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Chanson Douce s'intéresse à la figure importante de la mère et à la notion de

maternité en général. Le titre y réfère, renvoyant à la berceuse chantée à l'enfant par


sa mère.
Auteur : Leïla Slimani
Nombre de pages : 227
Date de parution : 18 août 2016
Genre : roman

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18693670.html

Chanson douce sur CANAL+ : l'histoire vraie sordide qui a inspiré le film avec
Karin Viard

Porté par Karin Viard, Leïla Bekhti et Antoine Reinartz, "Chanson douce"
est diffusé sur CANAL+. Pour l'occasion, retour sur le terrifiant fait divers
qui a inspiré le roman dont le film est adapté.

Sorti fin 2019, Chanson douce voit Paul et Myriam, un jeune couple
parisien, engager une nounou expérimentée pour s'occuper de ses enfants.
Si cette dernière se montre, dans un premier temps, dévouée et
consciencieuse, ses réactions deviennent petit à petit de plus en plus
inquiétantes... Ce drame intense, réalisé par Lucie Borleteau, est adapté du
best-seller du même nom de Leïla Slimani (prix Goncourt 2016). Pour écrire
ce livre, la romancière a puisé son inspiration dans un fait divers des plus
glaçants.

En 2012, dans un appartement bourgeois de Manhattan, deux enfants sont


retrouvés morts dans la salle de bains, poignardés à plusieurs reprises par
leur nourrice Yoselyn Ortega. Celle-ci, qui travaille pour leurs parents
depuis deux ans, tente ensuite de se suicider en se tranchant la gorge,
mais survit. C'est la mère, rentrant de la danse avec son troisième enfant,
qui découvre la scène. Le père est quant à lui informé de la tragédie par la
police à l'aéroport, au retour d'un déplacement professionnel.

Lors du procès de Yoselyn Ortega, qui dure six semaines, ses avocats
plaident la folie, ce qui n'empêche pas le jury de la condamner à la prison à
vie sans possibilité de libération conditionnelle. Les procureurs insistent sur
la froideur de la criminelle et sa volonté de tuer. Les raisons poussant
Yoselyn Ortega à commettre cet acte demeurent floues, même si plusieurs
pistes sont évoquées : sa relation conflictuelle avec son fils, ses problèmes
d'argent ou encore sa jalousie à l'égard du couple.

Notons également que Leïla Slimani a en tête un autre fait divers lorsqu'elle
écrit "Chanson douce" : en 1997, Louise Woodward, une jeune fille au pair,
est arrêtée pour avoir secoué un bébé dans la famille américaine chez qui
elle travaille. Au procès, son avocat met en cause l'absentéisme de la
mère, occasionnant un vaste débat sur la responsabilité parentale... La
romancière a par ailleurs appelé le personnage de Karin Viard Louise en
rapport avec la protagoniste de cette affaire.

Pourquoi lire chanson douce de Leïla Slimani ?

On est bien loin d'une chanson douce, c'est un véritable drame psychologique. Le
côté obscur de Louise se dévoile peu à peu. Ce qui dérange c'est que ce récit est
très réaliste. Leila Slimani aborde la parentalité, la dualité entre les contraintes liées
à la réussite professionnelle et le rôle de parents.

La rédaction l'a lu

Cet ouvrage est recommandé par Bernard Lehut (RTL) notre critique invité

Lire l’interview « Quelle lectrice êtes-vous Leïla Slimani ? »

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Le Publieur

La solution éditoriale
Les internautes l'ont lu
nuit blanche
Une chanson angoissante…

Dès le départ nous sommes fixés : Cette histoire commence et finit par un terrible
drame. La mort des deux enfants, Mila et Adam, tués par leur nounou qui a tenté
ensuite de se suicider … sans y arriver…

Il me semble que quand je vous dit ça j’ai l’impression de spoiler… Mais non en fait,
car l’auteur s’ingénie à reconstituer la trame de cette terrible tragédie en remontant le
cours de choses.

On sait ce qui est arrivé, mais on ne sait pas pourquoi, et l’auteur va donc tout au
long de ce livre nous faire « comprendre » où du moins tenter de le faire grâce à un
portrait psychologique de Louise, la nounou.

« Une chanson douce que me chantait ma maman… » gloups, on est bien loin de
cette comptine dans cette histoire même si au départ tout semble absolument parfait
pour le couple Myriam et Paul qui a trouvé la perle rare en la personne de Louise.

Leïla Slimani dresse non seulement le portrait de cette femme mais aussi de ce
couple.
Les liens qui se tissent dans cette relation qui deviennent très étroits. Des liens de
dépendances dans un sens comme dans un autre.

La vie de Louise se résume à son métier, sa vie privée est inexistante, ses attaches
familiales perdues ou sommaires, ses amis peu nombreux …

Ce livre se lit très vite, il nous ferre dès le départ, nous lecteur, car nous avons
besoin de comprendre ou du moins d’expliquer.
On n’a pas vraiment de réponse claire mais on a ce sentiment puissant qui nous
assaille d’une vie triste et sans liens. On ressent cette frustration, cette angoisse que
ressent Louise.

Ce roman distille ce mal être jusqu’au point de rupture… Une angoisse sourde
monte, tout va crescendo … D’autant plus que l’on sait que le drame ne sera pas
évité.

Attention : je déconseille ce livre aux mamans et aux papas en quête de nounou !


Moi qui n’ai pas d’enfant ça m’a angoissé …

Une lecture prenante qui décortique très bien


la psychologie de ces personnages.
Une lecture qui a laissé en moi un sentiment de malaise …
Une lecture qui marque durablement !

Il y a quelques années, j’avais lu, dans un magazine, un terrible fait divers : dans un quartier
huppé de New-York, une nourrice avait assassiné les deux enfants qu’elle gardait alors qu’ils
prenaient leur bain. Terrifiant. Quelques photos de cette femme tenant dans ses bras les
deux enfants au visage flouté illustraient l’article. Et je me souviens précisément ce qui avait
particulièrement retenu mon attention : des photos de vacances, suggérant une certaine
proximité voire intimité entre la nourrice et la famille. Comment était-ce possible d’en arriver
là ? Je ne comprenais pas. Dans le livre de Leïla Slimani, la mère s’appelle Myriam. Elle a
fait des études de droit mais finalement n’a jamais exercé : elle s’est rapidement trouvée
enceinte de Mila puis d’Adam. Si elle a adoré ses premiers mois « cocooning » auprès de
ses enfants, consacrant tous ses jours et toutes ses nuits à sa progéniture, elle a senti très
vite qu’elle avait besoin de passer à autre chose. « Ils me dévorent vivante », se plaignait
parfois celle qui avait fini par éprouver une joie extrême dans le vol de petites bricoles sans
valeur au Monop’ du coin ! (Comme quoi, la folie ne guette pas que certains…) Myriam a fait
des études brillantes, elle a envie d’exercer et de retrouver une certaine forme de liberté. La
rencontre d’un ancien condisciple travaillant dans un cabinet d’avocats va lui ouvrir des
perspectives : elle va pouvoir prendre une activité et cesser de se mettre entre parenthèses.
Son mari étant de son côté fort occupé par son travail, trouver une nourrice va très vite leur
sembler la seule solution possible. Ils ne veulent pas d’une nounou ayant encore des enfants
en bas âge : elle doit être disponible. Une nourrice maghrébine qui se mettrait à parler arabe
avec Myriam, risquant par là même de créer une complicité au nom de « la solidarité
d’immigrés », ne serait pas non plus souhaitable : chacun à sa place. Leurs désirs étant
posés, ils cherchent. Pas facile de trouver de nos jours une nourrice disponible à Paris !
Puis, Louise se présente avec son petit chignon et son col Claudine. Très « propre sur elle ».
Son mari est mort, sa fille de vingt ans partie : parfait, se disent les parents. C’est celle qu’il
nous faut : « Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner
les abysses. » Louise est la nourrice idéale : elle aime les enfants, joue de bon cœur avec
eux, raconte mille histoires, est une cuisinière hors pair, nettoie la maison du sol au plafond.
Discrète, efficace, économe, docile, elle devient très vite indispensable… au grand bonheur
des parents qui en profitent pour s’adonner corps et âme à leur activité, pour sortir le soir
avec un brin de culpabilité vite noyé par quelques verres de vin et des fous rire. Louise «
assure » : elle est là de plus en plus tôt, repart de plus en plus tard. « La nounou est comme
ces silhouettes qui, au théâtre, déplacent dans le noir le décor sur la scène. Elles soulèvent
un divan, poussent d’une main une colonne en carton, un pan de mur. Louise s’agite en
coulisses, discrète et puissante. C’est elle qui tient les fils transparents sans lesquels la
magie ne peut pas advenir. Elle est Vishnou, divinité nourricière, jalouse et protectrice. Elle
est la louve à la mamelle de qui ils viennent boire, la source infaillible de leur bonheur
familial. On la regarde et on ne la voit pas. Elle est une présence intime mais jamais
familière. » Qui est Louise ? Là est la question essentielle de ce roman terrible et fascinant,
de cette tragédie de la vie. Les parents imaginent à peine qu’elle puisse avoir une vie en
dehors de chez eux et sont très étonnés de la surprendre un jour dans un quartier éloigné du
leur. Ils sont aussi surpris de prendre conscience soudain qu’elle peut, elle aussi, tomber
malade (ah, tiens, j’avais oublié qu’elle était un être humain avec un corps !). Louise a
pourtant eu une vie avant et en a encore une le soir lorsqu’elle rentre chez elle dans sa
banlieue terne et sale, dans son meublé impersonnel et froid, enfin, une vie, façon de
parler… Et ce pan de l’histoire qui va se soulever progressivement nous permettra de
comprendre le cheminement terrible de cette femme à travers une vie de privations et de
renoncements, de silences et de souffrances, de sacrifices et de peines, une vie qui l’a
dépossédée de tout, y compris d’elle-même. Finalement, le seul endroit où elle existe
encore, c’est chez Myriam et Paul : là, sa vie a peut-être encore un sens, elle se sent chez
elle, faisant partie de la famille : « Elle a l’intime conviction à présent, la conviction brûlante
et douloureuse que son bonheur leur appartient. Qu’elle est à eux et qu’ils sont à elle. »
D’ailleurs, Myriam le lui a dit : « Vous faites partie de la famille. » Mais les tensions, les
incompréhensions, les non-dits s’accumulent chaque jour et les enfants grandissent… Il
arrivera un temps où ils n’auront plus besoin d’elle… Non, Louise n’est pas un monstre mais
une femme ordinaire que la vie a ravagée, a usée jusqu’à la corde, la vidant de son être, la
réduisant à un corps sec et une âme en miettes. Oui, elle aimait les enfants qu’elle a tués,
oui elle a sombré lentement. Une chute de chaque jour : toujours un peu plus bas, toujours
un peu plus vite. Un siphon qui l’entraîne vers le fond. Et ce que j’ai trouvé absolument
remarquable dans ce roman, c’est la façon dont l’auteur nous donne à voir cette lente
noyade, cette agonie quotidienne, cet enfoncement inexorable dans les sables mouvants de
la détresse, de la solitude et de la folie jusqu’à l’acte final. Ce roman pose la question de la
responsabilité. Louise est-elle coupable ? A coup sûr, autant victime que coupable ! « Tout le
monde semblait avoir quelque part où aller » remarque Louise observant les gens dans la
rue. Elle, « elle n’a jamais eu de chambre à elle ». Alors, « elle n’a qu’une envie : faire
monde avec eux, trouver sa place, s’y loger, creuser une niche, un terrier, un coin chaud. »
Faire partie de quelque chose, appartenir à quelqu’un. Être, tout simplement. Face à ce mur
qui s’élevait chaque jour devant elle, un mur épais, infranchissable l’empêchant à tout jamais
de rejoindre les autres, ceux qu’elle aimait, elle s’est retournée contre eux et contre elle-
même. Un roman magistral très maîtrisé, une tragédie des temps modernes qui mérite
largement le prix qui lui a été attribué. Franchement, bravo !
Retrouvez Lucia-lilas sur son blog

C’est un récit qui glacera le sang de tous les parents qui ont dû confier leur(s) enfant(s) pour
repartir travailler. Qui d’entre nous avouera combien de fois il n’a pas osé formuler une
critique à l’encontre de l’assistante maternelle par peur de représailles sur ses enfants ? Qui
n’a pas dit « oui bien sûr » en pensant « Ah non » pour la même raison ? Ce récit nous
interpelle à toutes et à tous même si 95 % des nounous sont bien sûr des personnes
responsables, professionnelles et aimantes, il reste toujours au fond de nous parents l’ultime
question : Que se passe t’il une fois la porte refermée ? Tout le monde en prend pour son
grade dans le roman de Leïla Slimani : les parents bobo, carriéristes, un poil surbooké et
bien contents -au départ- que la nounou en fasse bien plus que ce pour quoi elle est recrutée
et la nounou elle même avec son comportement dérangeant qui va crescendo. C’est un
roman sans concession, qui met tout le monde mal à l’aise parce qu’il aborde le complexe de
classe, la faille sociale et le statut de ces femmes qui se dévouent corps et âmes pour des
enfants qui ne leur diront peut être même pas bonjour en les croisant dans la rue. Terrible,
forcément terrible.

coup de coeur
Mon résumé : Les chansons d’enfants s’immiscent l’air de rien dans votre tête.
Sans y prêter attention, vous les entendez une fois, comme un bruit de fond…
et vous les chantonnez sans le vouloir sans y penser, pendant toute la journée
ou plus. Louise, elle est comme une chanson. Depuis la naissance de sa fille,
Myriam, jeune femme parisienne, est mère au foyer. Mais voila, depuis la
naissance de son fils, elle se sent de plus en plus coupée du monde, sans
intérêt…. Elle décide, avec le consentement de son mari, de reprendre son
travail d’avocate. Le jeune couple décide d’’engager une nounou à domicile.
Après un « casting » décevant, ils tombent sur la perle rare. Louise est une
femme discrète et calme. Elle semble efficace et, cerise sur le gâteau, Mila et
Adam ont immédiatement été conquis. Mais pourquoi alors ce drame et un tel
acharnement de violence ? Mon avis : En évacuant dès les premières pages, le
« drame », le grand final, l’auteur rend l’esprit du lecteur disponible. Il n’est
plus tendu vers le « que va-t-il se passer ? » mais vers le « comment en est-on
arrivé là ? A quel moment les choses ont-elles basculé ? » Et à chaque ligne, à
chaque page, on cherche le détail qui a échappé aux parents, le grain de sable
qui a enrayé la machine. J’ai adoré la façon, dont Mme Leïla Slimani nous
plonge dans le quotidien de la famille. Par le biais d’une écriture quasi
chirurgicale, elle nous montre (l’air de rien) que la famille n’est pas aussi « bien
sous tous rapports ». Si le jeune couple apprécie les initiatives de la jeune
femme, sa discrétion, son efficacité et ses attentions (préparer le repas des
parents, faire la vaisselle de la veille…), à aucun moment ils ne s’intéressent
vraiment à elle. Elle a beau en faire de plus en plus, ils ne l’augmentent pas, ne
lui proposent pas de jour de congé supplémentaire. Ils en profitent au
contraire. Pour eux elle devient comme un pot de fleurs. Une fois la porte de
l’appartement fermée, elle n’existe plus. Il faut finalement tourner les pages,
lire entre les lignes, chercher ce qui n’est pas fait par le couple, les attentes de
Louise pour comprendre le drame. Et malgré la fin (ou le début) de l’histoire, je
me suis attachée à cette jeune femme dont la solitude m’a touchée. Et j’ai
détesté le jeune couple avec ses deux enfants qui se croient si supérieur… Je
me suis beaucoup demandé ce que je pensais de ce livre qui m’avait mis un peu
mal à l’aise, et comment j’allais en parler… En rédigeant cet article je
m’aperçois que c’est un COUP DE CŒUR, et qu’il va sûrement me rester dans
un coin de la tête un certain temps !

Paris, de nos jours, Myriam ne supporte plus de rester à la maison pour s’occuper de ses
deux enfants. Lorsque Mila est née, pourtant, il lui a semblé impossible de quitter ce tout
petit bébé, puis Adam est arrivé, et sa carrière d’avocate a été repoussée. Son mari travaille
dans la musique, il n’a pas d’horaires, rentre au milieu de la nuit. C’est tout petit, chez eux,
Myriam étouffe. Ils décident de prendre une nounou à domicile. C’est Louise qu’ils
choisissent. La quarantaine, veuve, frêle et blonde, elle s’impose comme une évidence. Très
vite, elle devient indispensable, s’occupe de tout, cuisine, range, nettoie, et les enfants
l’aiment beaucoup. Idyllique ? Non, forcément, et Leïla Slimani nous l’expose avec un sens
consommé du détail, scrutant le moindre recoin de ces vies qui pourraient être les nôtres.
Elle saisit l’attention du lecteur dès les premières pages et ne l’autorise à la relâcher
qu’après son point final, le bousculant par l’impression de proximité de ce qu’elle décrit. Tout
en nuance et avec une subtile progression dramatique, on en termine glacés. Très fort !

La perle rare
Mais quelle claque ! Le premier chapitre lu dans un roman policier par exemple
, on se dirait « ça commence fort » ! mais dans « La Blanche » de chez
Gallimard, franchement je ne m’attendais pas à recevoir un tel uppercut !
Myriam,qui habite dans les beaux quartiers meurt d’envie de retravailler après
avoir eu deux enfants. Son mari , Paul n’y tient pas tellement, mais c’est avec
beaucoup de soins qu’ils vont choisir la nounou.Les critères sont serrés(pas
trop jeune, pas trop vieille, pas arabe, pour éviter une connivence entre la
mère , originaire du Maroc très certainement, et la nounou). Ils découvrent la
perle rare, Lucie. Au début , tout se passe bien même si ces jeunes parents très
occupés sont parfois débordés par l’emprise de cette femme , ils ne savent pas
, et n’osent pas prendre le recul nécessaire entre employeurs et employée.La
relation entre les deux femmes ,à chaque bout de l’échelle sociale, est
marquée souvent par la jalousie. Et puis , les enfants sont heureux, les amis
s’extasient, le confort moral s’installe et les signes d’instabilité de Lucie passent
inaperçus, et plus tard, peut-être le couple et surtout la mère ne voudra pas les
voir, jusqu’au drame final, horrible, qui est relaté dans le premier chapitre.
Cette chute vertigineuse et fascinante m’a captivée de bout en bout. La
construction du roman est impeccable, l’écriture sans fioritures va droit au but.
Le deuxième roman de L.Slimani sera mis à l’honneur au mois de novembre
c’est certain.

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