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la relation IS

Dans le cours 7, nous avons étudié les hypothèses de Keynes sur les déterminants de la demande d’investissement.

L’idée de Keynes est assez simple.

Lorsqu’il envisage l’achat d’un bien d’équipement, un entrepreneur évalue sa rentabilité. Cette évaluation est liée aux anticipations
de l’entrepreneur sur une série de variables: un bien d’équipement permet d’augmenter la production, l’entrepreneur doit anticiper
sa durée de vie, les coûts qui seront associés à la production supplémentaire, le prix de vente de cette production supplémentaire…
L’efficacité marginale du capital, estimée par l’entrepreneur, correspond à au taux de rentabilité attendu du bien d’équipement.

D’un autre côté, en renonçant à l’investissement productif, l’entrepreneur pourrait consacrer la somme qu’il ne dépense pas pour
l’achat du bien d’équipement à un placement financier. Nous avons vu qu’acheter un actif financier (obligation, bon du Trésor…)
revient à prêter l’argent. Le taux de rentabilité d’un placement financier correspond donc au taux d’intérêt.

Si on fait l’hypothèse d’anticipations des entrepreneurs qui ne varient pas, donc d’efficacités marginales du capital constantes, la
demande d’investissement dépend alors du taux d’intérêt. Quand le taux d’intérêt augmente, les placements financiers deviennent
plus rentables: certains investissements productifs seront délaissés, la demande d’investissement baissera. Si le taux d’intérêt baisse,
les placements financiers deviennent moins rentables, les entrepreneurs seront davantage attirés par les investissements productifs,
la demande d’investissement augmentera.
Nous avons alors introduit une fonction d’investissement du type: I = IO – g i , dans laquelle I0 et g sont des paramètres positifs.

Pour simplicité, nous avons supposé que la fonction


d’investissement est une fonction affine (graphiquement, elle
correspond à une droite). Le point important est que, comme je
viens de le rappeler, la demande d’investissement dépend
négativement du taux d’intérêt. Il faut aussi garder à l’esprit que
cette fonction correspond à des anticipations et donc à des
efficacités marginales du capital constantes: Keynes dit qu’en
réalité, les anticipations des entrepreneurs varient constamment,
ce qui implique que la fonction d’investissement est très instable.

Si la demande d’investissement varie quand le taux d’intérêt varie, alors il n’y aura plus un niveau du Pib qui correspond à
l’équilibre sur le marché des biens. L’équilibre économique (OG=DG) correspond par contre à une relation entre taux d’intérêt et
Pib qui s’appelle relation IS.

Avec la relation IS nous commençons l’analyse du modèle IS-LM. Ce modèle a été proposé en premier par l’économiste John Hicks
en 1937. Il présente une version très simplifiée de la Théorie Générale publiée par Keynes en 1936. La partie IS du modèle
correspond aux conditions d’équilibre sur le marché des biens, la partie LM, qu’on étudiera par la suite, aux conditions d’équilibre
sur le marché monétaire.

NB L’appellation IS fait référence à l’investissement et à l’épargne. Nous savons que ces deux variables doivent respecter une
certaine relation pour que le marché des biens soit en équilibre. L’appellation LM fait référence à la demande de liquidité (L) et à
l’offre de monnaie (M).
LA RELATION IS

Regardons d’abord un exemple. Dans une économie fermée, on connaît les hypothèses suivantes :

Se = 0 C = 0,8 RD + 10 T = 0,25 Y G = 40 I = 50 – 50 i

Le point important, est que la demande d’investissement dépend négativement du taux d’intérêt.

Par exemple: si i = 10%, alors I = 50 – (0,10) x 50 = 45 ; si i = 20% alors I = 50 – (0,20) x 50 = 40

Puisque Se = 0, alors R = Y. Nous savons que RD = R – T. Alors RD = Y – 0,25 Y = 0,75 Y . On aura alors C = 0,8x0,75 Y + 10 C = 0,6 Y + 10

Dans une économie fermée, OG = Y et DG = C + I + G. Pour que le marché des biens soit à l’équilibre, l’offre globale doit être égale à la demande globale.

La condition d’équilibre OG = DG peut être réécrite de la façon suivante:

OG = DG Y=C+I+G Y = 0,6 Y + 10 + 50 – 50 i + 40 0,4 Y = 100 – 50 i Y = 250 – 125 i (RELATION IS)

Nous venons de calculer la relation IS, à savoir la relation entre taux d’intérêt et Pib qui correspond à l’équilibre sur le marché des
biens et de services (OG = DG).

La relation IS n’est donc rien d’autre qu’une reformulation de la condition d’équilibre sur le marché des biens (OG=DG).

L’idée est simple: si le taux d’intérêt (i) et le Pib (Y) respectent la relation IS, alors le marché des biens sera en équilibre. Si le taux
d’intérêt et le Pib ne respectent pas la relation IS, alors le marché des biens sera en déséquilibre (excès d’offre ou excès de demande).
LA RELATION IS EST DECROISSANTE

On remarquera dans l’exercice qui précède que le lien entre taux d’intérêt (i) et Pib (Y) est, dans la relation IS, négatif. Cela est vrai
en général. Supposons en effet d’être en situation d’équilibre sur le marché des biens (OG=DG). Si par exemple le taux d’intérêt
baisse, cela fera augmenter la demande d’investissement, donc la demande globale. Le marché des biens se trouvera ainsi en
situation d’excès de demande. Pour revenir à l’équilibre, il faudra une hausse de la production (Y). Nous savons aussi que la
hausse du Pib nécessaire pour revenir à l’équilibre doit être multiplicateur fois plus importante de celle de la demande
d’investissement.

Baisse taux Hausse demande Hausse demande Hausse produit


d’intérêt (i) d’investissement (I) globale (DG) d’équilibre (Y)

Donc pour rester à l’équilibre sur le marché des biens, une


variation à la baisse du taux d’intérêt doit être compensée
par une variation à la hausse du Pib : la courbe IS, qui
représente sur un plan (i,Y) la relation IS, est décroissante.
On peut démontrer que la relation IS est décroissante en partant aussi de la relation d’équilibre entre la demande
d’investissement (I) et l’épargne programmée (S).

Nous savons que cette relation est plus compliquée en économie ouverte et en présence d’intervention de l’Etat. Mais si on
considère le cas simple d’une économie fermée sans Etat, l’équilibre entre offre globale et demande globale correspond à une
demande d’investissement identique à l’épargne programmée: OG = DG S=I

Supposons donc d’être dans une économie fermée sans Etat, et d’être dans une situation d’équilibre économique.

Si ensuite le taux d’intérêt baisse, la demande d’investissement augmentera. On se retrouvera en excès de demande, c’est-à-
dire (ce qui est équivalent) avec un excès de l’investissement sur l’épargne: S < I.

Pour revenir à l’équilibre, il faudra que l’épargne augmente à son tour. Pour que l’épargne augmente, il faut que le revenu
national augmente. Et pour que le revenu national augmente, il faut une hausse du Pib.

On voit donc que dans la relation IS, qui est une relation d’équilibre, une baisse du taux d’intérêt provoque une hausse du Pib.
Et on comprend aussi d’où vient la dénomination « IS ». Pour les couples de valeurs (i, Y) qui respectent la relation, le marché
des biens est en équilibre, ce qui revient, dans une économie fermée sans Etat, à une demande d’investissement (I) égale à
l’épargne souhaitée (S).
Il faut bien comprendre que la relation IS est une relation d’équilibre : elle n’est pas forcément respectée. Si les niveaux du taux
d’intérêt et du Pib sont tels que la relation IS est respectée, alors le marché des biens sera en équilibre (OG=DG). Si au contraire
taux d’intérêt et Pib ne respectent pas la relation IS, alors il y aura déséquilibre sur le marché des biens (soit excès d’offre, soit excès
de demande).
En termes de représentation graphique, cela veut dire que le couple (i,Y) qui caractérise l’économie ne se trouve pas
nécessairement sur la courbe IS. Trois cas sont possibles :

1/ Si le taux d’intérêt et le Pib correspondent à un point qui est en


haut et à droite de la courbe IS (par exemple au point A), le
marché des biens sera en excès d’offre (OG>DG). On peut le
comprendre en considérant que pour revenir à l’équilibre, c’est-à-
dire pour aller vers la courbe IS, il faut soit que le Pib baisse
(baisse de OG), soit que le taux d’intérêt baisse (hausse de la
demande d’investissement, donc hausse de DG).
A
2/ Si le taux d’intérêt et le Pib correspondent à un point qui est en
bas et à gauche de la courbe IS (par exemple au point B), le
marché des biens sera en excès de demande (OG<DG). On peut le B
comprendre en considérant que pour revenir à l’équilibre, c’est-à-
dire pour aller vers la courbe IS, il faut soit que le Pib augmente C
(hausse de OG), soit que le taux d’intérêt augmente (baisse de la
demande d’investissement, donc baisse de DG).

3/ Si le taux d’intérêt et le Pib correspondent à un point se trouve


sur la courbe IS (par exemple au point C), le marché des biens sera
en en équilibre (OG=DG).
La courbe IS divise ainsi le plan (i,Y) en trois zones :

- les points qui se trouvent sur la courbe correspondent à des situations d’équilibre sur le marché des biens (OG=DG) ;
- les points qui se trouvent en haut et à droite de la courbe correspondent à des situations d’excès d’offre (OG>DG) ;
- les points qui se trouvent en bas et à gauche de la courbe correspondent à des situations d’excès de demande (OG<DG).

Il faut aussi souligner que le passage d’un Pib d’équilibre (qui correspondait à une demande d’investissement exogène) à une relation
d’équilibre entre Pib et taux d’intérêt (qui correspond à une demande d’investissement qui dépend du taux d’intérêt) ne modifie pas les
considérations keynésiennes sur la possibilité d’un équilibre de sous-emploi. Si la relation IS est respectée, alors le marché des biens est à
l’équilibre (OG=DG) : mais cet équilibre peut se faire à un niveau de production inférieur au Pib de plein emploi. Il reste ainsi vrai qu’on
peut être en équilibre même en présence de chômage volontaire (équilibre de sous-emploi).
DEPLACEMENTS DE LA COURBE IS

La relation IS exprime donc les conditions de l’équilibre sur le marché des biens et services. Elle est une relation entre taux
d’intérêt et Produit intérieur brut qui correspond à certaines hypothèses sur les autres variables qui caractérisent l’offre globale
et la demande globale. Si le niveau d’une variable ou d’un paramètre qui participe à déterminer l’offre ou la demande globale,
et qui est différente de i ou Y , change, alors la relation IS sera modifiée.

Considérons par exemple une économie qui, pour un taux


d’intérêt iA et un Pib YA , est en équilibre sur le marché des biens
(OG=DG). Graphiquement, le point A qui a pour coordonnées
(iA,YA) se trouve donc sur la courbe IS.
Imaginons maintenant, à titre d’exemple, que le niveau de la
demande extérieure (X) baisse, ce qui fera baisser la demande
globale.
Si l’économie reste au point A, c’est-à-dire si i= iA et Y= YA, sur le
marché des biens il n’y aura plus d’équilibre mais excès d’offre.
Cela veut dire que la courbe IS ne passe plus par le point A : la
courbe s’est déplacée (ce qui veut dire que la relation IS n’est plus
la même). Nous savons que, comme il y a excès d’offre, pour
retrouver l’équilibre il faudra que le Pib baisse : cela veut dire que
la courbe IS s’est déplacée vers la gauche.
La courbe IS se déplace aussi dans le cas d’un changement des anticipations des entrepreneurs.

Il faut en effet rappeler que les décisions qui portent sur les achats des biens d’équipement, dépendent de la comparaison entre
l’efficacité marginale du capital (rentabilité attendue d’un investissement productif) et le taux d’intérêt (rentabilité des placements
financiers).

La fonction d’investissement I = IO – g i , qui fait dépendre la demande d’investissement uniquement du taux d’intérêt, se fonde sur
l’hypothèse d’anticipations qui ne varient pas, donc d’efficacités marginales du capital constantes.

Si les anticipations varient, et donc si les efficacités marginales du capital sont modifiées, la demande d’investissement va varier même
si le taux d’intérêt reste constant.

Supposons par exemple qu’une bonne nouvelle économique incite les


entrepreneurs à l’optimisme. La rentabilité attendue des achats de biens
d’équipement sera revue à la hausse. Cela produira, pour un taux d’intérêt qui
reste constant, une plus forte demande d’investissement. Au niveau du Pib qui
correspondait à l’équilibre OG = DG, l’économie se retrouvera en excès de
A
demande (OG < DG). Cela indique que la courbe IS s’est déplacée.
Si par exemple l’économie était en équilibre au taux d’intérêt et au Pib
correspondant au point A (qui appartenait donc à la courbe IS), suite à la vague
d’optimisme pour le même taux d’intérêt et le même Pib, il y aura excès de
demande: A n’appartient plus à la courbe IS, qui s’est donc déplacée.
Nous savons que, pour retrouver l’équilibre, le Pib devra augmenter: la
nouvelle courbe IS est donc à droite de l’ancienne.
POLITIQUES BUDGETAIRES

Une politique budgétaire expansive est une politique qui joue sur le budget de l’Etat et qui a un impact positif sur la demande globale.
Il existe deux types de politiques budgétaires expansives :

1/ La baisse des impôts, qui provoque une hausse du revenu disponible et alors de la demande de consommation et la demande globale:

Baisse taux Hausse revenu Hausse demande de Hausse demande


Baisse des impôt (T)
d’imposition (t) disponible (RD) consommation (C) globale (DG)

2/ La hausse de la demande publique, c’est-à-dire des dépenses prévues par l’Etat et les administrations publiques pour l’achat de biens
et services, qui joue directement sur la demande globale:

Hausse
Hausse demande
demande
globale (DG)
publique (G)

Les politiques budgétaires restrictives – hausse des impôts, baisse des dépenses publiques – jouent aussi sur le budget de l’Etat avec
l’effet opposé de réduire le niveau de la demande globale.
POLITIQUE BUDGETAIRE EXPANSIVE: LES EFFETS SUR LA COURBE IS D’UNE HAUSSE DE LA DEMANDE PUBLIQUE

Comment varie la relation IS si la demande publique varie ?

Reprenons l’exemple fait au début de ce dossier, qui concernait une économie fermée avec intervention de l’Etat.

Les hypothèses étaient : Se = 0 C = 0,8 RD + 10 T = 0,25 Y G = 40 I = 50 – 50 i

Sur la base de ces hypothèses nous avons calculé la RELATION IS : Y = 250 – 125 i

Supposons maintenant que l’Etat décide d’augmenter les dépenses publiques de 10 unités monétaires. On aura donc G’ = 50

Calculons la nouvelle relation (i,Y) correspondante à l’équilibre sur le marché des biens. Le calcul est identique à celui de la diapo 4, sauf
pour la demande publique qui a augmenté de 40 à 50. Pour rappel, RD = 0,75 Y , et donc C = 0,6 Y + 10.

OG = DG Y = C + I + G’ Y = 0,6 Y + 10 + 50 – 50 i + 50 0,4 Y = 110 – 50 i Y = 275 – 125 i (RELATION IS’)

On constate donc que la hausse de la demande publique G implique une modification de la relation IS.
Comparons l’ancienne relation (IS) et la nouvelle (IS’) :

G = 40 IS : Y = 250 – 125 i G’ = 50 IS’ : Y = 275 – 125 i

On peut remarquer que c’est seulement le terme constant qui varie, ce qui implique que la nouvelle courbe IS’ sera parallèle à
l’ancienne. Le terme constant augmente, ce qui veut dire que, suite à la hausse de la demande publique G, la courbe IS s’est déplacée
vers la droite. Une hausse de la demande publique implique donc un glissement en parallèle de la courbe IS vers la droite.

Les raisons économiques pour lesquelles la relation IS change et la


courbe IS se déplace sont assez simples à comprendre. Considérons i
une économie initialement à l’équilibre, donc sur la courbe IS. IS’
Après la hausse de la demande publique G, si le taux d’intérêt et le IS
Pib restent au même niveau (donc si on reste sur le même point
dans le graphique), le marché des biens se retrouvera en excès de
demande : le point n’est plus sur la courbe, la courbe IS s’est donc
DY = k DG
déplacée.
Nous savons aussi que, si le taux d’intérêt reste constant, pour
retrouver l’équilibre il faudra une hausse du Pib égale à
multiplicateur fois la variation de la dépense publique.

Si on mesure la distance entre les deux courbes sur l’axe horizontal


Y
(c’est-à-dire en termes de variation de Y), elle sera constante (ce
qui indique que la nouvelle IS est parallèle à l’ancienne) et égale à
DY = k DG.
Revenons à notre exemple.

1
Dans une économie fermée avec intervention de l’Etat, le multiplicateur est k =
[1−(1−t)pmc]

Dans l’exemple, le taux d’imposition du revenu était t = 0,25, la propension marginale à consommer pmc = 0,8.

Ce qui donne pour le multiplicateur :

1 1 1 1
k= k= k= k= k = 2,5
[1−(1−0,25)0,8] [1−(0,75)0,8] [1−0,6] 0,4

Dans notre exemple, la demande publique augmenté de 10um.

La distance sur l’axe horizontal entre l’ancienne et la nouvelle IS, mesurée à taux d’intérêt constant, est donc:

DY = k DG DY = 2,5 x 10 DY = +25

En effet, si on compare la relation IS correspondante à G=40 (IS : Y = 250 – 125 i) à la relation IS qui correspond
à G=50 (IS’ : Y = 275 – 125 i), ce résultat est vérifié : pour un taux d’intérêt constant, le Pib augmente de 25 unités monétaires.

Une hausse de la demande publique G implique donc un déplacement vers la droite, en parallèle, de la courbe IS. De même, une
baisse de la demande publique G implique un déplacement vers la gauche, en parallèle, de la courbe IS. Nous aurons besoin de ce
résultat quand nous étudierons les conditions d’efficacité des politiques économiques keynésiennes.
Pourquoi faut-il étudier maintenant le marché monétaire ?

+ Quand on supposait la demande d’investissement exogène, on pouvait identifier le produit d’équilibre. Nous savions
donc vers quel niveau d’activité allait se diriger l’économie, et nous pouvions dire si ce Pib d’équilibre était plus ou
moins éloigné du plein emploi (si le taux de chômage était plus ou moins élevé)

+ Maintenant, nous savons que la demande d’investissement dépend du taux d’intérêt. Du coup, l’équilibre
économique (OG=DG) ne correspond plus à un certain niveau du Pib, mais à une relation entre taux d’intérêt et Pib
(relation IS). Vers quel niveau d’activité va se diriger l’économie ? Et quel sera le taux de chômage ? Ca dépend du taux
d’intérêt.

+ Il est donc fondamental d’étudier les mécanismes de formation du taux d’intérêt, donc d’étudier le marché
monétaire.

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