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Biologie médicale
[90-10-0130]

Aminotransférases

Anne Vassault : Praticien hospitalier


laboratoire de biochimie B, hôpital Necker Enfants Malades, 149 rue de Sèvres, 75743 Paris cedex 15 France

Résumé
Les aminotransférases (aspartate aminotransférase : AST ou ASAT, et alanine aminotransférase :
ALT ou ALAT), encore nommées transaminases, catalysent le transfert réversible du groupement
aminé d'un aminoacide, respectivement le L-aspartate (AST), et la L-alanine (ALT), sur un acide
alpha cétonique, le 2-oxoglutarate.

Ce sont des enzymes présentes dans de nombreux tissus, localisées dans le cytoplasme (AST et
ALT) et les mitochondries (AST), dont l'augmentation dans le sang témoigne de la libération du
contenu cellulaire consécutive à une cytolyse.

Leur détermination dans le sérum permet la mise en évidence de pathologies caractéristiques


d'une atteinte hépatique (hépatites, cirrhoses, toxicité des médicaments...), musculaire et
cardiaque. Elle est également effectuée dans le sang des donneurs pour détecter les dons de sang
à risques.

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INTÉRÊT PHYSIOPATHOLOGIQUE  [5, 11]

L'aspartate aminotransférase (EC 2.6.1.1) et l'alanine aminotransférase (EC 2.6.1.2) sont


présentes dans un grand nombre de tissus humains, particulièrement le coeur, le foie, le rein, les
muscles du squelette, le cerveau, le pancréas, la rate et le poumon.

Les principales caractéristiques de l'ALT et de l'AST sont présentées dans le tableau I.

Les aminotransférases jouent un rôle très important dans les réactions de transamination du
métabolisme intermédiaire, car elles participent à la synthèse et au catabolisme des acides aminés.

Leur présence dans le plasma résulte de leur libération à partir des tissus, témoignant du
processus normal de renouvellement cellulaire ou/et d'une modification de la perméabilité de la
membrane des cellules ou de leur nécrose, à la suite d'une lésion. La mesure de leur activité
sérique permet de mettre en évidence une cytolyse, de localiser l'atteinte d'un organe et d'indiquer
l'importance ou la gravité de l'affection.

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ÉTAPE PRÉANALYTIQUE
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Milieu biologique et modalités de recueil


Les aminotransférases peuvent être mesurées dans le sérum ou le plasma. Le sang prélevé est
placé dans un tube contenant un sel d'héparine ou de l'éthylène diamine-tétra-acétique (EDTA). Il
convient d'éviter l'hémolyse, car la concentration érythrocytaire de l'AST est environ 20 fois plus
élevée que celle du plasma.

Conditions de transport et de conservation, pré-traitement avant analyse


Elles sont données dans le tableau II. L'ALT est instable à -20 °C, tandis que l'AST sérique ou
plasmatique peut être conservée pendant plusieurs mois sans que son activité soit modifiée.

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TECHNIQUES DE DOSAGE ET PERFORMANCES DES TECHNIQUES

Les techniques les plus souvent adoptées pour mesurer l'activité sérique ou plasmatique des
aminotransférases reposent sur le même principe de mesure (fig 1).

La diminution de la concentration du NADH2 , proportionnelle à l'activité catalytique des


aminotransférases, estimée par la mesure en cinétique de l'absorbance à 340 nm permet le calcul
de l'activité catalytique (fig 2).

Techniques de référence
La détermination de l'activité catalytique de ces enzymes a fait l'objet de travaux au niveau
international, et a abouti à la publication de techniques de référence. Pour chacune, les conditions
opératoires, le mode de mesure, la nature et la concentration des réactifs sont décrits dans les
documents publiés par l'International Federation of Clinical Chemistry (IFCC).

Elles préconisent l'addition dans le milieu réactionnel de phosphate de pyridoxal (PLP) [13] pour
réactiver l'enzyme présente dans le sérum sous forme d'apoenzyme (inactive) et révéler la totalité
de l'enzyme présente dans le sérum. Une phase de préincubation du réactif avec le sérum ou le
plasma est ainsi nécessaire pour permettre à la fois la réactivation de l'enzyme par son coenzyme,
et le déroulement des réactions parasites de consommation du NADH2 avant la mesure.

Ces techniques sont destinées à assurer la justesse des mesures, et à titrer les matériaux de
référence.

Des matériaux de référence ont été préparés respectivement par le National Institute of
[1]
Standards, États-Unis (NIST) pour l'AST (sous la référence RM 8430) et le Bureau
communautaire de référence de l'Union européenne pour l'ALT (sous la référence CRM 426) [14].
Des étalons secondaires sont désormais commercialisés pour être utilisés comme des étalons et
améliorer la cohérence interlaboratoire des résultats [2].

Techniques recommandées

Les conditions de mesures proposées [7, 8, 9, 10] par la Société française de biologie clinique
(SFBC) sont très proches (tableaux III et IV) de celles des techniques de référence, et
fournissent des résultats de justesse voisine.

Elles sont adaptées à un usage de pratique courante.

Performances des techniques

De nombreux réactifs prêts à l'emploi sont commercialisés, permettant la mise en oeuvre de


techniques adaptées à des analyseurs automatiques dont les performances sont présentées dans
le tableau V.

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La valeur de l'activité mesurée dépend de la température à laquelle se déroule la réaction. Le plus


souvent cette mesure est effectuée à 37 °C. Le coefficient de transformation des résultats de 30
°C à 37 °C et de 37 °C à 30 °C est donné dans la figure 3.

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INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Variations physiologiques
L'exercice physique, l'âge et le poids sont des facteurs d'augmentation de l'AST. L'activité des
transaminases n'est pas modifiée par la grossesse.

L'alcool et la p rise de médicaments comme les contraceptifs ou les antiépileptiques sont


responsables d'une augmentation des deux transaminases [15].

Valeurs usuelles en fonction de l'âge et du sexe


Le tableau VI rassemble, pour les techniques suivant les recommandations de la SFBC, mises en
oeuvre à 37 °C, les valeurs observées en fonction de l'âge et du sexe, de l'AST et de L'ALT [15].

Les différences observées entre les résultats obtenus avec les techniques utilisant du PLP et celles
qui n'en utilisent pas varient en fonction des sérums, de zéro à 200 %. En moyenne, chez les
sujets sains, l'augmentation constatée par l'addition de PLP est de l'ordre de 50 % pour l'AST, et
de 20 % pour l'ALT.

[2, 3, 5, 11]
Valeurs observées dans les pathologies les plus fréquemment rencontrées

Augmentation de l'activité des aminotransférases


L'augmentation des deux transaminases se produit généralement de façon concomitante, en
dehors de la présence d'une macroenzyme. C'est pourquoi, l'interprétation des résultats tient
compte de l'augmentation simultanée de l'activité de l'AST (fig 4) et de celle de l'ALT (fig 5), de
leurs variations en fonction du temps et de la valeur du rapport AST/ALT.

Affections cardiaques

Dans l'infarctus du myocarde, l'augmentation de l'AST commence dès la 12e heure, le maximum du
pic se situe aux environs de 24 heures. Les activités retrouvées se situent entre 2,5 et 9 fois le
niveau de base. L'ALT augmente vers la 19e heure, et le maximum se situe vers la 24e heure. Les
niveaux sont compris entre 0,3 et 3,3 fois la limite de base.

Affections hépatiques

Toutes les hépatites aiguës, d'origine médicamenteuse, toxique ou virale, ainsi que les ischémies
hépatiques d'origine veineuse ou artérielle, l'obstruction de la voie biliaire principale, conduisent à
une hypertransaminasémie importante. Des augmentations modérées sont observées dans les
tumeurs hépatiques et les métastases, ainsi que dans la plupart des cholestases [4].

Hépatite virale aiguë

La cytolyse hépatique se traduit par une augmentation concomitante de l'AST et de l'ALT. Une
élévation de l'ALT et de l'AST, de 15 à 150 fois la limite de l'intervalle de référence, permet de
contribuer à établir le diagnostic. L'importance de cette augmentation n'est pas un signe de
gravité. On assiste, en cas de guérison, à une normalisation des valeurs en 3 à 5 semaines, quelle
que soit la valeur au moment de l'acmé. Le rapport AST/ALT est toujours inférieur à 1. L'élévation
de ce rapport est un signe d'évolution vers la chronicité.

Hépatites chroniques
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La gravité de l'atteinte peut être évaluée par l'estimation du rapport AST/ALT (rapport de De Ritis),
pour lequel une valeur supérieure à 1 est un facteur pronostique défavorable.

Quelle que soit l'origine de l'hépatite chronique (médicamenteuse, toxique ou virale), on observe,
dans l'hépatite chronique persistante, un rapport AST/ALT voisin de 1, et une augmentation des
activités AST et ALT, de 2 à 5 fois la limite supérieure de l'intervalle de référence.

Dans l'hépatite chronique active, le rapport AST/ALT est supérieur à 1, et l'activité AST se situe à 10
fois la limite supérieure de l'intervalle de référence.

Cirrhoses

Dans les cirrhoses, l'augmentation des transaminases est modeste, mais le rapport AST/ALT est
supérieur à 1.

Les patients atteints de cirrhose biliaire primitive, présentent une élévation modérée des
transaminases.

La toxicité hépatique de différents médicaments (tableau VII) et des produits xénobiotiques, peut
se traduire par une augmentation des transaminases, témoignant d'une atteinte cytolytique :
l'augmentation est souvent modérée (30 à 300 UI/L), mais prolongée (> 6 mois).

Alcoolisme

L'alcoolisme est un facteur d'augmentation des transaminases [3]. Il a été montré une
augmentation préférentielle de la fraction mitochondriale de l'AST chez les patients dont la
consommation d'alcool est supérieure à 40 g par jour. Dans l'alcoolisme chronique, l'augmentation
des transaminases constitue un facteur pronostique important d'évolution vers la cirrhose.

Syndrome de Reye

La cytolyse hépatique se traduit par une augmentation de l'AST et de l'ALT de plus de trois fois la
valeur limite de l'intervalle de référence. Les cas où les valeurs atteignent 100 fois la limite sont
rares.

Hépatite C

L'activité des transaminases est élevée chez les porteurs du virus dans plus de 50 % des cas, plus
de 6 mois après l'infection. L'augmentation porte surtout sur l'ALT, mais reste généralement
modeste.

C'est souvent par le biais de l'analyse systématique des transaminases, qu'une recherche du virus
de l'hépatite C est prescrite.

Test des sangs de donneurs

Le seuil au-dessus duquel le risque de transmission d'une hépatite est significativement augmenté
a été défini (arrêté du 4/ 01/95, JO du 31/01/95). Chaque laboratoire de qualification du don doit
calculer ce seuil à partir des valeurs observées des activités ALT de deux populations (donneurs
hommes et donneuses femmes) et leur distribution. Les activités mesurées, après transformation
logarithmique décimale, sont calculées à l'aide de la formule suivante : moyenne + 1,96 écart type.
Lorsqu'un donneur présente une valeur de l'ALT plasmatique supérieure à ce seuil, le sang est
écarté et le donneur reconvoqué.

Autres causes d'une hypertransaminasémie prolongée

Dans l'obésité, le diabète, l'hémochromatose, le déficit en alpha 1 antitrypsine, la maladie


de Wilson, on observe une augmentation prolongée des aminotransférases.
De même, dans les lésions musculaires, les myopathies, les dermatomyosites, on note
une augmentation préférentielle de l'AST. Dans certaines maladies parasitaires
(trichinose...), une augmentation des transaminases est observée.
Les embolies pulmonaires s'accompagnent d'une augmentation des transaminases.
Macroenzyme : une augmentation persistante de l'une des deux aminotransférases dans
le sérum doit faire évoquer la présence d'une macroenzyme [14]. Ce sont des enzymes
qui présentent une masse moléculaire anormale, résultant généralement de la formation
d'un complexe entre l'enzyme et une immunoglobuline, principalement IgG et IgA, qui
modifie l'élimination rénale de l'enzyme.

Plusieurs cas ont été décrits dans la littérature pour l'AST et l'ALT. Pour l'AST, les cas rapportés
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Plusieurs cas ont été décrits dans la littérature pour l'AST et l'ALT. Pour l'AST, les cas rapportés
montrent des augmentations de l'activité de cinq à dix fois la limite supérieure des valeurs
usuelles, avec persistance pendant des périodes pouvant aller jusqu'à 10 ans.

La méconnaissance de ce type d'élévation isolée de l'une des deux transaminases peut être à
l'origine d'investigations multiples et d'hospitalisations inutiles.

Diminution de l'activité des aminotransférases


Leur activité est effondrée dans l'insuffisance rénale chronique terminale. Cette diminution pourrait
résulter d'une carence de vitamine B6 (pyridoxine), dont le dérivé phosphorylé constitue le
coenzyme des aminotransférases. Leur activité est abaissée dans tous les cas de déficit en
vitamine B6 , chez certains alcooliques, les hémodialysés, les femmes enceintes et dans
l'insuffisance hépatique.

Références
[1] Bowers GN, Mc C omb RB, Danyal Syed GC , Edwards J, Paule RC , Greenberg N , et al. Primary
human aspartate aminotransferase reference material. The catalytic activity concentration of AST in
RM 8430 as measured by the IFC C reference method for AST in 10 Enzyme standardization
laboratories. Clin Chem 1988 ; 34 : 450-459
[2] Ferard G, Edwards J, Kanno T, Lessinger JM, Moss DW, Schiele F , et al. Validation of an enzyme
calibrator. An IFC C guideline. Clin Biochem 1998 ; 31 : 495-500 [crossref]
[3] Fontaine H, Vassault A, Nalpas B Alcool et foie. Pathol Biol 1999 ; 47 : 945-957
[4] Gerhardt MF, Guéchot J, Imbert-Bismuth F, Jezequel-C uer M, Lasnier E, Myara A , et al. Exploration
biologique dans le diagnostic et la surveillance d'une maladie de foie. Schémas d'aide à la
décision. Pathol Biol 1999 ; 47 : 1016-1032

[5] Guéchot J, Gerhardt MF, Imbert-Bismuth F, Myara A, Vassault A, Voitot H Aspects récents de la
biochimie hépatique: de la physiologie à l'exploration fonctionnelle du foie. Ann Biol
Clin 1995 ; 53 : 373-394
[6] Guyader D C ytolyse aiguë. (Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS,
Paris) (Ed.) Hépatologie : 2000; 7-007-B-211-6.
[7] Mathieu M, Guidollet J, Junien C , Lalégerie P, Schiele F, Vassault A et les membres de la commission
enzymologie de la SFBC . Recommandations pour la détermination dans le sérum humain de la
concentration catalytique de l'alanine aminotransférase. Ann Biol Clin 1978 ; 36 : 457-462
[8] Mathieu M, Guidollet J, Junien C , Lalégerie P, Schiele F, Vassault A et les membres de la commission
enzymologie de la SFBC . Recommandations pour la détermination dans le sérum humain de la
concentration catalytique de l'alanine aminotransférase. Ann Biol Clin 1982 ; 40 : 117-123
[9] Mathieu M, Guidollet J, Junien C , Lalégerie P, Schiele F, Vassault A et les membres de la commission
enzymologie de la SFBC . Recommandations pour la détermination dans le sérum humain de la
concentration catalytique de l'aspartate aminotransférase. Ann Biol Clin 1976 ; 34 : 291-302
[10] Mathieu M, Guidollet J, Junien C , Lalégerie P, Schiele F, Vassault A et les membres de la commission
enzymologie de la SFBC . Recommandations pour la détermination dans le sérum humain de la
concentration catalytique de l'aspartate aminotransférase. Ann Biol Clin 1982 ; 40 : 91-98
[11] Moss D, Henderson AR Textbook of clinical chemistry. Philadelphia: WB Saunders1994
[12] Schiele F, Siest G, C olinet E, Profilis C . The certification of the catalytic concentration of alanine
aminotransferase (ALT) (EC 2. 6. 1. 2) from pig heart in a reconstituted lyophilized material C RM
426. C ommission of the European C ommunities, C ommunity Bureau of Reference, 1992
[13] Schumann G, Bonora R, C eriotti F, Férard G, Ferrero C A, Franck PFH , et al. IFC C primary reference
procedures for the measurement of catalytic activity concentrations of enzymes at 37 °C . Part 4.
Reference procedure for the measurement of catalytic concentration of alanine aminotransferase [L-
Alanine: 2-Oxoglutarate aminotransferase (ALT), EC 2.6.1.2]. Part 5. Reference procedure for the
measurement of catalytic concentration of aspartate aminotransferase [L-Aspartate: 2-Oxoglutarate
aminotransferase (AST), EC 2.6.1.1]. Clin Chem Lab Med 2002 ; 40 : 718-733
[14] Sturk A, Sanders GT Macro enzymes: prevalence, composition, detection and clinical relevance. J
Clin Chem Clin Biochem 1990 ; 28 : 65-81

[15] Vincent-Viry M Alanine aminotransférase. Aspartate aminotransférase. In: Paris: Elsevier/C ollection
Option Bio (Ed.) : 1991; 77-83, 123-138.

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Fig. 1 :
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Fig. 1 :

Principe de mesure de l'activité catalytique des aminotransférases. MDH : malate déshydrogénase; LDH : lactate
déshydrogénase.

Fig. 2 :

Fig. 2 :

Équation de calcul de l'activité catalytique des aminotransférases. δ A : variation d'absorbance par unité de temps; δ t :
durée de la mesure en minute; VT : volume total réactionnel; VS : volume du sérum; : coefficient d'absorption
molaire du NADH (à 30 °C = 6,3 x 102 m2 ·mol- 1 ); d : trajet d'optique de la cuve en mm.
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molaire du NADH (à 30 °C = 6,3 x 102 m2 ·mol- 1 ); d : trajet d'optique de la cuve en mm.

Fig. 3 :

Fig. 3 :

Transformation de température de 30 °C à 37 °C et de 37 °C à 30 °C .

Fig. 4 :

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Fig. 4 :

Schéma d'interprétation d'une augmentation de l'aspartate aminotransférase (15 N = 15 fois la limite supérieure de
l'intervalle de référence).

Fig. 5 :

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Fig. 5 :

Schéma d'interprétation d'une augmentation de l'alanine aminotransférase (15 N = 15 fois la limite supérieure de
l'intervalle de référence).

Tableaux
Tableau I
Tableau I - Principales caractéristiques des aminotransférases (ALT et AST).

Aspartate aminotransférase Alanine aminotransférase

Présence dans les tissus +++++++++++++++ +


C œur ++ +
Foie + +
Rein +++++++++++++++ +
Muscles du squelette ++++++++++ +
Rein, pancréas, rate, poumon + -
Érythrocytes

Répartition dans les cellules cytosolique (100 %)


cytosolique et mitochondriale
(ex : Hépatocytes :
cytosolique : 80 %
mitochondriale : 20 %)

Masse moléculaire 90 000 daltons (dimère) 120 000 daltons (dimère)

Forme présente dans le sérum normal cytosolique et mitochondriale (< 5 %) cytosolique (100 %)

Demi-vie dans le sérum 17 heures 47 heures

Tableau II
Tableau II - Prélèvement, stabilité dans le plasma et influence de l'hémolyse.

Prélèvement Stabilité Influence


hémolyse

technique tube héparine C itrate EDTA + 22 +4 - 20


sec ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ� ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ� ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ
°C °C °C

AST SFBC oui oui non oui 48 heures 5 jours 30 jours

ALT SFBC oui oui non oui 48 heures 5 jours non sans

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Tableau III

Tableau III - Recommandations générales proposées par la Société française de biologie clinique.

Adoption d'un mode de mesure cinétique en continu


Utilisation de tampon TRIS grâce auquel la stabilité des réactifs est améliorée. Rapport de dilution voisin de 1/12
C oncentrations de substrats optimales pour assurer un domaine de mesure acceptable par rapport aux variations
physiopathologiques
Addition de PLP dans le milieu réactionnel
Phase de préincubation nécessaire
Mesure, pour chaque lot de réactif, de l'activité du blanc de la réaction (inférieure à 2 UI/L)
Température de mesure : 30 ou 37 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C .

Tableau IV
Tableau IV - C onditions de mesure des aminotransférases proposées par la Société française de biologie clinique.

ALT AST

Tampon TRIS 100 mmol/L 80 mmol/L

pH 7,5 7,8

Rapport de dilution 1/12 1/12

C oncentrations de substrats optimales

L-Aspartate - 200 mmol/L

L-Alanine 500 mmol/L -

Alpha cétoglutarate 15 mmol/L 12 mmol/L

PLP 0,10 mmol/L 0,10 mmol/L

MDH - 10 ukatal/L

LDH 20 ukatal/L 15 ukatal/L

Tableau V
Tableau V - Performances des techniques automatisées utilisant des réactifs prêts à l'emploi.

Limite de détection : 2 UI/L à 30 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C , 3 UI/L à 37 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C


Reproductibilité : C V < 6 % pour un niveau d'activité normal, < 5 % au-dessus.
Domaine de mesure :
à 30 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C : 5 à 300 UI/L pour l'ALT, 5 à 500 UI/L pour l'AST,
à 37 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C : 7 à 500 UI/L pour l'ALT, 5 à 700 UI/L pour l'AST

Tableau VI
Tableau VI - Valeurs usuelles de l'AST et de l'ALT à 37 ÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�°C .

AST ALT

Enfants 21 - 50 UI/L 8 - 34 UI/L

Adultes femmes 11 - 38 UI/L 7 - 45 UI/L

Adultes hommes 12 - 47 UI/L 11 - 65 UI/L

Tableau VII
Tableau VII - Principaux médicaments impliqués dans l'augmentation des transaminases.

Anabolisants : stéroïdes
Antalgiques et anti-inflammatoires : acide acétylsalicylique, allopurinol, paracétamol,
phénylbutazoneÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
Antiarythmiques : amiodarone, procaïnamide, quinidineÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
Antibiotiques : céphalosporines, érythromycine, tétracyclines, troléandomycineÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
Antiépileptiques : acide valproïque, carbamazépine, diphénylhydantoïne, phénobarbital
Antihypertenseurs : méthyldopa, acide tiéniliqueÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
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Antihypertenseurs : méthyldopa, acide tiéniliqueÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
Antituberculeux : isoniazide, rifampicineÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
C ontraceptifs oraux
Diurétiques : furosémide
Hypolipémiants : clofibrate, fénofibrateÃÂ�ÂÂ�ÃÂ�ÂÂ�
Immunosuppresseurs : ciclosporine, azathioprine
Sulfamides hypoglycémiants : glibenclamide, tolbutamide

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