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Hespress Français – Actualités du Maroc
Economie
La BAD reçoit une note de AA pour sa première émission de capital hybride
MAP
vendredi 28 juillet 2023 - 06:18
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a reçu une reconnaissance
mondiale pour sa première émission de capital hybride, positionnant la Banque comme
un pionnier du financement durable innovant.
S&P Global Ratings a attribué la note AA à la première transaction, la note la plus

élevée pour un capital hybride, indique la BAD dans un communiqué, ajoutant que
l’émission proposée serait la première jamais réalisée par une banque multilatérale
de développement.
Le capital hybride aura un effet multiplicateur sur le financement de la Banque et

permettra l’émission d’obligations vertes, sociales et durables supplémentaires
pour financer des projets ciblant certains des défis de développement les plus
critiques du continent, notamment la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et aux
services de santé, ainsi que les changements climatiques.
Selon le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, les banques

multilatérales de développement mondiales et régionales sont appelées à modifier
leurs modèles d’entreprise pour mobiliser davantage de financements à grande
échelle, afin de lutter contre les changements climatiques et d’accélérer le
développement.
«La Banque africaine de développement est pionnière en matière d’innovations

financières. Notre décision d’émettre du capital hybride nous permettra de
mobiliser davantage de financements sur les marchés de capitaux afin de renforcer
l’accélération de la croissance et du développement de l’Afrique», a déclaré M.
Adesina.
Selon S&P, «la Banque africaine de développement serait, à notre connaissance, la

première institution multilatérale de financement à incorporer du capital hybride
dans sa structure de capital».
L’initiative de la Banque en matière de capital hybride a attiré l’attention du

monde entier, notamment celle du groupe d’experts du G20 sur l’adéquation des fonds
propres, qui a recommandé que d’autres banques multilatérales de développement
explorent également les instruments de capital hybride.
Le capital hybride est une combinaison de dette et de capitaux propres, qui

complète plutôt qu’elle ne remplace ces deux sources de financement. Il s’agit d’un
instrument de financement bien établi, largement utilisé par les entreprises, les
institutions financières, les compagnies d’assurance et les agences, mais qui n’a
pas encore été utilisé par les banques multilatérales de développement.
BAD Banque Africaine de Développement

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Voitures électriques : Voie dégagée entre le Maroc et Israël
Mohamed Jaouad EL KANABI
Les accords et partenariats conclus par le Maroc avec un ensemble d’acteurs
économiques internationaux dans le domaine de la fabrication de voitures
électriques et de leurs composants vont bon train. Aussi, c’est dans cet esprit
qu’Israël s’apprête à importer des voitures électriques fabriquées au Maroc.
Ces accords et partenariats, renforcent, la position du Royaume en tant que

pionnier des transports verts et centre de fabrication de voitures écologiques du
continent africain et commencent à attirer un groupe de pays, comme par exemple
Israël, qui cherche à importer ce type de voitures du Maroc. A cet égard, le
journal israélien « Globes », spécialisé dans les affaires économiques, a indiqué
que le Maroc est devenu une base développée pour la production de voitures
destinées à l’exportation vers l’Europe.
Le Royaume attire en effet, d’énormes investissements étrangers en ce sens. La

production, de voitures électriques ainsi que leurs batteries, va en
s’intensifiant, notamment dans ce domaine précis de l’industrie d’automobiles dont
la production nationale a dépassé les 472 000 unités l’an dernier. Ce sont,
d’ailleurs ces indicateurs et facteurs qui ont convaincu Israël et ne l’ont pas
laissé indifférent à vouloir conclure un accord de libre-échange avec le Royaume
avec l’option ou l’intention de supprimer les droits de douane à l’importation des
voitures électriques et des batteries, pour un volume estimé à 7 %.
Il se dit même, histoire de renforcer la coopération commerciale bilatérale et les

investissements conjoints, que des négociations sérieuses pour un accord de libre-
échange entre le Maroc et Israël entamées il y a de cela près d’un mois sont en
cours d’aboutir. Aussi, a-t-il été rapporté qu’un certain nombre d’acteurs du
secteur de la commercialisation automobile en Israël ont récemment tenu des
réunions avec des responsables gouvernementaux et des hommes d’affaires marocains
afin de discuter de la question de l’exportation de voitures fabriquées au Maroc
vers l’État hébreu.
L’ancien chef du bureau de liaison israélien à Rabat, Shai Cohen, avait déclaré,
lors d’une conférence de presse le mois dernier, en marge de la célébration de
l’anniversaire de « la fondation d’Israël », que son pays « souhaitait vivement
signer un accord de libre-échange accord avec le Maroc » l’espoir étant à ce “qu’il
y parvienne en premier avec le plus grand port d’Afrique, Tanger Med “.
Cela dit, le journal israélien a rapporté que « l’exportation de voitures

fabriquées localement vers Israël reste cependant limitée, tout comme elle est
confinée aux voitures commerciales« , notant que « le gouvernement marocain a
commencé l’année dernière à mettre en œuvre un plan visant à transformer le pays en
une base pour le la production de voitures électriques et l’exportation de
batteries pour ces voitures« . Ce qui porte déjà ses fruits et incite l’attirance
des investisseurs vers le Royaume dans ce domaine.
C’est ainsi que le groupe « Renault » avait annoncé, en mars de cette année, son
intention « d’implanter une nouvelle ligne au Maroc pour produire un nouveau
véhicule qui sera la première voiture hybride produite dans le Royaume« , à rouler
en Israël l’an prochain.
Le groupe Stelantis qui fait état d’énormes investissements pour augmenter sa

capacité de production au Maroc à environ 400.000 voitures par an n’est pas en
reste. Le groupe a l’intention de produire de petites voitures électriques du type
« Fiat Topolino », qui devraient également être exportées vers Israël.
Des autres groupes et entreprises qui ont annoncé leur volonté d’investir dans le
Royaume, on citera « Gushen Hai ». Tech, le leader sino-européen du secteur des
batteries au lithium. Il a en effet annoncé un projet de construction d’une usine
de batteries de voitures électriques et de systèmes de stockage d’énergie à
Bouknadel, avec une valeur d’investissement d’environ 65 milliards de dirhams.
Il est à noter que le Maroc s’est récemment engagé à créer un climat attractif pour
les investisseurs dans le secteur des industries propres, dans le cadre de son pari
sur la transition vers une économie verte. Aussi, il est tout à fait naturel qu’il
adopte des technologies propres dans le domaine des transports.
On n’occultera nullement dans ce jargon des voitures électriques et composantes,
Atlas e-Mobility Group, une jeune société technologique anglo-marocaine (basée à
Londres) qui vient de signer en tant que concepteur et producteur de batteries
électriques, un protocole d’accord avec BG Motors, un gros importateur,
distributeur et détaillant de véhicules en Israël. Ça roule, la voie est dégagée
entre Israël le Maroc.
Israel Maroc Voitures

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Les opinions exprimées dans les commentaires sont celles des propriétaires et non
l'opinion Hespress
thierry
Les lecteurs vont finir par croire que Renault , Peugeot Citroën ne sont plus des
marques Européennes ………… lol
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Forage de SDX ENERGY dans le Gharb
Zaina Jnina
La société britannique SDX Energy a annoncé, ce jeudi, avoir obtenu un financement

pour développer sa production de gaz au Maroc d’une valeur de 3,25 millions de
dollars, lui permettant d’étendre le champs de ses activités au Royaume.
La compagnie pétrolière et gazière a ainsi fait savoir qu’elle a obtenu accord de

prêt convertible syndiqué avec Aleph Finance Ltd d’un montant pouvant aller jusqu’à
3,25 millions de dollars, dont une somme initiale de 2 millions de dollars a été
débloquée et sera immédiatement utilisée pour réduire la dette envers la Banque
européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Il servira également de moyen de paiement des prestataires de services essentiels

afin d’accélérer la campagne de forage au Maroc, et pour des besoins généraux de
l’entreprise, indique la même source.
De même, précise la compagnie, ce prêt convertible permettra à la société de faire

avancer ses activités en direction d’une stratégie de transition énergétique, tout
en poursuivant le processus de vente de ses actifs égyptiens dans le but de créer
de la valeur pour les actionnaires.
Il convient de noter que financement syndiqué est non garanti, convertible à tout
moment à la discrétion des prêteurs individuels et remboursable 364 jours après le
premier décaissement du Prêt Convertible.
A cet égard, Daniel Gould, directeur général de la compagnie britannique, a

indiqué: « Notre vision pour SDX est de devenir le principal fournisseur d’énergie
au Maroc, en proposant des solutions combinées de gaz et d’énergies renouvelables à
notre clientèle actuelle et en expansion« .
« SDX est idéalement placé pour exploiter sa longue présence et son infrastructure
au Maroc afin de concrétiser cette vision. Pour y parvenir, l’entreprise accédera à
un marché financier plus large pour les projets d’énergies renouvelables, qui
pourront être financés de manière autonome« , a-t-il ajouté.
Rappelons que SDX avait renégocié le mois dernier un contrat de vente de gaz au
Maroc en collaboration avec l’Office national des hydrocarbures et des mines
(ONHYM), lui permettant d’étendre ses activités d’exploration et de production de
gaz dans le Royaume. En ce sens, une autorisation pour le début d’une campagne de
forage estivale a été déjà accordée.
Par ailleurs, la compagnie considère le Maroc comme étant « l’un des meilleurs
régimes fiscaux du secteur et que le marché du gaz est largement sous-desservi par
la production nationale« . En outre, ce nouvel accord, entré en vigueur le 1er mai,
garantit un prix du gaz plus élevé pour les activités de production de SDX Energy
au Maroc.
Financement Maroc Production de gaz SDX Energy

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Rapport : Plus de 18,9 millions de cartes bancaires en circulation au Maroc en 2022
Rapport : Plus de 18,9 millions de cartes bancaires en circulation au Maroc en 2022
Hespress FR
La 19e édition du « Rapport annuel sur la supervision bancaire » pour l’année 2022
a été récemment publiée, apportant des données capitales qui ne passent pas
inaperçues auprès des acteurs économiques du royaume. Cette étude met en lumière
l’accroissement continu du nombre de cartes bancaires en circulation sur le marché
national. Il est donc indéniable que l’utilisation des cartes bancaires, en
particulier celles dédiées aux retraits d’argent liquide (cash), est en nette
progression, comme l’a souligné à maintes reprises le Wali de Bank Al-Maghrib
(BAM), Abdellatif Jouahri, lors de ses interventions médiatiques.
Selon les données émanant du rapport publié par Bank Al-Maghrib en début de
semaine, relayées par Hespress, le nombre de cartes bancaires en circulation au
Maroc a atteint la barre des 18,9 millions à la fin de l’année 2022, enregistrant
ainsi une augmentation significative de 5,4 %.
Malgré les efforts entrepris par la Banque centrale ces dernières années pour «
ralentir le rythme des transactions en espèces« , particulièrement suite à la
conjoncture de la pandémie de la Covid-19 qui a engendré une forte hausse des
transactions en espèces entre les Marocains, les statistiques les plus récentes
confirment une augmentation du nombre de cartes bancaires en circulation, passant
de 16,2 millions en 2019 à 17,9 millions à la fin de l’année 2021.
En analysant les activités des institutions de crédit et des organismes surveillés

par Bank Al-Maghrib, le rapport révèle que la majorité de ces cartes continuent
d’être utilisées pour des « opérations de retrait en espèces« , représentant 88 %
de l’ensemble des transactions en 2022, comparé à près de 89 % en 2021.
En parallèle, le rapport met en évidence une augmentation constante du nombre de

comptes bancaires ouverts dans les différentes banques, avec un total de 33,9
millions de comptes en fin d’année 2022, soit une croissance de 8,4 % par rapport à
4,6 % en 2021, équivalent à 2,6 millions de comptes supplémentaires.
Quant aux chiffres liés au genre, le rapport indique qu’à la fin de l’année 2022,
on comptait 8,8 millions d’hommes disposant d’au moins un compte bancaire, tandis
que ce chiffre était de 5,7 millions pour les femmes à la même période.
BAM CARTE BANCAIRE Cash Rapport

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Economie
Zineb Jazouli (Stagiaire)
Une ligne aérienne directe reliant Essaouira à Tel Aviv va bientôt voir le jour.
Opéré par la compagnie Arkia, ce nouveau partenariat constitue un jalon important
dans les relations entre les deux pays et une progression pour le tourisme et les
relations économiques.
L’Office national marocain du tourisme (ONMT) et la compagnie aérienne Arkia vont

signer, vendredi 28 juillet, un accord de partenariat pour le lancement de la ligne
directe Tel Aviv-Essaouira. Cette nouvelle liaison compte renforcer les échanges
touristiques entre le Maroc et Israël en favorisant une connectivité aérienne
accrue et en incitant les deux pays à de nouvelles perspectives dans l’industrie du
voyage, tout en consolidant les liens culturels et commerciaux entre les deux
peuples.
Selon les données publiées par l’Observatoire du tourisme, le Maroc a connu une
forte augmentation du nombre de touristes israéliens au cours du premier semestre
de 2023. Ce nombre est passé de 15.619 au cours du premier semestre 2019 à 38.456
sur la même période en 2023, soit une augmentation de 146%.
La tendance est clairement justifiée : les statistiques révèlent une progression de

96% des arrivées en juin 2023 par rapport à la même période en 2019.
Plus de 5.671 touristes israéliens ont visité le Royaume pour le seul mois de juin
dernier, une autre confirmation du renforcement des relations bilatérales. De plus,
Les formalités de voyage simplifiées, avec l’introduction du visa électronique, ont
également joué un rôle clé dans l’attrait croissant du Maroc auprès des touristes
israéliens. Sur les 150.000 visas électroniques (eVisas) validés par le Maroc, 55%
ont été demandés par des Israéliens.
Les touristes marocains s’intéressent, à leur tour, à Israël. Selon la dernière

newsletter du think tank américain The Abraham Accords Peace Institute (AAPI),
quelque 1.800 d’entre eux ont visité l’Etat hébreu au cours des cinq premiers mois
de 2023, dont près de 300 en mai, soit une augmentation de 80% par rapport à la
même période en 2022.
La croissance du tourisme israélien au Maroc est soutenue par le rétablissement fin

2020 des relations entre les deux pays, et au renforcement de leurs liens
diplomatiques. Une autre dimension importante de l’essor du tourisme israélien au
Maroc réside dans les liens culturels profonds entre les ressortissants israéliens
d’origine marocaine et le Royaume. Ces derniers gardent en effet un réel
attachement à leur pays d’origine, préservant leurs traditions, leur langue et leur
héritage culturel.
Israel Liaison aérienne Ligne aérienne Maroc

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