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AL N°5 La Chanson Du Mal Aime
AL N°5 La Chanson Du Mal Aime
Introduction
Poème d'abord publié dans le Mercure de France en 1909. Paul Léontaud y travaille comme
secrétaire de rédaction et aidera à la publication du poème dans la revue.
Poème hermétique qui fait entendre une complainte. 3ème poème du recueil, composé de 59
quintils où s'intercalent trois intermèdes, « Aubade chantée à Laetere un an
passé », « Réponse des Cosaques Zaporogues au sultan de Constantinople » et « Les Sept
épées », métaphore du coeur percé du poète.
Strophe 1 :
Décalage syntaxique du passage de la 1ère à la 2ème strophe, décalage qui est également
temporel, la strophe 2 de même que les suivantes sont antérieures à la strophe 1, rajoutée a
posteriori. Fait apparaître une « couture syntaxique » qui montre l'évolution, le travail réalisé
sur le poème, son évolution et donc sa modernité comme en témoigne également l'absence de
ponctuation.
Strophe 2 :
Strophe 3 :
Strophe 4 :
v.16 Que tombent ces vagues de briques
- « que tombent » : phrase injonctive, imprécation du poète
- « ces vagues de brique » : mélange de la réalité et de l'irréel avec le CdN « brique », vision
de cauchemar (onirisme noir) presque du surréalisme (Attention, Apo pas surréaliste, être
capable de définir ce courant, question entretien)
Strophe 5 : On a quitté la vision égyptienne biblique pour une vision d'une rue en flamme,
(décor qui change mais même tonalité présurréaliste donc pointe de la modernité)
v.21 Au tournant d'une rue brûlant
- « au tournant » : CCL, balancement entre immobilisme et mouvement à travers le nom
« tournant », ancien participe présent substantivé qui a conservé des propriétés verbales
comme le sous-entend le participe passé « brûlant »
- « une rue brûlant » : balancement qui fait écho avec celui du réel et de l'irréel avec l'espace
de la ville, rue et du fantasme, comme une exploration du rêve à travers le motif de la rue
(surréalisme possible) / ville pourvue de becs de gaz (ancêtre lampadaire électrique)
Conclusion