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ees - S SIGNATVRES, VRAYE ET VIVE — DV GRAND 4 & petit monde. y SBR eo Me EA Ets yee BBSnGGs BOOSEH tu GO GEBE GR RNEE GRBAC NERGES TRAICOTE vraye Anatomie du.grand Sepetit monde. La miénne volonté que les Bo- taniques de rioftte tetrips, lef quelsignorans ls forme intertic des herbes,‘n’ers recopmoiflent que la fubftance materielle,em~ plojallene. auft bien léwr eftade ala cognoif- fancédelours fignatures,qu’ils fort pour Por dinaire 3-la-denomination-dicelles; fur quoy* ils fondédt -viié infinite de vaines-difputes, - lefqiieHles né {cautoient apporter auctin prof fira‘l2 rept le Medecine Mais comme fe qaiurtive’ et -toure forte ifsé‘la troll 78 stopau de La a faton dif valgaife, lequct ne vife ry ne fevenlént orcuper qu’au> tour dé Vainierturtie de Pefcotcesil attine quiil Hhnicé de nomenciateuts her- lefqtiels ne fericfient d’autre chofe. ‘eles liewx,hiomis,& efcorces des 4 difasit quie’ Cet 1a oft cft toure leur force ; fans’ fe prendre garde que le vray &¢ ae Aaa 2 exadte oF PREFACE es ie a exacte medecin fe doit pluto arrefter 3 ['6. fe reeegnoit bre & image de Dieu,qwelles portent,ou ala par etre vertu interne, laquelie leur a cfté donnée du Steatures fone cicl,comme par dot naturel,que non pas Aces voit que biew barnenoderiesyvertu, dif-ic, laquelle fe reco~ et la prevent ©°31 : 5 par leurs pro- gnoitt pluitoft par la fignatuce, ou fympathic prieteee analogique, & mutuelle des mébres du corps humain , i ces plantes-l8, qu’en autre chofe que ce foit.: Outre ce ie m’éftonne grande- ment, quiils paffent fous filence la preuuc qui fe doit faire parl'indnftrie du fen , & coutew anatomique : car le nombre des _vertus quills ateribuent 3 chafque herbeiprinfes aux elcrits de quelque eutre,fans quils en ayent aucune prewus) font pour la plus grande part fauflés, erronées,& fans aucun fondement : car il n'y aque lexperience maiftreffe de routes choles, Jaquelie puiffe donner vn tefmoignage affez foffifant pour fatisfaire & Yattente des mede- eke mite cins, & au contentement des malades, Nous fie’ des ioe Mavons pas igy befoing de grandes.raifons, fi Bee fone aes Vexperience mere de veriré doit auoiz guel- Clpables poor que authorité chez nous. Doncques il eft ne- dover co- ceffaite d'avoir ies yeux plus claiz-voyans, & Estee. Vetprit plus fubtil & releué , fi novs voulons avoir lentiere & parfaide cognoiffance des plantes sla recherche de(quelles la nature 2 laiffée anx amareurs & admirateurs des cho- fes naturelles, Ex. de faid il me femble quil feroit meilleur & plus honorable , que non pas fans aucune {eience de la vertu interne, les appeller de cent noms fil'on veut. Ce ne font pas lesnoms des herbes , mais les corps, Jefqueis DES SIGNATVRES. 5 Jefquels doiuent eftre examinés, effin d’anoir affeurance de ce qui eft purgatif,odoriferent; & qa eli-ce qui pourra par exemple guerir les’ playes ou ies febures. C’eft sncor en vain.de ne fier Parrefter-i'Ja:confideration des quatre quali PF tee 2 rez,{eauoit 3 la chaleur, frigidicé, bumidicé,8e ton delaquae feicherelfe; veu qué écla Weft’ que Yombre ns, “Se des chofes,de meime quel¢s conlenrs,lefq les n’gnekagines ny puiflanceCe'que tame: ne {efa'siié Ped ceut'gui vrays medecins reco~ oiifeite lesrverciis des imples, par le centre le lent vaciité, Se non par la fuperficie de Pef= cotce § & gitilaiffant 3 partia dullite du nom Yout fe lus exactement la veritétdes chofés profonde fpécutation’, &.re= gardent parmy les fecrets veltigés de la natu= re} les plustites' vertiié qu’dlles'ayent rece, du Ciel Ceili dif-ie recogrisiffent de plein abordjaifeul regard dé‘la fupetficie des her~ bes, de'quelles-fatiileez‘elles font doiiées ; 6 Scauent ani" é diffe Z Felcoice & té noyatiy comm F tontesfois ils ne vevlent'do: % la toute’ ‘puiflance, de me! me qtie le cotps eft céluy dePame.Hime fern Ble que'ce Philofophe wnarehsie fort afeut Eequel pour faire iugemeng dePefprit & on- tendeiént d’vii hémnig, né's'armualoit pis aul $om,ainis 4 la parolle ; come viay caractere ei Aas 3 de 6.caGint, effin que ie te s fecre ta)c’e ‘ef ya “moy. 6m ds quel Ia ‘fapreme bonré f,ferr (uacnt,pous manifefter. les ch BES. S62 Ree 5 maziques,.communiqués par Vinainie- mies cone deDi uileneweorsns diresmixestois, que ces ignites. Seals-foient-rioftre medecine mais il me fera permis Pafleuter j que’ parla fancurde ces fignes-lajiousveaons ala yeaye & paride: coguvillance swe: kesamdecinie: Donec, celuy-qui defireeire expert medecin (anecds theozit de iéii att) doiemicix tacos guoiflance de! ls fignifieaxion, invetigine des fignaruces,d'ameiweqne tout de quiefok ERE Sieben vals enjuatins fgUeagios oes Kile: C’ek 2 dite que lefilence monitrerett quelque: facom' le imgement des perfonnesy mnais Ja nerase parle-qualtéoume "par -figrey & renele les meeurs & affections dun ‘chat can, Etrouraini comme nos maurs dneurS incernes peuutent eftec recdgrcnts'par des:fignes‘exrerieurs'du corps , dé-mefme f= gowanfii Phomme peur averer bes. vertas in~ ternes des plates-paz letirs fignes on fignatas res-exterieuves. La plante,pat des pzrolies'fe~ crettes s'il femble,-veftaure les homies & leur iG offte de-fes chrefois tachez, affin quills puiffent recognoiltre le ntoyen pour fabtenir a leurs necefhitez & maladi¢s.Et céme pat les fignes exremnes nous yenés 31s cognoiffance Aaa de & ob PREPAC E: 1 de la ‘maladie interne 5 de-mefme fagon an Gi les.medicamens neceffaises: font recogneus par, la reflemblance de Panatomie, d’aurane quel’Aftronomie 8 Philofophie marchenten parallele:mais la Magie donne.la :cognaiffan= ce des. vertus internesseftant comme litregens te qui enfeigne la lumiete de la.narire, & le parfaitte {cience dela Philofophie naturelle. ta chyroms. Aufl n'y a-il ricnau monde qui puiffedauan- Siegete Fits tage accroiftre la picté & culte-diuin., ny qui. medecine fe. hous puilfe mieux excites 3.!’amour-de Dies fonle wspPett aué la vraye , &. patfaidie cognoiffance; de balites. lay meme , laquelle. nous canons. ordinaiz decane” Fement deuant, nos-.yeux pat: Fadmirable ple d’'vne vier contemplationddes ceuures diuines ; contems EE placion y diCie; enfeignée-par la feule mas pie deeant Bie naturelle, fille’ du Ciel, -inuentri¢e des alatiquer fon AUS. Sc-fecxets-{ laquelle -par Yefcorce-exte eforic » de ce ricure,;nous donne a. vraye cognoiflance eupeou du noyan., eft 4 dire de la’ pure: fubftance- quill fatit de deta: chofe). magie'encor laquelle nous {e- pone a mond tous lesiours 3 chanter?é Dieu tout- ue puiffent-Createur. de-tout le monde:, les cicux.&-la terre fonr pleins. de la majefte. de ‘Trop defamis ta gloire,. Mais commsnous voyons parmy BERGE Les homes, que naturellement ils-admixét les eftrangers & nonueaux, efprits, au mefpris de ceux lefquels-conuerfent ordinairement auc eux, Le-metine arriue-il le plus fouuent pat— my les plantes: car ils font grand eftat des. eftrangeres,& les loiient aux defpens de cel- les lefquelles font. engendrées & produites fous leur ciel , beaucoup -meilleures , i de S plus DES SIGNATVRES. 9g plus grande vertu que les auzres , @autant qvettant nourries d’yn me(me air, elles ont plus de fympathie auec noftre nature , outre qu’elles font 4 meilleur marché, Qu’elle ne- ceflité y a-il donc d’anoir recours aux plan- tes eftrangeres,puis que la divine bonté nous en:a.donné , qui ontautant, voire plus de poanoir enuers noftre temperature. N’eft-ce pas l'vfage de la medecirie qui nous damenez 3 la cognoifance de la Terra medicaray laquel- et Mie iS alaT: quel £2 beacous lene cede en-aucune.facon ala Turquelque..$0, pease Teiparlerde celle que l'on appelie Strigenfs fi- temagae. face recogneu®, premierement -par-vne fe- crecte experience -de Joannes Adontanss , 85 apres luy Joaunes. Berthold Silefien ;.curieux ceutateur: des choles fouftersaines ; elle. fe treuue au champ de Solmenfe,&& autres lieux’ de ba, Haffie proche le Jac Acronius.,; aa do+ spaine du tres-itluftre Maximilian -Marefchal Bupenhcimius ,: vis 2 vis de la citadelle-de Longue-Pierre efparfeen vn rocher folitaire, duquel anciennement on en,a, titéigiande quantiré:celte. cerre.fe treuue enceinte d’yne. matrice laquelle Pericloft en forme du:noyau, dequoy les ee -portent encore tefmoi- gage. Pen: ay forg-vi& en fait de medecine: mefmes noftre tres Augufte-Empereus:.Ro- dolphe 11. ourtre le bol a fair deterrer-deux axonges de {dleil.-de lunc (ainfi les appel- le Paracel(e),dans fon iatdin de’ Brondufe, Ivne defquelles luy fut donnéc pour fon vfa- gerla bonté ea ayant efte manifeltec par exe perience,; car elle ne cede point pour tout : : (comme PREFACE: t -0 ‘ay defia dit:) & celle de: Turgnie;- & parainfi il fear accorder que Dieu nenous a pas micuz oubliez que tes autres : car files, eftrangers ontla vraye comede Licorne ani: «mal tant recommandable Acaule de fararere, Row jgvorss srauons nous pas dvriBandipars 5 Ce leLix de ‘beaucoup cosne mineral , lequel fe tire aux eftangs ow de dhe: Be montaghes ;‘lequel neluy cede en rien Ove Bizeder bon treet ic ditay cn paflancqu’en Morauie;trois, Bet expetiem milles.de Brones (od Pay pratique la mede~ “decine aucc-le:fient Ioannes Bergerus Pama “pis ), Fon treuua proche le terroir de PAbbE @Obrouicenfe:fur vn rocher quali inaccefli~ ble, des-offements de deux-animaux inco~ gueuz. pd'vné hateeut incomparable, & ceux de dewx petits de mefine efpece neantmains, lefquels fins doure perirent au temps du ca- taclyfime vniuerfelpar limperuofitedes eaux; 6d -argiuant yquelques mois apres adaerty de oefte:métueille ; ic tafchay de faire: fortir le: efte:des ‘dents defdits:animaux., lefquel- Tep:eftoient d’vne grandeur-excefliue , auf quelles -itefprouuay Ses memes" vertu &- pros 7% quale ‘come du: Monoceros. Aw: Piene ‘quarticr bien pres delay avn antre elffoyable cane danse montagne, En Hali¢ of Feud d'yne metairic appellée Caftozza,en~ tre-Vicerife & Padoué;‘s'en trenne vn autre, Iequet n’eft pas‘moindre que le premier, dans, lequel on voit des effets & jeux-de la natu sejaurdt admirablés que divers: car les gout- tes d'eau diftillsntes-du lambrisen bas ,de~ Pourntes fclonJa variete des chemins, pat 14 a cee faueur DESSEGNATNVRES. fancur de Lefprit du fel. font, forment & fe tanfmilent ca pierse de diuesfes figures, res prefentans icy -vn homme, Jd. yn cheual.6& femblzbles,leiquelles, pierzes:neantnoins ¢= duites-enpondre fybtille,é donnée du poids.» Gene: drachme-provoque incositings 3 fueurs & meflée ance les emplattrés, fore grsndemés pourda‘ropturedes.os > maisce ne font la. toutes leiscs farcesieuque refoutes.en febpar lebencfice duvinaigre-diftille profitentanen ~* vargrind contentement au: calcul, podagre & autses fernblables maladies: nodeifes, ; v= fage defqnelles nenous.s ete mobsé que pas ladgnaruce; laquelle la navure:}eus 3 donnes nature, dif ie, 4 officiente qu'elle ne-ps ois damals nos inGrepis des domelique: cul, podagse’s ¥ provenas de ki cet pourquoy Aaucune partis.de medecing-p) que celle des. pays cftzangers. Paracelfe-res grand nacuralifte n’a pas moins de grace, lors quik {e. masquede Keltrage curiofire dequel= rarere eftte ques: merecins.(Jefquels ignorans les -wertys Lana phat 2 a paifanr-lequel. nay fom xray: dicoment, deuant-Sa, porte. &' de-fait. not ‘que voyons que.ceus qui gueriffent auec les: fiens.fonco ignore eng plus dheur &-d’honreus au, a pation = ic as “PREFACE de leurs entreprifes.que ies aucres ; d’sutant que Feffence medicalle ov or-magique , et anfii bien a cellest8 , qu’aux-plus precieufes deftranges pays: car tout ainficomme la ter~ Ce que Pon r¢ donne dequoy viure , .& s‘babiller3 chaf- Bee ler da- GUE Legion ('s’en feruant toutesfois en necel- Bles, il we. fite 8 non fuperfluémient ) demefme auffi te johns nature merede toutes chofesayant foing de. de compa torte le monde, a voulu.diftribues affez inffi- tonde medic famment des medicaments 3 tous pour fc {e~ courir. Chafque region cétiencen {oyla ma- trice de foni-elementt, & fe fournit decequil luy eft:neceffaire § voila pourquoy fa’ nature avoulu fournir’& temperer les fimples prof nes 3 chafque ciel , climat ; pays-, region, & fiecle; nowbliant en:iceus ladifferéce dulexe, auffi bien que parmy tes-fenfitifs., & comme ia pronidence divine adiftingué (-6¢ non fans eaufe)Tanatomie en mafle & femelle ,auili fe'fauc-il prendre garde en Tapplication'de ne, confondre pas'lé fexe ; afin qu'ils" operent auiéc’plus de'vigaeur' car tout: ainfi comme Fhorame & ia femme: font d’vn-naturel diffe- rent de meime'les remedes auffi. ene parle, pas-des medicaments hermaphrodites , ains des fimplesen leur nature, lefquels {ent pro- savder PPCS les wns pour les jeunes gens’; les autres pede Toes “pour les decrepites & courbes fous le'faix de vieillefle; ce qu’appert fort clairernent aux cllebores. A raifon dequoy Paracelfe xecom- stande“atix ‘medecins-de'{e prendre garde ala diftindion duifexe des: herbes , 2Yaage des medecines, & meladies, fans oublies le os ae Bs P jor DES SIGNATVRES. 35 plot de la lune.Donc Agrippa a reifon de di, re que Ceft vne grande folie dalle chescher aux Indes ,ce que nous tenons affeuré chez nous; infenfez que nous fommes de croite quc la retre, ny que la mezne foat.aflez. ca- pables pour nous,preferens les choles eftran- geres aux domeftiques , Ia fobrieté ala fom- prmofiré,& la facilicé 3 la difffculté ; car com- me nous yoyans Ja diuerfire des meeurs par- my les Turcs, Indiens, thiopiens, & Chre- ftiens, de mefme fant auffi remarquer & Czoi- re que les pane croiffans atix.quatre coings du médz,font de vertu. Gtraire, & le plus fowvér ce qui fert aux autres alimét,: ne pons fert que de mauuais medicamét,chofe que plufteuts perfonnages dignes.d'aurhorice nous affeurent, Ie pourrois entaffer vue infi- nizé de tefmoignages touchant cele :. mdis ic me contenteray d’'vn feul pour. maintenant, Sgauoir d¢ la racine d’Aaron, laquelle confic- Gallien tise. mera la croyance de ceux quivoudtoient.ter- 7 ire ginerfer. Cefte racine eft rellement mosdi- cee Ste aux lieux froids & feptentrionnaux qu'et- Je efcarche Ia bouche de ceux qui fa mettent dedans ; mais.qu contraire-celle qui vieniten Lydie proche de la ville de Syrene,. cf tclle- ment douce & aggreable at. gontt , que les hommes les mangent auffilibrement que les raues : mais pofons le cas que les eftrangeres ayent quelque peu plus de vertu que les no-. fires , ce qifaiiurent les faineangs & porel feux , ne fe foucians en aucune fagon de cel- les que nous auons chez.nous, ains d'yne ue eftrange 0 ? eftrange arrogin: dé etirangers.: Qitnt 2 ‘cea ‘Gills ‘one raifon; d’autant quils he rechiee- chen pas Ie'ferixe: publique F aifisfeuleménr Jetrlucte’particuliet , nous’ ferltiacans que noftre falurne depend ‘que des vértus efloi- “PREes ¥canfe de leur charte ; touresfois ic ne fgatirois ‘ctvite™ qué‘ tells plances ‘pullers eftze Galubres qua: céux: de deur.climat. Car i les medicamsnts.cftrangers' eftcient telle~ = f Sut hous , cOmineafeuréne iénains oI bien peu prendre leur eckeation chez ‘Yqwen . sien pof- ‘quils, foicht: chez ‘not: le wrafic & 5 eo quel Keguce blew feait big que Pauidice du lucré eft xelle; quel- Jones 53 Je donne des bonnes ‘inueritiéts pour les fo- De oa ea spe eta Dee Rees pa ida phittiqaer "Be dinferfiGer ‘en tiille fagoris, ftu- pour reltiuer Pides que notis fomines, nots ne ferids'com~ yn maladeen pee de Pabondance que Diew nows denne en fon premicr | eae cefiat. YEurope , trop baftance pour fubucnit a nos ‘ infirm DES STGNATIWRES. is jnfirinicez’, Se Pod cela 5 ce nef qu'on ne * weuit ‘pas metize la peine & ditigence'qui eft requife en tel-ces; d'aucanezyueda groaitede ~ =. aos medecins ef vesud- en tel point; qu’ils mofprifeataulli bienlanoirceur ducharbon, que fa foitille de Yargille.: Te Laie a:parc-les ~~ Apothicaires, defquels da phus grande:parcie “~ pouflte parla gloire-owamarice;chertheplu- —” ftoft Vefcoulement de fz bourfedu malade, > 0 que non pas Ja xeftitution defafante , d’oit a attine ( an grand:dommage de ia:republique de medecine ; & anigrand peril dela viedés. = . perfonnes} quiila’yazien ‘de plus cher que yg» 9 sex csqni.vierit de [2 Ja merrouge> dudu fonds en tome ta des.Gades, & des Indes owde ce qyon'nous Fire Seuss donne d-croicé eweftre“venu: ceux-dui ont en viage de achepié: leur mozt par quelgixe grande fomn- Reece.” me:-de'deniers-en“pourfoient donnee-vn af- &@. > 3-Sou- feurére(moignage(s'il leur eftoir permis d'en 3 einer en revenir dire leug aduis) en fin quoy-que l'on cachée fous: me chantejie ti -¢ tous les. Philofophes, anes. que'Dien ny la nsturen’ont rien'creé envain; Lesit.26-PA. ains.ont doité toures les crearures:iufqu’aux yn ces plus abiedtes de quelque. particuliere-vertu, Scie. chap.3- {elon:quit leur aiplen; Celt. pourquoy' ceux far 105/28. quinemarquenrgue:ta nature des'¢hofes’ plus 15. ind. ch. ». petizes eft d'vne grandeur incomparableen**** pendent tontiautrement; d’autant que Ja Ta- turerecompente ta petitefle du corps parvne Stande-vert}-& ce: qué ce‘corps'f'a ¢: tice , it Ya:fort bin-en puiffance , cho! noas:voyons clairemét 4ux grains Ofientaux ermes,& nifany'dé de" petie poiffon que He . les 46 PREFACE abareds& les Latins appellent Ahurex,duquel on fe fert ¢ de pour Ja ceinture de 12 pouspre Royalle.N’eft Di razor Ce pas VE merueille & induftrie inimitable Fe seeE Sue de la douceur du miel , ceuure des petizs fre- fte pas leshé- Jons , quefe peut treuuer de plus admirable, oor ee pa que le fragile tuyau du froment , vray eppuy eoeees de noftre vie? Sgauroit-on remarqueraxcune tre: & le chofe plus rare que.le fouche, (le plus'vil de frsiGs. Noftre tons les arbres ) laquelle neantmoins. nous eee r ip donne le yin admirable pour le confortation separ goes C-ceUC humain , eftant prins auec modeftic encefte fags, & fobriete? L’ame inrelleétuelle fille du ciel eo demeure enfermée dis 12 {oiiilleure du corps, Hise der Pha Jequel n’eft qu’vn vray-vale fragile de terre. Hiews ae Elk il bien poflible que:ces choles ayent efté gens eaflenr ordonntes de cefte facon-pat la fageffe diui- pea decenie - ne fans aucii fujer ? Paracelfe pere des fecters, de fulfenr per- (tom qu'il a merité entre tous les medecins) fester rar exhorte de tour fon pouuoir ceux lefquels bition quis veulént acquerir Ja vraye ike feience Scence pop 4¢12 medecine , qu’ils yent.coure leur falide. eftude a la cognoiflance des fignaturts , hie- roglyphes,é& caracteres ; ourre ce il. di@ qu'il y a trois chofes pat lefquelles a siatuce (ne daifant sien qu'il ne foit Signe ) manifefte'les “homes & la proprieté de toutes chofes cretes; defquelles voicy la premiere. {eauoir la chy somancie., laquelle eft leveay aftze de-phare deja nature, contenué aux parties externes defhomme.comme pieds, mains; lignes , 8 ~veines. La feconde eft-1a-phyfiognomic’, ~ quelle comprend la face. Se-4¢ sefte dela refte: La troificlme & domiere, c'eft Phabirude & a proportion DES SIGNATVRES. 37 “proportion de cout Je.corps en general ,la-- quelle denote. les mecurs , le ingement inf qu’aux plus fecrettes penfées de noftre cour, - & apres Paracelfe Iean Baptifte Aports Nea- politain , tres - celebre medecin , &-granid- naruralifte en fa Phyfiognomie , o8 Ha.tra~, uaillé au grand profiic & vriliré du public: Cependant cecy foir pour donner: occafion : aux plus parfaidts d'efcrire;ou.a quelquiyn- Tequel infpicé du ciel entreprenidra le rauail,- & d’yne plume plus affeuree que Ja micnne:. rendra des-fruiéts plus meugs,'auquel pour le ° prefent ie remets la partie. l’ay voulu neant- moins rendre coramunts quelques obferua- tions ( Pharmonie é analogie defquelles ay puifte, tant de Paracclfe, Aporta, que de ma Propre-éxpetience) aux curienx amateurs des. fignaturesy ‘lefquels nc rougiffent point d’ap- prendre quelque chofe auec moy. Aufft, sil mefemble, il-et. plis.affeure-de fuiure va, chemin defia fray que d’en commencer ¥n nouuear; ¢’eft déc aflez Vauoir fait ce qu’on- A peu. Certes ie defirerois, tres - ardemment que ce grand perfonnage Carricterus donnaft Yeffoit 4. ce beau liure quil a fait des.figna~_ tures, auquel par vn excellent & harmo _ que artifice il adapte les. plantes, cftoilles:, tetreftres,aux eftoilles celeftes ; 6 que la Re- publique Botanique Iuy.en feroit grandeimét ebligée:-car-( felon Paracelfe ) les eftoilles font la forme & la marrice de toutes les her- - bes , & chafqile eftoille du ciel, n’eft autre, chofe que.la confufe & Apicieaelle prefigura~ rae Bb = tion 18 - PREFACE tion d’yne herbe , telle quelle la reprefente, &:tour‘ainfi que chafque herbe ou plante cf vneveftoille terreftre regardant le ciel, de mefme auffi cha(que’ eftoille eft yne plante cclefte en forme ‘pirituelle; laquelle nett dif- feréte des terreftres,que par Ia {eule matiere, Asaifon dequoy routes les eftoilles predifenc Ies‘matadies futures pat leurs excrements , & noftoch;& auffi les plantes && herbes celeftes font toticnées du-coité-dela rerre & regardéc diredtementles herbes qu’elles ont procréés, leur influat quelque vertu particuliere, 4 cau- fede la fympathie mutuelle, Ce fondement defcounert;, les cdpofitions & conttel! rions les herbes feront librement recogne.-s, fi Dien que l'on pourra dire auec affeurance,ce- cy eft Peftoille du Romarin, celle-la de PAb- fyncthe,& ales mefines vertus que les ‘herbes, &c. If fanr-icy: remarquer qu'autant deva- ricté de conieurs qu'il {c treune aux deus Sir, chap. 3p, tetreftres, antant y a- il de vertus naar $00.26. seg Aufdites herbes:: car, comme i’ay defta dir, it choies que. M’y 4 rien parmy toure le'famille des herbes, Rice g Geiss qui (oit en vain , ains‘wtile & propre-en téps, par gt : . + ordre , temps, Lieu & faifon ; & tout ainfi que les muets,'& . ecie anignaux irraifonnables,, lefquels n'ont point &@.::. |” dé'parolle , monftrent leur affeGtion par cer~ ene ax’ tains mouwemens du corps; de mefme Dieu: denote & ma. a donné comme vn truchément a’ chafque pifehe fonou. planté affin que fa vertu naturelle-(-miais ca -eateur, quiet chée-dans fon ‘filence ) puiffe eftre cognené A yhiw acts GE defcounerte, Ce tuchement ae peureftre nedecine ,de aire -que Ja fignature ‘externe ; DES SIGNATYRES. is reffemblance de'forme &figtirs , vrays indi ces de la bonté, effei ion d'i les,voife commd fay defia Uit,ices fignes'm: giques patient aucc nous par leut fgnatirs “Dieu a feeu re, Ccux qui crevaffert’ & ‘eftentrent’ Ia queles cho terre pour en fortic fes-‘énitrailles ; ont cou. ates. ftume de’ fe feruir de’ quélques fignés' in: ne feroiplse faillibles pour aucic ces threfors‘aifcurex, qué 285 hommes; Téfquelles if quceetiestet- Dieu a beaticoup erde de’ chofe: ne nous a manibete,f Gontehtant den ats eee fer la recherche a noftre-diligente curidiité, pentr. . tee Lanne ota far, MOVE ee ne plus ne moins que Mayle’; lequel n'a fait deteripsis du aucune mention des pierces precienfes, ny ee hea cou metaux éreez dans les entrailles‘de Ia terre,uere par des quoy qu'ils foient entichis: de beaucoup’ de feules parel- fecrets naturels 5 Ia faifon pourquoy Dicti a de:quacks cteé les métaux danis'le fein de'la terre,don- de myitereste nant viie cognoiffance ‘particiliete Piceux; quant 4 Pexterieur ; n’eft aurre finon,qu’affin’ que par ce.moyen‘nous cogneuffions que la, nature atioit ¢aché des'grandes vertus & fe~ erets dans lenr interieur. Lefptit de Dien fe fert pour Pordinaite du'nom de metaii: & pierre ptecieule pour fignifier 'ob{curice du fens de la facrofainéte Efcritiire: car lors qu'il veut parlét occultement'ce ne font que me- taux & pierreries. Quelqu’vn fe powsoie eftonner pourquoy Dieu a mis vie partie’ des creatures fur'la face dé cefte machine ronde, & Vaurre dans for centres que celuy-l8 zegar- de Popinion des medecins Hermetiquesjaffin qeil Bictok refolu’ de fon doubte; quant 4 moy ie’ me conteiite de-Iuy dire que Dien oS Bbb 2 ae ago: + PREFACE _ n’avoulu mer geatures 1A dans Je cen= alter ® tre de la verre. Crrcs-beau fecret de la fagelle 2 de Ja nature.) poup.autre raifon, finon que _ ‘pour,monftrer gu’en elles eft la conferuation de Te(prit vital de Phomme , lequel.a fon fie- é patticulierau carpe, ne plus ne moins que Pla ea g SS, eres logees 31a furface de la,terre ( ad- ples noble ar Mitable tranifeftacion de.la fagelfe de la.na~ song &'€.¢ ture par ces-cceatures J).font.pour conferuer coutier, toute la maffe,cnticre; tant des hommes que. des brutes ; de, ne,fagon suffi ila mis au. centre.toutes i¢svertus.cnfemble, qu’ “ ‘mis efparces.¢’a & 13, en diners endroi: da fuperficie, Mais,6 merueille eftrange. que = vtousles Aftres qui fte creez corporelle. “ment dans le ciel , Font aufli eté {pirituelle- «ment dansla maffe de ta terre: car. tourainfi ~ comme le foleil celefte engendre toutes les Le foleil ter- chofes terreftres par le moyen de fa chaleur, fires et de'mefine aufli, le foleil terreftre par fa cha~ Teur (pirituclle cxee.&, regenere toutes {piri tyellement , ileftzbien vay que Vefprit de Dieu fait naturellement. routes chofes par le foleil. celefte:mais parle foleil terreftre, il les Palate. frir (piriruellementy& ceft-@autanc que l'el- eel dice Ie prit n’opere par la mediation d’aucune chofe seu emer que du foleil , parce-qu’en luy il amis fon ta- du “Microcof- betnacle & non ailleurs; 8. rout ainfi comme Beareama'™ le foleil celefte opere en deux facons, {cauoit manifeftement & occultement , de mefme aulfi Pautre foleil ({Gauoir le‘terrefte )tr2- * uaille & opere en routes chofes , cantoft cor- porelleinent , & tantoft piricuellemenr, & comme __ Diewa tout ours mis le comme le’ foleil celefte tpi totites chofés, eft levis chal a Pinterféiie’) de mefiné aul fire; interieurement fpiritue native, baulme, lumiere $ chofes’: Péfprie de vie de efprit: 2 ndditer'dn figne'au fignifié,des creanires- au Createnr, des Angés'a Dieu, & 13 fe join. ‘dre ‘eftroite aited Iny , affin qiié pat ce moyen (f ils f¢ peuflent dei- fier, Toute’ les c perieurés font aux - 338 ri¢iires.aux fuperieures: non touitesfois' commie en elles memes, m: Yelon leit nature’: car commie tout Parbre | éaclos dans fon noyau eft aitrcllement arbre, de mefme’aulll le monde fenfiblé'eft en Died iuines dequoy cé grand Roy Hermes ere de tous a tiquite, de- puis le contsiedcement de (a tableSmaragdi- 14. ne plus precieufe cent mille fois que toutes aia, pe Ics pierres precicufes du monde , nous en Bes grand > 2 donnée vn tres afféuré tefmoignage , difant, vers qu'e- que tout ce qui cft deffous , Pelt auffi deffius: Aeientca lay: mais d’vne facon plus noble & plus parfaidte. Roy ,Philot- Au monde Angelique, ‘celta die intelle- phe, & Pro- uel, font les mefmes’aftrés qu’en cefte ms~ fe Monarque chineVifible , mais (pirituellement & inuifi- de. l2 nipic blement, Quant au fupreme monde appellé xe obde Bbb 3 par 5 . RREFACE diuio.ou wie par les Grees boepreimw , infiny inéxeé , in- Aa ich oe mpreheniible, archetype ; les Anges y fonz Desusouhors Ga bien, qie-le snonde, vilible , mais d’vne eeDien wy as § ee maniere ‘toute, di 3 & tres monde cea oncques lés' chales bails nélteebe Tes fub- fone pleizes Limes , lés Corporelles ; les fpirituelles par la de Dicu. Pl. narure des terreltres & inferieurcs, & par les 34K “Dcopcicten ‘des fuperioures & celeltes: p ue ces exemipiaires infcricuts yn miroir dis; Viuibles font 1 marque des ch wae ee fad Ie fymibole des incemes &, & cécempier. le(guelles nous meinehe comme pai cremnellos & fpiricitelles; ep fin'tc s sreatures , meliries ceffe machine en laquelle Dieu fe fait'veir Cquoy, givinuilible J ouyi, goufter, fentir,& tne fontautre.ch ___ ie que Yombre de Dieu, & fa figure dit Pira- Ieee bie, GUS inteme; cé tegard difie pat léquel les eft de face 4 Creatures ( pofterietires au Creatent) fone ler Bet otal on CHfeas par lefgaels te Labricateiix & preniiet void ce qui! agent elt récognett : car toutes les creatures Boy oh Pofe- ont efté creées de Diew , comme liiy-rmefme Ie telmoigne ; osnnia per ipflan falta fruit , Ec. Ssindt tean. Celuy qui fepate du Creareur 12 cognoiffan- DiS SES ce des choles exetes, n'a fenlement qué Tom euurss, eft bre des chofes cretés: mais de dire que PAs- poursuey -tchetype n’aye fpirituellement en foy toures rec ny abut Les chofes le(queiles paroiffent vifiblement en sigcine der ce valte corps, & que 1a compofition de tou-" 2 tes chofes, foie. tant feulemenit interne , & non extetne ; cela fe’pretine par le lumiere narurelle ; moncant & defcendant , entrant & fortant: Il eft afleuré que l'on compte trois mondes, DES SIGNATVRES. 4 moindes 8 que.ces trois ne font qu’yn Vni- our ee gai uecfel , parce quils font I'vn dans Pantre, 28 monde en {cauoit Dieu , les, Ang. jenctal oft ¢ 2 &noftre machine SiG chat. vilible , Vinferieur ef. gounerné par le fupe- cun Piccux sicur, duquel il, prend finfluxion de {es ver- fier ft parmy tus , tellement.que. archetype mefine & fu-iecux n'y 3 1 . 4 se aucun el préme. fabricate daflué Jes vertus de ne foie caus fa toute puiflance ,, jar tes: Anges-,. Cicer, ce qui eft arx = Efvilles; clements,ahimaus, plantes, & pier- muing de ce- init a és i ii ‘Anaxas res, au.minifterc defqirellés il a fair & creé ce BAe ta tout.-Mais venons a noftre entrée ou.montée sas, Platon, & laquelle{e faiv-lors, que par-Vefchelle.dé Ta- Peers is efleuons de bas en haur, c’ ae lire des chofes fenfibles auxintelleétuellcs; des creatutes au Crearelsi Les Cabaliftes & Ral i cinquante portes d’intelligence , les degrez oulimites defquelles font tirez.du premier chapitre de. la Genefe ; par le fymbole def~ quels.nous fommes conduits 4 la cognoiffan= ce.de toutes chofes, tant vifibles qu’inuifi< bles ; la fortie ou defcente fe fait ‘lors, que nous allons de Dieu atx creatures ,.des cho~ fes intelle@tuelles aux formes externes,oudu ~ centre ala circonference ; par exemple , lors que, par les yeux de la fenfualité ie regarde vne femme , Jaiffant fon cftre corporel de Ja forme externe. Ie m’en vaya la femence in- terne & inuifible , & par Toil de l’entende+ ment ie contemple tout l’arbre auec fes raci- nes, tronc, rameaux, branches, fueilles,fleurs} & fruié&s, venants feparément chafcun en don temps: Cefte femence ne va pas mandier Bob 4 Ics -lés choles corporelles , ains de foy~ mele elle fe pouffle & chiiffe comic hors de fes en- trailles. Donc puis gue detaltre ou femence qui n'eft que Limage of! émbre de la faba. ce Angelique ,‘conticnt ‘tout: ce-grand corps arbre fans quantité'; qualité; &c, Ce {era bien céclud,s'il me'femblejqa'vi' Ange pour- oste cn for ia feméitee deroutes cho- dicdufe de . ut ke flipericu- cellence; & uffi- cains eb foy,Geidedas oy, Paar quitle pro- -dujdt én foy-melme ( comme vraye & parkai- &te imige de Dieu) ‘torites fois 8 quantes guil lay plaift, fans “aucithe diminution de foy : car l’Ange a toutes chofes en foy Ange- liquement,& fpiricuellementr, voire il encloft en foy,& dedans foy toute tefte vafte machi- ne vifible , 8 luy-mefme eft tout ce-qui eft icy bas. Et cour cequePart & Ia nature, oule nature par Part peuuenc, le mefme peut ,& plus vifte,8 mieux wn Ange, ou efpri: eflené queg RENE & conftitué au deffius de Fare & de la nature, gecl en pro: Celuy qui confidere attentiuement-cefte cen- sire mille "eral, ce philofophiesn’a aucune dif- troire qu’'yn Ange ou efprit celelte autees fans aucune dims ficult: { onde ne puiffe englorre tout le’ tnonde dans fon poing. DES SIGNATVRES. 2; poing. Or put quel'Ange,lequel-nveft qué la” ” pure image de Dieu;encloft,a,& poflede tour dans fon abyfme, il {eroit mal ¥ propos de * nier que la premiere caufe exifténte;8& inde - pendante ne puilfe‘enclorre dpirituellement & inttifiblemét toutes chofes ch foy; cémeeftat—-:- la vraye,& tres-fimiple fontaine deleur-vaite, ae parce que tout ce qui eft ; aefté creé par Iny,. “qui eft rout’ en tout, la premiere & derniere canfeslaquellene prend rien d’aucune matiere preiacente ny ailleurs hors de i que tout ce-que la puiffance inferieure'peut, Je mefme,& mieux peut la puiffined fuperi 16, & ance plas de force & ‘excellerice'v car il n'y saucune proportion du ny’ Tiifiny’ 8c" :: da Createur 4 la creature : Dieu eft le-ceaitie Mens ce™ & cercle de foy-mefme,il:habite en foy-mef beeur, me, Celta dire dans labyfme de fore infinice, “Lees qucles Hebrieux appellent Enjepb, infinite ~~... incémprehenfible,i laquelle de toute exernite on'n’a’pen excogiter aucun lieu , aticun prin- cipe’; ny-aucune fin , lequel n’a efté faidt ny e@autre,ny de foy-mefmeil n’a peu eftre fait daucun autre, d’autant qu'il n’y arien eu de- uant luy , aucrement il ne feroit 1a caufé pie- miere ; de dire qu'il {e {oit faid de'foy-mef- mé,il ne fe peutzéar de rien il ne fe fait rien -doncques toufiours TMP 5:8 Celt fon nom Diet inefie cMlentiel regangduparw, ineffable & caufe de able, appellé fa tres-redowtable Majelté,& incdprehenfibi-e2,1@ nature lith Schembamphoras,Né deDieu tres-grand & en is ey Te. admirable,lequel eft fur tous les autres noms, SARDmN 2 panes 5 .& en la grace colt a dire fans ‘cgife premiere , fans temps; Deuragramus, ans 2° PREFACE teal io: Ja fans lic, & fans bornes , ne prenant aticune tue. chofe, hors de foy : mais de {oy eft la mefine tay 4s abondance de tout, fans qu'il aye befoing de cond chofe e-ticn , rendant femblables & foy ceuz lefquels ° oie feul quit Payment , affin qu’ils n’ayent faute de chofe Afestetieus, spacciencti ay : difques 2 ce que-cc foit,ains qu'ils poffedent tout en f pa aden trie, <'eft a dire au soyaume de Dieu, parm y mene ei les fidelles & bien-heureux , le(quels habice~ gereourescho.ront -ccérnellement en Dieu,comme Dieu en autour de essay Ciel g lesys-Cuasst Patoll Pourquoy — . Cle arquoy Tesys-Curist Parolle ees du Pere, A © YErernel , Sapience donnant we Sn ‘Gtr vie, vray. mailtre faié homme comme nous grande obey: Lommiesyaflin de nous rendre enfans heritiers fence & reae- de Dieu comme luy foit lolié 8 benift a tout s, laquele 2 oe feel deiean damais, oo : pourearcr je Dieu doncqutes Seigneur de rout fans com- Becher muneemesit 3 principe milicnsee fin de toutes hofes’, qui n'a beloi len, mais qui par Soe fafeule ‘e liberalle ‘rolonté &.bonté ua fa an egite, S0ite infinica produiétce tout dans fon fein, " Cefta dire de la tres-profonde conception de fa dininité (laquelle Hermés appelle entrailles des tenebres)& pat {a feule parolle a premie- rement produit la jumiere, c’eft A dire les fabfances Angeliques,difant Fiat lex, de la- quelle forticentles A ftres,des Aftres les corps ou machine vifible du monde, compofée des quatre elemens,& par ainfi routes chofes font en tout a fa facon,demeurant I'yne dans l'au- tre, comme Parbre dans la femence , & la fe- amence dans arbre ; fi bien que ces deux-la, Quoy gue diftinéts ne font neansmoins os : : Ta DES SIGNATVRES. az Or.danc tous les corps vifibles aueclesele- . - - meats font aux Aftres,& les Aftres aux corps vilibles;les Aftzes font aux Anges., & les An ges aux Altres. les Anges font en Dien 5 Dieu aux Anges: miis.cn telle fagon que le fupericur peut eftre fans Vinferieur,mais non - pas V'infericur fans le fuperieur 5 & les corps ny le monde. vilible ne {cauroient fubfifter fans les Altres ny les Aftres fans Peflence des H ages auffi ne {eroicnt pas fi te veibe de Dieu incteé n’eftoit,duquel ils tient leur de- Diese lapse pendance. Cognoiffant Dieu Son cognoilt les toutes chores. Anges,¢’surant quils font Ja. parfaidte Image Somes ied;cognoiflant les Anges,l’on ne dowb-feque 3 eflé te point des Aiftes , la cognoiflance defquels Svat 2 = nous donne vne feience, affeurée de tous leg eeuin. con corps creés,c'at'3 dice du monde vilble,, az "259" quel eff comprins le Mictocofme, comme fon de interne & fils naturel. ‘& legitime ;@’autant que tel eft sites, | le pere que le fils. Par.ce mefme moyen , re- fredes aftress trogradant toutesfois,nous fommes conduits ieatencoe, des chofes vifibles aux inuiGbles , parce que & 12 complis toutes chofes s'en vont de I’interieur a Pex- ations tou terieur: car les fubftances Angeliques depen. : res duquel dentde Dieules Aftres,ceft 3 dire Pinuifible oto vertu des chofes , dependent des Anges , des satureliemér tout veut ree Aftces lés formes viltbles qui font les corps. rournes. Ertoutainfi céme toutes chofes fonten Dieu Les Anges sé diuinement , de mefme fone elles aux Anges batanioelscian Angeliquement, & corporellement ou mon- Bas a fab- dainement au monde : car comme la Inmiere ruption, en a- eft parmy les tenebres , de mefihe auf le fin- yans efté det- . ise: pouilles pat perteur cf parmy les inferieurs 5 & au con- iadiinc bécé traire - 38 PREFACE omceda ee teaize cout ce qui-eft {enfiblemient an monde Siai'en bas, Vilible,le meime off aftcalemént duie Aftred, ge eae nae “far Angcliquement aux Anges’, & tout ce Guilt fe? Angcliqnemeritaux Anges;eft'didinement en Tour ef <« Dien. Noftte- entendement oii ame'inrelle- Di ; Rea a an he moinsoue Chichi: feiiordee” par Ja divine bantt;znonte $i zonds = dur plus bas’ai plas eminene & Haut ew, par Fupericur, ox la chaine Por’ ‘laquelle ‘nous 2 CE enitioyee SE IEE du Ciel & caufe'de noftre Snagit ett 3 dirt +... pat Potdre dés creatares’ iv} i Aux Rosbain ‘read SieGsiaz. yraye fource &'orlgine, Et de fii toute la maffe du mandé weft. g tit Aniges,& Aftce aux Afties amie que dans la femesce de Larbi ne'fonr'que femence, & tuyau,racine,efpi, hecbe & pale de lorge nett que le giain, tour cela prouient de'ta'fe- meuce,dautant quiil eftdiz caché dans icelle’, » femblablemeiit toute Ia machine du monde eff-angéliqnerent cachée dans VAnge, & di- sainement en Dieu. Ec toug ainfi comme fa fe~ _métice’elt arbre plit & eaueloppé,ge Yarbre -IsTemence efparle & defployée,t'vaire le n6- ibre enneloppé,le nombre T'ynité eftenduésde melme PAnge eft fous les Aftrés ynifiés,& les Aftces FAnge.cfendu, Er Dieu éft PArchety- “-péjauquel le monde eft dininement enuclop= 21, pésle monde aiash (il eft permis @ainfi par- :* der) eft Dien eftendui cn tour & par tout: cat Dieu eft ptos Dic immenfe,la'toralité de Jalamiere , con- ee ticet tontes les lumieres en foy parle ie ic DES SHCNATIVRES. 25 de-fa Majefte,c’ett 3 dire par fon Fils; engen- Le Ceeatent dce,crée les lumicres Angéliques,par lefquel- ef vi mamer les ii diftribue rout:car des. Apges il. coulg aux Saastemps — ‘Aftces , des Altres aux Elements , & des Ele- pleat isire xa ments aux corps,de(quels les fruits paruien= ung Sigisen nentalafin’deuanr nos yeux. Cela fe void ¢'aicune cho. encor au-Microcofine : cat-les infericurs font ® aux fuperieurs, les.derniers aux penultiémes, & les penultiémes aux premiers, ie voicy. lai. rement : tout le monde m’atcordera. queJes, cing fens-font er limagination,!imaginarion en [a raifon,la raifon cn-lentendement, Pen-: tendément en Diew.Mais Dieu comme fupzé. me n’eft en.autre qu’en foy-mefme,eftant luy. Lhabiesion mefine fon’ fiege.& fon habitation , d'antant eePenac quileft de foy,&:par-foy cant feulement;du- deretsece di guel rouzes chofes coulent comme dela fon, MAS 23 taine de leur vnité, 2 raifon dequoy rout ce aucun setae! en Ditus + gine:mais comme.ces cht Hew , &.que, pen de perfonnes fone capables de contenir Ja grandeur de ices-shsefors.dans. Ja petiteffe de leurs greniers : threfors neant- moins tels lefquels ne doiuent Allemands maijfomen,& les arabes thartax , rep..fenre.- Tatefte & le cerueausia decoétion eft fort pro- Les vertiss. pre pour les maladies de la refte. Les noix , en Latin nuxjen Grec zdsuer , en Les noms. Ttalien nocisen Efp2gnol nuezes,en Allemand wolchunfy,en Flamand vekernoétenboonsen~ Angloisvualnuttree.en.arabe gianzijont TOU 7 oy certans, te la.fignarure de la tefte : car Pefcoxce verte par dchors reprefente le Pericranc;c’¢it pour quoy le fel d'icelles fert pout les playes du Pe- Ficrane. ee Lefcorce dure reffemble au crane. Cece La Les noms, a OE LA SGN AG VRE La pellicale qui encloft le cerneau , repre- fence le meninge,ou membrane du ceruean, Le noyau monftre rout a fai& le cerucau, Rraifon dequoy ilen dechaffe les venins , & pilé auce Lefpric de vin , le conforte grande- ment, pourueu qu'on. lappofe fur iceluy ea fagon. de cataplafme,ou emplattre. Les petites fueilles de fa fleur du piuoine que les Latins appellent pronia; les Grecs santa, les Italiens pronia,les Efpagnols sola, del monte , les allemands peouienbhua , les Atabes feonia, ont encor quelque analogic anec la refte,& les yeines,Jefquelles entourenr Je cerucau: car lors que lefdictes feurs fon: proches a s’cfclorre monftrene vne petite pel- Les veri, Bicule,laquelie reffemble au crane,& par cefte Lesnoms, voye on chaffe lEpilepfie, L’agatic eft vne excrefcence; laquelle fur- uient cn vn arbre nommé meleze, en Latin larix ou larexjen Gree Azif,en Italien & Efpa~ Ess vertns, @HOblaxia y on allemand ferchenbanm, cefte Les noms, excrefcence furvient en forme de champi- gnon , laquelle purge grandement bien Ja tefte. La Squille ou oignon marin que les Latins appellent cepa marina , les Grecs evake, les Itdliens fcilla , les Efpagnols lebola albortana, les allemands meertzunibel, & les arabes Les vertws, balpel, eft encore tres-vtile pour l’epilepfic 3 Les noms, caufe de ‘a fignature. Des cheueux. Cc poil foler qui vient autour des coings que DES PLANTES, 35 que les_Latins appelient malum cydonium,les Grees pila wud ener 5 les Italiens melo coro- gno,les Efpagnols membrillo , les allemands kuttenopffel , les Flamands que perroboem, les anglois quintetra,les arabes faffargel,re- prefente en quelque facon les cheucux : aulfi Les verties, da decoction diceux fait croiftre les cheueux, Jefquels font tombez par la verolle , ov autre maladie femblable. Lamouffe que les Latins apellent mufcus, Les xoms. les Gres @yvcr,les Italiens & Efpagnols mol co,les Allemands moofz,& les arabes axnee, porte encor quelque fignature des cheneux: auffi mife en decodtion SiG fort bien croi- Les vertiss. fire les cheueux, Ul fe treune ericor yne petite herbe aux Hieux humides & marefcageux, céme eftangs, ‘femblable 4 des petits cheucux rouges & blancs portant vne fleurette blanche, laquelle smife en decoétion a les mefmes vertus que des autres. L’adiantum, tricoimanes,ou polytricond’ a- Les oms. pulke ex Latin capilli venerisjen Grec ddtuery Tantce polytric en Gree spxduerts, en alle- mand ynildbrot,font anffi plantes capillaires, Let vertvs. Jefquelles rendent les cheueux efpois , cre pelles,é& plus beaux quis n’ont efté, Auicenne di& que le Thapfia, en Frangois Thaplic,en Grec Garbie,en atabe aurum atiz, n’2pas fon femblable pour les cheueux, Des oreilles. On fai& yne conferue des flours du af Les nome, Cece 2 rium x6 DELA SIGNATVRE Tinmsen Francois cabarct de murailleslaquelle mangée conforte extremement louye, & ls memoite. Ui fe faut icy prendre garde que les coquil- les cuirtes en eau auec du fel commun efeu- mées , & pat apres broyées aucc huille de fuccin, mifes 4 Ia diftillation, rendent va buille qui ef touc 4 fai admirable pour re couurer l'ouye. Des yeux, Lesnoms, Les grains noirs de Yherbe appellee Paris ou aconite,en Latin aconitum, en Gree ezine ror falureire , portant la fignature des paupic- res,de(quels sex. tire-vn huille tres-adinirzble Les vertex. pour le mal des yeux, 4 raifoa dequoy quel- ques-vns Pappellent Pame des yeux. Lesnems. — La Seur de PEuphraife , que les Latins ap- cllent Euphrafia,ies Grecs iugzecudnles alle- Les verte. mands augenthroft,porte la marque & figna- ture de tous les vices des yeux: aufli diftillée, elle y fert grandement., Lesnomms. " La camomille,que les Latins appellent an- themis ou camomillajles Grecs nevesunnorles Iraliens camomilla, les Efpagnols mauzarilla, Tes allemands camillen,les Flamas roomfche, Les vertus. les arabes debauigi. ~ Lesnoms, — Lecaltha,en Francois pas Pathe, en Iralien farferellales Grecs ctzscs, les allemands rol, chuab,auec le hieracium,en Grec igduor » du- Les versies. quel le faulcon fe fect pour chaffer Pheberu- de des yeux de fes petits , font aufli grande- ment DES PLANTES. 3 ment propres pour le mal des yeus. L’Argemonc que les Latins appellent arge- Les zoms, mine, ou argemonia , les Grecs py eusin. L’Anemone que les Latins appellent Ane~ Les noms, ménc ou herba venti , les Grecs diqpara les Arabes iakaiak. Le petit geneft , que les Latins appellent Zes xomes, flos tinétorius,ou after atticus, les Allemands gil bluom,ou ftreich. La Scabicwle,que les Latins appellenc fca- Les noms biofa, les Allemands apoftenkraut , font des herbes fort propres auffi pour lincommodité Les vevtves, des yeux. La fleur de Pargentine, que les Latins ap~ Les noms, pellent potentilla, les Allemands geuferich, repreente la paupiere des yeux : & diftillée Les vertvs, eft vn fingulier remede pour le mal des yeux. La pierce appellee Belloculus , laquelle a Xe nom, comme vne paupiere ronde & noire , portée entre les mains efclaircic & conforte la veut. Zaverts. Du mez. La mente famage,que les Latins appellent Zes zome, mentafirum les Grecs iovoruG» dye, les Ics Iraliens mentaftro, les allemands vuilder balfam, Zentens Vaquatique , porte les fueil~ les velués femblables au nez , & la Acur d'vne couleur rouge blanchaftre:l’extrai& de laquelle fert grandement pour ceux qui ont Les vertss, perdu Podorat. Des Gencives. La petize Toubarbe,que les Latins appellerie Lesnome, Ccé 3 fedum 38 DELASIGNATVRE fedum minus, les Grees deiGusy alizey , les Tras liens femperuiuo , les sllemands haufzuurtz, Jes arabes Beiabalalen , eft adherant aux mu railles,& 2 la ignature des genciues , a raifon Zes vertus. dequoy le fuc retié fert grandement au mal gui farnient aux genciues, Des dents. Eesnoms, Ex la infquiame que les Latins appellent hyofciamus, les Grecs dcoxtauG, les Italicns iufquiamo , les Efpagnols velenho , les alle- mands bilfaukraur, les arabes bengi:le rece- pracle ou fil porte la figure des dents mache- lieres, duquel e tive vn buille ov iiqueur, le~ quel mis en decoétion auec le Perficaire, que les Latins appellent Perficaria, les allemands » Les verties, Perfichkrattt , & le vinaigre , puis. mis chaud contre les dents,appaife incontinent les dou- deurs. On fe peut encor feruir de Ia racine de la iufquiame,en tirant le fue au preffoir , Sc puis le mefler comme deffus. Eesioms. — Les pommes de !’acinus,ou epipetron, que ies Grecs appellent aee@ les Frangois pom- macs d’Adam,reprefentent les dents: aufli leur Les vertws. decoétion fect & proffite de beaucoup pour les Paffermir , & ofter le villenic chancreufe, qui sengendre autour d'icelles. Lesaumt, ” Les noyanx du pin que les Latins appellent pinus,les Grecs mvurlesItaliens &: pegnols pino,les allemands hartz baum , les anglois- pine tre,les arabes fenabar, les Flamands pi- nap DES PLANTES. 35 nap pelboom, les Bohemiens borounié 5 ont aufli quanti eux la fignature des dents, & de Les verti. faiGles fucilles du pin mifes endecodtion aucc le vinaigre , font les mefmes effects que les fafdites. La dentelée que les Latins appellent den- Les zoms, taria ou dentellaria, les Grecs agua G, y eft aufi tres-bonne,& ceft cefte herbe a laquelle Ianarareavoulu donner parva admirable az- tifice,vne racine toute garnic d’efcailles. Du Confer. Pour lé mal du goufier l'on fai& wit garga~ Les dertis, rifme de Ia pyrolle , que les Latins appellent Leszoms, pyrollajles Allemands vualdmangolr, lequel y eft admirable,comme aufli celuy du vaularia, que les Francois appellent laurier taxa, & du ceruicaria; Let vertis. Du foye. Quant aux fignatures du foyenous les treii- Les atint. tons aux champignons , lefquels croiffent au pied dés bouleaux , que les Latins appellent fungus betulinus, les Italiens fongnio , les Efpagnols hongos cogomelos, les Allemands plfferling , les arabes hatar , le{quels mis en poudre; ont yne particuliete vertu Varrelter Les verti; te fang tant des playes que du nez eftant iet~ tésdeffas, : Vherbe appellée iecoraria 5 adhérante ait Les noms: aiurailles des fontaines a auffi en foy yne pat : Eco 4 stew DELA SIGNATVRE Les verters:ticuliere vertu pour ies affections du foye, Les noins, Le mefme faiét avfli Pherbe appelléc hepa~ tica,ou herba Trinitaris. a Les noms, Los poizes,que les Lacins appeltent pyrum ou pytzsles Italicns pexe, les Efpagnois pyzas, les Allemands pyren, lesFlemands petre, les _ arabes Kemetri, tes Anglois pear , les Bohe- ces hruffky ; portent auffi le fignacure dt Les vertes.boye ; cok pourquoy elles font propres pour les affeétions du foye. Du ceur. Lesnews, — Le citron que les lazins appellent (isria;tes Grres parte pnd ed , les Traliens Cedri & Ci- troni,, les Efpagnois Cedras,, les Allemands Citrinoep ffel,les Flamans Citrotven,les An- Les vertus, giois Cicrontre,reprefente le corurraufli y eft il propre, comme font enfi deux des racines de PAnthora, aatcement a1 ora ,owanti- phora, Icfquelics.reprefentent deux petits cqurs : Pherde eppellée Alleluia porte des Faeilles 4 ia cime, lefquelles on Ie Signature du cur. . ‘ es noms. - - La Meliffe d’Eusope, que les Lazins appel- lent AMelifophylim sles Gzees perce dgea? L tens Cidronciia , fes E 2a, les Arabes Marmacos, porte encot fa fgnarire ex coour:4 raifon dequoy elle y of propre : Lesnoms, — Lagripaure,que les Larins appellent Ca- ad s Aliemands Herrszgfpan,ouHerteg- pers Et Ja Melifle Turquelgue, que Les vert DES TUANTES @ a tins appellent Afollvea, & les Turcas Maflel- La verte, ue,forst encor plantes cordialles. Le Nard, que les Latins appellent Mardis, Les noms. les Gres ré)écc, les Italicns Spegonardo , les Elpagnols Azumbar Efpigalil , les Arsbes cembul , les Mirobalans , que les Arabes ap- pellent Azfar, les Indiens Rezenuale. Les soms, .Les pommes de coings,que les Latins ap~ pellent Adaiz Cydoninm, les Gees pine ti Sener sles Tralicns Melocotogno, les Efpa- gnols Membrilho , les Allemands Kuttenop- Hel, les Flamans Queperrobocim,les Anglois ros yertus, Quinteia, les Arabes Suffargel , portent Ja mefine figure du cocur:& toutes font propres pour iceluy. Des Poulmons. Uy adoux fortes de Pulmonaria , que les U7 Francois appellent herbe aux poulmons , les Allemands Lingenkraut; 'vne adhere ‘aux picrres,ée 'autre aux arbres , mais cela n'im- pos sept, porte,car elles font routes deux fort bonnes pout les affections des poulmons. "Hy ena @vne efpece, laquelle eft parfe- mée de petites taches blanchaftres , laquelle Les verms. n’amoindre vertu que les autres , eftant mile en decoction comme les precedentes. = Des Mammelles. Le miroit des plumes de Ia que du Paon nous en montre la f comme auf da ventre des ferames ; elt pourquoy mifes Le vertas eco 2D een ot GMa i ve Re en poudre & prinies ance le vin , guetitiens Je mal des mammelles. * De Fiel. Laverty. . Pour lapurgation dit Fiel,, il fant prendre Pefcorce verce,qui cheloft la noix que les Lax Les woms. eins appellent luglansles Grecs Kapuer , & en tirer le fac , qui eft de mefme couleur & fe wour quele fiel ; & puis le boire , & Lonen verral’effect. De la razed. Lavotm, Le mal de fatre eft fort bien gnery parla Lecngus, weaye Agripamme que les Latins 2ppelfene Scolopendriuns , & paz Yafplenam ou cetarech, que les Grecs appellent daralucr, les Iraliens appellenc herba. Inodorata,les Efpagnols Do- raditha, les arabes Holofendrinus. Pat le Lingwe coreina eve les Grecs appr Ler at. ter pna.nte, les Francois langnede cerf, les allemands hisizung. Par le lpia que les La~ tins appellent Jupinus ; les Grees Sauce , Jes Iraliens lupino,les Efpagnols cntramocos,les Allemands feigbouein , les Arabes rommus ‘ou tarinus , pourneu quwelles foicnt mifesen Les wertics. dgcoétion & beuts le matin 4 ieuns Du venrriculle, Les nim. Fes feules fueilles da cyclame ou pais 7 pourezat que les Lacins appellent Cyclamenr kes DES ht AN ae Sas fes Grecs exxazsuicr, les Italiens pan porcino, Jes allemands {chuuembrot , les arabes bu- chormarien , font admirables pour le ventri- Les verte: cule, ic dis les feules fucilles , parce que les racines rendent les membres comme paraly~ tiques. 1 an Legingembre que les Latins eppellent zin- 7 oc noms! giber les Grecs GyyiBa.les ie fesEfpagnols gengiure , les allemands ing- her, les arabes zingibel , y eft auffi fort pro- Les vertitts pre. La galange en Latin galanga, en Grec ya~ Les noms, adyya, en Atabe caluegiayen Chinois lauan- don, en Taua laneuaz , eft le ventricule exter- po ne par lequel interne eft conferué. sehetiteens Da nombril. Lvmbilicus veneris que les Grecs appel- Let noms. Jent xervandur, les Italiens ombilico di ven¢- re, les Efpagnols efcudertes , les Tofcans co- pertomole,porte fa fueille ronde, & concaue laquelle imite de pres le nombril craffe & charnu d’vne femme , &¢ de fai& il excite grandement 4 Pamour , felon Diofcoride, Les vertis. d’autant que tous les medecins affeurent que le vray fiege de luxure eft au nombril. Des inteftins. Pour les inreftins on ne treune guere leur Zes xomms. fignature qu’au calamus aromaticus , que les Grecs appellent Kanaues agopecrtmas les ara- : bes 44 DELASIGNATVRE bes caffab. Encore la caffe, que les Latins ap: pellent caffis fiftula, les Grecs naaris utrawe, les Italiens caffia , les Efpagnols canella, les Les vertss, *tlemands coéstim, en la fignature:& raifon dequoy on s’en fert pour purger. De la weffie. Lialchechenge,que les Latins appellent al- Kekengi ; le folane dormitif, que les Latins Les noms. i nomment halicacabus. La veficaire, par les Latins veficaria ,ou Le cor indicum , ou pifum cordatum , porte des s 70% veGes femblables aux humaines , au dedans defquelles fe trettue Paciins enclos , lequel Lescerna,cft admirable pou apeifer & chaifer le cal- cul. Laveficaire sempante, le taphylodendros, Lesnoms, \e baguenaudier,, felon les Latins colutea, & {elon les Grecs waurée. La morelle, en Latin folanum, en Gree agiyyes , en Italien folatro, ca Efpagnol yerua mora, en allemand nacht tchadr, en arabe alhomaleb , ont les mefmes vertus que les fufdites. Les vezi. Des parties honteufes de Lhomme. Laron , felon les Larins acum ow arifarum, Les xoms. felon les Grecs cxérd , felon les Italiens aglio, felon les Elpagnols ayou, les alle- mands kurbloch, en monttre Is figure toute entiere,quelques-vns eftiment quele fatyrion erychreonum ou le fatyrion de Paracelfe.que Jes Grecs appellent cazvuucv , bes Italicns fati- sione DES PLANTES. 45 sione les arabes gait alchaled: ou Ia fer- pentaire, que les Latins appellent dracontium ou dsacunculus , les Grees deaudreuce, foient Ie vray axon, parce queces herbes ont Ia fi- gnature des partios: mais cela n’eft aucune saent : car apres leur maturité ces herbes de~ meuent couchées par terre fi bien que Pon Zor pepe les prendroit pluftoft pour ferpens quepour . Jefdites pexties, Les febues, felon les Latins faba, felon les Le? 70m. Grecs wserace, Ltaliens faua,allemands bouen, Atabes habalce, repre(entent naifuement les parties & principellement le bout, 4 raifon dequoy elles ont cfté'condamnées par Pytha- gocas : la facine des febues fect gtandement Let tertme. pour appaifer Jes inflammations , leiquelles arriuent aux partics. La decodtion faite du corps ou trone de fa cichorée ou endine, que les Latins appellent Let ‘noms, Gichoriam ou intubas ,les Grecs ofje;tes Ita liens & Efpagnols endiuiales ailemands en- diuien, les arabes hundebe, reprefente fa verge: auffi eft-clle extremement bonne pour 7 9 cerryy, ceux qui font maleficiez, ou qui ont Pefguil- 2 letce noiiée , cftant prinfe par le dedans, & mife ev forme de fomentation par le dehors. Le chou concaue dur hieracion , hetbe & poy poms, Yefpreuicr , que les Grecs eppellent iesdus mis en decoétion auec cau commune,& beué tous les iouts tiede,eft vn admirable {pecifi- que pour Pinflaramation & demangeaifon de Les vertws. la verge. pcs pois - ciches que les Latias appellene Les om. pife Hy 46 DELASIGNAZTVYRE Les verti. pila , les Grecs barpus 22S come , $es--alemands erbf, ont quafi la mefme figaature’& vertu, Les fruidts du pin que l’on appellé en Fran- ois pignons , & les piftaches seprefeatent aufli le metme, raifon dequoy mangées cx- citenc a luxure. Les glands que les Latins appellent pro- prement glans , les Grecs @enqmpe,ont la f- Les verte, SnaEate du bout de la verge couuerz parle -” prepuce,aufii excitent 3 luxure. Les noms. Les vertis. Les noms, Des sefticules om genitoires. Les noms, — Parmny le genre des plantes bulbeufes,ton- tes les efpeces de cottillon de chien que les Latins appellent orchis,, les Grees wdzes bpys¢) des Inaliens tefticolo di cane, les Efpagnols coyon di perro,lesA!lemads knabenkraurtes Atabes chaffi alkes,excitét 3 luxure,i caufede Les vertus ta fignature & fimilirude,ils fe peauée refou- dre & corriger I’vn l'autre: car fe plus haut, plus grand, & plus plein excite grandement au fait: mais Ic plus bas, mol,& ridé a vn ef fect tout contraire: car au lien d’efchauffer il sefroidit, merueille de fa @gele dela natures | gouuernante de la generation des hommes, faquelfe nous a voulu manifelter ceft admi- rable chrefor pour l’accroiflement du monde, tant a caufe de fa fignature que de fon odeut, laquelle ne differe en entcune facon 4 celic de ta femence ou {perme visil. Le mefne effect Les noms, fe remonftre af effence du fatyrion , que les Latins appellens fatyrion , les Grecs series es Vertit con~ traire. DES PLANTES. a7 fes Icaliens fatycio ou “atyzione , les arab, chal, artrabeb, galt alchaleb. Pour les hom- Ley geryap, mes froids lefquels ont prefque perdu leur chaleur naturelle , ces racines reflemblent fort aux refticules , quil eft impoflible de les voir fans les cognoiftre tout 3 Vinftane. Le couillon de bouc queles Latins appel~ ys noms, lene tragorchis, les Grecs auflt spapepyse pafle outre : car ne plus ne moins que le bouc eft te plus lusuricux desanimaux, de mefime ce- Zo sertys, fle racine excite mieux a luxure quaucune autre efpece des plantes bulbeufes que ce fois: Le fatyrion rouge quia Y’efcorce de fa raci~ ne souge, & blanche dedans excite aufff 4 Venus, fi on la tient feulement dans la main, Zes versus, & micux encor fi on Ia boit , temoing Lobel apres Diofcoride. La grande {erpentaire que Ics Latins ap- Jene dracunculus maior , ‘les Grecs Sye- Les noms. wrruy y qui‘ ala racine bulbeufe, a la facon A’vn tefticule pring dans du-vin,a les mefmes proptietez, pour ce qu’eft de Venus, que les Les vertis. fafdires. Le pourreau eft tellement femblable ala Zes sxoms. caillette ou ferotum,que mefines i en eft ve-~ nu en prouerbe,aufii excite-il a luxure. Les vertus, Les leurs de coilillon de chien, duquel Les vertus. nous auons defia patlé excitentaufli bien 3 Juxure que les racines & mefmes ils rendent da vigueur & ceux qui Font perdué, Le bolctus ceruinus ala fignature des par- Les noms. es , Celt pourquoy il conforte , non feule~ ment, Les noms, 48 DE LA SIGNATV.RE mont p: iqué tins pat dedans, ains encore applig pat le detsots; & Celt pour ies ‘enflenses deg zelticules ou autres femblabies affections, roms, , be Phallus batauicus, qui croie au siuages Fer Ae 9 mer on Hollande,porte Wentiere Sine ture:car on y void la verge, la couneraure du prepuce , & I2 bource des genitoires : elt Les vertus. pourquoy ilelt tres-propre pour les maux qui viennent en ces parties. Les nows, Les grumes du raifin du bafilic feunage, gue les latins nommér acinas,lesGrees duane, pereny, Ot 2 fignature du foxe mafculin & ferainin, ee Araifon dequoy les ancicns diforent que fans x Biecio Ceres & Bacchus Venus eftoit froide. friget Venus. Los wertiss, De la matrice (> du wentre, Lesnoms. La faccafine,que les Jatins appeltenr arifto- lochia rotunda, les Grecs duscncpsie, les al lemands hoirnurtz, les arabes zaraund maf- Le:vereas. mocta,i'entends la femelle,imite de fort pres te ventse dé la forme : 2, reifon dequoy- elle "fort grandement pour ixdeliucance des ferr~ mes. : Les noms, | Les pois aufli defquels nous aons parle’ Gignature desparties virilles. oS Le boulean on bes,que les latins appellent tula, les Grecs cupid, ics Italiens.bertola, ceux de Trentc bedolio , les allemands Bir- chenbaum , les Bohemes briza, avne efcorce Es interieure vertéylequelle poste tout 4 ie la fignature de lamatrice auec fes petices veines fanguines,2 raifon dequoy mife en decoction fert, Les noms. 44 DES PLANTES: 45 fert grandement pour la purgation de [a an: wice, : ae Le faunicr ou fauinier,que les latins appel~ Les noms. Tent fabinales Grecs Bpatbus ou BepuBacysles Ita- nn. Liens fabina aucc les Efpagnols; les allemands. febenbaum,les Flamands fauelboon. ; les glois fauintre,les arabes abhel, les Bohemiés. Klaffterska cunogka , porte Ja fignature des Les verti, yeines de la matrice’, raifon dequoy il dif fout le tartredans les veines des femmes. - Lapomme de grenade queles latins appel- Jent malusn punicum , les Grecs pose! OU Poe's: les Ttaliens melagrano , les-Efpagnols grena- das, les allemands granotocpffel,les anglois pomaranat rrce,les arabes kuman-ou rumans. gonftre fort bien comment eft - ce-que en fant fort de la marrice: car’cefte pomne ear: : mente, s’ouure au moindre ventelet, ou mau~ : uuais temps; & éftalle fon fruit qu’elt dedans, D267. le mefme fait enfant: car la matrice s’ouure de mefine fagon que Pefcorce dela grenade. Le pain:de pourceau chez les latins cycla~ Les nom minus, chez.les.Grecs xvzrapares,chez les Iza- liens cyclamino,chez les allemands erduurrz, & feamenbrot , chez les arabes bachorma- . : rien,auce fa racine bulbeufe reflerable tour 3 Les vert. faidt le ventre de la fernme, 4 raifon dequoy:- Theophrafte , die qu'il excite grandement 4 Famowr, 0. ay A Lherbe appellée leontopetalon par les tins, qui veut qutant i.dire que fucilles de ~ lyon en Frangois, en Grec xewremtrancy y ala racine bulbeufe & velué , Jaquelle monftre : “ Ddd tout Lesnoms, tp. Lessons. go DE LA SIGNATVRE tout 2 fait les parties d’vne ferme a-laquelie Ees vertzg, te poil commence feulement 4 venir : auf * porrée elfé excite grandement 4 luxure. Lesnoms, — Wefcorce de la mufcade, ot felon les latins macis,reptefeite fort propos la matrice par Les verte fa fignature : cat elle enicloft le noix de mef * mie que La mdttice feix Pembryon:* » a woo pte r Des reites. Lanons, “Unes'elt enicore'trewvé auctine plante qui Z aye:porté le Ggrarure des teins, que te pour- pier’ que jes Jatins appellenr porrulaca, les Grees' did ayy , les Fraliens porcelachia, les Efpagniols verdolagas,les ‘Alle mands buctzel-. Les vertws. kraut , les’ Arabes batzleanclyis : aftr fert-it pone le tafeaifchiflement diiceux. : Lesneme, ~Les lys-Peltang , que les iatins appelléne- vv Lamymphea jles Grecs supaixcs les Blpagnols hijos dél'rio ; ies Aliertgnds' yeeyfecheblao- met; les Arabes ninofai’s porte la fignarure Les vertu, de Vaxsiere~ faix des femmes : 3 raifon de~ quoy ii lefeir fortir auec wni-grasid conten~ tement.” . fi : De Lefpine du dos, ' Ee Le prefle , félos les ferns eqniferam, tes fittite e coda ticausllo, Efpagnal coda di mie la, Grec inmeops , Allethand r6ffzchusantz, : Arabe DES PLANT ES, st Arabe dheuben , alchail, on dembalchil , en porte fa vraye fignature: carla tige fe deméte tour de mefme, eft faidte & petites pieces, comme l'efpine: auffi eft-elle bonne pour le imal des reins, ee La feugiere , que les latins appellent filix, Les noms. les Grecs ariué ow aréjuer , les Ttaliens felce, : fes Efpagnols heleco yerua, les Allemands wvaldefarn, les Atabes’ Garax ( eftant dela femelle ) parte vrayement Ia fignature de Pefpine du dos : auffi mife en decoétion auce vin & can, cft yn tres-excellent remede pour 7 6, oerpey ies dowctts der eeing, & fon continet den" faire on@ion quelque temps, la preuuc én donnera affeure tefmoignage. : Les verte, “Des grands os, ' = L’hetbe appellée en Frehgois grace de Les sems. Dieu , en latin gratia Dei , en Italien fanca cauallo,reprefente naifuement les os, 8 pout Fos erty, cefte canfe.Von sen fert en poudre pour fa : fradture desos:."" - ‘Loffifanix'ot: pierre fablonnente , laquelle #7 fe trewue proche:de'Spire , fait des miracles pour racormoder les‘os rompus,& fon effet procede de Ii fignature. Des nerfs ew eines, Les vertus, Le platain, felon les latins plantego & arno- Les noms. | gloffon,les Grecs Pappellent anf dpdyawarcry les Inaliens Piantagine, les efpagnols lan- Ddd 2 ten,

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