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L1 ADA S1 Vol2
L1 ADA S1 Vol2
II Plateaux, rue L40, 01 BP 12159 Abidjan 01, tel. 22422265 / 07231862 /45842102 / 66040081
Fax: 22 42 27 24 / www.iua-ci.org
Volume 2
Les manuels de l’Institut Universitaire
d’Abidjan
Édition 2020-2021
No IUA-2020/ADA/L1/S1
Volume 2
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Les Manuels de l’Institut Universitaire d’Abidjan / 2020-2021
Note introductive
Aka KOUAMÉ
Président de l’Institut Universitaire d’Abidjan
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NOS FORMATIONS
FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUE ET FACULTÉ DES SCIENCES
POLITIQUE ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
DÉPARTEMENT DE DROIT DÉPARTEMENT DES SCIENCES
Droit Privé et Public Ivoirien ÉCONOMIQUES
Droit Privé et Public Français Économie Pure
Économie Monétaire et Bancaire
DÉPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE Stratégies de Développement
Politiques Publiques et Bonne Gouvernance
Affaires Internationales et Diplomatie DÉPARTEMENT D’ADMINISTRATION
DES AFFAIRES
FACULTÉ DES SCIENCES ET Comptabilité
TECHNOLOGIES Finances
DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES ET Marketing
INFORMATIQUE Logistique
Actuariat Gestion des Ressources Humaines
Génie Logiciel
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA
L’INGÉNIERIE COMMUNICATION
Mécanique Énergétique Publicité Marketing
Génie des Procédés Communication Numérique
Génie Civil Communication des Organisations
DÉPARTEMENT DE MUSIQUE
Musique et Musicologie (composition
instrumentale, électro-acoustique)
II Plateaux, 7ème tranche rue L40, Carrefour Cascades, Lot 3016, Illot 251 BIS 01 BP 12159 Abidjan 01 – Tel : 22 42 22 65 / 07 23 18 62 /
www.iua-ci.org / info@iua-ci.org
L’ENVIRONNEMENT D’ETUDES
Services d’accompagnement
La mobilité étrangère et Coopération Internationale
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Département de Mathématiques-Informatique
Manuel de cours de Licence 1 Manuel de cours de Licence 3
Manuel de cours de Licence 2
Mathématiques appliquées Manuel de cours de Master 1
Manuel de cours de Licence 2 Manuel de cours de Master 2
Informatique
Département d’Ingénierie
Manuel de cours de Licence 1
Manuel de cours de Licence 2
Manuel de cours de Licence 3
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Présentation du programme de Licence en Management
SOMMAIRE
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Le Monde des
Affaires
AKATTIA
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Le Monde des Affaires
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SYLLABUS
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Le Monde des Affaires
INTRODUCTION
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Objectifs Spécifiques
définir l’entreprise,
décrire les dimensions de l’entreprise,
expliquer les différentes fonctions de l’entreprise,
expliquer l’approche, économique
définir et expliquer l’approche systémique
décrire les caractéristiques actuelles de l’environnement,
A. L’approche économique
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Le Monde des Affaires
richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette richesse est appelée valeur
ajoutée, elle représente la contribution réelle de l'entreprise à la richesse
nationale (P.I.B.).
1. Définition de l’Entreprise
L’entreprise est une unité économique autonome qui combine des facteurs
de production en vue de produire des biens et services destinés à la vente afin
de réaliser un profit. Il faut distinguer l’entreprise de l’Etablissement qui est
unité technique concrète (usine, bureau…) dépendant d’un groupe ou
ensemble d’entreprises contrôlées par une société mère.
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Apporteurs de capitaux
Dirigeants
Salariés
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Décisions Stratégiques
Ce sont les décisions à long terme (au-delà de 3 ans). Elles engagent
l’entreprise sur son avenir. Elles sont non répétitives, incertaines et parfois
complexes.
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Décisions Tactiques
Leurs effets apparaissent à moyen terme (2 à 3 ans) Ce sont des décisions
de gestion moins complexes, non répétitives, certaines et adaptatives.
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Quelle que soit la nature d’une entreprise, elle ne peut vivre renfermée sur,
elle-même. Son ouverture sur l’extérieur lui permet de se procurer des
capitaux, des
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Considérer l’entreprise comme un système vivant, régulé, finalisé et ouvert sur son
envi rondement permet de porter sur elle un regard plus global. L’approche
systémique met en évidence le fait qu’une entreprise, unité de production et de
répartition, doit aussi s’analyser comme une organisation sociale où se rencontrent
des individus ou groupes, l’organisation. L’entreprise est également un système
politique, lieu de conflits, d’affrontement, d’opposition d’intérêts individuels
collectifs.
La diversité et l’hétérogénéité des situations, toutes les entreprises font face à des
problèmes très semblables, quel que soit leur taille, leur activité ou leur statut ; les
mutations de l’environnement économique, technologique, juridique et social,
l’augmentation accrue de la concurrence, les exigences croissantes des
consommateurs, la maitrise d’un environnement complexe et incertain obligent les
entreprises à repenser leurs modes de fonctionnement de manière radicale
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EXERCICES D’ASSIMILATION
Dossier1 : QCM : L’entreprise et son milieu
Q5 : Le 7 avril 1988, l’organisation mondiale de la santé organise une première journée Laquelle ?
a) Journée contre le SIDA
b) Journée sans voiture
c) Journée sans tabac
d) Journée sans alcool
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INTRDUCTION GENERALE
Objectif Général
Objectifs Spécifiques
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L’exploitant est seul responsable envers les tiers. Il ne faut pas non plus
oublier les entreprises artisanales où l’exploitant a une qualification
professionnelle généralement orientée vers la fabrication ou la réparation.
Dans une telle entreprise le nombre de travailleurs est inférieur à 10.
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Le Monde des Affaires
- Le bénéfice net,
- La valeur ajoutée,
- Le nombre de salariés.
Dans la pratique, les deux derniers critères sont les plus utilisés. La valeur
ajoutée et le nombre de salariés permettent de distinguer les PMI des grandes
entreprises.
a) Les PME-PMI: elles sont parfois vulnérables, car très souvent liées à
leurs dirigeants ou à cause de leur forte spécialisation, elles sont parfois
très dynamiques. Leur gestion est plus souvent patrimoniale.
b) Les grandes entreprises
- Leur degré élevé de diversification,
- Grande puissance financière,
- Une bonne organisation et une bonne rentabilité.
D. LA CLASSIFICATION SELON LE MODE DE PRODUCTION :
Cette classification est de John Woodward et permet d’expliquer de
nombreuses techniques de fonctionnement d’entreprise :
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La situation du patrimoine
Lorsque l’on a des biens personnels à protéger et / ou à transmettre, le choix
de la structure juridique prend toute son importance.
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La gestion de l’entreprise
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EXERCICES D’ASSIMILATION
Exercices / QCM
LA TYPOLOGIE DE L’ENTREPRISE
a) S.A
b) SAS
c) Entreprise individuelle
c) secteur tertiaire
a). Leur taille qui leur permet d’adopter des modes de gestion très réactif
c). Les PME /PMI sont souvent des entreprises franchisées ou sous-traitantes, ce qui est un avantage.
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INTRODUCTION GENERALE
Jusqu’en 1960, les créations d’entreprises n’étaient pas analysées en elles-
mêmes. Il était admis que le savoir entreprendre était l’apanage de riches
héritiers, de travailleurs infatigables bénéficiant de concours heureux de
circonstances.
L’effondrement des empires industriels des années 1970, l’apparition et le
développement de PME très performantes, ont fini par faire percevoir le
savoir entreprendre non plus comme un don ou un héritage, mais plutôt
comme une démarche, une manière d’agir caractérisée par le degré de
maîtrise des techniques les plus élaborées du management moderne.
Ainsi pour Claude Servan Schneider « l’esprit d’entreprise n’est pas
seulement une variante du goût du risque et la capacité d’entreprendre un
trait de la personnalité. Entreprendre de nos jours c’est aussi et
principalement exercer une discipline dont les règles peuvent s’apprendre et
être systématiquement appliquées ».
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De l’idée au projet
Toute bonne idée n’aboutit pas nécessairement à un projet réaliste,
c’est pourquoi avant de déclencher le processus de création d’une entreprise,
il faut procéder à une étude de faisabilité qui peut conduire à modifier, à
affiner ou à abandonner le projet.
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Le dossier financier
Il s’agit de toutes les informations permettant de dégager les besoins
financiers liés au démarrage de l’entreprise. Le montage financier doit
permettre de répondre aux quatre questions suivantes :
Le dossier juridique
Le choix d’une forme juridique (EURL, SNC, SARL, SA) est lourd de
conséquences pour l’entreprise comme pour les dirigeants.
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Les lois sur les sociétés en Côte d’Ivoire permettent aux entreprises de
changer de forme ou de statut social, 5 ans après le choix du premier statut.
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Le profil des dirigeants de ces fonctions doit avoir été rigoureusement défini
et l’étendue de leur responsabilité précisée.
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faut pas s’attendre tout de suite à des profits importants. Mais si les
difficultés persistent, l’entreprise peut tomber en faillite.
Dans la plupart des cas, les causes des difficultés des entreprises, se
retrouvent dans leur environnement (mauvaise conjoncture économique,
manque de débouchés, concurrence). En effet, lorsque l’entreprise est
soumise une forte dépendance ou à une forte concurrence ou encore
lorsqu’elle accroît difficilement ses moyens financières, elle devient
vulnérable et s’expose de fait à la faillite.
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Créer une entreprise n’est pas chose aisée, il faut suffisamment du temps,
d’énergie et surtout des idées. Le créateur doit être crédible, organisé,
puis avoir une démarche claire et compréhensible pour tous.
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Revue étrangères
le dirigeant
capital
management
« Dictionnaire de l’économie et des sciences sociales
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EXERCICES D’ASSIMILATION
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Objectifs spécifiques
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Le contrôle des résultats : les objectifs en matière de gestion sont fixés sur la
base de résultats prévisionnels (escomptés) qui peuvent être qualitatifs,
quantitatifs ou mixtes.
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Conclusion :
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Economie : comment obtenir les ressources au moindre coût par une analyse
avant d’investir et de dépenser
Rendement : Comment exploiter les ressources de la façon la plus adéquate
pour atteindre de plein rendement ?
Efficacité : comment atteindre le mieux les objectifs de l’entreprise ?
Les principales compétences requises pour créer puis développer une
entreprise performante peuvent s’énoncer comme suit :
Un ensemble de connaissance ou savoir, un ensemble de compétences
techniques ou savoir- faire, un ensemble de qualités personnelles personnalité
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le dirigeant
capital
management
« Dictionnaire de l’économie et des sciences sociales
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EXERCICES D’ASSIMILATION
EXERCICES d’application : Questions Réponses
Exercice 1 : Le Profil de l’entrepreneur
1) Que signifie la notion d’entrepreneuriat ?
2) Quel est le profil de l’entrepreneur ?
Exercice 2 : La création d’entreprise
1) Commenter le tableau de la création d’entreprise en France ?
2) Selon vous, quels peuvent être les facteurs contextuels ou personnels favorisant la
création d’entreprise ?
3) Qu’apporte la création d’entreprise à l’ensemble de la collectivité ?
Exercice 3 : Que couvre le fait d’entreprendre ?
1) Qu’est-ce qu’une démarche entrepreneuriale ?
2) Quels sont les enjeux de la logique entrepreneuriale ?
Exercice 4 : Un Ex-Zéro dans la cours des Grands
1) Sur quel besoin repose, à l’origine la création de l’entreprise ?
2) Quelle évolution a connu cette entreprise ? Avec quelle implication ?
3) Selon vous, que signifie avoir un état d’esprit entrepreneurial ?
Exercice 5 : France TV va créer une chaine d’information numérique
1) Quelle est la finalité de France TV ?
2) Quels moyens utilise-t-elle pour mettre en œuvre sa mission de service public ?
Exercice 6 : L’organisation et la gestion efficace d’une entreprise
1) Rappeler les notions d’efficacité et d’efficience
2) Comment une entreprise peut- elle optimiser l’efficience et l’efficacité ?
3) Quels sont les résultats attendus par cette démarche d’optimisation ?
Exercice 7 : Les structures modernes se caractérise par :
a) Flexibilité,
b) Rigidité,
c) Chevauchement des tâches
d) Organisation horizontale
e) Gestion par objectif,
f) Difficulté de communiquer entre les niveaux
Exercice 8 : prendre une décision dans l’entreprise c’est :
a) Manifester un pouvoir et une autorité,
b) Choisir la bonne solution pour réduire l’incertitude,
c) être sous tutelle,
d) chercher à changer la situation actuelle par une autre désirée.
Exercice 9 : Que doit prendre en compte la prise de décision ?
a) de l’environnement de l’entreprise,
b) de l’organisation de l’entreprise
c) du caractère urgent ou non du problème à résoudre
d) du niveau institutionnel
e) du niveau opérationnel.
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Le Monde des Affaires
INTRODUCTION GENERALE
Dans les économies contemporaines les entreprises ne produisent plus avant
de chercher à vendre. La tendance actuelle est que, les entreprises ne
produisent que ce qu'elles sont quasiment sûr de vendre. Ce changement de
vision fait de la connaissance préalable des besoins des consommateurs et la
préparation des actions commerciales, des éléments essentiels de la vie des
entreprises.
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1-1. La mercatique :
a)- Définition :
La mercatique (en anglais Marketing) est l'ensemble des actions ayant pour
objectif de prévoir, de constater, de stimuler, de susciter ou de renouveler les
besoins du consommateur et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil
productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux besoins ainsi
constatés.
La logique mercatique :
Les actions mercatiques tiennent principalement aux démarches suivantes :
Etudier le marché.
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1-2. Le marché :
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OU [a)
Il faut connaître enfin ceux qui interviennent sur le marché tels les
consommateurs dont il faut connaître les besoins, les prescripteurs (pour les
produits pharmaceutiques vendus sur ordonnance), les distributeurs
(supermarchés, petits commerces) et les concurrents.
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Le Monde des Affaires
Pour tout produit, il existe un marché principal, mais les études mercatiques
doivent permettre de connaitre tous les autres marchés qui ont des liens avec
ce marché principal dont la découverte est faite par un laboratoire de
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pharmacie qui pratique un prix relativement élevé, alors que les acheteurs de
brevets fabriquent et vendent le produit à un prix relativement bas.
Mais tout cela ne peut suffire à amener les consommateurs à faire des choix
commerciaux, le plan de marchéage (ou marketing-mix) permet de
coordonner de manière cohérente les actions marketing suivantes qui sont
susceptibles de stimuler la consommation : Les politiques du produit, du
prix, de la distribution, de la vente et de la communication.
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Chiffre
D’affaires
Temps
- La phase de lancement :
- La phase de croissance :
- La phase de maturité :
- La phase de déclin :
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Le Monde des Affaires
a)- La publicité :
b) - La promotion :
Si la publicité cherche à attirer le client vers le produit, la promotion quant à
elle -, pousse le produit vers le consommateur par divers procédés : la vente
avec prime, les I jeux, les réductions de prix, les essais ou échantillonnages,
les animations sur les lieux - de vente...
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EXERCICES D’ASSIMILATION
EXERCICES et QUIZ : trouver la ou les bonnes réponses suivantes :
Dossier 1 : Comment définir l’entreprise ?
a) Est une communauté humane,
b) Une fonction sociale essentielle,
c) L’entreprise mobilise et rémunère du travail et du capital.
Dossier 2 : Quels sont les principaux objectifs économiques de l’entreprise ?
a) Rentabilité,
b) Conquête de marché
c) Profit,
d) Assurer l’épanouissement humain
e) Permettre de réguler les activités non polluantes.
Dossier 3 : Qu’est-ce que la production ?
a) Transformation des ressources conduisant à la création des biens et services
b) La combinaison du travail, du capital technique et consommations intermédiaires
c) La condition préalable à toute activité de l’entreprise
d) Une étape pour la réalisation des objectifs sociaux de l’entreprise
Dossier 4 : parmi les auteurs suivants, lequel ou lesquels ont a…… l’entreprise, regroupe son
organisation et son rôle.
a) FAYOL
b) MASLOW
c) HERZBERG
d) KEYNES
e) FRIEDMAN
Dossier 5 : Le marché est :
a) Le lieu de confrontation de la demande et de l’offre des biens et services,
b) Le de rencontre des clients,
c) Le de rencontre des chefs d’entreprises et des acheteurs,
Dossier 6 : le marketing mix regroupe
a) La politique de prix et de produits
b) La politique de prix, de produit, de communication et de distribution
c) Les politiques de prix, de produit, de communication et de vente
Dossier 7 : la force de vente est constituée de :
a) L’ensemble des clients et des vendeurs
b) L’ensemble des personnes impliquées dans la vente et la fabrication du produit,
c) Personnel impliqué dans la vente des produits et en relation directe avec les acheteurs
Dossier 8 : le cycle de vie du produit :
a)
b)
c)
d)
Dossier 9 ; les principales fonctions de distribution :
a)
b)
c)
d)
e)
Dossier 10 : la politique de communication
Enumérer les trois éléments de la communication
a)
b)
c)
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INTRODUCTION GENERALE
Objectifs spécifiques
Principe général ;
L'entreprise doit engager des frais (de nature diverses) qu'elle devra le plus
souvent payer avant d'avoir encaissé les recettes générées par l'élément
concerné (achat d'une machine-outil par exemple). Le besoin de financement
naît de ce décalage dans le temps entre les paiements, et les encaissements.
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1-2 La trésorerie
Trésorerie = FR - BFR
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• En cas d'augmentation du FR :
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Quel que soit l'étape de la vie de l'entreprise, on peut distinguer deux types
de besoins de financement (voir tableau ci-dessous) :
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a)- L'autofinancement :
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Directions :
a) : Par augmentation de capital :
Lorsqu'une entreprise n'est pas cotée en bourse, elle peut procéder à une
augmentation de capital par émission d'actions en faisant de nouveau appel
à ses actionnaires fondateurs.
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L'emprunt peut être fait auprès des prêteurs ou auprès des établissements de
crédit.
Les crédits à moyen terme sont en général du ressort des banques, alors que
les prêts à long terme relèvent plutôt d'organismes financiers spécialisés
selon l'objet des prêts accordés.
Dans le cas d'une petite entreprise, l'entrepreneur peut trouver également les
fonds nécessaires à son financement auprès de ses proches (parents, amis...).
NB : Les crédits bancaires sont des prêts d'argent octroyés par la banque à
une entreprise pour une échéance à moyen terme entre 2 et 7 ans.
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c)- Le crédit-bail :
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3.3 : L’escompte :
3.4 : L'affacturage :
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Elles sont destinées à pallier les décalages occasionnels qui peuvent survenir
dans la trésorerie de l'entreprise. Elles permettent de faire face à des
décaissements qui dépassent les disponibilités de trésorerie mais qui seront
remboursées par les rentrées normales dans les jours qui suivent. L'entreprise
va y recourir le plus souvent pour les échéances fin de mois, le 10 ou le 15
ou à l'occasion des payes du personnel.
b)- Le découvert :
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Le fait de mettre tous les œufs dans le même panier ne sera jamais
considéré comme stratégie d’affaires, surtout lorsqu’il s’agit de financer
votre entreprise.
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EXERCICES D’ASSIMILATION
QCM : Choisir la réponse en donnant pour chaque numéro la bonne lettre.
Q1. La valeur ajoutée est la différence entre :
a) Entre la somme des ventes – la marge commerciale
b) La marge commerciale – autres achats non stockés et les services
extérieurs
c) La sommes des ventes – autres achats non stockés et les services
extérieurs
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Le Monde des Affaires
INITIATION A LA LOGISTIQUE
INTRODUCTION GENERALE
Objectifs spécifiques
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1-1. Définition :
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Le Monde des Affaires
Afin d'obtenir cependant une plus grande cohérence dans la gestion des
différents flux physiques ou d'informations, de nombreuses entreprises ont
tendance aujourd'hui à développer une « logistique intégrée ». Celle-ci
consiste à concevoir une logique unique entre les différents sous-systèmes
de l'entreprise (approvisionnement, production, distribution...) afin d'éviter
les disfonctionnements liés à une gestion parcellaire des flux.
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• La croissance de l'entreprise :
Soit parce que la stratégie implique une parfaite maitrise de problèmes
logistiques (logistique a posteriori). Ex : La stratégie commerciale de la
Redoute (livraison en 48 heures) implique une gestion de flux
particulièrement performante.
- Soit parce que la logistique est partie prenante aux stratégies industrielles
qu'elle contribue à modeler (logistique a priori).
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Le Monde des Affaires
Procédures d'approvisionnement.
Normes de coûts.
La diversification de l'entreprise :
Elle est due à une plus grande souplesse dans la distribution amont et aval,
et à une meilleure maîtrise de la gestion des transports et du stockage.
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Les manuels de l’IUA- Licence 1 ADA/ Semestre 1
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Car il s’agit d’optimiser la gestion des moyens pour atteindre les objectifs
prédéfinis.
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EXERCICES D’ASSIMILATION
Consignes : ce QCM compte 8 questions relatives aux notions abordées en cours
Il vous est recommandé de bien lire l’énoncé
Q1 : Dans l’environnement de l’entreprise, à quelle caractéristique correspond une
période de forte croissance avec des marchés porteurs, des marges confortables et
où l’on produit pour vendre ?
a- offre supérieure à la demande
b- offre = demande
c- offre inférieure à la demande
q 2 :dans le contexte de la nouvelle gestion de production, une entreprise doit avoir
la capacité d’influencer l’évolution du marché avant ses concurrents .
On dit alors qu’elle est :
a- Réactive
b- Proactive
c- Suractive
Q 3 : l’entreprise doit chercher, dans le cadre de sa gestion de production à passer
d’une logique de charges à une logique de flux.
Cette affirmation est-elle vraie, nécessaire et suffisante.
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INTRODUCTION GENERALE
Objectifs spécifiques
Alors que pour Taylor l'homme n'est qu'un auxiliaire de la production (un
simple rouage de la chaîne de production), qui sera évalué sur son rendement
physique, l'optique moderne insiste au contraire sur les capacités créatives
de l'homme, ses capacités relationnelles (services à la clientèle
communication).
90
Les mutations technologiques ont entraîné une triple évolution des modes de
gestion du personnel au niveau des qualifications, des effectifs et de la durée
de travail :
91
92
Dans une première optique, l'homme est perçu comme une force de travail.
L'individu est une « main ». C'est l'optique matérialiste de Taylor. Il suffit
d'organiser la production de donner des ordres, le travailleur n'a pas à penser.
Sa motivation est pécuniaire. Toute l'organisation scientifique du travail
(OST) repose sur une vision mécaniste de l'individu (parcellisation des
tâches).
• Le poste de travail :
Ici, il faut une adaptation de l'homme au poste qu'il occupe et vice versa.
C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la formation qui est d'assurer l'adaptation
de l'individu aux exigences du poste de travail. L'analyse du poste après avoir
défini le contenu du travail en termes d'ensemble de tâches à accomplir, doit
préciser les caractéristiques physiques et intellectuelles qu'impliquent ce
poste, ce qui permet un recrutement judicieux.
• La conception du commandement :
94
95
Gérer les ressources humaines est un ambitieux projet si l'on en juge par la
diversité des objectifs :
2.1 : Le recrutement :
96
c) La rémunération :
97
d) La formation :
98
Les hommes dans l'entreprise sont une ressource dont la gestion est
complexe. Il faut reconnaître toutefois qu'une bonne gestion de celle-ci est
un élément fondamental du succès et de la survie de l'entreprise, tout en
maîtrisant le vocabulaire juridique du transport et de contrat.
99
100
EXERCICES D’ASSIMILATION
101
102
Présentation de
l’Information
Comptable
Coulibaly Mohamed
Présentation de
l’Information Comptable
Coulibaly Mohamed
SYLLABUS
*Les objectifs
Permettre aux étudiants d’avoir des connaissances de base en comptabilité financière
indispensable à la présentation des états financiers.
Identifier tous les comptes dans les opérations à partir d’un plan comptable
Utiliser les comptes pour enregistrer les opérations dans les livres comptables
Les pré-requis
Avoir obtenu le baccalauréat toute série confondue
*Le contenu
INTRODUCTION
Chapitre 1 : La comptabilité, le langage des affaires
Chapitre 2 : L’analyse des opérations de l’entreprise : LES FLUX
Chapitre 3 : Présentation du SYSCOHADA
Chapitre 4 : Les comptes annuels
Chapitre 5 : Fonctionnement pratique
*Programme du cours
N° de Séance Contenu Lectures/travaux
Présentations du cours, conseils
Séance 1
d’usage
Date : 16/09/19
INTRODUCTION :
Début Chapitre 1 : la comptabilité : Lire Notes de cours pp ,
langage des affaires B1, Chapitre 1, pp 29-33 ;
Séance 2 o L’entité entreprise B2, chapitre 1, pp 1-8
Date : 18/09 o Définitions et différentes formes Voir aussi manuel du cours Monde
de la comptabilité des affaires
o Fonctions de la comptabilité
B3 chapitre 2, pp 27-41
Modalités d’évaluation
4. Robert MAESO (2010), « Les bases de la comptabilité financière », Dunod 9e édition (B4**)
7. 13. L’acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière & système
comptable OHADA (SYSCOHADA), Journal officiel de l’OHADA n°39 du 15 février
2017.
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………………...….…3
INTRODUCTION
Parce que c’est une obligation pour une organisation exerçant une activité à
but lucratif ou non.
•Transparence
Aux personnels
•Confiance
•Participation
•Confiance
•Plus de financements
Au fil des chapitres, les étudiants pourront à travers ce manuel de cours acquérir
des connaissances de base en comptabilité en vue de comprendre le langage
comptable qu’Auguste Detoeuf1 qualifiait de langage mystérieux dans un recueil
d’aphorismes publié en 1947. Il guidera chaque étudiant de façon spécifique dans
la définition de l’information comptable, la traduction en comptabilité des
opérations réalisées par une entreprise ; la comptabilisation des pièces comptables
(factures, bulletin de paie, pièces de trésorerie…) ; la présentation des états
financiers.
1
Auguste Albert Prudent Detœuf, né le 6 août 1883 à Lens et mort le 11 avril 1947 à Neuilly-
sur-Seine, est un industriel et essayiste français. Fondateur d’Alsthom en 1928, Auguste
Detoeuf en a été l’administrateur délégué, puis le vice-président, jusqu’en 1940
I- L’ENTITE « ENTREPRISE »
A. La notion d’entité
Une entité est définie comme une organisation formée d’une ou plusieurs
personnes physiques ou morales et d’éléments corporels ou incorporels
permettant l’exercice d’une activité économique. Elle regroupe les entreprises, les
sociétés, les groupes, les groupements d’intérêt économique, les compagnies, les
associations, les coopératives, les projets de développement et tous les autres
acteurs qui exercent une activité économique.
Bien que la notion d’entité soit plus large et plus englobante, notre entité
économique de référence sera l’entreprise.
B. Définition de l’entreprise
Entreprise :
commercialisation : vendre
production : fabriquer
approvisionnement : acheter
finance : rechercher des capitaux
gestion du personnel : gérer les ressources humaines
gestion comptable : fournir des informations financières
direction : prévoir, organiser, décider, coordonner, commander,
contrôler
L’information comptable doit être comprise aussi en termes de flux fondés sur la
comptabilité d’engagement dans le but de pouvoir déterminer la valeur
économique de la firme.
Les entités produisant des biens et services marchands ou non marchands dans
un but lucratif;
Les coopératives ;
Sont exclues celles soumises aux règles de la comptabilité publique, les banques,
les sociétés d’assurances, les caisses ou institutions de sécurité sociale, les entités
à but non lucratif…
Le bilan
Le compte de résultat
Le TAFIRE remplacé désormais par le tableau des flux de trésorerie
L’état annexé remplacé par les Notes en appliquant les règles prévues par
le Système Comptable OHADA.
Les entités produisant des biens et services marchands ou non marchands dans
un but lucratif;
Les coopératives ;
Sont exclues celles soumises aux règles de la comptabilité publique, les banques,
les sociétés d’assurances, les caisses ou institutions de sécurité sociale, les entités
à but non lucratif…
D. La Comptabilité Publique
La Comptabilité Publique est l’ensemble des règles qui s’appliquent à la gestion
des finances publiques.
E. La Comptabilité Nationale
La Comptabilité Nationale s’intéresse à l’économie. Elle s’attache à la
construction d’une représentation du circuit économique global en s’appuyant sur
une typologie des opérations fondamentales (opérations de biens et services,
opérations de répartition, opérations financières) et sur une typologie des actions
économiques (ou secteurs institutionnels). Elle établit un Tableau Economique
d’Ensemble (T.E.E) qui met en lumière l’ajustement des différentes opérations
effectuées par les secteurs institutionnels.
III- HISTORIQUE
La pratique de la comptabilité est très ancienne. On retrouve des traces de
comptabilité dans les vestiges laissées par les Egyptiens, les Grecs et les
Romains.
2
Lire également article : MARC MOUSLI (2007), Luca Pacioli, père de la comptabilité ?
ALTERNATIVES ECONOMIQUES N°260
La comptabilité n’est pas une technique neutre, elle est le produit de l’histoire
d’un pays et traduit une vision économique et politique
Toute entité est soumise à des obligations légales, qui imposent la publication
de documents comptables de synthèse.
EXERCICES D’ASSIMILATION
4- Toute information qualitative générée en suivant des règles n’est pas comptable V
ou F
6- Toutes les entreprises doivent obligatoirement présenter leurs états financiers sous
forme d’une liasse de quatre documents (bilan, compte de résultat, TFT et états annexés)
V ou F
7- Tout enregistrement comptable peut se référer on pas à une pièce justificative clairement
identifiée.
Au 15e siècle
Au XIXe siècle
Avec la révolution industrielle et l’apparition de grandes entreprises
Après la sortie de l’ouvrage de Luca Pacioli
11- La partie double s’applique quelle que soit la taille d’une entreprise V ou F
12- En Côte d’Ivoire comme en France on peut tenir la comptabilité d’une entreprise:
Pour caractériser un flux, il faut donc noter son point de départ et son point
d’arrivée, en notifiant son montant selon sa nature.
Montant du flux
Il figure sur les billets eux-mêmes (ou les chèques) s’il s’agit d’un flux de monnaie
(flux financier). Il est indiqué sur les documents de base (factures, bulletins de
paie, avertissement d’impôts) s’il s’agit de flux réels ou de flux de services divers.
a. Flux externes
Ils naissent à l’occasion d’opérations « bilatérales » d’échange économique,
chaque opération générant deux flux de sens opposé.
Flux réels portant sur des biens réels. Exemple : marchandises, matières
Flux quasi réels portant sur des services marchands (ou prestations de
services) tels que les transports, loyers ;
honoraires d’expert comptable…
Flux de services divers correspondant aux prestations ou services non
marchands c’est-à-dire non vendus par des entreprises tels que les salaires, les
impôts, les intérêts… prix respectifs des services rendus par le personnel, l’Etat,
les prêteurs…
Flux financiers qui sont des mouvements de monnaie (billets et valeurs
assimilées comme les chèques, les effets de commerce…) soit en flux de
créances-dettes qui se forment en raison des décalages de règlement ; et qui
sont appelés à se transformer en monnaie.
L’entreprise apparaît comme un centre d’échanges de flux réels contre des flux
financiers
b. Flux internes
A l’opposé des précédents, ils concernent que la zone « interne » de l’entreprise
et correspondent à des déplacements ou des transformations de valeurs dans
l’entreprise. Ils relient deux sections, deux divisions internes à l’entreprise. Ils se
décomposent en :
Flux réels. Exemple : passage d’une matière d’un atelier à l’atelier suivant
Flux financiers. Transfert de fonds de la caisse de la succursale de Bouaké,
à la caisse du siège à Abidjan
Flux de résultat qui constatent la formation d’un bénéfice ou d’une perte.
Emplois = Ressources
Exemple : Koné vend les marchandises achetées chez Kouadio à 5 900 000 au
comptant contre chèque
L’analyse est alors faite pour chaque flux dans un tableau mentionnant la nature
de l’emploi et ressources et les montants. Ce tableau se présente comme suit
EXERCICES D’ASSIMILATION
1- Une entreprise de ventes d’ordinateurs fait l’acquisition d’un ordinateur pour le compte de son service informatique.
S’agit-il d’une opération d’investissement ou d’exploitation ?
4- Les flux de sens opposés qui naissent à l’occasion d’opérations bilatérales sont qualifiés de flux………………………………….
Remplir le document ci-après en indiquant par une croix pour chaque opération : sa catégorie et pour chacune des
opérations la nature de l’emploi et de la ressource
Création de l’entreprise
par versement à la BIAO
Retrait d’espèces à la
banque
Achat à crédit de
marchandises à la
SODELOR
Vente au comptant de
marchandises contre
espèces
Vente à crédit de
marchandises au client
SALEM
Achat de marchandises
dont une partie par
chèque postal
Services vendus au
comptant contre espèces
Versé en espèces
cautionnement à la CIE
pour la pose d’un
compteur
Passage de fournitures de
bureau non stockable de la
logistique au service
commercial
EXERCICES D’ASSIMILATION
Exercice 2 : Soit les opérations suivantes réalisées par l’entreprise TRA au cours du mois de mars
2005.
2 mars : Création de l’entreprise avec un apport de 40 000 000 dont les ¾ déposés en banque et le
reste versé en caisse.
5 mars : Achat de marchandises avec Diby 15 000 000, dont la moitié réglée par chèque et le 1/6
réglé en espèce.
7 mars : Vente d’un lot de marchandises à Konaté 8 000 000. ¼ réglé en espèce. Ce lot de
marchandises avait coûté 5 000 000.
10 mars : Régler en espèce la dette du fournisseur Diby et la facture SODECI pour 400 000
15 mars : Acquisition d’un matériel de fabrication 2 700 000 dont le tiers réglé par chèque (1/3).
Exercice 3 : Le 1er septembre, Mm Koudou crée un commerce de ventes de sacs pour dame. Elle
apporte une somme de 600 000 qu’elle verse sur le compte banque de l’entreprise. Le 5 septembre
elle commande un lot de sacs chez son fournisseur d’une valeur de 250 000. La facture lui parvient
trois jours après et elle règle le fournisseur pour les ¾ en espèces après avoir retiré la veille 400
000 en espèces à la banque. Le 10 septembre, mm Koudou achète un ordinateur d’occasion pour
50 000 par chèque bancaire et effectue des réparations qu’elle règle au comptant contre espèces
pour 28 000.
Travail à faire : Analyser les opérations en E/R chez Mm Koudou et indiquer les comptes à
utiliser ; déterminer ce qui reste comme disponibilités à mm Koudou au soir du 10 septembre.
A. Historique
La comptabilité dans les pays de l’UEMOA était caractérisé avant 1998 par :
produites ;
La consécration de dispositions transitoires, pour permettre un passage
efficient vers le nouveau référentiel révisé.
Enfin, il y a lieu de signaler que l’entrée en vigueur du nouvel Acte
uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière abroge
systématiquement les dispositions de l’Acte uniforme du 24 mars 2000,
portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
B. Hypothèse de codification
Le a retenu le système de codification décimale des comptes avec souplesse
d’adaptation ; l’entreprise pouvant organiser sa comptabilité en fonction de ses
besoins spécifiques au delà de 4 ou 3 chiffres prévus.
Exemples : classe 2
21 : Immobilisations incorporelles
22 : Terrains
24 : Matériel et outillage
79 Reprises de provisions
419 : " Clients créditeurs" par rapport aux comptes 411 à 418 qui
présentent un solde débiteur.
Exemples :
d’immobilisations d’immobilisations
Charges Produits
EXERCICES D’ASSIMILATION
1- Que signifie le sigle SYSCOHADA
2- Citer quatre utilisateurs visés par le SYSCOHADA
3- Le SYSCOHADA opte pour une comptabilité de flux ; VRAI ou FAUX
4- L’information comptable doit être pertinente pour l’ensemble des utilisateurs signifie qu’elle doit être parfaitement
adaptée : a- A la prise de décision ; b- Au critère
d’analyse d’une personne intéressée
5- La fiabilité de l’information est uniquement assurée par des dispositifs de fonds ; VRAI ou FAUX
6- Parmi les états financiers suivants, lesquels ne sont pas produits dans le SYSCOHADA: a- le TAFIRE ; b- l’état
des résultats ; c- le bilan ; d- l’état des flux de trésorerie ; e- l’état annexé ; f- l’état des bénéfices non répartis
7- L’objectif essentiel des états financiers est de donner une image fidèle de la situation économique et financière de
l’entreprise ; VRAI ou FAUX
8- Les états financiers sont dénommés états financiers annuels parce qu’ils regroupent les informations comptables au moins
une fois par an sur une période de douze mois appelée exercice ; VRAI ou FAUX
Exercice 4
1) Pour chaque opération retrouver le numéro de compte à 3 ou 4 chiffres du plan comptable général :
Achat de marchandises, primes versés à la compagnie d’assurance, immobilisations animales et agricoles, prêts au
personnel, marchandises en cours de route, transports sur achats, documentation générale, pénalités et amendes fiscales,
intérêts de emprunts, congés payés, consommation d’eau, missions, escomptes obtenus, escomptes accordés, ventes de
marchandises, intérêts des prêts, pertes sur créances clients et autres débiteurs, loyers payés, loyers encaissés,
encaissements des coupons.
2) Rechercher les noms des comptes suivants : 659, 707, 216, 247, 275, 412, 415, 431, 6617, 675, 705, 134, 511, 335.
3) Indiquer dans le tableau ci-dessous, le nom des comptes de charges ou de produits à utiliser pour les opérations décrites :
N° Opérations Numéro de comptes à utiliser
1 Paiement de la prime d’assurance incendie d’un atelier
2 Achats de timbre-poste
3 Escompte accordé à un client
4 Paiement du loyer du magasin
5 Achat de timbres fiscaux
6 Paiement de la facture d’eau
7 Encaissement des intérêts d’un prêt
8 Ventes de produits fabriqués par l’entreprise
9 Paiement de la facture CIE
10 Paiement de la facture de téléphone Orange
11 Paiement des honoraires de l’expert comptable
12 Paiement de la taxe professionnelle.
Exercice 5:
On extrait de la comptabilité de l’entreprise DOUMI pour le mois de janvier 2008 les opérations suivantes :
2 janvier : Règlement par chèque du salaire des employés : 196 180 F
4 janvier : Paiement de la quittance de téléphone en espèces: 45 000 F
5 janvier : Achat à crédit de marchandises au fournisseur JABER: 480 000 F
7 janvier : Versement de 280 000 F du client NILO en espèces
13 janvier : retour de marchandises non conformes au fournisseur JABER: 90 000 F
17 janvier : Augmentation du capital de l’entreprise DOUMI par un apport en espèces de 500.000F
20 janvier : Paiement des marchandises dues au fournisseur JABER par chèque bancaire
25 janvier : reçu loyer d’un locataire par chèque bancaire : 110 000 F
29 janvier : encaissement ventes du jour en espèces : 350 000 F
30 janvier : paiement d’impôts par chèque bancaire: 120 000 F
Pour chaque opération, énumérer dans un tableau (cf. modèle ci-dessous), les comptes qui fonctionnent, à
quelle catégorie appartiennent-ils ? (compte de passif, d’actif, de charges ou de produits ?) ; préciser le numéro
de compte pour chacun.
Opérations Catégories
A. Le bilan
Le bilan décrit le patrimoine de l’entreprise à une date donnée : le dernier jour de
l’exercice comptable. Ainsi, contrairement au compte de résultat, on parle du
bilan « au 31/12/200N » et non pas « de l’année 200N ».
- à droite le passif, qui présente d’une part ce que l’entreprise doit (dettes envers
ses banquiers, ses fournisseurs, etc …), et d’autre part ses « fonds propres » ou
« capitaux propres » (apport en capital et bénéfices accumulés).
Exemple, lors de la création d’une entreprise, c’est l’apport en capital des associés
et le prêt accordé par le banquier (tous les deux figurant au passif) qui permettent
d’acheter le matériel nécessaire à l’exploitation et de disposer de liquidités (tous
les deux figurant à l’actif).
Par définition, le montant des éléments dont dispose l’entreprise (actif) est égal
au montant des ressources qui ont permis leur acquisition (passif).
A l’actif :
Les postes sont classés selon leur utilisation et sont regroupés en un certain
nombre de rubriques.
et r.a
DETTES FINANCIÈRES
ACTIF CIRCULANT
et r.a
PASSIF CIRCULANT
TRÉSORERIE-ACTIF TRÉSORERIE-PASSIF
- par différence entre les biens de l’entreprise et ses dettes (vis-à-vis des tiers)
B. Le compte de résultat
Le compte de résultat est l’état qui retrace la formation du résultat de l’exercice
(bénéfice ou perte). Ainsi on parle du compte de résultat « de l’année 2005 » et
non pas « au 31/12/2005 ».
Il récapitule les produits et les charges de la période et, par différence, détermine
le résultat net de l’entreprise :
Les charges d’un exercice sont les consommations nécessaires pour réaliser
l’activité, à ne pas confondre avec les dépenses décaissées ou simplement
engagées. La différence est particulièrement importante en ce qui concerne les
stocks et les immobilisations :
Charges de l’exercice
En conclusion, =
Dépenses engagées (n’ayant pas un caractère durable)
+ Stock initial – stock final
(= - variation de stock)
+ amortissements et dépréciations
2. Structure du compte de résultat
Les charges et les produits sont classés en trois catégories :
- les charges et les produits hors activités ordinaires (HAO) reflètent les
opérations à caractère non courant, exceptionnel dans leur survenance, sans lien
avec l’exploitation…Ils sont en pratique peu nombreux: dommages et intérêts
versés ou reçus, vente d’une immobilisation, etc
Au sein de chaque catégorie, les produits et les charges sont détaillés selon leur
nature (achats, salaires, taxes, etc ….).
- présentation « tableau »
CHARGES PRODUITS
- présentation « en liste »
On appelle:
- «Actif», ce que !'Entreprise possède en biens (machines, stocks ...)
+créances (sur les clients, etc.), disponibilités;
EXERCICES D’ASSIMILATION
Exercice 7
Déterminer le montant du capital de cette entreprise et établissez le bilan.
Une entreprise qui n’a jamais tenu de comptabilité régulière nous fournit les renseignements suivants à la fin de
l’année 2007 :
- Elle a acquis un fonds de commerce pour 300 000F. La moitié reste à régler
- Le matériel vaut 65 000F, et le mobilier 8 500F
- Les clients doivent 41 500F
- Il est dû aux fournisseurs 36 400F
- Elle doit au fisc 2 300F
- Les marchandises en stock sont évaluées à 160 500F
- Les dépôts s’élèvent à la banque à 54 300F et à la caisse à 8 900F
Exercice 8
Présenter le compte de résultat.
- Au 31/12/N on relève, dans les livres de l’entreprise PAOLO, les comptes suivants et leur solde :
- Stock de marchandises au 1/1/N……. 118 432 Revenus financiers……………… 724
- Achats de marchandises………….. 821 010,75 Autres produits……………… 2 072,35
- Rémunérations du personnel………… 82 107 Ventes de marchandises…1 120 615,4
- Charges sociales……………………. 27 300 Autres charges …………7 221
- Transports …………………………60 704,1 Services extérieurs…………………11 406,2
- Frais financiers………………………1 072 Produits HAO……………………….12 000
- Impôts et taxes…………………….36 119 Charges HAO…………………………5 500
-
- Sachant que le résultat de l’exercice est un bénéfice de 85 269,70 F, retrouver la valeur du stock de marchandises
au 31/12/N.
C’est pour pallier ces insuffisances qu’a été mis en place le mécanisme de la
comptabilité « en partie double » qui permet de conserver une trace de toutes les
ressources obtenues par l’entreprise et de l’usage qui en a été fait.
Ainsi, selon cette technique, chaque opération réalisée par l’entreprise est étudiée
sous deux angles différents : son origine et sa destination :
Par simplification, on peut considérer que la ressource correspond au flux qui sort
de l’entreprise et que l’emploi correspond au flux qui entre dans l’entreprise.
Destination Origine
= but = emploi = moyen = ressource
= flux entrant = flux sortant
Exemple : Mr Paul, entrepreneur, achète un terrain pour une valeur de 500 000
FCFA qu’il paye au comptant. On peut analyser l’opération de la façon suivante
: Mr Paul utilise l’argent disponible sur son compte bancaire (ressource) pour
acheter un terrain (emploi).
Destination Origine
= but = emploi = moyen = ressource
= flux entrant = flux sortant
= terrain = compte bancaire
Ainsi, chaque opération sera enregistrée deux fois : une fois pour signaler
l’utilisation d’une ressource et une autre fois pour signaler l’obtention d’un nouvel
emploi.
- les ressources internes, générées par l’activité de l’entreprise et qui lui sont
définitivement acquises. Elles représentent un enrichissement pour l’entreprise et
constituent donc les produits du compte de résultat (exemple : vente).
Emploi Ressource
Externe
Récupérable
interne
Non récupérable
L’entreprise utilise un élément de son actif pour se procurer un autre actif : achat
au comptant d’une immobilisation, encaissement d’une créance sur un client,
etc…
L’entreprise utilise un élément de son actif pour rembourser une dette : règlement
d’une dette envers un fournisseur, …
Les consommations sont des emplois, enregistrés comme des charges dans le
compte de résultat. Au bilan, elles ont pour contrepartie une diminution des
liquidités (achat au comptant) ou la naissance d’une dette envers un tiers (achat à
crédit).
Traitement de la TVA
La TVA encaissée sur les ventes n’est pas une ressource définitivement acquise
par l’entreprise. En effet, elle devra être reversée à l’Etat. De ce fait, seul le
montant hors taxes (HT) est enregistré en produit au compte de résultat. La TVA
collectée est – quant à elle – enregistrée dans un compte de dettes.
De même, la TVA décaissée sur les achats n’est pas un emploi définitivement
consommé par l’entreprise. En effet, elle sera remboursée par l’Etat. De ce fait,
seul le montant hors taxes (HT) est enregistré en charge au compte de résultat. La
TVA déductible est – quant à elle – enregistrée dans un compte de créances.
Nous verrons le traitement de la TVA plus en détail dans les opérations d’achats
et ventes (hors programme).
Définition
Le compte est une fiche comptable qui représente un élément du patrimoine ou de
l’activité de l’entreprise. Il permet de suivre la valeur de cet élément (par exemple,
le compte « caisse » permet de connaître à tout moment le montant disponible en
espèces).
On distingue :
- les comptes de gestion qui portent sur des emplois ou des ressources définitifs,
également appelés charges et produits. Ils correspondent aux classes 6 ,7 et 8 du
PCG et sont regroupés au compte de résultat.
Pour suivre les variations de valeur de ces éléments, le compte comporte deux
colonnes de valeur :
- lorsque le total du débit est supérieur au total du crédit on dit que le solde est
débiteur,
- lorsque le total du crédit est supérieur au total du débit on dit que le solde est
créditeur,
- lorsque le total du crédit est égal au total du débit on dit que le solde est nul.
Débit Crédit
10/12/N Facture émise n°2542 556,50 01/12/N Acompte reçu / commande 100,00
Le compte présente un solde débiteur de 200 ce qui signifie que le client X doit
encore 200. Il semble y avoir un problème à éclaircir : acompte non reçu ? Litige
non réglé ? Autre explication ?
Débit Crédit
Vocabulaire
Solder un compte signifie inscrire une somme dans ce compte afin que, après
cette écriture, le solde de ce compte soit nul.
- le terrain est destiné à être utilisé durablement par l’entreprise. Il s’agit donc
d’une immobilisation
Destination Origine
Terrain Banque
50 000 50 000
- la lecture d’un débit (ou d’un crédit) dans un compte ne nous donne pas
d’informations sur la contrepartie
- en enregistrant directement les opérations uniquement dans les comptes, on
n’est pas sûr d’avoir respecté l’équilibre Ressources = Emplois. Il est
possible d’avoir oublié d’imputer un compte
Définition
Le journal est un livre comptable sur lequel les mouvements affectant le
patrimoine de l’entreprise sont enregistrés opération par opération et jour par jour.
Contenu
Pour toute opération enregistrée sur le journal, il est obligatoire de préciser les
informations suivantes :
Forme du journal
Le plan comptable désigne le journal sous la dénomination de « livre-journal ».
Le mot livre signifie qu’il s’agit d’un registre à feuillets cousus et reliés. Cela
exclut les feuillets mobiles.
Le livre-journal doit être tenu sans blanc ni altération d’aucune sorte (ce qui
interdit de gommer ou de raturer).
Le livre journal doit être coté (c’est à dire que las pages doivent être numérotées)
et paraphé (c’est à dire que chaque page doit être signée).
Au début de chaque page, l’on doit reporter les cumuls de la page précédente afin
d’obtenir en fin de période un cumul général de toutes les opérations réalisées.
B. Le Grand-livre
Après avoir enregistré les opérations dans le journal, il faut reporter les sommes
dans les comptes correspondant aux données du journal.
Le travail de report des écritures du journal au grand livre consiste à reporter les
indications du journal dans le grand-livre, c’est à dire :
- son numéro
- son nom ou son intitulé
- son total débit
- son total crédit
- son solde
Ce document est établi périodiquement (tous les mois ou tous les trimestres par
exemple) selon les besoins de l’entreprise. La balance ainsi présentée s’appelle
balance cumulée
Propriétés de la balance
1ère propriété
2e propriété
Ceci résulte du fait que ce sont les mêmes opérations qui sont enregistrées sur les
deux documents : balance et journal, mais classées différemment :
3e propriété
Tracé de la balance
L’établissement de la balance se fait le plus souvent par le procédé des quatre
colonnes. Sont successivement reportés dans le tracé :
- le montant du solde et son sens : une colonne est réservée aux soldes
débiteurs ; une autre au soldes créditeurs.
- compte banque tenu par le déposant, et le comte du déposant tenu par la banque.
- si son solde est débiteur (Produits < charges) il représente une perte
B. De la balance au bilan
A partir de la balance, il est également possible de reconstituer le bilan de
l’entreprise. Les comptes à soldes débiteurs représentent les emplois de
l’entreprise et sont reportés à l’actif. Les comptes à soldes créditeurs
représentent les ressources et sont reportés au passif.
- les régularisations ;
- le regroupement
A. Les régularisations
Elles consistent d’abord en une révision de tous les comptes, c’est à dire une
vérification de la comptabilité à partir des libellés et des pièces justificatives. Ce
travail va nous permettre de connaître le contenu de tous les comptes.
- il faut vérifier le contenu, c’est à dire s’assurer que les éléments qui
figurent dans le compte correspondent bien à la période
- retirer tous les éléments qui ne concernent pas la période
- rechercher tous les éléments qui appartiennent à la période et ne figurent
pas en comptabilité et les enregistrer.
Comptes de biens et dettes
Nous avons vu que les charges du compte de résultat devaient refléter les
consommations de l’exercice. Or jusqu’à présent, ce sont les achats que nous
avons enregistrés en charges.
Exemple : Dans le cas d’une entreprise, les achats de T-shirts s’élèvent à 2 000
unités (1 000 unités au comptant + 1 000 unités à crédit) et les ventes à 1 500
unités (1 000 unités au comptant + 500 unités à crédit).
En fait, l’entreprise n’a consommé que 1 500 T-shirts sur les 2 000 achetés. Il faut
donc retirer 500 T-shirts des charges pour les porter à l’actif.
Remarque n°2 : le stock ainsi transféré à l’actif sera consommé l’année suivante.
A l’ouverture de l’exercice suivant, il faudra donc le rajouter aux charges de
l’exercice et le faire disparaître de l’actif. Pour ce faire, il suffira de passer la
même écriture que ci-dessus mais en sens inverse (débit du compte de charge et
crédit du compte de stock).
Remarque n°3 : dans le cas d’un stock de produits finis le mécanisme comptable
reste le même : le stock initial est porté au débit d’un compte d’activité et le stock
final au crédit du même compte. En revanche, la variation de stock ne sera pas
présentée dans un compte de charge mais dans un compte de produit («Variation
de stock de produits finis »). Au compte de résultat, elle permet de passer des
ventes à la production :
- le stock final a été produit mais pas vendu : il vient augmenter les produits de
l’exercice
- le stock initial a été vendu mais pas produit sur l’exercice : il vient diminuer les
produits.
Remarque n°4 : il existe plusieurs méthodes pour valoriser les stocks (PEPS,
CMUP, …). Selon la méthode choisie, le montant du stock (et par conséquence
du résultat de l’exercice) sera plus ou moins élevée. Il peut donc être tentant de
choisir la méthode la plus avantageuse selon que l’on souhaite obtenir un prêt de
son banquier ou minimiser sa charge d’impôt. Toute fois cette liberté de choix est
encadrée par le principe de la permanence des méthodes.
Créances clients:
- Expliquer le solde (pointage entre les factures et les règlements) ;
- Vérifier leur solvabilité (les inscrire en clients douteux et constituer des
provisions)
- Evaluer les créances en devises au cours du jour.
Titres :
Comparer le prix d’acquisition avec le cours de clôture de l’exercice
Banque :
Faire l’état de rapprochement pour vérifier le solde, et passer les écritures qui en
résultent.
Etc
En résumé, toutes ces opérations sont en général regroupées en trois catégories
plus précises : les amortissements, les provisions et les régularisations.
B. Les amortissements
Lors de l’achat du matériel, nous avons considéré que celui-ci n’était pas
consommé dans l’immédiat et nous l’avons comptabilisé dans un compte d’actif.
Toutefois, même si ce matériel n’est pas consommé immédiatement, sa durée de
vie n’est pas illimitée (usure ou obsolescence). Il faut donc constater chaque année
une charge correspondant à la « consommation » de l’exercice. Le terme
amortissement correspond ici à un étalement de ces charges dans le temps et non
à une dépréciation.
De plus, c’est la valeur d’acquisition du matériel que nous avions inscrit à l’actif
du bilan. Or cette valeur a diminué du fait de l’usure ou de l’obsolescence. Il faut
donc en tenir compte et diminuer la valeur figurant à l’actif.
Ainsi, si on considère qu’une machine achetée sera utilisée pendant 4 ans, il faudra
constater chaque année :
Remarque n°5 : la même écriture sera comptabilisée chaque année pendant les 4
exercices durant lesquels la machine sera utilisée.
Les entreprises peuvent également utiliser le mode dégressif qui revient à amortir
le bien plus fortement en début de vie, puis à réduire chaque année le montant de
la dotation.
C. Les dépréciations
Les dépréciations ont pour but de constater une charge au compte de
résultat dès le moment où on a connaissance d’éléments pouvant entraîner une
perte de valeur d’un élément d’actif, sans attendre le moment où cette perte
devient certaine (cession avec moins-value ou disparition du bien sans
contrepartie). Elles sont présentée à l’actif du bilan, en diminution des valeurs
brutes, dans la colonne « amortissement et dépréciations ».
- baisse de valeur des titres d’une filiale en raison de pertes accumulées par celle-
ci,
- etc …
- si le débours est certain à la fois dans sa réalisation et dans son montant, il s’agit
alors d’une dette à comptabiliser comme telle.
- exclure du résultat de l’exercice les charges et les produits qui ont été
comptabilisés mais qui concernent l’exercice suivant,
- inclure dans le résultat de l’exercice les charges et produits qui n’ont pas été
comptabilisé (facture non encore reçue / établie) mais qui concernent l’exercice.
De même, les charges non encore comptabilisées mais concernant l’exercice sont
constatées en charges au compte de résultat et en dettes au bilan alors que les
produits non encore comptabilisés sont constatés en produits au compte de résultat
et à l’actif du bilan (« produits à recevoir »).
G. Le regroupement
Après ces opérations, il est souhaitable d’établir alors une nouvelle balance qui
fait apparaître les soldes définitifs de tous les comptes de charges et de produits
et sert de base aux opérations de regroupement.
Celui-ci consiste à remplacer les comptes de charges et de produits par le compte
de résultat ;
Virer le solde du compte de résultat dans le compte bénéfice ou perte. Il est alors
indispensable d’établir une balance après inventaire :
Tous les comptes de charges et de produits sont soldés, les comptes qui restent
non soldés permettent de bâtir le bilan ; le compte de résultat est établi à partir des
écritures de regroupement.
Nous procédons enfin à la clôture des comptes de bilan en soldant tous les comptes
de passif et d’actif.
EXERCICES D’ASSIMILATION
Questions de compréhension
1. Le compte de résultat décrit séparément les éléments d’actif et les éléments de passif constituant le patrimoine
de l’entreprise. Il fait apparaître de façon distincte les capitaux propres ; VRAI ou FAUX
2. Le bilan récapitule les produits et les charges qui font apparaître, par différence, le bénéfice net ou la perte nette
de l’exercice ; VRAI ou FAUX
3. Les opérations qui ont une influence sur le patrimoine font jouer les comptes de bilan ; VRAI ou FAUX
4. Les opérations qui n’ont pas d’influence sur le patrimoine font jouer un compte de bilan et un compte de charge
ou de produit ; VRAI ou FAUX
5. Une ligne de bilan s’appelle un poste ; VRAI ou FAUX
6. Un poste correspond à un compte et un seul ; VRAI ou FAUX
7. L’actif circulant est l’ensemble des actifs qui en raison de leur destination ou de leur nature ont vocation à rester
durablement dans l’entreprise ; VRAI ou FAUX
8. Dans l’établissement du bilan d’une entreprise, quel est le principe de classement des postes de l’actif et ceux
du passif
Exercices d’entraînements :
Exercice 10 :
Nawa et Nadège deux anciennes copines du lycée ont décidé après plusieurs années d’expérience dans le monde du travail,
de monter ensemble un business de vente de pagnes traditionnels. Pour se faire, le 1er Février 2017, Nawa a apporté un
chèque de 1 000 KF qu’elle a versé dans le compte de l’entreprise. Nadège quant à elle a mis à la disposition de l’entreprise
un ordinateur d’une valeur de 250 KF et un ensemble mobilier (tables, placards, bureau) qui a couté 500 KF ; et un
compte Momo cash approvisionné à hauteur de 5 000 KF.
Le 3 Achats de pagnes chez le fournisseur Kanga à 1 200 KF : la moitié par Momo cash
Le 5 Ventes de pagnes, au comptant, en espèces : 320 KF
Le 7 Paiement du loyer par chèque bancaire : 1 000 KF
Le 8 Emprunté à la banque : 4 000 KF
Le 9 Dépôt d’espèces en banque : 1 000 KF
Le 10 Achat d’une motocyclette à crédit : 3 500 KF
Le 11 Règlement de ce que l’on doit à Kanga par chèque : 12 000 KF
Le 19 Constatation du salaire du mois de Février d’Alpha le coursier 200 KF
Le 20 Ventes de pagnes à crédit : 1 800 KF
Le 24 Paiement du salaire par virement bancaire : les 3/4
Le 25 Règlement des clients par chèque : 900 KF
Le 27 Retrait d’espèces dans notre compte Momo cash pour alimenter la caisse : 1 300 KF
Enregistrer chaque opération dans les comptes en T concernés. Quelle est la situation des comptes de trésorerie au
soir du 27 Février ?
Chiffres en KFCFA
ACTIF PASSIF
Clients 70.000
Banque 50.000
Caisse 50.000
Le 14 juin: achat contre chèque bancaire d'une camionnette au service des livraisons 13 000
Le 30 juin: réglé par chèque bancaire les salaires des employés 3 265
Cas de synthèse 1:
Les postes du bilan au 01/01/N de l’entreprise ADA sont les suivants :
(Montants nets en milliers de francs)
Emprunt ……………...… 15 000
Matériel de bureau……… 4 000
Clients…………………….. 5 000
Matériel informatique….... 4 000
Fournisseurs……………... 3 000
Capital ………………….. à calculer
Matériel de transport….… 5 000
Marchandises………….… 7 400
Dettes fiscales…………….. 600
Dettes sociales……….…… 400
Banque…………………… 5 000
Caisse ……………………. 8 000
Téléphone …………………………..…………… 90
par Chèque
TRAVAIL A FAIRE :
Au cours de la période du 1er au 31 janvier 2016, l’entreprise MITOU a effectué les opérations
suivantes :
03-01 : Paiement des rémunérations dues de décembre 2015 en espèces : 690 000F
13-01 : Ventes de marchandises au comptant par chèque bancaire (SGBCI) : 8 000 000F
17-01 : Paiement des timbres fiscaux par chèque SGBCI N°E900 : 390 000F
25-01 : Règlement du fournisseur Bouabré par chèque BOA N°V1250 : 900 000F
30-01 : Règlement reçu d’un client par chèque (BOA) : 400 000F
TRAVAIL A FAIRE
10 000
10 Capital 10 000 000 000
? 690 000
61 Transports 60 000
622 Locations
64 Impôts et taxes
Totaux ? ? ? ? ? ?
ANNEXES
Présentation de
l’Information Comptable
Coulibaly Mohamed
Informatique
de Base 1
Informatique de Base 1
Informatique de Base 1
OUATTARA Zié
Avant-propos
Environnement d’Excel
Lancement d’Excel
Dans le menu « Démarrer », puis dans « Tous les programmes », dans le
dossier « Microsoft Office », sélectionnez « Microsoft Office Excel 2013
».
Si un raccourci a été ajouté sur le bureau, double-cliquez sur l’icône.
Etc…
Fenêtre d’Excel 2010
A partir de la version 2007, la fenêtre d’Excel a été complètement
redessinée. Les menus, barres d’outils et la majorité des volets des versions
précédentes ont été remplacés par le ruban à partir duquel vous obtenez
toutes les commandes nécessaires à la tâche à effectuer.
Le ruban
Le ruban contient les commandes les plus souvent utilisées, présentées sous
des onglets représentatifs des différentes tâches à effectuer.
La barre de formules
Entre votre zone de travail et le ruban se trouve un champ très important :
la « barre de formules ».
La barre d'état
En dessous de votre zone de travail se trouve la barre d'état.
Feuille de calcul
La feuille de calcul occupe la partie centrale de l’écran et affiche les entrées
et le résultat des calculs. Une feuille entière est formée de 16 384 colonnes
et identifiées par des lettres et de 1 048 576 lignes identifiées par des
nombres. Le nombre de feuilles pouvant s’afficher dans un tableur dépend
de la mémoire disponible de l’ordinateur. Par défaut Excel en offre trois.
Une feuille est constituée de cellules représentées par des rectangles. Une
cellule est une case située à l’intersection d’une colonne et d’une ligne. Un
cadre entoure la cellule active.
Une adresse de cellule, aussi appelée référence, est la position occupé par
cette cellule dans la feuille. Une adresse est composée de la lettre
identifiant la colonne et du numéro de la ligne.
Série incrémentée
Excel crée automatiquement une série d’entrées comme une liste de
nombres, de mois et de dates. La série de données est basée sur le contenu
initial de la ou des cellules sources.
La série peut être incrémenté ou décrémentée selon que l’incrément est
positif ou négatif. Un incrément est un intervalle demandé entre chaque
élément d’une liste.
Série incrémentée de nombre
Entrez la valeur de départ dans une cellule et pointez la poignée de
recopie de la cellule de départ ; le pointeur se transforme en.
Maintenez la touche Ctrl enfoncée et glissez jusqu’à la dernière
cellule désirée.
Relâchez le bouton gauche de la souris et ensuite la touche Ctrl ; la
série est créée et le bouton option de recopie incrémentée
s’affiche à côté de la dernière cellule.
Poignée de recopie
Exercice
Dans la feuille de votre classeur, à l’aide de la poignée de recopie,
complétez la série de nombres dans la plage B2 :B11. La valeur de départ
est 5.
Série incrémentée de mois ou de périodes
Entrez la valeur de départ dans une cellule et pointez la poignée de
recopie de la cellule de départ ; le pointeur se transforme en.
Glissez jusqu’à la dernière cellule désirée.
Exercice
Dans la feuille de votre classeur, à l’aide de la poignée de recopie :
complétez la série de mois de C1 à H1.
complétez la série de date de B13 à B18
complétez la série de jours de C13 à C18
complétez la série de tests de D12 à H12.
Exercice
Dans un nouveau classeur, entrez dans la plage A1 :F1, les libellés
suivants:
Matricule, Nom, Prénoms, Âge, Statut, Profession.
Créez à partir de ses données une liste personnalisée.
Déplacez le pointeur en A5 et tapez le mot statut.
Utilisez la poignée de recopie pour afficher la liste contenant le mot
Statut dans la plage A5 à F5.
Exercice premiers pas avec Excel
a) Dans un nouveau classeur, créez la liste personnalisée suivante :
REFERENCE, NOM, FORMATION, SCOLARITE,
OCCUPATION, SALAIRE
b) Fermez le classeur sans l’enregistrer et créez la structure du tableur
présentée ci-dessous.
Formules de calcul
L’objectif d’un tableur est d’effectuer des calculs et des simulations à l’aide
de formules. Une formule débute par l’operateur = et contient ensuite les
adresses des cellules servant au calcul, des valeurs, un ou plusieurs des
opérateurs de calcul suivants : + (addition) ; – (soustraction) ;
*(multiplication) ; / (division).
Entrée d’une formule
Excel offre différentes méthodes pour l’entrée d’une formule :
Les boutons de l’onglet Accueil et Somme automatique de
l’onglet Formules ;
L’insertion directe de la formule ;
L’insertion par pointage des cellules ;
L’insertion directe d’une fonction intégrée, la fonction somme par
exemple ;
Exercice
a. Trouvez le montant épargné
Type de référence
Une formule peut contenir trois types de référence : relative, absolue ou
mixte.
Référence relative
Une référence relative est une adresse qui s’ajuste automatiquement dans
une formule lors de la copie de cette formule. Par défaut, les références qui
composent une formule sont relatives.
Exemple référence relative : =E4*B2
Référence absolue
Une référence absolue est une adresse qui ne s’ajuste pas lors de la copie
d’une formule. Excel reconnaît une référence absolue par la présence de
signes de dollar $ dans l’adresse.
Exemple référence absolue : =$E$4*B2
Référence mixte
Une référence mixte est une adresse dont la lettre d’identification de la
colonne ou le numéro d’identification de la ligne ne doit pas changer lors
de la copie d’une formule. Excel reconnaît une référence mixte par la
présence d’un seul signe de dollar dans l’adresse.
Exemple de référence mixte : $D6*B2
Exercice
1. Reproduisez le tableau et calculez les différents montants
Fonctions financières
Les fonctions financières proposées par Excel calculent différents éléments
reliés à ce domaine. Par exemple :
Le montant des versements périodiques pour rembourser un emprunt
Les intérêts payés sur un versement précis
Le nombre de versements pour rembourser une dette
Le nombre de dépôts pour accumuler un montant
Etc.
La syntaxe d’écriture des fonctions financières varie légèrement selon la
fonction. La boîte de dialogue « arguments de la fonction » vous guide
dans l’élaboration de la formule.
La fonction NPM
La fonction NPM calcule le nombre de versements périodiques nécessaires
pour rembourser une dette qui porte intérêt à un taux fixe.
Le raisonnement pour connaître le nombre de versements nécessaire pour
rembourser une dette est : le taux d’intérêt, le montant de chaque
remboursement et le montant de l’emprunt.
Fonction logique SI
La fonction SI permet d’obtenir une information en tenant compte d’une
condition. Si la condition est VRAIE, alors Excel affiche une information,
sinon, la condition étant FAUSSE, Excel affiche une autre information.
Syntaxe fonction SI
=SI(condition ; résultat si vraie ; résultat si fausse)
Avec la fonction SI, les opérateurs de comparaison et les autres fonctions
logiques précisent la condition pour tirer l’information désirée.
Les opérateurs de comparaison sont :
< Plus petit que <> Différent de
> Plus grand que <= Plus petit ou égal
à
= Egal à >= Plus grand ou
égal à
Exercice
Brut
Montant Net hors
Nom hors Remise
remise taxes
taxes
BLAISE 11720
APOLIN 8440
RAYLU 13602
FERMAR 9704
VALEZI 18035
Les graphiques
Un graphique illustre des informations chiffrées et met en évidence les
relations entre les différents éléments. Le groupe Graphiques de l’onglet
Insertion offre plusieurs types de graphiques regroupés par catégories.
Les filtres
Les filtres vont nous aider à faire un tri simple, efficace et à nous y
retrouver.
À première vue, rien n'a changé mais penchez-vous sur les titres des
colonnes :
Le tri
Excel propose de nombreux outils pour trier vos données. Nous souhaitons
par exemple trier les entrées d'un tableau par ordre alphabétique du
prénom. Faisons donc un tableau bien structuré et sans espace entre les
différentes lignes.
Par la même occasion, vous pouvez, si vous le désirez, trier par Age ou
Score. Par défaut, Excel vous propose un seul niveau de tri, pour en ajouter,
cliquer sur « Ajouter un niveau ».
Nous cliquons sur « OK », et notre tableau est désormais trié :
Pour notre exemple, il faut dire à Excel que les valeurs des cellules vides
doivent être comprises entre 12 et 17. Dans le cas contraire, Excel renvoie
un message d'erreur et votre donnée ne sera pas saisie.
Sélectionnez ces cellules :
Vous remarquez qu'elle est constituée de trois onglets. L'onglet ouvert par
défaut est « Options ». C'est l'onglet qui nous intéresse.
Nous souhaitons que les cellules sélectionnées n'acceptent avant tout qu'un
âge. Un âge étant un nombre entier, déroulez la liste « Autoriser » et
choisissez « Nombre entier ».
Si vous déroulez le menu « Données », vous constaterez que vous êtes
assez libres quant-aux critères de validation de données.
Par défaut, le critère est « comprise entre ». Et ça tombe bien puisque notre
âge est compris entre « 12 » et « 17 ». Inscrivez « 12 » dans « Minimum »
et « 17 » dans « Maximum ».
Cliquez enfin sur « OK » :
Pour compléter votre liste (une liste vide n'est que de peu d'utilité), il va
falloir compléter le champ « Source ».
Deux solutions s'offrent à vous :
Première solution
Vous pouvez saisir le contenu de votre liste manuellement, en séparant
chaque élément par un point-virgule.
Cette méthode est tout à fait convenable pour des petites listes comme ici.
Le problème, c'est que si vous décidez un jour d'agrandir votre liste, la
manipulation sera un peu fastidieuse puisqu'il faudra sélectionner les
cellules concernées, revenir dans cette fenêtre et enfin, modifier.
Ici, ça va encore puisque nous travaillons sur très peu de cellules.
Deuxième solution
La deuxième solution, pour pallier à ce problème, reste de sélectionner à
l'aide de la petite flèche rouge à droite du champ les informations. Cela
revient à mobiliser quelques cellules de votre zone de travail et à écrire
dans chacune d'elles un nombre.
Dans votre zone de travail, trouvez-vous un coin à délimiter et dans lequel
vous saisirez les données de votre liste. Avec la flèche rouge à droite du
champ « Source », sélectionnez ces données, revenez dans votre fenêtre et
cliquez sur « OK ».
Format de cellule
Sélectionnez une ou plusieurs cellules, faites un clic droit sur votre
sélection et choisissez « Format de cellule ».
L’onglet « Nombre »
Pour obtenir un nombre avec des décimales fixes, choisissez « Nombre » et
définissez le nombre de décimales :
Depuis « Date » :
L’onglet « Police »
Il permet de personnaliser le texte ...
Dans le cas présent, modifiez l'option « Echelle » (ou les marges) pour
intégrer l'ensemble du tableau sur la page.
Lancement de Word
Environnement du logiciel
La mise en forme
Groupes
Avant d’appliquer une mise en forme il est nécessaire de saisir son texte.
Sinon dès que vous continuerez à saisir, si vous avez appliqué un
changement celui-ci s’appliquera à la saisie en cours puisque vous aurez
sélectionné la marque de paragraphe.
Au cours de la saisie de votre texte dès que vous faîtes une erreur
Barre d’état
d’orthographe le mot est souligné en rouge, s’il s’agit d’une faute de
grammaire le texte est souligné en vert.
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
En bas à droite de certaines icônes vous avez une pointe de flèche, celle-ci
vous permet d’accéder à plus de choix à l’aide du clic gauche.
Plus de taille
Plus de couleur
En bas à droite de la partie police vous avez une icône qui vous permet
d’ouvrir la boîte de dialogue « Police ».
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Utilisez les pointes de flèches à coté des icônes pour accéder aux choix si
nécessaire sinon un simple clic gauche suffit.
En utilisant le choix « Bordures et trames », présent lorsque vous cliquez
sur la flèche à coté de l’icône bordures, une boîte de dialogue s’ouvre en
vous proposant divers choix (« Bordures », « Bordure de page », « Trame
de fond »). Dès lors l’icône prendra cette forme
Exemple :
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Les Enumérations
1. Définir la valeur de
numérotation ouverture d’une
boîte de dialogue : commencer ou continuer la numérotation
A plusieurs niveaux
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Les colonnes
Pour insérer des choses au sein de vos documents, il faut activer l’onglet
Insertion afin d’accéder à toutes les fonctions.
Il existe différents types d’éléments à insérer :
Au niveau de la page
Des tableaux (cf. suite en page 34)
Des illustrations (images, formes, graphiques…)
Des liens
Des en tête et pied de page (cf. suite en page 40)
Des objets texte
Des symboles
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Au niveau de la page
Page de garde
Saut de page
Image
Formes
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Graphique
Construire un tableau
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Une fois le tableau inséré deux nouveaux onglets apparaissent à la suite des
autres :
L’onglet « Création »
L’onglet « Disposition »
Création du tableau
Vous allez utiliser le Menu Création qui va vous servir à :
Pour fermer les en têtes et pieds de page sur lesquels vous travaillez il faut
utiliser la commande « fermer » à droite de la barre d’outils.
Pour créer une table des matières simple à garder à jour, commencez par
appliquer des styles de titre, Titre 1 et Titre 2 par exemple, au texte à
inclure dans la table des matières.
Word recherche ces titres et les utilise pour générer la table des matières, et
peut mettre à jour la table des matières à chaque fois que vous modifiez le
texte du titre, la séquence ou le niveau.
Cliquez à l’endroit où vous souhaitez insérer la table des matières, en
général vers le début du document.
Cliquez sur Références > Table des matières, puis choisissez une Table
automatique dans la galerie de styles.
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Les rédacteurs utilisent les notes de bas de page et les notes de fin dans les
documents pour donner des explications, ajouter des commentaires ou
fournir des références sur un point mentionné dans un document.
Généralement, les notes de bas de page apparaissent en bas de la page et les
notes de fin à la fin du document ou de la section.
Cliquez sur la petite flèche pour ouvrir la zone Note de bas de page et de
fin de document.
Publipostage
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
TP1
TP2
Tableau N°1
Nom et prénom Sexe Nationalité Pays
Tableau N°2
Code Libellé matériel Emprunt échéance Montant
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Travail à faire :
1. Réalisez textuellement ces 2 tableaux ;
2. Ajoutez 3nouvelles lignes sur le 1er tableau ;
3. Mettez la couleur grise dans la 1ère ligne du 2ème tableau.
- Limites sociales
I. Environnement d’Excel 6
A. Lancement d’Excel ................................................................................... 6
B. Fenêtre d’Excel 2010 ................................................................................ 6
II. Premiers pas avec Excel ............................................................................... 8
A. Contenu d’une cellule ............................................................................... 8
B. Gestion des classeurs ................................................................................ 9
C. Série incrémentée ...................................................................................... 9
D. Exercice premiers pas avec Excel ........................................................... 11
III. Formules de calcul .................................................................................. 12
A. Entrée d’une formule .............................................................................. 12
B. Type de référence .................................................................................... 13
IV. Les Fonctions .......................................................................................... 14
A. Fonctions statistiques .............................................................................. 14
B. Fonctions financières .............................................................................. 16
C. Fonction logique SI ................................................................................. 18
V. Les graphiques ........................................................................................... 19
A. Création d’un graphique .......................................................................... 19
VI. Les listes de données ............................................................................... 20
A. Les filtres ................................................................................................ 20
VII. Trier ses données..................................................................................... 24
A. Le tri ....................................................................................................... 24
B. Faciliter la saisie de données ................................................................... 26
VIII. Mise en forme des données ..................................................................... 30
IX. Mise en page et impression ..................................................................... 34
A. Définir une zone d'impression ................................................................. 36
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Les Manuels de l’IUA- licence 1 ADA / Semestre 1
Informatique de Base
1
OUATTARA Zié
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Les manuels de l’IUA- licence 1 ADA/ Semestre 1
MANAGEMENT
BROU Adopo
MANAGEMENT
BROU Adopo
SYLLABUS
INTRODUCTION
I. NOTION D’ORGANISATION
Le mot “organisation” est ambivalent. Il désigne tout à la fois une entité créée
pour conduire une action collective (par exemple : une entreprise, une
association à but non lucratif, un hôpital, un parti politique…), la façon selon
laquelle cette entité est agencée (notamment: la définition et la répartition
des tâches entre les acteurs participant a l’action collective) et les processus
qui produisent à la fois l’entité et son agencement.
Dans un premier temps, l’accent a été mis sur les rapports entre l’Homme et
les conditions physiques et administratives de son travail.
Une approche plus récente met l’accent sur les rapports socio-économiques
établis entre les travailleurs, les organisations et le milieu extérieur.
Dans son examen de la théorie des organisations W.R. Scott1 repère trois
définitions caractéristiques de l’organisation: « Une collectivité axée sur la
3
siècle que l’on peut situer les premières théories du management.. C’est à
partir d’une synthèse des travaux de nombreux théoriciens que l’on peut
présenter les fondements théoriques du management. Théorie administrative
de Fayol, gestion scientifique du travail de Taylor, gestion des relations
humaines et théorie de la contingence sont autant d’éléments fondateurs qui
influencent toujours le management du 21ème siècle.
EVOLUTION ET RÔLES
Le constat immédiat est que l’éventail des disciplines mobilisées est très
large. De fait, la suprématie technique ne conditionne pas la réussite d’un «
bon » management. A contrario, l’importance du facteur humain, en
Or, comme tout ce qui touche à l'humain, le management ne peut être une
science exacte, il reste dans le domaine du probable, de la statistique.
b) Le management, un Art?
La notion d'art s'oppose au caractère scientifique qui quantifie, normalise et
formalise.
a) Rôles interpersonnels
Trois des rôles du manager découlent directement de la notion d'autorité
formelle et impliquent, fondamentalement, des relations Interpersonnelles:
L’ENTREPRISE
I. LA NOTION D’ENTREPRISE
Son but: qui est l’essence même de son existence et qui est souvent
confondu avec la nature du bien ou service qu’elle produit.
Les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but: les
objectifs de l’entreprise déterminent les moyens humains, matériels,
immatériels et financiers qu’elle va engager pour produire.
La recherche du profit: une entreprise ne peut exister que si elle crée
de la valeur ajoutée du fait même de sa fonction de transformation. Mais
limiter l’entreprise en tant que telle à sa simple expression économique, c’est
faire l’impasse sur un certain nombre d’aspects qui rendent d’autant plus
complexe la définition même de l’entreprise. Car celle-ci est aussi :
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(ou semi-finis).
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a) Définition du système :
Bertalanffy définit le système comme « un ensemble d’unités en
interrelation mutuelle », ce qu’E. Morin précise en définissant un système
comme étant « une unité globale organisée d’interrelations entre éléments,
actions ou individus ». Derrière cette définition se cache en fait une approche
reposant sur 4 concepts fondamentaux :
La notion de globalité : l’ensemble n’est pas égal à la somme des parties qui
le composent.
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Critère des flux échangés : sous-système physique (gère les flux réels de
matières…) financier (flux de capitaux) ou de communication (flux
d’information).
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Cette approche se traduit par des effets qui éloignent l’entreprise de son
objectif premier définit par le courant classique :
W.J.BAUMOL avance alors l’idée que les managers recherchent avant tout
la maximisation du chiffre d’affaire au détriment de la maximisation du
profit.
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concurrents) fournisseurs
Politique
Lois et règlements
Ecologie
ENTREPRISE
Conditions clients
Économiques
générales
Urbanisme, géographie
MANAGEMENT
1. Direction
Entouré d'une équipe de conseillers et d'assistants ou aidé par une simple
secrétaire, le directeur est le représentant de l'entreprise vis-à-vis de ses
propriétaires (actionnaires, société mère...), du fisc, de la Justice, des
syndicats, de l'administration, des collectivités locales...
2. Production
Elle met en œuvre des moyens de production pour fabriquer ou installer le
produit selon les plans et spécifications définis par le Département études
avec les matières et composants fournis par le Service des
approvisionnements.
3. Commerciale
Le Département commercial, responsable des ventes, assure la fonction
marketing et s'organise pour répondre aux questions du client. Il constitue un
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4. Etudes
Son but est de :
5. Gestion de la qualité
Elle a pour rôle de :
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6. Approvisionnement et achats
Elle est concernée par :
Le Service achats emploie des acheteurs qui sont en contact avec les services
commerciaux des fournisseurs. Ils négocient les prix, établissent des
commandes d'achat ou ordres de sous-traitance, suivent la réalisation des
produits commandés et l'échelonnement des livraisons, contrôlent les
factures d'achats.
7. Comptabilité et gestion
Elle gère les comptes et les ressources financières de l'entreprise tout en
assurant l'interface avec les banques, l'administration fiscale, les clients et
fournisseurs...
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Le Service de comptabilité client établit et envoie les factures aux clients puis
en vérifie les paiements.
8. Gestion du personnel
Son rôle essentiel est de gérer l'ensemble des salariés depuis l'embauche
jusqu'au départ de l'entreprise.
Fonctions annexes
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I. LA PLANIFICATION
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II. L’ORGANISATION
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La ligne hiérarchique est celle des décideurs, elle est composée des
opérationnels, parmi ceux-ci règne une unité de commandement très nette.
le degré de délégation.
le degré de décentralisation.
les moyens de coordination
le nombre d’unités opérationnelles et fonctionnelles.
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Ainsi le choix d’une structure pour une organisation reste délicat car il
dépendra d’une multitude de facteurs (orientations, hommes en présence,
style de direction, culture d’entreprise, environnement…).
Le but de la direction est d’animer les hommes et les femmes qui planifient,
organisent et contrôlent afin de donner vie à l’organisation. Pour cela, cinq
points peuvent être qualifiés de majeurs:
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La théorie des pulsions. Elle trouve son origine dans les principes de
l’hédonisme où l’être humain choisit parmi différentes actions celle qui
maximise son plaisir ou minimise sa peine.
IV. LE CONTROLE
Le manager doit s’assurer que les résultats sont conformes aux objectifs. Le
contrôle est donc un processus à la fois actif (action de correction avant la
constatation de résultats), mais aussi réactif (correction après les résultats)
fortement développé dans le management.
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Le contrôle anticipé : les résultats sont prédits et une action corrective est
mise en œuvre avant que l’opération ne soit terminée.
Le contrôle à posteriori : les résultats sont comparés aux standards une fois
que la tâche a été accomplie.
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La théorie des organisations trouve son origine, dans un premier temps, dans
la réflexion de praticiens de l’entreprise, qu’ils soient dirigeants ou
ingénieurs, et par la suite, d’universitaires qui appartiendront à diverses
branches des sciences humaines, et qui s’intéresseront aux comportements
de l’individu. Cette démarche ouvrira la voie à la sociologie de l’entreprise.
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►le courant de pensée empirique qui se réfère aux praticiens, aux dirigeants
d’entreprise et aux ingénieurs;
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L’entreprise est alors considérée comme une machine, dont les ouvriers sont
l’un des rouages. Les principes de cette école sont:
►l’unicité de commandement;
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Douglas Mc Théories X et Y
Gregor
Frederick Enrichissement des tâches
Herzberg
3. LE COURANT MATHÉMATIQUE
Né aux États-Unis pendant la seconde guerre mondiale, le courant
mathématique est un mouvement fondé sur la pensée quantitative. Il se situe
dans le prolongement de l’école classique rationaliste de Taylor.
4. L’ECOLE NÉO-CLASSIQUE
Cette école, inspirée par l’école classique, poursuit son œuvre en utilisant les
acquis du courant psychosociologique de l’école des relations humaines, et
emprunte les outils développés par le courant mathématique.
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a) LA THÉORIE DE LA DÉCISION
L’école de la décision analyse l’organisation comme un lieu de décision et
un processus de prise de décision. Selon ce courant, l’organisation est un lieu
permanent de multiples décisions de nature et d’ampleur diverses. Pour
comprendre une décision dans une organisation, il est donc nécessaire
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d’analyser les processus, à savoir les différentes étapes qui conduisent à ces
choix en relation avec les comportements des acteurs et les influences et
pouvoirs qui s’exercent au sein de l’entreprise. Les théories de la décision
récusent par conséquent les visions mécanistes de Taylor et de Fayol.
Contrairement aux présupposés de l’approche classique, les décisions ne
correspondent pas nécessairement à l’optimisation des variables
économiques car de nombreux biais quantitatifs et psychologiques entrent
dans les processus de choix. Ceci est d’ autant plus vrai que les décideurs, à
tous les niveaux de la hiérarchie, n’ont qu’une rationalité limitée et
choisissent un environnement incertain et difficilement formalisable (tous
les paramètres ne sont pas totalement connus).
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Pour Herbert Simon, la rationalité ne peut être absolue et de ce fait, elle est
limitée pour trois séries de facteurs :
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branches alternatives sont rares. La seule question qui importe est celle de la
faisabilité des considérations évoquées.
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le temps, et ce qui est vrai aujourd'hui ne sera peut-être pas vrai demain
(vision systémique).
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d) L’ANALYSE SYSTÉMIQUE
Développée à partir des années trente (30) la théorie des systèmes a en
particulier été élaborée par L. Von Bertalanffy (1968) et se propose de
fournir une approche globale des organisations qui s’intéresse plus aux
liaisons entre les différents éléments constitutifs d’une entité qu’aux
caractéristiques propres de chaque élément.
La démarche consiste à isoler les composants d’un système pour les étudier
individuellement, puis à reconstituer le système pour avoir une vision
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Les deux premiers sont étroitement associés aux caractéristiques des acteurs
et à leurs comportements. Ils mettent en particulier en exergue :
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1) L’ACTEUR ET LE SYSTÈME
Les caractéristiques de l’acteur
De part sa nature, toute organisation tend à créer un système complexe de
relations entre les acteurs (individus ou groupes) impliqués. Ces acteurs, une
fois en interaction, vont chercher à tenir le rôle le mieux à même de répondre
à leurs intérêts. Mais ces actions ne peuvent se faire en dehors d’une
démarche collective qui met concrètement les acteurs en interrelation. Il n’y
a de ce fait d’acteur que lorsque celui-ci se trouve dans une situation
organisationnelle avec d’autres membres du système. La conduite de l’acteur
ne peut s’opérer de manière individuelle. Elle doit prendre en compte la
réalité des interdépendances « jouer avec », s’il souhaite atteindre son but.
Un acteur trouve donc sa pleine réalisation, quand il est en mesure de saisir
une opportunité avec d’autres acteurs de l’organisation et d’agir en commun
dans la direction de ses attentes. En effet, l’un des enjeux majeurs de l’acteur
est sa capacité à découvrir et éventuellement créer des opportunités qui lui
permettent d’améliorer sa situation au sein de son organisation :
renforcement de sa satisfaction ;
accroissement de ses marges de manœuvres ;
augmentation de ses degrés de liberté ;
capacité d’exercer une influence.
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Les acteurs sont des individus aptes à agir qui restent libres de choisir ou non
dans le sens souhaité à priori par l’organisation. Chaque acteur a le choix
entre plusieurs attitudes pour progresser vers les objectifs avec des coûts et
des probabilités de succès variables en fonction des comportements retenus.
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En règle générale, leur stratégie sera basée sur les ressources et contraintes
perçues dans la situation qui leur est proposée en direction des objectifs
qu’ils se sont fixés et si possible en tenant compte des actions menées par les
autres acteurs impliqués dans le projet.
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I. LA MANAGEMENT DIRECTIF
Avec le management directif, votre rôle est essentiellement de superviser,
évaluer et sanctionner le cas échéant. L'approche directive est simple et très
hiérarchisée. Elle distingue les donneurs d'ordre, des exécutants.
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Le manager directif :
Aime fixer des objectifs précis, donner des instructions, utiliser un mode
d'information ascendant et assumer seul les décisions,
Aime donner des consignes mais peu d’explications, limiter les initiatives,
contrôler et planifier.
Ses dimensions
S’engage personnellement;
donne les instructions;
structure l'activité;
fixe des objectifs précis;
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Ses limites
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Le management participatif :
La mobilisation du personnel;
La délégation du pouvoir;
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Ses avantages
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MANAGEMENT
BROU Adopo
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MANUEL DE COURS
2020-2021