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I.Jadot, C.Monfort, B.Houben - Didactique de La Physique - Travail N°1 - Comparaison Des Programmes SB Et SG
I.Jadot, C.Monfort, B.Houben - Didactique de La Physique - Travail N°1 - Comparaison Des Programmes SB Et SG
Inès Jadot
Céline Monfort
Barthélemy Houben
a) Le temps proposé
Pour les deux programmes, l’UAA3 doit être enseignée durant la même période (de
septembre à février). Le programme des sciences générales (SG) propose vingt-six périodes
pour aborder cette matière alors que le programme de sciences de base (SB) en propose
quatorze.
b) Compétences à développer
Les compétences développées par le programme de SG sont plus poussées que celles du
programme de SB. Pour les deux programmes, les élèves doivent déduire des lois physiques
après avoir analysé une situation (méthode inductible). De plus, les élèves des deux
programmes doivent appliquer et transférer les notions théoriques. Dans le programme des
SG, la partie « appliquer » propose plus de points à réaliser via des démarches scientifiques
(schématiser, identifier par le biais d’une recherche, mesurer,…).
c) Ressources
Concernant les prérequis des SG, on parle plutôt de « notions de… » alors que pour les SB, on
parle plutôt de définitions et de références théoriques. En outre, plus de savoirs disciplinaires
sont requis pour aborder cette UAA dans le programme des SG par rapport au programme
des SB et les savoirs-faire disciplinaires nécessaires pour cette UAA sont semblables.
d) Processus
On parle de processus « explicités » pour les SB et de processus pour les SG. Ceci pourrait
refléter le fait que les processus vus au cours de cette UAA seront expliqués aux SB alors que
les SG devront induire les processus après certaines mises en situation et observations. Le
programme des SG semble encourager davantage le recours à l’expérience et à la démarche
scientifique, ce qui est à mettre en rapport avec le fait que plus de temps est consacré au cours
de Physique. Dans le point « connaitre », on parle plutôt de « justifier » pour les SG alors
qu’on parle plutôt d’ « énoncer » pour les SB. Cette observation se reflète dans les différents
points abordés dans cette UAA. En effet, certains points sont beaucoup plus détaillés (par
exemple, le point 1, Forces et équilibre) et le programme des SG semble demander plus de
participation active de la part des élèves.
e) De manière générale
Le programme des SB offre les clés pour acquérir une connaissance scientifique générale
alors que le programme de SG va permettre approfondir ces connaissances en encourageant le
recours à l’expérimentation et en développant davantage la démarche scientifique.
2. Comparaison des considérations pédagogiques
c) Vitesse
Ce point est identique pour les SB et les SG. Il s’agit de différencier les notions de vitesse
moyenne et instantanées.
d) Puissance
Les élèves vont découvrir de la même manière le concept de puissance dans les deux
programmes. Cependant, les élèves de SG vont l’expérimenter davantage via des calculs dans
des situations concrètes.
e) Machines simples
Pour les élèves de SG, les machines simples serviront essentiellement d'outils pour appliquer
la théorie. Alors que pour les élèves de SB, elles serviront aussi comme aide à l'apprentissage,
notamment pour la notion de travail. La notion d’avantage mécanique d’une machine simple
sera dérivée par les élèves plutôt qu’expliquée par le professeur.
f) Énergie
Les concepts relatifs à l’énergie sont les sensiblement les mêmes dans les deux programmes.
Il s’agit d’introduire les concepts d’énergie cinétique, potentielle (de gravitation) et
mécanique ainsi que les liens qui existent entre eux (bilan énergétique). En SB, l’accent sera
mis sur la compréhension des concepts et leur reconnaissance dans des situations de la vie
courante. Les élèves pourront reconnaître En SG, il s’agira d’amener l’élève à être quantitatif
et véritablement calculer la valeurs des échanges énergétiques lors de ces mêmes applications.
g) Chaleur et température
Dans les deux programmes, il s’agit de bien différencier le concepts d’énergie thermique et de
température. Cette dernière n’est qu’une mesure de l’énergie cinétique des molécules au
niveau microscopique et le professeur dispose de plusieurs moyens pour amener les élèves à
cette conclusion (réflexion sur le freinage, simulation informatique….). Cette approche sera
suffisante pour les SB alors qu’en SG, on rajoutera une loi quantitative, la loi de Gay-Lussac-
Charles, qui permet de définir le zéro absolu ainsi que l’échelle de température Kelvin.