:p-<0,05
â : nonsignificatif; N : nombred'animaux parlot
93
mg bile/lOrnln/100g
130
inlection
110
90
70
50 t t t t t t I t t I T I------
-----l
mg blle/10mln/1000
130
injection
110
90
I
70
50
30 60 90 120 150 180 210
TEMPS(min)
- flux basal - f tux biilatre1p1000
FIGURE 25 : Profil de la cholérèsechez re rat, induite par l,injection iv
d'un extrait hydro-alcooliquede jeunes poussesde R.oficirutis à l0o0
mg/kg.
94
% f l u x b i l l a l r e / f l u xb a s a l
40
***
x
30
20
10
o
-10
-20 | |
---------
I I
'150
30 60 90 120
TEMPS(min)
FrcuRE
26, ;;iiïi;;.'J;; li,'",If-,par,e
DHcà,0
mg/kg (iv).
Significativité: * : p -( 0,05 ; ** : p -< 0,01 . :t** . p -( O,(X)l
% f l u x b i l l a i r e / f l u xb a s a l
30
20
10
-10
-20
60 90
TEMPS(rnin)
- Témolne + Jeu.pougoesOOO
+ Jsu.pouoseo10OO +- Jeu,pgueseo2OOO
FIGURE 27 : Activité cholérétiquechu,le rat, induitepar I'extrait hydro-
alcooliquede jeunespoussesde R. oficirulis (iv)
Significativité: * : p _( 0,05'; ** : p -< 0,01 . t*'t . p -( 0,001
96
3. Discussion
I-es résultat nous permettent d'élaborer une relation Dose/Effet qui montre une
corrélation positive entre la dose de I'extrait et son activité cholérétique (Figure 27). I-es
jeunes poussesmontrent une activité cholérétiquemesurableet significative dès la dose de
500 mg/kg , gui augmenteen amplitude et en durée d'action jusqu'à 2WO mglkg.
L'hypercholérèseinstantanée(à 30 min) augmenteen fonction de la dose jusqu'à se
stabiliser à 1000 mg/kg avæ, 22 % d'augmentationdu flux bilaire. Pour une dose
supérieure,I'activité cholérétiqueestprolongéedansle temps.
Nous retiendronscomme dose efficace et suffisantepour l'extrait hydro-atcooliquede
jeunespoussesdeR.oficinalls : 1000mg/kg (voie iv).
CHAPITRE V
RECHERCTmD'UNE ACTTVITEANTTHEPATOTOXIQUE
DES
JEI.JNESFOUSSBSDE ROSMARINUS
OFFICINALIS
98
I. INTRODUCTION
1. La pathologiehépatique
APPARITION DE
RADICAUX
LIBRES
PERTURBATION
DE L'EQUILIBRE
IOMQUE
FIXATION
A DES
MACROMOLECULES
2. Donnéesbibliographiques
sur le pouvoirantioxydantdu romarin
endoplasmique;
* la biotransformationdu CClopar les enzymesmicrosomiauxen un métabolitetoxique
actif, le radical trichlorométhyl ('CCl3). Cette biotransformation fait intervepir le
cytochrom€Pesoqui estcontenuen grandequantitédansle réticulumendoplasmique ;
* le radical se lie de façon irréversible aux phospholipidesmembranairespour
engendrerune lipoperoxydationet provoquerapidementla destructiondes membranesdu
réticulumendoplasmique ;
* les dommagesatteignentensuiteles autresorganitescellulairesjusqu'à la nécrose
cellulaire.Iæs lésionsengendrées
par la nécrosedu tissushépatiquesont quantifiablespar la
mesure de l'élévation des transaminases sériques(aspartateamino transférase(ASAT),
r01
1. Procédure expérimentale
dissousdansl'huile d'olive vierge, est injectéà l'animal par voie ip aux dosesindiquées
dans le Tableau 12 suivant. Les extraits de plante, ou les substancesde référencesont
injectéspar voie ip ou per os, soit 30 min avant (traitementpréventif), soit 30 min après
(traitementcuratif) I'injection du toxique. I-es substancessont dissoutesdans de l'eau
physiologique.
ro2
LDH
pyruvate+ NADH + H+ lactate+ NAD+
* Divergencedes techniques: I-e protocole utilisant les rats a été mis au point par
FLEURENIN (1933). Iæ protocoleutilisantles sourisa été mis au point par TIENTUNG,
et coll. en 1977,puis modifiépar LEXA-ROBIN (1988).Le tableau12 suivantmontreies
exigeances precisesdes2 protocoles.
dosagedesALAT
104
1.2. Expressiondesrésultats
I-e taux des ALAT plasmatiques est expriméen U.I./I.. Iæs moyenneset les écarts
réduits sontcalculéspour chaquelot. Aprèss'être assuréde I'homogénéitédesvariances,le
testt de Studentest effectuépour comparer2 à 2 les lots placeboet les lots traités.
Iæs pourcentrages de protectionsontcalculésselonla formule suivante:
légende de la formule :
2. Résultats
* Chez le rat : les résultatssont présentésdans le tableau 13. Aux dosesde 1000,
1500et 2000 mg/kg, lesjeunespoussesréduisentl'augmentation des ALAT plasmatiques,
(traitementpréventif), avecles pourcentages moyensde protectionétant respectivementde
74,73 et 62 Vo(significativement à 1500mg/kg ; p < 0,01). En traitementcuratif et à
1500 mg/kg, les jeunes poussesn'induisentqu'une faible protection de 32 Vo non
significative.
Placebo 0 9 140 + 14
Jeunespousses 1000 8 fl*tl..t- 11 +69
Placebo 0 9 t52 + 3 0
Jeunespousses r500 9 90a +14 +49
Placebo 0 5 122 + 4l
JeunesDousses 2000 5 5 7* + 1 3 + 68
CI,'RATIF
Placebo 0 6 216 t25
Jeunespousses r000 5 24ta + 12 I
***
Différence
significativeparrapportauptacebo
: : p < 0,001;'i : p -( 0,05;
a : nonsignificatif; N : nombred'animauxpar lot
106
3. Conclusion
de référence
3.2. Substances
4. Discussion
Des travaux complémentaires aux nôtres, effectuéspar JOYEUX (1993)' ont permis
d'apporterdesprecisionssur le pouvoir hépatoprotecteurdesjeunespoussesde'R.oficitwlis.
Cet auteur a mis en évidenceplus particulièrementI'activité antiradicalaire et les activités
antilipoperoxydante et anticytotoxique d'extraits aqueux de jeunes pousses. L'activité
110
En accord avec les processusde toxicité hépatique qui peuvent induirent une
inflammationet I'utilisation traditionnelledu romarin qui s'appliqueaussi à des cas
d,inflammation de type rhumatismal, nous allons poursuivre notre investigation
pharmacologiquepar la recherched' effets anti-inflammatoires.
lll
CHAPITRE VI
RECIIERCIIE D'UNE ACTIVITB ANTI-INFLAIVIMATOIREDES
JBT]NESFOUSSESDE ROSMARINUS OFFICINALIS
It2
I. INTRODUCTION
Ces indications traditionnelles, ainsi que les résultats obtenus lors des tests
pharmacologiquesprécédents (activités anti-radicalaire, anti-lipoperoxydanteet anti-
cytotoxiques)sur les jeunespoussesde R.oficinalis, nousamènentà testerles extraitsde
jeunes poussessur un modèle pharmacologiqueadapté à l'étude des propriétés anti-
inflammatoires.
1. Rappel du processusinflammatoire
et DAYER,1988)
(SCHORDERET
- la voie cycloxygénasique
qui synthétise * les prostaglandines
* les thromboxanes
- la voie lipoxygénasique
qui synthétise * les leucotriènes(surtoutresponsables
de I'inflammationchronique).
par chimiotactisme
ces médiateurschimiquesont pour rôle d'attirer différentescellules
(potynucléaires,macrophages, phagocytes),sur les lieux de I'inflammationoù elles libèrent
Ces cellules
elles aussi des médiateurschimiques(histamine,leucotriène,PAF acéther).
matièresétrangères
sont capablesd'accroître les défenseslocales par phagocytosedes
de
(toxines, bactéries,...) ou des matièresrésultantde la dégradationlocale des tissus
I'organisme.
et des
I-ors de la phagocytose,les polynucléairesneutrophileslibèrent des enzymes
mais qui
radicaux libres qui sont bactéricides(dans le cas d'une attaquebactérienne),
entraînent par les réactionsen chainesqu'ils génèrent'
aussideslésionstissulaires
des
IÀ production de radicaux libres intervient égalementlors de la synthèse
la
prostaglandines à partir de l'acide arachidonique'par I'intervention d'enzymescomme
cible de
peroxydase.Or les membranescellulaires,richesen lipides insaturés,vont être une
(Figure 28)
choix pour les radicauxlibres oxygénés.Une cascadede réactionsoxydatives
conduiraà la désorganisation de la membraneavec libérationd'hydroperoxydeslipidiques
ROOH' et de radicauxalcoperoxyRO2'.
sélective.Iæ
Cette atteinte membranairese traduira par une perte de la perméabilité
phénomènede peroxydationpermetd'expliquerla fuite plasmatique'
ll4
.GH-CH2-CH.CH-
-CH.CH-CH'CH-CH
II oom
f
{cÂF8oNrtES}
æ CÉGRADAnq'l
PROO(trÎS
2. Choix du modèleexPérimentâl
Nousavonschoisicommeprotocoleexpérimental, un modèled'inflammationaigÛe,le
test de I'oedèmeplantaireà la carragénine.Ce modèleconsisteen I'induction d'un oedème
localisé mesurablepar un appareillagesimple. L'agent phlogistique sélectionnéest la
carragénine,qui est injectéedansla région sub-plantaired'une des deux pattespostérieures
du rat.
SelonOTTERNESSet GANS (1988),dansce modèleexpérimental,la distributionet le
mécanismed,action desanti-inflammatoiresseraientprochesdesphénomènes observéschez
l,Homme. L'oedème de la patte du rat, induit par la carragénine'est du à la libération
de la perméabilitévasculaire.
initiale d'histamineet de sérotonine,suiteà une augmentation
Après la première heure, les kinines agissentde manièrecontinueet après 6 heures,les
prostaglandinesse montrent d'importants médiateurs@LOTMAN et coll., 1983). Cette
libération de prostaglandinesest associéeà la migration leucocytaire vers la zone
enflammée.
115
1. Procédureexpérimentale
* Témoin : les témoinsne reçoiventque le solvantNaCl (0,9 %), dans les mêmes
conditionsque les extraits.
7od'inhibition :[ [ (Vn - Vo) t&noins- ffn - Vo) traitê ] / (Vn - Vo) t&noinsl x lfi)
2. Résultats
2.1. Témoins
TO TI T2 T3 T4 T5 T6 n4
Témoins 1 ,3 4 1,76 1,92 2,16 2,24 2,L7 2,08 1,63
N=13 +0,02 +0,05 +0,05 +0,07 t0,o4 +0,05 +0,05 +0,03
T1 T2 T3 T4 T5 T6 T24
Indométacine 5mg/kg 38 43 48 48 45 42 48
N:10 :r *** *l.tl *** *** **tF **
Indométacine 2,Smglkg 29 33 29 29 32 30 34
N=10 *:F ** *** *** ** *:É
pousses
Jeunes l500mg/kg 7 20 33 29 25 2l r0
=
N ll *:3 ** ** r*
% d'oedème
40
30
20
10
TEMPS(h)
- Témolns +- Indomét.6 mg/kg -{ê Indonr6t.2,6mg/}g
FIGURE 29 : Influence de I'indométacine(5 û. 2,5 mgftg, ip) sur
l'oedèmeinduit par la carragéninechezle rat.
Significativité: * : p -( 0,05 ; ** : p -< 0,01 . t** . p _( 0,001
% d'oedème
80
70
60
50
40
30
20
10
0
TEMPS(h)
FrcuRE
,o , ,o",1;'J::i,,J'."rii ii::::" pousses
deR
(1500
oficinalis mg/kg, ip) sur l'oedèmeinduit par la carragéninechezle
rat. Significativité: * : p -< 0,05 ; ** : p _< 0,01
L20
2.2. Indométacine
3. I)iscussion
CHAPITRE VII
RECHERCTTB DESJELJNESFOUSSES
DB L'ACTMTE DILTRETTQIJE
DB ROSMARINUSOFFICINALIS
r23
I. INTRODUCTION
Iæ rein a 3 fonctions:
*excrétion/ épurationde I'organisme;
*régulationde la compositiondu milieu intérieur (pressionosmotique/composition
électrolytique) ;
*fonction endocrined'élaborationde la rénineet de l'érythropoïétineet de synthèse
métabolique.
Pourassurerces3 fonctions,le rein desmammilèresestcomposéde 2 zonesdistinctes:
*zone corticale ; tzone médulaire;
l.capzulede Bowman
2.tubeproximal
3.branchede.sce,ndanæ
de I'anse
de Henlé
4.brancheascendante
de I'anse
o
c
o
de Henlé
0
.9
o
q 5.tubedistal
-io_'
0
5
q 6.rubecollecteur
0
E 7.arêre glomérulaire
o
o
C
0
o
û S.capillaire
o
èL
9.veineafférente
2. Choix desprotocoles
2.2. T6 en chronique
1. Procédureexpérimentale
* Animaux : on utilise des rats mâles OFA pesant 300 g (+50) et soumis aux
(chap.I, nèmepartie).
conditionsd'élevagedécritesprécédemment
* Extraits de plante :
-Macérat glycéro-alcoolique (MGA) de jeunes pousses de R.fficinalis
(Lab.DOLISOS,réf.:MCOO8, tableau9) à la dosede 50 mg/kg ;
-Extrait aqueuxdejeunespoussesde R.fficinalis (rêf. E) à la dosede 50 mg/kg.
t Substances
de référence:
-Furosémide(LASILIXR, I-ab.Hoecht,Paris, France),forme injectableutilisée à la
dosede 10 mg/kg ;
-Hydrochlorothiazide(ESIDREXR, hb.Ciba-Geigy, Lyon, France) en poudre
utiliseeà la dosede 10 mg/kg.
(5 ml/100g)
TEroo: Tempsd'éliminationdela totalitédela surcharge
127
Pour chaquelot traité, les pourcentagesde variation desTE5s et TE1s6par rapport aux
témoinssontexprimésde la manièresuivante:
[ (fEso témoin - TE5s traitd / Cffso témoin) ] x 100 : Vode variation de TE5e
1.3. Analysestatistique
2. Résultats
2.1. Furosémide
2.2. Hy drochlorothiazide
volumesurinalresml/1009
I
7
6
.t
3
2
1
o llllllll
012345678 24
T E M P S( h )
' '' f urosémlde1Omg/lg - térnolns
FIGURE 32 : Influencedu firrosémide(10 mg/kg, ip) sur la diurèsechez
le rat, apràsadministrationd'une surchargehydrique(5ml/100g).
f u r o s é m i d en:= 1 5 ; t é m o i n sn: = 1 5 ; m t s . e .; J t : p - ( 0 , 0 0 1
5
4
2
1
0
o1234
TEMPS(h)
-térnolns
hydrochlorothlazlde
FIGURE33 : Influencede l'hydrochlorothiazide (10 mg/kg, ip) sur la
diurèse chez le rat, après administration d'une surchargehydrique
(5ml/100g).hydrochlorothiazide: n=10 ; témoins: n=10 ; m t s.e.;
***' p -< 0,001; ** : p -< 0,01; * : p -< 0,05
r29
volumesurlnairssml/10O9
I
a
3
2
1
ô
TEMPS(h)
""'' jeunespoussesMGA - ténplns MGA
FIGURE 34 : Influencedu MGA de jeunespoussesde R. oficinalis (50
mg/kg, ip) sur la diurèsechezle rat, aprèsadministrationd'une surcharge
tVOtiqoJiSmUl00g); MGA jeunespousses: n=14 ; témoins: n=14 ;
ni t r.t.' *:3*'p -( 0,001;
volumesurinairesml/1O09
o 2n
012345678
TEMPS(h)
"' ' leunesPousesMA - t6rnolns
jeunes potlssesde R'
FIGURE 35 : Influence de I'extrait aqueux de
ofrcinalis(50mgftg,ip)surladiurèsechezlerat,aprèsadministration
d"d";;ri;g" ; jeunespousses
ivaiiqué(5ml/100g) :
: n= 10; témoins
n=10;m t s.e.; *: P -< 0,05
131
3. Conclusion- Discussion
1. Procédureexpérimentale
* Animaux : on utilise des rats mâles OFA pesantde 300 (1509) et soumis aux
conditionsd,élevagedécritesprécédemment(chap.I,I[èmepartie)et placésdansdescagesà
métabolismeindividuellesdecritesprécédemment.
r Alimentation : I'eau est distribu&, ad libitwn, alors que la nourriture est ptépar&'
journellement. I-es aliments en poudre (EXTRA-LABO, PROVINS) sont homogénéisés
avec le solvant témoin ou I'extrait afrn d'obtenir une pâte. I-a quantité de nourriture est de
2Og de poudrepar animal.
* Extraits :
-Macérat glycéro-alcoolique (MGA) de jeunes pousses de R.oficirwlis
(I-ab.DOLISOS,réf.MC008, Tableau7) à la dosede 50 mg/kg ;
-Solvantneutreglycéro-alcoolique
servantde témoin'
* Méthode : après une acclimatationde 2 jours dans les cagesà métabolisme,les rats
reçoivent journellement leur ration de nourriture dans laquelle se trouve la substanceà
étudier. Chaque lot comprend 5 rats. Vingt-quatre heures après le début de
l,expérimentation,on recueilleles urineset on mesureles volumesurinaires.Les cagessont
nettoyees.Et ceci estré$té journellementpendant15jours.
2. Résultats
volurnesurinairesml/?Ah/1O0g
3 a 5 6 7 8 9'10 11
TEMPS(jours)
3. Discussion
IV. CONCLUSION
I-e bilan global de l'activité diurétiquenous permet de dire que le maérat glyéro-
alcooliquede jeunespoussesde R.oficinalis (50 mg/kg et voie intra-péritonéale)induit une
augmentationsignificativede la diurèsepar rapportaux témoins,dès la premièreheurequi
suit I'injection et ceci durant24 heures,chezle rat en situationde surchargehydrique.
Le test de diurèsechez le rat, en traitementoral sur 15jours permet de conforter les
résultatsprécédents.
135
CHAPITRE VIII
INTRODUCTION
les sommitésfleuries
1. Activité cholérétique
pousses
Jeunes 6 0 22,4*** 1g,5*** 4,7* - 1,9* 4,2*
2000mg/kg +1,2 t3,5 +3,6 +3,3 + 3,3
*** ** p
Différencessignificativespar rapPortau témoin : ! P -( 0,001 ; : -< 0,01 ;
* p
r < 0,05 ; I : non significatif. N : nombred'animauxpar lot
$ flux blllalre/fluxbasal 138
20
10
-10
-20
60 90 120 150
TEMPS(min)
- Jeunespousses " *" Sommltésf leurles
FIGURE 37 : Activité cholérétique comparée des extraits hydro-
alcooliquesde jeunes pousseset de sommitésfleuries de R.oficinalis à
1000mg/kg , en iv chezle rat.
Significativitéentreles extraits:* : p-( 0,05
S flux blllalre/fluxbasal
30
20
10
-10
-20
o 30 60 90 120 150
IEMPS (min)
- Jeunespousses "'*"'Sommltésf leurles
FIGURE 38 : Activité cholérétique comparée des extraits hydro-
alcooliquesde jeunes pousseset de sommitésfleuriæ de R.oficinalis à
2000 mg/kg , en iv chez le rat.
Significativitéentreles extraits: * : p -< 0,05
2. Activité hépatoProtectrice
Placebo 0 10 80 +16
Jeunespousses 500 10 808 + 12
Sommitésfleuries 500 10 878 + 13
Placebo 0 9 140 + 14
Jeunespousses 1000 8 61i**t 11 +69
Sommitésfleuries r000 7 131a t29 I
Placebo 0 9 t52 + 30
Jeunespousses 1500 9 908 + 14 +49
Sommitésfleuries 1500 8 998 + 22 +42
*** r p 0,001 a : nonsignificatif;
Différencesignificativepar rapportaux placebo: < ;
N : nombred'animauxpar lot
140
Des travaux complémentaires aux nôtres, effectuéspar JOYEUX (1988), ont permis
Des tpstsin vitro
d,apporter des précisionssur I'activité hépatoprotectricede R. fficinafti.
et
ont mis en évidenceles activités antiradicalaire(sur radical DPPH), antilipoperoxydante
extraits aqueuxde
anticytoùoxique(sur hépatocytesen suspensionintoxiquéspar le tBH) des
jeunespousses(ref.I, Tab.21) et de sommitésfleuries(ref.J, Tab.2L)'
inhibition de
Dans le cas de l,activité antiradicalaire,les sommitésfleuries induisentune
(equivalent
plus de 50 Vo de la coloration du DPPH à la concentrationde 0,250 mg/ml
de 0'125
plante sèche/milieu),alors que lesjeunespoussessontactivesdèsla concentration
mg/ml. Dans Ie cas de I'activité antitipoperoxydante, les sommitésfleuries réduisentla
que les jeunes
quantité de MAD formée à partir de la concentrationde 1 mg/ml, alors
par le dosage
poussessont activesdès 0,5 mg/m[. L',activité anticytotoxiçe, appreciæ'
fleuries à
d,ASAT et de LDH, est significativepour les jeunes pousseset les sommités
jeunespousses'
partir de la concentrationde 0,5 mg/ml, avecunelégèresuperioritédes
la cytotoxicité
Nous pouvonsdire que les deux extraits diminuent la lipoperoxydationet
d'action reste
induite par le tBH sur les hépatocytesen suspension,mais la superiorité
desjeunespousses
toujoursen faveur desjeunespousses.De même,I'activité antiradicalaire
résultatsobtenussur la
est suÉrieure à celle des sommitésfleuries, ce qui confirme les
lipoperoxydation.
3. Activité anti-inflammatoire
fleuries (réf' K et
Nous utiliseronsles extraitsaqueuxde jeunespousseset de sommités
(carragénine)est
L, Tab.2l) à la doseip de 1500mg/kg chezle rat. L'agent inflammatoire
ml/rat d'une
injecté dans la patte du rat (injection sub-plantaire)à la dose de 0,05
suspension ù lTo (dansNaCl à0,9V0).
I-es résultatssontprésentésdansla figure 39 et le tableau24.
par I'injection de
I-esjeunespousseset les sommitésfleuriesréduisentI'oedèmeinduit
est maximaleà
carragénineavecun maximund'action à la troisièmeheure.L'inflammation
quatrièmeet cinquième
ra troisièmeheurepour resjeunespousses(47 % d'oedème),et à la
d'oedème à la
heure pour les sommitésfleuries (41 % d'oedème), (témoins : 68 %
pourcentaged'inflammation
troisièmeheure). Puis l'oedèmerégresselentementjusqu'à un
pour les deux extraits et
similaire à celui destémoinsqui, au bout des24heuresest de 14 vo
de 16 % pour les témoins.
ma:cimalede
I-es jeunes pousseset les sommités fleuries entraînent une inhibition
l4r
80
70
60
50
4O
30
20
10
o
TEMPS(h)
- '* Sommitésfleurles
TémoinS + Jeunespoussss
FIGURE 39 : Influence de R. oficinolis (1500mg/kg,ip) sur l'oedème
jzunas
induit par la carragénine ch1lj?-le rat : comparaison
* *r' : P -( 0,01;
fleuries; : p < 0,05 ;
poussas/iommités
jeuneslnusseset de
TABLEAU 24 : Activité anti-inflammatoiredes exhaits aqueuxde
carragénine
sommitésfleuries de R. oficinalis, sur l'oedème induit par une injection de
au niveaude la patte postérieuredroite du rat
pousses
Jeunes
1500mg/kg
N:11
Sommitésfleuries
1500mg/kg
N:11
**, *, e: nonsignificatif;
parrapportautémoinr
Différencesignificative p < 0,005; P -< 0,05;
II. CONCLUSION
I-es jeunes F)usses et les sommités fleuries montrent une activité pharmacologique
positive, de moyenneamplitude,et significativepar rapportaux témoins,pour les fonctions
cholérétique , anti-hépatotoxique(tests rn vivo et in vitro) et anti-inflammatoire. A dose
êgate,les jeunes poussessont plus performantesque les sommitésfleuries pour l'activité
cholérétique, l'activité antihépatotoxiquein vivo chez la souris, ainsi que l'activité
antiradicalaire,antilipoperoxydanteet anticytotoxiquein vitro. Seul, le test de l'activité anti-
inflammatoire donne une performanceidentique pour les jeunes pousseset les sommités
fleuries.
143
CHAPITRE IX
RELATION STRUCTT]RE/ACTIVITE
tu
I. RELATION STRUCTT]RE/ACTIVITE
CHAPITRE X
CONCLUSION
147
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L'étude pharmacologiçe de R.oficitulis L., Iâmiacée originaire du bassin
médiærranéen,nous a permis de confirmer son utilisation haditionnelle notamment
dans les affections de la sphère hépato-rénaleet les affections rhumatismaleset
oedémateuses. L'originalité des travauxa été de réaliserles testspharmacologiquesà
partir des jeunes F)usses de R.fficitwlis. Celles-ci induisent une hypercholéèsc
chezle rat à partir de la dosede 500 mg/kg (w). Les jeunesF)ussesont une activité
hépatoprotectriceà partir de la dose de 1000 mg/kg (ip), car elles réduisent
l'augmentationdes ALAT plasmatiquesinduiæ par une intoxication au téhachlonrrc
de carbone, chezle ,rat et chez la souris. Iæs jeunes poussesagissentcomme anti-
inflammatoireà la dosede 1500 mg/kg (ip), car elles réduisentI'oedèmeplanaire
chez le rat, provoqué par une injection sub-plantairede carragénine. Les jeunes
pousses, en maérat glyéro-alcoolique, augmententla diurèse chez le rat en
situation de surchargehydrique, à la dose de 50 mg/kg (ip). Puis, la réponse
pharmacologiquedesjeunes poussesa été comparéeà celle des sommitésfleuries :
les tests de cholérèseet d'hépatoprotectionfont apparaitreune supériorité d'action
desjeunespousses,alors que I'activité anti-inflammatoireest d'égale intensitépour
les deux parties de la planæ