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Camille CHARRIERE

2ème année - UCSHE

DEVOIRS

COURS DE PSYCHOLOGIE
NATUROPATHIQUE
Grégoire JAUVAIS
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 1
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1) Originalité et intérêt du « cours complet de psychologie » qui vous est présenté par rapport
aux autres formes d’enseignement.

Ce cours vient après les cours d’anatomie, de physiologie et de biologie humaine et est lui aussi axé
sur la philosophie, la science et la technique de la Naturopathie. Cela complète les méthodes de culture
et/ou de correction de 1ère année, principalement axées sur le côté « physique » de la personne, pour
maintenant compléter avec le côté psychologique.

Par ailleurs, ce cours est un résumé concis et complet, agrémenté de listes de livres pour que l’on
puisse approfondir nos connaissance en la matière grâce à nos propres recherches et ainsi pouvoir y
réfléchir et éviter toutes connaissances prémâchées, toutes faites, et seulement remplir sa tête sans
jouer de ses capacités intellectuelles de réelles recherches et de discernement.

2) Le rôle grandissant du « psychologue-conseil » dans la vie moderne. Quelle « spécialisation


vous semble appeler à connaître le plus grand développement ?

Je pense que c’est le développement personnel qui prend de plus en plus de place. J’entends par
développement personnel, le fait de mieux se connaître, se comprendre, pour ainsi pouvoir se
développer en tous points, développer ses capacités, et découvrir celles qui étaient enfouies, pour
s’épanouir et trouver le sens de sa vie.

Nous sommes arrivés à un point tel que le développement de soi prend la pas sur le matériel, le
spirituel sur la matière. C’est pourquoi à mon sens, le « psychologue-conseil » a un avenir dans l’aide
au développement personnel.

3) Etudier les caractères propres aux phénomènes psychiques. Sont-ils « réductibles » aux
phénomènes physiologiques ?

On pense généralement que les caractères propres aux phénomènes psychiques sont :

- Qu’ils se différencient des phénomènes physiques. Mais ce n’est pas toujours le cas, car les
phénomènes psychologiques peuvent se matérialiser, se somatiser, et donc présenter des
caractères physiques.

- Qu’ils se distinguent des phénomènes physiologiques dans la matière. Seulement, les


phénomènes psychiques de l’Être Humain se font grâce au cerveau et notre activité cérébrale
n’est autre qu’un phénomène physiologique.

- Que ce sont des phénomènes secrets, c’est-à-dire que seul le sujet les connait. Cependant, ce
n’est pas toujours vrai. Une partie de ces phénomènes se passent dans le Sub-Conscient (ou
autrement appelé inconscient) et donc ils peuvent passer sous le regard de notre conscient.
Par ailleurs, on peut également déterminer la pensée de quelqu’un avec son comportement
extérieur (mentalisme) et par télépathie.

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- Que ce sont des phénomènes non mesurables. Pourtant, si on avait les outils adéquats (qui se
développent de plus en plus aujourd’hui), on arriverait à les mesurer.

Les phénomènes psychiques semblent, à priori, opposés aux phénomène physiologiques : les premiers
ne se borneraient qu’au psychique et les seconds, au physique. Or, comme nous l’avons vu plus haut,
il est faux de dire qu’ils sont cloisonnés l’un loin de l’autre. En effet, l’un agit sur l’autre et l’autre agit
sur l’un. Ils sont indissociables. Malgré tout, il me semble incorrect de penser que les phénomènes
psychiques soient réductibles aux phénomènes physiologiques. Ils forment un tout, corriger l’un sans
corriger l’autre est inutile, mais ils gardent chacun leur individualité et leurs caractères propres.

4) Quelles sont les sciences secondaires qu’utilise « l’observation externe », en psychologie ?


De toute ces sciences, quelle est celle qui apporte les renseignements les plus précis ?

Les sciences secondaires utilisée en observation externe, en psychologie sont :

- La physionomie
- La phrénologie
- La morphologie générale et les morphologies locales (chirologie, podologie, dermatologie, …)
- Le behaviorisme, les réactions (gestes, mimiques, attitudes, la voix, vocabulaire, expressions…)
- La graphologie
- La psychologie comparée
- Etude des œuvres humaines (mentalité, idées, croyances …)
- Les questionnaires
- La télépathie
- La psycho-physiologie

Selon moi, elles apportent toutes quelque chose, des aspects différents de la psyché d’un individu.
Mais s’il ne fallait en choisir qu’une à utiliser et à maîtriser pour avoir des renseignements le plus précis
possible et pouvant s’appliquer à un maximum de personnes, je choisirai le Morphologie (générale et
locale). Pour moi cela englobe également la physionomie et éventuellement la phrénologie. Il s’agit
d’une technique qui permet autant d’avoir une vision globale de la psychologie de la personne, que
d’une vision et d’une recherche détaillée de son psychisme. Le mental se somatise toujours car le corps
physique est son hologramme. Donc arriver à lire le corps physique, c’est savoir déchiffrer le mental
du sujet.

Bien sûr, toutes les autres disciplines complètent cette lecture, elles peuvent la valider et la préciser.
Je trouve notamment que la Morphologie et le Behaviorisme se complètent très bien.

5) Comment l’œuvre d’un romancier (ou d’un homme de théâtre) peut-elle être utile pour
étudier le caractère ?

L’œuvre d’un romancier ou d’un dramaturge est très utile pour connaître le caractère de son auteur
car, même si par exemple, l’écrit est une fiction, tout ce qui est raconté ne provient que de la vision du
Monde qu’a son auteur. En effet, nous sommes incapables d’inventer des notions nouvelles à partir
de rien, nous sommes capables de créer du « nouveau » en remodelant les connaissances que l’on a
déjà enregistrée et en les associant différemment. Et puisqu’on ne retient que ce qui nous paraît

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comme vrai, selon nos croyance et que nos croyances sont dépendantes de notre personnalité et donc
notre caractère, on peut conclure que toute œuvre (pas seulement écrite) et une traduction (plus ou
moins complète et fidèle) de notre personnalité et notre caractère.

6) Pourquoi l’hypnotisme est-il la seule méthode possible d’expérimentation en psychologie ?

L’hypnotisme et une technique qui permet de créer un pont entre le conscient et le subconscient. Elle
nous permet d’en mettre en lumière une partie. Ainsi cela permet de travailler avec ce subconscient
(autrement appelé inconscient) et d’avoir accès à des fragments de la psychologie de l’individu qui
jusqu’à présent lui étaient inconnus. Cette technique permet la communication directe avec le
subconscient et ainsi permettant de travailler directement avec lui et modifier voire échanger des
croyances limitantes, des fausses croyances pouvant être source de troubles psychologiques, pouvant
même aller jusqu’à la pathologie, en croyances positives.

A ce jour, ou alors pas à ma connaissance, il s’agit de la seule technique capable de travailler


directement avec le subconscient.

Bien entendu, ce n’est qu’une partie de la thérapeutique. Elle doit être appliquée avec une
thérapeutique travaillant aussi sur le soma. Ce doit être un travail d’ensemble, psycho-somatique.

7) Les phénomènes psychiques peuvent-ils être étudiés sans que l’on tienne compte des
données fournies par l’introspection ?

On peut travailler avec des données uniquement d’observations externes mais si le travail sur le sujet
veut être le mieux adapté et efficace, il est donc indispensable de prendre en compte les données
fournies par l’introspection.

En effet, il y a des informations psychologiques que seul le sujet peut transmettre, tels que ces ressentis
par exemple. Nous ne sommes pas dans leur tête, et personne à ce jour, de connu, n’a réussi à se
mettre à 100%, à la place de quelqu’un d’autre.

8) Expliquer ce jugement : « Le Monde et les gens sont des miroirs où il faut se regarder pour
se bien connaître ».

Nous ne pouvons nous voir qu’à travers l’image que nous renvoie les autres. Nous ne pouvons nous
comparer que vis-à-vis d’un autre point de vue, vis-à-vis d’un autre élément ou personne. C’est pour
cela que les gens et le Monde ne sont rien d’autre que notre reflet.

Par ailleurs, le Monde dans lequel nous vivons et nous nous identifions, n’est que le reflet de notre
propre réalité, il existe autant de mondes et de perceptions, qu’il existe d’Êtres (au moins). Nous ne
percevons pas le Monde et les éléments le composant, de la même façon. C’est pour cela que le monde
(donc notre perception du Monde) et les gens (entre autres), sont notre miroir, puisqu’il ne sont que
le résultat de notre perception subjective, celle de notre psyché.

Ainsi, un moyen de se connaître, c’est de regarder ce monde, celui que l’on perçoit, et qui est notre
point de comparaison pour se comprendre.

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1) Qu’est-ce que l’Esprit (ou l’âme) pour le vulgaire, l’occultiste, le philosophe, le théologien
et le psychologue ?

L’Esprit (l’Âme) est pour le :

o Vulgaire : l’âme c’est la partie non physique d’une personne

o L’Occultiste : la partie qui anime et survie au corps physique, même après la mort de
celui-ci. Selon lui, un vivant peut communiquer avec l’Âme d’un défunt.

o Le Philosophe : cela dépend dans quelle école se place le philosophe.


▪ L’Âme peut être pour lui ce qui donne naissance à la matière, la modèle et
l’entretien. C’est le Subconscient (ou Âme). La matière est le résultat de l’Âme.
▪ L’Âme c’est tout puisque la matière ne serait qu’une interprétation de l’Âme,
donc irréel car subjectif
▪ L’Âme serait le résultat, l’effet, de la matière.

o Le Théologien : c’est la création d’un Dieu extérieur tout puissant qui s’incarne dans
un corps physique pour retrouver son créateur à la mort.

o Le Psychologue : l’Esprit c’est la cadre mental (le conscient) où ont lieu les
phénomènes psychiques, où se trouve l’Âme (le subconscient) (état d’âme,
affectivité…).

2) Expliquer ce qui se passe dans le courant de la pensée lors de ces deux états extrêmes :
être dans le vague, avoir une idée fixe.

Être dans le vague : moment où la pensée n’est pas précise, où les idées ne sont pas « pures », c’est
diffus, visible s’en l’être. C’est un état de pré-hypnose, c’est-à-dire que l’on voit très largement dans le
courant de pensée mais c’est tellement large qu’on ne voit pas vraiment les idées, les images. C’est
comme du brouillard, de loin on le voit mais plus on s’en rapproche et moins on le perçoit, plus on
s’enfonce dedans et plus on s’y perd, on voit sans voir.

Idée fixe : moment où le sujet se focalise sur une idée bien précise, une idée pure, il est focalisé dessus.
Le sujet ne voit pas largement dans le courant de pensée mais il se focalise sur un faisceau, un point
de ce flot. Cela se fait consciemment ou inconsciemment. Les idées fixes peuvent s’enchaîner les unes
après les autres. On distingue 3 types de personnes à idées fixes : le génie (les idées s’articulent de
façon à rester en adéquation avec la raison et le réel), son inverse/oppposé, le fou, et la personne avec
une inspiration fulgurante.

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3) Les trois zones de la personnalité, le « je », le « moi », le « nous ».

Le « Je » : C’est le Subconscient, l’Unité de la personnalité, ce qui dit « mon unité, JE, existe dans la
multiplicité ». C’est l’individualité. C’est la personnalité profonde, intérieure.

Le « Moi » : C’est le Conscient, il enveloppe/entoure le « Je » et c’est ce qui constitue la personnalité


dite superficielle (ce qu’il y a autour de la personnalité profonde).

Le « Nous » : C’est la somme du Conscient et du Subconscient (leur unité et non plus leur individualité)
et ce qui forme donc la personnalité extérieure, sociale de la personne.

4) Quelle classification des caractères vous paraît la meilleure ?

A choisir entre les classifications proposées, la classification qui me paraît la meilleure est celle de LE
SENNE. Ce sont les 4 caractères de base dont les variations et les associations correspondent le mieux
à la diversité existante dans l’Humanité.

5) Pour quelles raisons les mauvaises fréquentations et les spectacles immoraux peuvent-ils
influencer défavorablement les adolescents et en faire des ÊTRES ANTISOCIAUX.

Durant la phase d’exaltation, l’adolescent entre dans une phase d’opposition à l’autorité (parentale et
sociétale) et c’est durant cette période que l’adolescent découvrira et déterminera ses propres valeurs
morales, notamment grâce aux influences extérieures, à savoir ses fréquentations, ses passe-temps et
passions … tout ce qui remplit sa vie en-dehors de cette autorité qu’il rejette. C’est pour cela qu’il est
indispensable pour lui d’avoir des activités et des fréquentations de hautes valeurs morales puisque
ce seront les fondements de ses propres valeurs. Sinon, une fois l’exaltation calmée et ses valeurs
immorales encrées, il peut devenir un Être antisocial pouvant aller jusqu’à la criminalité juvénile.

6) Quelles différences faites-vous entre la conscience psychologique et la conscience morale ?

La conscience psychologique, c’est la capacité nous permettant de percevoir nos pensées dans son flot
constant, à l’intérieur de notre esprit. Sans elle, les pensées et les idées continueraient leur
cheminement et leurs actions (attraction, répulsion, liaison, séparation …) sans que l’on s’en rende
compte, sans en avoir « conscience ».

La conscience morale, c’est l’ensemble de nos croyances qui nous poussent consciemment ou
inconsciemment vers des valeurs morales (ou immorales si les croyances sont fausses). La conscience
psychologique permet d’avoir conscience, de se rendre compte, de notre conscience morale.

7) Concentration et vide mental. Que faut-il entendre par les expressions : quels sont les
« buts » de ces états psychiques ?

Le vide mental consiste à se mettre en symbiose, en harmonie avec son subconscient (qui sait tout)
pour atteindre un état de félicité et de bonheur total. Et pour cela l’individu ne doit émettre aucun
effort, cela se fait, les informations données par le subconscient viennent d’elles-mêmes.

La concentration elle, demande un effort intellectuel et de la volonté. Elle peut être sous forme
d’introspection plus ou moins poussée, notamment par méditation. Ici cela demande de faire venir les

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informations, voulues, du subconscient. On se concentre sur un point pour faire remonter


l’information, on met en lumière un point précis du flot d’idées, d’images, d’informations.

8) Qu’est-ce qu’un logicien, un raisonneur, un passionné, un fou ?

Logicien : c’est un individu qui raisonne avec méthode et rigueur en suivant à la lettre la loi de cause à
effet car tout est logique et doit l’être. Une cause A induit un effet A et non un effet B, C, D … pour lui
tout s’explique quitte à modifier la réalité pour que sa structure logique fonctionne.

Raisonneur : c’est un individu qui raisonne, c’est-à-dire qui obéit aux lois de la raison. C’est lui qui
« discute » et cherche à comprendre le pourquoi de la cause tout en respectant, en plus de la loi de
cause à effet, la loi de non-contradiction. Le logicien suit ce qui est et se fiche des origines de la cause.
Le raisonneur lui, cherche à savoir le pourquoi de la cause et ainsi avoir une structure de raisonnement
stable et inébranlable et surtout en adéquation avec la réalité. Il n’invente rien, il ne nie rien. Si son
raisonnement ne correspond plus avec les réalités découverte, hé bien il se restructure avec ces
nouvelles données.

Passionné : le passionné et un individu qui est animé par la passion, il ne vit que pour une personne
ou un concept, une idée … Sous l’effet de la passion, il se coupe en partie de la raison et de ses lois. Il
est encore en lien avec la réalité mais il est capable d’occulter certains éléments pour pouvoir rester
focalisé sur cette passion. Ce qui le passionne est devenu sa réalité, il ne vit qu’à travers ça ; tout du
moins, le plus possible. C’est souvent ce qui lui permet d’échapper à la réalité. Le passionné peut aussi
rester en lien avec la réalité et alors là ça devient très positif, c’est même indispensable pour faire de
grandes avancées.

Fou : c’est celui qui n’a plus de raison, c’est-à-dire qu’il est capable d’émettre un jugement et son
contraire en même temps. Il a perdu le lien avec la réalité et la raison. Il n’obéit plus aux lois de cause
à effet, de la logique, et de non-contradiction.

9) Pour quelles raisons le mentalisme doit-il s’exercer sur des bases normales très solides ?

Le Mentaliste a étudié les attitudes mentales de ceux qui l’entoure. Il connait les signes extérieurs de
leur psychisme, leur esprit, il sait les lire et les traduire pour les utiliser à son profit. Son objectif, c’est
la réussite de ce qu’il entreprend et cela en utilisant ses capacités de mentaliste. C’est pour cela qu’il
détient un grand pouvoir sur les autres (« au grand pouvoir les grandes responsabilités » Oncle Ben -
Spiderman) car il est capable de manipulation. C’est pour cette raison que le Mentaliste doit absolument

avoir une bonne Morale, une bonne déontologie et respecter les lois de notre société. Il doit garder
son humanité, garder sa compassion et son côté social. Tout cela doit être ses limites dans ses
entreprises de réussite.

10) Qu’est-ce que le conscient, le subconscient (inconscient) ? Leurs attributs respectifs, leurs
interactions, leurs domaines respectifs.

Le Conscient : dans le courant des phénomènes psychiques, de la pensée, qui se passent dans l’esprit,
le conscient représente sa zone claire, c’est-à-dire tout ce que l’on perçoit de ce courant. Comme nous
l’avons vu, c’est cette partie qui correspond au « Moi », cette partie superficielle au-dessus du

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subconscient, la personnalité superficielle. C’est aussi l’intelligence dite acquise, tous les
apprentissages livresques, culturels, les manières … tout ce que l’on apprend dans la vie.

Le conscient, c’est l’élément de type male, électrique, imprimant et actionnel. Il est pro-créateur et
pro-naturant. C’est lui qui donne les ordres au subconscient, il a le pouvoir de vouloir et il a le premier
mot. C’est le clavier de l’ordinateur qui tape le texte et envoie les informations au subconscient. C’est
le subconscient droite qui s’est négativé.

Le Subconscient : dans le courant des phénomènes psychiques, de la pensée, qui se passe dans l’esprit,
le subconscient (souvent appelé inconscient alors que ce dernier est synonyme de soma) représente
sa zone sombre, la très grande majorité de ce flux. C’est ce qui est enfouit, ce que l’on ne perçoit pas,
à moins que ce ne soit mis en lumière, rendu accessible au conscient. Cette partie correspond au « Je »,
la partie profonde qui se trouve sous le conscient, la face cachée de l’iceberg. C’est la personnalité
profonde. Il s’agit aussi de l’intelligence dite innée, c’est-à-dire que l’on naît avec tout son contenu, ses
connaissances universelles. C’est dans le subconscient que proviennent nos habitudes (mentales), nos
comportements automatiques (dits instinctifs), nos sensations, émotions, souvenirs, images, … tout
cela se trouve dans la zone sombre et au besoin, naturellement ou par effort conscient, remonte à la
surface, à la lumière (le champs du Conscient).

Le subconscient, c’est l’élément de type femelle, magnétique, exprimant et ré-actionnel. Il est créateur
et naturant. Il reçoit les informations, les ordres envoyés par le conscient et il les concrétise (ce qui
donne le soma, l’inconscient, qui est naturé, électro-magnétisé). C’est lui qui a le pouvoir de pouvoir
mais sans raisonnement ni jugement. Il applique tout ce qu’on lui ordonne. C’est l’ordinateur qui reçoit
les programmes du clavier, du conscient, positifs ou négatifs, et qui lance l’impression (l’imprimé c’est
l’inconscient). C’est le subconscient gauche qui est resté sublime.

Conscient : zone claire, le


« Moi », la personnalité
superficielle, intelligence
acquise, de type male,
électrique, imprimant et
Action actionnel, pro-créateur, pro-
naturant, il a le pouvoir de
Inconscient : le soma, vouloir et le premier mot
naturé, electro-magnétisé
Subconscient : zone
sombre, le « Je », la
personnalité profonde,
Ré-action intelligence innée, de type
femelle, magnétique,
exprimant, ré-actionnel,
créateur, naturant, il a le
pouvoir de vouloir et le
dernier mot

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11) Comment se fait-il qu’une foule ne « raisonne » pas et que l’argumentation logique lui
échappe ?

Une foule est comme un grand enfant qui, pour être maîtrisée, doit être encadrée de règles, de loi. La
mentalité collective est majoritaire irrationnelle, sentimentalisée et passionnée (en général elle ne
s’intéresse qu’à son bien-être et son profit). C’est pour cette raison qu’une argumentation logique est
inutile avec elle, elle n’entend que ce qui l’intéresse, ce qui la passionne. Elle ne suit pas à la lettre les
lois de raison. La foule est comme un individu passionné, elle ne suit que ce qui l’arrange et la
passionne.

La mentalité collective est principalement sentimentalisée et sa logique est irrationnelle, intéressée et


passionnée. Pour commander une troupe, il faut plaire et pour cela il faut flatter, plaindre ou
promettre un sort meilleur.

La foule est un grand enfant contre lequel il ne faut jamais se dresser de front étant donné sa sensibilité
et la force et la violence de ses réactions. Pareil pour l’orateur ou conférencier, il faut tenir compte de
cette sensibilité collective et de l’opinion admise, s’il veut être écouté, compris et suivi.

12) Que signifie cette expression : Cet individu a une sale mentalité ?

Avoir une sale mentalité signifie avec des mœurs, une morale et une vision du réel négatifs, immoraux
et faux. Ce sont souvent des personnes sans scrupule, antisociaux, prêt à tout pour leur profit
personnel.

13) On a dit que les études politiques se résumaient à deux sciences : la sociologie et la
psychologie des foules ; dans quelle mesure ce jugement est-il vrai ?

A mon sens, les études politiques ne se limitent pas à cela puisque la gestion et l’organisation de la
population ne sont pas les seuls objectifs de la politiques. Il y a aussi de l’économie, de la géopolitique,
de la philosophie, l’art oratoire, … .

Malgré tout, il est indispensable pour les dirigeants de savoir comment fonctionne la foule, savoir se
faire aimer d’eux et ne surtout pas agir frontalement contre elle, sous peine de réactions violentes. Les
politiques doivent savoir se faire aimer de la population pour être écouté et appliquer sa politique.

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1) Quelles sont les différences entre les tendances et les instincts ?

Tendances : façon d’agir innée ou acquise en réponse à un stimulus affectif (émotionnel, sentimental
ou passionnel) de plaisir ou de douleur (agréable ou désagréable). Ce sont ces stimuli et ce
conditionnement qui réveillent le conscient et orientent nos actions dont l’objectif est la joie et le
plaisir. Ces stimuli apparaissent à la suite d’un changement organique (plaisir ou douleur) quand il
s’agit d’un besoin, ou à des valeurs acquises ou innées assouvies ou non (joie ou peine), quand il s’agit
de vocations.

Instinct : façon d’agir purement innée, subconscientielle. On n’a pas conscience de la raison de cette
action, c’est « l’instinct », le subconscient qui nous fait agir dans un objectif de survie (défense, fuite,
reproduction, alimentation …). Elle répond à un stimuli intérieur ou extérieur et se fait malgré soi,
contrairement à la tendance où l’action est conscientisée et contrôlée avant d’être réalisée (en tous
cas, elle peut l’être si le sujet le veut).

2) Quelles sont les forces obscures qui poussent à l’action ; et comment l’action oblige à
penser ?

Les forces obscures qui poussent à l’action sont les émotions(-chocs), les sentiments et les passions
qui naissent en premier lieu dans le subconscient pour les émotions, et le conscient pour les sentiments
et passions (sentiments excessifs).

Les actions obligent donc à penser car elles ne sont pas toujours les effets de forces rectes. Un
sentiment, une émotion et une passion négatifs, emmènent forcément à une action négative, non
recte. Or, le sentiment peut être maîtrisé et remodelé et donc la passion aussi, ce qui induit une
réflexion et une rectification de notre mental et de nos sentiments. Pour ce qui est des émotions, qui
sont du domaine du subconscient, il est plus compliqué de les maîtriser. Toutefois, rectifier ses
sentiments induits indiscutablement une rectification des émotions car les émotions dépendent des
sentiments.

3) Valeur des passions ? Comment envisagez-vous le « traitement psychologique » de


l’alcoolisme ?

A première vue, la passion, un sentiment excessif, relève d’une maladie mentale et donc d’une TSL de
base. Et malgré tout, les plus grandes avancées se sont faites grâce à la passion car elle permet de
surmonter les difficultés pour atteindre son objectif, son idéal.

Ainsi la passion est à double tranchant : une passion supérieures est quelque chose de positif mais cela
peut tourner au désastre si elle n’est pas maîtrisée ou que la passion est inférieure et devient donc un
vice.

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Concernant l’alcoolisme, j’envisagerait de réaliser une psycho-analyse de la personne pour


comprendre son fonctionnement psychique puis de trouver la racine de ce vice, la fausse croyance qui
s’est implantée. Soit la personne le sait consciemment, soit on peut le trouver via l’hypnose. Ensuite,
j’appliquerais des séances de repositivation mentale et une hypnothérapie pour transmuer sa fausse
croyance en une croyance vertueuse. Bien entendu, il ne s’agit là que de la partie psychologique, en
parallèle, il est indispensable d’appliquer une thérapeutique à base de cures de désintoxication, de
revitalisation et de stabilisation (mais appliquée progressivement, avec un plan de santé sur plusieurs
mois car le corps doit s’adapter au sevrage).

4) Le mécanisme de la sympathie et de l’antipathie, et effets de ces influences dans la vie en


groupe ?

La sympathie est agréable aux autres, elle fait des amis, elle crée et renforce les liens entre deux
personnes ou un groupe. Elle se répand facilement par mimétisme, par imitation, comme une
contagion. Elle élève les vibrations.

L’antipathie à l’inverse, est désagréable pour les autres, elle crée un lien toxique entre deux personnes
ou plus, tout un groupe. Cela fait des ennemis et comme la sympathie, elle se répand comme une
contagion et par mimétisme.

Ce sont des sentiments qui émanent de nous, même si on cherche à les cacher. Les autres le reçoivent
et le ressentent consciemment ou inconsciemment. L’individu les projette sur les autres. La sympathie
attire et l’antipathie repousse.

5) Qu’est-ce que la volonté, au sens exact ? Comment est-il possible de cultiver la volonté ?

La volonté est le résultat d’une idée dominante sélectionnée consciemment dans une foule d’autres
idées, après avoir été mises en ordre. Puis il y a analyse de toutes les idées et sélection de l’idée
dominante qui sera mise en lumière. A la suite de quoi, cette idée qui est la plus forte, libère son
pouvoir moteur (idée-force). En effet, toute idée, toute image et représentation du monde extérieur
induit une action. C’est ce qu’on appelle l’intelligence pratique.

Pour pouvoir développer cette volonté, il faut renforcer l’isolement de l’idée dominante car plus elle
l’est et plus elle libère de force. Et pour cela, il faut développer cette intelligence, c’est-à-dire cultiver
et maîtriser notre capacité d’imagination (dont la visualisation) et la délibération, le choix de l’idée. Un
choix d’idée non assez mûri, un examen insuffisant, provoque une volonté hésitante et n’aboutissant
pas à un pouvoir moteur. De même pour l’imagination, si nous ne sommes pas capables de visualiser
l’idée, c’est qu’elle reste abstraite et flou, donc là aussi, n’aboutissant pas à l’idée force.

6) Que devons-nous penser de l’habitude ? Est-ce « bien » ? Est-ce un « mal » ?

L’habitude a ses avantages et ses inconvénients. L’habitude est utile pour aller plus vite dans certaines
actions : on les maîtrise (travail par exemple), elle permet la précision et la rapidité. Et durant les
moments de fragilité, il est agréable de pouvoir s’accrocher à des habitudes, le temps de se reposer.
Cependant, ça ne doit être que temporaire et ne doit pas représenter la majorité de la vie et du travail
(à la chaîne par exemple) car l’habitude endort l’individu, il n’exerce plus ses facultés autres que celles
régulièrement utilisées. La personne deviendrait un robot, un automate sans réflexion, un simple

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exécutant. Elle peut également conduire à des dérives et des vices (les mauvaises habitudes) tel que
le tabagisme, l’alcoolisme, la boulimie … . L’habitude nous enferme intellectuellement puisqu’on ne se
stimule plus psychologiquement et nos capacités se nécrosent. J’associe l’habitude au confort ; trop
de confort endort et inhibe notamment la volonté et les autres capacités intellectuelles. L’inconfort
engendre le mouvement et la vie, l’évolution. Donc avoir des habitudes, oui, mais il faut être capable
de les casser et les remettre en question pour continuer de s’adapter et grandir.

7) Perception des objets de l’espace. Quelles preuves avons-nous de l’existence d’un « monde
extérieur » ?

Notre intelligence, notre conscient, est capable de reconstruire le Monde extérieur grâce aux
sensations qu’il produit sur nous, via nos 5 sens. Ces éléments de base, primordiaux, du réel sont
ensuite liées et arrangées pour donner des perceptions (par exemple un chat est un ensemble de
sensations : sa forme, couleurs, douceur, bruit, odeur, …).

Malgré tout, ce que nous percevons n’est qu’une copie du monde réel, ce n’est qu’une interprétation
de la réalité par nos sens et notre intelligence consciente. Ces données sont fausses mais elle sont
régulièrement mises à jour pour se rapprocher du réel.

Ainsi, nous ne pouvons pas réellement percevoir le Monde réel mais nos sens nous permettent tout
de même de prouver, d’une certaine manière, qu’il y a bien un Monde extérieur.

8) Le rôle de l’attention dans la perception, la mémoire et la volonté.

L’Attention est la capacité de se concentrer mentalement, c’est-à-dire de focaliser, en un point


particulier ; le champs de lumière (la conscience) sur le flot des images et des idées. Ainsi grâce à
l’attention, consciemment ou inconsciemment, les sensations reçues sont triées, arrangées et liées
pour former des perceptions. Puis, ces associations d’idées (perceptions) s’ajoutent à la mémoire de
façon à ce que, quand, grâce à l’attention, une seule idée est mise en lumière et qu’elle rappelle une
des idées des sensations en mémoire, hé bien toutes celles qui lui sont liées sont directement mises
en lumière aussi, la perception entière est mise en lumière.

Pour ce qui est de la volonté, comme nous l’avons dit, l’attention permet de se focaliser sur une idée
précise, une image au milieu de toutes les autres. Ainsi l’attention renforce la volonté en faisant un
meilleur examen des idées et images pour ainsi renforcer l’idée forte. Cela permet par conséquent,
d’augmenter le pouvoir moteur de l’idée-force.

9) Comment peut-on concevoir que la mémoire s’oppose à l’imagination créatrice, le souvenir


au rêve ?

L’imagination créatrice apporte de nouvelles idées qui s’intègrent dans des anciennes perceptions et
constructions mentales. C’est une sorte de recyclage en ajoutant du neuf pour donner du neuf. La
mémoire, elle, ne crée rien, elle redistribue et copie ce qui existe déjà dans les constructions
emmagasinées, rien de neuf n’est créé.

Le souvenir quant à lui est une construction d’idées et de sensations qui tentent de se rapprocher le
plus possible du réel, de ce qui a été enregistré (bien que les souvenirs soient faussés dès leur création
par la subjectivité et l’interprétation des sensations). Le rêve lui ne se rapproche pas du tout du réel, il

Camille CHARRIERE 11
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

est constitué de souvenirs différents qui ont été réarrangés d’une autre façon, comme pour créé un
tout autre monde que le Monde réel. Le souvenir veut se rapprocher du réel, le rêve veut créer son
propre réel.

10) Montrer la puissance de l’imagination créatrice chez les enfants et comment l’étude tarit
cette imagination ?

Les enfants ont une puissante imagination créatrice car ils n’ont pas encore trop d’entraves et de
défauts ou d’habitudes qui se sont encrés en eux. Ainsi, ils sont capables de remodeler très facilement
leurs constructions et leurs perceptions (grande plasticité cérébrale). Ils ne s’appuient pas sur des
« acquis » ou des idées préconçues mais sur ce qu’ils perçoivent réellement. Ils n’ont pas encore acquis
de savoirs livresques, de codes sociaux, d’éducation scolaire … ils n’ont pas encore été formatés pour
penser d’une façon bien définie, ils pensent comme ils veulent et de la façon dont ils veulent. Ainsi, ils
n’ont pas beaucoup de limitent quant à leur imagination créatrice pour créer de nouvelles
constructions mentales, d’ensemble d’idées et d’images.

11) Qu’est-ce qu’une hallucination, son mécanisme ? Nos rêves sont-ils des hallucinations ?

Une hallucination se construit avec toutes les perceptions que l’on a enregistrées dans notre mémoire
avec nos différents sens. Ainsi, le rappelle (même semblable) ou l’émergence simple d’une des
sensations composant ces perceptions, peut faire émerger toutes sensations qui lui sont liées et faire
croire que l’on perçoit l’objet du monde réel alors que ce n’est pas le cas. Par exemple, très connu, je
vous dit de visualiser un citron et que vous mordez dedans. Il est fortement probable que son goût
vous viennent en bouche, voire même son odeur.

Le rêve fonctionne de cette manière, c’est pour cette raison qu’il n’est pas rare de prendre le rêve pour
la réalité car il se base sur des perceptions et des sensations que nous avons enregistrées.

12) La notion d’objet et la notion de concept (l’objectivation et la conceptualisation sont les


deux « jambes » de l’intelligence consciente).

L’objet, l’objectivation, sont le résultat de l’association de différentes sensations, qui sont devenues
des perceptions pour qu’au final elles se catégorisent dans les concepts d’objets (résultat des
perceptions). Un ballon de basket est un objet parce que nous avons en mémoire toutes les sensations
et perceptions que cela induit et que nous avons rangées et nommées « ballon de basket ».

Pour ce qui est du concept, la conceptualisation, il s’agit-là d’amputer les perceptions de l’objet de
certaines sensations, images et idées, pour créer une idée générale de l’objet, en créer un concept
général qui fonctionne pour tous les objets de la même famille (le concept du ballon englobe tout type
de ballons comme celui du basket, foot, …)

L’objectivation et la conceptualisation sont les 2 jambes de l’intelligence consciente dans le sens où


grâce à eux, la mémoire et le conscient arrivent à se structurer et se montrer efficaces et réactifs face
au monde réel pour pouvoir s’adapter et évoluer avec lui, ainsi que de pouvoir communiquer car, qui
dit objet ou concept, dit mot qui rappelle cet objet ou ce concept, quasi instantanément.

Camille CHARRIERE 12
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

13) Montrer que la connaissance des causes ne fait pas connaître la nature des choses et ne
légitime aucunement le droit d’intervenir dans les processus des phénomènes naturels.

Le fait de connaître la cause d’un phénomène ne signifie en aucune façon que l’on connait sa nature
profonde parce que la cause n’explique pas la raison de son avènement, ses « ingrédients », ses
origines et les raisons de son existence. Encore aujourd’hui, on ne connait rien de ce qui fait que notre
Monde est notre Monde. Beaucoup pensent savoir tout ce qu’il y a savoir et certains d’entre eux jouent
même les apprentis sorciers et se croient capables de (re-)créer « la Nature ». Ils essaient de la
manipuler, la maîtriser et la remodeler à leur convenance mais on en voit les résultats maintenant, on
voit les résultats qui affecte le Monde, la Nature et tout ce qui la compose.

Penser savoir que l’on connait la cause d’un phénomène n’est pas suffisant parce qu’en réalité, on n’en
connait pas son essence alors en plus tenter d’intervenir dans les processus de ces phénomènes
naturels ou non, c’est jouer avec un baril de poudre une bougie à la main. On ne maîtrise rien du tout.

14) D’où vient la contradiction, l’erreur, l’ignorance ? Suis-je capable de savoir et comment en
suis-je capable ?

Comme nous l’avons vu plus haut, la raison (et donc le raisonnement) a deux lois principales, celle de
cause à effet, ainsi que celle de non-contradiction. Cette dernière est importante car elle correspond
au principe d’identité et quiconque fait preuve de contradiction perd sa personnalité et est donc
atteint de folie. Et il en est de même pour quelqu’un qui fait des erreurs de jugement et de
raisonnement, un mauvais fondement induit une folie à plus ou moins grande échelle. La contradiction
et l’erreur sont les causes d’une pathologie mentale, une forme de délire ou de démence.

L’ignorance, elle, est tout simplement l’effet d’une fénéantise quant à la prise en main de sa vie et de
sa santé mentale (entretien, amélioration …). La personne joue la carte de la facilité.

Pour conclure, la contradiction, l’erreur et l’ignorance ont des effets plus ou moins proches mais leur
cause est commune, à savoir une mauvaise hygiène mentale voire également physique, un manque
d’entretien, un manque d’exercices, … en somme un non-respect des lois Vitales de symétrie
cosmique.

Sommes-nous capables de savoir ? Eh bien oui, nous sommes capables de savoir ce que nous savons à
notre niveau mais une chose que nous devons très bien savoir, c’est que nous savons que nous ne
savons pas. Nous sommes capables de savoir, c’est-à-dire d’emmagasiner des informations suite à nos
sensations, perceptions, idées, idées-forces, jugement, raisonnement, et le tout gardé dans notre
mémoire. C’est ça qui fait que nous savons. Seulement, cette connaissance n’est pas LE savoir puisqu’il
est biaisé dès la perception. Nous percevons avec nos filtres limités, donc nous sommes capables de
savoir certaines choses jusqu’à un certain point. C’est pour cela que, par nos expériences de la vie,
nous réécrivons et améliorons ces données emmagasinées pour ajuster notre savoir, ajuster notre
perception du monde réel.

Camille CHARRIERE 13
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

15) La « chimie bonheur » n’a pas besoin de chimistes. La Sagesse est la méthode qui permet
d’atteindre au Bien (ou bien-être) : état de perfection qui se réalise par l’accord de l’Être et
de son Milieu spécifique.

Le bonheur, c’est un état de perfection absolue, que ce soit au niveau physique (aucune douleur, non
vieillesse, énergique, …) et psychologique (aucun maux psychologique, moral, paix, serein …), aidé par
l’Amour (le vrai), l’amour inconditionnel des autres et de soi. C’est tout cela dont il est question quand
on parle de Sagesse. C’est cette sagesse qui permet un équilibre parfait de bien-être et de félicité et
ce, adapté à son milieu spécifique, bien-entendu. S’il est indispensable pour vivre, de devoir adapter
un milieu hostile ou même notre milieu naturel, c’est que cet équilibre n’est pas là, au contraire, on
s’en éloigne. La science, la chimie et autres domaines scientifiques, n’ont jamais apporté le bonheur,
quelques plaisir éphémères, à la limite, mais pas le bonheur. Il y a déjà tout dans la nature.

16) Que signifie ce jugement : La science ne confère pas la Sagesse et la science ne devrait être
donnée qu’aux Sages ?

Comme nous l’avons dit, la Sagesse amène au bonheur et à la perfection et la science qui cherche à
modifier et « améliorer » son milieu, ne fait que s’opposer à cette sagesse et ce bonheur. Par ailleurs,
nous voyons très bien ce que notre grande science dite moderne apporte à l’humanité et toute notre
planète : catastrophes climatiques, extinction de masse, maladies de plus en plus jeune …

A quel moment cette science apporte-t-elle vraiment le progrès de notre civilisation ? A quel moment
a-t-elle du crédit quand elle dit vouloir améliorer les condition de vie et climatique ?

Tant que la science moderne appliquera la même logique de fonctionnement délétère et imparfaite,
jamais elle ne pourra rendre la vie, perfectionner l’humanité et permettre d’atteindre le bonheur.
Jamais. C’est pourquoi, le seul moyen c’est d’appliquer la Sagesse dont nous avons parlé, à tous
domaines et aussi et surtout dans le science nouvelle. La science ne devrait être donné qu’aux sages
et doit changer de logique, de fonctionnement et d’objectif (par exemple, au lieu de se tourner vers
l’extérieur, commencer par regarder vers l’intérieur).

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QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 4
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1) Quelles différences peut-on faire, sur le plan mental, entre le défaut, le complexe, la
maladie, l’infirmité et l’accident ?

Défaut : forme simple d’imperfections mentales touchant nos facultés qui se manifestent avec excès
ou avec déficience. Le défaut est en quelque sorte une « petite » maladie mentale.

Complexe : c’est un groupe de défauts (généralement fondamentaux) qui influent sur la façon de
penser et nos facultés psychiques. Le complexe peut par exemple nous rendre confus.

Maladie : Folie. Fusion de défauts et de complexes qui donnent des déséquilibres, potentiellement des
idées fixes morbide. Se produit obligatoirement avec une un terrain intoxiqué.

Infirmité : résultat de l’arrêt des facultés intellectuelles ou amoindrissement de ces facultés.

Accident : problèmes mentaux qui arrivent subitement suite à une ou des altérations brutales, de
nature organique ou cérébrale

2) Expliquez et discutez ce jugement : « La folie est sœur du génie ». Quelles sont les limites
entre l’idée folle et l’idée géniale ?

Une idée folle est une idée fixe évoluant, qui n’a plus de lien avec la réalité, le fou a rompu avec la
réalité. Pour l’idée géniale, c’est la même chose, c’est une idée fixe évoluant mais toujours en restant
liée à la réalité. Elle s’adapte et se fond dans la réalité ; elle engendre la vie.

3) Par quel mécanisme l’organisme (substance matérielle) influence-t-il la pensée, qui n’est
pas (apparemment), de nature matérielle ?

La pensée n’est en fait que des vibrations (pour faire simple) des cellules nerveuses. C’est la
communication entre les cellules (via les substances chimiques aussi) qui induit la pensée. Toute
activité du cerveau (et donc ses cellules nerveuses) induit une activité de la pensée et donc toute
activité de la pensée induit une activité du cerveau (donc physique). Ainsi, si le milieu est sain, les
pensée sont saines mais, bien-entendu, comme pour tous les autres organes, si le cerveau est
intoxiqué alors il fonctionne moins bien et les pensées seront altérées aussi.

Camille CHARRIERE 15
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

4) Faites une coupe du cerveau et montrez les trois étages (cerveau-pensant, cerveau-
organique et cerveau-automatique) que représentent les deux hémisphères de l’écorce
grise, le diencéphale, le cervelet et son bulbe.

Camille CHARRIERE 16
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

5) Pour quelles raisons les méthodes physiologiques de désintoxication doivent-elles toujours


être des méthodes de base dans tout traitement de maladies mentales ?

Comme je l’ai dit plus haut, une idée induit une activité des cellules nerveuses du cerveau (activité
physique) donc toute façon de penser, saine ou malsaine, ne dépendent que de la pureté du milieu
organique et notamment du cerveau (car le sang et la lymphe qui le traversent sont les mêmes pour
tout le corps). Il est donc logique d’avoir recours aux méthodes physiologiques de désintoxication en
priorité, quand on veut traiter des maladies mentales, qui sont les effets de cette intoxication. Et
l’intoxication due à la mauvaise hygiène de vie est l’effet de la maladie mentale aussi, donc qu’importe
la cause, le traitement est le même sans quoi un cercle vicieux se met en place et se renforce.

Camille CHARRIERE 17
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 5
Page 88

1) Quels sont les grands défauts de la mémoire, de l’imagination et de la volonté ?

Mémoire : l’amnésie de fixation (difficulté ou impossibilité d’enregistrement), réminiscence (rappel


incomplet du souvenir), amnésie classique (incapacité de se rappeler un souvenir), paramnésie (le
souvenir est faux), oubli (souvenir supprimé) et hypermnésie (rappel du souvenir excessif avec
beaucoup de détails et sans demander d’effort)

Imagination : incapacité de rompre les associations des souvenirs induisant une incapacité
d’imagination créatrice, illusion (imagination excessive qui déforme le réel), hallucination
(interprétation du réel selon le monde qu’on s’est créé), fabulation (invente des histoires en rapport
avec la réalité), mythomanie (se raconter des histoires, fausses réalités), incapacité de visualisation
(induit un défaut de la volonté)

Volonté : entêtement (refus de changer d’idée pour une autre meilleure), manie de l’action, confiance
en soi excessive, volonté excessive de l’action, caprices, hésitation (manque de mise en valeur de
l’idée-force, possiblement par manque d’imagination), aboulie (incapacité de volonté), paresse,
timidité (crainte).

2) D’où vient l’erreur et que signifie l’expression : « Il n’a aucun bon sens » ?

Cette expression signifie avoir un mauvais jugement et un mauvais raisonnement. Les idées de la
personne sont irréelles, irréalisables, incompatible avec la réalité. Cela vient du fait que l’individu n’a
pas un bon raisonnement, donc qu’il n’a pas suivi ses lois (cause à effet, non contradiction) et le
jugement émis (rapport entre 2 concepts faux, avec des imperfections).

C’est de là que vient l’erreur, des mauvaises base de raisonnement ou un raisonnement incomplet ou
biaisé.

3) Donner un exemple (assez développé) de sophisme et de logique passionnelle.

Sophisme : La planète Terre a un cycle de réchauffement naturel donc le réchauffement climatique


que nous vivons chaque jour un peu plus fort est naturel donc il n’est pas dû à l’activité humaine.

Il s’agit ici d’un argument, comme tout sophisme, qui reste en surface et ne suit va pas jusqu’au bout
du raisonnement ; d’où sa fausse réalité. « La planète Terre a un cycle de réchauffement naturel » :
c’est un fait scientifiquement prouvé. « Le réchauffement climatique que nous vivons chaque jour un
peu plus fort est naturel » : c’est une réalité en partie vraie. Oui, nous subissons un réchauffement
planétaire car la Terre suit son cycle mais dire qu’ « il n’est pas dû à l’activité humaine » est faux. Il
manque ici le facteur temps. Le cycle de réchauffement met plusieurs milliers d’années (80 000 à
100 000 ans) pour se mettre en place et arriver à son apogée (10°C de plus qu’aujourd’hui, environ),
cependant, en l’espace de moins d’un siècle, nous avons pu constaté une augmentation de quasi 2°C
(pour 2020). Donc, oui, le cycle de réchauffement de la Terre a un impact sur le réchauffement

Camille CHARRIERE 18
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

climatique, mais ce dernier est loin d’être seulement naturel du fait de la vitesse d’augmentation de la
température accélérée par les activités humaines.

Logique passionnel : Mon enfant a mangé toute la mousse au chocolat et il lui reste des traces sur le
visage. Cependant, il me dit que c’est son ami qui l’a fait parce que d’habitude il n’a pas le droit d’en
manger chez lui. Mon enfant ne peut pas me mentir, il m’aime et je suis son parent donc je le crois,
c’est son ami qui a tout mangé.

Toutes les preuves sont là pour montrer que mon enfant a manger le dessert mais par amour pour lui
et par une logique, un raisonnement et un jugement erroné, doublé d’un manque d’imagination et
donc de plasticité cérébrale, je ne veux pas voir la vérité et garder l’image idéale que je me fait de mon
enfant et préfère nier les faits et la réalité pour croire une autre réalité que je me suis construite.

4) Expliquer cette pensée : les habitudes sont comme des chaînes qui vous enlèvent toute
liberté ; et les « plus enchaînés » d’entre nous sont souvent des juges sévères pour les
autres.

Comme je l’ai déjà dit, l’aspect négatif de l’habitude c’est qu’elle « endort » l’individu, il n’exerce plus
ses facultés autres que celles régulièrement utilisées. La personne deviendrait un robot, un automate
sans réflexion, un simple exécutant. » C’est pour cela que l’on peut dire que c’est comme des chaînes
qui enlèvent notre liberté puisque nous ne sommes plus maîtres de toutes nos capacités
intellectuelles, comme des chaînes entravent nos capacités de mouvement.

Les personnes les plus enchaînées sont celles qui se plient corps et âme au règlement, au « on a
toujours fait comme ça », il s’agit de leur réalité. C’est pourquoi, plus on s’accroche à ces habitudes, à
la sensation de confort que ça apport, plus on a peur de le perdre et de perdre sa vie, son monde, sa
raison. De fait, on fait encore plus attention à ce que ça n’arrive pas et donc on juge encore plus
sévèrement les autres, ceux qui ne rentrent pas dans son moule, sa conception.

5) Pourquoi avons-nous tant de peine à exprimer ce que nous pensons ?

La pensée n’est pas quelque chose de constant et surtout, la pensée n’est qu’un ama de sensations
enregistrées et plus ou moins regroupées. Seulement, il peut se faire des groupes de sensations ou de
perceptions, à partir de souvenirs, qui sont des interprétations et sont incomplets. Ainsi, ces pensées
fabriquées n’ont pas forcément leur égal dans le monde réel et n’existe pas forcément dans le monde
de chacun, donc il n’y a pas forcément de mot lui correspondant. La pensée n’a pas obligatoirement
été objectivée ou conceptualisée. Et une autre réponse possible est que nous n’avons pas
suffisamment appris de vocabulaire.

6) Quelles différences faites-vous entre l’intelligence de PLATON, d’EDISSON, de VICTOR


HUGO, de NAPOLEON ?

PLATON : Intelligence tertiaire, philosophique, c’est un chercheur désintéressé. Il veut se rapprocher


le plus possible de la vérité du réel. Il est dans la réflexion plutôt que l’action.

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QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

EDISSON : Intelligence secondaire, scientifique, c’est un chercheur qui se met en action après réflexion.
Il travaille sur la physique pour la conceptualisée. Il a mis en valeur des idées-forces qu’il a ensuite pu
concrétisée dans le physique grâce à l’énergie qu’elles ont dégagées.

Victor HUGO : Intelligence entre le secondaire et le tertiaire, c’est un artiste. Il est plus difficile de
classer son intelligence dans le sens où il exprimait ses idées par l’écrit, donc une réflexion menant à
une action physique. Je le classerais davantage dans l’intelligence tertiaire car il a été pendant une
grande partie de sa vie, à la recherche de la vérité métaphysique et a fait de la politique.

NAPOLEON: Intelligence primaire et secondaire, pratique et réflexif. C’est un homme qui selon moi se
retrouve davantage dans une intelligence primaire, très actif, il faisait, il était dans l’action, c’était un
meneur. Malgré tout, il n’était pas dans l’action pure, il y avait de la réflexion et des idées avant de
passer à l’acte. On pourrait également ajouter une pointe d’intelligence tertiaire dans sa réflexion et
sa quête de vérité de la vie, de la société et du pouvoir.

7) Marche de la conscience qui va du sommeil absolu à l’obsession, en passant par le rêve, la


rêverie, l’attention et l’idée fixe.

Sommeil absolu : c’est un sommeil sans souvenir de ses rêves, c’est le seul type de sommeil qui soit
profitable. Le sommeil c’est l’endormissement du conscient. C’est un état nécessaire pour la
régénération physique et mentale, mais aussi pour permettre au subconscient de ranger les
informations de la journée qu’il a enregistrées.

Obsession : ce sont des idée-fixes qui se sont encrées et dont le sujet à conscience ou non. Il y a
différents types d’obsessions : visuelles, auditives, morales, motrices, affectives, intellectuelles,
caractérisées par la peur (phobie), … .

Insomnie : c’est un défaut de sommeil et c’est signe d’un manque de santé. Il arrive que l’obsession
induise une insomnie.

Rêve : c’est le travail de l’esprit. Le cerveau est en activité, ce qui induit des pensées. Les idées en
mémoire et les nouvelles s’associent et se rangent, ce qui induit des images, des sons, …, comme si
nous vivions la réalité comme en plein jour mais tout est dans notre esprit. Ces rêves peuvent être
cohérents (à l’image du réel) ou incohérents.

Rêverie : défaut voire maladie de l’attention (distraction) pouvant être causée par des idées fixes,
obsessions, manies, … . La rêverie est une sorte de mise en veille de la conscience de la réalité. D’un
point de vue positif, elle peut être nécessaire quand le cerveau et l’esprit ont besoin d’un moment de
repos.

Attention : c’est la vigilance du conscient, c’est la lumière qui scrute le flot. C’est synonyme de
vigilance. Son défaut, son manque induit la rêverie ou le vide mental. L’excès d’attention peut être
l’idée fixe, l’obsession ou bien potentiellement du génie quand elle est maîtrisée et bien orientée dans
le réel.

Idée fixe : c’est une idée qui s’isole et se met en lumière, comme une idée-force. Une fois isolée, elle
augmente sa force et sa domination à tel point qu’elle inhibe toutes les autres idées. Elle se fixe, se
sujet ne pense qu’à elle.

Camille CHARRIERE 20
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

8) Qu’est-ce que la caractérologie ?

C’est l’étude du caractère (donc du psychisme) d’un sujet. C’est donc l’étude de sa personnalité (grand
complexe qui fait son individualité) qui s’exprime avec ses éléments dominants (= caractère).

9) Etudiez le complexe de la timidité.

La timidité se traduit par un sentiment d’infériorité, une idée dominante encrée consciemment ou
inconsciemment, une incapacité à passer à l’action et de prendre des initiatives, il ne fait rien seul et a
un égo surdéveloppé, d’où sa peur de se montrer inférieur aux autres.

10) Rapports du caractère et du tempérament.

Le caractère correspond aux éléments dominants de la personnalité, qui s’expriment dans le


psychisme. Le tempérament, lui, correspond aussi aux éléments dominants de la personnalité mais
cette fois-ci qui s’expriment physiologiquement.

Ainsi, caractère et tempérament sont les 2 faces d’une même pièce.

Camille CHARRIERE 21
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 6
Page 98

1) Qu’est-ce qu’un mélancolique ?

Sujet dans un état dit de mélancolie. Etat dans lequel la tristesse est dominante. Il existe 4 types de
mélancolie : dépressive (suicidaire), hallucinante (vision négative constante), raisonnante (jugement
négatif constant) et délirante (pessimisme constant, excitation)

2) Qu’est-ce qu’un maniaque ?

Personne agitée, nerveuse, souvent vu comme excentrique, farceur, … . C’est une personne capable
de raison mais qui ne pense pas par lui-même, il va plutôt réciter ce qu’il a lu ou entendu. Il a en général
des « manies », c’est-à-dire des habitudes psycho-motrices dites obsessionnelles (conscientes ou
inconsciente). Il y a différents grades manies, allant du simple tic à la manie aiguë (pour le résident
d’asile psychiatrique).

3) Qu’est-ce qu’un paranoïaque ?

Personne atteint d’une folie raisonnante, il sait raisonné mais son raisonnement se fonde sur de
mauvaises bases. Il se sent persécuté par les autres, tout geste, tous mots, …, est une agression à son
encontre. Il ne supporte pas la hiérarchie, il va même créer son propre mouvement.

4) Qu’est-ce qu’un schizophrène ?

Personne atteinte de folie délirante, c’est-à-dire qu’il vit dans son monde, dans son imagination. Cela
va de la schizophrénie douce (les artistes, mystiques …) jusqu’à la vraie folie délirante. Là il est dans
ses rêves, il n’est plus dans la réalité. Cela peut des fois se coupler avec de la paranoïa.

5) Qu’est-ce qu’un dément ?

La démence peut être le résultat de la schizophrénie. C’est une personne atteinte d’une folie
démentielle, elle est incohérente dans ses actions, sa pensée et ses mots. La personne passe du coq à
l’âne sans s’en rendre compte. Il y a 4 formes de démences principales : précoce (entre 15 et 30 ans
avec diminution des capacités intellectuelles notamment), vraie (état de désorganisation totale, fou
calmé), sénile (amnésie, inattention, radotage, torpeur, gâtisme) et paralytique (suite à une infection
à la syphilis non traitée).

Camille CHARRIERE 22
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 7
Page 110

1) Faites une étude d’une maladie classique et de ses symptômes mentaux.

L’épilepsie est généralement due à des facteurs génétiques, métaboliques et/ou environnementaux
(par exemple la vision trop forte du soleil) ou alors par des lésions du cerveau ou intoxication exogène.
Une crise d’épilepsie se traduit par un dérèglement soudain de l’activité électrique du cerveau. Il y a
des symptômes physiques et mentaux avant la crise. Pour ce qui est de la partie mentale, la personne
est triste et a des migraines. Par la suite, pendant la crise (avec des secousses musculaires incontrôlées
et localisées en général), le sujet est en état d’anxiété extrême, puis subit souvent une folie
hallucinante, comme s’il vivait un rêve. Enfin, après le crise, le malade est hébété et a de la torpeur
confusionnelle. Des crises à répétitions peuvent conduire à de la démence.

2) L’alcoolisme et le « délirium tremens ».

L’alcool est une drogue, une toxine pour le corps humain et sa consommation a des effets multiples
sur le corps et le psychisme. Il y a différents degrés selon la consommation exceptionnelle ou excessive
de la drogue.

L’ingestion d’alcool provoque une expansivité de la personne (joie) et des fois, cela peut ensuite mener
à une dépressivité (tristesse). Et enfin, le sujet alcoolisé se retrouve dans un état confusionnel, c’est-
à-dire qu’il peut devenir incohérent, stupide, faisant preuve d’inertie (souvent révélateur d’une inertie
mentale déjà présente sans alcool) et de mutisme.

En cas de consommation extrême, le sujet peut entrer en coma éthylique.

Une personne consommant de l’alcool régulièrement, qui est alcoolique, et qui est en sevrage, peut
être atteinte de « délirium tremens », c’est-à-dire de délire somnambulique avec des hallucinations
effrayante, d’hyperactivité nerveuse, de désorientation, de confusion et de crises convulsives
possibles… . Cette consommation régulière induit une détérioration des cellules nerveuses pouvant
aboutir à une démence alcoolique.

3) Quelles différences faites-vous entre les maladies mentales, proprement dites, et les
accidents mentaux ? Ne pourrait-on pas, en fin d’analyse, considérer les maladies mentales
comme des accidents mentaux ?

La maladie mentale s’installe petit à petit à cause de la TSL du milieu qui finit par atteindre les cellules
nerveuses et les dégradent, induisant donc une altération des pensées par la fusion de défauts et de
complexes, ce qui crée des déséquilibres.

Un accident mental lui, c’est la même chose qu’une maladie mentale, mis à part que les effets, les
troubles psychiques, se manifestent brusquement, suite à cette toxémie altérant les organes et
notamment les cellules nerveuses. C’est quelque chose de brutal.

En conclusion, oui, on peut dire que les maladies mentales et les accidents mentaux sont la même
chose. Seule le facteur temps les différentie (facteur secondaire voire insignifiant pour cette
comparaison) mais les causes et les effets sont les mêmes.

Camille CHARRIERE 23
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

4) Processus général d’évolution des troubles mentaux dans les intoxications exogènes.

L’intoxication exogène (suite à la prise de substance toxiques) régulière, provoque une TSL dans le
terrain psychorganique induisant l’altération des cellules nerveuses et donc de la pensée qui se
déséquilibre. Cette intoxication peut causer des maladies ou accidents mentaux, donc soit l’altération
est progressive, soit elle est progressive puis brutale (rupture), soit elle est brutale.

L’usage de substances toxiques exogènes entraîne à chaque fois un changement de l’humeur, souvent
caractérisé par une euphorie ou expansivité émotionnelle, puis des effets propres à la drogue elle-
même (flottement, hallucination, confusion, …) et se termine par une redescente après élimination de
la toxine qui est plus ou moins longue et plus ou moins dure selon l’accoutumance du sujet au produit
mais permettant le repos de l’organisme.

5) Origine syphilitique de l’idiotie.

La syphilis est une MST qui, lorsqu’elle n’est pas traitée, peut avoir des conséquence dévastatrices pour
l’organisme ; tous les organes peuvent être touchés par cette maladie et son virus et la toxémie qu’elle
engendre. Ainsi, cela peut notamment atteindre le système nerveux et détruire les cellules nerveuses
et provoquer des régressions ou stopper l’évolution psychologique et intellectuelle de la personne,
surtout dans la phase tertiaire de la maladie.

En plus de cette conséquence, la syphilis induit d’autres effets telle que la confusion, stupeur et délire
en phase secondaire. Et la phase tertiaire, en plus des syndromes démentiels, peut s’accompagner
d’insomnies, fabulations, délire, hémiplégie, épilepsie, paralysie et bien d’autres symptômes.

6) Le « clochard » est-il un débile mental ?

Le « clochard » n’est pas un débile mental mais un débile mental livré à lui-même peut devenir un
« clochard » car c’est un individu qui a atteint ses limites d’évolutions intellectuelles et qui sont
inférieures à la norme sociétale. Ainsi, il est très dur voire impossible pour lui de gravir les échelons
hiérarchiques et, livré à lui-même, il descendrait en bas de cette hiérarchie qui demande certaines
capacités qu’il n’a malheureusement pas acquises.

7) Les « zombies ».

Certains sorciers, notamment des Antilles, utilisent des plantes ayant pour effet de dépersonnaliser le
consommateur, de supprimer son état de conscience momentanément. Ainsi, ce consommateur
devient l’équivalent d’un zombie, un vivant sans conscience de sa vie, de ses actes, de tout ce qui le
défini.

Camille CHARRIERE 24
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 8
Page 121

1) Collaboration possible du psychologue, de l’hygiéniste, du médecin naturopathe et du


médecin psychiatre dans les états de grands déséquilibres.

Il peut arriver que l’utilisation de médicaments chimiques soient nécessaire pour le traitement de
certains cas urgents ou rares, notamment pour le bien de la personne, son entourage et la survie de
tous. Ainsi, à ce moment-là, il est intéressant de penser à une collaboration entre les méthodes du
psychologue (travail exclusif du mental), de l’hygiéniste ou médecin naturopathe (travail et épuration
mentale et physique) et du psychiatre (recours au médicaments chimiques).

2) Etudier la relaxation, ses procédés, ses résultats vitalisants.

La relaxation physique et surtout nerveuse, se fait en majorité durant le sommeil profond nocturne et
durant des phases de repos diurnes. Pendant ces moments, le conscient se met partiellement (voire
profondément) en veille, ce qui laisse la place au subconscient, il s’éveille et peut réaliser son travail
homéostasique, régénérateur, régulateur et récupérateur physique et psychologique.

Pour arriver à cette relaxation, il est impératif d’avoir un sommeil sans rêve conscient la nuit. En
journée, il s’agit de prendre des moments de siestes rapides et efficaces sans rêve conscient, de
méditer par vide mental, ce qui est aussi synonyme de se mettre en auto-hypnose ou pratiquer
l’(auto-)hypnose hétéro-suggérée avec un accompagnant.

3) Que pensez-vous de la lobectomie ?

Il s’agit d’un acte chirurgicale très lourd qui mériterai d’être utiliser qu’en tout dernier recours, en cas
d’urgence, en cas de pronostique vitale extrêmement urgent. Cette option ne devrait être envisagée
que si tous les autres traitement et thérapeutiques (notamment naturopathiques) n’ont pas eu les
effets escomptés.

4) Comment les manœuvres de drainage corporel peuvent-elles influencer favorablement le


psychisme ?

Comme nous l’avons déjà dit plus haut, l’état psychique et l’état physique sont interdépendants. Le
mauvais fonctionnement de l’un induit le mauvais fonctionnement de l’autre. Et tout trouble
psychique induit une TSL de l’organisme. Cette TSL atteint les cellules nerveuses au point de pouvoir
les détruire et donc influer sur les pensées et les capacités cognitives, intellectuelles, morales … tout
ce qui touche au psychisme. Ainsi, drainer le corps, vider les toxines qui sont dedans, c’est
indubitablement nettoyer le système nerveux et ses cellules et donc le psychisme.

Camille CHARRIERE 25
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

5) Place de la « psychothérapie » dans l’arsenal des moyens de traitement des troubles


psychiques.

La psychothérapie est indispensable dans le traitement des troubles psychiques mais elle ne doit pas
être appliquée seule, elle doit être accompagnée d’une thérapie physiologique naturopathique. Il faut
travailler le corps et l’esprit en même temps puisqu’ils ne font qu’UN, ils sont indivisibles. Les effets de
l’un agissent sur l’autre et inversement.

6) Le traitement par les émétiques et les vomitifs.

Ce genre de traitement induit un ou des chocs psychologiques. L’utilisation des produits induit des
vomissements, de forte sudations et éventuellement des diarrhées salvatrices, qui remue et le corps
et l’esprit. Ainsi, ces chocs agissent comme des « resets » et rééquilibres le corps et surtout l’esprit,
permettant ainsi la guérison de tout genre de folies et maladies et handicaps mentaux.

C’est une méthode à n’utiliser qu’en dernier recours, seulement si le reste du protocole n’a pas
fonctionné.

Camille CHARRIERE 26
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 9 – PREMIER GROUPE


Page 134

1) Que pensez-vous du magnétisme animal ? Quels sont ses rapports avec l’hétéro-suggestion ?

Pour moi, le magnétisme animal (et végétal), qui est donc humain également, est un fait, il peut avoir
une réelle action sur soi-même et sur les autres. Il agit notamment par échange d’énergie voire par
modelage de sa substance-énergie psychique et de celle de quelqu’un d’autre (personne visée
consciemment ou inconsciemment). Cependant, il vrai que lors d’une séance de magnétisation, il est
indispensable de maîtriser cette technique et les facteurs qui l’entoure (ce qui n’est pas toujours le
cas). Toutefois, pendant cette séance de magnétisation, il est un fait indéniable qui se produit, c’est
l’hétéro-suggestion du thérapeute sur son client. En effet, (normalement) le client a confiance en son
magnétiseur et donc il est admis pour lui que la séance fonctionnera, ainsi, ce qui se passe c’est que,
consciemment ou inconsciemment, le magnétiseur fait une hétéro-suggestion à son client sur la
véracité de sa guérison. Ce qui se passe alors, c’est un phénomène d’auto-guérison induit par une
(hétéro-)suggestion et potentiellement aidée (ce n’est qu’une béquille et non la cause de la guérison)
du magnétisme.

2) Quelles sont les lois de l’auto-suggestion ?

Les lois sont les suivantes :

- La personne se suggère elle-même une idée (pour s’auto-guérir, s’améliorer, se former, …,


donc l’idée est antagoniste au mal)
- La répétition de cette suggestion
- L’acceptation de la véracité de cette suggestion, il faut y croire absolument, on le sait, c’est
déjà là, c’est déjà fait
- La visualisation de cette idée et son objectif
- Emotionnaliser positivement cette idée visualisée, on est heureux que ça se fasse, que ça soit

- Visualiser chaque palier, chaque étape, progressivement, de l’objectif final et seulement
lorsqu’un palier est atteint, alors on recommence la même chose mais avec l’étape suivante

3) Quelles sont les lois de l’hétéro-suggestion ?

C’est exactement la même chose que l’auto-suggestion, mis à part que l’idée antagoniste au mal est
suggérée par une autre personne que le sujet concerné. Elle a des règles qui lui sont spécifiques :

- La suggestion doit être simple


- Elle doit être imagée et symbolique (langage du subconscient)
- Elle doit être méliorative pour le sujet
- Elle doit être mnémotechnique (de type slogan de publicité)
- La répétition durant la séance d’hypnose de cette suggestion, doit se faire sous différents
canaux sensorielles (5 sens)
- Elle peut aussi être intégrée avec suggestion post-hypnotique pour être renforcée si nécessaire
- Elle doit être acceptée par le sujet (par le conscient et le subconscient)

Camille CHARRIERE 27
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

4) L’hypnotisme n’est-il qu’une forme spéciale de l’hétéro-suggestion ?

L’hypnotisme n’est pas une forme spéciale de l’hétéro-suggestion, c’est une technique à part entière
qui peut être utilisée dans différents domaines comme par exemple pour aider le sujet à intégrer une
hétéro-suggestion plus facilement. On l’utilise beaucoup quand le sujet est un contrôlant, c’est-à-dire
que son conscient ne lâche pas prise et bloque l’intégration et l’acceptation de la suggestion. Grâce à
cette technique, le conscient est endormi partiellement, ce qui permet un meilleur éveille du
subconscient et un travail direct avec lui.

5) Les exagérations du pansexualisme du docteur FREUD.

Il s’agit-là d’une théorie de FREUD qui dit que tout acte serait dû à une impulsion sexuelle inconsciente
et que tout refoulement de ses désirs sexuels, considérés comme des interdits moraux, seraient la
cause de troubles psychiques.

C’est une théorie intéressante qui a pu ouvrir des portes sur d’autres types de théories du même style
(plutôt que les désirs sexuels, se serait l’amour-propre, l’ambition, les peurs, …). Cependant, il n’est
pas correct de vouloir la généraliser à tout le monde, comme le voulait FREUD. Tout le monde n’est
pas « victime » de ses désirs sexuels ou de leur refoulement car tout le monde n’a pas eu le même
vécu ou les mêmes codes moraux. Ainsi, il serait judicieux, comme l’on fait d’autres thérapeutes, de
définir d’autres théories correspondants mieux à chaque personne, qu’elles soient plus
personnalisées.

Camille CHARRIERE 28
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 9 – DEUXIEME GROUPE


Page 144

1) Qu’est-ce qu’un test ? Donner un exemple.

Moyen à base de questions ou d’exercices (pratique ou de réflexion) permettant de mieux connaître


le sujet et permettre à ce même sujet de mieux se connaître. Il existe différents types de tests comme
par exemple pour déterminer le tempérament de la personne, son caractères, sa constitution mentale,
son QI, ses aptitudes … . Selon la personne faisant passer le test, ce dernier aura des objectifs
différents : psycho-diagnostic, déterminer la personnalité, orientation professionnelle, orientation
scolaire, compatibilités amoureuse, traitement psychiatriques, évaluer l’évolution d’un traitement …

2) Avantages et inconvénients du « taylorisme ».

Le taylorisme a été créé par TAYLOR dans un but professionnel et notamment pour les usines.

Les avantages du Taylorisme :

- Fort rendement dans la production


- Chaque geste est étudié pour être efficace, rapide et sans perte d’énergie ou de temps
- Rentabilité économique et temporelle
- Très grande organisation

Les inconvénient :

- Robotisation de l’ouvrier
- Activité machinale
- Destruction de la noblesse du travail et de l’humanité et de la dignité de l’ouvrier lui-même
- Destruction de l’amour pour le travail bien fait, détachement, désintéressement et perte de la
conscience professionnelle
- Amoindrissement de la réflexion de l’ouvrier et de ses capacités intellectuelles en général

3) Bases de la chirologie.

La chirologie est une branche spécifique de la morphologie. C’est la science de l’étude des formes de
la main, ses lignes, croisement, bosses, ongles, rides, peau, … .

La morphologie (générale et spécifique) est la science des formes, c’est-à-dire l’examen des formes
externes du corps, permettant de déterminer l’état de santé de la personne (physique et/ou mental),
son caractère, sa personnalité, son fonctionnement mental, ses prédispositions pathologiques … .

Camille CHARRIERE 29
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

4) Les lois de l’astrologie peuvent-elles intervenir dans le Psycho-Diagnostic ?

L’astrologie sérieuse peut, à mon sens, intervenir dans le Psycho-Diagnostic, notamment pour
déterminer les tendances caractérologiques de la personne.

Cependant, il ne s’agit pas là de faire confiance à une astrologie de comptoir mais à une astrologie
mise à jour avec les variations planétaires et stellaires qui ont eu lieu depuis la création de cette
discipline.

Bien-entendu, je le redis, l’astrologie peut aider à déterminer des tendances de la personnalité et du


caractère mais elle ne les définit pas à 100% ; ce sont des tendances car il me semble que l’astrologie
ne peut pas prendre en compte toutes les influences agissant sur la personnes et que les corps célestes
ne sont pas les seuls à définir la personnalité et le caractère d’un sujet.

5) L’orientation nuptiale.

L’orientation nuptiale permet d’étudier les compatibilités et incompatibilités, des points d’accord et
de désaccord entre deux personnes. Cela permet d’éviter les unions d’individus non faits l’un pour
l’autre, cela permet de créer plus facilement des couples stables, plus heureux et plus harmonieux, des
couples compatibles qui se complètent.

Camille CHARRIERE 30
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 9 – TROISIEME GROUPE


Page 157

1) Comment concevez-vous le traitement d’un bègue ?

Un bègue est une personne qui a un trouble de la parole qui se produit dès la première enfance,
souvent dû à un choc émotionnel qui induit souvent des idées fixes et un manque de confiance qui
s’accroît avec le bégaiement. Ce bégaiement est accentué par de vives émotions.

Ainsi, tout traitement de rééducation mentale doit être appliqué le plus tôt possible et doit
comprendre un drainage cérébrale (et éventuellement biologique des humeurs avec l’assèchement de
toute source toxémique si besoin est), la relaxation nerveuse (et ainsi lui apprendre à se relaxer), un
déconditionnement des encrages limitants plantés dans son subconscient, un reconditionnement par
hétéro-suggestion sous hypnose. Puis faire appliquer une auto-hypnose quotidienne qu’il aura appris
au préalable afin de renforcer les encrages positifs remplaçant les négatifs et une rééducation mentale
et physique.

2) Méthode appliquée pour corriger un enfant de 12 ans, coléreux et méchant ? Donner les
règles fondamentales de votre enseignement.

La méthode appliquée dans ce cas est la méthode globale, c’est-à-dire revoir l’ensemble du régime de
vie de l’enfant, rééduquer sa psyché grâce à l’hypnose et des auto et hétéro-suggestions, rééducation
alimentaire, physique, respiratoire … et surtout rééducation scolaire avec un programme qui
correspond à son niveau et qui soit spécifique à lui et ces capacités du moment.

Le plus important est de lui apprendre, dans un premier temps, la discipline et le contrôle de son
mental (d’où les suggestions notamment).

Pour appliquer cela, il est judicieux de le faire sous forme de jeux éducatifs, physiques et intellectuels,
de faire des lectures pour travailler la diction, et notamment faire un travail théâtral, travailler sa
mémoire et enfin avec la graphotechnie pour travailler son écriture et son sens artistique, entre autre.

Avoir recours à l’art-thérapie (comme dans beaucoup d’autres domaine) me paraît être une bonne
idée.

Il est indispensable de se faire aimer de l’enfant sans quoi il n’aura pas confiance, il ne nous écoutera
pas et ne nous respectera pas.

3) Qu’est-ce que la graphothérapie ? Comment pensez-vous que ce « procédé physique »


puisse agir sur le mental ?

La graphotechnie est une technique qui utilise l’écriture et le dessin dans des objectifs multiples :
détente, concentration, méditation, expression, imagination créatrice, défoulement, … . L’acte
physique agit directement sur le mental parce que l’acte lui-même demande le développement des
capacités mentales. Donc à force d’entraînement et de répétition pour se perfectionner, perfectionner
le geste, l’enfant doit perfectionner ses capacités mentale.

Camille CHARRIERE 31
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

4) Peut-on mesurer l’intelligence et, si oui, comment ?

Il est possible de mesurer l’intelligence de quelqu’un en évaluant à l’aide de tests, les différentes
facultés intellectuelles que l’on a (mémoire, association d’idées, volonté, imagination créatrice,
perception, conceptualisation, observation, jugement, culture générale, initiative, adaptation,
contrôle des pensées …

Chaque faculté obtiendrait une note et la valeur de l’intelligence serait la moyenne de toutes ces notes.

Cependant, nous ne savons pas tout de ce qui définit l’intelligence car c’est une notion qui reste encore
abstraite, malgré le fait que nous arrivions chaque jour un peu plus à la définir plus exactement. Ainsi,
oui dans l’idée on peut mesurer l’intelligence mais dans les faits, on ne sait, à cette heure, que mesurer
certaines parties connues et évaluable avec nos moyens connus, de cette intelligence (ce qui donne
malgré tout un premier aperçu).

5) La vraie culture de la mémoire et la fausse.

La vraie culture de la mémoire c’est développer la mémoire elle-même sans passer par le truchement
d’autres moyens (comme les moyens mnémotechniques). Développer la mémoire c’est développer sa
capacité d’enregistrement des informations. Malgré tout, dans certains cas, utiliser des moyens de
pseudo-mémorisation reste utile dans certains cas.

La vrai culture de la mémoire s’effectue grâce à un entraînement comme on entraîne un muscle. La


mémoire se développe si le sujet trouve de l’intérêt dans ce qui est à mémoriser, s’il comprend le
contenu et aussi grâce à son hygiène de vie (un corps sain permet un esprit sain et donc des capacités
intellectuelle optimisées).

6) Traitement de la timidité. Indiquez votre méthode.

La timidité présente des similitudes avec le bégaiement dans leur cause. Ainsi, j’appliquerais le même
protocole que pour le bégaiement mais cette fois-ci en appliquant obligatoirement un travail de
l’hygiène physique :

- Drainage cérébrale et biologique des humeurs (cure de désintoxication)


- Assèchement de toute source toxémique avec une cure de revitalisation
- Cure de stabilisation
- La relaxation nerveuse
- Un déconditionnement des encrages limitants plantés dans son subconscient
- Un reconditionnement par hétéro-suggestion sous hypnose puis auto-hypnose quotidienne
qu’il aura appris au préalable, afin de renforcer les encrages positifs remplaçant les négatifs
Une rééducation mentale
- Des exercices pour développer son assurance (notamment pas la drama-thérapie, la prise de
parole en public, …)

Le timide est une personne qui perd ses moyens sous le coup de l’émotion, la mémoire et les idées lui
échappent, il a du mal à parler, il tremble, il a les mains moites … Il a un grand amour-propre ce qui lui
a conduit à encrer des croyances limitantes, des idées fixes comme le fait que les autres le jugent et le

Camille CHARRIERE 32
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

condamnent, qu’il peut être ridicule, que ses échecs sont la preuve de son incompétence, qu’il est
incapable de faire quoique ce soit en public parce qu’il échouera de toute façon …

L’objectif du traitement c’est de lui redonner confiance en lui, retrouver sa sureté, de l’autorité, du
charisme, de l’audace … .

7) Sexualité et personnalité.

Les troubles sexuels sont souvent le miroir de trouble mentaux et de la personnalité. Ainsi, une
personne en bonne santé mentale est donc une personne en bonne santé physique et ainsi en équilibre
hormonal et nerveux. L’individu a de l’énergie et des envies sexuelles convenables. A l’inverse, en cas
de déséquilibre, la personne peut montrer du « donjuanisme », du satyriasis ou nymphomanie, de
l’exhibitionnisme, du fétichisme, du masochisme, du sadisme et autres formes de luxure et de la
prostitution par plaisir. Et à l’inverse elle peut montrer des signes d’impuissance (masculine) et de la
frigidité (féminine).

8) Le mentalisme est-il utile ? Est-il dangereux ? Quelles sont les règles fondamentales ?

Le mentalisme, c’est le développement accru de certaine capacités psychiques, de manière intensive


et spécialisé, c’est-à-dire au détriment d’autres. Cela permet notamment de mieux connaître les gens,
leur fonctionnement, les réactions, …, les connaître seulement en les observant.

Le mentalisme est utile pour faire avancer une société, développer des domaines différents, induire
une évolution et un saut dans cette évolution du fait de la spécialisation de la personne et de sa
capacité à entraîner un groupe vers son idéal. La loi du mentalisme, c’est le succès à tout prix.

Cependant, il est extrêmement important d’avoir une bonne morale quand on souhaite entraîner une
population vers son idéal car on peut facilement arriver à des dérives (guerres, sectes …). Revoir la
réponse 9 de le Leçon 2.

De se fait, un mentaliste doit avoir une bonne morale, connaître des limites, garder une humanité et
une sociabilité humaine pour ses congénères.

9) L’influence magnétique sur les autres existe-t-elle (du point de vue du psychisme pur) ?

L’influence magnétique sur les autres existe belle et bien, que ce soit le magnétisme animal, végétal,
minéral ou stellaire. Nous en avons parlé précédemment sur l’influence du magnétisme animal et
stellaire (astrologie) mais c’est exactement la même choses pour les autres types de magnétisme.

Comme nous l’avons dit il peut agir sur le physique mais aussi et surtout sur le psychique (d’où
également l’effet physique), il peut influer sur notre caractère, notre personnalité, nos émotions, nos
réactions … (lithothérapie, magnétisme, sylvothérapie, écothérapie, thérapie avec la Terre rien
qu’avec le contact de notre peau avec la terre par exemple, …)

Camille CHARRIERE 33
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

10) Persuader, est-ce répéter ou argumenter ?

Persuader quelqu’un c’est arriver à lui faire accepter une suggestion, une idée, une information. Pour
cela, le meilleur moyen c’est la répétition : au minimum trois fois et au mieux sept fois, en le disant
dans les 5 canaux sensoriels :

- Utiliser 1 seul canal tertiaire : l’information n’est pas entendue


- Utiliser 1 seul 1 canal (son canal principal ou secondaire) : l’information est entendu puis
oubliée après quelques secondes
- Utiliser 2 canaux (les 2 principaux) : l’information et entendue et enregistrée
- Utiliser 3 canaux : l’information devient son idée
- Utiliser 4 canaux : l’information devient une vérité
- Utiliser 5 canaux : l’information est une évidence, une réalité

Camille CHARRIERE 34
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

DEVOIRS DE LA LECON 9 – QUATRIEME GROUPE


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1) Qu’est-ce que la clairvoyance ?

C’est la perception directe par l’Esprit (donc non physique) de sensations, d’informations invisibles à
nos sens physiques. Notre esprit interprète ces informations, visuellement, par des images, comme
des pensées. Il y a la clairvoyance de ce qui provient du passé (via des objets ou une intention bien
particulière), la clairvoyance du présent (voir un lieu, une personne, objet … dans un autre espace que
celui où on se trouve et non visible du fait de la limite de nos sens physiques) et la clairvoyance du
futur (prophétie, prémonitions, prédictions …).

Il existe des équivalents pour chacun de nos sens physiques dans le monde éthérique (ou dit
énergétique ou spirituel). Et pour y avoir accès et les utiliser, il faut se mettre en auto-hypnose ou en
transe ou en état d’excitation cérébrale morbide ou par l’utilisation de substances … .

2) Intérêts des études métapsychologiques.

Elles nous permettent de mieux comprendre une partie de ce qui nous compose au-delà du matériel,
de mieux comprendre le fonctionnement de toutes choses et éventuellement de mieux comprendre
notre place dans l’Univers. Les études de la métapsychologie nous permettent aussi d’avoir accès et
de développer nos capacités extra-sensorielles et de les utilisées.

C’est un domaine qui nous permet de mieux appréhender la « substance-énergie » de la pensée qui
interagie avec la matière.

3) Limites des études scientifiques de la métapsychologie.

Nous n’avons pas encore tous les outils et les connaissances scientifiques pour pouvoir prouver tous
ces phénomènes. Nous ne les maîtrisons pas (pour la très grande majorité) et donc malgré bon
nombres de faits qui montrent la preuve scientifique de la métapsychologie, nos moyens actuels et
notre ignorance ne nous permettent pas encore de valider une grande partie des études menées (et
beaucoup, aussi, à cause de la mauvaise fois de politiques, de scientistes et d’autres gens, installés
dans leur « confort », de peur de détruire leur petit monde).

4) Matérialisation et bilocation.

Matérialisation : Le psychisme agit sur la matière, nous le voyons avec notre corps physique qui s’auto-
régénère par la puissance du subconscient ; c’est une première preuve de la matérialisation de cette
substance énergie de notre psychisme. On sait aussi qu’avec cette énergie psychique, on peut ressentir
physiquement des attouchements et pincements sans contact physique, de bouger des objets rien
qu’avec la pensée, … .

On a même pu photographier cette substance-énergie entourant les objets qu’elle déplace, qui se
connecte à d’autres individus, … . On a pu également remarquer que la personne utilisant sa substance-
énergie, perdait un peu de sa masse.

Camille CHARRIERE 35
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

La matérialisation, en somme, c’est l’utilisation consciente (ou non dans certains cas) des forces
subconscientes en la faisant s’extérioriser pour lui faire faire des actions et des interactions avec la
matières voire même la modifier (exp : faire plier une barre de métal et changer sa composition qui
normalement, ne peut se faire qu’en la chauffant à très haute température).

Bilocation : Nous possédons différents corps, le corps physique mais également le corps éthérique
(entre autres). Ce dernier est une copie conforme mais éthérée du corps physique. Il est fait de
substance-énergie. Les corps physiques et éthériques sont reliés entre eux par le « cordon d’argent ».
Ce corps éthérique peut se déplacer à la vitesse de la pensée dans l’espace-temps (et d’autres
dimensions). Ce serait le corps éthérique qui voyagerait quand nous dormons.

On peut contrôler ces sorties et conscientiser ses mouvements et ses perceptions (la conscience est
dans notre corps physique et éthérique en même temps).

5) Dédoublement et survie.

Le dédoublement, c’est la capacité de bilocation dont on vient de parler. Le corps éthérique serait
l’âme de la personne, c’est le Subconscient lui-même qui anime le corps physique. Et comme on l’a dit,
ce corps éthérique est relié au corps physique par le cordon d’argent. Selon certaines croyances (les
plus populaires dans le domaine), rompre ce cordon est synonyme de mort physique. Toutefois, l’âme
survivrait au corps physique et serait capable d’avoir sa propre « vie », elle aurait sa propre volonté
qui serait en réalité celle que l’on a vivant. Elle serait aussi capable de se réincarner physiquement
dans un autre corps, dans un objectif d’expérimentation du physique.

Le corps physique meurt mais le corps éthérique est éternel et aurait eu plusieurs corps physiques du
fait de toutes ces réincarnations.

6) La métapsychologie est-elle une science ?

La métapsychologie est une science à part entière puisqu’elle se fonde sur des faits. A ce jour, nos
capacités scientifiques seraient encore trop limitée pour pouvoir expliquer tous ces faits mais il n’en
demeure pas moins que notre psychisme est capable de manifestations dépassant le cadre des
manifestations dites « classiques ».

7) Différence entre la théologie et le spiritisme.

La théologie croit en l’âme qui survie au corps physique et qui appartient à un Être suprême, à l’origine
de toutes choses : Dieu. A la mort, l’âme retourne vers propriétaire.

Le spiritisme croît également en l’âme qui survit au corps physique mais cet esprit de défunt est
toujours doté de sa personnalité, la même que de son vivant, qui serait dans un monde invisible, sur
d’autres fréquences vibratoires, et qui seraient capables de rentrer en communication avec les vivants.

Camille CHARRIERE 36
QUESTIONNAIRE - COURS DE PSYCHOLOGIE NATUROPATHIQUE

8) Le mécanisme de l’intuition, sa culture.

Pour avoir accès à son intuition, la Conscience doit ouvrir son champs de vision sur le Subconscient
(autrement appelé Inconscient) qui a toute les réponses, qui sait toutes choses de manière innée. Et
pour améliorer ce lien, cet échange d’informations, c’est-à-dire cette intuition, il faut donc, après
l’avoir créé, entretenir et fortifier le pont entre le Conscient et le Subconscient, il faut garder une
concentration (auto-hypnotique) et un certain vide mental pour pouvoir recevoir les informations du
Subconscient, l’intuition et la connaissance universelle.

Tout comme le travail musculaire et cérébral, la culture de l’intuition repose sur la répétition de l’acte
(mais sans volonté cette fois-ci) basée sur l’absolue conviction que cela va arriver et que cela arrive.

Camille CHARRIERE 37

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